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Y-mail 48 - juillet 2024

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GUÉRISON DU CANCER DU SEIN<br />

Moins de chimiothérapie, plus<br />

de chirurgie conservatrice du<br />

sein, profilage génétique de la<br />

tumeur et des atouts comme<br />

l’immunothérapie et la thérapie<br />

ciblée : avec toutes ces pièces,<br />

les médecins confectionnent<br />

un puzzle unique pour chaque<br />

patiente atteinte d’un cancer du<br />

sein.<br />

Plan sur mesure<br />

docteur<br />

Jan Quintelier, docteur Olivier Brouckaert et<br />

docteure Debbie Debaere<br />

Une femme sur huit<br />

sera un jour atteinte<br />

d’un cancer du sein.<br />

Heureusement, l’arsenal<br />

thérapeutique s’étoffe et les<br />

chances de survie ne cessent<br />

de s’améliorer. La clinique du<br />

sein du centre hospitalier Jan<br />

Yperman est une clinique du<br />

sein coordinatrice reconnue<br />

légalement, où les patientes<br />

atteintes d’un cancer du sein<br />

peuvent bénéficier d’un traitement<br />

de pointe. La formation<br />

continue des médecins et des<br />

infirmières est cruciale à cet<br />

égard, explique docteur Olivier<br />

Brouckaert, coordinateur de la<br />

clinique du sein. Le gynécologue<br />

docteur Jan Quintelier et<br />

l’oncologue docteure Debbie<br />

Debaere ont par exemple participé<br />

récemment au Congrès<br />

européen sur le cancer du sein<br />

(EBCC) à Milan. Qu’en ont-ils<br />

retenu ?<br />

Docteure Debbie Debaere :<br />

« Une confirmation de notre<br />

approche qui met l’accent<br />

toujours plus sur un traitement<br />

personnalisé. Pour les tumeurs<br />

à haut risque hormonal, par<br />

exemple, nous utilisons un<br />

profil d’expression génique qui<br />

fournit des informations sur<br />

les caractéristiques génétiques<br />

de la tumeur. Nous parvenons<br />

ainsi à identifier les patientes<br />

qui peuvent être aidées ou<br />

non par une chimiothérapie.<br />

Certaines femmes ne doivent<br />

donc plus suivre de chimiothérapie.<br />

»<br />

HILOTHÉRAPIE<br />

Pour les femmes qui doivent<br />

suivre une chimiothérapie,<br />

l’hôpital a investi dans six nouveaux<br />

appareils d’hilothérapie.<br />

L’oncologue docteure Annelies<br />

Deldycke s’en réjouit: « La<br />

chimiothérapie peut entraîner<br />

une perte de cheveux et une<br />

neuropathie périphérique au<br />

niveau des doigts et des orteils.<br />

L’hilothérapie permet de<br />

contrer ces effets secondaires.<br />

En refroidissant le cuir chevelu,<br />

les mains et les pieds de la<br />

patiente, la chimiothérapie fait<br />

moins de dégâts. Grâce à cela,<br />

nous devons moins souvent<br />

réduire ou arrêter le traitement<br />

et nous pouvons maintenir la<br />

dose optimale. Notre hôpital est<br />

d’ailleurs l’un des premiers en<br />

Flandre occidentale à proposer<br />

le refroidissement des mains et<br />

des pieds. »<br />

CHIMIO D’ABORD,<br />

CHIRURGIE ENSUITE<br />

À la clinique du sein, chirurgie<br />

et chimiothérapie vont souvent<br />

de pair. Classiquement, la<br />

chirurgie était suivie d’une<br />

chimiothérapie. Mais l’ordre<br />

inverse permet d’évaluer l’effet<br />

de la chimiothérapie, explique<br />

le gynécologue docteur Jan<br />

Quintelier. « Souvent, la tumeur<br />

diminue ou disparaît sous l’effet<br />

de la chimiothérapie. Cela<br />

permet parfois de pratiquer<br />

une chirurgie conservatrice du<br />

sein au lieu d’une amputation.<br />

Si la chimiothérapie agit sur<br />

la tumeur du sein, vous savez<br />

qu’elle fonctionnera également<br />

dans le reste du corps. Le pronostic<br />

est alors plus favorable.<br />

Si la tumeur ne diminue pas, un<br />

autre type de chimiothérapie<br />

peut être utilisé. »<br />

Docteure Debaere : « Dans le<br />

cas du cancer du sein triple<br />

négatif, qui est HER2 négatif et<br />

hormono-sensible, nous pouvons<br />

utiliser l’immunothérapie<br />

dans le cadre d’une stratégie<br />

néoadjuvante similaire en commençant<br />

par l’immunothérapie<br />

pour réduire la tumeur et en<br />

ayant recours ensuite seulement<br />

à la chirurgie. Grâce à la<br />

thérapie ADC (anticorps armé),<br />

nous pouvons administrer la<br />

chimiothérapie de manière<br />

très précise dans la tumeur en<br />

épargnant les tissus sains. Notre<br />

arsenal ne cesse de s’étoffer. »<br />

057 35 67 30<br />

borstkliniek@yperman.net<br />

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