AUTOINSIDE Édition 4 – Avril 2023

ÉDITION 4 – AVRIL 2023
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)
Magazine spécialisé de la branche automobile
suisse
Focus : mobilité électrique
Les voitures électriques arrivent, avec
de nouvelles opportunités commerciales
Pages 8 à 35
Focus : service & technique
Informatique au garage :
il y a interface et
interface
Pages 36 à 48
Formation
Un demi-million de
clics sur TikTok pour
metiersauto.ch
Pages 64 à 65
Commerce & service après-vente
Modèles d’agence :
l’expertise juridique de
l’UPSA pour y voir clair
Pages 70 à 72

Les meilleurs
disponibles
pneus sont
chez nous

Avril 2023
AUTOINSIDE | Édition 4
Sommaire
5 Avant-propos
6 En bref
Focus : mobilité électrique
8 Colloque : l’électromobilité oui,
mais comment recharger ?
12 Auto Hermann mise entièrement sur les
voitures électriques
16 LKQ à propos du défi consistant à fournir
des pièces pour des voitures électriques
20 Charge bidirectionnelle pour garages ?
26 Interview de Sascha Heiniger, Managing
Director de Polestar Suisse
29 Diagnostic de batterie chez Bosch
30 L’ESA et l’électromobilité
32 L’activité derrière « Recharge Plus »
34 Évaluation de la valeur résiduelle des
voitures électriques
Focus : service et technique
36 Technologies de freinage en ligne de mire
40 Experts en liquides de freinage et en huiles
ÉDITION 4 – AVRIL 2023
Magazine spécialisé de la branche automobile
suisse
Pages 8 à 35
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)
Focus : mobilité électrique
Les voitures électriques arrivent, avec
de nouvelles opportunités commerciales
42 Reto Dellenbach, propriétaire du GCS,
évoque le risque de manque d’interfaces
44 Outils pour le mesurage d’essieux et
l’étalonnage de systèmes d’assistance
48 Le Digital Service Book (DSB) de TexRM
Technique & environnement
50 Filtre à particules diesel : bon à savoir !
Formation
54 Colloque réussi sur les nouvelles formations
de base dans le commerce de détail
57 Démarrer en tant qu’expert DAB+
58 Le séminaire des femmes de l’UPSA a une
nouvelle présidente
61 Offres de l’UPSA Business Academy
64 Une campagne assortie de brèves vidéos
génère un demi-million de clics sur TikTok
66 Tout feu, tout flamme à 3000 °C
Association & sections
68 Gaël Lanthemann préside aux destinées
de la Section UPSA Neuchâtel
69 Invitation à l’AD de l’UPSA à Locarno
Commerce & service après-vente
70 Modèle d’agences : aperçu de l’expertise
74 Hostettler Autotechnik AG part en tournée
avec son nouveau roadshow
76 Conférence annuelle d’auto-suisse
78 Entretien avec le CEO d’André Koch
80 Regard sur le marché de l’occasion selon
une perspective conjoncturelle
82 Service client sur les skis : plus de 1000
personnes avec Hostettler sur les pistes
83 Pour les 40 ans de Carex
84 Pièces de service et d’usure à l’ESA
85 Garages
La bonne pièce
pour chaque
véhicule
Bosch-Werkstattwelt.ch
Focus : service & technique
Informatique au garage :
il y a interface et
interface
Formation
Un demi-million de
clics sur TikTok pour
autoberufe.ch
Commerce & service après-vente
Modèles d’agence :
l’expertise juridique de
l’UPSA pour y voir clair
94 Répertoire des fournisseurs
Pages 36 à 48
Pages 64 à 65
Pages 70 à 72
En une : Les voitures électriques en plein
essor. Source : Honda
90 Aperçu et mentions légales
AUTOINSIDE | Avril 2023

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AVANT-PROPOS
Vive les ateliers !
Chère lectrice, cher lecteur,
Dans ce numéro d’AUTOINSIDE, nous approfondissons le sujet
de la mobilité électrique. Même si, à l’UPSA, nous sommes
favorables à l’ouverture technologique et la défendons à chaque
fois que nous le pouvons, les décideurs politiques et les grands
constructeurs européens ont actuellement fixé un autre cap. Par
conséquent, la mobilité électrique est à l’ordre du jour. Mais cela
concerne avant tout les nouvelles immatriculations. Plus d’un
quart des voitures de tourisme neuves immatriculées durant les
premiers mois de l’année en Suisse sont en effet des véhicules
rechargeables, et près d’un quart d’entre eux des hybrides légers
ou intégraux.
Dans le sens inverse, cela signifie aussi que parmi toutes les
voitures neuves vendues en Suisse au cours des deux premiers
mois de l’année, seules 16 % sont des voitures purement électriques
: toutes les autres possèdent donc encore un moteur à
combustion. Or, qui dit moteur à combustion dit travaux d’entretien
nécessaires dans les ateliers. À cela s’ajoute le fait que la
part de véhicules purement électriques reste très faible dans le
parc automobile actuel, et l’évolution sera lente.
Il s’agit là d’une bonne nouvelle pour les garagistes, car tout ne
changera pas du jour au lendemain. Néanmoins, il est important
de rester innovant. Dans ce numéro de votre magazine, vous
découvrirez quelques exemples fascinants de la manière de faire
des affaires avec les voitures électriques. La mobilité électrique
n’est plus de la science-fiction depuis longtemps, contrairement
par exemple à la conduite autonome. Certes, à la session de
printemps du Parlement, nous avons simplifié l’émergence des
projets pilotes en modifiant la loi sur la circulation routière. Mais,
pour l’instant, rien ne se passe, ni sur la route, ni sur le papier.
Quoiqu’il en soit, l’UPSA continue de garder le sujet à l’œil.
Soyez-en certains : vous roulez bien à nos côtés.
Meilleures salutations,
Thomas Hurter, président central
L’app ultime
pour les garages
www.werk8.app

EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Masahiro Moro est le
nouveau CEO de Mazda
Le conseil de surveillance de
Mazda Motor Corporation a
proposé Masahiro Moro comme
nouveau président et CEO. Il
succède à Akira Marumoto, qui
pilotait l’activité mondiale de
Mazda depuis 2018. Masahiro
Moro (62 ans) travaille pour
l’entreprise depuis 1983 et occupe
actuellement le poste de directeur
et Senior Managing Executive
Officer du secteur communication.
En outre, le conseil d’administration
de Mazda a proposé de nommer
Jeffrey H. Guyton (56 ans) au
poste de Representative Director,
Senior Managing Executive Officer
et Chief Financial Officer (CFO).
Masahiro Moro. Photo : Mazda
Riccardo Virga. Photo : Iveco
Riccardo Virga, nouveau
patron d’Iveco
Riccardo Virga, 46 ans, revient chez
Iveco (Suisse) SA en qualité de Managing
Director. L’ancien Sales Director
de Scania reprend la direction
de l’entreprise, qui, depuis quelques
mois, était assurée par intérim par
Christian Sulser, Business Director
Allemagne & Suisse. Riccardo
Virga est diplômé en mécanique
automobile et a effectué diverses
formations continues ainsi qu’un
Master en Business Engineering.
Il dispose d’une longue expérience
dans la branche des véhicules utilitaires
dans les secteurs de la vente,
du service à la clientèle, des pièces
détachées/vente et l’administration.
Relève dans la branche suisse des voitures anciennes
Lors de son AG, l’organisation d’intérêt suisse des restaurateurs de
véhicules (IgFS) a élu Tamara Meier de Lostorf (SO) au Comité et nommé
Rudolf Siegrist et Gundula Tutt membres honoraires. En Suisse alémanique,
le septième cursus de restaurateurs
de véhicules a débuté,
tandis qu’en Suisse romande,
les préparatifs pour le second
cursus sont en cours. Le président
Christian Ackermann a dressé
un bilan positif et mentionné le
Tamara Meier (à gauche) et Christian
Ackermann, président de l’IgFS.
Photo : Martin Sinzig
nouveau site Internet, qui offre
une meilleure vision des activités
de l’IgFS.
Renforcement du
management
Un nouveau visage au sein de
l’équipe de direction de Cupra :
Sven Schuwirth est le nouveau
COO (Chief Operating Officer) de la
marque challenger espagnole. Venu
renforcer l’équipe de management
en charge de l’électrification de la
marque, il rend compte directement
au CEO Wayne Griffiths. Le 1 er mars
2023, Sven Schuwirth a succédé
à Antonino Labate, qui a quitté
l’entreprise de son plein gré.
Sven Schuwirth. Photo : Cupra
Yves Schott. Photo : UPSA
Yves Schott apporte son
concours à la communication
de l’UPSA
Yves Schott, 41 ans, a plusieurs
années d’expérience dans la
rédaction, les relations publiques,
la communication et l’animation.
Dernièrement, il a été rédacteur
en chef de « Bärnerbär ». Outre son
activité à l’UPSA, il continuera à travailler
pour « Bärnerbär » (rédacteur
indépendant).
Jan-Paul Poldervaart devient Directeur commercial
de Lease Plan Suisse
Lease Plan Suisse complète son équipe de management. Jan-Paul Poldervaart,
ancien Cluster Director International Business, sera désormais en charge de
la direction commerciale. À ce poste, il renforce l’équipe stratégique pilotée
par Niklas Zetterlund. Ancien Cluster Director International Business au siège
social néerlandais, Jan-Paul Poldervaart, âgé de 55 ans connaît parfaitement
le marché suisse. « Nous avons trouvé en Jan-Paul un expert chevronné pour
notre service commercial et le management. Outre ses compétences professionnelles,
il apporte une précieuse connaissance du marché de l’énergie et de
l’automobile, ainsi que d’excellentes compétences sociales et de direction »,
explique Niklas Zetterlund.
Niklas Zetterlund, Managing Director de Lease Plan Suisse, et Jan-Paul Poldervaart
(à droite). Photo : Lease Plan Suisse
Liberté d’entreprise
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EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Nouveau responsable Powersports :
Ronald Kabella passe le relais à Andreas Vetter
Changement à la tête de la Business Unit Powersports de Motorex
SA : Ronald Kabella, directeur de longue date de cette Business Unit et
membre de l’équipe de direction de Motorex, passe le relais à Andreas
Vetter. Doté d’une solide expérience de gestion, ce professionnel de la
vente âgé de 49 ans prendra le 1 er mai 2023 le poste de Head of Powersports
de Motorex SA. Après plus de 17 ans chez Motorex, Ronald Kabella
quittera l’entreprise le 30 avril 2023 de son plein gré.
Annik Simonin Mellana, conseillère d’entreprise de CP Mobil, remet le bon cadeau
au champion du monde des métiers Florent Lacilla. Photo : CP Mobil
Ronald Kabella (à droite) passe le relais à Andreas Vetter. Photo : Motorex
Hedin Automotive reprend H.P. Schmid
Hedin Automotive, deuxième concessionnaire BMW de Suisse, renforce
sa position parmi les premiers concessionnaires BMW et Mini de Suisse
en reprenant H.P. Schmid AG, une société fondée par Hans Peter et Pius
Schmid, et ses 41 collaborateurs. Aujourd’hui, Hedin Automotive est ainsi
présente sur sept sites. « Nous sommes ravis d’étendre notre présence
à Bülach, un site stimulant et en pleine expansion », a déclaré Marcus
Larsson, CEO en charge des activités BMW et Mini au sein du groupe
Hedin Mobility. Ce rachat positionne le concessionnaire automobile en vue
de sa future croissance avec la marque et offre à l’équipe de H.P. Schmid
des possibilités passionnantes.
CP Mobil offre une journée sur circuit au champion du monde
La caisse de pensions CP Mobil s’est toujours engagée activement pour
la relève dans le secteur suisse de la mobilité. « Nous sommes très fiers
de féliciter Florent Lacilla pour sa médaille d’or aux WorldSkills 2022 et
son excellent résultat. Bravo Florent ! », a déclaré Annik Simonin Mellana,
conseillère d’entreprise de CP Mobil. Pour célébrer son triomphe et lui permettre
de vivre pleinement sa passion, CP Mobil lui offre une journée sur
circuit. La caisse de pensions le remercie ainsi pour l’excellent travail qu’il a
accompli et qu’il continuera de fournir pour la branche. « Il va certainement
continuer à nous impressionner et pourra compter sur nous à l’avenir pour
ses questions en matière de prévoyance », a ajouté Annik Simonin Mellana
en lui remettant le bon.
Uwe Baake (à gauche) passe le relais à Rainer Müller-Finkeldei.
Photo : Mercedes-Benz Trucks
Pius Schmid (à gauche) confie le destin de son entreprise familiale H.P. Schmid à
Marcus Larsson, CEO des activités BMW et Mini au sein du groupe Hedin Mobility.
Photo : Hedin Automobile
Changement de personnel chez Mercedes-Benz Trucks
Rainer Müller-Finkeldei (53 ans) reprendra l’ingénierie des produits chez
Mercedes-Benz Trucks en mai 2023. À ce nouveau poste, il dirigera le
développement des camions Mercedes-Benz en Allemagne, au Brésil
et en Turquie. Il succède à Uwe Baake (59 ans) qui prendra sa retraite
comme prévu fin avril.
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FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Forum E-Mobile de la recharge
La recharge intelligente
est à l’honneur
Quel futur avec l’électrique ? La question est au centre du premier forum de la recharge organisé à Zurich par la
société spécialisée d’Electrosuisse E-Mobile. Parmi les thèmes : le smart charging, la recharge bidirectionnelle,
l’autonomie de la batterie et l’électricité nucléaire. AUTOINSIDE résume les principales interventions.
Timothy Pfannkuchen
Le monde de l’automobile bouge : au lieu de
la charge stratifiée ou des arbres à cames,
c’est la compensation d’énergie réactive ou
le décalage de phase qui ont été traités lors
du premier forum de la recharge organisé
à la mi-mars à Zurich par la société spécialisée
d’Electrosuisse E-Mobile. Mais l’industrie
automobile a l’habitude des changements
depuis 1886, même si l’électrique remplace
désormais la mécanique. Le programme du
forum avait été fixé par un vote de la communauté.
Pourquoi organiser cette journée
destinée à plus de 360 participants ? « Pour
favoriser le dialogue », déclare Claudio Pfister,
directeur d’E-Mobile, « et nous informer mutuellement
».
Mais l’attention s’est concentrée en premier
lieu sur le smart charging, à savoir la recharge
flexible qui permet de délester les réseaux. La
recharge bidirectionnelle devrait être utilisée
au quotidien vers 2025 et, selon plusieurs intervenants,
elle deviendra un modèle économique.
AUTOINSIDE a sélectionné quelquesunes
des meilleures présentations.
« La Suisse peut apprendre de la
Norvège »
Peter Bardenfleth-Hansen, CEO, Zaptec
Norvège : Intervention du champion de la voiture
électrique : la Norvège. « La Suisse peut
tirer des enseignements de notre expérience,
elle a six à huit ans de retard sur nous », dit
Peter Bardenfleth-Hansen, ancien premier patron
norvégien de Tesla et aujourd’hui CEO
du fabricant de solutions de recharge Zaptec.
« Nous représentons 20 % du parc total avec les
voitures tout électriques et 80 % des nouvelles
immatriculations ; la Suisse totalise moins de
3 % et de 20 % respectivement. » Les deux pays
L’un des grands thèmes est la recharge bidirectionnelle
(la réinjection de l’électricité
de la voiture électrique dans le réseau, par
exemple pour utiliser la voiture comme réservoir
d’énergie solaire ou comme tampon pour
le réseau public). « En 2035, les voitures électriques
pourraient alimenter la Suisse durant
une journée », souligne Sandro Schöpfer, CTO
de Sun2wheel, qui a déjà livré une centaine
de clients en recharge bidirectionnelle. En
effet, de plus en plus de voitures électriques
peuvent effectuer une recharge bidirectionnelle,
comme Renault durant le forum. Bilan
des exposés : la recharge bidirectionnelle arrive.
Pour être pérenne, il faut y penser quand
on construit l’infrastructure de recharge d’un
parking.
8
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
ont des points communs, mais la Norvège a
un avantage au niveau de la recharge : les maisons
en propriété y sont plus répandues. La
mobilité électrique est avant tout une question
de volonté politique.
Conseils de M. Bardenfleth-Hansens pour la
Suisse : il faut dissiper les craintes suscitées
par l’autonomie avec des infrastructures de
recharge, considérer les voitures électriques
comme faisant partie du circuit énergétique
et comme un accumulateur bidirectionnel,
mettre en place dès à présent un smart charging
pour stabiliser les réseaux électriques et
considérer que « la rentabilité est le maître
mot : les gens ne participent que si la mobilité
électrique est économique. »
« La mobilité électrique arrive
très vite »
Alois Freidhof, directeur adjoint à la mobilité,
Office fédéral de l’énergie (OFEN),
brosse un tableau de ce que la Suisse entreprend
au niveau fédéral. Vers 2025, la feuille
de route de la mobilité électrique à laquelle
participent des dizaines d’organisations devra
encourager, dans sa dernière phase, la
recharge dans les parkings et les quartiers,
ainsi que l’économie circulaire (réutilisation
et recyclage des batteries).
En 2025, la part des véhicules rechargeables
(voitures électriques et hybrides rechargeables)
devrait s’élever à 50 % des ventes de
voitures neuves (contre 26 % en 2022), et le
nombre de stations de recharge publiques à
Suite en page 10
La Suisse a-t-elle besoin de beaucoup de
chargeurs rapides ? « Non », affirme M.
Bardenfleth-Hansen, « ce serait hors de prix.
Il faut développer la recharge en utilisant ce
que l’on a. » La Norvège recharge à 90 % en
courant alternatif (CA) principalement dans
les foyers, et à seulement 10 % en courant
continu (CC), avec les chargeurs rapides publics.
Présentation de la deuxième étape de la feuille de
route pour l’électromobilité et des trois scénarios
prévus par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) pour
les recharges d’ici 2050 : Alois Freidhof, directeur
adjoint à la mobilité de l’OFEN.
Conseils pour la Suisse à l’appui de l’expérience
norvégienne : Peter Bardenfleth-Hansen, ancien
de Tesla, est aujourd’hui le CEO du fabricant de
solutions de recharge Zaptec.
Table ronde : Peter Arnet (BKW), Marina Gonzáles Vayá (EKZ) et Moritz Krieger (CKW) –
de gauche à droite sur la scène du Forum – débattent de l’avenir de la recharge. Photos : médias de l’UPSA.
AUTOINSIDE | Avril 2023 9

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
L’animation bat son plein au Technopark : plus de 360 participants ont visité les stands des exposants, débattu,
réseauté et trouvé de l’inspiration en écoutant les exposés.
« Maintenir la batterie entre 20 et 80 % prolonge sa durée de vie de 30 % », explique Priscilla Caliandro (à droite),
de la BFH ; ici avec Claudio Pfister, directeur de la société spécialisée d’Electrosuisse E-Mobile.
20 000 (environ 7200 en 2022). En outre, au
printemps, l’OFEN lancera une nouvelle plateforme
de connaissances sur la mobilité électrique.
Pour l’infrastructure de 2050, l’OFEN a
développé trois scénarios possibles vu la part
détenue par les différents types de recharge (à
domicile, dans les lieux publics et chargeurs
rapides). « Chaque secteur a des idées différentes,
nous discutons », affirme Freidhof.
La Suisse adhère-t-elle à l’interdiction des moteurs
thermiques prévue par l’UE en 2035 ? « Personnellement,
je n’y crois pas », dit Freidhof.
« La plupart des voitures seront de toute façon
électriques », sauf peut-être les voitures de sport
qui roulaient avec des carburants synthétiques.
Toutefois, il est clair que « la mobilité électrique
arrive très vite. C’est pourquoi nous devons nous
y préparer et ne pas attendre 2035. »
« Comment prolonger la durée de vie
de la batterie de 30 % »
Priscilla Caliandro, co-directrice d’Energy
Storage, Haute école spécialisée bernoise
(BFH), se consacre à la durée de vie des batteries
des véhicules électriques. D’ici 2030,
la demande annuelle mondiale de capacité
des batteries sera multipliée par cinq, atteignant
4500 gigawattheures. Et les prix ont
récemment augmenté : entre 2010 et 2020,
les prix des batteries ont baissé de 90 %, mais
depuis ils ont progressé de 7 % en raison des
contraintes de production et de la demande.
Prix actuel de la batterie par kilowattheure :
de 150 (fourgonnette) à 250 francs (voitures
de tourisme).
Selon Mme Caliandro, il faut 15 ans pour que
la capacité de la batterie descende sous 80 %
et qu’elle doive être remplacée. La perte ne
dépasse pas 2 % par an. Qu’est-ce qui endommage
les batteries ? Selon elle, c’est souvent
la recharge rapide en courant continu, la décharge
totale (par exemple à moins de dix
pour cent) et la longue durée d’immobilisation
batterie pleine. « En maintenant souvent
la capacité entre 20 et 80 au lieu de 0 et 100 %,
vous prolongez de 30 % la durée de vie de la
batterie. »
Ne pas mettre en place des systèmes
qui seront plus tard incompatibles
Peter Arnet, directeur, BKW Smart Énergie
& Mobility AG souligne que la plupart
des gens veulent « recharger à chez eux. C’est
moins cher et on dispose de plus de temps ».
Au départ, les choses ont été assez simples
avec les infrastructures de recharge, car elles
concernaient avant tout les propriétaire de
maisons. Maintenant, les grands parkings
couverts se trouvent dans les complexes résidentiels.
Pour lui, c’est une question particulièrement
importante car « seule une gestion
globale de l’énergie permettra d’ouvrir le système,
quel que soit l’avenir. »
10
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
« Beaucoup de clients ne pensent qu’à la voiture
électrique et oublient que le photovoltaïque
arrive, avec probablement la recharge bidirectionnelle
et peut-être la recharge à domicile en
courant continu. Il faut que ce soit intégrable,
donc nous n’installons plus que des systèmes
non-propriétaires. » Il ne faut pas installer de
systèmes liés au fabricant, qui ne fonctionnent
qu’avec les wallbox d’une marque ou ne fonctionneront
pas demain avec le smart charging,
le photovoltaïque ou la recharge bidirectionnelle.
Le réseau supportera-t-il la mobilité électrique
? « Les réseaux sont excellents, l’énergie
se transforme simplement », déclare M. Arnet.
De plus, l’extension du réseau est moins favorisée
par les voitures électriques que par le
photovoltaïque.
Table ronde des fournisseurs
d’énergie : malgré les voitures
électriques, aucun appel à l’énergie
nucléaire
Après Peter Arnet, Marina Gonzáles Vayá, directrice
de New Technology EKZ (canton de
Zurich), et Moritz Krieger, Senior Product Manager
CKW (Lucerne/Suisse centrale), prennent
la parole au nom des fournisseurs d’électricité,
puis discutent. Ils sont unanimes : l’inquiétude
concerne les réseaux de distribution. Il
faut développer le réseau, mais surtout répartir
les pics de charge. Ainsi, selon Mme Gonzáles
Vayá, la recharge se fait aujourd’hui surtout à
17 h, à 20 h (tarif heures creuses) et le matin
avant 6 h. « Si tout le monde se met à recharger
quand le tarif est faible, cela ne va pas. » Les
tarifs dynamiques vont changer les choses. Et
M. Krieger d’ajouter : La Suisse peut produire
23 gigawatts, mais les pics de recharge (si tout
le monde se branche en même temps), atteindront
31 gigawatts en dix ans. C’est pourquoi
on a besoin du smart charging. « Extension du
réseau, augmentation de la capacité de production
ou pilotage intelligent. » M. Krieger pense
que ce sera la norme dans dix ans.
Il y a suffisamment d’électricité, affirme-t-on,
sauf que la répartition de la charge doit être
réglementée de manière intelligente. Question
de l’auditoire : Avons-nous encore besoin des
centrales nucléaires pour alimenter les voitures
électriques ? Les fournisseurs d’électricité
répondent que non. Peter Arnet : « Nous
avons stoppé une centrale car c’était devenu
trop cher. Cette énergie est très chère. Les fournisseurs
d’électricité investiront plutôt dans les
énergies renouvelables. » <
quz.swiss
L’hydrogène
dans la mobilité
À découvrir maintenant
au Musée Suisse des
Transports

