ICI MAG : FEVRIER 2024

CULTUR E GASTES
Crédits photos : ICI MAG Communication
Guy DUCOURNAU
Si Gastes m'était conté...
« Je viens de quitter mon amie écossaise
de crainte que son corps ne m’use » était
une maxime de Guy DUCOURNAU dans
son précédent livre, « Le dictionnaire de
maximes au logis ». Le plus célèbre des
anciens édiles écrivains des Grands Lacs
ne peut pas se passer d’écrire. Il a écrit
son premier livre par défi, les huit autres
en raison du succès (700 exemplaires
pour le premier), mais aussi au vu de
l’ampleur des gains reversés à l’Association des donneurs
de plaquettes sanguines et de plasma Réné VINCENDEAU.
« Cette passion est une découverte pour moi, car scientifique
de base, donc peu littéraire, je suis un piètre lecteur »
déclare t-il, ajoutant qu’il est passionné de jeux de mots et
qu’il apprécie les calembours de Pierre DAC, Alphonse AL-
LAIS, Pierre DESPROGES et Coluche.
par exemple, selon l’auteur, l’émotion partagée par les
élus découvrant en 1907 que le révérent père curé de la
paroisse apprenait l’art de la broderie aux jeunes filles
du village après les vêpres, le vote d’une subvention de
4000 francs pour la construction d’une gare de chemins
de fer à Gastes afin de relier Ychoux à Sainte-Eulalieen-Born
et l’intrusion d’un administré dans la mairie, le
soir de sa première élection, juste après avoir rangé les
bulletins de vote, armé d’un fusil et le menaçant de lui
réserver sa première cartouche s’il lui prenait l’envie de
l’expulser.
Dans ce livre, Guy DUCOURNAU raconte des anecdotes
authentiques, dénuées de romance, d’invention ou de
fantasme. Des histoires comme il s’en est vécues ces
derniers siècles dans toutes les petites communes de
quelques centaines d’habitants.
"Si Gastes m’était conté" est en vente, toujours
au profit de l’ARV (Association René
VINCENDEAU). Mais déjà notre écrivain travaille
sur un nouvel ouvrage qui se nommera
« Maux de tête pour un cerveau lent » qui
parlera de calembours, jeux de mots et apophtegmes
et notamment du terme "promiscuité"
qui lui fait dire : « lorsque j’entends le
mot promiscuité, je pense plus à une fiancée
soûle qu’à la misère dans ce bas monde ».
Bonne lecture !
Par Ghislain BERTHELEMY
Correspondant ICI MAG
« J’ai l’étonnant réflexe, à l’écoute des informations,
de sélectionner les mots compliqués, dans lesquels
rapidement, je flaire un double sens quand ils sont
associés à des phrasés différents. »
Raconter le passé le préoccupe également depuis longtemps
pour le transmette à ses petits enfants qui ne
l’écoutent plus parler des histoires d’autrefois, trop occupés
qu’ils sont avec leur smartphone. Alors il s’adresse une nouvelle
fois à son public de lecteurs, en ce début d’année, en
publiant : « Si Gastes m’était conté », un recueil d’anecdotes
vécues durant sa longue expérience de maire de Gastes (37
années pour 6 mandats) qu’il raconte avec humour.
Ce nouvel ouvrage comprend deux parties : La première
transcrit avec photocopies à l’appui, des originaux de délibérations
authentiques et croustillantes depuis 1845. La seconde
partie est constituée de plusieurs chapitres décrivant
les neuf métiers pratiqués par son père (lui-même maire
pendant 32 ans) et sa mère au début du 20 ème siècle : agriculteur,
gemmeur, boucher, pêcheur, etc. On y découvre,
ICI MAG février 2024 - 11