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N°1223 vendredi 31 mai 2024<br />
La Coupe du monde de rugby 2023 a été<br />
bénéfique au tourisme<br />
World Rugby publie le rapport d’impact de la Coupe du monde 2023 organisée en France. Selon l’étude, la Coupe du<br />
monde de rugby a été un succès économique. Un résultat accueilli avec soulagement par les autorités, à quelques semaines<br />
des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui attendra trois fois plus de touristes étrangers.<br />
e XV de France n’a<br />
pas remporté la<br />
Coupe du monde (organisée<br />
du 8 septembre au<br />
28 octobre 2023) qui lui était<br />
promise. Il a été éliminé en<br />
quart de finale de son<br />
Mondial. La compétition a<br />
été un échec sportif mais un<br />
succès économique, selon le<br />
rapport réalisé par le cabinet<br />
EY France pour le compte<br />
du Ministère des Sports.<br />
Surtout sur le plan touristique.<br />
Selon cette étude, basée sur<br />
des enquêtes auprès de<br />
15.000 personnes, des entretiens<br />
avec les organisateurs<br />
et des documents officiels, le<br />
quatrième événement sportif<br />
Un lourd bilan carbone<br />
sur la planète a généré en<br />
tout 1,8 milliard d’euros de<br />
dépenses, en France et dans<br />
le monde. Déduction faite de<br />
tous les coûts (organisation,<br />
sécurité…) pour l’État et les<br />
collectivités françaises, et<br />
des dépenses des supporters<br />
et entreprises françaises,<br />
l’impact net a été positif de<br />
871 M€ pour l’économie<br />
française, calcule EY France.<br />
Le rapport se concentre sur<br />
les dépenses induites par la<br />
Coupe du monde, et qui ont<br />
bénéficié à toute l’économie<br />
française. « L’impact économique<br />
de la Coupe du monde<br />
de rugby est essentiellement<br />
tiré par le tourisme », selon<br />
l’étude. Le Mondial a généré<br />
585 M€ de chiffre d’affaires<br />
pour le tourisme (hébergement,<br />
loisirs, dépenses dans<br />
les commerces locaux, transports),<br />
un niveau équivalent<br />
à celui de l’Euro 2016 de<br />
football, également organisé<br />
en France.<br />
Des séjours de 10 jours en<br />
moyenne<br />
Ce sont surtout les touristes<br />
étrangers qui ont boosté<br />
l’économie française. 2,4<br />
millions de billets ont été<br />
vendus, à 902.000 spectateurs.<br />
Parmi eux, 425.000 visiteurs<br />
étrangers sont venus<br />
pour la Coupe du monde. La<br />
marée verte des Irlandais, les<br />
fans Anglais à Marseille,<br />
Le revers de la médaille de cette réussite touristique, c’est le lourd bilan carbone de l’événement. Les<br />
supporters internationaux ont débarqué par avion, et ont même fait plusieurs allers-retours (2 en<br />
moyenne) avec leur pays d’origine, vu la longue durée de l’événement. Conséquence : 830.000 tonnes<br />
équivalent CO2 dégagée, à 94 % par les transports (essentiellement l’avion pour venir en France). C’est<br />
toutefois 3 fois moins que l’Euro 2016. Mais le bilan carbone de la compétition de football avait été<br />
plombé par la construction ou la rénovation de stades (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Saint-<br />
Etienne et Toulouse). Pour France 2023, toutes les infrastructures étaient existantes. World Rugby assure<br />
vouloir compenser pour 100.000 tonnes cet impact par divers programmes écologiques.<br />
Lille ou Nice… Les Anglo-<br />
Saxons ont envahi la France,<br />
certains venant de très loin<br />
(Afrique du Sud, Australie,<br />
Nouvelle-Zélande). Ils sont<br />
restés longtemps : 10 jours<br />
en moyenne. Et ont dépensé<br />
beaucoup : 170 € par jour,<br />
contre 80 € en moyenne pour<br />
un fan français. Ils sont repartis<br />
satisfaits, à 98 %, 82 %<br />
souhaitant même revenir.<br />
Les retombées touristiques<br />
ont bénéficié aux 10 villes<br />
hôtes, mais pas seulement.<br />
40 % des dépenses ont été effectuées<br />
ailleurs, dans des<br />
destinations touristiques<br />
mais loin du Mondial,<br />
comme l’Alsace, la<br />
Bourgogne, les Châteaux de<br />
la Loire, les plages du débarquement,<br />
le Mont Saint-<br />
Michel, l’île de Ré… Le<br />
tout, sans effet d’éviction,<br />
puisque ces touristes n’en<br />
ont pas remplacé d’autres en<br />
cette période creuse de septembre<br />
et octobre.<br />
Suite page 5<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Sommaire<br />
International<br />
Le tribunal exhorte la FIFA et l’UEFA de « cesser leur comportement anticoncurrentiel »...........2<br />
France<br />