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Auto Hermann à Ebnat-Kappel (SG)
Une entreprise en plein essor
grâce aux voitures électriques
Wil (SG) est l’un des trois sites du centre de
compétence électrique. Photo : Auto Hermann
Auto Hermann s’est imposé comme centre de compétence électrique et s’est fait un nom. Le concessionnaire
automobile d’Ebnat-Kappel (SG), avec ses succursales à Wil (SG) et à Lyssach (BE), vend exclusivement des
voitures électriques neuves, une activité couronnée de succès. Sascha Rhyner
Ebnat-Kappel est situé au cœur du Toggenburg,
quasiment au pied du col du Ricken, l’endroit
d’où sont originaires les célèbres appareils
de gymnastique Alder + Eisenhut et où sont
produites les barres chocolatées Kägi. Seules
quelques bandes blanches en altitude témoignaient
de la météo hivernale lors de notre
visite début mars. Dans la vallée, les prairies
verdoyantes sont plutôt propices à des débats
sur le climat. Auto Hermann est installé entre
la Kapplerstrasse, la liaison Wattwil-Wildhaus,
la Thur et la ligne de chemin de fer, devant
l’entrée d’Ebnat-Kappel. Le concessionnaire
mise entièrement sur les voitures électriques
depuis 2018.
« Le changement a été une décision délibérée
», explique Nico Hermann. « Lorsque ma
fille est née il y a quatre ans, les questions environnementales
se sont révélées encore plus
actuelles pour moi. Nous voulons lui léguer
un monde intact. » Il a également été impressionné
par les bouleversements en cours tels
que la hausse de la valeur boursière de Tesla,
qui a dépassé celle des constructeurs établis.
Et il s’est souvenu de son enfance : « J’aimais
jouer avec des voitures télécommandées. Elles
avaient d’abord un moteur à combustion,
puis sont devenues électriques. Ces dernières
étaient plus performantes. » Alors pourquoi
en serait-il autrement avec les vraies voitures,
se dit N. Hermann. Après un apprentissage de
commerce de détail dans un autre domaine
(« Comme je n’ai pas eu le droit de faire mon
premier apprentissage dans l’atelier parental,
j’ai vendu Ken et Barbie dans un magasin de
12
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
de voitures. » Il faut connaître l’infrastructure.
« Nous voulions nous positionner et nous
établir en tant que centre de compétence de
l’électromobilité. » En tant que garage multimarque,
Auto Hermann peut proposer différents
modèles. « Concernant les technologies
de propulsion conventionnelles, la plupart
des clients sont assez bien informés, mais
c’est plus complexe pour les voitures électriques,
car beaucoup ne les connaissent pas
encore », explique N. Hermann. « Chez nous,
les clients peuvent comparer directement
deux véhicules similaires de deux marques et
bénéficier de conseils indépendants, ce qu’ils
apprécient. »
jouets »), il rejoint l’entreprise parentale, qui
fut un garage Renault et Fiat autrefois. Il y
a décroché son diplôme de commerce et son
diplôme fédéral de conseiller de vente automobile.
Son frère René a rejoint l’entreprise
lorsque le centre de compétence électrique a
été mis sur pied. « Il a neuf ans de plus que
moi et a fait un apprentissage de mécanicien
d’automobiles. »
Le siège du centre de
compétence électrique à Ebnat-
Kappel (SG). Photo : médias de l’UPSA
La publicité en ligne,
autre facteur de réussite
Les conseils sont généralement plus pointus
et plus chronophages. « Dans le cas de la vente
d’une voiture électrique, il faut tenir compte de
plus de points que sur une voiture ordinaire.
Nous sommes des conseillers en mobilité »,
explique N. Hermann. « La plupart des clients
veulent s’informer sur l’infrastructure de recharge,
qui pose encore problème dans les lotissements.
» Une séance de conseil de vente
dure environ deux à trois fois plus longtemps
que pour une voiture dotée d’un moteur thermique.
Il faut aussi savoir apaiser l’anxiété, par
exemple concernant l’autonomie. « Mais nous
devons aussi avoir des réponses aux questions
relatives à l’extraction du cobalt et aux
Suite en page 14
L’entreprise se métamorphose grâce
aux voitures électriques
Nico et René Hermann ont résolument mis en
œuvre la mutation de leur propre entreprise.
Ils ne vendent que des voitures électriques
à batterie neuves ! « La première réaction, y
compris en interne ? Ils sont devenus fous ! »,
raconte N. Hermann en riant. Les clients ont
été surpris. « Nous sommes à la campagne,
au cœur du Toggenburg », explique-t-il, « et
ici, tout le monde ne peut ou ne veut pas
s’acheter de voiture électrique. » Petite consolation
pour les clients, même si les voitures
neuves que vend la concession sont toutes
électriques, l’atelier continue de s’occuper de
voitures thermiques. La plupart des clients
ont bien réagi, assure N. Hermann.
La mutation a changé l’activité à l’atelier et
dans la vente. « Il y aura moins de visites à
l’atelier », déclare Nico Hermann en confirmant
les craintes qu’expriment souvent les
garagistes, « mais l’usure des pneus des voitures
électriques est légèrement plus élevée
par exemple. » Les frères Hermann ont donc
aussi endossé le rôle de partenaire pneus indépendant.
La peinture et la carrosserie devraient
également bénéficier d’un surcroît de
travail. Mais c’est dans le showroom que Nico
Hermann constate le plus grand changement :
« Nous sommes bien plus que des vendeurs
Les frères Nico (à g.) et René Hermann misent sur la vente de voitures électriques neuves.
Photo : Auto Hermann
AUTOINSIDE | Avril 2023 13

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
conditions de travail correspondantes. » Sans
oublier d’autres questions : où charger, quel
câble et quel connecteur utiliser, où et comment
charger à l’étranger ? « Il n’est pas encore
possible de payer n’importe où avec une carte
de crédit », explique N. Hermann. « Les opérateurs
ont malheureusement encore des systèmes
différents. » Et personne ne s’intéresse
encore aux différences de consommation à la
prise entre les différentes voitures électriques.
Ces consommateurs n’ont tout simplement
pas encore compris qu’ils devaient se rendre
au Toggenburg. « Nous faisons surtout de la
publicité en ligne et via Google », explique
Nico Hermann. Les clients qui s’intéressent
à une voiture électrique se renseignent souvent
sur Internet et Google. La concession fait
aussi de la publicité dans 20 Minutes et à la
radio. « Nous soutenons également diverses
associations qui s’engagent en faveur du développement
durable, comme electrosuisse,
l’Electromobil Club de Suisse, Tec Lab, Enegie-
Cluster.ch, et sponsorisons les Energy Future
Days. Nous sommes ainsi présents auprès des
clients intéressés. Nous faisons des virées à
différents endroits, où nous proposons également
des tours d’essai. » La transformation
en garage pour voitures électriques en a valu la
peine. Aujourd’hui, l’entreprise entretient trois
sites, le nombre de collaborateurs a doublé et
chaque année « nous mettons en circulation
plus de 1000 voitures électriques. »
40 % de la clientèle est romande
Des clients de l’ensemble de la Suisse viennent
au Toggenburg. « À l’heure actuelle, environ
40 % de nos clients sont Romands. C’est pourquoi
nous disposons d’un site à Lyssach depuis
Le site de Lyssach (BE) a été ouvert, car jusqu’à 40 % de la clientèle est romande. Photo : Auto Hermann
la mi-2021 en plus du site de Wil (SG) », explique
N. Hermann. Les longs trajets entre la
Suisse romande et la Suisse orientale n’ont aucun
sens sur le plan écologique, d’autant plus
qu’Auto Hermann livre chaque voiture neuve
à domicile si le client le souhaite et fournit
une vidéo de livraison contenant des informations
sur la voiture. « La voiture électrique a
tellement de fonctions que nous voulons vous
expliquer. Cela fait partie de notre service. »
L’installation photovoltaïque sur les toits de
l’entreprise est une évidence. « Nous produisons
nous-mêmes environ 80 % de nos besoins
en électricité », explique Nico Hermann. Et la
direction dans laquelle s’engage l’UE conforte
les pionniers du Toggenburg. « Les voitures électriques
contribueront aussi à la sécurité électrique
à l’avenir », affirme-t-il avec conviction.
« Grâce à la charge bidirectionnelle, il sera possible
de lisser les pics et de stabiliser le réseau. »
Comme les batteries domestiques sont très
chères, il est judicieux de stocker la surcapacité
des installations solaires dans une batterie à
quatre roues. Quand on parle à Nico Hermann,
on sent qu’une mission l’anime. « Nous voulons
faire monter tout le monde à bord et avons
aussi des partenaires. Nous sommes ouverts à
des coopérations avec d’autres distributeurs »,
déclare-t-il en se tournant vers l’avenir. Pour lui,
il est clair que seuls ceux qui changent complètement
sont crédibles. « Vendre une voiture
électrique ou le faire avec enthousiasme sont
deux choses différentes et le client le ressent »,
dit-il. Un biscuit Kägi agrémente l’interview. La
délicieuse gaufre au chocolat a également fait
son chemin du Toggenburg vers toute la Suisse
et même un peu plus loin. <
Plus d’infos sur :
auto-hermann.ch
Le showroom du site de Wil (SG). Photo : Auto Hermann
14
Avril 2023 | AUTOINSIDE

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FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE FOKUS
« L’une des plus grandes questions
du moment : quel genre de réparations
sur voitures électriques un garage
indépendant est-il autorisé à effectuer,
et comment éviter de renvoyer les clients
alors qu’une réparation était possible ? »
Tom Markwalder, LKQ Rhiag.
Photo : LKQ Rhiag
L’après-vente des voitures électriques
Développer rapidement les
connaissances de base acquises
Il est clair que l’électromobilité représentera à l’avenir une part importante du travail de l’après-vente, mais ça ne se
fera pas du jour au lendemain. Les fournisseurs de la branche automobile comme LKQ Rhiag se préparent dès
aujourd’hui à un boom et recommandent aux garagistes d’en faire de même. Reinhard Kronenberg
Pour LKQ Rhiag, les principaux défis en matière d’électromobilité relèvent
essentiellement de quatre aspects :
▪ un volume de travaux d’entretien encore faible par rapport aux
véhicules à motorisation conventionnelle, mais qui croît rapidement
;
▪ moins de visites d’atelier par les clients et jusqu’à 74 % de pièces
(d’usure) en moins pour l’entretien des véhicules. Cela signifie que
pour un certain nombre de catégories de pièces, le garagiste
réalisera à l’avenir moins de chiffre d’affaires ;
▪ il est nécessaire d’investir dans de nouveaux outils et de nouvelles
qualifications des collaborateurs pour travailler sur et à
proximité de composants haute tension, en particulier pour les
batteries haute tension, leur stockage et leur transport ;
▪ des incertitudes quant aux réparations qu’un atelier indépendant
est autorisé à effectuer sur une voiture électrique ; des clients sont
ainsi parfois renvoyés alors que la réparation était possible. Et ce
n’est pas tout : de nombreux composants ne sont pas encore
disponibles pour les ateliers indépendants, ou aucune offre ne
leur a encore été faite.
« Nous nous attendons à ce que le nombre d’immatriculations de voitures
électriques atteigne le niveau des véhicules à moteur thermique
d’ici quelques années », déclare Tom Markwalder, Head Marketing &
16
Avril 2023 | AUTOINSIDE

Kit de roulements de roue 713 6496 50 essieu avant FAG
Disque de frein 08.C352.21 essieu arrière Brembo
09.D208.11 essieu avant Brembo
Étrier de frein 34 5372 essieu avant gauche Budweg
34 5373 essieu avant droit Budweg
FOKUS FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
BMW I3 11/13-
Pièces d’essieu, roulement de roue, suspension,
amortissement, direction
Produit No. d'art. Remarque Marque
Électrique
plupart des garagistes, qui possèdent sans doute des connaissances
de base devant impérativement être développées », explique Tom
Markwalder.
E-Flyer
essieu arrière FAG
317 583 essieu avant gauche SACHS
317 584 essieu avant droit SACHS
317 585 essieu arrière SACHS
803 245 essieu arrière gauche SACHS
803 246 essieu arrière droit SACHS
Kit de protection contre la essieu avant SACHS
poussière amortisseur
essieu avant SACHS
900 476 essieu arrière SACHS
Ressort de suspension 993 624 essieu avant SACHS
994 738 essieu arrière SACHS
Ressort à gaz 911812 avant capot moteur Stabilus
Rotule de barre de connexion
893887 BM-ES-16850 arrière coffre Stabilus
barre de connexion
essieu avant MOOG
Rotule de direction
intérieure
essieu avant MOOG
BM-LS-16581 essieu avant MOOG
gauche BM-LS-16582 Douille levier de direction essieu avant droit MOOG
BM-SB-17031 essieu avant intérieur MOOG
BM-SB-17032 essieu avant MOOG
extérieur
Roues, pneus
Produit Capteur de pression des No. d'art. Remarque Marque
pneus, spécifique
A2C9743250080 Continental
Capteur TPMS, pression des pneus
2210B à partir du :
Schrader
01.09.2013
3151 à partir du :
Schrader
01.09.2013
jusqu'au :
01.10.2020
Kit de réparation, capteur 2910000301700 des pneus
Continental
Rétroviseur
Produit Verre de rétroviseur, No. d'art. SPE4012D Remarque Marque
rétroviseur extérieur
droit RHIAG
SPE4012S gauche RHIAG
Système de freinage
Kit de plaquettes de frein 2391508 Remarque Marque
essieu avant Textar
2533101 essieu arrière Textar
P 06 091 essieu avant Brembo
Produit Ampoule, projecteur No. d'art. Remarque Marque
principal
2825 12V/5W 12V 5W W5W Osram
64210 12V 55,00W H7 Osram
64210NBS-HCB 12V 55W H7 Osram
64211 12V/55W 12V 55,00W H11 Ampoule au xénon 66440CBI-HCB 42V 35W Osram
Lumière intérieure Câble LEDINT201-SEC Osram
de recharge 15300004 32 A, 22 kW, 5 m Osram
ConWys
15300005 32 A, 22 kW, 3 m ConWys
15300007 32 A, 22 kW, 8 m ConWys
Filtres
Filtre d'habitacle AH428-2 Remarque filtre de pollens Marque
Purflux
AHC428-2 filtre à charbon actif Purflux
LA 1156/S filtre de pollens Knecht
LAK 1156/S filtre à charbon actif Knecht
OC 306 range Extender Mahle
Climatisation, chauffage, refroidissement
Compresseur climatisation ACP 1454 000P Remarque Marque
Mahle
Condenseur climatisation 940236 avec sécheur Nissens
Échangeur de chaleur, 70533 Denso
Interrupteur à pression clim DPS05009 chauffage intérieur
Nissens
Radiateur 60814 Nissens
Nettoyage des vitres
Produit Balai d’essuie-glace set No. d'art. Remarque Marque
Aerotwin
A103S avant Bosch
Balai d’essuie-glace H840 arrière Bosch
Vous souhaitez développer vos connaissances en matière de mobilité
électrique ? Chez LKQ Academy, vous trouverez de nombreux cours
dans la catégorie «Hybride et électrique».
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La demande de cours est supérieure à la moyenne
En tant que partenaire de la branche automobile, LKQ Rhiag a pour
mission de renforcer ces connaissances de base. La plateforme d’apprentissage
LKQ Academy, en ligne depuis le printemps 2022, couvre
déjà un certain nombre de sujets pertinents. L’offre de programmes
sera encore développée cette année. LKQ Rhiag enregistre un niveau
de réservation « supérieur à la moyenne », « mais cela vaut aussi pour
les cours conventionnels tels que sur les freins, dont les connaissances
peuvent également être utilisées pour les véhicules électriques », explique
Tom Markwalder. L’électromobilité, le freinage, la direction et
le train roulant ainsi que la climatisation comptent parmi les cours les
plus prisés actuellement. <
Plus d’infos sur l’offre de cours de LKQ Rhiag :
lkqacademy.ch
Détecteur de l’usure des
plaquettes de frein
P 06 094 essieu arrière Brembo
98052200 essieu avant Textar
Kit de montage pour plaquette
de freins
98052300 essieu arrière Textar
109-1828 essieu avant Quick Brake
Kit d’accessoires, plaquette
de frein à disque
109-0032 essieu arrière Quick Brake
Caliper
Caliper
Erhältlich bei über 90 unabhängigen Grosshändlern in der Schweiz
Chez plus de 90 grossistes indépendants en Suisse | www.ec24.ch
Business Development de LKQ Rhiag. « Cet impact mettra nettement
plus de temps à devenir perceptible sur la flotte elle-même. » Les garagistes
devraient profiter de ce délai pour se préparer en conséquence :
atelier, outils, pièces et formations. Tom Markwalder va même plus
loin et inclut également le développement du modèle commercial du
garage.
Ce temps de préparation est également utilisé par les fournisseurs de la
branche automobile comme LKQ Rhiag, qui fournit d’ores et déjà une
large gamme de pièces pour véhicules électriques dans les domaines
des essieux, de la direction, du freinage, des roues et des pneus, ainsi
que des accessoires et de l’électricité. Dans ce cadre, LKQ Rhiag a produit
des « e-flyers » pour les cinq véhicules électriques les plus répandus
actuellement sur les routes suisses. Ces dépliants présentent l’offre
de pièces, y compris leurs références pour toute commande sur la boutique.
Tom Markwalder estime qu’actuellement, la situation de livraison est
« généralement bonne » dans des domaines tels que les freins et les
liquides, alors que des difficultés de livraison sont possibles pour des
pièces spécifiques ; les batteries haute tension ne sont pas encore livrées
pour des raisons de sécurité et de dimensions.
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des actualités et des principales nouveautés de la branche automobile qui
ne cesse d’évoluer. Chaque semaine, du contenu concret, détaillé et actuel
grâce à la newsletter la plus consultée de la branche automobile suisse.
https://www.agvs-upsa.ch/fr/newsletter
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Et comment LKQ Rhiag évalue-t-elle le niveau de connaissances d’un
garage suisse moyen en matière d’électromobilité ? « Nous devons
faire la distinction entre certains spécialistes possédant un niveau
de connaissances extrêmement élevé avec des collaborateurs hautement
qualifiés dans le domaine de la haute tension d’une part, et la
Médias UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Tél +41 (0)43 499 19 81 | www.upsa-agvs.ch
AUTOINSIDE | Avril 2023 17

