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Y-mail 46 - novembre 2023

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DÉCEMBRE <strong>2023</strong><br />

<strong>mail</strong><br />

ÉDITION<br />

MAGAZINE DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN<br />

<strong>46</strong><br />

Nouvelle aile<br />

DE L'HÔPITAL<br />

Orthopédie<br />

AVEC NAVIGATION<br />

La dialyse<br />

PRÈS DE CHEZ SOI


EDITO<br />

Chères lectrices et<br />

chers lecteurs,<br />

Des soins proches du<br />

patient, de haute qualité et<br />

dispensés en collaboration<br />

avec tous les acteurs des soins. Voilà<br />

notre objectif.<br />

Depuis l’ouverture du centre médical<br />

de Dixmude, les patients dialysés de<br />

la région ne doivent plus se rendre<br />

à Ypres et ils gagnent ainsi plusieurs<br />

heures par semaine. Dans quelques<br />

mois, ce centre abritera aussi un<br />

service de radiologie. Et à plus long<br />

terme, il deviendra une polyclinique,<br />

en coordination avec la première<br />

ligne.<br />

Les soins doivent être non seulement<br />

proches, mais aussi de qualité. Notre<br />

hôpital investit en permanence<br />

dans l’humain (bienvenue aux<br />

nouveaux médecins), l’infrastructure<br />

(à Dixmude et le nouveau bâtiment<br />

à Ypres) et la technologie (cystectomie<br />

par robot, outil de navigation<br />

Nextar). FlaQuM nous fournit un<br />

nouveau cadre de qualité pertinent<br />

pour évaluer en continu la qualité de<br />

nos soins.<br />

Serons-nous capables de faire tout<br />

cela seuls ? Certainement pas. Des<br />

soins de proximité et de qualité ne<br />

sont possibles qu’en partenariat<br />

avec tous les autres acteurs des<br />

soins. Nous travaillons de plus en<br />

plus étroitement avec l’az West, mais<br />

aussi avec d’autres institutions<br />

de soins, par exemple pour la<br />

campagne Victor Vaccin. Et nous<br />

sommes en dialogue constant avec<br />

les soins de première ligne.<br />

Je vous souhaite une bonne lecture<br />

et d’excellentes fêtes de fin d’année !<br />

docteur Hans Feys,<br />

médecin-chef


contenu<br />

04 Centre Médical de Dixmude 07 Nouvelle aile de<br />

l’hôpital 10 Nouveaux médecins 17 Victor Vaccin<br />

Lisez tous les<br />

numéros d’Y-<strong>mail</strong><br />

La nouvelle aile du centre hospitalier Jan Yperman a ouvert ses<br />

portes le mercredi 4 octobre. Ce nouveau bâtiment a été construit<br />

avant tout pour héberger le service de pédopsychiatrie. Le service de<br />

revalidation de Wervik et le service de dialyse sont également installés<br />

dans le nouveau bâtiment. Ces deux services avaient un besoin urgent<br />

de meilleures conditions d’accueil.<br />

3


LA DIALYSE À DEUX PAS DE CHEZ SOI<br />

Les patients dialysés de la<br />

région de Dixmude devaient<br />

se déplacer assez loin pour<br />

recevoir leur traitement. Cette<br />

« zone blanche » n’existe<br />

désormais plus: depuis la<br />

mi-septembre, ils peuvent se<br />

rendre au centre médical de<br />

Dixmude qui fait partie du<br />

centre hospitalier Jan Yperman.<br />

12<br />

nouveaux postes de<br />

dialyse à Dixmude<br />

Voilà bien longtemps<br />

que l’odeur du chlore<br />

a disparu du bâtiment<br />

qui abritait « de Kupe ».<br />

L’ancienne piscine a finalement<br />

reçu une nouvelle<br />

affectation puisqu’elle<br />

accueille le centre médical<br />

de Dixmude depuis le<br />

5 septembre. La première<br />

réalisation a vu le jour<br />

sur le site de l’ancienne<br />

pataugeoire qui abrite<br />

aujourd’hui un tout<br />

nouveau service CAD pour<br />

l’autodialyse collective,<br />

avec 12 postes de dialyse et<br />

un espace de consultation<br />

pour les néphrologues.<br />

E., 75 ans, patient en<br />

dialyse, vient de terminer<br />

son traitement. Il est<br />

heureux.<br />

« La dialyse prend<br />

beaucoup de temps, car<br />

vous êtes connecté à la<br />

machine pendant une<br />

demi-journée trois fois<br />

par semaine. Jusqu’il y a<br />

peu, je devais me rendre à<br />

Ypres pour cela. Je pouvais<br />

avoir recours au service<br />

de transport pour patients<br />

non urgents, mais cela me<br />

faisait quand même<br />

environ six heures de trajet<br />

par semaine. Aujourd’hui,<br />

je vais à la dialyse à pied –<br />

