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PANORAMA MEDIA - 06.09.23

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<strong>PANORAMA</strong><br />

MÉDIA<br />

SYNDICAT GÉNÉRAL DES VIGNERONS<br />

0 6 · 0 9 · 2 3<br />

La presse papier est disponible quotidiennement au Centre de Documentation<br />

POLITIQUE<br />

ÉCONOMIE<br />

LA VIGNE<br />

LE VIN<br />

HORS CHAMPAGNE<br />

LA CHAMPAGNOTHÈQUE COLLECTION 2024 FAIT SON GRAND RETOUR ! COLLECTE DU 9 AU<br />

20 OCTOBRE À ÉPERNAY, BAR-SUR-SEINE ET CHÂTEAU-THIERRY. MERCI DE COMMUNIQUER<br />

CES DATES AUX VIGNERONS ET UNIONS DE VIGNERONS COMMERCIALISANT DU CHAMPAGNE.<br />

RETOUR SUR LES DERNIERS <strong>PANORAMA</strong>S DE PRESSE<br />

CETTE REVUE DE PRESSE SE DESTINE À UN USAGE STRICTEMENT PERSONNEL ET INTERNE À L’ENTREPRISE,<br />

LE DESTINATAIRE S’INTERDIT DE REPRODUIRE, PUBLIER, DIFFUSER OU VENDRE CE DOCUMENT.


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Web<br />

FRA<br />

Famille du média : Médias professionnels<br />

Audience : 114538<br />

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie<br />

6 Septembre 2023<br />

Journalistes : Alexandre<br />

Abellan<br />

Nombre de mots : 448<br />

www.vitisphere.com p. 1/2<br />

Réglementation Bruxelles décoiffe les bouteilles de Champagne<br />

Visualiser l'article<br />

Évolution réglementaire décoiffante pour les vins effervescents avec la fin de l'obligation européenne d'attacher une feuille<br />

sur leurs cols : de quoi poser la question du maintien de cet habillage dans l'AOC Champagne.<br />

Sans coiffe, les bouteilles de Champagne pourraient davantage ressembler à des bouteilles de cidre ou de bières. - crédit<br />

photo : Adobe Stock (Dewald)<br />

Pop, Bruxelles fait sauter une contrainte sans même que sa suppression n'ait été demandée par les premiers intéressés !<br />

Depuis ce 28 août, un règlement délégué rend facultative la coiffe de surbouchage recouvrant le col des vins effervescents et<br />

mousseux en Europe*. Alors que cette feuille d'aluminium ornant les goulots était jusque-là obligatoire. Si le coeur lui en dit,<br />

un opérateur champenois peut s'en affranchir dès maintenant et mettre à nu le col de ses bouteilles. Du moins en théorie, car<br />

en pratique le risque d'illégalité est fort si le cahier des charges de l'AOC Champagne intègre à l'avenir une obligation de<br />

coiffer les bouteilles.<br />

Si la feuille sur les goulots tient du standard pour les vins de Champagne, « dans les faits, la réglementation ne rend plus<br />

obligatoire la coiffe aujourd'hui. Si on veut la maintenir, il faut prendre une disposition dans le cahier des charges » résume<br />

Maxime Toubart, le président du Syndicat Général des Vignerons de Champagne (SGV). Au sein de la viticulture, « il y a<br />

plutôt unanimité pour le maintien, comme ça fait partie de l'habillage, de l'identité. C'est valorisant et c'est un outil de<br />

contrôle (avec la coiffe intelligente Cloé) » rapporte le vigneron, reconnaissant des débats au sein de la filière champenoise,<br />

notamment de certaines maisons, prônant une flexibilité afin de réduire l'emballage. L'écoconception se passant actuellement<br />

de capsules, pour réduire l'empreinte environnementale et le coût des matières sèches (depuis la crise covid le coût des coiffes<br />

reste élevé, quand il n'y a pas de soucis de disponibilités).<br />

Négociations<br />

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L'accès<br />

SUITE<br />

aux articles<br />

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2


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Réglementation Bruxelles décoiffe les bouteilles de Champagne<br />

6 Septembre 2023<br />

www.vitisphere.com p. 2/2<br />

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Au sein du négoce, les réflexions sont en cours évacue David Chatillon, le président de l'Union des Maisons de Champagne<br />

(UMC). Rappelant que la coiffe fait partie de l'identité champenoise, le représentant des négociants rapporte que le débat<br />

porte sur l'équilibre entre tradition et Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).<br />

S'étant réuni la semaine dernière pour la première fois la semaine dernière, un groupe de travail dédié doit permettre à la<br />

filière champenoise de se positionner aussi rapidement qu'unanimement. Une question sous-jacente reste l'acceptation de la<br />

suppression de la coiffe par les consommateurs de vins effervescents : y verront-ils un coup marketing distinctif ou un coût à<br />

l'image valorisée des bulles ?<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille du média : PQN<br />

Edition : 31 aout 2023 P.16<br />

(Quotidiens nationaux)<br />

Journalistes : LAURENCE<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 2872000<br />

GIRARD<br />

Nombre de mots : 1066<br />

Sujet du média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/3<br />

ÉCONOMIE & ENTREPRISE<br />

Agriculture : des machines à défaut de saisonniers<br />

Pour la récolte des fruits et des légumes comme pour les vendanges, la mécanisation progresse<br />