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Une batterie haute tension qui ne peut être
réparée en remplaçant des modules risque
d’entraîner une perte économique totale, son coût
oscillant entre 10 000 et 20 000 francs hors maind’œuvre.
Photo : Istock
Assurance de garantie pour voitures électriques
Même les voitures électriques
tombent en panne
L’essor de l’électromobilité affecte les assurances de garantie. AUTOINSIDE demande au leader du marché,
Quality1 AG, ce qui distingue les voitures électriques et les hybrides. Sa conclusion ? Les voitures à batterie
tombent moins souvent en panne. Mais une panne peut s’avérer coûteuse et même occasionner une perte
totale. Timothy Pfannkuchen
Souvent, quand une vision devient réalité, les
nombreuses attentes vagues qu’elle suscitait
se heurtent au réel. Les garagistes le vivent
avec l’électromobilité. Les véhicules électriques
sont aussi des voitures que les gens achètent et
conduisent, qui nécessitent moins de révisions,
mais plus de pneus et qui tombent en panne.
« Au début, il semblait que les véhicules électriques
auraient moins besoin de réparations,
d’où des primes plus basses », déclare Generoso
Braem, responsable Vente et marketing de l’assureur
de garantie Quality1. « Nous constatons
maintenant que les montants des dommages
sont plus élevés alors que leur fréquence est
plus faible. » Comme le personnel est spécialement
formé pour les réparations, les tarifs horaires
sont plus élevés.
Il n’est toutefois pas encore possible de le
prouver statistiquement, car trop de véhicules
électriques sont encore couverts par la garantie
constructeur. Sur les composants haute
tension tels que la batterie haute tension
(BHT), celle-ci atteint aujourd’hui souvent
8 ans ou 160 000 km, parfois même 10 ans ou
240 000 km. Quality1 peut assurer la BHT au
besoin. Une réparation devient indispensable
Generoso Braem, responsable Vente et marketing,
Quality1
si la capacité nette tombe en dessous du seuil
défini par le constructeur (70 % par exemple).
Les modules sont alors remplacés jusqu’à
ce que ce seuil soit à nouveau dépassé. Un
remplacement complet équivaut néanmoins
rapidement à une perte économique totale.
Bien que les constructeurs n’aiment pas communiquer
de chiffres dissuasifs, presque tout
coûte plus de 7000 francs. Il faut même souvent
dépenser entre 10 000 et 20 000 francs,
voire 30 000 francs sur les seules pièces, hors
main-d’œuvre.
Une perte totale s’accompagne même de
surcoûts. Un véhicule dont la batterie est défectueuse
ne peut par exemple pas être vendu
à la bourse des véhicules accidentés, même si
certains modules sont dans les tolérances. Si
tel est le cas, la batterie doit être démontée
pour être recyclée. Il en va de même pour les
hybrides, pour lesquels Quality1 a déjà plus
d’expérience. D’une manière générale, l’assurance
de garantie des véhicules hybrides
est un peu plus chère, car deux systèmes de
transmission rendent le véhicule plus vulnérable
aux défaillances et augmentent les coûts
de réparation, indique la filiale d’Allianz. L’onduleur
implanté entre les deux systèmes de
propulsion est considéré comme un élément
sensible. D’après Quality1, son remplacement
coûterait entre 5000 et 7500 francs.
Le mot de conclusion de M. Braem : « Ce sont
d’autres profils de sinistres, mais ils ne sont
pas plus favorables. » Les voitures électriques
sont généralement assurées avec les mêmes
produits que les voitures « normales », d’autant
plus que la plupart des pièces (la direction,
les essieux, l’électronique par exemple)
sont identiques à celles équipant des voitures
thermiques et sont couvertes par la même garantie
constructeur, de trois ans la plupart du
temps. <
18
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Infrastructure de recharge pour garages
Investir dès
aujourd’hui
dans la charge
bidirectionnelle ?
La mobilité évolue et, avec elle, les exigences en infrastructure de recharge. Pour les petits garages et les
indépendants, est-il utile de mettre à disposition une infrastructure de recharge ? Dans l’affirmative, quelle solution
choisir ? Les médias de l’UPSA se sont renseignés auprès des membres de Swiss eMobility. Jürg A. Stettler
Les voitures électriques pourraient contribuer
à combler les difficultés d’approvisionnement
en électricité et à renforcer la stabilité du réseau
si elles étaient utilisées comme stockage
temporaire d’énergie et ne se contentaient
pas de tirer de l’électricité lors de la recharge,
mais renvoyaient au contraire de l’électricité
au réseau en parallèle. C’est ce que rend possible
la technologie de recharge bidirectionnelle.
En moyenne, les voitures sont à l’arrêt
23 heures par jour et pourraient constituer
un important réservoir d’énergie. Ainsi, aux
heures de pointe, les exploitants de réseaux
de distribution et les ménages pourraient s’alimenter
en électricité sur les véhicules électriques
branchés, qui se rechargeraient complètement
dans la journée à un tarif plus avantageux.
Cela semble très pratique et logique,
mais n’est pas si simple concrètement. C’est
pourquoi Honda Suisse a lancé, avec d’autres
partenaires, le projet pilote « V2X Suisse ».
L’expérience, qui s’étendra jusqu’à fin 2023,
devrait fournir l’expérience nécessaire pour
relever les défis techniques et réglementaires
du chargement bidirectionnel.
Projet pilote avec 50 voitures
50 Honda e alimentent ainsi le réseau en électricité
stockée dans leur batterie lorsqu’elles
sont à l’arrêt, sur 40 sites Mobility de Suisse.
Une seule de ces Honda peut fournir jusqu’à
20 kilowatts d’électricité lorsqu’elle est connectée
à une station de recharge bidirectionnelle.
Cela favorise la stabilisation du réseau tant
pour les gestionnaires de réseau de distribution
que pour Swissgrid (le gestionnaire du
réseau national). Les fournisseurs d’électricité
pourraient ainsi mieux compenser les fluctuations
du réseau, minimiser les goulets d’étranglement,
réduire les coûts élevés de développement
du réseau et même éviter les pénuries
d’électricité. L’augmentation du nombre de
voitures électriques sur les routes de Suisse en
fera un facteur important.
Plusieurs constructeurs automobiles ont annoncé
des véhicules électriques à chargement
bidirectionnel. Les modèles des constructeurs
japonais, où ce type de charge est connu depuis
des années et même obligatoire, sont
aujourd’hui les principaux acteurs du marché
suisse, mais ce mode de charge est porteur
d’avenir et devrait devenir la norme pour les
voitures de tourisme. Quelques questions sont
encore en suspens, notamment : est-il utile
pour un garagiste de miser dès maintenant
sur une recharge bidirectionnelle ? Est-il judicieux
d’acquérir les connaissances techniques
nécessaires ? Faut-il miser sur cette technologie
pour les futures stations de recharge ? Le
stockage intermédiaire de l’électricité solaire
en auto-production peut-il briser les coûteux
pics de charge ?
Les experts ne s’accordent pas encore sur ces
points : pour certains, les garagistes devraient
être à l’avant-garde et développer un modèle
d’entreprise porteur d’avenir avec des sources
20
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
de revenus supplémentaires. D’autres pensent
qu’il est encore trop tôt en raison de la rareté
des véhicules sur le marché ou qu’il serait plus
pertinent pour un garagiste d’opter pour une
batterie.
Les experts des fournisseurs d’infrastructures
s’accordent sur un point : à l’exception des
câbles, peu d’éléments peuvent être conservés
pour transformer une infrastructure de
recharge unidirectionnelle existante en infrastructure
bidirectionnelle. Car l’électricité
qui sort de la batterie est en courant continu.
Les stations de recharge en courant continu
doivent donc être dotées d’un convertisseur
spécial du courant alternatif secteur en courant
continu pour la batterie et inversement.
Une mise à niveau coûteuse du matériel s’impose
alors. Toutefois, si la charge bidirectionnelle
avec station de recharge CA s’impose, la
mise à niveau de la station de recharge sera
purement logicielle, le convertisseur adapté
se trouvant dans la voiture. En outre, il faut
un compteur électrique assurant une transmission
bidirectionnelle des données. Outre
le matériel supplémentaire, il faut aussi disposer
du logiciel pour établir la communication
entre la voiture, le système de recharge
et le réseau, conformément aux règles d’uniformisation
récentes de la norme ISO-15118-
20. Néanmoins, certains points de la recharge
bidirectionnelle restent en suspens pour les
garagistes, et les experts s’y intéressent en
détail. <
Suite en page 22
Deux questions se posent :
À quoi un garagiste doit-il faire attention lorsqu’il investit dans une infrastructure de
recharge bidirectionnelle ?
Quelles solutions proposez-vous aux garagistes ?
Marco Grunauer, chef de projet chez
Move Mobility SA
À ce jour, il n’est pas utile pour les garagistes
d’investir dans des équipements de recharge
bidirectionnels. En revanche, un investissement
dans des wallbox mobiles intelligentes
et évolutives, robustes, compactes, conviviales
et très flexibles est toujours rentable.
Alors que des stations de recharge intelligentes,
conformes aux normes et tournées
vers l’avenir sont déjà disponibles à partir de
1000 francs environ, une station de recharge
bidirectionnelle est actuellement plus de dix
fois plus coûteuse, car la recharge bidirectionnelle
n’est possible qu’avec des stations
CC. En outre, seule une poignée de véhicules
sont actuellement en mesure de réinjecter
Juice est l’une des rares gammes complètes
de la branche et dispose d’une large
gamme de techniques de charge allant
des appareils mobiles légers aux grands
chargeurs rapides. Pour les garagistes, les
carrossiers et les réparateurs automobiles,
Juice dispose d’une borne de recharge
mobile de 22 kW spécialement conçue pour
les professionnels et capable de recharger
des véhicules équipés d’un connecteur
Christoph Erni, CEO de Juice Technology AG
l’énergie stockée dans leurs batteries vers le
réseau. La plupart d’entre eux n’alimentent
d’ailleurs pas réellement le réseau, car il
faudrait alors synchroniser la courbe sinusoïdale
avec celle du réseau électrique. Au lieu
de cela, il suffit de brancher un petit adaptateur
à la prise de charge de la voiture et de
tirer de l’électricité avec une simple prise
domestique. Amusant pour la machine à café
au camping, peu utile pour les professionnels
comme les garagistes. Certains modèles
PHEV permettent également une charge bidirectionnelle,
mais leur capacité de batterie
est si faible qu’ils ne conviennent pas du tout
au stockage d’énergie.
de type 2 ou 1, ainsi que d’un chargeur
compact et mobile de 20 kW CC. Dans les
années à venir, la charge utile deviendra
de plus en plus importante. Ainsi, des systèmes
de gestion de la charge intelligents,
dynamiques et pilotables à distance sont
indispensables. Les stations de recharge
Juice sont déjà équipées pour cela ; une recharge
bidirectionnelle coûteuse n’est pas
nécessaire. juice.world
L’élément déterminant est bien sûr la
marque que représente le garagiste. Aujourd’hui,
toutes les voitures électriques
ne permettent pas (encore) une recharge
bidirectionnelle. La planification de l’infrastructure
impose de veiller à l’interaction
entre la gestion de l’énergie (consommateurs),
la station de recharge, la norme
de recharge et le véhicule.
Move Mobility SA est le prestataire de
trois fournisseurs d’énergie suisses pour
l’accès, le décompte et la rémunération de
l’énergie dédiée à la mobilité électrique.
Nous proposons essentiellement des
solutions logicielles pour l’exploitation, la
maintenance et la surveillance de notre
propre réseau de stations de recharge. À
ce titre, nous soutenons nos clients dans
la gestion de l’infrastructure et assurons
volontiers le support pour les utilisateurs.
En complément, nous concevons et réalisons
des solutions de recharge pour les
prestataires et revendeurs dans le secteur
de la mobilité à partir d’un seul fournisseur
et les remettons clés en mains. Nous
sommes une entreprise générale pour
des solutions de recharge consensuelles
et adaptées aux besoins, comprenant
l’accès, le décompte et le support pour les
utilisateurs et les fabricants. move.ch
AUTOINSIDE | Avril 2023 21

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Deux questions se posent :
À quoi un garagiste doit-il faire attention lorsqu’il investit dans une infrastructure
de recharge bidirectionnelle ?
Quelles solutions proposez-vous aux garagistes ?
Urs Mathis, Business Development
Electromobilité chez Energie 360° SA
On s’intéresse d’une part aux coûts, les
stations de recharge bidirectionnelles
continuant à coûter cher, et d’autre
part à la technologie. Il n’est pas encore
clair si la technologie CC ou CA prévaudra
lors de la recharge bidirectionnelle.
Pour les stations de recharge publiques,
appelées « charge@destination », nous
misons à l’avenir entre autres sur des
stations de recharge bidirectionnelles.
Les garagistes trouveront des informations
actualisées sur nos offres sur
le site Internet d’Energie 360 °, sous
Électromobilité pour les clients commerciaux.
energie360.ch
Marisa Timm, chef de projet Innovation chez Energie Zukunft Schweiz AG
Alors que la recharge unidirectionnelle
utilise principalement des stations de recharge
CA pour la charge lente (p. ex. à la
maison, au travail ou en zone bleue), il n’est
pas encore possible de prédire avec certitude
lesquelles des stations de recharge
CA ou CC vont s’imposer pour la recharge
bidirectionnelle. Les stations de recharge
CA supposent que le transformateur, qui
permet la recharge bidirectionnelle, soit
intégré à la voiture. En revanche, pour la
recharge CC, il est intégré à la station de recharge,
ce qui fait augmenter nettement le
Nous accompagnons les entreprises du
conseil à la mise en place des infrastructures
de recharge. En collaboration avec
les garagistes, nous développons un
prix. Actuellement, la recharge bidirectionnelle
est assurée principalement par des
stations de recharge CC dotées d’une prise
Chademo. Cependant, certaines voitures
permettent déjà une recharge par stations
CA. La mise sur le marché de solutions
flexibles en Suisse n’en est encore qu’à
ses débuts et les gestionnaires de réseaux
de distribution doivent encore développer
leurs services dans ce domaine. Mais à
long terme, cette technologie arrivera et
s’imposera.
concept personnalisé qui répond à leurs
besoins et fonctionne réellement.
energiezukunftschweiz.ch/fr
Hans Fischer, co-fondateur de Solar Manager SA
Dans l’état actuel des choses, c’est avant tout la compatibilité
qui constitue le principal problème, peu de
véhicules autorisant un chargement bidirectionnel ou
surtout une décharge vers le réseau. Il ne faut surtout
pas confondre la possibilité de décharge pure V2 L avec
une décharge synchronisée sur le réseau.
Avec « Solar Manager », nous proposons une solution universelle
pour la régulation des charges bidirectionnelles.
Une « Wallbox Bidi » et une voiture adaptée ne sont pas
encore la solution, il faut un « Energy Manager » qui orchestre
la quasi-totalité des flux électriques et charge et
décharge au bon moment. solarmanager.ch
22
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Karin Schäfer, Head of Sales & Marketing chez Sun2wheel
Yves Roduit, Ingénieur-conseil en
électricité chez Yves Roduit Sàrl
Il existe aujourd’hui plusieurs possibilités
de recharge bidirectionnelle, soit
intégrée à un onduleur solaire (en cours
de développement), soit à une station
de recharge indépendante CCS2/CC.
L’infrastructure de recharge d’Evtec
ou VSX domine actuellement, mais les
progrès dans ce domaine sont rapides
et beaucoup de choses changent sur le
marché. Ces stations de recharge ne
font guère sens sans installation solaire
sur le toit et sans voiture avec fonction
de recharge bidirectionnelle (actuellement
trois modèles seulement). En
outre, les garanties pour les voitures
doivent être gérées par le constructeur,
c’est pourquoi je pense qu’il est encore
trop tôt pour un chargement bidirectionnel.
yvesroduit.ch
Il est conseillé de faire appel à un partenaire
fiable avec une station de recharge
bidirectionnelle certifiée, qui proposera des
stages, des conseils et un soutien. Il faut
reconnaître qu’il est possible de créer une
véritable situation gagnant-gagnant et un
avenir durable. Sun2wheel est le leader du
Sun2wheel propose les produits Two-Way
Digital et Two-Way 10. Le Two-Way Digital
est proposé avec une prise Chademo ou
CCS. La puissance de sortie CC maximale
est de 10 kW. Le Two-Way 10 peut être
commandé avec deux prises CCS et/ou
Chademo. En outre, il intègre un écran et
l’utilisation d’une carte RFID est possible.
Cela signifie que la station de recharge
gère le standard de communication open
source OCPP, soit entre autres l’accès,
le décompte et l’état de fonctionnement
en temps réel. Les stations de recharge
marché avec son expérience et des produits
de qualité suisse. Idéalement, une station
de recharge bidirectionnelle est combinée
à une installation photovoltaïque. En l’absence
d’installation, il convient d’examiner
cet investissement et de l’envisager au
moins à moyen terme.
sont superposées et gérées intelligemment
à l’aide de contrôleurs V2X. L’application
Sun2wheel permet de contrôler et
d’expérimenter les nombreuses fonctions.
L’ensemble du système peut être progressivement
étendu et développé à tout moment.
En complément, Sun2wheel propose
également un système de facturation qui
peut être utilisé et piloté de manière intelligente,
simple et judicieuse. Cela permet
d’attribuer des utilisateurs et de lancer
des charges en fonction de la situation.
sun2wheel.com
Bernhard Guhl, Siemens Suisse SA
L’infrastructure de recharge bidirectionnelle devrait
être associée à des investissements supplémentaires
dans les énergies renouvelables et l’automatisation
des bâtiments. Le potentiel de la technologie ne peut
être pleinement exploité qu’en combinaison avec des
terminaux avec pilotage intelligent. Pour ce faire, une
gestion de la charge et un système de gestion des bâtiments
correspondant sont indispensables. En outre,
le choix du modèle de véhicule joue également un rôle
crucial ; tous les véhicules électriques ne prennent
pas encore en charge la charge bidirectionnelle.
Nous développons actuellement des wallbox bidirectionnelles
CA et CC, que nous commercialiserons dès
que possible. siemens.com/ch
Suite en page 24
AUTOINSIDE | Avril 2023 23

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Deux questions se posent :
À quoi un garagiste doit-il faire attention lorsqu’il investit dans une infrastructure de
recharge bidirectionnelle ?
Quelles solutions proposez-vous aux garagistes ?
Marius Schwering, Protoscar SA
Il faut tenir compte de plusieurs facteurs
qui peuvent être classés en trois catégories
: investissement, station de recharge
et bénéfice. S’agissant de l’investissement,
le facteur décisif porte à la fois sur une
capacité de démonstration, l’optimisation
de l’autoconsommation et les économies qui
en découlent pour déterminer si un investissement
est rentable dès aujourd’hui.
Les garagistes doivent tenir compte des
éléments suivants : le nombre de véhicules
qui doivent être chargés et déchargés, les
horaires et le nombre d’heures par jour où
les véhicules peuvent être branchés à la
station de recharge bidirectionnelle, la quantité
d’électricité actuellement consommée
dans le bâtiment, si le bâtiment dispose déjà
d’une installation photovoltaïque, la quantité
d’électricité produite actuellement ou à l’avenir
par une installation, et enfin, s’il existe
des aides, car certains cantons favorisent les
stations de recharge bidirectionnelles. Sur la
question des stations de recharge : ici, il faut
une wallbox spéciale. Dans l’état actuel des
choses, les wallbox bidirectionnelles sont
encore très chères. Nous prévoyons que les
prix des appareils V2X baisseront considérablement
avec le déploiement de masse. Il est
également important de respecter la nouvelle
norme ISO 15118-20, qui standardise la communication
entre la station de recharge et le
véhicule ou le système de gestion de l’énergie.
Et enfin, concernant l’utilisation : comme
nous n’en sommes qu’à un stade précoce
du lancement, y compris pour les véhicules
électriques V2 G, il est judicieux de trouver
des solutions qui répondent aux besoins à
long terme des garagistes et qui tiennent
également compte du retour sur investissement
(ROI). Ils peuvent par exemple montrer
aux clients potentiels comment utiliser la recharge
bidirectionnelle, offrir aux utilisateurs
de voitures électriques compatibles V2 G une
meilleure expérience client et un meilleur
service, et profiter des avantages de V2 H/
Building pour leur propre entreprise. Les solutions
actuelles sont très coûteuses par rapport
aux solutions unidirectionnelles et peu
de véhicules supportent la technologie V2X.
Selon la marque qu’il représente, le garagiste
peut se renseigner sur la planification du portefeuille
du constructeur. Afin d’externaliser
le risque d’investissement et de ne payer que
l’utilisation, il est bien sûr possible de trouver
une solution infrastructure-as-a-service
adaptée (soit par les OEM, les fabricants de
stations de recharge ou les CPO).
Nous aidons les utilisateurs à se situer au
mieux dans la jungle de l’infrastructure de
recharge et des solutions logicielles, et à
investir dans la solution adaptée à chaque cas
d’application. Pour ce faire, nous évaluons les
exigences individuelles du garagiste, fournissons
des conseils indépendants du fournisseur
et proposons une solution personnalisée.
Nous conseillons les garagistes qui disposent
déjà de points de recharge unidirectionnels et
qui souhaitent intégrer des wallbox bidirectionnelles
à leur système. Nous présentons
aussi des stratégies d’électrification pour la
flotte de leurs clients, avec une évaluation du
potentiel de la bidirectionnalité. protoscar.ch
Marcel Bühlmann, Responsable Vente Électromobilité, Agrola AG
Le chargement bidirectionnel n’en est qu’à ses débuts et fera de grands
progrès au cours des prochaines années. Il est donc conseillé de demander
conseil à un cabinet spécialisé qui a notamment une grande
expérience des différentes solutions de recharge.
Agrola possède une grande expérience des solutions de recharge et
collabore avec différents fabricants afin de proposer des solutions sur
mesure pour chaque client. Nous nous faisons un plaisir de conseiller
et de soutenir les garagistes dans leur développement. agrola.ch
24
Avril 2023 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
Installer une borne de recharge
ne suffit pas !
Les garages, les stations-service et les concessionnaires
automobiles sont des endroits parfaits
pour installer des bornes de recharge,
car ils sont connus de la population locale et
bien desservis. Les exploitants de ces installations
sont confrontés au défi de répondre aux
exigences de l’e-mobilité. Mais il ne suffit pas
d’installer une borne de recharge : en effet, les
chargeurs rapides nécessitent des spécialistes
qui maîtrisent la gestion de la charge et qui
Nos spécialistes
sont à votre disposition
pour vous aider
et vous conseiller.
surveillent les installations électriques existantes
ainsi que les processus de facturation.
Siemens dispose d’une vaste expertise dans
tous ces domaines.
De nombreux exploitants misent sur la station
de recharge rapide Sicharge D d’une puissance
de 160 KW. L’installation de Siemens répartit
intelligemment sa capacité de charge entre les
différents véhicules électriques. Un algorithme
reconnaît la capacité de la batterie et son niveau
de charge.
Siemens Suisse SA
siemens.ch/e-mobility
En complément, il vaut souvent la peine d’intégrer
un système Desigo qui évite une surcharge
du raccordement au réseau et les mauvaises
surprises. En effet, avec les puissances
de charge élevées d’un chargeur rapide, le dépassement
du plafond imposé par le fournisseur
d’électricité peut vite coûter très cher. <
SICHARGE D –
L’avenir de la recharge DC rapide
Notre expérience dans la technologie et notre passion pour l’innovation ont donné
naissance à la nouvelle borne de recharge compacte SICHARGE D: un écran tactile intuitif
pour une meilleure accessibilité de tous, des lecteurs de cartes RFID et de crédit sans
contact, des composants durables, la possibilité de recharger jusqu’à 5 véhicules en même
temps pour une exploitation maximale de l’installation. Que ce soit sur une autoroute,
un parking, pour votre entreprise ou dans un lieu public, laissez-vous séduire par les nombreuses
possibilités d’utilisation et l’élégant design de notre borne de recharge.
siemens.ch/e-mobility