c’est à dix minutes de<br />

marche de mon domicile.<br />

Le cadre est nouveau, mais<br />

familier, car je suis soigné<br />

par les mêmes médecins,<br />

infirmières et aidessoignants.<br />

»<br />

LA CÔTE VIEILLIT<br />

Trois médecins du centre<br />

hospitalier Jan Yperman<br />

assurent le suivi des<br />

patients dans le cadre<br />

de leurs consultations<br />

à Dixmude : il s’agit des<br />

docteurs Paulien Van<br />

Acker, Steven Vandewaeter<br />

et Hilde Vanbelleghem.<br />

La région de Dixmude a<br />

longtemps été une « zone<br />

blanche » en matière de<br />

dialyse, explique docteure<br />

Vanbelleghem.<br />

4


IMAGERIE<br />

ET POLYCLINIQUE<br />

L’ouverture de l’unité de dialyse et de l’espace de consultation en<br />

néphrologie est une première étape dans le développement du<br />

centre médical de Dixmude. Au cours de l'année 2024, le centre<br />

comptera également un service d’imagerie médicale. Le cabinet<br />

de radiologie Jan Yperman de Dixmude du docteur Wim Faes va<br />

en effet déménager de la Kasteelstraat pour s’installer sur le site<br />

« de Kupe ». Les patients pourront s’y rendre pour les examens<br />

de type imagerie médicale, échographie, mammo graphie<br />

(y compris le dépistage mammaire en Flandre),<br />

ostéodensitométrie et tomodensitométrie à faisceau conique.<br />

À plus long terme, la volonté du centre hospitalier Jan Yperman<br />

est de transformer le centre médical de Dixmude en une<br />

véritable polyclinique, où des médecins de différentes disciplines<br />

tiendraient des consultations. Cela se fera en concertation avec<br />

les médecins généralistes, les kinésithérapeutes et les autres<br />

professionnels des soins de la région. Le but est en effet que<br />

les nouvelles activités viennent compléter l’offre existante et<br />

renforcent ainsi la zone de soins de Dixmude.<br />

infirmier en chef Jasper Beele,<br />

infirmière en chef Carine Struye et<br />

docteure Hilde Vanbelleghem<br />

« Ypres, Furnes, Roulers et<br />

Ostende ne sont pas à côté<br />

de la porte. Les habitants<br />

de la région peuvent<br />

désormais se faire aider<br />

plus près de chez eux.<br />

Et pour les adeptes des<br />

transports en commun,<br />

le centre médical est situé<br />

juste à côté de la gare de<br />

Dixmude. »<br />

Pour l’infirmier en chef<br />

adjoint Jasper Beele, un<br />

autre groupe cible pourrait<br />

aussi bénéficier des<br />

nouveaux postes de dialyse<br />

à Dixmude.<br />

« De plus en plus de<br />

personnes passent leurs<br />

vieux jours sur la côte, que<br />

ce soit comme résidents<br />

permanents ou comme<br />

vacanciers. La demande de<br />

dialyse est particulièrement<br />

forte en période de<br />

vacances. Avec le centre<br />

médical de Dixmude,<br />

nous créons une capacité<br />

supplémentaire pour<br />

répondre à cette demande. »<br />

CONFORT<br />

Pour l’instant, le nouveau<br />

service CAD de Dixmude<br />

est ouvert les mardis,<br />

jeudis et samedis matins,<br />

explique l’infirmière en<br />

chef Carine Struye.<br />

« Bien que tout soit<br />

coordonné depuis le<br />

service de dialyse d’Ypres,<br />

nous allons donc, en tant<br />

que professionnels de la<br />

santé, à la rencontre des<br />

patients. Leur confort<br />

compte. »<br />

Consultations<br />

057 35 71 80<br />

Contact CAD<br />

057 35 61 65<br />

5


PROJETS STRATÉGIQUES<br />

Plans pour le Westhoek<br />

Yves Platteeuw, gestionnaire itZORG, se voit confier une mission supplémentaire<br />

de coordinateur du programme « projets stratégiques ». En quoi<br />

cela consiste-t-il exactement ?<br />

Yves Platteeuw : « Un premier défi consistera à réunir les nombreux<br />

services de l’hôpital au sein d’une structure de projet unifiée et partagée. Je<br />

vais aussi rechercher des opportunités pour lancer et coordonner des<br />

nouveaux projets de synergie - à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur de<br />

l’hôpital. Ce n’est un secret pour personne que le centre hospitalier Jan<br />

Yperman et l’az West Veurne cherchent à mettre en place une synergie<br />

renforcée. Nous tendons la main aux médecins généralistes et aux<br />

prestataires de soins de première ligne, ainsi qu’aux services de revalidation<br />

