WSA08_Liseuse-FSE

MADE IN AFRICA
pays : très peu de laboratoires permettent
ces exports. « -
-
» Et c’est un
peu par hasard, sur l’étiquette d’un produit
de beauté qu’elle utilisait, que la créatrice a
remarqué la mention « Made in Morocco ».
Banco ! Elle se rapproche alors d’un labo-
sement,
celui-ci dépose le bilan en pleine
fabrication de sa première gamme. Mais
la responsable, avec qui Josiane a établi
C’est ainsi qu’elle devient sa chef de projet
sur place au Maroc, forte de son carnet
d’adresses étoffé. C’est ici que la fabrication,
l’assemblage des produits, leur conditionnement
et mise en pot est effectuée.
En plus du Sénégal, historiquement, et du
Maroc, Josiane creuse d’autres possibilités.
Grâce à une connaissance, un dirigeant
d’une coopérative burkinabée, elle étend
sa sélection de produits ressources à un
2e pays d’Afrique de l’Ouest. C’est comme
ça que l’hibiscus et la feuille de feuille de
kinkéliba sont Sénégalais, que le beurre de
karité est issu du Burkina Faso et que l’huile
d’argan, de jojoba, de ricin, le miel et les actifs
proviennent du Maroc.
La force de l’Afrique
Quitte à créer depuis l’Afrique, autant participer
à l’industrialisation. «
-
« EN FRANCE, LES JEUNES FEMMES
LORGNENT SUR LES ETATS-UNIS. ET
LES TENDANCES BEAUTÉ DE FRANCE
PARLENT AU SÉNÉGALAISES. »
-
».
Aujourd’hui physiquement en France avec
sa marque made in Africa, Josiane ne désespère
pas, une fois les gammes bien installées
sur l’ensemble du marché européen,
notamment dans les grandes surfaces,
pouvoir retourner vivre en Afrique. Au programme
: accélérer la partie e-commerce.
Une âme d’une entrepreneuse
Elle n’a pas honte de le dire et de le revendiquer
: Josiane se place aussi là où
se trouvent les opportunités. La demande
est forte en Belgique et en Allemagne par
exemple. Alors elle tâchera de continuer de
développer cette clientèle aussi. Même si
au début, tout n’a pas été aussi limpide que
ça : « -
déclare
la créatrice d’Iwalewa.
»
À tort visiblement !
L’essentiel et rien d’autre
Pour autant, Josiane n’est pas là pour
vendre à tout bout de champ sans raison.
«
»
Astuce
entretien des
cheveux et sport
de Josiane Ologbi
«Je me lave les cheveux une fois
par semaine, et quand je fais
du sport, je supporte mal cette
sensation d’étouffement du cuir
chevelu. Alors j’utilise une crème
lavante (Orisun) pour rafraîchir
un peu la chevelure sans créer de
sécheresse comme ça peut être le
cas avec un shampoing classique.
Et une fois par mois, je conseille
de suivre une sorte de petite détox
à l’argile pour ôter les cellules
mortes et laisser respirer le cuir
chevelu après avoir supporté les
gros chignons en salle de sport. »
C’est la demande et les retours clients qui
l’ont poussé à étendre son offre pour que
sa gamme corresponde à chacune de ses
clientes. Son bestseller d’origine : le soin
riche tout en 1 Ayaba. Masque après-sham-
tation,
il remplit la fonction hydratante pour
toute la semaine, sans avoir besoin d’en
remettre des couches tous les deux jours.
«
»
martèle-t-elle.
D.R.
D.R.
Comme il alourdissait trop la chevelure
de certaines clientes, le lait capillaire
Ewa a été lancé. Le moins polyvalent de
la gamme, il a été créé pour répondre à
un besoin particulier. Plus large d’application,
puisqu’elle concerne les cheveux et
le corps, la pâte nettoyante Ishun au Khassoul,
une argile marocaine douce, permet
d’absorber les impuretés sans assécher la
peau ou les cheveux. WSA
82 WOMEN SPORTS AFRICA N°8 • Janvier > Juin 2024 EN SAVOIR PLUS SUR AFRICA.WOMENSPORTS.FR