Livret de l'exposition les Justes de La Charente

Mémorial de la Shoah, jardin du souvenir. Yad Vashem. Photo D. Adam.
ANGOULÊME (Charente)
Élie CORDELIER, Marguerite CORDELIER, Éliette CORDELIER (leur fille)
L’histoire de cette famille est reliée à celle
de Lucie Landré. Les deux sœurs, Renée
et Charlotte Wegner ont donc franchi avec
succès la ligne de démarcation et ont pu
rejoindre, saines et sauves, la zone sud.
C’est Éliette Cordelier qui a organisé leur
accueil en Dordogne chez ses parents,
Élie et Marguerite Cordelier. Eux aussi ont
accepté de sauver de la mort les deux jeunes
adolescentes juives. Ils vont les héberger
pour les protéger. Élie et Marguerite les
reçoivent donc chaleureusement chez eux, à
Périgueux. Mais ils habitent en ville où il est
difficile de rester discrets. Ils sont inquiets et
redoutent une dénonciation, c’est pourquoi
ils décident de se rapprocher de l’O.S.E.
(l’Œuvre de secours aux enfants juifs) pour
prendre conseil. L’O.S.E. leur confirme qu’il
est en effet plus prudent d’éloigner les deux
sœurs. Renée sera placée dans un pensionnat
catholique et Charlotte emmenée à la
campagne auprès des Véliska, une famille
parente des Cordelier qui habitait le village
de Chardeuil.
Renée et Charlotte Wegner étaient sauvées.
Le 1 er août 1993, Élie Cordelier, Marguerite
Cordelier et Éliette Cordelier furent distingués
« Juste parmi les Nations » par l’Institut
Yad Vashem Jérusalem.
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