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Le directeur général Sascha Heiniger
et son équipe se réjouissent de la
commercialisation cette année du
SUV Polestar 3, qui fait suite au
modèle Polestar 2 (photo).
Interview de Sascha Heiniger, Managing Director de Polestar Suisse
Start-up de près de 98 ans
Ces deux dernières années, Polestar a immatriculé respectivement 859 et 814 véhicules en Suisse. La
marque électrique suédo-chinoise a dû relever des défis quand elle a démarré ses activités en Suisse, en
pleine pandémie. Avec le directeur général pour la suisse Sascha Heiniger, nous discutons entre autres du
rôle des garagistes pour cette marque qui propose la commande de voitures en ligne. Jürg A. Stettler
Grâce à une philosophie premium entièrement
axée sur la durabilité, Polestar, ancienne filiale
sportive de Volvo et aujourd’hui marque électrique
de la maison mère Geely, connaît une
énorme croissance. Polestar est déjà présent
dans une trentaine de pays, avec des modèles
développés en Suède et fabriqués en Chine.
En deux ans et demi seulement, ses ventes
sont passées de quasiment zéro à plus de
100 000 exemplaires, essentiellement grâce
au Pole star 2 ; de plus, la marque élargit sa
gamme. Mais quel est le rôle des garagistes
selon Polestar ?
Monsieur Heiniger, en quoi Polestar
se différencie du commerce classique
d’automobiles ?
Sascha Heiniger, Managing Director de Polestar
Suisse : Le marché automobile classique
est une activité B2B entre le concessionnaire et
l’importateur ou le constructeur. Mais parallèlement,
les importateurs font aussi de la publicité
B2C. Je pense que le modèle économique
traditionnel a un problème de surproduction.
Les véhicules produits en trop grande quantité
sont livrés à un pays, puis à un concessionnaire,
avec toutes les incitations. Le concessionnaire
achète les véhicules, engage beaucoup d’argent
et, s’il ne les vend pas rapidement, il s’impatiente,
ce qui est compréhensible. Des remises
sont ensuite appliquées, et le « jeu » commence.
Chez Polestar, nous proposons un autre modèle.
Nous travaillons avec des partenaires
ou des investisseurs qui nous fournissent des
prestations, mais sans obligation d’achat de voitures,
car Polestar ne fait que de la vente directe
et en ligne. Ainsi, nos clients ne peuvent pas se
rendre dans l’un de nos trois Polestar Spaces
en Suisse, mettre l’argent sur la table et dire : je
veux acheter la Polestar 2.
26
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Comment cela marche-t-il ?
Nos collaborateurs Space peuvent fournir une
tablette au client et l’aider à commander son
véhicule en ligne, mais c’est le client qui finalise
l’achat.
Combien de temps faut-il pour recevoir
un véhicule Polestar en le commandant
aujourd’hui ?
Actuellement, le délai est d’environ trois mois.
Cependant, il existe aussi des véhicules préconfigurés
qui sont livrés au client en trois à
quatre semaines.
Pour en revenir aux investisseurs
Pole star : en quoi consiste leur mission ?
Ils représentent le Polestar Space, à savoir le
showroom, et l’équipe des spécialistes Polestar.
En contrepartie, ils reçoivent un pourcentage
sur les modèles vendus. L’investisseur
n’est donc pas tenu d’acheter des véhicules
à ses propres risques. Il se charge aussi
des transferts de véhicules dans l’un de nos
trois centres situés à Bellach SO, Thalwil ZH
et Genève. À ce titre, il reçoit également une
indemnisation. Actuellement, nous testons la
« home delivery » ; elle s’adresse aux clients
qui ne souhaitent pas se déplacer dans l’un
des trois centres et préfèrent recevoir le véhicule
à leur domicile.
Le modèle de distribution numérique de
Polestar a donc fait ses preuves ?
Oui, il fonctionne très bien. La décision de
travailler avec des partenaires a également
permis à Polestar de se développer rapidement.
Grâce à Volvo, nous sommes en quelque
sorte une start-up vieille de 98 ans : nous pouvons
utiliser les ressources et le savoir-faire
de Volvo et de ses partenaires pour certains
développements.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Les concessionnaires Volvo peuvent, s’ils le
souhaitent, être des partenaires de services
Polestar et effectuer des travaux de garantie
sur nos véhicules. Pour de nombreux clients
qui passent à une nouvelle forme de mobilité,
pouvoir compter sur un service éprouvé est un
argument important. Cela élimine une source
potentielle d’incertitude et permet d’avoir un
interlocuteur connu.
Qu’en est-il des Polestar Spaces ?
Trois, c’est suffisant ?
Nous souhaitons proposer d’autres showrooms
et davantage de possibilités d’essais dans les
grandes villes et les agglomérations suisses,
car il est important de faire toucher du doigt
la marque Polestar. Mon point de vue est qu’aujourd’hui,
les Suisses et Suissesses se déplacent
dans un rayon d’environ 30 km. Un Genevois
ne se rend ainsi pas régulièrement à Lausanne.
Il n’est pas toujours facile d’expliquer cette logique
à une personne du quartier général de
Polestar qui ne connaît pas la Suisse (rires).
Ce rayon va probablement s’étendre un peu,
mais nous souhaitons couvrir davantage les
agglomérations urbaines avec notre marque.
La possibilité d’essayer le véhicule est un autre
sujet important. La grande question est : comment
permettre les essais de véhicule quand
la marque ne dispose pas de 70 concessionnaires
…
Et alors, comment ?
Nous faisons des roadshows dans les régions
où nous ne sommes pas implantés de manière
stable et allons là où il y a du monde. De plus,
nous proposons ponctuellement des « testdrives
at home » et souhaitons développer
cette offre. Il faut essayer, et si cela ne fonctionne
pas, réagir rapidement pour changer.
Quelles sont les prochaines étapes pour
Polestar ?
Nous attendons avec impatience notre troisième
modèle, le SUV Polestar 3, qui arrivera
dans nos espaces cet été. De plus, nous présentons
cette année le SUV compact Polestar
4 de 2024. L’année prochaine, nous sortirons
la Polestar 5, une berline haut de gamme
qui sera commercialisée en 2025. Enfin, en
2026, la Polestar 6, notre roadster spécial déjà
été présenté notamment au Festival of Speed
de Goodwood, arrivera sur le marché.
Qu’en est-il de la concurrence avec la
marque mère Volvo, qui se tourne aussi
vers l’électrique ?
Si l’on regarde les portefeuilles, les deux
marques évoluent dans des directions différentes,
même si elles proposent toutes deux
des transmissions électriques. Volvo reste
Volvo, une marque familière et un peu plus
souple. Polestar se positionne de manière plus
progressive, si bien que nous ne visons pas le
même public-cible. En même temps, les deux
marques se complètent bien. Nous sommes
très heureux de pouvoir compter sur un excellent
réseau de services Volvo avec notre
marque. Et nous n’avons pas à nous cacher. En
effet, nous apportons aux concessionnaires
Volvo participants de nouvelles activités en
termes de services, de garantie, d’accessoires
et de réparations.
Comment se présente le marché de
l’occasion Polestar ?
Un peu différemment du modèle traditionnel,
puisque nous n’avons pas de revendeurs. Lorsqu’on
dispose d’un véhicule de remplacement,
il est possible de demander une offre d’échange
à l’un de nos partenaires. D’autre part, notre
site Internet propose des véhicules Polestar
« pre-owned ». Ceci permet aux clients Polestar
d’avoir la même expérience d’achat avec une
occasion qu’avec un véhicule neuf.
Suite en page 28
AUTOINSIDE | Avril 2023 27

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Que se passe-t-il en cas de problème avec
une Polestar ?
Les clients Polestar appellent notre service
clients ou se connectent via l’application. Nous
nous efforçons de les aider directement avec
nos experts ou, si nécessaire, les dirigeons
vers l’un de nos points de service Polestar en
Suisse ou vers l’un des concessionnaires Volvo
participants.
Cette collaboration avec les concessionnaires
Volvo fonctionne-t-elle ?
Oui. Au début, nombre d’entre eux étaient
déçus de ne pas pouvoir vendre de Polestar.
Mais je pense que nous avons pu leur montrer
que Polestar est une marque intéressante
pour eux, même sans vente. Ils réalisent du
chiffre d’affaires dans l’atelier, par exemple en
vendant ou stockant des pneus pour de nouveaux
clients ou en générant d’autres affaires.
En fin de compte, c’est un business commun
qui reste au sein du groupe.
Est-ce suffisant ?
En matière d’électrique, la tendance est aux
constructions plus légères, aux nouveaux matériaux
et aux capteurs, qui sont de plus en
plus nombreux. Cela dégage de nouveaux revenus
potentiels en termes de réparations et
d’entretien. Ainsi, un garagiste visionnaire doit
dès à présent orienter son activité dans cette
direction. Mais on observe aussi une tendance
à la constitution de groupements de garages,
afin d’exploiter les synergies en marketing, finances
et informatique. Pour beaucoup de garagistes,
le nerf de la guerre est de savoir à quel
moment ils vont avoir besoin de moins ou de
Sascha Heiniger, Managing Director de
Polestar Suisse. Photos : Polestar
plus de vendeurs et à quel moment ils vont devoir
modifier la charge du garage. Il ne faut pas
être trop en avance, ni en retard.
Qu’en est-il de la concurrence croissante
dans le segment électrique ?
Le segment va sûrement encore beaucoup se
développer. Si l’on considère la Norvège, il faut
s’attendre à ce que des marques électriques
telles que BYD, Nio ou MG investissent aussi le
marché helvétique. Aiways et Lucid sont déjà
là. Mais selon moi, il y a une autre question centrale
: qui parviendra à établir dans ce pays une
marque avec des valeurs pertinentes ? Notre
segment de marché va encore certainement se
dynamiser, mais nous sommes convaincus de
notre produit et de notre marque. C’est pourquoi
nous voulons continuer à nous développer
en Suisse.
Malgré les nouvelles marques, l’avenir
des garagistes semble un peu moins
radieux, non ?
Je suis persuadé qu’il y aura toujours des garagistes
et qu’on en aura besoin à l’avenir. Comme
je l’ai déjà dit, pour Polestar aussi ils sont très
importants ! Cependant, je pense qu’il faut envisager
l’avenir avec réalisme. Fermer les yeux
face aux changements et espérer que « tout
cela » passe n’est certainement pas la bonne
stratégie. Les garagistes qui sont conscients
des transformations et les acceptent activement
pourront eux aussi en profiter. <
Plus d’infos sur :
polestar.com/fr-ch
Plus de visibilité
pour vos véhicules.
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Rejouissez-vous du nouveau design
d’AutoScout24 et de son relooking
rafraichi pour la mise en vente de vos
vehicules.
autoscout24.ch

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Diagnostic de batterie chez Bosch
Travail sur la pièce maîtresse
Les voitures électriques nécessitent moins de réparations, mais personne ne s’ennuie pour autant dans
les ateliers. Les garages ont besoin de professionnels et doivent réaliser plus de diagnostics, pour vérifier
l’état de batteries par exemple. AUTOINSIDE demande à Bosch quels sont les outils requis. Timothy Pfannkuchen
Le poste du diagnostic ne cesse de se développer
sur les factures d’atelier. Des systèmes hightech
se cachent même de plus en plus dans
les petites voitures (notamment parce que les
gadgets compensent le rendement plus faible
par voiture). Selon Sandro Francescutto, responsable
Équipements de garage Suisse chez
Robert Bosch SA à Urdorf (ZH), Bosch a enregistré
une croissance de 40 % sur les systèmes
d’assistance et les capteurs rien qu’en 2021, un
avantage pour les automobilistes et un stimulant
pour le chiffre d’affaires de l’atelier. Il faut
des processus bien conçus, du personnel formé
et des appareils de diagnostic pour augmenter
les marges et travailler avec professionnalisme.
Appareil connu pour une ère nouvelle
Ce diagnostic couvre idéalement l’électromobilité.
La batterie haute tension (BHT) constitue
le cœur de toute voiture électrique, et son remplacement
l’un des passages à l’atelier les plus
rentables. Les taux de défaillance sont encore
faibles, mais ils progresseront avec l’âge du véhicule.
« C’est pourquoi Bosch travaille sur le
concept de réparation et de remplacement »,
explique S. Francescutto. « Comme avant toute
transplantation cardiaque inévitable, il vaut
mieux mesurer régulièrement la pression artérielle
au cours des années précédentes. Aucun
client, acquéreur ou calculateur de valeur résiduelle
ne veut de mauvaise surprise plus tard. »
Bosch intègre désormais la mesure de l’état de
la batterie (son « State of Health » ou SOH) au
logiciel de diagnostic Esitronic. L’appareil de
En clair : le Bosch KTS analyse aussi le SOC
des batteries haute tension avec l’Esitronic.
Photo : Bosch
Encore rares, mais rentables : les composants haute tension tels que les batteries, tout comme les besoins croissants
de diagnostic, stimulent les ventes des garages en cas de réparation. Photo : Bosch
diagnostic Bosch KTS détecte les données des
appareils de commande et vérifie les codes
défaut liés à l’âge sur la BHT. Les valeurs de
référence de la batterie sont ensuite vérifiées,
et l’état représenté graphiquement. Il est alors
facile de savoir si une valeur dans la plage définie
par le constructeur est suffisante (vert) ou
insuffisante (jaune). Seuls l’Esitronic et le KTS
sont nécessaires pour relever le SOH.
Un saut de connaissances en tant
qu’équipementier de première monte
« C’est constamment proposé pour d’autres
marques et modèles », souligne S. Francescutto.
Comme équipementier de première
monte de nombreuses marques, Bosch a selon
lui « une longueur d’avance sur le marché
de la deuxième monte » grâce à sa présence
en Scandinavie. Les récents constructeurs de
voitures électriques (par exemple chinois ou
américains) y testent leurs nouveaux modèles
avant de les vendre dans l’UE et en Suisse.
Bosch connaît déjà souvent les voitures. Si ce
n’est pas le cas, ces dernières font l’objet d’analyses
approfondies dans le Nord. Ces résultats
et données passent ensuite rapidement dans
Esitronic, en ligne et dans le monde entier et
ils sont déjà prêts quand les nouveaux modèles
nous parviennent. <
Plus d’infos sur :
bosch-garagenwelt.ch
AUTOINSIDE | Avril 2023 29

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Erwin Schüpfer, propriétaire du garage Green
Motors, avec le drapeau «Emotion Point» et
une Renault Zoé. Photos : médias de l’UPSA
Le module Emotion Point
Faire preuve de
compétences électriques
Depuis près d’un an et demi, l’ESA propose le module « Emotion Point » pour permettre aux garages de montrer
qu’ils sont compétents en matière de mobilité électrique. Le garage Green Motors de Rickenbach (LU) continue
de prendre soin des véhicules à combustion, mais il est tout aussi convaincu par la mobilité électrique. Sascha Rhyner
Green Motors est écrit en gros caractères sur
le mur blanc. On peut voir l’inscription de
loin, mais seulement depuis l’arrière, où une
grande prairie domine le paysage à la périphérie
de l’agglomération de Rickenbach. Devant
le garage, les drapeaux blancs portant l’inscription
« Emotion Point » flottent légèrement
au rythme du vent printanier. Sur le toit, des
panneaux solaires produisent de l’électricité.
Le premier élément à attirer l’attention est la
pompe à essence. Mais ce n’est pas une pompe
ordinaire, puisqu’elle a été transformée en
borne de recharge électrique. « Nous avons
conçu le projet aavec un collègue », explique
Erwin Schüpfer, propriétaire de Green Motors.
« Cela a été un peu plus complexe que nous
l’avions imaginé. » Mais la station-service électrique
fonctionne, y compris le système de
paiement avec des jetons. Si le garage d’Erwin
Schüpfer existe tel qu’il est aujourd’hui, c’est
aussi grâce à la suggestion d’un camarade : « Il
y a environ 14 ans, un ami de jeunesse qui
avait déménagé à Zurich m’a téléphoné pour
me dire que l’avenir serait dans la mobilité
électrique et que je ferais bien de m’y lancer. »
Aussitôt dit, aussitôt fait : Erwin Schüpfer démissionne
de son poste de chargé de cours au
centre de formation de l’UPSA de Horw (LU) et
se met à vendre d’abord des scooters, puis des
vélos électriques. C’était il y a 13 ans. « Cela
se passait très bien au début, mais je me suis
vite rendu compte qu’à long terme, je n’arriverais
pas à gagner ma vie ainsi », explique-t-il.
Ainsi, l’ancien diagnosticien d’automobiles est
retourné à son métier de base : l’automobile
et les réparations. Il s’installe d’abord dans le
30
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
garage de la maison de ses parents, mais rapidement,
la place vient à manquer. « Quand
ma mère voulait partir en courses au volant
de sa voiture, je devais toujours déplacer deux
ou trois véhicules », raconte-t-il en riant. Il n’a
donc pas été étonné quand son père lui a mis
sous le nez une petite annonce du magazine
« Tierwelt », qui proposait une halle industrielle
à vendre. C’était il y a tout juste sept
ans. Depuis lors, son garage peint en blanc et
vert se dresse là, à la périphérie du village de
Rickenbach, dans la verdure.
Sa copine le dissuade de signer un
contrat et il l’épouse
Erwin Schüpfer ne lâche pas pour autant la mobilité
électrique, même avec les quatre roues.
« J’ai toujours eu une voiture électrique de courtoisie
», confie-t-il. Au départ, il s’agissait d’une
Renault Fluence, avec une autonomie d’environ
100 km. Aujourd’hui, c’est une Renault Zoé
blanche, avec une autonomie de 300 à 400 km.
À un moment donné, il songe même à se faire
concessionnaire de la marque Tazzari. « J’étais
en route avec ma copine – en Tazzari – pour aller
signer le contrat. Quand elle a pris le volant,
elle m’a dit : ‹ Tu ne peux tout de même pas
vendre ça ! », raconte-t-il en riant. « Je n’ai pas
signé le contrat, mais j’ai épousé ma copine. »
Depuis son lancement au début de 2022, près
de 80 entreprises y ont adhéré. Elles doivent
répondre à des exigences spécifiques, note
Niklaus Huwyler : « Il s’agit essentiellement
de formation et d’équipement. Bien entendu,
il faut un certificat de capacité ainsi qu’un certificat
de compétences HT 2. De plus, l’atelier
doit disposer d’un outil VDE, d’une infrastructure
de recharge, d’un poste de travail
sécurisé ou d’un contrôleur haute tension. »
Outre des logos et des formations, les partenaires
Emotion Point profitent d’instruments
de conseil à la clientèle dans le domaine de
la technique de recharge ou de produits spécifiques
de l’assortiment de l’ESA.
L’après-vente existe aussi dans la
mobilité électrique
Bien que l’activité principale de Green Motors
soit encore, pour l’instant, les moteurs à combustion
et que l’expertise du diagnosticien
soit reconnue bien au-delà des frontières de sa
commune et de son canton, Erwin Schüpfer
ne pense pas que les voitures électriques
mettront en péril son atelier : « Il y aura tout
de même des entretiens réguliers à faire sur
ce type de véhicules. Il s’agira juste d’offrir les
bons services, comme remplacer les filtres
à pollen ou les essuie-glaces, ou contrôler le
châssis. » Erwin Schüpfer a constaté que les
propriétaires de voitures électriques étaient
preneurs de tels travaux complémentaires,
car le service leur revient nettement moins
cher que sur une voiture à combustion. Et
comme les voitures électriques doivent aussi
être lavées, le garagiste a mis sur pied une installation
de lavage, avec un portique et un espace
self-service. La compétence de conseil en
matière d’infrastructure de recharge et de boîtiers
muraux est elle aussi importante. Green
Motors propose également un entrepôt pour
les pneus. « Les voitures électriques ont aussi
besoin de pneus, n’est-ce pas ? Et même encore
plus que les autres », conclut Erwin Schüpfer. <
Plus d’infos sur :
esa.ch
Lorsque l’ESA lance le module électrique « Emotion
Point » dans le cadre d’aftermarket-CH,
Erwin Schüpfer est emballé tout de suite, d’autant
plus qu’il est déjà membre du module
« Spécialiste pneus ». « Je voulais quelque chose
de spécial, et je suis convaincu qu’aujourd’hui,
la mobilité électrique est incontournable »,
dit-il. Jusque-là, il avait dû se former par luimême.
« Grâce à Emotion Point, je peux suivre
gratuitement un cours par an. Et c’est ce que
je vais faire », affirme-t-il. Enfin, il s’agit aussi
d’améliorer le positionnement de son entreprise.
« Notre nom, Green Motors, induit parfois
un peu en erreur », explique-t-il. « On m’a
déjà demandé si nous pouvions aiguiser des
lames de tondeuses à gazon. »
Une touche verte : Green Motors
est situé juste à côté d’une
grande prairie.
Cours d’électricité et table ronde
Erwin Schüpfer apprécie également le sentiment
de communauté au sein du module. « Je
serais ravi de participer à une sorte de table
ronde entre garagistes », explique-t-il. Niklaus
Huwyler, responsable des concepts de garage
et de la fidélisation du client à l’ESA, confirme
être sur la même longueur d’ondes : « C’est
une partie importante d’Emotion Point. Nous
voulons également encourager cela. » Le nouveau
module jouit d’une grande popularité.
Station-service électrique maison :
l’infrastructure de recharge de Green
Motors convainc également par son
originalité.
AUTOINSIDE | Avril 2023 31

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Opportunités d’affaires complémentaires
« Recharge plus », nouveau
modèle commercial
L’électromobilité permet aux garagistes de faire des affaires supplémentaires qu’ils ne suspectent pas encore
aujourd’hui. Il est par exemple possible de combiner le nettoyage de l’habitacle et la recharge. KSU le propose
déjà sous la forme d’un pack. Sascha Rhyner
Un plein normal ne prend généralement que
quelques minutes. Avec les voitures électriques,
c’est un peu différent. Pour recharger
la batterie jusqu’à 80 %, il faut compter environ
15 à 20 minutes à une borne de recharge
rapide. Que faire pendant ce temps ? Les automobilistes
doivent faire preuve de beaucoup
de patience sur certaines aires de repos autoroutières
dépourvues d’autres infrastructures.
C’est pourquoi des stations de recharge rapide
devraient y être installées. « À la maison, nous
avons le temps de charger lentement, ce qui
favorise également la longévité de la batterie »,
déclare Ferdinand Smolders, le directeur de
KSU A-Technik. « Mais le garagiste a besoin
d’une infrastructure de charge rapide, par
exemple pour recharger les voitures de remplacement,
qui doivent être rapidement remises
en service après leur retour », poursuit
M. Smolders.
Dans le segment
des véhicules
utilitaires, les
ateliers internes
des entreprises se
dotent d’ailleurs
de plus en plus
de stations de
recharge mobiles,
que les garagistes
peuvent leur
vendre.
TESTER LA BATTERIE
DE TRACTION D‘UNE
VOITURE ÉLECTRIQUE EN
SEULEMENT 3 MINUTES!