Près de120000vendan<br />

geurs en Champagne,<br />

25000 en Beaujolais,<br />

55000 cueilleurs de<br />

pommes et de poires... A la fin de<br />

l’été, même si le coup de feu des<br />

fruits à noyaux comme les abri<br />

cots, les pêches ou les prunes est<br />

passé, l’agriculture française em<br />

bauche encore à tour de bras. Un<br />

recrutement de saisonniers sou<br />

vent synonyme de dossier épi<br />

neux à gérer.<br />

«II y a une vraie carence de sai<br />

sonniers. Quelques semaines<br />

avant le début des vendanges, les<br />

deux tiers des vignerons indépen<br />

dants n’avaient pas encore com<br />

plété leurs équipes », affirme Jean<br />

Marie Fabre, président des Vigne<br />

rons indépendants, installé à Fi<br />

tou, dans l’Aude, avant d’ajouter :<br />

«Le problème s’est accru depuis<br />

deux ou trois ans avec le Covid.Les<br />

salariés sans emploi ne sont guère<br />

enclins àfaire cestravaux, même si<br />

le salaire est correct. Et la<br />

main-d’œuvre qui venait de l’Est a<br />

vu lesconditions sociales s’amélio<br />

reren Allemagne ou en Pologne et<br />

a donc moins tendanceà venirjus<br />

qu’en France.» A cela s’ajoutent<br />

les calendriers de récolte fluc<br />

tuant d’une année sur l’autre et<br />

parfois difficilement compatibles<br />

avecles agendas des étudiants, un<br />

des viviers de recrutement.<br />

Cette situation apoussé nombre<br />

de viticulteurs à opter pour la ven<br />

dange mécanique. Un bascule<br />

ment négocié au tournant des an<br />

nées 1980. M. Fabre, lui, vient de<br />

s’y résoudre. II ne garde plus que<br />

1hectare récolte àla main. «Au lieu<br />

d’être douze, nous sommes main<br />

tenant svcpendant les vendanges,<br />

dont mes deux salariés», témoi<br />

gne-t-il. «Sur les 750000 hectares<br />

devignesenFrance,il n’enresteque<br />

70000 à 80000 vendangées ma<br />

nuellement, estime Philippe As<br />

toin, directeur de la division agri<br />

culture du fabricant de machines<br />

Pellenc. De plus en plus de produc<br />

teurs de rosésou de blancs veulent<br />

récolterlanuit pour éviterlesfortes<br />

chaleurs diurnes, ce qui est quasi<br />

ment impossible manuellement. »<br />

Seules les appellations qui le<br />

spécifient dans leur cahier des<br />

charges, comme le champagne<br />

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4


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Agriculture : des machines à défaut de saisonniers<br />

Edition : 31 aout 2023 P.16<br />

p. 2/3<br />

«Sur les 750000<br />

hectares de<br />

vignes en France,<br />

il n’en reste que<br />

70 OOOà 80000<br />

vendangées<br />

manuellement»<br />

PHILIPPE ASTOIN<br />

directeur de la division<br />

agriculturedu fabricant<br />

de machines Pellenc<br />

ou le crémant, les vignobles si<br />

tués sur des pentes fortes, possé<br />

dés par un vigneron soucieux de<br />

préserver la tradition ou encore<br />

les grands crus ont toujours re<br />

cours aux bras munis de séca<br />

teurs. Ce qui représente à peine<br />

plus de 10 % des surfaces totales<br />

de vignoble français.<br />

«Cela devient dijficile quand on<br />

dépasse les vingt-cinq vendan<br />

geurs.Nous, nous en avons quinze<br />

deux semaines les<br />

crémants. Cesont deshabitués, des<br />

saisonniers et quelques salariés es<br />

pagnols qui viennent chaque an<br />

née. Nous nous organisons à plu<br />

sieurs pour étendreleur période de<br />

travail », explique Michel Barraud,<br />

viticulteur dans le Mâconnais.<br />

Même approche dans le vignoble<br />

de Plaimont, dans le Sud-Ouest,<br />

où le cépagetannat est souvent ré<br />

colté àla main. «Nous avonsformé<br />

un groupement d'employeur à<br />

trois. Nous embauchons ensemble<br />

une quinzaine de personnes, dont<br />

la moitié defidèles, surtout des lo<br />

caux», témoigne Joël Boueilh,<br />

président des Vignerons coopéra<br />

teurs de France, installé à Saint<br />

Mont, dans le Gers.<br />

Dans ce panorama, la champa<br />

gne reste le plus gros recruteur.<br />

«Nous employons vingt person<br />

nes, des jeunes quifont des petits<br />

boulots, des étudiants qui retar<br />

dent leur rentréeet trois personnes<br />

venues du Québec pour faire les<br />

cueillettes en France», raconte<br />

Maxime Toubart, président du<br />

Syndicat général des vignerons de<br />

pendant la Champagne, lui-même pour installé<br />

au Breuil, dans la Marne.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Agriculture : des machines à défaut de saisonniers<br />

Edition : 31 aout 2023 P.16<br />

p. 3/3<br />

Vendanges mécaniques, à Langoiran (Gironde), en novembre 2022. jean-bernardnadeau/onlyfrance/afp<br />