Le Paris FC lorgne sur Jean Bouin.........................................................................................3<br />
Economie<br />
Les podiums de Paris 2024 sont « made in France » ............................................................4<br />
La Kings League frappe fort en levant 60 M€.......................................................................6<br />
Médias<br />
Canal+ s’assure les droits du rugby jusqu’en 2032............................................................................7<br />
La LFP vend, au moins, ses droits à l’international...............................................................7<br />
La Lettre du Sport<br />
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International<br />
N°1223 La Lettre du Sport vendredi 31 mai 2024<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Oaktree prend la main à<br />
l’Inter Milan<br />
Champion d’Italie pour la<br />
20e fois de son histoire,<br />
l’Inter Milan connaît une fin<br />
de saison animée. Alors que<br />
le club brille sportivement, le<br />
groupe Suning, son propriétaire<br />
depuis 2016, doit passer<br />
la main. En effet, Steven<br />
Zhang, le président milanais<br />
et fils du fondateur de<br />
Suning, Zhang Jindong, devait<br />
rembourser un prêt de<br />
395 M€, une somme accumulée<br />
lors des huit dernières<br />
années. Il n’y est pas parvenu<br />
et le club va donc passer<br />
dans les mains du fonds<br />
américain Oaktree Capital<br />
Manage-ment, également<br />
actionnaire du SM Caen en<br />
Ligue 2.<br />
Oaktree avait consenti en<br />
2021 un prêt à la holding basée<br />
au Luxembourg à travers<br />
laquelle le conglomérat chinois<br />
Suning contrôlait l'Inter<br />
Milan. Oaktree avait ainsi le<br />
droit de prendre le contrôle<br />
du club en cas de défaillance.<br />
« Nous nous<br />
concentrons d’abord sur la<br />
stabilité opérationnelle et financière.<br />
Nous avons beaucoup<br />
de respect pour<br />
l’équipe dirigeante de l’Inter<br />
Milan », a déclaré Alejandro<br />
Cano, directeur général et<br />
co-responsable Europe pour<br />
la stratégie Global<br />
Opportunities d’Oaktree.<br />
Cette opération fait écho au<br />
rachat de l’AC Milan, rival<br />
local de l’Inter, par le fonds<br />
spéculatif américain Elliott<br />
Management en 2018.<br />
Elliott a pris le contrôle du<br />
Milan après le défaut de<br />
paiement de l’homme d'affaires<br />
chinois Li Yonghong.<br />
Elliott a finalement vendu le<br />
club à RedBird Capital<br />
Partners, l’actionnaire principal<br />
du Toulouse FC, en<br />
2022 pour un montant de 1,2<br />
milliard d’euros.<br />
Le tribunal exhorte la FIFA et l’UEFA<br />
de « cesser leur comportement<br />
anticoncurrentiel »<br />
La FIFA et l’UEFA ont « abusé de leur position dominante » en s’opposant à la Super<br />
Ligue, selon une décision du tribunal de commerce de Madrid.<br />
e tribunal de commerce<br />
de Madrid a<br />
rendu publique lundi<br />
sa décision pour déterminer<br />
le rôle de la FIFA et de<br />
l’UEFA à propos de la création<br />
de nouvelles compétitions<br />
dans l’Union européenne.<br />
Elle n’est pas en faveur<br />
des deux instances<br />
puisque la FIFA et l’UEFA<br />
ont « abusé de leur position<br />
dominante » en s’opposant<br />
à la Super Ligue. Les deux<br />
instances du football mondial<br />
et européen doivent<br />
« cesser leur comportement<br />
anticoncurrentiel », basé<br />
sur « des restrictions injustifiées<br />
et disproportionnées<br />
», exige, dans cette décision,<br />
le tribunal de commerce<br />
de Madrid, qui avait<br />
été saisi par le promoteur de<br />
la Super Ligue, projet de<br />
compétition semi-fermée<br />
qui avait failli faire imploser<br />
le football européen en<br />
2021.<br />
Pour le tribunal de commerce<br />
de Madrid, les actions<br />
de la FIFA et de<br />
l’UEFA « ne visaient pas<br />
seulement à empêcher le<br />
développement du projet,<br />
En bref<br />
mais aussi à empêcher l’introduction<br />
d’un tiers<br />
concurrent et la modification<br />
du système monopolistique<br />
d’organisation des<br />
compétitions ». « Il n’est<br />
pas possible d’imposer une<br />
interdiction ou une restriction<br />
par principe, c’est-àdire<br />
d’interdire à l’avenir<br />
tout autre projet », détaille<br />
la juge. « Admettre le<br />
contraire reviendrait à accepter<br />
une sorte d’interdiction<br />
[…] de tout projet de<br />
compétition de football »<br />
concurrent à l’actuelle<br />
Ligue des champions, poursuit<br />