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Comme il le souligne, le garagiste devrait songer
à associer la recharge rapide à la vente de
services complémentaires : « Nettoyage de l’habitacle
et recharge rapide, changement de pneus
et recharge rapide ou visite du showroom et recharge
rapide : KSU dispose des outils requis. »
Grâce à ces solutions intelligentes, le garagiste
se positionne en tant que prestataire de mobilité
compétent. « Concernant les chargeurs rapides,
le garagiste peut décider d’installer une
borne fixe ou miser sur un chargeur rapide mobile
moins coûteux », explique le directeur de
KSU. La solution mobile est intéressante parce
qu’elle peut également être utilisée lors d’un
changement de pneu ou du nettoyage de l’habitacle
du véhicule.
M. Smolders est convaincu qu’un chargeur rapide
permet de faire des affaires supplémentaires
au bon endroit : « D’une pierre deux
coups ! » Il discerne d’autres opportunités d’associer
la charge à d’autres activités et sait où
des garagistes innovants pourraient éventuellement
occuper une niche. « Lavage de chien,
repas au snack-bar, visite chez le coiffeur, emplettes
ou juste une pause-café. Il est possible
de recharger sa voiture électrique pendant ces
petites sorties », souligne-t-il. Comme l’activité
est encore nouvelle et que personne ne
s’est encore engouffré dans de nombreux domaines,
les garagistes innovants peuvent élargir
leurs activités et éventuellement s’associer
à des partenaires locaux. <
Plus d’infos sur :
ksu.ch
Les chargeurs mobiles permettent aux
garagistes de proposer des services
supplémentaires pendant la recharge.
Photos : KSU A-Technik
Le test AVILOO FLASH
Restez informé
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de voitures électriques et hybrides

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Test rapide pour batterie de propulsion
Trois minutes pour y voir clair
La batterie d’une voiture électrique est à la fois l’un des composants les plus onéreux et l’une des
principales préoccupations de ses propriétaires, notamment lors de la vente ou de l’achat d’un véhicule
d’occasion. Une société autrichienne propose une solution applicable à toutes les marques déjà utilisée
dans les garages suisses. Reinhard Kronenberg
« Lors de la vente ou de l’achat d’une voiture
électrique, une preuve de l’état de fonctionnement
de la batterie est essentielle », explique
Michelle Herzog, responsable Concepts chez
Hostettler Autotechnik AG. Sa société distribue
en Suisse le Flash Test d’Aviloo, entreprise
autrichienne qui a été la première à mettre au
point et à commercialiser un système indépendant
du constructeur pour le diagnostic
de la batterie des véhicules électriques et hybrides
rechargeables.
Proposition active au client
Le Flash Test fournit en seulement trois minutes
des informations sur le fonctionnement
de la batterie du véhicule. Il est aujourd’hui
utilisé par divers organismes tels que TÜV
Süd en Allemagne et quelques garages suisses,
notamment Auto Welt von Rotz AG à Münchwilen
(Thurgovie). Thomas Kessler, chef
d’atelier, directeur adjoint entretien et responsable
de l’électromobilité pour l’après-vente,
en a déjà fait l’expérience, « globalement positive.
» Pour l’instant, la société Auto Welt
34
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
d’effectuer ce test, rapide, lors de l’attente pour
un changement de pneus. » T. Kessler prévoit
à l’avenir d’effectuer un à deux tests par jour.
« Lorsqu’on expose des véhicules d’occasion
notamment, une telle preuve est un bon
moyen de gagner la confiance de l’acheteur »,
explique Michelle Herzog, qui fait déjà état
d’une « augmentation de la demande ». La
box attire également l’attention des particuliers
qui ne souhaitent pas forcément vendre
leur véhicule mais souhaitent simplement en
connaître l’état.
« Augmentation de la demande » de tests : Michelle
Herzog, responsable Concepts chez Hostettler
Autotechnik AG. Photo : Hostettler Autotechnik AG
von Rotz n’utilise le test que sur les véhicules
internes, à savoir les occasions et les voitures
de moins d’un an. « Mais à court terme, nous
souhaitons le proposer activement aux clients
lors des travaux d’entretien », prévoit Thomas
Kessler. L’objectif est de présenter le test dès
la prise de rendez-vous. « Il est même possible
Le support du Flash Test est la box Aviloo, à
peine plus grande qu’une télécommande de
téléviseur, qui est connectée à Aviloo via le
cloud. Branchée au connecteur OBD du véhicule,
elle signale l’avancement du diagnostic
via des lampes LED. Au bout d’environ trois
minutes, l’opération est terminée et une à
deux minutes plus tard, le rapport du test
est envoyé par e-mail. Si les résultats se situent
dans la plage de tolérance, la batterie
du véhicule reçoit un score (Aviloo Score),
avec notamment l’historique de la consommation
totale, le nombre de cycles de charge
et le comportement de conduite. Plus le score
est élevé, meilleur est l’état de la batterie. Et
vice versa : un score faible indique un risque
accru de devoir procéder à une réparation ou
une dépréciation du véhicule. Le test indique
également la présence éventuelle d’anomalies
critiques au niveau de la cellule.
Pour la réalisation du Flash Test, le garagiste
loue la box Aviloo, paie une redevance mensuelle
de CHF 55 et un montant de CHF 44
pour chaque Flash Test effectué. <
« Expérience globalement positive » : Thomas Kessler,
chef d’atelier, directeur adjoint entretien et responsable
de l’électromobilité pour l’après-vente chez Auto Welt
von Rotz. Photo : Auto Welt von Rotz
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pour les voitures électriques
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• Équipement de diagnostic et d‘atelier
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FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Tendances en matière de freinage
Récupération et
particules fines
Les freins de roue continueront
d’exister. La législation
européenne prévoit toujours
des disques de freinage ou
des tambours, également pour
les véhicules à propulsion
alternative avec possibilité de
décélération par récupération.
Un seul bémol : l’introduction
des valeurs d’émission Euro 7
limite le nombre de particules
fines émises par les freins.
Photo : Continental.
La directive d’émission de l’UE Euro 7 entrera en vigueur dans
environ deux ans. Elle concerne non seulement les véhicules à
combustion, mais aussi les véhicules électriques à batterie (VEB).
Pourquoi ? À partir de 2025, la législation entend également limiter
l’abrasion des pneus et des freins, et ainsi réduire les émissions de
particules fines. Andreas Senger
L’introduction des plafonds d’émissions définis
dans la directive Euro 7 est prévue en 2025
pour les voitures de tourisme. Pour les véhicules
utilitaires, elle devrait avoir lieu deux
ans plus tard. En ce qui concerne les moteurs
à combustion, seuls des ajustements modérés
des limites de pollution seront apportés, et
les moteurs à essence et diesel seront traités
de façon identique. La nouveauté surprenante
et déterminante pour l’industrie automobile
induite par les plafonds Euro 7 est l’introduction
de valeurs maximales concernant les
émissions dues à l’abrasion des pneus ainsi
que les particules fines émises par les freins.
Cette nouveauté concerne non seulement les
véhicules à combustion, mais aussi les véhicules
électriques à batterie (VEB). Les VEB,
souvent puissants, émettent une quantité non
négligeable de particules de caoutchouc, car le
patinage des roues lors des accélérations engendre
une usure accrue des pneus. En ce qui
concerne les modèles très sportifs, il n’est pas
surprenant qu’un jeu de pneus tienne parfois
nettement moins de 10 000 km et nécessite
des changements plus fréquents, en raison de
son poids considérable associé à des couples
d’entraînement élevés. Les particules de caoutchouc
se répandent dans l’environnement et
se déposent dans la nature par transmission.
Pour les systèmes de freinage, l’effet est inverse
: si le potentiel de récupération est systématiquement
exploité, la durée de vie des
plaquettes de frein et des disques ou tambours
de freinage augmente. C’est la raison pour laquelle,
en particulier pour les VEB, la fonction
supplémentaire Brake disk wiping (BDW),
c’est-à-dire l’essuyage des disques de frein, a
été implémentée par logiciel dans l’unité de
commande ABS/ESP du groupe hydraulique.
Si le disque de freinage n’est pratiquement jamais
actionné par la pédale de frein parce que
seul le freinage par induction est utilisé pour
ralentir, le disque de freinage provoque rapidement
une corrosion superficielle, surtout sous
l’effet de l’eau salée, comme c’est le cas en hiver.
Grâce à la pose périodique des garnitures
de frein, il est possible d’éliminer cette saleté
et de maintenir la surface propre. Cela permet
non seulement d’allonger la durée de vie des
disques, mais aussi d’améliorer la réactivité en
cas de ralentissement plus important. Seuls
les disques de freinage antirouille présentent
une valeur de frottement élevée et peuvent
convertir de manière optimale la force de serrage
des plaquettes en force de frottement sur
la circonférence du disque. Le déclenchement
du BDW se fait en fonction de la température
extérieure, des informations du capteur de
pluie ou simplement périodiquement, après
un certain nombre de kilomètres parcourus,
et ne se remarque pas pendant la conduite.
La problématique des poussières de freinage
concernera donc tous les véhicules, quelle que
soit la transmission. Pour limiter les émissions
de particules fines, trois stratégies sont efficaces
: utiliser des matériaux de disques et de
plaquettes qui produisent moins de particules,
retenir la poussière sur le disque au moyen de
filtres passifs ou actifs, ou s’appuyer sur des
techniques traditionnelles. Les premiers prototypes
de systèmes de filtration existent déjà.
36
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
L’équipementier Mann+Hummel, spécialiste
des technologies de filtration, a présenté un
filtre passif qui entoure le disque sur toute sa
circonférence, à l’exception de l’étrier, et qui absorbe
la poussière de freinage. Comme pour les
autres systèmes de filtration, ce filtre à poussière
doit être remplacé ou nettoyé périodiquement.
Une variante active aspire la poussière.
Dans ce cas, un boîtier est monté autour du
disque dans le sens de rotation après l’étrier.
Un aspirateur aspire la poussière activement
au cours du processus de freinage par un tuyau.
Le récipient doit également être vidé et nettoyé
régulièrement. Si ces systèmes s’imposent, le
personnel des ateliers devra effectuer des travaux
de maintenance supplémentaires.
L’association de disques et de plaquettes dégageant
peu de poussière est déjà montée en
série. En collaboration avec des fournisseurs,
Porsche a perfectionné le produit de telle sorte
que le disque de freinage optimisé en surface
est très dur et que le matériau des plaquettes
ne génère pratiquement pas d’émissions de
poussières. Le disque de frein en fonte grise est
pourvu d’une couche dure de carbure de tungstène,
dont l’application est très complexe. Les
modèles Porsche dotés d’un système de freinage
à faibles émissions de particules sont reconnaissables
aux étriers de frein blancs.
La mesure des émissions dues aux disques
constitue un autre défi. Le centre aérospatial
allemand (Deutsches Zentrum für Luft- und
En raison de la limitation des émissions maximales de poussières de freinage, le frein à tambour connaît une renaissance.
Grâce à une version fermée, les émissions de particules fines sont nettement moindres. Photo : Continental
Raumfahrt, DLS) et l’entreprise automobile
HWA ont construit un prototype dont les
émissions de particules fines des freins et des
pneus peuvent être mesurées aussi bien sur
banc d’essai que sur route. Les pneus entièrement
connectés permettent d’aspirer les
poussières fines des deux émetteurs et ainsi
de déterminer les associations pneus/disques
mais aussi plaquettes/disques qui pourront
répondre à la norme Euro 7. En raison de la
complexité du processus de mesure, les exigences
en matière d’émissions ne sont vérifiées
qu’au moment de la réception par type
ou de l’homologation.
L’équipementier Continental adopte une approche
différente et aborde le défi de manière
très pragmatique. Un frein à tambour fermé
émet en soi nettement moins de poussière.
Il peut non seulement être utilisé sur l’essieu
arrière (comme c’est le cas pour de nombreux
VEB), mais aussi connaître une seconde vie sur
l’essieu avant. Grâce à un dimensionnement
adéquat, les freinages imposés par la législation
peuvent également être réalisés avec les
freins à tambour. Le diamètre du tambour est
Suite en page 38
1 2
3
1 En raison des valeurs limites d’émission Euro 7, les particules fines dues aux freins seront également mesurées.
Cela implique une procédure d’essai complexe, au cours de laquelle les émissions doivent être aspirées et mesurées
sur des bancs d’essai. 2 La réduction des particules est déjà possible aujourd’hui grâce à de nouveaux matériaux
(par exemple Porsche PSCB). Le disque de freinage est toujours constitué d’un corps de base en fonte grise (1). Une
couche intermédiaire ductile en nickel servant d’agent d’adhérence galvanisé (2) relie la fonte grise et le carbure de
tungstène (3), qui est appliqué par pulvérisation à la flamme à grande vitesse. 3 Les disques de freinage en carbure
émettent beaucoup moins de poussières de frein que les disques de freinage conventionnels et pourraient être utilisés
plus largement à l’avenir. Photos : DLR (à gauche), Porsche (à droite)
AUTOINSIDE | Avril 2023 37

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
agrandi de manière à ce que la force de serrage
des plaquettes produise un couple de freinage
suffisant également sur l’essieu avant.
La combinaison du freinage électrique et de
l’utilisation des freins de roue est également
considérée comme un moyen optimal de maintenir
les émissions de particules fines dues aux
freins de roue en dessous des limites. L’enjeu
du développement est de configurer le moteur
électrique, l’onduleur mais aussi la gestion de
la batterie de manière à obtenir non seulement
les accélérations ou l’autonomie souhaitées,
mais aussi des performances de récupération
élevées dans toutes les situations de conduite.
Le « brake blending » ou freinage conjugué,
c’est-à-dire la transition entre le freinage électrique
par induction au moteur électrique et
le freinage hydraulique, est perfectionné dans
les nouveaux véhicules hybrides, hybrides rechargeables
et les VEB. Lors de l’actionnement
du système de freinage, la cliente ou le client
ne doit pas ressentir si le ralentissement se fait
par récupération ou déjà en partie grâce au système
de freinage hydraulique. Pour améliorer
ce réglage, les constructeurs utilisent des systèmes
de freinage électrohydrauliques. Dans
ce cadre, le ralentissement souhaité est enregistré
par le biais de la pédale de frein, comme
sur la photo du simulateur de pédale de frein
à gauche. La sensation habituelle d’actionnement
de la pédale de frein est simulée, et le
trajet ainsi que la vitesse d’actionnement de la
pédale sont mesurés par le système.
La force de freinage souhaitée est
Les filtres à poussière de frein aussi bien actifs
(voir photo) que passifs (autour des disques
de freinage) seront une solution possible pour
absorber les particules. Photo : Mann+Hummel
Pour les véhicules hybrides comme pour les VEB, le freinage conjugué veille à ce que les freins de roue et le moteur
électrique contribuent au ralentissement. En cas de faible décélération, le moteur électrique fait office de générateur
et récupère l’énergie. De plus, le système de freinage, le plus souvent électrohydraulique, est commandé en continu
lors des freinages plus forts. Photo : Mercedes
ensuite calculée et déclenchée par l’unité de
commande. Un véhicule électrique essaie, de
préférence, d’obtenir le ralentissement uniquement
via la récupération. Si la décélération
souhaitée n’est pas suffisante, le groupe hydraulique
injecte une pression dans les freins
de roue. La pression dans les quatre canaux
est surveillée et réajustée en permanence par
le groupe hydroélectrique. Le volume de liquide
de frein nécessaire est puisé dans un
accumulateur de pression, qui est alimenté en
permanence par une pompe électrique hautes
performances. Ce n’est qu’en cas d’urgence que
le simulateur de pédale de frein dispose d’une
liaison hydraulique directe avec les freins de
roue grâce aux maîtres-cylindres tandem intégrés.
Toutefois, pour régler la récupération dans
toutes les situations de conduite, la batterie
haute tension ne doit pas être complètement
chargée, c’est-à-dire ne pas atteindre le SOC
de 100 %. Si un véhicule rechargeable parcourt
une route de montagne après un chargement
complet, il n’est pas possible d’obtenir la puissance
de récupération souhaitée et il faut, par
conséquent, davantage freiner par voie hydraulique.
La combinaison entre freinage électrique
et hydraulique-mécanique peut être optimisée
en saisissant le prochain trajet dans le
système de navigation avant le chargement du
véhicule. Cela permet au véhicule de déterminer
lui-même la charge nécessaire pour maximiser
le freinage par récupération même peu
après le départ. L’ajustement du système de
freinage et l’optimisation de la combinaison
dans le cadre du freinage conjugué garantiront
des taux de récupération encore plus élevés.
Pour réduire les particules fines de freinage,
la coordination habile entre récupération et
freinage mécanique constitue un levier de développement.
Toutefois, cet effort ne vaut la
peine que pour les véhicules électriques lourds,
car la masse offre également une haute puissance
de récupération lors des décélérations.
Pour les véhicules légers équipés d’une transmission
électrique, il conviendra probablement
de miser davantage sur la configuration
de freinage traditionnelle du frein à tambour,
longue durée de vie et faible besoin d’entretien
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38
Avril 2023 | AUTOINSIDE

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nombre possible de clients en même temps. Vous pouvez saisir les entrées et sorties de stock via l’application,
avec documentation photographique des jantes et de l’état des pneus.
Planification et exécution des travaux
Le mandat créé est désormais également visible dans le planificateur
d’atelier et les moyens auxiliaires nécessaires tels que les ponts élévateurs
sont bloqués. Dans le MOW (Mobile Worker), le collaborateur
compétent est notifié sur son téléphone mobile / sa tablette de récupérer
les roues en question dans le stock. La veille, un SMS ou un
e-mail rappelle au client la date de changement des pneus. Lorsque
le client dépose le véhicule, le collaborateur compétent enregistre les
pneus dans l’application et note ou photographie l’état des pneus et
des jantes. Si les pneus ne sont pas encore saisis, le collaborateur les
sélectionne via la base de données en ligne avec plus de 200 000 pneus
de toutes marques. Une fois les pneus changés, le travail est marqué
comme terminé via MOW. Un SMS informe alors le client de la fin du
travail.
Décompte et paiement
En quelques clics, la facture pour le travail accompli est établie. Le client
paie comptant à la caisse ou confirme son accord avec sa signature directement
dans le MOW et reçoit la facture par e-mail dans le centre
clients en ligne (cardata). Les factures et le dossier de la commande y
sont consultables à tout moment. Le paiement est déclenché en toute
simplicité par le biais d’un code de paiement Swiss QR via Onlinebanking.
De la prise de rendez-vous à la création de la commande
Les clients réservent généralement un rendez-vous en ligne ou par téléphone.
L’outil permet de distinguer les clients réguliers qui ont déjà
stocké leurs roues et leurs pneus dans votre hôtel à pneus des nouveaux
clients. Les clients réguliers sont conviés via la newsletter avec
un lien personnel leur proposant une date de venue en prévision du
changement de saison. En cliquant sur ce lien, le client voit le stock
du garage et peut réserver d’autres travaux supplémentaires tels que le
contrôle saisonnier ou le nettoyage du véhicule. Si un client est servi par
téléphone, le service à la clientèle crée les mêmes paramètres sur l’ordinateur.
Après la prise de rendez-vous, le client reçoit une confirmation
de rendez-vous par e-mail. La commande est saisie automatiquement
dans le DMS/BMS.
Chez GCS Suisse SA, nous sommes convaincus qu’avec cette solution
numérique, nous aiderons la branche à continuer à travailler avec succès
et efficacité à l’avenir.
Reto Dellenbach, CEO GCS Suisse SA <
Plus d’infos sur :
reifen.gcsag.ch
AUTOINSIDE | Avril 2023 39

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Paroles d’experts sur le liquide de frein et les huiles
Un conseil parfait est à la base de tout
Motorex-Bucher Group AG, à Langenthal, fait partie des partenaires fiables des garagistes suisses lorsqu’il
s’agit de choisir des huiles, des liquides de frein et des additifs appropriés. Jürg A. Stettler
Entreprise familiale plus que centenaire,
Motorex-Bucher Group dispose avec sa gamme
Car Line d’une offre bien structurée, dotée des
toutes dernières homologations du fabricant
et ce, dans toutes les tailles de flacons courantes
pour les garages. Les deux experts de
Motorex, Markus Damm et Andrea De Icco,
expliquent les points auxquels les garagistes
doivent faire attention lors de l’utilisation de
liquides de frein et d’huiles, et pourquoi un
bon conseil est capital.
On constate encore des difficultés de
livraison dans le secteur des voitures
neuves ; qu’en est-il des additifs, des
huiles et des liquides de frein de Motorex ?
Markus Damm, Senior Product Manager
chez Motorex : Le plus compliqué est d’assurer
la disponibilité des additifs et des matières
premières, de sorte à garantir notre haute capacité
de livraison à nos clients. L’augmentation
Markus Damm, Senior Product Manager chez Motorex
de la capacité de production et de stockage
prévue pour 2023 nous fait faire un grand pas
en avant à cet égard. Par ailleurs, il convient
également de surveiller l’évolution des prix de
l’énergie. À l’avenir aussi, nous continuerons
de miser sur nos valeurs fondamentales : la
proximité avec le client, la qualité de nos produits
et services et une disponibilité élevée.
L’éventail des produits sur le marché
est extrêmement diversifié. Quelle est
l’importance des conseils des experts ?
Andrea De Icco, Product Manager chez
Motorex : Ils sont absolument décisifs ! Bon
nombre de nos clients multimarques recherchent
des lubrifiants efficaces et utilisent
des produits très polyvalents. En tant que
fournisseur complet, nous sommes en mesure
Andrea De Icco, Product Manager chez Motorex
de couvrir tous les besoins en lubrifiants avec
nos produits de qualité. Nos techniciens sont
notre atout majeur et les interlocuteurs les
plus compétents pour toute question concernant
les domaines d’utilisation de nos produits.
Un conseil parfait est à la base de tout.
Comment pouvez-vous aider concrètement
les garagistes de l’UPSA ?
Markus Damm : Sur notre site Internet, les
garagistes de l’UPSA peuvent accéder directement
à notre Oil Finder, qui les renseigne
sur les huiles et la manière de les utiliser. En
outre, Motorex a mis en place un service client
technique, qui répond à toutes les questions
concernant les lubrifiants.
40
Avril 2023 | AUTOINSIDE