et de psychiatrie. La zone des pompiers du Westhoek pourra également<br />

nous rejoindre. Nous avons l’ambition de devenir ensemble le centre de<br />

soins de la région du Westhoek. »<br />

Yves Platteeuw conservera la responsabilité finale de itZORG, mais<br />

Tom Bogaert reprend à son compte le volet opérationnel.<br />

OFFRES D’EMPLOI<br />

Recherche<br />

médecins<br />

Le centre hospitalier Jan Yperman<br />

recherche actuellement des<br />

médecins spécialistes :<br />

• en anesthésie avec une<br />

qualification en algologie<br />

• en chirurgie bucco-maxillo-faciale<br />

• en neurologie<br />

• en médecine physique et en<br />

revalidation<br />

• en gynécologie-obstétrique<br />

• en hématologie<br />

Consultez toutes les offres d’emploi sur la<br />

page jobs.yperman.net ou via le code QR<br />

Yves Platteeuw, coordinateur du<br />

programme des projets stratégiques<br />

057 35 76 01<br />

yves.platteeuw@yperman.net<br />

CYSTECTOMIE AVEC ASSISTANCE ROBOTIQUE<br />

Travail de précision en 3D<br />

Depuis huit mois, le robot chirurgical aide les chirurgiens du<br />

centre hospitalier Jan Yperman à réaliser des cystectomies encore<br />

plus précises. Lorsqu’une tumeur s’est développée dans la paroi<br />

musculaire de la vessie, il faut dans la plupart des cas la retirer.<br />

Docteur Dries Develtere, urologue : « Nous pratiquons six petites<br />

incisions sur le patient : l’une est destinée à la caméra, les autres<br />

aux instruments. Au moyen d’une binoculaire, le chirurgien obtient<br />

une image 3D claire et très agrandie des tissus. Les instruments<br />

minuscules sont dotés d’articulations mobiles, ce qui nous permet<br />

de travailler avec beaucoup de finesse et de précision. Le robot<br />

neutralise le tremblement naturel de la main. »<br />

Comme les incisions sont petites et que les tissus sains sont<br />

épargnés de manière optimale, le risque de douleurs et de<br />

saignements postopératoires s’en trouve réduit. Le patient est<br />

autorisé à rentrer chez lui dans un délai de cinq à dix jours.<br />

Secrétariat de chirurgie<br />

057 35 72 00<br />

secheelkunde@yperman.net<br />

POLYCLINIQUE APRÈS L’INCENDIE<br />

Nouveau départ<br />

Le 18 août, un appartement de De Lovie<br />

situé au-dessus de la polyclinique de<br />

Poperinge a été la proie des flammes.<br />

Malgré les dégâts causés par la fumée<br />

et l’eau, la polyclinique a pu rouvrir ses<br />

portes un mois plus tard.<br />

Magali Vilain (infirmière en chef adjointe) :<br />

« Les salles de consultation ont été<br />

remises en état : nouveaux plafonds,<br />

éclairages et ordinateurs. De plus, tous<br />

les équipements médicaux ont été remplacés<br />

et les appareils ont été nettoyés et<br />

testés. De cette manière, nos besoins en<br />

matière de rénovation ont été satisfaits<br />

en une seule et même opération. Merci<br />

à tous les collègues de Poperinge et<br />

d’Ypres ! Nous sommes reconnaissants<br />

pour leur soutien moral et pour l’aide<br />

pratique qu’ils nous ont apportée. »<br />

6


NOUVELLE AILE DE L’HÔPITAL<br />

La nouvelle aile de l’hôpital a été inaugurée en<br />

présence d’Yves Leterme, du gouverneur Carl<br />

Decaluwé et du professeur Dirk Ramaekers,<br />

président du comité de direction du SPF Santé<br />

publique. Jan Yperman continue donc à se<br />

développer, renforçant ainsi par la même<br />

occasion l’éventail des soins proposés dans<br />

la région.<br />

Nous construisons<br />

l’avenir<br />

3<br />

services s’installent<br />

dans le nouveau<br />

bâtiment<br />

médecin-chef<br />

docteur Hans<br />

Feys et directeur<br />

général Frederik<br />

Chanterie<br />

Trois services ont pris<br />

leurs quartiers dans<br />

le bâtiment principal.<br />

Twoape, le service de<br />

traitement psychiatrique<br />

de jour pour enfants, a<br />

quitté l’ancien cloître de<br />

l’hôpital psychiatrique du<br />

Sacré-Cœur pour s’installer<br />

au rez-de-chaussée de la<br />

nouvelle aile. Le terrain de<br />

basket a été inauguré cet<br />

été par Emma Meesseman,<br />

la fierté du basket-ball<br />

yprois. Le service Sp de<br />

réhabilitation locomotrice<br />

a troqué sa place au sein de<br />

l’ancien hôpital Saint-Jean<br />

de Wervik contre le premier<br />

étage du nouveau bâtiment.<br />

Le deuxième étage héberge<br />

quant à lui le service de<br />

dialyse. Il s’agit d’un déménagement<br />

interne puisque<br />

ce service passe de la plus<br />

ancienne aile de l’hôpital.<br />

CONFORT À L’ÉTAGE<br />

Le directeur général<br />

Frederik Chanterie : « Le<br />

fil conducteur est que nous<br />

avons voulu réunir trois<br />

services dans un nouveau<br />

bâtiment confortable et<br />

agréable. Ici, nous pouvons<br />

mieux que jamais offrir des<br />

soins multidisciplinaires<br />

centrés sur le patient. »<br />

Docteur Hans Feys,<br />

médecin-chef : « Nous<br />

sommes ainsi en mesure<br />

de fournir un travail plus<br />

qualitatif et plus efficace.<br />

Auparavant, les patients<br />

en rééducation devaient<br />

faire la navette entre<br />

Ypres et Wervik pour les<br />

examens. Les repas et les<br />

prélèvements également.<br />

Il est logique, aussi d’un<br />

point de vue médical, de<br />

concentrer notre expertise<br />

et nos installations en un<br />

lieu unique. »<br />

7


NOUVELLE AILE DE L’HÔPITAL<br />

DOCTEURE IRIS ELENS<br />

(TWOAPE - PSYCHIATRIE DE L’ENFANT ET<br />

DE L’ADOLESCENT)<br />

« Twoape propose une thérapie de jour pour les<br />

enfants âgés de 7 à 14 ans. Le service a vu le jour<br />

dans l’ancien bâtiment du cloître situé à côté de<br />

Sacré-Cœur d’Ypres, un édifice au charme<br />

particulier. Mais la nouvelle aile de l’hôpital offre des<br />

locaux plus appropriés et permet une collaboration<br />

plus souple avec les autres services de l’hôpital, en<br />

particulier le service de pédiatrie. »<br />

DOCTEUR GEERT MOYAERT<br />

(MÉDECINE PHYSIQUE & RÉÉDUCATION)<br />

« Le service Sp de revalidation locomotrice du<br />

campus Wervik s’est installé dans la nouvelle aile<br />

de l’hôpital. L’accent y est mis sur les patients<br />

nécessitant une revalidation plus longue. Le service<br />

Sp existant reste en place et s’occupera de la<br />

revalidation aiguë de courte durée. Cela nous<br />

permet de créer dans chaque<br />

équipe une dynamique de<br />

groupe stimulante. »<br />

120<br />

panneaux solaires<br />

sur le toit<br />

DOCTEURE KRISTEL DE KEYZER<br />

(MALADIES INTERNES GÉNÉRALES, MALADIES RÉNALES, DIALYSE)<br />

« Nous avons un service de dialyse ultramoderne au deuxième étage, avec une<br />

vue panoramique sur Ypres. Pour nos patients, qui passent facilement 12 heures<br />

par semaine ici, cela rend le traitement un peu plus agréable. D’autres atouts<br />

sont les salles de consultation plus spacieuses pour l’hémodialyse à domicile,<br />

la dialyse à domicile avec irrigation abdominale et les soins rénaux « plus ».<br />

Nous informons les patients en temps utile lorsque leur fonction rénale diminue<br />