II héberge et nourrit le groupe.<br />

Un modèle traditionnel qui perd<br />

chaque année du terrain face aux<br />

règles de plus en plus contrai<br />

gnantes sur le logement des sai<br />

sonniers. « Un tiers des vignerons<br />

champenoisfont désormais appel<br />

à des prestataires. II n’y en avait<br />

pas ily a dix ans. L’exploitant paie<br />

50 % de plus, mais il n’a plus à<br />

gérer les contrats de travail, les<br />

fiches de paie, l’hébergement »,<br />

souligne M. Toubart.<br />

Concurrence exacerbée<br />

Ce modèle de la prestation est<br />

aussi très répandu dans le vigno<br />

ble de Cognac, non pas pour les<br />

vendanges déjà mécanisées, mais<br />

pour d’autres travaux de la vigne,<br />

comme la taille. II est aussi très<br />

prisé des maraîchers et de cer<br />

tains arboriculteurs. Le presta<br />

taire fait souvent appel à des tra<br />

vailleurs étrangers.<br />

Mais l’exercice n’est pas sans<br />

risque. L’entreprise d’intérim es<br />

pagnole Terra Fecundis - renom<br />

mée Work for All - et des produc<br />

teurs de fruits et légumes qui<br />

avaient passé contrat avec elle<br />

ont été condamnés, en 2022,<br />

pour une affaire de fraude au tra<br />

vail détaché.<br />

La récolte des fruits et des légu<br />

mes est, en effet, encore très ma<br />

nuelle, et la concurrence avec des<br />

pays comme l'Espagne, lTtalie ou<br />

la Pologne, exacerbée. Pour la<br />

cueillette de pommes, estimée à<br />

1,5million de tonnes cette année,<br />

il faut enrôler 50000 personnes,<br />

en ajoutant les 120000 tonnes de<br />

poires, le nombre monte à 55000.<br />

«II y a une frange de jeunes en<br />

camping-car qui vont de saison en<br />

saison, des retraités, mais aussi<br />

beaucoup de gens qui viennent de<br />

l’étranger, de l’Europe de l’Est ou<br />

d’Espagne,et un recours accru aux<br />

contrats de l’Office français de<br />

l’immigration et de l’intégration<br />

pour employer des Marocains»,<br />

explique Daniel Sauvaitre, arbori<br />

culteur en Charente et président<br />

de lAssociation nationale pom<br />

mes poires.<br />

Si les saisonniers détachent les<br />

pommes de l'arbre, ils sont placés<br />

sur des escaliers qui se déplacent<br />

automatiquement entre les<br />

rangs. «Une start-up israélienne<br />

va venir nous faire une démonstration<br />

de récolte de pommes par<br />

drone», affirme M. Sauvaitre.<br />

Mais ce dispositif robotisé devra<br />

faire mieux qu’un cueilleur, soit<br />

récolter plus de 1 tonne de fruits<br />

par jour.<br />

Les entreprises comme Pellenc<br />

cherchent àaccroître la mécanisa<br />

tion dans les vignes ou les vergers.<br />

«La taille de la vigne se fait<br />

aujourd’hui à go % manuelle<br />

ment, mais nous avons les outils<br />

pour la mécaniser quand les ca<br />

hiers des charges des appellations<br />

s’assoupliront», affirme M. Astoin.<br />

II évoque aussi la mécanisation de<br />

la récolte des olives, amandes, et<br />

des fruits pour les confitures. En<br />

core faut-il adapter arbres et ver<br />

gers à cette robotisation. ■<br />

LAURENCE<br />

GIRARD<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Web<br />

FRA<br />

Famille du média : Médias professionnels<br />

Audience : 114538<br />

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie<br />

31 Aout 2023<br />

Journalistes : -<br />

Nombre de mots : 335<br />

www.vitisphere.com p. 1/2<br />

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Emploi Des règles plus souples pour l'hébergement des saisonniers en<br />

Champagne<br />

Les vignerons pourront notamment héberger jusqu'à 10 travailleurs par chambre et leur consacrer une surface minimale de<br />

4,5 m2 dans les chambres. La mesure permettra aussi de prévoir un WC et une douche pour huit personnes.<br />

Cette mesure était très attendue par les vignerons. - crédit photo : Adobe Stock<br />

Les vignerons de Champagne ont obtenu de l'Etat un assouplissement pendant les vendanges des règles d'hébergement des<br />

travailleurs saisonniers, "une décision très attendue" de leur part, a appris l'AFP auprès de leur syndicat, confirmant une<br />

information de L'Union.<br />

Cette dérogation permettra d'assouplir les règles d'hébergement en période de vendanges dès cette année et jusqu'en 2027, a<br />

précisé le Syndicat général des vignerons de la Champagne (SGV) à l'AFP. Accordée par les directions régionales de<br />

l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Dreets) des Hauts-de-France, du Grand-Est et d'Île-de-France, elle<br />

couvre les trois régions sur lesquelles s'étend l'appellation champagne.<br />

Parmi d'autres concessions, les vignerons pourront héberger jusqu'à 10 travailleurs par chambre contre six actuellement, et<br />

leur consacrer une surface minimale de 4,5 m2 dans les chambres, au lieu d'une base de 9 m2 puis 7 m2 par occupant<br />

supplémentaire. La mesure permettra aussi de prévoir un WC et une douche pour huit personnes, au lieu de six. Ils devront<br />

mettre en place des mesures compensatoires, comme prévoir une pièce dédiée au séchage des vêtements, assurer une<br />

production suffisante d'eau chaude et entretenir locaux et sanitaires.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Emploi Des règles plus souples pour l'hébergement des saisonniers en Champagne<br />

31 Aout 2023<br />

www.vitisphere.com p. 2/2<br />

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Une embauche facilitée<br />

D'après le comité Champagne, environ 120.000 travailleurs saisonniers participent chaque année aux vendanges sur les<br />

vignobles de l'appellation. "Depuis une quinzaine d'années, il y a eu un durcissement des normes d'hébergement qui fait que<br />

beaucoup de vignerons se sont orientés vers la prestation de services, en arrêtant d'héberger. Cet assouplissement va leur<br />

permettre, je l'espère, d'à nouveau héberger" , commente Maxime Toubart, le président du SGV.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille du média : Médias professionnels<br />

Edition : 07 septembre 2023<br />

Périodicité : Hebdomadaire<br />

P.52-53<br />

Audience : 185000<br />

Journalistes : SYLVIE<br />

Sujet du média : Economie-Services<br />

LEBOULENGER<br />

Nombre de mots : 1032<br />

p. 1/2<br />

Les produits MARCHÉ<br />

Pour le champagne,<br />

gare à l’inf latf.on !<br />

Les prix du champagne s’envolent. La faute à une pénurie de bouteilles. Pour<br />

parer à ce manque, les enseignes sont allées chercher des champagnes de<br />

vignerons et des cuvées rares, notamment pour alimenter les foires aux vins.<br />