Dans ce contexte, quelle est l’importance
d’outils tels que l’Oil Finder ?
Andrea De Icco : La numérisation intéresse
aussi notre clientèle. Notre ambition est de
pouvoir garantir la qualité de nos prestations,
y compris sur les canaux numériques. Qu’il
s’agisse des processus de commande, de la disponibilité
des produits, des informations techniques
ou de la recherche de la bonne huile via
l’Oil Finder, nous proposons un assortiment
complet et notre boutique en ligne B2B offre
un large éventail d’outils pratiques et utiles.
sont adaptées aux systèmes de traitement des
gaz d’échappement. Les huiles A3/B4, A5/B5 et
A7/B7 contiennent davantage de cendres, mais
sont destinées aux mêmes types de véhicules.
Pour les camions, on utilise les huiles E6 et
E9 ainsi que, depuis 2022, E8 et E11. Il s’agit
d’huiles à faible teneur en cendres, adaptées
aux systèmes de traitement des gaz d’échappement.
La catégorie E4 comprend les huiles
pour poids lourds, à haute teneur en cendres,
et E7 est la spécification de base pour les huiles
de poids lourds… Élémentaire, non ? (Il rit.)
Pourquoi Motorex s’intéresse-t-elle à la
tribologie et qu’est-ce que cela apporte
aux garagistes ?
Markus Damm : La tribologie s’occupe de la
description scientifique de processus tels que
le frottement, la lubrification et l’usure. Grâce
à ces connaissances approfondies et à l’expérience
acquise dans le développement et la
recherche, nous sommes en mesure d’apporter
des solutions même à des problèmes complexes.
Existe-t-il des liquides de frein spéciaux
pour les voitures électriques, dont les
freins sont sollicités différemment en
raison de la récupération d’énergie ?
Andrea De Icco : Non, on utilise les mêmes
liquides de frein que pour les moteurs à combustion.
Pour le contrôle de la récupération et
des freins, il existe cependant différents systèmes
: les purement hydrauliques, les hydrauliques
découplés, le « Brake by Wire » et les
électroniques.
FLEXIBILITÉ
MAXIMALE
UN SEUL CLIP
POUR UNE
PROTECTION
MAXIMALE !
Pourquoi n’est-il plus nécessaire d’être à
deux pour changer le liquide de frein ?
Andrea De Icco : Aujourd’hui, lorsqu’on change
le liquide de frein, on utilise des échangeurs
de pression. Ceux-ci peuvent être maniés facilement
par un seul mécanicien. En pompant
sur la pédale de frein, les liquides de frein sont
changés bien plus rarement, et les systèmes
d’assistance tels que l’ABS, le bloqueur électronique
de différentiel et l’anti-patinage interdisent
même de le faire.
Pourquoi vaut-il la peine, pour certains
véhicules, d’utiliser le Racing Brake Fluid
spécial de Motorex ?
Andrea De Icco : Ce liquide de frein a été
conçu pour atteindre le point d’ébullition le
plus élevé possible. Mais il n’a de sens que
dans la course automobile.
Que sont les spécifications ACEA et
quelles classes d’huiles existe-t-il ?
Markus Damm : L’ACEA est l’Association des
constructeurs européens d’automobiles. Le
distributeur d’une huile qui satisfait aux exigences
de performance de l’ACEA est responsable
de tous les aspects de son produit. Lorsqu’une
huile est déclarée conforme aux exigences
de l’ACEA, la classe et la catégorie ACEA
doivent également être indiquées. Les voitures
de tourisme et les véhicules utilitaires légers
utilisent généralement les huiles C2, C3, C4, C5
et C6, qui ont une faible teneur en cendres et
AUTOINSIDE | Avril 2023
La durabilité est un sujet dont on parle
beaucoup ; quelle est son importance dans
le domaine des additifs et des liquides ?
Markus Damm : La durabilité a toujours été
importante dans le secteur des lubrifiants.
Les lubrifiants usagés sont collectés, puis soit
retraités, soit utilisés comme combustible. À
l’avenir, l’économie circulaire prendra de plus
en plus d’importance. Par ailleurs, les lubrifiants
sont en eux-mêmes très écologiques,
car ils permettent d’économiser de l’énergie
électrique et de combustion en réduisant la
friction.
Vous avez désormais aussi une gamme
Moto Line, Bike Line et même Truck Line.
Quel est le secteur d’activité le plus
important pour Motorex ?
Markus Damm : Tous nos domaines d’activité
sont importants pour nous. Par exemple,
dans l’Alpine Line, nous pouvons développer
des huiles dans des conditions extrêmes et
en faire profiter toutes les autres gammes de
produits, y compris la Car Line, qui est une
gamme très complète. <
Plus d’infos sur :
motorex.com/fr-ch/car-line--5624
L’alliage de l’innovation
haute tension STOP&GO
et de l’élégante
technologie de clipsage
* Art. 07553 | 07539
www.stop-go.de/fr

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Connexion informatique au catalogue de pièces
Quatre clics au lieu de 15
Il y a interface et interface : Reto Dellenbach, propriétaire de GCS Suisse SA, en est convaincu. En tant que
partenaire en solutions informatiques pour de nombreux garagistes, il connaît les éléments à prendre en
compte pour éviter que les intégrations logicielles ne nécessitent quinze clics au lieu de quatre. Cynthia Mira
Reto Dellenbach, propriétaire de GCS Suisse SA
Monsieur Dellenbach, quelles erreurs observez-vous souvent
dans l’industrie automobile en matière d’interfaces ?
Reto Dellenbach, propriétaire de GCS Suisse : Je constate fréquemment
que l’on parle simplement d’une interface, et non des fonctions
et processus que la solution informatique prend en charge et offre
concrètement au garagiste. Il faut savoir si le logiciel travaille de manière
rigide ou souple. J’aime faire la comparaison avec l’achat d’une
voiture. Imaginez que vous demandiez au vendeur si la voiture a un
moteur, et que la réponse soit simplement « oui ». Il manque l’information
importante, à savoir si c’est une 3,0 litres de 250 ch ou une 1,4 litre
de 75 ch. Malheureusement, il existe un certain nombre d’intégrations
d’interfaces qui ne fonctionnent par exemple que dans un seul sens,
ne permettent qu’une seule comparaison ou ne prennent en charge
qu’une partie des données utilisées. En d’autres termes, ces solutions
informatiques n’assurent souvent que l’importation de paniers ou l’importation
/ exportation de données. Mais que se passe-t-il par exemple
si des parties de commande doivent être commandées auprès de plusieurs
fournisseurs ? Dans ce cas, une simple fonction d’exportation et
d’importation n’est plus d’une grande utilité. En outre, il arrive souvent
qu’une commande nécessite 15 clics, alors qu’une meilleure intégration
permettrait de l’effectuer en quatre clics.
42
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
« Ça va venir » : Reto Dellenbach, propriétaire de
GCS Suisse SA, est très sensible à cette phrase. Il
recommande aussi aux garagistes d’examiner de
très près les solutions informatiques. Photo : Istock
l’on risque de revenir au même point qu’avec la solution précédente. Il est
également utile de savoir combien de nouveautés ont été intégrées à la
solution au cours des derniers mois. La réponse à cette question indique
tout de suite la rapidité avec laquelle le fournisseur est capable de réagir
aux innovations. Le nombre de collaborateurs travaillant au développement
du logiciel est un autre indicateur. Entre une entreprise employant
deux ou trois développeurs et une autre en employant plus de 25, il y a
une différence. Il se peut aussi qu’un prestataire modifie l’interface : on a
dès lors besoin d’un partenaire capable de réagir avec flexibilité et agilité.
En quoi GCS facilite-t-elle la prise de décision ?
Grâce à notre expérience de plus de 25 ans, nous pouvons démontrer
au garagiste les avantages d’une bonne solution et l’aider à optimiser
ses processus. Il ne s’agit pas simplement d’établir une facture, même si
c’est important. Nous avons l’expérience de plus de 400 projets et entretenons
des échanges réguliers avec notre maison mère en Allemagne,
KSR EDV Ingenieurbüro GmbH. Connaître la manière dont les garagistes
allemands et autrichiens font face aux défis du secteur nous aide énormément.
Notre équipe compte dix collaborateurs en Suisse, dont quatre développeurs,
notre maison mère en Allemagne emploie 60 collaborateurs,
dont 30 développeurs : cela fait beaucoup de main-d’œuvre, en d’autres
termes beaucoup de chevaux sous le capot pour les développements ultérieurs.
En ce qui concerne l’étendue des logiciels et l’exploitation du
potentiel, je peux affirmer que nous appartenons au haut de gamme dans
le secteur, tandis que nos prix correspondent plutôt au moyen de gamme.
Nous disposons aussi d’un catalogue de prestations qui décrit ce que nous
savons faire et peut servir de cahier des charges.
Vous affirmez volontiers que GCS Suisse mise « sur l’or plutôt que
sur le bronze » en matière d’interface. En quoi cette différence
est-elle perceptible dans les garages au quotidien ?
Dans les entreprises de nos clientes et clients, nous voulons toujours
intégrer la meilleure variante d’interface possible pour offrir une prise
en charge optimale des processus de travail. Cela correspond pour moi
à la variante Gold. Bien qu’elle génère plus d’efforts au départ, elle offre
au final un maximum de flexibilité et d’efficacité. À cet égard, nous
sommes toujours en contact direct avec les fournisseurs et échangeons
régulièrement sur l’amélioration constante des interfaces. Beaucoup de
garagistes ont sous-estimé la valeur ajoutée d’une commande de pièces
à la fois simple et efficace. Il est important de connaître la réalité des
procédures administratives du garagiste : c’est la seule façon de créer
une situation gagnant-gagnant avec une interface adaptée. <
À quoi les garagistes doivent-ils veiller pour prendre la bonne
décision lors d’un tel investissement, et éviter ainsi de mauvaises
surprises ?
S’il faut racheter l’intégralité du logiciel, il vaut la peine de demander à le
voir de A à Z. Je conseille toujours de comparer plusieurs offres. Dans la
mesure du possible, il convient également de travailler sur une version
de démonstration. C’est comme un tour d’essai. Cela devient un peu
plus compliqué lorsque le garage travaille depuis plusieurs années avec
un logiciel et un fournisseur, et que l’entreprise proposant le logiciel n’a
pas d’interface simple, voire aucune. La plupart du temps, un tel achat
ne facilite guère la vie professionnelle. Lorsque plusieurs petites choses
se cumulent, il faut envisager un changement complet. Il faut dresser
l’oreille quand on entend : « Ça va venir. » Pour moi, cette phrase est tabou
pour une question aussi délicate. En effet, il ne faut pas oublier que
quand un garagiste a acheté le système, son influence diminue et que
Vous vous occupez des
voitures, nous nous chargeons
de la protection des données.
En coopération avec
datenschutz full-service
AUTOINSIDE | Avril 2023 43

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE FOKUS
Mesurage d’essieux et géométrie de direction
Un bon vieux travail d’atelier
avec de nouveaux outils
Le mesurage d’essieux et l’étalonnage de systèmes d’aide à la conduite continueront de faire partie des
activités des ateliers à l’avenir. Thomas Küderli, directeur de Gassner, est convaincu que ces travaux peuvent
être réalisés efficacement et économiquement avec les bons outils. Sascha Rhyner
Un mesurage d’essieux et
un étalonnage de SAC peu
encombrants. Photo : Gassner AG
De plus en plus de véhicules sont équipés de systèmes d’aide à la
conduite (SAC). Les assistants de maintien de trajectoire, les régulateurs
de distance, les assistants de stationnement et de nombreux
autres systèmes viennent en aide aux conducteurs au quotidien sur
la route. Le surcroît de confort au volant s’accompagne souvent de
travaux complémentaires à l’atelier. Les systèmes d’aide à la conduite
doivent être étalonnés si la voiture est restée immobilisée dans le garage
en raison de dégâts accidentels, du remplacement du pare-brise
ou de changements de capteurs par exemple. Et c’est justement là
que commencent les problèmes, en particulier pour les garages multimarques.
Thomas Küderli, directeur et propriétaire de Gassner AG,
a trouvé une solution au dilemme de l’étalonnage avec les produits
Beissbarth : « Q-Lign forme avec Q-Das une combinaison idéale. L’investissement
en vaut la peine pour les entreprises de taille moyenne. »
Nous nous trouvons dans les nouveaux locaux de 6000 m2 de Kenny’s
Auto-Center à Dietlikon (ZH). Thomas Küderli sait exactement à quel
pont élévateur il doit se rendre. De petits supports jaunes des deux
côtés de l’engin le lui indiquent. « Les caméras Q-Lign s’y fixent très
facilement et rapidement », explique-t-il en faisant la démonstration.
Il monte ensuite les panneaux avec le nouveau support Q-Grip sur
la roue. « Grâce aux bras de préhension, le montage est rapide et ne
nécessite aucun contact avec la jante », poursuit-il. Il n’est plus nécessaire
d’enlever les enjoliveurs ou de poser des embouts spéciaux. « Il
semble que le marché de l’étalonnage des SAC tende vers la méthode
statique et non vers la méthode dynamique, c’est-à-dire des parcours
d’étalonnage », constate-t-il.
Grâce à la fixation latérale des capteurs de mesure, l’espace devant
le véhicule peut être utilisé pour étalonner les SAC, contrairement
aux appareils conventionnels pour lesquels les capteurs doivent être
placés devant le véhicule. « Q-Lign permet de compenser les chocs
de jante en déplacement », souligne M. Küderli. Il estime que le système
Beissbarth est surtout avantageux sur les voitures électriques :
« Les voitures électriques ne sont pas faciles à déplacer en avant et en
44
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
arrière. Il faut au moins deux personnes. Nous avons spécialement
testé l’opération sur un modèle d’un constructeur allemand qui se
vend bien. »
Panneaux d’étalonnage numériques
Les systèmes Beissbarth sont basés sur le web et compatibles entre eux,
ce qui constitue un autre de leurs avantages aux yeux de M. Küderli.
Le mesurage des essieux et l’étalonnage des SAC ne requièrent ainsi
qu’une seule opération. « Q-Das rend le travail à l’atelier encore plus
rentable grâce à l’étalonnage des systèmes d’aide à la conduite essentiels
à la sécurité après le mesurage des essieux », affirme M. Küderli
avec conviction. Et comme les voitures deviennent plus volumineuses
(et non pas les parkings plus petits), le mesurage des essieux à l’atelier
conservera toute sa pertinence à l’avenir. Les traces noires sur les bordures
des parkings couverts devraient étayer la thèse de M. Küderli.
Pour les garages multimarques, le système offre également une réponse
numérique aux nombreux panneaux d’étalonnage différents.
« Il existe désormais des écrans de panneaux d’étalonnage qui fonctionnent
comme un e-paper et qui contiennent 15 panneaux différents
», explique-t-il. Le module Bluetooth intégré permet de communiquer
avec l’application. Grâce à la technologie réfléchissante, les tablettes
assurent également d’excellents contrastes pour les caméras et
fonctionnent aussi bien lorsque l’éclairage est diffus qu’en présence de
Thomas Küderli montre à quel point Q-Lign est facile à utiliser à l’atelier.
Photo : médias de l’UPSA
soleil. « Un mesurage complet prend une dizaine de minutes », poursuit
Thomas Küderli. L’impression ou le PDF des résultats du mesurage
permet en outre d’attirer directement l’attention des clients sur d’éventuels
problèmes. « Nous avons remarqué que l’appareil est de plus en
plus demandé, et de nombreux ateliers ont constaté qu’il s’agit d’un
bon investissement pour l’avenir », martèle M. Küderli, qui a nettoyé
et rangé les appareils à leur place aussi rapidement qu’il les a installés
dans l’atelier de Kenny’s. « Il n’y a rien de plus simple », dit-il en riant. <
Plus d’infos sur :
gassnerag.ch
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L’embarras du choix : comment trouver la
borne de recharge adaptée à vos besoins
Alors que la demande en véhicules électriques ne cesse de croître, la diversité des systèmes de recharge devient
pléthorique. Si vous êtes à la recherche d’une borne de recharge, voici quelques astuces pour bien choisir.
Pour remplir pleinement son rôle, la borne de recharge doit répondre à
vos besoins personnels. Outre le prix, d’autres critères sont également
déterminants : finalité, facilité d’utilisation et processus d’entretien.
Maison individuelle, immeuble ou bien commercial ? Ne réfléchissez
pas uniquement à l’endroit où la borne de recharge doit être installée,
mais aussi à votre profil d’utilisateur et à la fréquence d’utilisation.
Pensez aussi à envisager une solution évolutive, qui pourra
s’adapter de manière flexible à vos besoins. Vous prolongerez ainsi
son cycle de vie et serez prêt pour une éventuelle expansion de l’infrastructure.
La facilité d’utilisation commence par l’esthétique : les
boîtiers muraux pour une maison individuelle ou un garage peuvent
être à la fois high-tech et élégants. Une application mobile facilitera
l’identification et l’utilisation. L’entretien est souvent relégué au second
plan lors de l’achat, malgré son impact considérable sur le coût
total. Dans l’idéal, optez pour une solution qui ne demande pas de
maintenance régulière.
Dans le prochain numéro, nous vous révèlerons tout ce à quoi il faut veiller
pour l’installation et le fonctionnement de votre borne de recharge. <
Florian Kienzle, Directeur général de Zaptec Suisse SA
AUTOINSIDE | Avril 2023 45

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AutoScout24 vous invite à des
événements passionnants
L’ADN d’AutoScout24, plate-forme numérique pour véhicules neufs et d’occasion la plus connue de
suisse, se compose d’un marketing à succès et d’une distribution efficace via des canaux numériques.
Durant des années, les échanges en ligne ont été privilégiés avec les concessionnaires, mais
aujourd’hui, le signal de l’entreprise est clair : au travers de nouveaux formats, AutoScout24 invite le
secteur à l’échange de connaissances et au networking. Ce faisant, la place de marché en ligne entend
soutenir sa clientèle et renforcer leurs activités en cette période difficile sur les marchés.
« En tant que place de marché suisse pour véhicules, nous n’avons pas
pour seul objectif d’offrir à notre clientèle des transactions rapides et
réussies. Nous souhaitons également partager notre savoir, et mettre à
leur disposition des outils pratiques, des actualités et des expériences
autour du monde de la mobilité », déclare Jennifer Rapin, Senior B2B
Marketing Manager à propos de l’idée derrière l’initiative.
Des rencontres inspirantes et un dialogue personnel doivent alors
jouer un rôle particulier. AutoScout24 a développé des formats passionnants
pour générer un échange de savoir-faire direct avec des experts.
En outre, des espaces conviviaux avec des spécialistes sont créés afin
d’encourager le réseautage au sein de la branche.
Les entreprises sont confrontées à des défis toujours plus complexes.
Les événements mondiaux créent des conditions générales incertaines
et le développement volatil du marché complique le commerce de véhicules.
L’un des plus grands défis auxquels sont confrontés les concessionnaires
automobiles suisses aujourd’hui est de mettre en place des
solutions numériques et des innovations pour protéger leur entreprise
des crises et la rendre plus efficace. C’est ici que les nouvelles offres
autour de l’échange de connaissances et d’expériences proposé par
AutoScout24 doivent consolider une force commune.
Un tout nouveau format : les Morning Sessions
Avec les Morning Sessions, le premier format trouve déjà sa place au calendrier
du secteur de l’automobile suisse. Des exposés présentés par des
intervenants de renom invitent les participants à saisir et à approfondir
de nouvelles opportunités pour leur propre société. L’accent est mis
sur des thèmes qui concernent l’avenir du secteur, générant ainsi une
plus-value directe pour les invités d’AutoScout24. Au-delà de la transmission
de connaissances, des outils pratiques seront également présentés
pour permettre aux concessionnaires d’atteindre leurs objectifs.
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Avril 2023 | AUTOINSIDE

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AutoScout24
Morning Sessions
Les Morning Sessions d’AutoScout24 – laissez-vous captiver par les
perspectives du secteur. Inscrivez-vous dès aujourd’hui aux prochaines
Morning Sessions :
Lausanne, 13 avril 2023,
de 9h00 à 13h00 au « Millenium »
« Le marketing digital pour concessionnaire
automobile »
Beat Jenny, formateur et expert en techniques
commerciales, abordera le thème du marketing
digital dans la branche automobile « Comment
être présent en ligne et comment le faire bien ». Il
répondra à toutes vos questions sur le marketing
en ligne et sur l’utilisation d’outils pratiques de
prospection numérique.
Élargissez votre réseau en participant ensuite
à un Business Lunch dans le cadre unique du
Millenium.
Kemptthal (ZH), 04 mai 2023,
de 9h00 à 13h00 à « The Valley »
Comment se comportent les acheteurs
d’automobile en ligne et comment en tirer profit !
Rencontrez Maximilian von Cossel de Google
Automotive. Il présentera les tendances de la
recherche automobile en ligne. Comment les
acheteurs de voitures se déplacent sur le web
et comment vous pouvez concrètement en tirer
profit.
Élargissez votre réseau en participant ensuite à
un Business Lunch dans le cadre pittoresque de
« The Valley ».
Inscrivez-vous gratuitement
Inscrivez-vous gratuitement
Mais le networking et les échanges personnels ont également toute
leur importance. Organisées dans des lieux d’exception, toutes les
Morning Sessions offrent un cadre idéal pour se restaurer, entamer
des discussions et développer son propre réseau.
Parallèlement, des podcasts seront également produits avec les différent(e)s
expert(e)s des Morning Sessions dans le but d’élargir l’accès à
ces connaissances. Ces podcasts comptent également parmi les nouvelles
offres qu’AutoScout24 met à disposition de sa clientèle. « Les
développements et innovations dans le secteur sont nombreux et
évoluent rapidement. Nous voulons faire en sorte que nos clients comprennent
les nouvelles tendances et leur potentiel afin qu’ils puissent
en tirer parti pour leur activité. » décrit Jennifer Rapin en évoquant
l’objectif de ces podcasts.
Par ailleurs, AutoScout24 planifie le lancement d’un magazine web
permettant de consulter les dernières actualités du secteur et des informations
sur la vente en ligne via Auto Scout24. Ce magazine donnera
également accès à de nombreux tutoriels sur l’utilisation de la
plateforme AutoScout24 et de ses différents produits.
Jennifer Rapin résume l’engagement d’Auto Scout24 : « Chacune de nos
initiatives poursuit l’objectif de soutenir au mieux nos clients et de renforcer
leur activité. L’échange de connaissances et le dialogue personnel
constituent ici de véritables plus-values que nous déployons en tant que
partenaires commerciaux. » <
AUTOINSIDE | Avril 2023 47

