La Revue du Bol d'Or Mirabaud 2024
Tout savoir sur la plus grande régate du monde en eaux fermées !
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BOL D’OR MIRABAUD <strong>2024</strong><br />
BOL D’OR MIRABAUD <strong>2024</strong><br />
Il n’y a que les sorciers qui aiment quand la formule<br />
maléfique lémanique vient plomber l’ambiance. Un<br />
air lourd, une absence de vent thermique, des phases<br />
de transition à foison, et des passages à niveau qui<br />
se succèdent devant les étraves des concurrents <strong>du</strong><br />
<strong>Bol</strong> d’Or <strong>Mirabaud</strong>. Christian Wahl adore. Il l’a<br />
démontré tant en 2022 qu’en 2023, il est presque<br />
intouchable quand le Léman se transforme en terrain<br />
tortueux sur lequel s’embourbent les bateaux les plus<br />
performants. Son D35, qu’il soit mené par une équipe<br />
mixte (filles-garçons) de la <strong>Mirabaud</strong> Sailing Squad<br />
ou par un team made in CER, n’a pas d’adversaire à<br />
sa mesure.<br />
«Il n’y a pas de raison que les choses en aillent<br />
autrement si les conditions sont une nouvelle fois<br />
très légères, explique Yann Pétremand, président<br />
<strong>du</strong> Comité d’Organisation qui croise pourtant les<br />
doigts. Ce n’est pas tant par rapport aux équipes<br />
qui se battent pour la victoire que je souhaite davantage<br />
de vent. C’est davantage pour la grosse majorité des<br />
participants qui a beaucoup souffert depuis 2019.»<br />
Il est vrai que ces dernières années, le BOM n’a pas été<br />
béni par les Dieux <strong>du</strong> lac. En 2019, personne n’a oublié<br />
le terrible coup de tabac qui n’avait, miraculeusement,<br />
provoqué que des dégâts matériels et quelques<br />
traumatismes de nature psychologique chez un très<br />
grand nombre de régatiers, qu’ils soient aguerris ou pas.<br />
Un an plus tard, c’est une autre tempête qui balayait les<br />
espoirs de la flotte avec une épidémie de Covid synonyme<br />
de première annulation de la longue histoire <strong>du</strong> <strong>Bol</strong><br />
d’Or <strong>Mirabaud</strong>. Viennent ensuite trois éditions placées<br />
sous le signe de l’escargot. «Tous ces facteurs mis bout<br />
à bout font que nous avons observé une lente érosion de<br />
la participation, reconnaît Yann Pétremand. À ceux qui<br />
ont été traumatisés en 2019 sont venues s’ajouter trois<br />
éditions sans vent qui ont aussi usé certains régatiers.»<br />
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Éole sera-t-il plus généreux avec les participants cette année ?