Mon Pari 2024

INTERVIEW
OLIVIER
GUILLAMET
SWIMRUN
Comment as-tu découvert la pratique
du Swimrun et qu’est-ce qui t’a attiré
dans cette discipline ?
C’est en voyant une vidéo du championnat
du monde de swimrun sur YouTube, l’Otillo,
qui a lieu en Norvège, que j’ai eu envie
de me lancer. J’ai aussi des amis qui en ont
fait il y a très longtemps qui m’avaient dit
que c’était un sport génial et qu’il fallait
essayer. J’ai donc commencé tout simplement
par un Swimrun qui a eu lieu en bas
de chez moi, ça m’a bien plu et depuis c’est
devenu une passion.
Quel est ton rythme d’entrainement ?
Je m’entraîne pour des Swimrun de 4 à 7
km en natation, et 20 et 30 km de course
à pied. Donc par semaine je consacre entre
5 et 10 heures d’entraînement. En fait, la
préparation est similaire à celle d’un triathlon.
Beaucoup de foncier en nature, de la
VMA plutôt longue et beaucoup de travail
de force. Je travaille le renforcement musculaire
au niveau des bras et du dos, car la
natation demande beaucoup d’effort aux
muscles du haut du corps.
Que conseillerais-tu à quelqu’un qui
souhaite se mettre au Swimrun ?
C’est un sport qui est très abordable. Pour
bien commencer, vous devez équilibrer la
course à pied et la natation. Nagez, entraînez-vous
avec des plaquettes progressivement
pour vous habituer à la sensation. En
course à pied privilégiez les sorties longues,
ne pas trop faire de vitesse mais beaucoup
d’endurance.
Quel est le plus gros défi que tu peux
rencontrer ?
Je dirais que ce sont les gros segments de
natation en fin de course. Les bras sont
déjà bien fatigués et c’est là qu’il faut redoubler
d’effort pour continuer la course.
La fatigue entrave la technique, et cela
devient très compliqué pour maintenir la
performance.
En terme d’équipements qu’est-ce qui
est nécessaire selon toi ?
Premièrement des lunettes bien appropriées
à la forme de son visage et à sa vue.
Une polarisante ou photochromique. Des
plaquettes de surface moyenne pour moins
solliciter les épaules, en carbone de préférence.
Une combinaison sans manche pour
l’été et une avec manche pour l’hiver. Privilégiez
des pullboy over size pour avoir une
meilleure flottabilité. Pour les chaussures,
en règle générale une chaussure d’entraînement
rapide de compétition avec une
bonne accroche, autour des 250g.
Aurais-tu une course en particulier qui
t’a laissé une forte impression ?
J’ai fait les championnats du monde de
Swimrun « L’Aquatic Runner » en solo en
Italie. J’ai gagné, on a gagné en catégorie
master 50/55. Le même jour ma femme a
elle aussi gagné en 45/50. C’était un super
moment !
Pourrais-tu donner un défi à nos lecteurs
?
Se lancer dans le swimrun ! Si vous habitez
près d’un lac ou près de la mer n’attendez
plus pour vous lancer. Partez seul ou accompagné
et faites une petite dizaine de kilomètres,
4/ 5 transitions sur 300 ou 400
m de natation, puis 1 ou 2 km en course à
pied.
Peux-tu me donner une course de
swimrun que tu souhaiterais mettre en
avant ?
Je dirais Beaulieu-sur-Mer dans
le sud, c’est un très bon Swimrun
que j’apprécie beaucoup.
Est-ce que tu pourrais
nous dire quel est ton défi
cette année ?
Cette année ce serait
de faire le swimrun
de Laffrey !
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