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Carnet de service électronique
Cahier virtuel pour tous et pour tout
Une marque automobile sur deux mise sur le carnet de service électronique. Un réel avantage pour les
clients, mais un surcroît de travail pour les garages indépendants, à cause des nombreux portails de données
propres à chaque marque. Un nouvel outil en ligne simplifie le quotidien professionnel, car il réunit 14 marques
et est disponible dans sept langues. Timothy Pfannkuchen
Nicolas Knobel, responsable de la gestion des
produits et du Business Development Diagnose,
SAG Schweiz AG
La révolution est venue du Japon : au milieu
des années 2000, le premier carnet de service
électronique a été lancé avec le van compact
Mazda 5. Bye bye les tampons encreurs, bonjour
le numérique. Aujourd’hui, près de la moitié
des constructeurs automobiles a opté pour
cette solution. Les avantages sont séduisants :
un carnet de service électronique n’est jamais
mouillé ou déchiré, ne se perd jamais et protège
contre les manipulations, par exemple du
kilométrage. L’inconvénient : les entrées dans
le carnet de service électronique sur les portails
dédiés des constructeurs occasionnent
un surcroît de travail non négligeable pour les
garages indépendants. Pour chaque marque, il
faut fournir des informations différentes, avec
des comptes et des mots de passe différents
sur des sites web différents. Cela accroît la
charge administrative et ne peut être facturé
qu’en partie au client final.
Un portail central plutôt que de
nombreux portails
Depuis maintenant un trimestre, une nouvelle
solution rationnelle pour les garagistes
indépendants a été bien accueillie sur le marché.
Le Digital Service Book (DSB) de TecRMI
distribué par Swiss Automotive Group (SAG)
a déjà séduit une cinquantaine d’utilisateurs
dans toute la Suisse. Actuellement, les carnets
de service électroniques des marques
Volkswagen Audi, Cupra, Seat, Skoda et
VW, de BMW et de sa filiale Mini, de Ford,
Honda, Jaguar et Land Rover, Mazda, Smart
En clair : le Digital Service Book (DSB) de TexRMI est facile à utiliser. Photo : SAG
et Mercedes sont déjà supportés, et d’autres
marques suivront. En plus de l’allemand, du
français et de l’italien, l’application fonctionne
également en anglais, néerlandais, espagnol
et tchèque.
Il suffit de saisir le numéro
d’identification
« Une entrée dans le DSB peut être effectuée de
manière simple et standardisée conformément
aux prescriptions du constructeur », déclare Nicolas
Knobel, responsable Gestion des produits
et Business Development Diag chez Swiss Automotive
Group (SAG) Schweiz AG à propos de
l’outil en ligne proposé pour 269 francs de frais
d’enregistrement (hors entretien et consultations).
Un véhicule est identifié facilement grâce
à son VIN. Il ajoute qu’avec les données de réparation
et de service, on peut choisir des prestations
principales et supplémentaires pour le
modèle.
Le garagiste envoie ensuite les données à
TecRMI en un clic de souris, où un spécialiste
valide l’entrée techniquement avant d’aller
sur le portail du constructeur automobile, ce
qui est confirmé par le garage. « Cela permet
de gagner du temps et de réduire les coûts »,
explique M. Knobel, « tout en garantissant
que l’inscription est réellement conforme au
constructeur. »
Le garage reçoit ensuite mensuellement un décompte
de la part de SAG Schweiz AG sur les
entrées effectuées, avec un prix unitaire fixe,
ce qui peut être répercuté au client moyennant
un petit supplément pour le travail du
garage. <
Plus d’infos sur :
derendinger.ch/fr
technomag.ch/fr
48
Avril 2023 | AUTOINSIDE

Promotion de la paix de l’Armée
suisse à l’étranger
Commandement des Opérations
Centre de compétences
SWISSINT
I1 Personnel
Kasernenstrasse 4
6370 Stans-Oberdorf
058 467 58 58
rekr.swissint@vtg.admin.ch
Prochaines séances
Possibilités d’engagement pour les chauffeurs et les
mécaniciens
Les chauffeurs et les mécaniciens peuvent occuper de nombreuses
fonctions dans la promotion suisse de la paix à l'étranger, par exemple
en tant que chauffeurs de car, de grue ou de camion ou en tant que
spécialistes de la maintenance des machines de chantier et des véhicules
blindés dans l'atelier de la SWISSCOY au Kosovo.
Êtes-vous prêts à relever de nouveaux défis ? Souhaitez-vous faire
bénéficier la promotion militaire de la paix à l'étranger de votre savoir
et de vos compétences ?
Renseignez-vous sans tarder sur les possibilités d’engagement et les
différentes missions sous www.peace-support.ch ou inscrivez-vous
à une séance d’information virtuelle non contraignante pour en apprendre
davantage sur les activités de promotion de la paix de l’Armée
suisse à l’étranger.
Votre engagement compte !
www.peace-support.ch

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
L’UPSA s’engage en faveur d’une mise en œuvre uniforme
Le filtre à particules, un risque
La méthode de mesure plus précise des particules diesel utilisée depuis 2023 compromet la relation de
confiance entre le garagiste et le client : comme le CVM ne procède parfois qu’à des contrôles aléatoires,
un filtre que le garagiste a précédemment considéré comme défectueux peut en effet passer le contrôle.
L’UPSA envisage des mesures politiques pour clarifier la situation. Timothy Pfannkuchen
Mesure de l’impact : depuis 2023, une méthode
de mesure plus stricte est appliquée
pour contrôler les émissions de particules
diesel. Sur 10 à 20 % des véhicules équipés
d’un filtre à particules diesel, elle devrait
conduire au remplacement du filtre.
Photo : Istock
Les chiffres sont dramatiques : lors du contrôle
plus rigoureux des émissions de particules diesel
effectué depuis le 1 er janvier 2023 dans le
cadre du CVM, « 10 à 20 % des filtres ne sont
plus réglementaires », déclare Markus Peter,
responsable Technique & Environnement à
l’UPSA, suite à de nombreux retours de garagistes.
Le remplacement du filtre à particules
est surprenant et coûteux pour la clientèle.
Souvent, le voyant du véhicule n’indique pas
l’augmentation des émissions et le remplacement
du filtre à particules diesel coûte généralement
entre 2000 et 4000 francs. Il n’est pas
étonnant que même le journal télévisé « Tagesschau
» de la SRF ait récemment abordé
Markus Peter, responsable
Technique & Environnement, UPSA.
ce sujet. Une problématique aux multiples facettes
pour la clientèle, mais aussi et surtout
pour les garagistes. En dehors des services
des automobiles et des centres de contrôle
officiels, peu de garages disposent des nouveaux
compteurs de particules, qui coûtent
entre 8000 et 11000 francs. « Les petits garages
pourraient se partager les appareils »,
conseille M. Peter. « De nombreux garagistes
nous disent actuellement que les appareils ont
été commandés et qu’ils sont disponibles. »
L’approvisionnement en filtres à particules
diesel pose toutefois problème. « Les automobilistes
et les garages ont donc besoin que les
services des automobiles accordent des délais
de réparation plus longs qu’un seul mois.
D’après notre expérience, ces délais sont généralement
accordés », explique M. Peter. Le
problème n’est pas réglé pour autant si le filtre
50
Avril 2023 | AUTOINSIDE

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
se fait attendre longtemps, car tout véhicule
dont les valeurs sont excessives n’a pas le droit
de circuler. Même si les fabricants et les fournisseurs
de pièces détachées sont au courant
du problème, il faudra un certain temps avant
que les capacités de production nécessaires ne
soient renforcées, d’autant plus que cette situation
défavorable s’annonce également dans
d’autres pays européens.
« Il faut considérer les avantages plutôt que les
inconvénients. Le garagiste garantit que les
véhicules circulent aussi proprement que possible,
générant ainsi une hausse du chiffre d’affaires
de l’atelier. »
Markus Peter, responsable Technique & Environnement, UPSA
Risque de perdre la confiance des
clients
L’éventuelle érosion de la confiance des clients
est encore plus dramatique. Tous les cantons
ne procèdent pas à des contrôles aussi stricts
en raison du manque d’appareils et de personnel.
Dans certains cas, les mesures ne sont
effectuées qu’aléatoirement. « Il est donc possible
qu’un véhicule pour lequel le garagiste
affirme que le filtre à particules diesel doit être
remplacé, mais que le client refuse de changer,
passe le CVM », explique M. Peter. « Cela peut
endommager la relation de confiance et nuire
aux affaires. » Dans l’idéal, le garage contrôle
en effet le filtre à particules diesel à titre préventif
dans le cadre de la préparation au CVM.
Il facture donc déjà une tâche.
L’UPSA demande l’égalité de
traitement lors des contrôles
Il faut donc agir. L’UPSA et ses sections discutent
régulièrement à ce sujet avec les autorités
compétentes. Après d’intenses consultations
au sein de la commission Service, technique
et environnement (CSTE) de l’UPSA, une
intervention politique est en cours de préparation.
« L’UPSA demande, explique M. Peter,
l’égalité de traitement de tous les contrôles de
véhicules, c’est-à-dire l’obligation de mesurer
systématiquement les émissions de particules
sur tous les véhicules équipés d’un filtre à particules
diesel à l’occasion du CVM. Une telle
mesure améliorerait la sécurité de planification
des clients comme des garagistes. »
Ne serait-il pas plus judicieux de suspendre
la mesure renforcée du nombre de particules
diesel, qui est d’ailleurs en vigueur depuis
l’année dernière en Belgique et aux Pays-Bas
et qui sera introduite en Allemagne cette année
? Des membres de la branche automobile
en font parfois la demande. Selon M. Peter,
cela serait contreproductif. « Il faut considérer
les avantages plutôt que les inconvénients. Le
garagiste garantit que les véhicules circulent
aussi proprement que possible, générant ainsi
une hausse du chiffre d’affaires de l’atelier »,
souligne M. Peter. <
INVITATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
MERCREDI, 24 MAI 2023 | CASINO KURSAAL INTERLAKEN
I Programme du jour
Dès 13 h 30 Arrivée des copropriétaires et des hôtes
dans la salle de congrès, cafè et friandises
I Partie statutaire
15 h précises Début de l’Assemblée générale dans la salle
de congrès selon l’ordre du jour
I Programme complet de divertissement
Env. 16 h 30 Présentation de Chrigel Maurer
Dès 17 h 30 Apéro riche
18 h 30 Début du dîner
21 h 30 Fin de l’événement
I Ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ESA*
1. Ouverture de l’Assemblée générale par le président
2. Hommage aux copropriétaires décédés
3. Procès-verbal de l’Assemblée générale du 19 mai 2022
4. Présentation et approbation du rapport annuel, des comptes annuels statutaires, des
comptes consolidés ainsi que des rapports de l’organe de révision (Réviseurs coopératifs
et Réviseur professionnel FIGAS)
5. Affectation du résultat de l’exercice
6. Décharge aux organes responsables
7. Mutations
7.1. Démissions
7.2. Élections au Comité de l’ESA
7.3. Élection de l’organe de révision pour l’exercice 2023
8. Résolution sur les propositions individuelles, selon l’art. 15 des statuts de l’ESA
9. Divers
esa.ch
*Ordre du jour présenté sous réserve de son approbation
par le Comité de l’ESA lors de sa réunion du 30 mars 2023.

Nous recherchons les meilleurs
mécatroniciens d’automobiles
de Suisse !
L’Union professionnelle suisse de
l’automobile (UPSA) recherche les
meilleures recrues du métier de
mécatronicien-ne d’automobiles
CFC.
Employeurs, formateurs professionnels,
enseignants des écoles
professionnelles et formateurs
des cours interentreprises sont
vivement invités à soutenir l’UPSA
dans cette recherche.
Ces dernières années, les mécatroniciens
d’automobiles suisses
ont toujours décroché des places
en tête des championnats du
monde des métiers, démontrant
ainsi le niveau élevé de formation
dans les garages et les écoles
professionnelles suisses.
Qui est de la partie?
Tous les mécatronicien-ne-s d’automobiles
nés à partir de 2002
peuvent participer. Les candidats
doivent avoir terminé la procédure
de qualification (examens de fin
d’apprentissage) à l’été 2023 au
plus tard et obtenu la note minimale
de 5,0 dans les connaissances
professionnelles et les
travaux pratiques.
Les personnes en formation qui
achèveront la PQ à l’été 2023
devront également faire état de
notes d’expérience moyennes de
5,0 dans les cours interentreprises
et les connaissances professionnelles.

Le chemin qui te mènera au titre de champion suisse
Voici comment cela fonctionne :
1. Inscription d’ici au 30 avril 2023 au plus tard
Tu trouveras le formulaire de candidature en ligne sur :
www.agvs-upsa.ch/fr/questionnaire-de-candidature-
Championnat%20suisse%2020023
2. Qualifications: samedi 1er juillet 2023 dans les locaux de Mobilcity à Berne
Il est prévu que 20 candidates et candidats participent ensuite aux
championnats suisses.
Interlocutrice
UPSA | AGVS
Wölflistrasse 5
3006 Berne
Cornelia Russenberger
cornelia.russenberger@agvs-upsa.ch
www.metiersauto.ch
3. Finale: du 14 au 17 septembre 2023 au salon professionnel de Berne
Les candidats qualifiés participeront à la finale dans le cadre du salon
professionnel BAM sur le site de BERNEXPO.
WorldSkills 2024 du
10 au 15 septembre à Lyon :
Les trois médaillés du championnat
suisse s’affronteront vraisemblablement
lors d’une compétition
internationale de sélection (Euro-
Cup). Le meilleur candidat suisse se
rendra en France pour participer aux
WorldSkills et tentera de remporter
le titre de champion du monde de
technologie automobile.

FORMATION
Formations de base dans le commerce de détail
Une séance réussie montre
où le bât blesse encore
La joie des responsables de la formation de la commission Commerce de détail de l’UPSA a été vive lorsqu’ils
ont reçu plus d’une centaine d’inscriptions à la première séance d’échanges d’expériences sur les nouvelles
formations de base du commerce de détail. Cela leur a permis d’offrir, dans les locaux de Mobilcity, une journée
passionnante aux différents groupes cibles, tels que les formateurs et les représentants des entreprises dans
les secteurs de la vente et de l’après-vente, les experts d’examens et les responsables des CI, et de discuter de
tous les aspects de la nouvelle formation. Voici un aperçu du bilan de la séance. Cynthia Mira et Olivier Maeder
Une fois leur travail terminé, deux jeunes apprenties
ont pris le temps de répondre aux
questions d’Olivier Maeder, membre de la direction
de l’UPSA chargé de la formation, lors
des ateliers de la séance d’échanges d’expériences.
Les deux femmes ont ainsi donné à
la centaine de participants un aperçu passionnant
de la façon dont elles vivent le nouveau
positionnement de l’apprentissage au quotidien
et des raisons pour lesquelles elles ont
choisi l’une des nouvelles formations de base.
La passion pour l’automobile
Rabia Nur est en première année d’apprentissage
chez Emil Frey SA, où elle se destine à
devenir gestionnaire en commerce de détail
dans l’après-vente automobile. Ana Beatriz,
quant à elle, est encore à l’école, mais commencera
un apprentissage dans la vente au
mois d’août. « J’ai hâte de vendre ma toute
première voiture », a-t-elle déclaré, soulignant
sa passion pour l’automobile. Elle s’est
renseignée sur cette formation lors du salon
des métiers de Zurich. « Cela m’a apporté
bien plus que le cours destiné à nous préparer
au choix d’un métier à l’école », a-t-elle
expliqué. C’est pourquoi elle était heureuse
d’avoir pu faire un stage d’orientation. « Je
n’ai pas peur de la formation, et j’ai hâte de
pouvoir servir mon premier client. »
Rabia Nur a fait part de son enthousiasme
quant à l’existence d’une telle formation au
commerce de détail dans la branche automobile
: « Je n’ai jamais envisagé de me faire
embaucher par Coop ou Migros. » Elle apprécie
l’équipe et pourra s’occuper de clients
externes dès sa deuxième année d’apprentissage.
Pour l’instant, elle assume cette fonction
de service auprès des clients internes. « Je
connais déjà les bases du service relatif aux
pièces de rechange et aux accessoires dans le
commerce automobile et j’apprécie le fait de
pouvoir échanger avec les apprentis d’autres
secteurs. » L’examen de fin d’apprentissage lui
fait un peu peur, mais il faudra encore un certain
temps avant que Rabia Nur, qui sera l’une
des premières diplômées du nouveau cursus,
passe la procédure de qualification. Dans le
cadre d’un atelier, les experts d’examens présents
se sont d’ailleurs entretenus sur tout ce
qui les attend encore d’ici 2025. Il s’est avéré
que plusieurs d’entre eux ignoraient où trouver
certains documents. En outre, le groupe
a débattu de la nécessité de repasser toute la
procédure de qualification en cas d’échec à
l’examen, ou seulement la partie concernée.
Il s’est mis d’accord sur la deuxième option. À
l’issue de la séance, il a également décidé que
le bilinguisme n’était pas une condition indispensable
pour le recrutement d’autres experts
aux examens.
Aimer les gens et être sûr de soi
Lors de l’atelier « Vente », on a discuté des
compétences qu’un jeune doit avoir pour envisager
la formation de vente. Les participants
ont été d’avis qu’il faut avant tout aimer les
gens et être sûr de soi. En outre, offrir cette
formation de base dans le domaine des véhicules
utilitaires est apparu comme un défi. Il
est souhaitable que les apprentis aient une formation
préalable et disposent donc d’une certaine
maturité. L’atelier « Après-vente » a porté
sur le manque de connaissances de la branche
en première année d’apprentissage. L’orienta-
Stefan Krempel, enseignant spécialisé à la
STFW, a rappelé les principaux changements
intervenus dans les formations de base du
commerce de détail.
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Avril 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
tion sur la vente crée encore de la confusion
au sein des entreprises, comme l’ont montré
les précieux retours d’information. « Après six
mois, les apprentis ne connaissent pas encore
assez bien la branche automobile pour fournir
des pièces de rechange aux mécaniciens durant
leur première année d’apprentissage », a
déclaré un intervenant. La raison à cela a été
évoquée lors de la dernière table ronde de la
séance : pour les 22 branches du commerce de
détail, il n’y a plus d’enseignement par branche
à l’école professionnelle spécialisée au début
de l’apprentissage ; en revanche, il y a davan-
Suite en page 56
Les participants ont pu avoir des échanges animés durant les quatre ateliers (vente, après-vente,
responsables CI et experts d’examens). L’après-midi, les principaux résultats ont été présentés aux autres
groupes. Photos : médias de l’UPSA
Un soutien pour les entreprises
Vous avez besoin d’aide pour mettre en œuvre les nouvelles formations de base dans votre entreprise
ou pour utiliser la nouvelle plate-forme de formation Konvink ? Voici les prochaines dates des cours :
En allemand :
Berne
Mercredi 7 juin 2023 – journée entière
Mardi 29 août 2023 – journée entière
En français :
Yverdon
Jeudi 15 juin 2023 – journée entière
Mardi 20 juin 2023 – journée entière
Winterthour
Lundi 20 novembre 2023 – journée entière
AUTOINSIDE | Avril 2023 55

FORMATION
tage de journées de CI. Les autres branches ne
voulaient plus de ces cours, et l’UPSA a dû se
plier à la majorité. Globalement, l’enseignement
spécialisé ne s’est pas amoindri, mais
la nouvelle orientation sur les compétences
opérationnelles ne permet pas de le dispenser
sous la forme d’un cours de connaissances de
la branche en début d’apprentissage : il se répartit
sur toutes les années d’apprentissage et
est intégré aux CI. L’UPSA a pris note de cette
remarque lors de la séance et réfléchira à présent
à la manière d’aider les entreprises à relever
le défi du manque de connaissances de
la branche en début d’apprentissage. Il a été
proposé de mettre en place un support didactique
spécial ou d’organiser des cours complémentaires.
Échanges avec les jeunes
Il est bon d’employer les personnes en formation
dans les domaines les plus divers (atelier,
service à la clientèle, vente, marketing).
En effet, conformément aux compétences
opérationnelles fixées et uniformes pour l’ensemble
des 22 branches, les jeunes doivent
non seulement savoir gérer les stocks, mais
aussi être en mesure de mener des entretiens
de conseil et de vente exigeants afin de couvrir
les autres compétences opérationnelles.
« Cela est possible dans n’importe quel garage.
Si, par exemple, il n’y a pas de showroom avec
vente d’accessoires, les apprentis peuvent être
affectés au service à la clientèle, où ils ont amplement
l’occasion de mener des entretiens de
Rabia Nur (au centre) et Ana Beatriz (à droite) ont
donné un aperçu de leur expérience quotidienne face
au repositionnement de l’apprentissage et des raisons
pour lesquelles elles ont choisi l’une des nouvelles
formations de base. Olivier Maeder, membre de la direction
de l’UPSA chargé de la formation, leur a remis
un petit cadeau en guise de remerciement.
conseil exigeants avec les clients », souligne
Olivier Maeder. Au cours de la séance, les participants
ont fourni des exemples de bonnes
pratiques. Il s’est du reste avéré qu’avoir des
échanges fréquents avec les jeunes, par
exemple en leur demandant ce qu’ils ont appris
à l’école professionnelle spécialisée, était
bénéfique.
Les ateliers ont permis de révéler de grandes
lacunes, surtout à l’égard de la nouvelle plateforme
d’apprentissage Konvink, qui est utilisée
dans les entreprises et à l’école professionnelle.
Andreas Billeter, président de la
commission Commerce de détail de l’UPSA,
a rappelé à ce propos les formations proposées
par l’UPSA (contrairement à d’autres
branches) pour se familiariser avec ce nouvel
outil. Andrea Buchschacher, représentante de
Konvink, a profité de la séance pour recueillir
des idées et des propositions d’amélioration,
et répondu directement aux critiques exprimées.
Rabia Nur, qui appartient à la génération
Z et se débrouille donc plus facilement
avec les outils numériques, n’a pas eu de problèmes
majeurs avec Konvink : « L’initiation
est rapide et l’on découvre sans cesse de nouvelles
fonctionnalités. »
Un bilan positif
Olivier Maeder a dressé un bilan positif : « On
m’a rapporté que rien que les deux entretiens
avec ces jeunes femmes motivées – qui représentent
l’avenir de notre branche – valaient la
peine d’assister à la séance d’échanges d’expériences.
» Il a également remercié la commission
Commerce de détail, présidée par
Andreas Billeter, pour l’aide qu’elle a apportée
à l’organisation de cette réunion. L’UPSA, a-t-il
dit, saura tirer profit de tous les apports de la
séance pour offrir un soutien supplémentaire
aux entreprises. Ce qui manque surtout, ce
sont d’autres entreprises formatrices qui offriraient
des places d’apprentissage pour la
formation au commerce de détail. « L’intérêt
et les connaissances des jeunes sont là. » <
Ce qu’il faut savoir sur les
nouvelles formations de base
Les échanges visaient également à faire
comprendre la nouvelle orientation de la
formation aux participants. Stefan Krempel,
enseignant spécialisé à la STFW, a
donc abordé les principaux changements
intervenus dans les formations de base du
commerce de détail, en particulier en ce qui
concerne la numérisation et les quatre dimensions
des compétences opérationnelles
(compétences techniques, méthodologiques,
sociales et personnelles).
▪ Depuis 2022, les métiers du commerce de
détail sont systématiquement axés sur la
vente et le conseil dans l’ensemble des
22 branches en Suisse. Cela convient
parfaitement à la nouvelle branche des
ventes automobiles, pour laquelle l’UPSA
s’est battue pendant plus de 10 ans face
aux cantons et à la Confédération.
▪ L’importance accrue de la vente et du
conseil a entraîné un repositionnement
de l’ancienne branche (logistique des
pièces détachées). C’est l’une des
raisons de la nouvelle appellation « GCD
Après-vente automobile ».
▪ Auparavant, les personnes en formation
géraient principalement les stocks, et
le contact avec les clients se limitait, en
interne, aux mécaniciens, et aux clients
externes au guichet. Des alternatives
telles que la formation « logisticien
CFC Formation de base » ne sont pas
envisageables pour les membres de
l’UPSA, qui sont pour la plupart de petites
entreprises, de sorte que l’UPSA a dû
faire un choix : ne plus rien proposer à
des centaines d’entreprises formatrices
ou procéder à ce repositionnement.
▪ La simple gestion des stocks sur place
connaît un fort recul depuis des années.
Grâce au service de livraison des pièces
plusieurs fois par jour, la tendance est
aux stocks réduits et aux travaux principalement
axés sur le matériel de service
courant, ce qui permet également de
réduire les coûts.
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Avril 2023 | AUTOINSIDE