la juge, qui demande à<br />
l’UEFA et à la FIFA « de<br />
mettre fin » à leurs « pratiques<br />
anticoncurrentielles<br />
».<br />
La portée de cette décision<br />
est incertaine. Elle sanctionne<br />
une réglementation<br />
qui a été réécrite dans l’intervalle.<br />
Pour Javier Tebas,<br />
président de La Liga, le jugement<br />
du tribunal espagnol<br />
« n’est pas définitif et<br />
n’apporte rien de nouveau<br />
», a-t-il écrit sur X. Le<br />
tribunal de commerce de<br />
Madrid avait été saisi par<br />
A22 Sports Management,<br />
structure chargée de développer<br />
cette nouvelle compétition<br />
à trois divisions.<br />
A22 s’appuyait sur une décision<br />
de la Cour de justice<br />
de l’Union européenne<br />
(CJUE) de décembre 2023,<br />
qui avait jugé elle aussi<br />
contraire au droit européen<br />
l’interdiction de la Super<br />
Ligue, estimant que<br />
l’UEFA n’avait pas de critères<br />
clairs pour autoriser<br />
ou non de nouvelles compétitions.<br />
La CJUE avait estimé que<br />
les pouvoirs de ces deux<br />
instances n’étaient alors<br />
« encadrés par aucun critère<br />
assurant leur caractère<br />
transparent, objectif, non<br />
discriminatoire et proportionné<br />
». L’UEFA a cependant<br />
assuré avoir depuis<br />
corrigé cette « lacune »,<br />
avec un nouveau règlement<br />
bien plus détaillé adopté en<br />
juin 2022. « Cet arrêt ne signifie<br />
pas une approbation<br />
ou une validation de la soidisant<br />
+ Super Ligue + »,<br />
avait insisté l’organisation<br />
européenne, en réaction à<br />
l’arrêt de la CJUE.<br />
La finale de la Ligue des champions 2026 attribuée à Budapest. Le comité exécutif de<br />
l’UEFA dévoile le lieu des prochaines finales de coupes d’Europe pour les saisons 2025-2026 et<br />
2026-2027. La finale de Ligue des Champions 2026 se déroulera à Budapest (Hongrie) à la Puskas<br />
Arena. La capitale hongroise avait déjà accueilli une finale européenne, celle de Ligue Europa en<br />
2023. Pour l’édition 2027, la décision a été reportée en septembre « sous réserve de la soumission<br />
par la FIGC (Fédération italienne) d’informations sur les plans de rénovation du Stade San Siro<br />
de Milan ». Cette saison, la finale entre le Real Madrid et le Borussia Dortmund se jouera à<br />
Wembley, à Londres, le 1er juin. Pour la saison prochaine, la finale de la Ligue des champions se<br />
déroulera à l’Allianz Arena, à Munich en Allemagne.<br />
2
France<br />
N°1223 La Lettre du Sport vendredi 31 mai 2024<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Le Paris FC lorgne sur Jean Bouin<br />
Le président du Paris FC (Ligue 2), Pierre Ferracci, prône un départ de Charléty<br />
pour le stade Jean-Bouin, où évolue le Stade Français en Top 14.<br />
ans un entretien au<br />
Figaro, Pierre<br />
Ferracci rappelle<br />
l’ambition première du<br />
club est « avant tout de<br />
monter en Ligue 1 le plus<br />
rapidement possible, mais<br />
surtout de s'y stabiliser ».<br />
Pour cela, il souhaite<br />
« avoir plus d’argent. »<br />
« Ça serait à la fois du<br />
sponsoring, mais surtout<br />
une transformation de<br />
l’actionnariat du club »,<br />
exprime celui qui s’est<br />
« fixé trois ans pour passer<br />
le relais. »<br />
La progression du club<br />
En bref<br />
passe aussi par le changement<br />
de stade. Charléty<br />
« n’est pas une enceinte<br />
parfaite pour évoluer en<br />
Ligue 2. Il n’y a pas de<br />
bonne hospitalité pour recevoir<br />
correctement les<br />
supporters. On est loin du<br />
terrain, derrière la piste<br />
d’athlétisme et les sautoirs.<br />
Il est ouvert aux quatre<br />
vents, il fait très froid l’hiver.<br />
» Pour y remédier, il a<br />
pensé à un autre stade parisien,<br />
proche du Parc des<br />
Princes. « On a commencé<br />
il y a quelques semaines à<br />
discuter avec le Stade<br />
Français pour jouer à<br />
Jean-Bouin à partir de la<br />
saison 2025-2026. » Il affirme<br />
que le club de rugby,<br />
pensionnaire des lieux, est<br />
« assez ouvert à la question<br />
». Il dit rester « prudent<br />
», car les négociations<br />
doivent aussi se faire avec<br />
la Mairie de Paris, et il détaille<br />
le « problème de la<br />
pelouse synthétique, qu’il<br />
faudra absolument changer<br />
si l’on venait à jouer à<br />
Jean-Bouin ». Sans mentionner<br />
le fait que le club<br />
du FC Versailles, actuellement<br />
en National, occupe<br />
aussi les lieux pour ses<br />
matchs à domicile.<br />
