BOM_2009

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GÉRALD BERGER
UN BÉNÉVOLE PASSIONNÉ ENTRE LAC ET MONTAGNE
Christelle Niqueletto-Floquet
Rencontre avec l’un des plus fidèles et ardents bénévoles de la Société Nautique de
Genève (SNG): Gérald Berger. A la retraite depuis huit ans, il met ses heures libres à
disposition de ses multiples passions: le lac, la voile, la Nautique et la montagne.
A l’âge de 15 ans, habitant Corsier-sur-Vevey, il apprend à naviguer à la Tour-de-Peilz.
«C’était sur un 6m50, raconte fièrement le Vaudois. Puis, dans les années 60, un cousin
de Nyon m’a proposé de naviguer sur un 3 tonneaux, l’un de ces superbes yachts de
près de 5 tonnes et d’une dizaine de mètres de long, vedettes du lac au début du 20 e
siècle. A bord du Kaimiloa, nous nous sommes classés deux fois 4 e du Bol d’Or ! Un autre
souvenir date de 1967: c’est celui de notre arrivée en 2 e position à bord du 6 mètres
JI la Molaine de Nyon, juste derrière le 6 mètres Vega de ‘l’aumônier de la Nautique’,
le pasteur Gilliéron. Nous avions viré en tête au Bouveret.»
A cette époque, Gérald Berger n’est pas encore membre de la SNG. Après ses études à
Genève, il devient professeur de gym et enseigne principalement à l’École d’ingénieur.
Également moniteur d’aviron à l’Université et dans divers collèges genevois, il intègre
en cette qualité la SNG et en devient membre, en 1981.
PRÉPARER LES RÉGATES
Grâce à sa participation à de nombreuses régates, dont une douzaine de Bol d’Or,
Gérald Berger connaît bien les rouages des compétitions. Rompu à presque toutes les
tâches qui les précèdent, il collabore avec les différentes sections sportives de la SNG.
Au Cercle de la Voile, il fait partie de l’équipe de base d’une douzaine de bénévoles.
«Les trois gardes-port nous préparent bateaux, bouées et matériel de mouillage de
parfaite manière. Sur l’eau, c’est le chef starter Pascal Monet, patron du bateau-start
Jérome II, qui nous pilote: nous travaillons avec plaisir sous sa houlette; Pascal, en plus
de sa compétence, est positif et souriant: ‘y’a pas d’souci’, aime-t-il à répéter. Il s’agit
donc principalement de mouiller les bouées des parcours en fonction de la direction et
de la force des vents.»