au point que la dialyse devient nécessaire. »<br />

PIETER DECLERCK<br />

(DIRECTEUR DE GESTION)<br />

« Le nouveau bâtiment conçu<br />

en hauteur pour abriter trois<br />

services est une construction<br />

durable. À l’intérieur, des<br />

groupes d’aération fournissent<br />

de l’air chauffé ou refroidi et de<br />

la ventilation. La chaufferie est<br />

équipée de deux chaudières<br />

modernes pour le chauffage<br />

central et d’un grand boiler<br />

pompe à chaleur. Le toit est en<br />

outre couvert de 120 panneaux<br />

solaires. »<br />

8


NOUVELLE AILE DE L’HÔPITAL<br />

En chiffres<br />

15<br />

millions d’euros,<br />

dont<br />

3,4<br />

millions d’euros de<br />

subventions flamandes<br />

21<br />

nouveaux<br />

moniteurs PC<br />

1<br />

espace<br />

polyvalent<br />

39<br />

postes<br />

de dialyse<br />

12<br />

3<br />

locaux de consultation<br />

et de formation<br />

24<br />

lits dans<br />

18 chambres<br />

1<br />

espace de<br />

revalidation<br />

places dans<br />

2 groupes de vie<br />

4<br />

salles de consultation<br />

individuelle et 2 espaces<br />

de consultation<br />

collective<br />

1<br />

salle de jour<br />

12<br />

grandes salles<br />

de classe<br />

DEUXIÈME ÉTAGE<br />

DIALYSE<br />

PREMIER ÉTAGE<br />

REVALIDATION LOCOMOTRICE SP<br />

1<br />

1<br />

salle de bain avec<br />

baignoire contour<br />

haut-bas<br />

salle d’ergothérapie et<br />

1 salle de confort<br />

REZ-DE-CHAUSSÉE<br />

TWOAPE PÉDOPSYCHIATRIE<br />

9


NOUVEAUX MÉDECINS<br />

DOCTEURE SISKA BLOMME<br />

« Travail d’équipe<br />

et science »<br />

« Je succède à Luc De Keersmaecker.<br />

Ce pharmacien-biologiste qui prendra<br />

sa retraite à la fin de cette année<br />

se consacre à l’hématologie qui est<br />

également ma spécialité. C’est un<br />

domaine fascinant, avec un éventail<br />

de pathologies et de techniques de<br />

laboratoire telles que la microscopie,<br />

la cytométrie de flux … J’aime le côté<br />

scientifique du travail en laboratoire.<br />

Nous voyons moins de patients, mais<br />

le côté social de mon activité passe par<br />

les collègues. Mes projets pour l’hiver ?<br />

Profiter de notre très jeune fils avant de<br />

reprendre le collier au labo. Chaque fois<br />

que je le peux, je profite de mon temps<br />

libre pour donner un coup de main à la<br />

ferme. Mon mari cultive des chicons,<br />

des fraises et des cerises. »<br />

spécialité : biologie clinique, hématologie<br />

début au CHJY : 30 août<br />

auparavant : résidente à l’OLV Aalst, assistante à<br />

Bruges, Roulers, Louvain et Bruxelles<br />

loisirs : musique, théâtre, chant et violoncelle<br />

057 35 73 22 – siska.blomme@yperman.net<br />

10


spécialité : pneumologie<br />

début au CHJY : le 16 octobre<br />

auparavant : sous-spécialisation en oncologie<br />

respiratoire à Louvain, Saint-Nicolas et Hasselt<br />

loisirs : course à pied sur des longues distances<br />

(« Je veux régulièrement parcourir mes 30 km de<br />

navette à vélo ou en jogging »)<br />

057 35 71 97 – xander.verbeke@yperman.net<br />

DOCTEUR XANDER VERBEKE<br />

« Après un master en mathématiques,<br />

j’ai décidé de réaliser mon rêve<br />

d’enfant et de devenir médecin. La<br />

pneumologie m’a tout de suite fasciné.<br />

Il s’agit d’une spécialisation à fort<br />

ancrage scientifique, mais très axée<br />

sur la personne. Dans le domaine de<br />

l’oncologie respiratoire, les thérapies<br />

immunitaires et ciblées innovantes<br />

qui ne cessent de voir le jour nous<br />

permettent de mieux aider les patients<br />

atteints de cancer du poumon. C’est<br />

une source de grande satisfaction. Je<br />

ne connaissais pas le centre hospitalier<br />

Jan Yperman, mais je sens ici une<br />

saine ambition dans une atmosphère<br />

familiale. Le déclic a été immédiat<br />

avec les quatre autres pneumologues.<br />

C’est une équipe aussi chaleureuse<br />

qu’excellente. »<br />

« Saine ambition dans<br />

une atmosphère familiale »<br />

Voir<br />

le vidéo<br />

11


DOCTEURE PRESCHANA MISRI<br />

« Notre département vient d’ouvrir un<br />

deuxième service Sp de revalidation<br />

locomotrice dans la nouvelle aile de<br />

l’hôpital. Cette extension s’inscrit<br />

dans l’ambition de faire du service<br />

de revalidation notre fer de lance, un<br />

service qui fonctionne sur des bases<br />

scientifiquement étayées pour des<br />

résultats optimaux. Nous sommes<br />

aussi en train de doter ce service et son<br />

personnel d’une base organisationnelle<br />

solide. C’est cette volonté de croissance<br />

et d’innovation qui m’a convaincu de<br />

venir travailler ici. La vision de l’hôpital<br />

correspond à mon ambition personnelle :<br />

offrir des soins hautement spécialisés<br />

centrés sur le patient, au sein d’une<br />

équipe où chaque collaborateur est<br />

considéré comme un individu, avec<br />

ses talents et ses qualités. Trouver un<br />

équilibre optimal entre ces différents<br />

éléments: voilà ce qui me motive ! »<br />

« Trouver un<br />

équilibre optimal »<br />

spécialité : médecine physique et revalidation<br />

début au CHJY : 31 août<br />

auparavant : directeur médical dans un hôpital<br />

néerlandais de revalidation, médecin en revalidation<br />

à Ostende<br />

loisirs : fitness, développement personnel,<br />

coaching et cuisine fusion (« Inspirée de mes<br />

racines indiennes, surinamaises et néerlandaises »)<br />

057 35 73 90 - preschana.misri@yperman.net<br />

12


LE CABINET DES QUESTIONS<br />

Floor Deroo :<br />

« Que fait une école<br />

hospitalière ? »<br />

?<br />

« JE SUIS CURIEUX DE DÉCOUVRIR L’ÉCOLE DE L’HÔPITAL<br />

DANS LE NOUVEAU BÂTIMENT DU CENTRE HOSPITALIER JAN<br />

YPERMAN. QUI Y DONNE COURS ET À QUI ? »<br />

Floor Deroo<br />

ENSEIGNANTE AU CENTRE D’ENSEIGNEMENT POUR ADULTES MIRAS<br />

Floor Deroo enseigne<br />

le néerlandais à des<br />

adultes allophones,<br />

avec lesquels elle<br />

effectue de temps à autre une<br />

visite éducative au centre hospitalier<br />

Jan Yperman.<br />

« J’ai entendu dire que la<br />

nouvelle aile abritait également<br />

une école hospitalière.<br />

Qui y donne cours ? À qui ?<br />

Travaillent-ils eux aussi dans<br />

des salles de classe ? »<br />

DEUX GROUPES DE VIE<br />