David Tebib réélu Président de l’ANLSP. David Tebib, Président de la Ligue Nationale de<br />
Handball (LNH) a été réélu à l’unanimité pour trois ans à la présidence de l’Association Nationale<br />
des Ligues de Sport Professionnel (ANLSP). Elle est composée des six ligues existantes dotées<br />
d’une personnalité juridique : les ligues professionnelles françaises de basket-ball (LNB), de<br />
cyclisme (LNC), de football (LFP), de handball (LNH), de rugby (LNR) et de volley (LNV). Au<br />
sortir des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, l’action de David Tebib « devra soutenir le<br />
développement du sport professionnel français dans un contexte économique et international de<br />
plus en plus mouvant », indique l’association. Il est également Président du Conseil de<br />
développement économique de Nîmes Métropole.<br />
La LFP, la FFF et les diffuseurs convoqués à l’Assemblée Nationale. Selon RMC Sport, la<br />
Ligue de football professionnel (LFP), la Fédération française (FFF) mais aussi les diffuseurs de la<br />
Ligue 1 et de la Ligue 2 (Amazon, beIN Sports et Canal+) sont convoqués jeudi 30 mai à<br />
l’Assemblée nationale par la députée Ségolène Amiot (La France Insoumise) pour évoquer le<br />
week-end de lutte contre l’homophobie. Plusieurs incidents ont émaillé les 34e et 38e journées des<br />
deux premières divisions françaises. L’attaquant du FC Nantes, Mostafa Mohamed a par exemple<br />
refusé de jouer tandis que le milieu de l’AS Monaco Mohamed Camara a barré le logo de la<br />
campagne sur son maillot. Le Lillois Nabil Bentaleb est lui accusé de s’être volontairement caché<br />
de la photo officielle près des couleurs LGBT. Cette réunion, qui prendra la forme d’une table<br />
ronde, doit permettre « de réfléchir ensemble à des solutions concrètes et urgentes pour que ces<br />
situations de violences cessent enfin ». Ségolène Amiot est co-présidente du groupe d’études «<br />
Discriminations et LGBTQI-phobies » de l’Assemblée nationale.<br />
Protocole d’accord pour la rénovation du stade Francis-Le-Basser. Après des mois de<br />
spéculation et de négociations, la ville de Laval (Mayenne), le Stade Lavallois (Ligue 2) et<br />
l’agglomération ont conclu un accord pour entamer la rénovation du Stade Francis-Le Basser.<br />
Objectif 2030, avec une cérémonie de pose de la première pierre envisagée pour fin 2025, voire<br />
début 2026. Ce stade légendaire du football français va subir une modernisation. Deux nouvelles<br />
tribunes seront construites derrière les buts, augmentant la capacité d'accueil à 12.000 - 14 000<br />
spectateurs. Un musée et une nouvelle boutique sont également prévus. Le budget du projet reste<br />
inconnu et de nombreux détails sont encore à régler.<br />
Le LOSC à Valenciennes ?<br />
En terminant quatrième de la<br />
Ligue 1, le LOSC a manqué<br />
la qualification directe pour la<br />
Ligue des champions. Pour<br />
disputer la prochaine C1, les<br />
Dogues doivent passer par un<br />
3e tour préliminaire (6-7 août<br />
et 13 août), avant un potentiel<br />
barrage. Une étape traditionnellement<br />
maudite pour les<br />
clubs français.<br />
Pour franchir les obstacles, le<br />
LOSC ne pourra pas compter<br />
sur ses supporters au stade<br />
Pierre-Mauroy. Ce dernier,<br />
théâtre des épreuves de basket<br />
et de handball, sera en effet<br />
occupé par les Jeux olympiques<br />
de Paris 2024 jusqu’au<br />
11 août. Le délai est trop court<br />
pour envisager y jouer le 13<br />
août. D’autant que la pelouse<br />
doit être changée après les JO.<br />
Retour alors au Stadium dans<br />
ce cas ? Impossible. Il est en<br />
rénovation en plus d’être au<br />
coeur du village olympique<br />
de Villeneuve-d’Ascq.<br />
Olivier Létang, président du<br />
LOSC, ayant déjà précisé que<br />
Bollaert (Lens) n’était « pas<br />
une option », le stade du<br />
Hainaut à Valenciennes apparaît<br />
comme la solution la plus<br />
plausible.<br />
A 50 km de Lille, l’équipement<br />
offre une capacité de<br />
25.000 places avec des sièges<br />
rouges en prime... Locataire<br />
de l’équipement de<br />
Valenciennes Métropole, le<br />
VAFC, relégué en National,<br />
n’a pas son mot à dire. Sa première<br />
rencontre est prévue le<br />
16 août, trois jours après le<br />
potentiel match retour du<br />
LOSC.<br />
3<br />
©Icon Sport
Economie<br />
N°1223 La Lettre du Sport vendredi 31 mai 2024<br />
Les podiums de Paris 2024 sont « made in France »<br />
Les podiums des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont été fabriqués en France à partir de plastique<br />
