La Revue du Bol d'Or Mirabaud 2024

Tout savoir sur la plus grande régate du monde en eaux fermées ! Tout savoir sur la plus grande régate du monde en eaux fermées !

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SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE GENÈVE Le Bol d’Or Mirabaud 2010 et la victoire avec Ladycat. De gauche à droite, Arnaud Gavairon, Morgane Gautier, Elodie-Jane et Justine Mettraux, Dona Bertarelli, un certain Christian Wahl et Emmanuelle Rol. LES BONNES STRUCTURES LÉMANIQUES Pour Justine Mettraux, dont les qualités en haute mer ne sont plus à prouver, l’appel du large a sonné comme une évidence. Mais elle est consciente que les gammes faites sur le Léman constituent un excellent bagage. «C’est incontestable. La preuve, c’est que de nombreux régatiers issus de la navigation sur le Léman arrivent à faire carrière ensuite, en in-shore ou en course au large. Sur le lac, on est davantage soumis aux effets de site que sur la plupart des plans d’eau marins où les vents sont plus établis. Ça donne de bonnes bases. Et il y a aussi de bonnes structures et écoles de voile comme le CER qui permettent d’être bien formés et de gagner en expérience en vue d’un avenir dans ce sport.» La Genevoise souligne aussi que le Léman, et plus particulièrement encore le Bol d’Or Mirabaud, requiert énormément de patience, la mère des vertus pour tout navigateur. «C’est une qualité essentielle, c’est clair. Sur le lac, il faut savoir attendre que le vent rentre. Mais de manière générale, en voile, il faut être capable de patienter, de ne pas se précipiter. Typiquement, sur nos gros bateaux, il ne faut pas se lancer dans une manœuvre si celle-ci n’est pas nécessaire, car tout prend du temps. Il est donc important de ne pas oublier cette valeur-là et d’attendre le bon moment pour faire les choses.» De la patience, il lui en faudra à bord de son Imoca TeamWork lors du prochain Vendée Globe, tour du monde en solitaire sans escale ni assistance dont le départ sera donné le 10 novembre prochain. «On y pense de plus en plus car, aujourd’hui, on est vraiment dans la dernière ligne droite du projet. Après les deux Transats de ce printemps, je saurai mieux où me situer. Le but ces prochains mois est d’affiner la préparation sur tous les aspects pour arriver le plus sereinement possible aux Sables d’Olonne.» La plus talentueuse des navigatrices au long cours de sa génération s’élancera alors pour un défi majeur de sa déjà brillante carrière. Bon vent, Justine ! 59

SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE GENÈVE<br />

Le <strong>Bol</strong> d’Or <strong>Mirabaud</strong> 2010 et la victoire avec <strong>La</strong>dycat. De gauche à droite,<br />

Arnaud Gavairon, Morgane Gautier, Elodie-Jane et Justine Mettraux,<br />

Dona Bertarelli, un certain Christian Wahl et Emmanuelle Rol.<br />

LES BONNES STRUCTURES LÉMANIQUES<br />

Pour Justine Mettraux, dont les qualités en haute<br />

mer ne sont plus à prouver, l’appel <strong>du</strong> large a sonné<br />

comme une évidence. Mais elle est consciente que<br />

les gammes faites sur le Léman constituent un<br />

excellent bagage. «C’est incontestable. <strong>La</strong> preuve,<br />

c’est que de nombreux régatiers issus de la navigation<br />

sur le Léman arrivent à faire carrière ensuite,<br />

en in-shore ou en course au large. Sur le lac, on<br />

est davantage soumis aux effets de site que sur la<br />

plupart des plans d’eau marins où les vents sont plus<br />

établis. Ça donne de bonnes bases. Et il y a aussi de<br />

bonnes structures et écoles de voile comme le CER<br />

qui permettent d’être bien formés et de gagner en<br />

expérience en vue d’un avenir dans ce sport.»<br />

<strong>La</strong> Genevoise souligne aussi que le Léman, et plus<br />

particulièrement encore le <strong>Bol</strong> d’Or <strong>Mirabaud</strong>,<br />

requiert énormément de patience, la mère des<br />

vertus pour tout navigateur. «C’est une qualité<br />

essentielle, c’est clair. Sur le lac, il faut savoir attendre<br />

que le vent rentre. Mais de manière générale, en<br />

voile, il faut être capable de patienter, de ne pas se<br />

précipiter. Typiquement, sur nos gros bateaux, il<br />

ne faut pas se lancer dans une manœuvre si celle-ci<br />

n’est pas nécessaire, car tout prend <strong>du</strong> temps. Il est<br />

donc important de ne pas oublier cette valeur-là et<br />

d’attendre le bon moment pour faire les choses.»<br />

De la patience, il lui en faudra à bord de son Imoca<br />

TeamWork lors <strong>du</strong> prochain Vendée Globe, tour <strong>du</strong><br />

monde en solitaire sans escale ni assistance dont le<br />

départ sera donné le 10 novembre prochain. «On y<br />

pense de plus en plus car, aujourd’hui, on est vraiment<br />

dans la dernière ligne droite <strong>du</strong> projet. Après les<br />

deux Transats de ce printemps, je saurai mieux où<br />

me situer. Le but ces prochains mois est d’affiner<br />

la préparation sur tous les aspects pour arriver le<br />

plus sereinement possible aux Sables d’Olonne.»<br />

<strong>La</strong> plus talentueuse des navigatrices au long cours<br />

de sa génération s’élancera alors pour un défi majeur<br />

de sa déjà brillante carrière. Bon vent, Justine !<br />

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