Le champagne se fait rare<br />

et rend la tâche des ache<br />

teurs plus difficile. «Nous<br />

sommes une enseigne très<br />

vendeuse de champagne. Nous<br />

sommes contingentés sur les<br />

marques qui se commercialisent<br />

très bien à l’intemational (no<br />

tamment celles de LVMH, telles<br />

que Ruinart, Veuve Clicquot...<br />

NDLR). À nous d’aller chercher<br />

des marques altematives sur un<br />

créneau des 30-35 € le col. II y<br />

a une nette inflation qui com<br />

mence à profiter aux crémants,<br />

PRESTIGE<br />

Chez Casino, les vins<br />

effervescents pèsent<br />

4 % de l’offre de la<br />

foire aux vins. Pour la<br />

deuxième année,<br />

l’enseigne portera<br />

sous sa signature haut<br />

de gamme Grandes<br />

Réserves Club des<br />

Sommeliers ce<br />

champagne Gosset.<br />

Une marque inédite en<br />

GMS. Prix de vente<br />

indicatif: 32,95 €.<br />

FAMILIAL<br />

Au sein de sa<br />

sélection de<br />

champagnes pour sa<br />

foire aux vins,<br />

l’enseigne de<br />

cavistes V and B mise<br />

sur ce brut de la<br />

maison Robert Allait<br />

à Villers-sous<br />

Châtillon, dans la<br />

Marne. Un domaine<br />

familial de<br />

14 hectares labellisé<br />

HVE. PVI: 29,90€.<br />

plus de deux fois moins chers<br />

que le champagne, plus qu’aux<br />

proseccos, cantonnés à la mixo<br />

logie», expliquait récemment à<br />

LSA Geoffrey Bourdier, respon<br />

sable du pôle vins de l’enseigne<br />

mi-vins, mi-bières V and B.<br />

Concernant le champagne, les<br />

contingentements<br />

sont encore<br />

nombreux cette année. Et pour<br />

cause. À l’export, notamment<br />

aux États-Unis et au Japon, ce<br />

vin effervescent se vend très<br />

bien depuis la «fin» de la pan<br />

démie. Des pays où il est plus<br />

ACCESSIBLE<br />

Pendant sa foire<br />

aux vins, le site<br />

Wineandco propose<br />

des champagnes à<br />

moins de 30 €. Dont<br />

ce nectar Terre<br />

d'étoiles signé<br />

Lamiable,<br />

un brut grand cru<br />

composé à 60%<br />

de pinot noir<br />

et à 40 % de<br />

chardonnay.<br />

PVI: 26,90 €.<br />

HORSPAIR<br />

Carrefour met en<br />

avant dans ses<br />

hypers et sur le site<br />

Ma cave Carrefour<br />

ce Nicolas<br />

Feuillatte Cuvée<br />

légendaire, un<br />

assemblage de<br />

dix années de<br />

, vendanges, pour<br />

ce champagne<br />

I «d’une technicité<br />

hors pair», selon<br />

la marque.<br />

PVI: 41,90€.<br />

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.<br />

821,4 M€<br />

Le CA du champagne<br />

en GMS à -7,8%<br />

(-16,2% en volume,<br />

à 28,4<br />

de litres)<br />

millions<br />

Source: Circana,<br />

CAM au 30 juillet 2023<br />

UNDÉBUT<br />

D’ANNÉE<br />

TRÈS MAL ORIENTÉ<br />

L’évolution du CA<br />

enGMS, à 196 M€<br />

L’évolution des<br />

volumes en GMS, à<br />

6,7 millions de litres<br />

+ 12,9%<br />

La hausse du prix<br />

moyen en GMS,<br />

à 29,28 € le litre<br />

Source: Circana, en cumui<br />

courant au 30 avril 2023<br />

valorisé qu’en grandes surfaces.<br />

C’est pourquoi les marques dites<br />

internationales, soit celles appar<br />

tenant aux grands groupes<br />

-LVMH, Pernod Ricard, etc.-,<br />

réservent des quotas pour les<br />

distributeurs français. De ce fait,<br />

il en manque dans les rayons.<br />

La pénurie est en effet la prin<br />

cipale raison pour expliquer la<br />

chute des ventes en volume :<br />

-20,8 % dans les hypers, -21,8 %<br />

dans les supermarchés. Puisqu’il<br />

y a pénurie, les prix augmentent<br />

(+ 12,9 % sur le total des cir<br />

cuits en GMS). L’inflation est<br />

très importante mais le cham<br />

pagne n’étant pas un PGC<br />

comme un autre, ni un produit<br />

de première nécessité, celle-ci<br />

ne fait pas la une des journaux.<br />

Une bannière plus visible<br />

Reste qu’au sein des enseignes,<br />

la tendance en matière d’appro<br />

visionnement est de chercher<br />

des champagnes de vignerons,<br />

c’est-à-dire ceux qui échappent<br />

aux groupes internationaux et<br />

qui sont élaborés par des Cham<br />

penois. Quelque 4 300 viticul<br />

teurs se retrouvent ainsi sous<br />

la bannière «champagne de<br />

vignerons» sur les 15 000 que<br />

compte cette aire viticole. Une<br />

bannière qui devrait commencer<br />

à être un peu plus visible que<br />

les années précédentes dans les<br />

enseignes et les chaînes de ca<br />

vistes. «Pour la foire aux vins,<br />

j’ai notamment rentré un cham<br />

pagne de vignerons, le brut signé<br />

Robert Allait, indique Geoffrey<br />

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9


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Pour le champagne, gare à l'inflation !<br />

