26.09.2023 Views

Miles #46 - Esteban Ocon - Gérer succès et adversités

Miles #46 - Esteban Ocon - Gérer succès et adversités

Miles #46 - Esteban Ocon - Gérer succès et adversités

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

ARCHITECTURE<br />

OSTENDE ET LE KURSAAL, 70 ANS D’HISTOIRE<br />

Royale, la ville balnéaire d’Ostende regorge de perles architecturales, parmi lesquelles le Kursaal<br />

fait gure de joyau de la couronne. ès l’entrée, le style résolument moderne de l’édice dessiné par<br />

Léon Stynen frappe les yeux. l’approche du 0e anniversaire, les uvres d’art y ont été restaurées.<br />

Veerle Windels<br />

remarquez les nuances de<br />

couleurs de la mer ? Formidable,<br />

non ? » Els Degryse, haut responsable<br />

au Kursaal d’Ostende,<br />

vient de m’amener sur le toit de<br />

l’édifice. D’un côté l’immense<br />

plage <strong>et</strong> la mer, <strong>et</strong> de l’autre les<br />

«Vous<br />

« Quatre éléments », une statue<br />

monumentale en bronze d’Oscar Jespers, installée sur<br />

l’auvent à l’entrée du Kursaal. Plus loin, se déploie l’imposante<br />

avenue Léopold II <strong>et</strong> la statue « Dikke Mathille » allongée dans<br />

le parc. Els : « À l’origine c<strong>et</strong>te sculpture de Georges Grard<br />

s’appelait “La Mer”, mais l’usage local en a décidé autrement.<br />

Elle avait d’abord été installée sur un socle sur le côté du<br />

Kursaal. Jugée offensante dans les années 1950, on lui a trouvé<br />

un emplacement plus sûr, dans le parc après qu’une bande<br />

de jeunes ait essayé de faire tomber la statue de son socle. »<br />

L’art indispendable<br />

Els Degryse est la guide idéale pour une visite du Kursaal où<br />

elle travaille depuis plus de 20 ans. L’année dernière, elle a<br />

décroché un master en Sciences de la culture, <strong>et</strong> a présenté<br />

un mémoire sur l’art au Kursaal. Pour ses recherches, elle<br />

s’est plongée dans les archives de Léon Stynen au Singel,<br />

à Anvers : quelque 90 caisses remplies de plans, de dessins<br />

<strong>et</strong> de l<strong>et</strong>tres – sa correspondance avec des hommes<br />

politiques <strong>et</strong> des artistes. « Stynen considérait c<strong>et</strong>te commande<br />

comme une œuvre d’art totale », explique Els, qui a<br />

également organisé la célébration des 70 ans du Kursaal le<br />

20 juin dernier. « Il suivait les principes du Bauhaus. C’était<br />

un moderniste, qui estimait que l’architecture, les arts visuels<br />

<strong>et</strong> les arts appliqués doivent constituer un voisinage<br />

harmonieux <strong>et</strong> avoir la même importance. Pendant cinq<br />

ans, il s’est battu pour intégrer des œuvres d’art dans ce<br />

bâtiment. Sans art, pas de Kursaal, disait-il. Il y est finale-<br />

Le Kursaal d’Ostende<br />

est le bâtiment le plus<br />

connu de Léon Stynen,<br />

bien que peu de gens<br />

sachent qu’il en est<br />

l’architecte.<br />

© Filip Dujardin<br />

Toute copie non autorisée est strictement interdite sans le consentement écrit préalable de ProduPress Advertising SA.<br />

54

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!