Nous faisons partie du groupe<br />

Penta, explique Josfien Demey,<br />

coach d’établissement à l’école<br />

de l’hôpital. « Penta organise<br />

des cours pour les enfants<br />

malades en Flandre occidentale.<br />

Il s’agit d’un enseignement<br />

spécial de type 5, destiné<br />

aux élèves qui séjournent<br />

temporairement dans un<br />

hôpital ou un hébergement<br />

résidentiel. À Ypres, nous<br />

assurons ces cours au sein de<br />

l’association Ons Tehuis et au<br />

service Twoape du centre<br />

hospitalier Jan Yperman. »<br />

Twoape met en place des<br />

thérapies de jour pour les<br />

enfants qui ont des difficultés<br />

mentales ou qui sont bloqués<br />

dans leur développement.<br />

Initialement installé dans un<br />

ancien cloître à côté de l’hôpital<br />

psychiatrique du Sacré-Cœur<br />

d’Ypres, le service a récemment<br />

migré vers la nouvelle aile du<br />

centre hospitalier Jan Yperman.<br />

Josfien : « Nous avons ici deux<br />

salles de classe – une par groupe<br />

de vie. Seba Paelinck donne des<br />

cours de niveau primaire aux<br />

enfants de 8 à 12 ans, tandis<br />

qu’Ine Vandenberghe s’occupe<br />

des élèves de 12 à 14 ans. Il<br />

m’arrive aussi de donner<br />

certains cours. »<br />

BOSSE DES MATHS<br />

La durée moyenne du séjour<br />

au service Twoape est de huit<br />

semaines. La priorité est que<br />

les enfants retrouvent leur<br />

tranquillité d’esprit et puissent,<br />

à terme, reprendre le fil de leur<br />

vie normale.<br />

Josfien : « Rester à jour dans les<br />

principales matières facilite le<br />

retour à l’école après ces huit<br />

semaines. C’est pourquoi nous<br />

élaborons, en concertation avec<br />

l’école d’origine, un programme<br />

d’apprentissage réaliste et sur<br />

mesure. En pratique, nous<br />

ciblons deux à trois matières,<br />

réparties sur cinq heures de<br />

cours par semaine. Cela peut<br />

inclure une heure commune de<br />

psychoéducation, mais la plupart<br />

des cours sont individuels<br />

ou ne s’adressent qu’à deux ou<br />

trois élèves au maximum. »<br />

Pour les enseignants, c’est un<br />

défi. « Enseigner toutes ces<br />

matières exige de la flexibilité.<br />

Mais nous nous complétons :<br />

l’un est doué pour les langues,<br />

l’autre a la bosse des maths. »<br />

À quoi l’école d’origine peutelle<br />

s’attendre après un séjour<br />

de l’élève à Twoape ? « Tout ne<br />

sera pas « réglé ». C’est souvent<br />

ici que nous identifions ce qui<br />

ne va pas et le travail réel doit<br />

commencer après, en colla boration<br />

avec l’équipe de soutien<br />

de l’école et le centre d’accompagnement<br />

des élèves. »<br />

Secrétariat Twoape<br />

057 35 69 30<br />

ieper@twoape.be<br />

13


MÉDECIN DANS LA MAISON<br />

Une patiente âgée de 81 ans a une épaule<br />

usée qui la fait souffrir. Un défi sur mesure<br />

pour le nouvel outil de navigation Nextar.<br />

docteur Thomas<br />

Verschueren et<br />

docteur Jan Somers<br />

Une épaule sur plan<br />

Une femme vient<br />

consulter pour<br />

des douleurs<br />

et une mobilité<br />

réduite au niveau de<br />

l’épaule. La physiothérapie<br />

et les infiltrations n’ont<br />

plus d’effet.<br />

Docteur Thomas<br />

Verschueren (orthopédie<br />

et traumatologie) : « Ce<br />

sont les quatre tendons<br />

de la coiffe des rotateurs<br />

qui nous permettent de<br />

bouger l’épaule dans toutes<br />

les directions. Chez cette<br />

patiente, ces tendons sont<br />

usés. Cela provoque des<br />

douleurs, une perte de<br />

force et une limitation des<br />

mouvements. Elle parvient<br />

encore à peine à lever son<br />

bras ou à le tourner. »<br />

Docteur Jan Somers (orthopédie<br />

et traumatologie) :<br />

« La meilleure solution est<br />

une arthroplastie totale<br />

de l’épaule inversée (voir<br />

l’encadré « Révolution<br />

française »). Son âge n’est<br />

pas un problème. Nous<br />

nous intéressons davantage<br />

à l’état de santé général du<br />

patient et à son niveau<br />

d’activité. La limite inférieure<br />

est fixée à 60 ans<br />

environ. À condition d’être<br />

placée correctement et<br />

à charge normale, une<br />

prothèse a une durée de vie<br />

moyenne de 20 ans. »<br />

PRÉPARATION<br />

VIRTUELLE<br />

Le chirurgien utilise le<br />

système de navigation innovant<br />

Nextar (voir encadré<br />

« Centre de référence avec<br />

navigation »). Le point de<br />

départ est un scanner de<br />

l’omoplate et du bras.<br />

Docteur Verschueren :<br />

« Sur ce scanner, nous dessinons<br />

à l’avance un plan<br />

chirurgical virtuel en 3D,<br />

en y faisant figurer aussi<br />

les implants prévus. Nous<br />

pouvons observer l’articulation<br />

sous tous les angles<br />

et jouer sur la taille de la<br />

prothèse, l’angle d’insertion<br />

et l’orientation de la<br />

broche centrale … Cela<br />

nous permet de trouver<br />

l’approche la plus adaptée<br />

au patient. »<br />

Pendant l’intervention,<br />

l’ordinateur génère le<br />

scan avec les prothèses<br />

virtuelles. Les lignes vertes<br />

indiquent l’angle et la<br />

profondeur prévus. Ce qui<br />

fait la particularité et le<br />

côté innovant de Nextar,<br />

c’est que toutes ces données<br />

sont reliées en temps réel<br />

au plan préétabli.<br />

Docteur Somers : « Des<br />

petits émetteurs placés<br />

sur le patient et sur notre<br />

matériel chirurgical communiquent<br />

par GPS. Nous<br />

sommes ainsi en mesure de<br />

placer les prothèses exactement<br />

comme prévu. C’est<br />

un grand atout, surtout<br />

pour l’omoplate dont nous<br />

ne voyons que la partie<br />

latérale étroite, pas ce qu’il<br />

y a derrière. »<br />

Docteur Verschueren :<br />

« De plus, l’usure fait que<br />

la cavité glénoïde de la<br />

patiente est fortement<br />

inclinée vers l’arrière.<br />

Nous corrigeons<br />

cette rétroversion en<br />

retirant un greffon<br />

de la tête du bras et<br />

en le plaçant contre<br />

la cavité articulaire.<br />

C’est sur ce greffon<br />

que vient se loger la<br />

boule prothétique.<br />

Ce geste technique<br />

supplémentaire<br />

a été lui aussi<br />

planifié à l’avance<br />

au moyen de<br />

Nextar. La patiente<br />

se rétablit bien et<br />

reviendra pour sa<br />

