Miles #47 - Benoît Mintiens - Une relecture du temps

SPÉCIAL MONTRES
BENOÎT MINTIENS,
UNE NOUVELLE LECTURE DU TEMPS
Les mots sont impuissants pour expliquer la beauté. Ils le sont tout autant pour expliquer le
fonctionnement d’une montre ayant abandonné des aiguilles au centre qui survolent un cadran.
Le label anversois haut de gamme Ressence a ainsi révolutionné la lecture de la mesure
du temps dans la fine horlogerie. Entretien avec le fondateur de la marque, Benoît Mintiens.
Serge Vanmaercke
Il faut « voir » le fonctionnement d’une montre
Ressence pour comprendre son fonctionnement.
Pour une fois donc, Miles - farouche partisan de
la presse papier - réfère d’emblée au site Internet
de la marque www.ressencewatches.com.
Dans des tutoriels très clairs, Ressence y illustre
parfaitement comment des cadrans de tailles variées
tournent en 2D sur eux-mêmes et dans leur
cardan de base pour indiquer les différentes mesures
du temps. Pour simplifier la communication sur son
concept, Ressence l’explique en parlant non pas d’un
cadran plat mobile, mais d’un « écran mécanique ».
Deux mots que la marque est la seule à rendre compatibles
puisqu’en général, un écran est numérique.
En un peu plus d’une décennie, Ressence, né en 2010,
a proposé plusieurs familles de modèles, essentiellement
en forme de galet organique très sensuel. « Les
êtres humains ont plus de sympathie pour des formes
organiques que pour des formes géométriques », estime
Benoît Mintiens. Au catalogue : la Type 1°, la Type
1 2 , la Type 2, la Type 3, la Type 5 et la Type 8. Conçues en
Belgique et fabriquées en Suisse, elles ont toutes évolué
ou ont été animées au cours du temps. Le designer
français Philippe Starck, l’informaticien américain Tony
Fadell (Apple, Philips, Google…) et des grosses pointures
du monde automobile sont fans.
Deux passions de Benoît Mintiens :
l’automobile et l’horlogerie.
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