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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />
L’UNION<br />
Thomas Crouzet<br />
18·06·23<br />
APRÈS LA FIN <strong>DE</strong> LA FLORAISON EN<br />
CHAMPAGNE, « TOUS LES SIGNAUX<br />
SONT AU VERT » (1)<br />
En Champagne, la période de floraison s’est terminée dans des conditions idéales. Malgré un début de<br />
campagne difficile, avec des précipitations importantes de mi-mars à mi-mai, le retour du soleil en juin a<br />
permis de limiter la pression maladie. La vendange s’annonce belle, attendue début septembre.<br />
En moyenne le stade de la fleur a été atteint le 13 juin en Champagne selon le Comité Champagne.<br />
Après une campagne 2022 idéale, le scénario d’une nouvelle vendange florissante se profile en Champagne. Le<br />
stade de la pleine fleur a été atteint autour du 13 juin dans les parcelles de l’appellation, « ce qui correspond à<br />
la moyenne des dix dernières années », note Sébastien Debuisson, directeur Qualité et développement durable<br />
du Comité Champagne.<br />
Avec l’absence de précipitations observée depuis mi-mai, la période de floraison s’est déroulée dans des<br />
conditions idéales, de bon augure pour la future récolte. Pourtant, la campagne aurait pu virer au cauchemar,<br />
après un début d’année chaotique.<br />
Après une campagne 2022 idéale, le scénario d’une nouvelle vendange florissante se profile en Champagne. Le<br />
stade de la pleine fleur a été atteint autour du 13 juin dans les parcelles de l’appellation, « ce qui correspond à<br />
la moyenne des dix dernières années », note Sébastien Debuisson, directeur Qualité et développement durable<br />
du Comité Champagne.<br />
Avec l’absence de précipitations observée depuis mi-mai, la période de floraison s’est déroulée dans des<br />
conditions idéales, de bon augure pour la future récolte. Pourtant, la campagne aurait pu virer au cauchemar,<br />
après un début d’année chaotique.<br />
« De mi-mars à mi-mai, les fortes pluies ont conduit à une prolifération du mildiou sur feuilles mais aussi sur<br />
grappes, relève Sébastien Debuisson. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu une pression maladie<br />
aussi précoce au vignoble. L’absence de précipitations depuis 25 jours tient en réalité du miracle, et cela a<br />
permis d’endiguer la propagation de la maladie. »<br />
Les quelques orages et pluies qui ont repris depuis plusieurs jours aux quatre coins de la Champagne entraînent<br />
toutefois un rebond de la maladie. Tous les secteurs sont concernés, bien que certains soient plus impactés que<br />
d’autres, à l’image du Sézannais. « Il faut rester vigilant », souligne Sébastien Debuisson.<br />
Du côté de l’oïdium, la pression demeure modérée dans l’appellation, « excepté dans les secteurs historiques à<br />
oïdium, comme le Sézannais et Montgueux, où la pression est plus forte ».<br />
▼ SUITE ▼<br />
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