deuxième prothèse<br />

après la fin de sa<br />

revalidation. »<br />

Secrétariat orthopédie<br />

et traumatologie<br />

057 35 73 70<br />

secortho@yperman.net<br />

14


Révolution française<br />

Vers le milieu des années 80, le médecin français Paul<br />

Grammont a mis au point une technique révolutionnaire :<br />

l’arthroplastie totale inversée de l’épaule. À l’époque, la<br />

prothèse anatomique était encore la norme : la tête de<br />

l’humérus était remplacée par une boule prothétique et la<br />

cavité glénoïde de l’omoplate, par une cavité prothétique.<br />

Docteur Thomas Verschueren : « Le résultat de la prothèse<br />

anatomique est bon lorsque l’anatomie musculaire et<br />

tendineuse est intacte. Quand ce n’est pas le cas, nous<br />

préférons une prothèse inversée. Nous vissons alors la<br />

boule prothétique sur la cavité de l’omoplate et fixons la<br />

cavité prothétique dans la partie supérieure du bras. Tout<br />

est donc inversé. »<br />

Beaucoup d’orthopédistes se sont montrés réticents, les<br />

Américains ayant même boudé cette technique jusqu’au<br />

début des années 2000. Mais les résultats ne mentaient<br />

pas. Aujourd’hui, la variante inversée représente 90 % des<br />

arthroplasties de l’épaule. Cette intervention est pratiquée<br />

au centre hospitalier Jan Yperman depuis 1995.<br />

Centre de référence<br />

avec navigation<br />

L’outil utilisé en chirurgie orthopédique tient plus du<br />

système de navigation que du « robot opératoire ».<br />

Docteur Jan Somers : « Nous ne parvenons pas à voir dans<br />

le tissu osseux alors que nous devons pourtant ancrer les<br />

prothèses dans l’os au bon endroit et avec l’angle optimal.<br />

Les robots nous aident à naviguer. La première génération<br />

– un bras robotisé équipé d’une caméra infrarouge et d’un<br />

système de suivi optique – a fait son apparition il y a 25 ans.<br />

Elle va à présent céder la place à la technologie robotique<br />

dernier cri, avec scanner CT et feed-back en temps réel par<br />

GPS. Notre service continue donc à miser fortement sur<br />

l’innovation. »<br />

Les prothèses et le logiciel de Nextar sont fournis par la<br />

même entreprise suisse. Ypres est l’un des deux centres de<br />

référence belges pour le système de navigation, l’autre étant<br />

Bruges. « Des collègues belges et étrangers viennent se<br />

former à cette technique chez nous. »<br />

15


ART DANS LE<br />

NOUVEAU BÂTIMENT<br />

Made in Twoape<br />

L’artiste Lisa Spillebeen, originaire d’Izegem, a créé<br />

une œuvre d’art pour le hall d’entrée de la nouvelle aile<br />

de l’hôpital. Elle s’est inspirée des enfants et des ados<br />

admis dans le service Twoape.<br />

Dans son cadre en plexiglas rouge,<br />

le collage composé de coloriages,<br />

de morceaux de papier déchiré<br />

et d’éléments collés a un côté<br />

spontané et ludique. Il a été réalisé<br />

avec le concours des enfants de<br />

Twoape, l’unité de psychiatrie pour<br />

enfants et adolescents du centre<br />

hospitalier Jan Yperman.<br />

Le conservateur Theun Vonckx :<br />

« L’hôpital recherchait une œuvre<br />

d’art issue d’un processus participatif.<br />

Lisa Spillebeen semblait être<br />

la personne idéale. Elle a proposé<br />

d’organiser six ateliers avec les<br />

enfants, sous la bannière du<br />

« livre ouvert ».»<br />

Lisa Spillebeen : « J’ai demandé<br />

aux enfants de se dévoiler dans<br />

leur carnet. Il fallait qu’ils se livrent<br />

dans ces pages. Les plus jeunes<br />

ont pleinement joué le jeu, car<br />

ils osent encore s’exprimer de<br />

manière créative. Les adolescents<br />

sont un peu plus réticents. C’est<br />

logique, car chaque ligne que vous<br />

tracez, chaque couleur que vous<br />

choisissez, dit quelque chose sur la<br />

personne que vous êtes. En fin de<br />

compte, chacun a fantastiquement<br />

bien coopéré et j’y ai trouvé une<br />

merveilleuse source d’inspiration. »<br />

Le directeur général Frederik<br />

Chanterie est également satisfait.<br />

« La genèse de cette œuvre<br />

s’inscrit parfaitement dans le cadre<br />

de la thérapie que représente<br />

Twoape. Cela a donné un projet<br />

chaleureux et vivant. »<br />

PRIX FLAQUM<br />

On peut toujours<br />

faire mieux<br />

Après deux cycles d’accréditation<br />

JCI réussis, le centre hospitalier<br />

Jan Yperman s’est doté d’un<br />

nouveau cadre de qualité : FlaQuM<br />

ou Flanders Quality Model.<br />

Dirk Vanrenterghem (coordinateur<br />

de la qualité) : « Ce système nous<br />

permet d’améliorer la qualité des<br />

soins de manière plus ascendante<br />

et plus adaptée aussi aux besoins<br />

locaux. Comme les 22 autres<br />

hôpitaux participants, nous avons<br />

été récompensés pour nos efforts<br />

par le FlaQuM Co-Creation Award,<br />

qui est chaque fois décerné pour<br />

une période d’un an. »<br />

DÉMENCE<br />

La personne derrière le patient<br />

Chaque patient atteint de démence a droit<br />

à des soins personnalisés dispensés par<br />

une équipe de soins organisée autour de<br />

l’aidant proche. Pour y arriver, il faut que<br />

nous connaissions l’être humain qui se<br />

cache derrière le patient et que nous lui<br />

donnions une voix, explique Jonas Vanhove<br />

(coordinateur des infirmières de référence en<br />

gériatrie) et les autres membres du groupe de<br />

travail démence. « À l’hôpital, le diagnostic et<br />

le traitement sont adaptés en tenant compte<br />

de l’état de démence du patient et l’équipe<br />

de soutien gériatrique vérifie dans tous les<br />

services si la prise en charge de la démence<br />

peut être améliorée. Nous proposons<br />

également des astuces et des référencements<br />

pour le patient et ses proches. »<br />

AGENDA<br />

Symposia<br />

Le 30 septembre,<br />

l’anesthésiste Stefan Van<br />

Hoore weghe est intervenu<br />

à Louvain lors du congrès<br />

annuel de l’Association<br />

belge d’anesthésie régionale.<br />

Le thème était :<br />

« Devons-nous oui ou<br />

non suivre les directives<br />

PROSPECT pour la chirurgie<br />

thoracique? »<br />

Vous souhaitez rester<br />

informé des symposiums<br />

organisés à l'hôpital ?<br />

Consultez<br />

le site web<br />

16


CAMPAGNE<br />

Victor Vaccin<br />

«<br />

J’étais jeune et ne me<br />

rendais absolument<br />