Edition : 07 septembre 2023 P.52-53<br />

p. 2/2<br />

Bourdier. C’est un domaine de<br />

14 hectares sur le terroir de la<br />

Vallée de la Mame. II est tenu<br />

par la même famille depuis deux<br />

siècles. II est labellisé HVE et<br />

sera vendu 29,90 € le col. »<br />

Idem sur Wineandco. Lors de<br />

sa foire aux vins, ce site propose<br />

des champagnes de vignerons<br />

mais pas de grandes marques.<br />

«Nous les réservons poar Noël»,<br />

assure Bernard Le Marois, direc<br />

teur général du site détenu par<br />

la Cofepp, la maison mère de<br />

La Martiniquaise et Bardinet.<br />

Wineandco basé à Bordeaux<br />

vend ainsi deux champagnes<br />

moins de 30 € lors de cet évé<br />

nement qui dure près d’un mois<br />

sur ce site : le brut grand cru<br />

Terre d’étoiles de Lamiable<br />

(26,90 €) et le premier cru blanc<br />

de blancs Nicolas Deneux, un<br />

100 % chardonnay, à 29,90 €.<br />

à<br />

«Au vu des volumes<br />

alloués, nous réservons<br />

les champagnes des<br />

marques internationales<br />

pour Noël. Lors des foires<br />

aux vins, nous misons<br />

sur ceux de vignerons. »<br />

Bernard Le Marois, directeur général du site Wineandco<br />

De son côté, Carrefour a sélec<br />

tionné une cuvée haut de<br />

gamme de Nicolas Feuillatte,<br />

marque phare de Terroirs& Vi<br />

gnerons de Champagne. Cette<br />

Cuvée légendaire doit son nom<br />

au fait que le chef de caves,<br />

Guillaume Roffiaen, a assemblé<br />

10 millésimes pour composer<br />

ce vin d’exception, dont le prix<br />

dépasse les 40 € le col. Chez<br />

son concurrent Casino, la col<br />

lection de vins Grandes Réserves<br />

Club des Sommeliers fête ses<br />

15 ans en 2023. Une collection<br />

de 28 très beaux vins dont le<br />

bandol Château Vannières, le<br />

haut-médoc La Tour Carnet, le<br />

pessac-léognan Smith Haut La<br />

fitte, un saint-joseph de Michel<br />

Chapoutier, etc. Au total, neuf<br />

crus de Bordeaux et toutes les<br />

autres régions viticoles repré<br />

sentées. En 2022, le Club, qui<br />

sert de repère qualitatif aux<br />

clients de l’enseigne, a accueil<br />

li son premier champagne, le<br />

brut Gosset. II s’agit de la plus<br />

ancienne maison de vins de<br />

champagne, aujourd’hui détenue<br />

par le groupe de Jean-Pierre<br />

Cointreau, Iconic Nectars. Chez<br />

Casino, ce prestigieux cham<br />

pagne sera commercialisé à un<br />

prix raisonné de 32,95 € pour<br />

un nectar maturé trois ans en<br />

cave sur lies. iiusylvie leboulenger<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

L’UNION<br />

Thomas Crouzet<br />

06·09·23<br />

MOËT-HENNESSY CHAMPAGNE<br />

SERVICES DEVRA VERSER 17<br />

000€ POUR MANQUEMENT AUX<br />

CONDITIONS DE TRAVAIL DES<br />

VENDANGEURS<br />

Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a rejeté, ce mercredi, le recours de la société<br />

Moët-Hennessy Champagne Services (MHCS), épinglée pour non-respect du repos hebdomadaire de 17<br />

vendangeurs. Les faits reprochés remontent au 11 septembre 2019.<br />

C’est un camouflet dont se serait bien passée la société Moët-Hennessy Champagne Services (MHCS),<br />

détentrice des maisons Moët & Chandon, Dom Pérignon, Veuve Clicquot, Ruinart, Krug et Mercier.<br />

Alors que la vendange 2023 débute, et que les premiers travailleurs saisonniers prennent place dans le vignoble,<br />

le tribunal de Châlons-en-Champagne a débouté, ce mercredi 6 septembre, le leader des vins champenois dans<br />

le cadre d’une affaire pour non-respect du Code rural.<br />

Le 23 février 2021, la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et<br />

de l’emploi (Direccte) Grand Est a infligé à la société MHCS des amendes d’un montant total de 17 000 euros,<br />

pour « manquements aux dispositions relatives à la durée minimale du repos hebdomadaire ».<br />

« Chaque semaine, les salariés ont droit à un repos, à prendre le dimanche, d’une durée minimale de vingtquatre<br />

heures consécutives », rappelle le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne.<br />

Des dispositions qui n’ont pas été prises à l’égard de 17 salariés, d’après un contrôle de l’inspection du travail<br />

le 11 septembre 2019, dans le vignoble de Cramant.<br />

Une décision attaquée par Moët-Hennessy Champagne Services, qui souligne « une erreur d’appréciation<br />

(de l’inspection du travail, NDLR.), les contraintes induites par les vendanges, constituant des circonstances<br />

exceptionnelles ».<br />

La société française entendait s’appuyer sur un article du Code rural prévoyant qu’« en cas de circonstances<br />

exceptionnelles, notamment de travaux dont l’exécution ne peut être différée », le repos hebdomadaire des<br />

salariés peut être suspendu pour une durée limitée.<br />

Une autorisation, pour ces mêmes raisons, avait d’ailleurs été obtenue en 2019 par MHCS afin de dépasser la<br />

durée maximale hebdomadaire de travail de quarante-huit heures, le temps des vendanges.<br />

Seulement, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne souligne que « les circonstances exceptionnelles<br />

permettant la suspension du repos hebdomadaire devaient faire l’objet d’une analyse salarié par salarié »<br />

(contrairement à la dérogation sur la durée maximale de travail, qui a été obtenue de manière collective).<br />

Ainsi, la société aurait dû apporter à l’administration de plus amples détails, notamment la liste des personnes<br />

concernées par la dérogation, ainsi que la date des repos compensateurs.<br />

Renseignements qui n’ont, selon le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, pas été fournis par<br />

MHCS. C’est pourquoi celui-ci a décidé de rejeter, ce mercredi 6 septembre, la demande de Moët-Hennessy<br />

Champagne Services d’annuler les sanctions prises par la Direccte. La société de champagne devra bien<br />

s’acquitter des amendes d’un montant total de 17 000 euros.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Web<br />

FRA<br />

Famille du média : PQR/PQD (Quotidiens régionaux)<br />

Audience : 13792131<br />

Sujet du média : Actualités-Infos Générales<br />

5 Septembre 2023<br />

Journalistes : -<br />

Nombre de mots : 454<br />

www.leparisien.fr p. 1/2<br />

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En Champagne, grande vendange en perspective malgré les difficultés liées à la<br />

météo et au recrutement<br />

En Champagne, les traditions ne se perdent pas. Comme de coutume, le cru de Montgueux, dans l'Aube, a ouvert le bal de la<br />

vendange, le 2 septembre. Mais la majorité des 100 000 à 120 000 travailleurs attendus dans les 34 000 ha de l'appellation ne<br />

débuteront que dans les jours à venir, une récolte qui s'annonce « de grande qualité », « en dépit d'une météo difficile pendant<br />

la maturation », fait savoir le Comité Champagne.<br />

En effet, les conditions climatiques optimales observées entre le début de l'année et la fin juillet ont permis aux grappes<br />

d'atteindre un poids record. « Plus de 220 g en moyenne, du jamais-vu en Champagne, précise Maxime Toubart, président du<br />