recyclé.<br />
ymbole de Paris, la<br />
tour Eiffel continue<br />
d’être exploitée par le<br />
Comité d’organisation des<br />
Jeux olympiques et paralympiques<br />
(Cojop) de Paris<br />
2024. Cet été, les athlètes<br />
pourront avoir la Tour Eiffel<br />
autour du cou, mais aussi<br />
sous leurs pieds. Après s’être<br />
incrustée au coeur des médailles,<br />
la Dame de fer figure<br />
également sur les podiums<br />
de Paris 2024. « On voulait<br />
garder le lien entre les médailles<br />
et la référence à la<br />
tour Eiffel. On voulait cette<br />
cohérence », explique<br />
Joachim Roncin, le directeur<br />
du design du Cojop.<br />
L’ossature métallique et les<br />
courbes de la passerelle<br />
Debilly se mêlent à la structure<br />
de la tour Eiffel, pour<br />
offrir un relief à l’avant du<br />
podium. Les Jeux comportant<br />
des épreuves individuelles<br />
et par équipe, le podium<br />
s’agrandit grâce à des<br />
modules (il mesure ainsi<br />
entre 4 m et 40 m, le podium<br />
le plus grand étant celui du<br />
football) qui s’encastrent,<br />
tout en conservant le design.<br />
La tour Eiffel est présente<br />
sur la première marche, les<br />
arches sur les deux autres.<br />
Les podiums paralympiques<br />
sont équipés d’une rampe<br />
qui respecte les standards de<br />
5 % de pente pour permettre<br />
un accès autonome au plus<br />
grand nombre d’athlètes.<br />
Au total, 685 modules d’un<br />
poids moyen de 45 kg ont<br />
©Paris 2024 / Isabelle Harsin<br />
été produits pour composer<br />
les 68 podiums olympiques<br />
et paralympiques. Pour la<br />
confection, P&G, partenaire<br />
mondial du CIO et notamment<br />
du podium, a fait appel<br />
à des entreprises françaises.<br />
« Le podium est le symbole<br />
ultime de la performance et<br />
nous, qui accompagnons des<br />
athlètes, voulions y être associés,<br />
explique Béatrice<br />
Dupuy, présidente et directrice<br />
générale de Procter &<br />
Gamble pour la France et le<br />
Benelux. Nous avons deux<br />
usines en France, qui exportent<br />
dans 60 pays, nous<br />
étions donc extrêmement<br />
mobilisés pour promouvoir<br />
un podium 100 % made in<br />
France, depuis les matériaux,<br />
jusqu’à la fabrication<br />
et l’assemblage. C’est une<br />
démarche durable que nous<br />
sommes fiers d’avoir supportée.<br />
»<br />
43 tonnes de plastique recyclé<br />
ont été utilisées pour fabriquer<br />
les plaques, recouvrant<br />
le coffrage en bois.<br />
C’est la petite entreprise issue<br />
de l’économie sociale et<br />
solidaire (ESS), le Pavé, qui<br />
s’est chargée de transformer<br />
les déchets d’origines, provenant<br />
notamment de bouteilles<br />
de shampoing et de<br />
bouchons colorés. La belle<br />
histoire industrielle se poursuit<br />
donc pour la société basée<br />
à Aubervilliers, en<br />
Seine-Saint-Denis, qui a<br />
déjà produit des plaques utilisées<br />
pour fabriquer les<br />
sièges du centre aquatique<br />
olympique et du mobilier<br />
pour le village des athlètes.<br />
Le Pavé a transformé le<br />
plastique en paillettes pour<br />
créer ensuite des panneaux<br />
blancs et gris qui recouvriront<br />
les podiums.<br />
L’entreprise Global<br />
Concept, déjà associée au<br />
Pavé pour fabriquer les<br />
sièges du CAO, a notamment<br />
sérigraphié, gravé les<br />
podiums et créé un antidérapant.<br />
Enfin, les établissements<br />
Giffard, spécialisés<br />
dans la menuiserie et basés<br />
près de l’aéroport d’Orly, se<br />
sont chargés de la dernière<br />
étape. La structure support<br />
en contreplaqué a été habillée,<br />
les modules assemblés,<br />
permettant de créer des<br />
podiums 100 % français et<br />
100 % recyclés.<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Mattel lance de nouvelles Barbies à l’effigie de championnes<br />
9<br />
À l’occasion des 65 ans de Barbie, Mattel frappe un grand coup en cette année olympique. La célèbre<br />
poupée rend hommage à neuf athlètes du monde entier. « Consciente que les filles qui pratiquent des<br />
sports se sentent plus intelligentes, ont une meilleure opinion de leurs capacités, aspirent davantage à<br />
des rôles de leadership et ont une plus grande confiance en elles, Barbie met en avant ces histoires inspirantes<br />
qui façonnent l’avenir », explique la marque. Parmi ces « Role models », on retrouve la boxeuse française et championne olympique Estelle<br />
Mossely.<br />