pas compte que cela<br />

pouvait devenir aussi<br />

grave. » Étudiante de<br />

rhéto, Iris Delporte tombe<br />

soudainement malade.<br />

Elle pensait avoir attrapé<br />

la grippe, jusqu’à ce que<br />

les taches rouges sur ses<br />

bras et ses jambes et la<br />

raideur de son cou alertent<br />

son médecin généraliste.<br />

L’hôpital a rapidement<br />

confirmé qu’il s’agissait<br />

d’autre chose : une<br />

méningite bactérienne.<br />

Des urgences aux soins<br />

intensifs. Heureusement,<br />

les antibiotiques ont agi.<br />

Iris : « J’ai commencé à<br />

aller mieux petit à petit,<br />

mais le choc psychologique<br />

est toujours présent. Lors<br />

de mon hospitalisation,<br />

tout le monde autour de<br />

moi devait porter une<br />

combinaison de protection,<br />

même mes parents. J’avais<br />

l’impression d’être une<br />

pestiférée. Après cela,<br />

Un adolescent atteint de méningite. Un<br />

malade chronique souffrant d’une pneumonie.<br />

Des affections graves, parfois mortelles, mais<br />

pourtant évitables. Grâce à la vaccination.<br />

Voilà le message véhiculé par la campagne<br />

Victor Vaccin menée par les hôpitaux Jan<br />

Yperman, az Delta et Sint-Andries.<br />

j’ai dû poursuivre ma<br />

convalescence à la maison.<br />

J’avais un sentiment<br />

de manque à plusieurs<br />

niveaux. Le pire, c’était le<br />

sentiment de solitude. Les<br />

visites étaient très courtes<br />

à chaque fois, n’étant pas<br />

en état de supporter plus.<br />

Pendant cette période, je<br />

suis devenue plus silencieuse.<br />

Et je me sentais<br />

coupable que tous mes<br />

proches doivent prendre<br />

un médicament parce que<br />

j’aurais pu les infecter.<br />

Heureusement, cela n’a<br />

pas été le cas. »<br />

PAS D’ÉVOLUTION<br />

Une jeune en bonne santé<br />

qui tombe gravement<br />

malade à cause d’une<br />

méningite : c’est un cas<br />

comme l’infectiologue<br />

Wim Terryn du centre<br />

hospitalier Jan Yperman<br />

en voit régulièrement.<br />

« Dans 10 à 20 % des cas,<br />

l’issue est fatale. Ceux qui<br />

survivent souffrent parfois<br />

de lésions cérébrales ou<br />

d’autres séquelles. Tout<br />

cela peut pourtant être<br />

évité: le vaccin n’empêche<br />

pas l’infection, mais il<br />

vous évite de tomber<br />

gravement malade. »<br />

Les méningocoques ne<br />

font-ils pas partie des<br />

affections couvertes par le<br />

calendrier de vaccination<br />

de base des enfants ? « Si,<br />

mais ces vaccins ne protègent<br />

pas contre tous les<br />

types de méningocoques »,<br />

explique docteur Terryn.<br />

On n’est par exemple pas<br />

systématiquement vacciné<br />

contre le type B, qui est<br />

celui contracté par Iris.<br />

« Une vaccination supplémentaire<br />

à l’adolescence<br />

contre le type B et les<br />

types ACWY est fortement<br />

recommandée. »<br />

Victor Vaccin recommande<br />

également le vaccin<br />

antipneumococcique aux<br />

personnes âgées de plus<br />

de 65 ans ainsi qu’aux personnes<br />

immunodéprimées<br />

ou qui souffrent d’une<br />

affection sous-jacente.<br />

« Aujourd’hui, la majorité<br />

de ces patients à haut<br />

risque ne sont pas<br />

vaccinés », déclare docteur<br />

17


Confiance en son<br />

médecin généraliste<br />

Terryn. « Constate-t-on<br />

une évolution ? Non, cela<br />

reste stable. Mais stable de<br />

la mauvaise manière. »<br />

SAUVER DES VIES<br />

« La vaccination sauve<br />

plus de vies que tous les<br />

types de médecine curative<br />

réunis », poursuit docteur<br />

Terryn. « Le vaccin contre<br />

la rougeole a permis à lui<br />

seul d’éviter 56 millions de<br />

décès entre 2001 et 2020,<br />

selon l’Organisation mondiale<br />

de la santé.<br />

« Mais un certain nombre<br />

de maladies infectieuses<br />

font leur retour en<br />

Europe », explique la<br />

pédiatre Inge Matthijs de<br />

l’az Delta. « Par exemple,<br />

on constate une recrudescence<br />

des cas de rougeole<br />

chez les jeunes adultes.<br />

Dans certains cas rares,<br />

cela s’accompagne de<br />

complications graves telles<br />

qu’une pneumonie<br />

et une encéphalite.<br />

Depuis quelques mois, on<br />

observe également une<br />

forte augmentation de la<br />

coqueluche chez les jeunes<br />

enfants et les adolescents.<br />

Cette maladie représente<br />

docteur Wim Terryn<br />

un danger mortel pour les<br />

nouveau-nés non protégés.<br />

C’est pourquoi nous<br />

insistons tant pour que<br />

la mère se fasse vacciner<br />

pendant la grossesse, pour<br />

que les proches se fassent<br />

également vacciner et pour<br />

que la vaccination de base<br />

soit commencée à temps<br />

chez les nourrissons. »<br />

MIEUX VAUT PRÉVENIR<br />

Après sa maladie, Iris<br />

s’est immédiatement<br />

fait vacciner contre tous<br />

les types de maladies à<br />

méningocoques. « Trop<br />

peu de jeunes de mon âge<br />

ignorent à quel point la<br />

méningite peut être grave<br />

et qu’il est pourtant possible<br />

de s’en protéger grâce<br />

à un vaccin. Croyez-moi :<br />

vous n’avez vraiment pas<br />

envie de vivre cela. »<br />

Avec l’aide d’un psychologue,<br />

Iris s’est également<br />

rétablie sur le plan psychologique.<br />

Aujourd’hui, elle<br />

n’a pratiquement aucune<br />

séquelle de sa méningite.<br />

« J’ai quand même dû<br />

arrêter la danse. Et vous<br />

ne me verrez plus non plus<br />

sur un trampoline. »<br />

Si vous souhaitez obtenir du<br />

matériel de campagne<br />

(supplémentaire) pour votre<br />

cabinet ou si vous avez une<br />

question, contactez Evy<br />

Desmyttere à l’adresse<br />

evy.desmyttere@yperman.net<br />

ou au 057 35 61 59.<br />

« Les médecins généralistes étant très proches de<br />

leurs patients et de leurs familles, ils peuvent jouer un<br />

rôle essentiel dans l’augmentation de la couverture<br />

vaccinale », déclare la docteure Inge Matthijs de<br />

l’az Delta. « Profitez par exemple d’une consultation<br />

pour vérifier le statut vaccinal du patient. Les patients<br />

font confiance à leur médecin généraliste et le contact<br />

personnel est la manière la plus efficace pour<br />

convaincre quelqu’un des avantages de la vaccination.<br />

Les vaccins sont et resteront des moyens sûrs et<br />