Syndicat général des vignerons. Ces grappes nombreuses et généreuses permettront de ne sélectionner que celles dans un état<br />

sanitaire parfait ». Et il y aura du tri à faire.<br />

Ces dernières semaines, en raison d'un climat chaude et humide, les vignerons ont vu apparaître des foyers de botrytis,<br />

champignon responsable de la pourriture grise. « Il faudra trouver un bon équilibre entre la maturité et la pourriture, qui peut<br />

aller très vite en fonction de la météo, explique Christine Scher-Sevillano, vigneronne à Vincelles, dans l'ouest de la Marne.<br />

C'est bien la première fois que je ne sais pas quand je vais vendanger. » Délicat, quand on loge, comme elle, 30 saisonniers...<br />

200 offres de vendangeur à pourvoir<br />

D'autres ne savent pas encore combien de vendangeurs ils vont accueillir, car comme chaque année, le recrutement s'avère<br />

délicat. Cueilleur, porteur, pressureur, agent de nettoyage... Pôle emploi recense encore près de 200 offres, rien que dans la<br />

Marne. Sans compter les annonces, par exemple, sur le groupe Facebook « Emplois vignes et caves en Champagne » qui, du<br />

haut de ses 35 000 membres, fait figure de référence. Chaque jour, il en enregistre de nouvelles.<br />

Cette année, la profession a obtenu ce qu'elle réclamait depuis longtemps : un assouplissement des normes d'hébergement des<br />

vendangeurs. Par exemple, il est désormais possible de loger dix travailleurs maximum par chambre, au lieu de six, et la<br />

surface minimum par occupant est passée de 9 m² à 4,5 m². Mais cela ne résout pas tout, car offrir le logement aux<br />

saisonniers est devenu une rareté dans le milieu. « Avec les contraintes administratives et le coût que représente l'entretien<br />

d'un logement qui ne sert que deux semaines par an, beaucoup ont abandonné cette idée qui était très répandue auparavant,<br />

analyse ce spécialiste de l'emploi viticole. Le salaire reste le nerf de la guerre. Je connais un vigneron qui paye ses salariés 15<br />

euros de l'heure et il n'a jamais eu de souci pour constituer ses équipes. »<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

En Champagne, grande vendange en perspective malgré les difficultés liées à la météo et<br />

au recrutement<br />

5 Septembre 2023<br />

www.leparisien.fr p. 2/2<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Web<br />

FRA<br />

Famille du média : Médias professionnels<br />

Audience : 114538<br />

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie<br />

5 Septembre 2023<br />

Journalistes : Alexandre<br />

Abellan<br />

Nombre de mots : 394<br />

www.vitisphere.com p. 1/2<br />

Millésime 2023 220 grammes, poids record pour les grappes de Champagne<br />

Visualiser l'article<br />

Il va en falloir des caisses de vendange dans le vignoble champenois pour absorber le rendement qui s'annonce cette récolte<br />

2023.<br />

Qualitativement, cette année atypique laisse voir un décalage de maturité, celle aromatique étant en avance sur celle<br />

technologique. - crédit photo : Pinot meunier en 2023 ©Comité Champagne<br />

Les vignes de Champagne portent de beaux bébés au départ des vendanges 2023 ! Avec 220 grammes relevés en moyenne ce<br />

31 août, les grappes atteignent un niveau record d'après le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC).<br />

Dépassant le précédent record de 175 g, enregistrés en 2005, ce poids va jouer sur le rendement agronomique. Qui n'a pas été<br />

révisé, mais qui était estimé entre 15 et 17 000 kg/ha cette fin juillet. Date où le rendement autorisé pour l'AOC Champagne a<br />

été fixé à 11 400 kg/ha par le bureau exécutif du Comité Champagne , prenant en compte le ralentissement actuel des<br />

marchés et les risques commerciaux liés à l'inflation (pour viser 315 millions cols vendus annuellement).<br />

Face à l'afflux de raisin attendu ce millésime 2023, la réserve individuelle devrait être mise à profit par les opérateurs, son<br />

plafond venant d'être monté à 10 000 kg/ha , mais dans la limite du rendement butoir de 15 500 kg/ha. Ce qui limite donc la<br />

mise en réserve à 4 400 kg/ha cette année.<br />

Même en triant pour ne retenir que le meilleur, tous les professionnels devraient sans difficulté atteindre le rendement<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Millésime 2023 220 grammes, poids record pour les grappes de Champagne<br />

5 Septembre 2023<br />

www.vitisphere.com p. 2/2<br />

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Ayant démarré ce 2 septembre pour les secteurs les plus précoces, la vendange 2023 marque la fin d'un millésime serein<br />

jusqu'au coeur de l'été. Après de premiers mois sans accroc, « la météo du mois d'août a été plus chaotique, chaude et<br />

anormalement humide, ce qui a favorisé l'apparition de foyers de botrytis » . Mais « ces grappes nombreuses et généreuses<br />

permettront de ne sélectionner que celles dans un état sanitaire parfait » déclare dans un communiqué Maxime Toubart, le<br />

président du Syndicat Général des Vignerons et co-président du Comité Champagne. « Compte tenu de la charge dans les<br />

vignes, même en triant pour ne retenir que le meilleur, tous les professionnels devraient sans difficulté atteindre le rendement<br />

disponible fixé à 11 400 kg/ha » ajoute David Chatillon, le président de l'Union des Maisons de Champagne et co-président<br />

du Comité Champagne.<br />

100 à 120 000 vendangeurs vont désormais se relayer pour récolter ses grappes dans les deux à trois prochaines semaines.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille du média : PQR/PQD<br />

Edition : 05 septembre 2023<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.34<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 292000<br />