La joueuse de tennis Venus Williams, la footballeuse canadienne Christine Sinclair, la gymnaste brésilienne Rebecca Andrade, la sprinteuse<br />
polonaise Ewa Swoboda, la nageuse italienne Federica Pellegrini ou encore l’athlète du paratriathlon espagnole Susana Rodriguez ont également<br />
une poupée Barbie à leur effigie. En plus d’honorer « des athlètes inspirantes », l’objectif pour la marque est « d’encourager les filles<br />
à persévérer dans le sport », précise Mattel.<br />
4
Economie<br />
N°1223 La Lettre du Sport vendredi 31 mai 2024<br />
La Coupe du monde de rugby 2023 a<br />
été bénéfique au tourisme<br />
Suite de la page 1<br />
Il ne s’agit pas des comptes<br />
définitifs du Comité d’organisation<br />
du GIP France 2023,<br />
qui eux doivent être clôturés<br />
prochainement (le GIP doit<br />
être dissous le 1er juin, ndlr),<br />
et devraient dégager un bénéfice<br />
autour d’une quarantaine<br />
de millions d’euros, à<br />
se répartir entre État, FFR,<br />
villes hôtes, LNR… Reste à<br />
évaluer les bénéfices pour le<br />
rugby français. La FFR a enregistré<br />
12 % de licenciés en<br />
©Abaca / Icon Sport<br />
plus, mais craint encore de<br />
perdre de l’argent à cause<br />
d’hospitalités achetées trop<br />
cher et non rentabilisées.<br />
Mais pour la fédération internationale,<br />
ce bilan d’impact<br />
est plus que positif.<br />
« L’impact positif de la<br />
Coupe du monde a dépassé<br />
le cadre du terrain de jeu,<br />
avec d’énormes avantages<br />
pour le pays hôte, sa population,<br />
ses entreprises, la société<br />
et l’environnement au<br />
sens large », assure Bill<br />
Beaumont, le patron de<br />
World Rugby. « Notre ambition<br />
depuis le début de<br />
l’aventure France 2023 était<br />
de générer un impact positif<br />
pour la France et la famille<br />
du rugby, tout en organisant<br />
un tournoi responsable qui<br />
établit de nouveaux standards<br />
pour l’avenir, ajoute<br />
Jacques Rivoal, président de<br />
France 2023. Le rapport<br />
d’impact apporte la preuve<br />
tangible que nous avons accompli<br />
notre vision, avec<br />
d’excellents résultats pour<br />
toutes les parties prenantes<br />
du tournoi, et notamment<br />
d’importantes retombées<br />
économiques pour la France<br />
et ses villes, ainsi qu’un fantastique<br />
héritage social et<br />
rugbystique. »<br />
La méthodologie employée<br />
servira de modèle pour faire<br />
le bilan des Jeux olympiques<br />
et paralympiques de Paris<br />
2024.<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
5
Economie<br />
Médias<br />
N°1223 La Lettre du Sport vendredi 31 mai 2024<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
La Kings League frappe fort en<br />
levant 60 M€<br />
La Kings League, une compétition de football à 7 fondée par l’Espagnol Gerard<br />
Piqué, annonce avoir levé 60 M€ afin de lancer de nouvelles ligues d’ici 2025.<br />
ette somme a été récoltée<br />
auprès de<br />
deux sociétés, Left<br />
Lane Capital et Filip, alors<br />
que Cassius était jusqu’alors<br />
le seul investisseur<br />
dans le projet. La<br />
Kings League précise que<br />
l’objectif de cette opération<br />
est de lancer des ligues nationales<br />
en Europe, en<br />
Amérique du Nord et au<br />
Brésil d’ici 2025, et d’atteindre<br />
le continent asiatique<br />
d’ici 2026.<br />
Gerard Piqué, le fondateur<br />
de la Kings League en<br />
2023, s’est félicité de cette<br />
levée de fonds : « Lorsque<br />
nous avons lancé Kings<br />
League il y a un an, nous<br />
avions l’ambition de transformer<br />
le sport et le divertissement<br />
à l’échelle mondiale.<br />
Cet investissement<br />
valide non seulement l’impact<br />
et le potentiel de notre<br />
M6+ va diffuser les matchs<br />
vision, mais nous permet<br />
également de passer à la<br />
vitesse supérieure. Nous<br />
sommes en train de créer<br />
un écosystème unique et<br />
différent, faisant évoluer<br />
l’avenir du sport et du divertissement<br />
vers une nouvelle<br />
dimension à laquelle<br />
des millions de jeunes du<br />
monde entier veulent participer.<br />
»<br />
Cette compétition de futsal<br />
un peu foutraque se joue en<br />
salle et sur un terrain aux<br />
proportions réduites, comparé<br />
au football. Deux<br />
équipes de sept joueurs,<br />
avec cinq remplaçants,<br />
s’affrontent sur deux périodes<br />
de 20 minutes. Les<br />
premières règles spéciales<br />
sont empruntées au handball<br />
: les changements sont<br />
illimités et un carton jaune<br />
équivaut à deux minutes<br />
d’expulsion. Un carton<br />
