PANORAMA DE PRESSE - 09.08.23

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE Champagne Conditions de travail et d'accueil des saisonniers étrangers, la bombe à retardement du vignoble ? 9 Aout 2023 www.vitisphere.com p. 2/2 Visualiser l'article certains prestataires de service peu scrupuleux » , de payer « les vendangeurs à l'heure et non plus au kg » , d' « appliquer la loi sur le devoir de vigilance des donneurs d'ordre qui font appel à ces sociétés de prestations (transports, hébergement, nourriture, salaires aux minimas Français et charges réglées en France et surtout bien s'assurer des conditions de travail) » , d' « inscrire les conditions de travail, d'hébergement et de rémunération des saisonniers dans l'AOC Champagne » et de « pouvoir participer à ces réunions au titre du syndicat salariés auprès des instances (CIVC, SGV) » . Mais en matières sociales, le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) n'intervient pas, ces sujets étant du ressort de la commission tripartite du Champagne (avec le Syndicat Général des Vignerons de Champagne, SGV, et l'Union des Maisons de Champagne, UMC). Gain d'attractivité pour les travailleurs locaux et régionaux S'opposant à « de l'esclavagisme moderne en exploitant les travailleurs étrangers » et pas aux saisonniers étrangers, la CGT demande également des revalorisations et adaptation pour attirer plus de main d'oeuvre locale. Le syndicat propose de « faire un effort sur le prix des repas voir les rendre totalement en charge, en rendant les transports gratuits pour les plus précaires (bus, trains etc ...), en cumulant le RSA avec les salaires perçus pendant les vendanges comme cela se pratique dans notre région et l'étendre à l'ensemble du territoire et faire de même pour les bénéficiaires des indemnités Pole Emploi » et « en supprimant le repos hebdomadaire (les vendanges s'étalent sur une période d'environ dix jours et le but des saisonniers est de faire un maximum d'heures dans la limite du raisonnable bien sûr). » 232569 - CISION 369254619 Tous droits de reproduction et de représentation réservés au titulaire de droits de propriété intellectuelle L'accès aux articles et le partage sont strictement limités aux utilisateurs autorisés. 4

POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE VITISPHÈRE Alexandre Abellan 07·08·23 LE TRANSFERT DES PGE EN PRÊTS RELAIS BONIFIÉS SE DESSINE POUR LE VIGNOBLE Négocié depuis des mois, l’allongement des délais de remboursement des Prêts Garantis par l’État pourrait se concrétiser d’ici l’automne. Ce qui représenterait un allégement conséquent des encours bancaires pour la filière vin. Outil efficace pour surmonter financièrement la crise covid, les Prêts Garantis par l’État (PGE) sont devenus trois ans apprès un boulet financier pour certaines entreprises. Demandé depuis plusieurs mois, pour ne pas dire années, l’allongement des délais de remboursement à 10 ans des PGE semblent sur le point d’aboutir alors qu’une task-force dédiée aux PGE a été lancée par le ministère de l’Agriculture. « On travaille en effet pour passer sur des prêts bonifiés plus classiques, mais le régime juridique de minimis pourrait s’avérer très contraignant » indiquait récemment à Vitisphere le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Une prudence qui peut se résumer à savoir si le jeu d’une notification d’aide générale à la Commission Européenne vaut la chandelle d’une consommation de crédits minimis. « Même s’il n’y a que quelques centaines de bénéficiaires, cet outil répondra à des situations de difficultés d’encours bancaire » estime Jean-Marie Fabre, le président des Vignerons Indépendants de France. Dont la fédération a récemment sondé ses adhérents sur le sujet, avec 400 entreprises ayant intégralement consommé leur PGE et anticipant des difficultés de remboursement (ce qui ferait par extrapolation 700 à 900 domaines concernés par la filière). « J’entends la précaution sur les minimis, ce sera le choix de chacun en responsabilité. Toute trésorerie obtenue ne sera pas à mobiliser » ajoute Jean-Marie Fabre, pointant que comme l’outil existe au niveau européen pour l’agriculture, il faut que les « entreprises aient le choix de l’utiliser ou pas. Il y a une demande et besoin. Cela fait 18 mois que l’on en parle, il faut clore le dossier. » Ce dispositif de prêt relai bonifié concernerait les entreprises ayant consommé tout leur PGE et n’ayant pas commencé à les rembourser, avec un taux d’intérêt s’approchant de 1,5 % pour une durée approchant d’une dizaine d’année. La prochaine étape est un débat interministériel sur les budgets d’ici la rentrée, ce qui permettrait une notification à la Commission Européenne en suivant, pour un lancement cet automne d’un possible appel à projet. « Enrichissons la boîte à outil face aux crises successives » conclut Jean-Marie Fabre. 5

POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Champagne Conditions de travail et d'accueil des saisonniers étrangers, la bombe à<br />

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9 Aout 2023<br />

www.vitisphere.com p. 2/2<br />

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certains prestataires de service peu scrupuleux » , de payer « les vendangeurs à l'heure et non plus au kg » , d' « appliquer la<br />

loi sur le devoir de vigilance des donneurs d'ordre qui font appel à ces sociétés de prestations (transports, hébergement,<br />

nourriture, salaires aux minimas Français et charges réglées en France et surtout bien s'assurer des conditions de travail) »<br />

, d' « inscrire les conditions de travail, d'hébergement et de rémunération des saisonniers dans l'AOC Champagne » et de «<br />

pouvoir participer à ces réunions au titre du syndicat salariés auprès des instances (CIVC, SGV) » . Mais en matières<br />

sociales, le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) n'intervient pas, ces sujets étant du ressort de la<br />

commission tripartite du Champagne (avec le Syndicat Général des Vignerons de Champagne, SGV, et l'Union des<br />

Maisons de Champagne, UMC).<br />

Gain d'attractivité pour les travailleurs locaux et régionaux<br />

S'opposant à « de l'esclavagisme moderne en exploitant les travailleurs étrangers » et pas aux saisonniers étrangers, la CGT<br />

demande également des revalorisations et adaptation pour attirer plus de main d'oeuvre locale. Le syndicat propose de « faire<br />

un effort sur le prix des repas voir les rendre totalement en charge, en rendant les transports gratuits pour les plus précaires<br />

(bus, trains etc ...), en cumulant le RSA avec les salaires perçus pendant les vendanges comme cela se pratique dans notre<br />

région et l'étendre à l'ensemble du territoire et faire de même pour les bénéficiaires des indemnités Pole Emploi » et « en<br />

supprimant le repos hebdomadaire (les vendanges s'étalent sur une période d'environ dix jours et le but des saisonniers est<br />

de faire un maximum d'heures dans la limite du raisonnable bien sûr). »<br />

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