efficaces de lutter contre les maladies infectieuses. Il<br />

faut espérer que notre programme de vaccination de<br />

base sera étendu à d’autres vaccins, comme c’est le<br />

cas dans d’autres pays. Pensons<br />

au vaccin contre la varicelle et au<br />

nouveau vaccin contre le VRS.<br />

Cela permet de protéger chaque<br />

enfant d’une manière optimale et<br />

gratuitement. »<br />

docteure Inge Matthijs<br />

Vaccin contre microbe<br />

Victor Vaccin, qui est une initiative de l’Hospital<br />

Outbreak Support Team des hôpitaux Jan Yperman,<br />

az Delta et Sint-Andries, souligne l’importance de la<br />

vaccination à tout âge à travers des dépliants, affiches<br />

et sacs à pain. Le film d’animation « Victor Vaccin<br />

versus microbe » est visible sur les réseaux sociaux<br />

et diffusé sur les écrans dans les hôpitaux et les<br />

centres de soins de première ligne. « Sur le site<br />

www.victorvaccin.be, vous trouverez des tas d’informations<br />

utiles sur tous les vaccins recommandés<br />

en fonction de l’âge et de la situation », explique Evy<br />

Desmyttere, la coordinatrice du programme HOST à<br />

l’hôpital Jan Yperman. « Vous y trouverez les infos<br />

nécessaires pour en savoir plus<br />

sur les vaccins contre les<br />

méningo coques et les pneumocoques,<br />

mais aussi sur les vaccins<br />

pour les voyageurs, les femmes<br />

enceintes, les groupes à risque …<br />

Tout est clairement regroupé. »<br />

Evy Desmyttere<br />

18


PREMIER REMPART<br />

Face aux soucis<br />

Pour un enfant ou un jeune,<br />

rendre visite à un parent très<br />

malade peut être une expérience<br />

difficile. L’équipe de soutien palliatif<br />

du centre hospitalier Jan Yperman<br />

leur vient en aide avec des<br />

avale-soucis.<br />

Katherine Tetaert (psychologue) :<br />

« Ce sont des animaux en peluche<br />

qui ressemblent à un monstre fou<br />

et qui ont une fermeture éclair en<br />

guise de bouche. Lorsqu’un enfant<br />

a des soucis, il peut les écrire sur<br />

une feuille et la faire « manger »<br />

par son avale-soucis. C’est pour<br />

lui une source de soulagement.<br />

L’enfant peut aussi y mettre un<br />

dessin ou un objet. Nous demandons<br />

préalablement à l’enfant si<br />

quelqu’un est autorisé à regarder<br />

dans son avale-soucis. Pour<br />

certains enfants, c’est une manière<br />

de partager quelque chose.<br />

D’autres préfèrent en revanche que<br />

ces choses restent privées et nous<br />

devons respecter leur souhait.<br />

Mais nous remarquons qu’un<br />

avale-soucis est un allié précieux :<br />

il constitue un lien tangible avec<br />

l’hôpital et joue souvent un rôle<br />

dans l’accompagnement psychologique<br />

ultérieur. »<br />

Katherine Tetaert, psychologue<br />

057 35 67 23 ou<br />

katherine.tetaert@yperman.net<br />

LE PATIENT<br />

NOUVEAU<br />

Logopédie à trois<br />

Depuis septembre, le centre<br />

hospitalier Jan Yperman compte un<br />

service de plus.<br />

Jolien Callemein (logopède) :<br />

« Lieve Vandeputte travaillait déjà<br />

chez nous comme logopède indépendante,<br />

mais à la demande de<br />

différents services des renforts ont<br />

été prévus. Grâce aux trois logopèdes<br />

– Lieve, Melissa Alleman et<br />

moi-même – attachées en permanence<br />

à l’hôpital, nous sommes en<br />

mesure d’offrir des soins de meilleure<br />

qualité aux patients souffrant<br />

de problèmes de communication<br />

et de troubles de la déglutition et<br />

de la voix. Les adultes et les personnes<br />

âgées qui ont eu un AVC<br />

ainsi que les personnes souffrant<br />

de traumatismes crâniens constituent<br />

un groupe cible important,<br />

mais tous les services hospitaliers<br />

peuvent faire appel à nous. Aussi<br />

pour des nourrissons qui ont des<br />

difficultés à boire, par exemple. En<br />

outre, nous assurons également<br />

le suivi de patients ambulatoires<br />

– après leur admission chez nous<br />

ou ailleurs, lorsqu’ils viennent en<br />

consultation ou sont référés par un<br />

médecin généraliste. »<br />

Jolien Callemein<br />

057 35 70 87<br />

logopedie@yperman.net<br />

Jolien Callemein<br />

Centre hospitalier Jan Yperman<br />

Briekestraat 12 Ieper<br />

057 35 35 35<br />

info@yperman.net<br />

Poli Poperinge<br />

Oostlaan 11 Poperinge<br />

057 35 72 50<br />

poli.poperinge@yperman.net<br />

Campus Wervik<br />

Steenakker 30 Wervik<br />

057 35 62 40<br />

dominique.croes@yperman.net<br />

Cabinet de radiologie Comines<br />

Spoorwegstraat 8 Comines<br />

057 35 74 02<br />

secradio@yperman.net<br />

Cabinet de radiologie Diksmuide<br />

Kasteelstraat 7 Diksmuide<br />

057 35 74 03<br />

secradio@yperman.net<br />

Cabinet de radiologie Klaverstraat<br />

Klaverstraat 1 Ieper<br />

057 35 74 01<br />

secradio@yperman.net<br />

Centre de psychiatrie de l’enfant<br />

et de l’adolescent Twoape<br />

Poperingseweg 16 Ieper<br />

057 35 69 30<br />

ieper@twoape.be<br />

Centre d’audiodialyse collective<br />

Furnes<br />

Klinieklaan 1 Veurne<br />

058 33 38 20<br />

nefrologie@yperman.net<br />

Centre d’autodialyse collective<br />

Diksmuide<br />

Laure Fredericqlaan 15 Diksmuide<br />

057 35 71 80<br />

nefrologie@yperman.net<br />

Annuaire de<br />

tous les médecins<br />

Y-<strong>mail</strong> est le magazine du<br />

centre hospitalier Jan Yperman.<br />

www.yperman.net<br />

E.R. : Frederik Chanterie<br />

Coordination service de communication<br />

communicatie@yperman.net<br />

Y-<strong>mail</strong> est réalisé par<br />

f-twee communication<br />

www.f-twee.be<br />

19


Une visite à l’hôpital ?<br />

N’oubliez pas votre eID!<br />

À partir du 1er avril 2024, les patients devront présenter<br />

leur carte d’identité électronique à chaque visite à<br />

l’hôpital – dans les 24 heures pour une consultation<br />

ou une admission de jour, dans les 72 heures pour<br />

une admission. Pour les enfants, nous travaillons<br />

avec la carte kids-ID ou isi+.<br />

Exp. : Briekestraat 12, 8900 Ieper<br />

Y-<strong>mail</strong><br />

Magazine du centre hospitalier Jan Yperman<br />

trimestrieel - nov - déc <strong>2023</strong> - jan 2024<br />

Bureau de dépôt Anvers X<br />

P806231<br />

PB-PP B-00703<br />

BELGIE(N) - BELGIQUE

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