Journalistes : THOMAS CROUZET<br />

Nombre de mots : 710<br />

Sujet du média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/3<br />

ECONOMIE<br />

VIGNOBLE<br />

Les prospections volontaires se multiplient<br />

pour contrer la flavescenœ dorée<br />

Des prospections volontaires se tiendront en amont et en aval des vendanges dans 140 communes de Champagne.<br />

dobjectif : parcourir 10 000 hectares cette année, pour identifier et arracher les pieds atteints de flavescence dorée.<br />

Dans les vlgnes de Courmas.Saint-Euphraise-et-Clairizet et Bouilly,vendredidernier.une quarantainede professionnels êtalent moblllsés. Ï.C<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Les prospections volontaires se multiplient pour contrer la flavescenoe dorée<br />

Edition : 05 septembre 2023 P.34<br />

p. 2/3<br />

THOMAS<br />

CROUZET<br />

Rentrés de vacances pour prépa<br />

rer les vendanges, les vigne<br />

rons champenois sont appelés<br />

à se mobiliser pour un autre enjeu<br />

de production de taille : la flaves<br />

cence dorée.<br />

Depuis 2017, le vignoble champe<br />

nois a en effet été placé sous sur<br />

veillance, afin d’endiguer la pro<br />

gression de cette forme de jaunisse,<br />

et notamment son variant M54, très<br />

épidémique.<br />

Aussi des campagnes de prospec<br />

tions obligatoires, pour les crus déjà<br />

touchés, et volontaires, pour ceux<br />

encore épargnés, se tiennent depuis<br />

le 25 août.<br />

« On attendait une trentaine de per<br />

sonnes pour cette demi-journée de<br />

prospection, et finalement, nous<br />

sommes quarante», se satisfait Na<br />

thalie Alexandre, viticultrice à Cour<br />

mas, à côté de Reims.<br />

Celle qui a été nommée en début<br />

d’année présidente de la section lo<br />

cale du Syndicat général des vignerons<br />

de la Champagne (SGV) pour la<br />

commune de Courmas, a fait de la<br />

lutte contre la flavescence dorée une<br />

priorité.<br />

“Ainsi, en deux ans,<br />

l’ensemble du vignoble<br />

de Courmas,<br />

de Saint-Euphraise<br />

et Bouilly aura été<br />

prospecté”<br />

Nathalie Alexandre, présidente de section<br />

locale du SGV de Courmas<br />

« Celapasse d’abordpar des messages<br />

desensibilisation à destination desvi<br />

ticulteurs, explique-t-elle. Dès la jête<br />

de la Saint Vincent, enjanvier, le mes<br />

sage a été passé. Des mails de rappel<br />

ontêté envoyésrégulièrement,jusqu’à<br />

la veillede la date bloquée.Celaa por<br />

tê sesfruits. »<br />

Ainsi, le 1erseptembre dernier, les<br />

propriétaires de vignes de Courmas,<br />

de Saint-Euphraise-et-Clairizet et<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Les prospections volontaires se multiplient pour contrer la flavescenoe dorée<br />

Edition : 05 septembre 2023 P.34<br />

p. 3/3<br />

Bouilly, se sont déplacés ou ont four<br />

ni du personnel pour parcourir les<br />

quelque 120 hectares (ha) de terres<br />

en appellation champagne dans les<br />

trois communes. La maison Piper<br />

Heidsieck, détenteurs de vignes à<br />

Courmas, a également envoyé des<br />

salariés. Pour encadrer cette mobili<br />

sation, trois vignerons de Courmas<br />

ont été formés par le Comité Cham<br />

pagne, en juillet dernier, venus ap<br />

puyer le référent flavescence dorée<br />

de la commune, Jean-Philippe Da<br />

vid. Le SGV, qui chapote les actions<br />

volontaires, était représenté par Julie<br />

Moreau, responsable du service<br />

des relations syndicales.<br />

«Déjà 70 ha ont étéprospectêsceven<br />

dredi, annonce Nathalie Alexandre<br />

après la matinée de mobilisation.<br />

Une secondedemi-journée sera orga<br />

nisée le 29 septembre.L’an prochain,<br />

une nouvelle campagnenous permet<br />

tra de passer dans les zones non par<br />

courues. Ainsi, en deux ans, l’en<br />

semble du vignoble aura étéprospec<br />

Une application pour<br />

les signalements individuels<br />

Alors que la majorité des actions sont collectives, chaque vigneron peut<br />

aussi se mobiliser individuellement pour signaler les pieds suspects<br />

dans ses parcelles. Pour faire remonter les données au Comité Cham<br />

pagne, qui viendra ensuite sur piace, une application a été déployée. II<br />

s'agit de VigiCA 2023, téléchargeable sur smartphone. Celle-ci permet<br />

de géolocaliser les ceps symptomatiques et d'y associer des photos. Les<br />

signalements pourront être effectués, pour cette campagne, jusqu’au<br />

23 septembre.<br />

té. »<br />

Par ces actions volontaires, couplées<br />

aux prospections obligatoires, le Co<br />

mité Champagne se fixe comme objectif<br />

de passer au crible 10 000 ha<br />

cette année, soit un peu moins du<br />

tiers de l’appellation (34 300 hec<br />

tares). L’an dernier, environ 7 500 ha<br />

avaient été parcourus.<br />

« La dynamiqueprend, et40 nouvelles<br />

communes se sont mobilisées volon<br />

tairement cette année, portant le<br />

nombre total à 140, approuve An<br />

naëlle Comestaz, chargée d’étude à<br />

l’Organisme de défense et de gestion<br />

(ODG) pour le SGV. Nous constatons<br />

que les vignerons ont compris l’impor<br />

tanced’agir contre la flavescence do<br />

rée. Pour autant, la pression doit être<br />

maintenue au cours des prochaines<br />

années.» Après cette demi-journée<br />

de prospection à Courmas, les vi<br />

gnerons devront patienter jusqu’à<br />

mi-octobre avant le retour des ana<br />

lyses effectuées par le Comité<br />

Champagne. L’an dernier, 4% des<br />

pieds identifiés en Champagne<br />

étaient atteints de flavescence do<br />

rée. Les pieds restant étaient tou<br />

chés par le bois noir. Sur les 70 ha<br />

prospectês à Courmas vendredi der<br />

nier, 75 pieds seront testés. ■<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille du média : PQR/PQD<br />

