Ask Them ! Edition 2
Le magazine du VentureLab qui donne la parole à celles et ceux qui entreprennent le monde de demain Au programme ? Des rencontres, de l'audace et de l'inspiration pour se donner de l'élan, et surtout : des outils concrets pour révéler et activer le rôle des entrepreneurs dans la création d'un avenir plus serein. Cette deuxième édition du magazine ASK THEM se consacre à l’aventure de notre génération : réussir à concilier le bien-être humain avec les contraintes naturelles et le respect du vivant. La bonne nouvelle, c’est qu’ils et elles sont nombreux à prendre part à cette aventure. Pour vous aider à vous repérer, nous avons orné chaque portrait de ce magazine d’un petit logo coloré et numéroté. Celui-ci met en évidence le ou les objectif(s) de développement durable défini par l’Organisation des Nations Unies auquel cet entrepreneur et son entreprise contribuent. Créé par le VentureLab dans le cadre du Sommet des Entrepreneurs, Ask Them ! a pour ambition d’inspirer et d’insuffler à toutes et tous l’énergie d’oser contribuer à la création du monde de demain.
Le magazine du VentureLab qui donne la parole à celles et ceux qui entreprennent le monde de demain
Au programme ? Des rencontres, de l'audace et de l'inspiration pour se donner de l'élan, et surtout : des outils concrets pour révéler et activer le rôle des entrepreneurs dans la création d'un avenir plus serein.
Cette deuxième édition du magazine ASK THEM se consacre à l’aventure de notre génération : réussir à concilier le bien-être humain avec les contraintes naturelles et le respect du vivant. La bonne nouvelle, c’est qu’ils et elles sont nombreux à prendre part à cette aventure. Pour vous aider à vous repérer, nous avons orné chaque portrait de ce magazine d’un petit logo coloré et numéroté. Celui-ci met en évidence le ou les objectif(s) de développement durable défini par l’Organisation des Nations Unies auquel cet entrepreneur et son entreprise contribuent.
Créé par le VentureLab dans le cadre du Sommet des Entrepreneurs, Ask Them ! a pour ambition d’inspirer et d’insuffler à toutes et tous l’énergie d’oser contribuer à la création du monde de demain.
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Ask Them ! /// DOSSIER : UNE AVENTURE INDIVIDUELLE
Bernard : Ce livre a été une révélation pour moi.
Il y a beaucoup de littérature sur le constat et le
diagnostic des enjeux sociaux et environnementaux
de notre époque. Il y en a peu par contre
sur l’explication de notre inaction et sur les outils
pour se mobiliser alors qu’on sait qu’on va droit
dans le mur. Dans le Bug Humain, j’ai trouvé
quelques pistes pour duper notre système «
programmé ».
Bohler plaide pour une révolution du sens. Selon
lui, on a besoin de nouvelles valeurs non plus
liées au capitalisme et à l’égocentrisme, mais
à la coopération, à l’altruisme, pour se sentir
à nouveau partie prenante de la planète et
ré-enchanter les valeurs collectives.
Quel impact ça a eu sur vous en tant
qu’individu ?
Loïc : J’ai d’abord été profondément frappé
par cette forme de fatalisme : « à quoi bon
faire quelque chose, de toute manière on est
fichu. Notre cerveau est programmé à tout
bousiller ». Je suis quelqu’un d’engagé, à tous les
niveaux, avec un profond désir de « faire mieux
». Après le premier chapitre et ces thèses liées
au pouvoir de notre striatum, je me suis dit
que j’étais insignifiant dans ce monde et je suis
tombé dans une sorte d’éco-anxiété. J’ai fermé
le livre pendant des mois. J’ai arrêté d’avancer
sur mon projet.
Puis, il y a eu ce moment de basculement qui
m’a permis de prendre du recul et de relativiser.
J’ai pris conscience que même si je ne pouvais
pas changer cette inertie du monde, j’avais
beaucoup de chance d’être si bien entouré et
de vivre où je vivais. Je me suis dit « je vais faire
au mieux, avec ce que je peux, et je vais donner
du sens à ma vie et en profiter un maximum ».
C’est là que je me suis replongé dans le livre et
que j’ai parcouru avec un certain carpe diem le
chapitre sur la sobriété. Ou plutôt, le chapitre
qui m’a permis d’être soulagé : la sobriété, c’est
l’essence de mon projet. Je me suis dit : « Je
suis dans le bon, à mon échelle ». Tout n’est pas
noir ou blanc. L’analyse de Bohler est à nuancer
parfois, en ajoutant des subtilités et d’autres
éléments, comme le pouvoir de l’éducation pour
façonner notre cerveau.
Bernard : Je comprends Loïc. Je me suis aussi dit
au début, « puisqu’on est foutu, autant continuer
à prendre les avions low cost ». Et puis, en ayant
mis le doigt sur l’explication de l’inertie humaine,
ça m’a permis à titre personnel d’allumer une
petite lumière lorsque mon comportement était
en inadéquation avec les enjeux climatiques.
Parfois j’ai envie de générer cette dopamine