Miles #46 - Esteban Ocon - Gérer succès et adversités

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Thierry Stern l’a confirmé lors d’un entretien
dans une annexe de son Watch Art Grand
Exhibition, dans le quartier Shinjuku à Tokyo
: « Patek Philippe travaille sur une nouvelle
famille pour son catalogue, qui ne sortira
peut-être pas encore cette année, mais elle
est effectivement prévue. À côté des Calatrava,
Aquanaute, Nautilus, etc., cette nouvelle
famille se distinguera en premier lieu par son esthétique,
car nous disposons déjà de beaucoup de calibres. Mais rien
ne nous interdit d’entrevoir déjà la créativité de cette nouvelle
famille, à la fois sur le plan de la forme et de la mécanique… »
Voilà qui est dit.
Après Dubaï en 2012, Munich en 2013, Londres en 2015, New
York en 2017 et Singapour en 2019, Patek Philippe a donc
conquis Tokyo pour la sixième édition de sa grande exposition.
A côté de nouveautés et de plusieurs pièces du Musée
Patek Philippe de Genève, nombre de belles pièces rares appartenant
à des collectionneurs japonais étaient également
présentées.
Parmi les quelque 60.000 intéressés qui, la plupart en costume
sombre ou kimono, s’y sont précipités en ordre et sur
rendez-vous, on a néanmoins pu observer la présence étonnante
de très nombreux jeunes gens aux looks très « tendance
», voire avant-gardistes, s’intéressant de très près à une
haute horlogerie pourtant des plus traditionnelles. Un signal
encourageant pour l’ensemble du secteur.
Un lien ancestral
Patek Philippe souligne que de nombreux Japonais avaient
été fascinés par les montres Patek Philippe dès les premières
décennies d’activité de la manufacture. En 1873 déjà, une délégation
Iwakura, dirigée par l’ambassadeur extraordinaire et
plénipotentiaire Tomomi Iwakura, visita le siège genevois de
Patek Philippe sous la conduite d’Antoine Norbert de Patek
en personne, le fondateur de la manufacture. Par la suite,
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