Edition : 05 septembre 2023<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.32<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 292000<br />

Journalistes : -<br />

Nombre de mots : 130<br />

Sujet du média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

LACTUALITE<br />

EN FLASH<br />

ÉVÉNEMENT<br />

Les rendez-vous<br />

viticoles<br />

de la Foire<br />

de Châlons<br />

La Foire est l'occasion de (re)décou<br />

vrir les champagnes de l'appellation,<br />

avec la présence du Syndicat général<br />

des vignerons de la Champagne (SGV). Le week-end du 9 et 10<br />

septembre, à 15 h 30, des dégustations ouvertes au public se tien<br />

dront sur le stand de l'office de tourisme de la ville de Reims et du<br />

Grand Reims. Du lundi au vendredi 8 septembre, ces dégustations<br />

auront lieu sur l'espace Ferme, à 11 h 30.<br />

L'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) organise une<br />

journée consacrée aux signes officiels de la qualité et de l'origine, le<br />

mercredi 6 septembre. Des dégustations de produits régionaux se<br />

tiendront sur le parvis de 10 h 30 à 18 heures.<br />

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19


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

UŒF RÉGION<br />

CHAMPAGNE<br />

-<br />

08·09·23<br />

L’UNION DES ŒNOLOGUES DE<br />

FRANCE, RÉGION CHAMPAGNE,<br />

PRÉSENTE SUR INSTAGRAM<br />

L’Union des Œnologues de France, région Champagne est sur Instagram !<br />

Créée en 1959, l’Union des Œnologues de France est le syndicat professionnel chargé d’assurer la reconnaissance<br />

et la défense de la profession d’œnologue.<br />

Regroupant environ 1 600 adhérents, elle est structurée en 7 antennes régionales et dirigée par un Comité de<br />

direction actuellement présidé par Cyril Payon.<br />

L’Union des Œnologues de France, région Champagne, particulièrement dynamique au sein de l’appellation,<br />

vient de lancer son compte Instagram ! L’antenne champenoise communiquera désormais sur les actions<br />

menées par ses commissions sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram notamment.<br />

20


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Olivier Bazalgue<br />

01·09·23<br />

EN FRANCE, UNE BOUTEILLE DE VIN<br />

CONSOMMÉE SUR 3 EST UN ROSÉ<br />

Le rapport émis conjointement par FranceAgriMer et l’interprofession des vins de Provence pointe<br />

l’augmentation des volumes produits alors que la consommation semble se tasser depuis la pandémie<br />

Covid-19<br />

Daté et publié au mois de juin 2023, le rapport de l’observatoire mondial du rosé livré en début d’été par<br />

FranceAgriMer et le conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP) ne peut s’appuyer que sur les<br />

données compilées de 2020 et 2021. Un certain décalage avec le ressenti d’opérateurs de terrain pourrait<br />

être mis en avant, mais cet observatoire présente une synthèse complète des tendances de 45 marchés, dont<br />

la France. Cet observatoire permet de dessiner les évolutions d’une couleur de vin « dont la production est<br />

en progression constante depuis 2013 », soulignent les auteurs. « Nous commençons à peine le recueil des<br />

données 2022 qui commencent à être disponible », précise en effet le responsable économie du CIVP Brice<br />

Amato, « et l’inflation aura très certainement un impact sur 2022 et 2023, sans pouvoir encore dire lequel ».<br />

A l’image de sa consommation, cette production de vins rosés n’a fait que croître en France, « grâce au<br />

positionnement de nombreuses régions de production sur cette couleur », relève le rapport de l’observatoire,<br />

ainsi qu’à l’étranger. 23 millions hl de vins rosés ont ainsi été produits dans le monde pour le millésime<br />

2020, portés par l’émergence « de nouveaux pays producteurs, Chili, Nouvelle-Zélande, Hongrie, Roumanie,<br />

Bulgarie, caractérisés par une croissance de plus de 50% en dix ans », soulignent les auteurs du rapport.<br />

Expansion de la consommation<br />

La production mondiale tend néanmoins à se concentrer autour de pays majeurs, « la France et l’Espagne pesant<br />

pour plus de la moitié de la production mondiale de rosé », éclaire encore le rapport, la France générant à elle<br />

seule plus du tiers (35%) des volumes mondiaux. A contrario, c’est un phénomène inverse d’expansion qui<br />

prend place concernant la consommation, même si, en conséquence de la crise sanitaire, celle-ci « a baissé en<br />

2020 et 2021 pour atteindre moins de 19,5 millions d’hectolitres, après avoir connu un pic à près de 20 millions<br />

d’hectolitres en 2019 », révèle ce rapport. Précision importante, « cette diminution des volumes consommés a<br />

été moins importante pour le rosé que la baisse de la consommation de vin toutes couleurs ». Il n’en reste pas<br />

moins que « dans un contexte de repli de la consommation, cette progression de la production pose question ».<br />

En 2021, plus de la moitié des vins rosés ont traversé une frontière pour être consommés, les importations<br />

affichant « une hausse quasi ininterrompue depuis dix ans avec un taux de croissance annuel moyen de 2,8 %<br />

», retrace le rapport. Si bien que la couleur rosée concerne à présent une bouteille de vin sur 10 consommée<br />

dans le monde, tendance largement portée par le marché français où ce chiffre passe à une sur trois, « seul<br />

pays au monde dans lequel le poids du rosé est aussi fort », ajoutent les auteurs du rapport. Ceux-ci avertissent<br />

néanmoins d’un différentiel structurel de 3 millions hl en faveur de la production en 2021, sans pouvoir en<br />

dégager une cause précise.<br />

Au jeu des exportations, c’est en revanche l’Espagne qui maintient son leadership, pesant plus du double de<br />

la France pour les volumes de vins rosés exportés. « Avec 45 % de la valeur des exportations mondiales de<br />

rosés, la France domine très largement, et de plus en plus, ce classement mondial. Elle est suivie par l’Italie,<br />

l’Espagne et les États-Unis, dont la valeur des exportations a triplé », situe le rapport de l’observatoire.<br />

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