rouge n’est pas définitif,<br />
c’est une exclusion plus<br />
longue : cinq minutes. À<br />
l’engagement d’un match,<br />
c’est le water-polo qui est<br />
imité. Chaque équipe part<br />
de sa ligne de but et doit<br />
courir le plus vite possible<br />
vers le ballon pour en<br />
prendre la possession. Il est<br />
placé au milieu du terrain.<br />
Pendant les matches,<br />
chaque équipe a la possibilité<br />
de faire appel au<br />
« hawk-eye » (œil de faucon),<br />
une assistance sur vidéo<br />
qui étudie un litige sur<br />
demande comme au tennis<br />
ou au volley-ball. Enfin, en<br />
cas de match nul, une<br />
séance de tirs au but s’organise.<br />
Les tireurs partent<br />
du milieu de terrain, balle<br />
au pied, ils ont cinq secondes<br />
pour marquer. La<br />
version ballon rond du hockey<br />
sur glace.<br />
La Kings League revendique<br />
plus de 13 millions<br />
de followers sur ses plateformes<br />
numériques et plus<br />
de 82 millions de vues sur<br />
TikTok. Pompeusement,<br />
elle clame être la ligue de<br />
football « la plus regardée<br />
au monde sur TikTok »,<br />
avec des audiences supérieures<br />
à la Premier League<br />
ou la Liga.<br />
La plateforme gratuite du groupe M6 diffuse la Kings World Cup qui se déroulera au Mexique du<br />
26 mai au 8 juin ainsi que la première édition de la Kings League française, qui devrait démarrer en<br />
février 2025. Aucune diffusion sur une chaîne linéaire du groupe n’est prévue, la diffusion se faisant<br />
uniquement sur M6+. Un choix qui s’explique par le fait que cette compétition attire la génération<br />
Z. Un produit plutôt adapté donc au streaming et à M6+ (qui supplée 6play), dont le public a en<br />
moyenne moins de 40 ans. La somme déboursée pour obtenir ces droits sur la Kings League n’est<br />
pas connue. Il s’agirait d’un montant abordable, se comptant en centaines de milliers d’euros plutôt<br />
qu’en millions.<br />
©Abaca/Icon Sport<br />
La Suisse confirme ses<br />
diffuseurs actuels<br />
La Swiss Football League a<br />
attribué les droits nationaux<br />
des matchs des deux plus<br />
hautes divisions du football<br />
suisse jusqu’à la fin de la saison<br />
2029-2030 à l’actuel partenaire<br />
contractuel blue<br />
Entertainment AG avec son<br />
produit blue Sport et à la SSR<br />
avec ses chaînes dans les différentes<br />
régions linguistiques<br />
(RTS, SRF, RSI, RTR).<br />
L’appel d’offres portait sur les<br />
droits audiovisuels de tous les<br />
matches de Super League, de<br />
Challenge League et des barrages.<br />
En plus de la diffusion<br />
de tous les matchs de la Super<br />
League sur blue Sport en télévision<br />
payante, ainsi que les<br />
barrages, un match de l’élite<br />
continuera à être diffusé à<br />
chaque journée en libre accès<br />
sur les chaînes de la SSR. Les<br />
résumés des 228 matchs de<br />
Super League seront également<br />
visibles chez les deux<br />
diffuseurs sur leurs platesformes<br />
respectives.<br />
« Dans un contexte difficile,<br />
nous avons réussi à trouver<br />
une solution satisfaisante<br />
pour toutes les parties, indique<br />
Claudius Schäfer, CEO<br />
de la SFL. Nous garantissons<br />
ainsi d’une part que le football<br />
suisse des clubs reste visible<br />
pour un large public, et<br />
d’autre part, que les clubs reçoivent<br />
une compensation<br />
pour leurs droits médiatiques.<br />
Cela apporte une stabilité et<br />
une sécurité de planification<br />
pour le football suisse des<br />
clubs. »<br />
Aucun chiffre sur les montants<br />
engagés de ce nouveau<br />
contrat ne sera divulgué indique<br />
la SFL. On sait en revanche<br />
que le contrat actuel<br />
rapporte environ 35 millions<br />
de francs suisses par saison<br />
(environ 36 M€) au football<br />
suisse.<br />
6
Médias<br />
N°1223 La Lettre du Sport vendredi 31 mai 2024<br />
Canal+ s’assure les droits du rugby jusqu’en 2032<br />
Diffuseur historique du rugby français (depuis 1998), Canal+ remporte sans surprise l’appel d’offres des droits de<br />
diffusion du Top 14 et de la Pro D2, raflant l’intégralité des lots pour 2027-2032.<br />
e groupe Canal+ a<br />
prolongé ce mercredi<br />
ses droits de diffusion<br />
du Top 14 et de la Pro D2 de<br />
cinq saisons supplémentaires,<br />
soit sur la période<br />
2027-2032. La cinquième<br />
saison était en option, soumise<br />
à des conditions financières,<br />
et a été saisie par<br />
Canal+.<br />
La chaîne cryptée a remporté<br />
l’ensemble des quatre<br />
