Estetica Magazine FRANCE (5/2023)

SYLVAIN LIPINSKI
Que symbolise pour vous
le titre de MOF ?
Pour moi le titre de Meilleur Ouvrier
de France est la suite logique de toutes
les compétitions que j’ai effectuées
auparavant au sein de l’équipe de France
de coiffure. Au fil des années, je suis
devenu un compétiteur dans l’âme et
je me suis dit pourquoi pas après tout.
Le col tricolore fait rêver !
Quels sont les entraînements
et la préparation mentale
indispensables pour relever
le défi de ce concours ?
J’ai la chance depuis plusieurs années
d’être coach de l’équipe de France de
coiffure. Pour moi, il y avait donc un
certain lien entre mon concours et les
entraînements de l’équipe de France.
J’ai conservé toutes les techniques que
j’utilisais en compétition pour pouvoir
m’en servir pour le concours des MOF.
Toutes ces années d’apprentissage
m’ont été très utiles pour ce concours
autant dans ma préparation technique
que mentale. Mes modèles passaient
au salon très régulièrement en fin de
journée pour que je puisse m’entraîner
pour connaître par cœur l’exécution
de chaque épreuve. Le plus difficile pour
moi était de ne pas partir dans l’extrême,
comme pour l’OMC Hairworld, mais de
rester dans une approche commerciale
avec une touche d’originalité.
Ce titre de Meilleur Ouvrier
de France, est-il un tremplin
professionnel ?
L’examen de MOF est pour moi
plus une satisfaction personnelle
qu’un billet d’entrée.
Quels conseils donneriezvous
à un jeune qui souhaite
participer à cette compétition ?
Je lui conseillerais avant tout d’être
sûr d’avoir toute l’expérience nécessaire
pour réussir l’examen de ce concours
de Meilleur Ouvrier de France. Beaucoup
de compétences de notre métier sont
nécessaires car les épreuves sont
multiples et variées entre les sélections
et la finale. Je lui conseillerais surtout
de se donner les moyens d’y arriver.
Beaucoup d’entraînements sont
nécessaires. Le passage par d’autres
concours, en amont, serait bénéfique
aussi bien pour la gestion du stress
que pour l’approche du concours en
lui-même.
Estetica fête ses 30 ans en
France. Quelle place accordezvous
à la lecture de la presse
professionnelle ?
J’apprécie beaucoup la lecture de la
presse professionnelle car elle nous
permet de nous tenir informé de tout
ce qui se passe dans notre métier, de
découvrir toutes les évolutions. Même
si nous sommes à l’ère du numérique,
je trouve que le magazine reste le
meilleur moyen de nous informer.
Sur les réseaux sociaux, nous ne
pouvons pas forcément voir tout ce
qui se publie, contrairement à la version
papier où l’on prend le temps de la
lecture.
Un entraînement
quotidien, un équilibre
entre physique et
mental. La compétition
demande exigence
et rigueur.
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