packs de matchs et magazines<br />
remis sur le marché<br />
par la Ligue nationale de<br />
rugby (LNR). « Le montant<br />
total des droits s’élève à<br />
696,8 M€ sur 5 saisons, soit<br />
un montant moyen par saison<br />
de 139,4 M€, en progression<br />
de 14,7% par rapport<br />
au montant actuel des<br />
droits », a déclaré la LNR<br />
dans un communiqué. Le<br />
prix de réserve était fixé à<br />
130 M€ par saison pour<br />
l’ensemble des lots. Il a atteint<br />
139,4 M€ par saison<br />
pour ce nouveau cycle.<br />
Actuellement, Canal+ verse<br />
113,6 M€ par an pour l’intégralité<br />
des droits du Top 14<br />
et 8 M€ pour la Pro D2. A<br />
partir de 2027, elle versera<br />
128,7 M€ par saison pour le<br />
Top 14 et 10,7 M€ pour la<br />
Pro D2. Outre les droits de<br />
diffusion, la chaîne cryptée<br />
réglera l’intégralité des frais<br />
de production de l’ensemble<br />
des rencontres.<br />
« Fier de pouvoir proposer<br />
le plus beau championnat de<br />
rugby au monde à nos abonnés<br />
pour au moins 8 ans jusqu’en<br />
2032 », a dit Maxime<br />
Saada, le président du directoire<br />
du groupe Canal+.<br />
« Après avoir sécurisé les<br />
droits sportifs majeurs jusqu’à<br />
la fin de la décennie,<br />
nous entamons à présent la<br />
suivante », ajoute-t-il.<br />
« La nouvelle progression<br />
des droits audiovisuels issue<br />
de cet appel d’offres va permettre<br />
au rugby professionnel<br />
de se projeter de façon<br />
sereine sur l’avenir et de<br />
poursuivre sa dynamique de<br />
développement », a salué le<br />
directeur général de la LNR,<br />
Emmanuel Eschalier.<br />
« L’engagement renouvelé<br />
de Canal+ est un atout majeur<br />
pour le rugby professionnel<br />
et l’ensemble du<br />
rugby français », ajoute-t-il.<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
La LFP vend, au moins, ses droits à<br />
l’international<br />
Toujours en quête d’un diffuseur en France, la Ligue de Football Professionnel (LFP)<br />
annonce la signature d’un accord avec la société de marketing sportif suisse Infront<br />
pour distribuer les droits de ses compétitions dans plusieurs pays pour les cinq<br />
prochaines saisons.<br />
et accord exclusif, signé<br />
par LFP Media,<br />
la société commerciale<br />
de la Ligue et portant<br />
sur la période 2024-2029,<br />
concerne les championnats<br />
de Ligue 1, de Ligue 2 et le<br />
Trophée des Champions<br />
dans certains pays en<br />
Europe, en Asie et en<br />
Océanie, explique à l’AFP<br />
Martin Aurenche, le directeur<br />
des médias de LFP<br />
Media. S’il n’a pas souhaité<br />
dévoiler le montant du<br />
contrat pour la commercialisation<br />
des droits TV à<br />
l’étranger, Martin Aurenche<br />
a assuré qu’il avait « augmenté<br />
très significativement<br />
par rapport à celui courant<br />
pour la période précédente.<br />
Infront nous assure un minimum<br />
garanti sur les revenus<br />
générés par la commercialisation<br />
de ces droits, et nous<br />
partageons les revenus au<br />
delà de ce minimum garanti<br />
».<br />
Le montant n’est pas significatif<br />
dans les revenus globaux<br />
internationaux.<br />
Détenus par beIN Sports, les<br />
droits annuels de diffusion à<br />
l’étranger de la Ligue 1 sont<br />
actuellement d’environ<br />
80 M€ par an. beIN Sports<br />
gère la diffusion de la<br />
Ligue 1 au Moyen-Orient,<br />
en Turquie et aux Etats-<br />
Unis.<br />
Il y a quelques semaines,<br />
LFP Media a également signé<br />
un contrat avec Saran<br />
Media pour les droits TV de<br />
la Ligue 1 sur 18 territoires<br />
en Europe de l’est et en Asie<br />
Centrale. Pour rappel, la<br />
LFP vise une valorisation<br />
globale à l’international<br />
d’environ 200 M€.<br />
Infront, via sa branche<br />
Infront Bettor, possède déjà<br />
un contrat avec la Ligue<br />
pour la commercialisation<br />
des droits de paris en direct<br />
de la L1, de la L2 et du<br />
Trophée des champions à<br />
l’étranger de l’instance, un<br />
contrat de 155 M€ sur cinq<br />
ans également.<br />
Entreprises citées<br />
blue Entertainment........................6<br />
Canal+ ..........................................7<br />
Infront ..........................................7<br />
M6 ................................................6<br />
Oaktree..........................................2<br />
SSR ..............................................6<br />
Suning ..........................................2<br />
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