BILDUNG FORMATION
Alors que presque toutes les
voitures neuves sont équipées
d’un récepteur numérique
DAB+, l’Office fédéral de la
communication (OFCOM) estime
que fin 2022, environ 50 %
du parc automobile existant
ne disposait pas encore d’un
récepteur radio numérique.
Michael Hunziker, directeur de
Würgler AG à Gränichen AG,
partenaire de service Bosch
Car, en profite déjà.
Photo : médias de l’UPSA
Passer au DAB+
Un savoir-faire qui apporte
de l’argent dans la caisse
Près de deux millions de véhicules devront être mis à niveau en Suisse d’ici 2024. Cette évolution profitera
surtout aux garagistes qui ont acquis jusqu’alors les connaissances nécessaires ainsi qu’une expérience pratique.
Cynthia Mira
Le passage des émetteurs FM au DAB+ est une bonne nouvelle pour
les garagistes. Selon les estimations, jusqu’à deux millions de véhicules
sont encore équipés d’une radio analogique. Ce besoin de mise à
niveau constitue une opportunité pour les garagistes de tirer des revenus
supplémentaires. En outre, les compétences acquises en matière
de conseil renforcent la fidélisation du client. Une formation DAB+ a
ainsi été mise au point en collaboration avec la branche radiophonique
suisse, des experts DAB+ de la SSR et des spécialistes des véhicules
DAB+. Car seuls ceux qui auront l’expérience requise profiteront d’un
avantage décisif en 2024, lorsque la réception de toutes les chaînes FM
en Suisse sera définitivement interrompue. Les garagistes qui ont déjà
suivi le cours l’ont souligné à plusieurs reprises aux médias de l’UPSA.
Lors d’une visite récente, Michael Hunziker, directeur de Würgler AG à
Gränichen, en Argovie, partenaire de service Bosch Car, a confirmé que
le rééquipement des véhicules nécessitera avant tout de l’expérience.
« La conversion peut prendre de 30 minutes à 6 heures en fonction de
la marque, du modèle et des exigences du client », explique-t-il. Les travaux
sur des modèles plus modernes et haut de gamme sont particulièrement
compliqués. Ce rééquipement est fortement déconseillé à tout
profane : « Dès que l’airbag, les systèmes de fibres optiques ou les codages
du véhicule sont en jeu, mieux vaut ne rien toucher ! » L’avantage
pour Michael Hunziker : de nombreuses entreprises de sa région lui
apportent déjà aujourd’hui les voitures de leurs clients pour la conversion.
Stefan Künzli, chef d’atelier de la succursale de Lueg AG à Sursee,
Lucerne, est lui aussi convaincu par la formation. Il s’est également
adressé aux médias de l’UPSA : « Il était important pour moi d’aborder la
question maintenant, car je veux être prêt pour les questions qui viendront
en 2024. » Son efficacité augmente avec chaque mission menée à
bien dès aujourd’hui. « C’est un apprentissage par la pratique et il faut
se familiariser maintenant avec les différentes options », souligne-t-il
avant de préciser que c’est la condition pour que cela en vaille encore
plus la peine. <
Cours DAB+ : obtenez votre certificat de
compétence !
Les intervenants Ernst Werder, pionnier suisse de l’introduction de la
radio numérique, et Sandro Angeloni, spécialiste des véhicules, appellent
à se pencher à temps sur la conversion de la radio FM en DAB+ dans les
véhicules.
▪ Mercredi 19 avril 2023, The
Valley Kemptthal (STFW)
▪ Jeudi 29 juin 2023, Berne
Mobilcity
▪ Mardi 29 août 2023, Lenzbourg
Cliquez ici pour
vous inscrire
AUTOINSIDE | Avril 2023 57

FORMATION
Séminaire des femmes de l’UPSA
Les thèmes brûlants
d’actualité
Silvana Stock-Blaser est depuis cette année la nouvelle présidente du très apprécié séminaire des femmes de
l’UPSA. Lorsqu’elle ne conduit pas une voiture de société, elle se déplace en Skoda Superb. Ou se met, par beau
temps, au volant de sa voiture ancienne, une Landrover Defender de 1985. « La particularité de cette Landrover
est qu’à l’époque, mon beau-père y a installé le moteur d’une Daihatsu Rocky, ce qui en fait une voiture unique,
avec une homologation Empa individuelle », explique cette passionnée d’automobile. Cynthia Mira
Madame Stock-Blaser, qu’a signifié pour
vous votre participation au séminaire des
femmes ? Combien de fois y avez-vous
pris part avant d’accepter le sceptre de la
présidence ?
Silvana Stock-Blaser, membre de la direction
du Garage O. Stock AG : Le séminaire
des femmes est et restera un lieu de rencontre
des femmes garagistes pour les femmes garagistes.
Le secteur automobile est fondamentalement
un monde dominé par les hommes. Aujourd’hui
encore, les femmes n’ont souvent pas
les mêmes possibilités d’échanges actifs que les
hommes au sein d’une entreprise. Le séminaire
des femmes vise à combler cette lacune et à
bâtir une communauté. Je tiens beaucoup à ces
échanges entre femmes. Le séminaire est toujours
très apprécié, dès les premières participations,
tant au sein des petites que des grandes
entreprises. C’est ce qui m’a toujours impressionnée
dans les trois séminaires auxquels j’ai
pris part jusqu’à aujourd’hui.
Est-ce la raison pour laquelle vous tenez
tant à perpétuer cette tradition ?
Absolument. Chaque secteur a ses particularités,
ses défis et ses moments spéciaux. Mais
ils ont tous un point commun : chaque secteur
a besoin d’une communauté. Il est important
de pouvoir dialoguer avec des personnes
partageant les mêmes idées, et aussi, bien sûr,
de déconnecter de temps à autre.
Y-a-t-il un souvenir particulièrement
agréable que vous avez gardé de l’un des
séminaires ?
En 2021, nous avons fêté notre 30 e anniversaire
à la Lenk, dans l’Oberland bernois. Nous
avons alors perçu à quel point le séminaire
nous avait manqué pendant la pandémie de
Covid-19, et combien les femmes avaient regretté
l’absence d’échanges, de partage, d’apprentissage
et de bénéfice mutuel. La fin du
séminaire est toujours un bon moment : les
femmes témoignent beaucoup d’estime et de
gratitude au groupe de travail, qui tire les ficelles
en coulisse et permet la tenue du séminaire.
On dit souvent que la volonté de s’engager
de la sorte diminue. Qu’est-ce qui
vous motive en tant que présidente ?
J’organise mon troisième séminaire à l’automne,
car je faisais déjà partie du groupe de travail
auparavant. L’UPSA assume désormais de nombreuses
tâches administratives, si bien que le
travail de présidente reste gérable et assez facilement
maîtrisable à côté des tâches quotidiennes.
Ma prédécesseure, Irene Nyffeler, m’a
dit dès mon arrivée au sein du groupe de travail
qu’elle prévoyait de démissionner prochainement.
Quand, à la fin de l’année dernière, elle
m’a demandé si j’étais prête à assumer la présidence,
je n’ai pas eu à réfléchir longtemps. Je me
réjouis d’œuvrer en tant que présidente, ce qui
n’est possible que grâce à un excellent groupe
de travail avec de nouveaux membres.
Aimeriez-vous modifier le format du
séminaire ?
Je pense qu’il ne faut pas changer ce qui marche.
Nous souhaitons conserver le format de base
du séminaire. Mais il est également important
de vivre avec son temps. C’est pourquoi je tiens
à ce que nous prenions en compte les suggestions
des femmes. En 2022, par exemple, la
question de la succession a été mentionnée à
plusieurs reprises durant le séminaire. Nous
répondrons à cette demande et souhaitons
continuer à traiter des thèmes d’actualité. Il est
donc extrêmement important que le questionnaire
soit rempli après le séminaire afin que
nous puissions y puiser de nouveaux thèmes.
Nous tenons également à conserver les deux
dates du séminaire, et espérons recevoir un
grand nombre d’inscriptions pour les deux
rendez-vous.
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Avril 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Quels autres thèmes envisagez-vous pour
la prochaine édition ? Y a-t-il une priorité
qui vous tient particulièrement à cœur ?
Pas forcément. En principe, les thèmes sont
toujours liés à la branche et doivent être brûlants
d’actualité. À travers ce séminaire, nous
souhaitons offrir aux femmes garagistes l’opportunité
de rester sur la brèche en cette période
de changements.
Cette présidence est-elle votre seul
engagement ou avez-vous d’autres
activités bénévoles ?
J’ai en effet d’autres engagements. Depuis 2005,
je travaille activement auprès des « Verkehrskadetten
» de Coire et, depuis 2018, j’assume
la direction générale de l’association. Elle m’a
beaucoup marquée dans ma jeunesse et m’a
aussi beaucoup apporté. Là encore, je souhaite
maintenir l’offre et je m’implique résolument
pour les jeunes, avec des hauts et des bas (rires).
En quoi consiste votre travail pour le
séminaire des femmes de cette année ?
En tant que présidente, je fais avant tout le lien
entre l’UPSA et le groupe de travail. Toutes les
décisions sont prises conjointement au sein
du groupe. Cela est important à mes yeux, car
nous organisons le séminaire ensemble, et
pouvons ainsi le défendre ensemble. En collaboration
avec l’UPSA, j’organise et je dirige
nos réunions, nous recherchons des thèmes
et des intervenants appropriés. En outre, nous
réfléchissons déjà au lieu où nous pourrions
organiser le séminaire en 2024. Ma tâche principale
réside dans l’événement lui-même, au
cours duquel j’accompagne les femmes tout au
long de ces trois journées formidables.
De quoi avez-vous le plus hâte cette
année ?
Ouh là, voilà une question difficile. L’année
2023 va être bien remplie pour moi. Je suis
ravie que le séminaire se poursuive et que
nous ayons au sein du groupe des femmes
Photo : Garage O. Stock AG
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AUTOINSIDE | Avril 2023 59

FORMATION
formidables avec qui je peux mettre sur pied
cette manifestation. Ce qui m’intéresse particulièrement,
c’est que les femmes du groupe
de travail qui viennent de partir participent
au séminaire. Je suis heureuse qu’après tout
ce temps, elles puissent profiter du séminaire
sans en être les chevilles ouvrières.
Qu’est-ce qui vous fascine dans le
secteur de l’automobile et quel a été
votre parcours de formation ? Qu’est-ce
qui distingue votre équipe au sein du
Garage O. Stock AG ?
J’ai grandi avec trois frères. Ceci a certainement
joué un rôle. J’ai toujours été fascinée
par les voitures et les moteurs, et mon choix
de carrière a été vite fait. En 2011, j’ai terminé
mon apprentissage de mécatronicienne d’automobiles,
puis rejoint le Garage O. Stock AG.
Dans notre entreprise, j’ai occupé tous les
postes, de la direction de l’atelier au stock des
pièces détachées et au service à la clientèle. Et
maintenant, je travaille principalement dans
les ventes. J’ai habilement évité la comptabilité
(rires). Entre-temps, ma femme a repris
l’entreprise familiale et nous continuons à la
gérer ensemble. En tant qu’entreprise, nous
Les femmes ont fêté le 30 e anniversaire du
séminaire dans l’Oberland bernois. Silvana
Stock-Blaser œuvrait alors déjà au sein du
groupe de travail. Photos : médias de l’UPSA
nous considérons avant tout comme un partenaire
solide du client. Nous fidélisons la clientèle
en la traitant d’égal à égal et nous apprécions
beaucoup sa confiance, mais personne
n’est parfait et même chez nous, tout ne se
passe pas toujours comme prévu. L’important
est d’avoir une communication ouverte, nous
recherchons toujours le dialogue. Je pense que
nous y parvenons très bien. <
Voici les femmes qui, en tant que présidentes, ont assuré la pérennité
du séminaire des femmes depuis plus de trente ans :
▪ Buser Annemarie, Ormalingen, 1992 – 2001
▪ Zimmermann Susanne, Ried b. Kerzers, 2002 – 2007
▪ Aucune présidente, les tâches ont été réparties entre les membres, 2007 – 2011
▪ Maier Madeleine, Winterthour, 2011 – 2016
▪ Nyffeler Irene, Lichtensteig, 2016 – 2022
▪ Stock-Blaser Silvana, Zizers, 2022 – aujourd’hui
Acquérir de nouvelles connaissances et réseauter
Le séminaire des femmes de l’UPSA aura lieu à Wildhaus (SG) en 2023 : réservez la date !
Du lundi 23 au mercredi 25 octobre 2023 ou du lundi 6 au mercredi 8 novembre 2023
Une tradition pérenne : en 2007, par exemple, les
femmes se sont réunies à Winterthour (ZH).
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Avril 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
UPSA Business Academy
Scanner ici pour plus d’informations :
agvs-upsa.ch
UPSA MODULE DIDACTIQUE
« DIRIGER DE JEUNES ADULTES ET
SURMONTER LES CRISES »
14 juin 2023, Sion
« UTILISER AVEC COMPÉTENCE LES
INSTRUMENTS DES NOUVELLES
ORDONNANCES DE FORMATION »
13 avril 2023, en ligne
18 septembre 2023, Genève
AVRIL
SÉMINAIRE DE GESTION DES OCCASIONS
Les participants apprennent à gérer
correctement les occasions.
06 avril 2023, Yverdon
LEHRGANG DAB+
In Zusammenarbeit mit der Schweizer Radiobranche,
DAB+-Experten der SRG sowie DAB+-
Fahrzeug-Spezialisten wurde ein DAB+ Lehrgang
mit AGVS Kompetenzausweis entwickelt.
19. April 2023, The Valley Kemptthal
29. Juni 2023, Bern Mobilcity
29. August 2023, Lenzburg
MAI
FORMATIONS POUR LES FORMATEURS
PROFESSIONNELS DES EMPLOYÉS DE COM-
MERCE DANS LA BRANCHE AUTOMOBILE
11 mai 2023, Yverdon
LIFETEC – BLS AED SRC KOMPLETT PLUS
FÜR DAS AUTOMOBILGEWERBE
Nur wer regelmässig trainiert, kann im Ernstfall
eine effektive, überbrückende Erste Hilfe leisten,
bis die Profis eintreffen.
31. Mai 2023, Mobilcity Bern
13. Juni 2023, STFW Winterthur
VERKAUF- UND BERATUNGSKOMPETENZ
VON E-FAHRZEUGEN UND DEREN
LADEINFRASTRUKTUR
Die Elektromobilität erobert Marktanteile.
Es ist aber nicht nur das Wissen über die
Fahrzeug systeme nötig, sondern auch die
Beratungskompetenz zur Ladeinfrastruktur.
09. Mai 2023, Bern
27. September 2023, The Valley Kemptthal
07. Dezember 2023, The Valley Kemptthal
Weitere Daten werden laufend online ergänzt.
JUIN
COURS D’INTRODUCTION POUR FORMA-
TEURS DANS LE COMMERCE DE DÉTAIL
DANS LA BRANCHE « SALES AUTOMOBILE »
ET « AFTER-SALES AUTOMOBILE»
15 juin 2023, Yverdon
20 juin 2023, Yverdon
CARROSSERIE SUISSE «VOM HAND-
WERKER ZUM UNTERNEHMER»
Dieser Lehrgang vermittelt die Grundkompetenzen,
um ein Unternehmen erfolgreich zu führen. Die
Zielgruppen sind Fachleute aus handwerklichen
Berufen, die Verantwortung übernehmen wollen.
Ab 17. Juni 2023, Zürich
GRUNDMODUL GAS
Dieser Kurs gibt ihnen eine Übersicht über die
Gase von LNG bis Wasserstoff die in der Fahrzeugtechnik
als Kraftstoffe eingesetzt werden.
09. Juni 2023, STFW Winterthur
01. Dezember 2023, wbz Lenzburg
e-learning laufend AGVS ZS, Online
AOÛT
INSTRUCTION ET CONNAISSANCES DE
BASE SUR LES SYSTÈMES HAUT VOLTAGE
EN TECHNIQUE AUTOMOBILE
Les participants sont en mesure de créer des
conditions sûres pour le travail sur des systèmes
haut voltage en technique automobile.
Ils connaissent le fonctionnement de base des
composants haut voltage. Ils peuvent effectuer
des travaux simples et des contrôles sur l’alimentation
réseau mobile.
28 et 29 août 2023, Genève
31 août et 01 septembre 2023, Genève
04 et 05 septembre 2023, Genève
BASISSEMINAR FÜR
AUTOMOBIL- VERKAUFSBERATER/-IN
21. August 2023 bis 01. September 2023, Bern
DIALOG – DAS NEUE
MITARBEITERGESPRÄCH
16. August 2023, wbz Lenzburg
SEPTEMBRE
WEBINAIRE DE 2 × 90 MINUTES –
L’ÉLECTROMOBILITÉ DANS LA VENTE
Dans cette formation, nous traitons les exigences
des clients dans le domaine de l’électromobilité.
Que pouvons-nous mettre en œuvre sur notre
marché régional ? Que devons-nous apprendre
concernant la mobilité alternative ? Quels partenaires
peuvent nous assister en la matière ?
22./29 septembre 2023, en ligne
01./08 décembre 2023, en ligne
SPEZIALIST/-IN FÜR ALTERNATIVE
FAHRZEUGANTRIEBE
Absolventen dieses Lehrgangs sind kompetente
Ansprechpartner in Bezug auf Fahrzeuge mit
zukunftsweisenden Technologien. Dazu gehören
Brennstoffzellen, Elektro-, Hybrid- und Wasserstoff-Fahrzeuge
sowie mit CNG und LNG betriebene
Autos und Nutzfahrzeuge.
11. September 2023 bis 30. Juli 2024,
wbz Lenzburg
JANVIER
FORMATION TURBO DE VENDEUR AUTO
Cette formation a pour but d’agir sur les performances
des commerciaux comme un turbo
«booste» les performances d’un moteur.
29 janvier – 09 février 2024, Puidoux
D’autres données sont régulièrement mises en
ligne.
AUTOINSIDE | Avril 2023 61

FORMATION
Événements régionaux à venir
FRIBOURG
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
GENÈVE
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
Séance d’information: 10 mai 2023 à 18.00h
Centre de formation UPSA Genève
formation-upsa-ge.ch/web/formations-4-2
LAUSANNE
COORDINATEUR-TRICE D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: W1 à W4 Automne 2023
Localité: EPSIC
Les personnes intéressées peuvent s’adresser
à arnold.schoepfer@agvs-upsa.ch ou 031 307 15 32
PAUDEX
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
Séance d’information: 21 juin 2023 à 18.00h
fahrzeugrestaurator.ch/fr
SION
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: P1 à P3 Automne 2023
COORDINATEUR D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: Z1 À Z4
Localité: EPTM, Sion
formationcontinuevalais.ch
YVERDON
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3, début en 2023
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4,
Centre de formation UPSA Vaud/Yverdon-les-Bains
formation-upsa-vd.ch
AARGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabende: 13. Juni 2023, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: 06. September 2023
wbzlenzburg.ch/lehrgaenge-kurse/ automobiltechnik/
automobildiagnostiker-mit-eidg-fachausweis
SPEZIALIST/-IN FÜR ALTERNATIVE
FAHRZEUGANTRIEBE MIT ZERTIFIKAT WBZ
Informationsabende:
25. April 2023, 18.00 Uhr
13. Juni 2023, 18.00 Uhr
wbzlenzburg.ch/lehrgaenge-kurse/ automobiltechnik/
spezialist-fuer-alternative-fahrzeugantriebe-mitzertifikat-wbz
Die Lehrgänge finden am WBZ Lenzburg statt.
wbzlenzburg.ch
BASEL
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Informationsabend: 20. April 2023, 19.00 Uhr
Ort: AGVS-Bildungszentrum in Sissach
agsbs.ch/hohere-berufsbildung/berufs-und-hoherefachprufungen
BERN
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER/-IN
Informationsabende:
25. April 2023, 18.00 Uhr, Mobilcity Bern
25. Mai 2023, 18.00 Uhr, online
22. Juni 2023, 18.00 Uhr, Mobilcity Bern
Start Lehrgang: August 2023
agvs-upsa.ch
FAHRZEUGRESTAURATOR/-IN
Informationsabende:
21. Juni 2023
23. August 2023
Start Lehrgang: Oktober 2023
Ort: AGVS-Ausbildungscenter Olten
fahrzeugrestaurator.ch
BETRIEBSWIRT/-IN IM AUTOMOBIL-
GEWERBE HFP
Nächster Studienbeginn: 18. August 2023
Ort: gibb Berufsfachschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Nächster Studienbeginn: 17. August 2023
Ort: gibb Berufsfachschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
BP ODER ZERTIFIKAT AGVS
Nächster Studienbeginn:
17. August 2023 (BP)
18. August 2023 (Zertifikat)
Ort: gibb Berufsfachschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN
IM AUTOMOBILGEWERBE
Nächster Studienbeginn: 27. April 2023
Ort: gibb Berufsfachschule Bern
CHUR/ZIEGELBRÜCKE
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: 23. August 2024
Ort: ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur
ibw.ch/beratung/infoabende
HORW
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND AUTO-
MOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN BP
Start Vorbereitungslehrgang: August 2023
Ort: AGVS-Bildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
Automobil-Mechatroniker/-in.
Ort: AGVS-Bildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
AUS- UND WEITERBILDUNGEN IM
BEREICH ALTERNATIVE ANTRIEBE
13. Juni 2023 und 14. Juni 2023
Hochvolt-Instruktion EV
agvs-zs.ch/de/news/alternative-antriebe
ST. GALLEN
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabende:
11. Mai 2023, 19.00 Uhr
15. Juni 2023, 19.00 Uhr
Start Lehrgang: August 2023
agvs-abz.ch/jm/kursanmeldung
Die Lehrgänge finden am AGVS-Ausbildungszentrum
St. Gallen statt, neu mit Einführungstagen.
agvs-abz.ch
THURGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: 15. August 2023
Ort: Gewerbliches Bildungszentrum Weinfelden
gbw.ch
62
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
En direct des sections
Scanner ici pour plus d’informations :
metiersauto.ch
WINTERTHUR
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN
MIT EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 22. April 2023
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
BETRIEBSWIRT/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Lehrgang: 23. August 2023
stfw.ch/abwa
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER/-IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang:
22. August 2023 bis 26. November 2024
stfw.ch/abwa
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
Fachrichtung Nutzfahrzeuge/Personenwagen
Start Lehrgang: 04. September 2023
stfw.ch/de/meta/veranstaltungen
Informationsabende Weiterbildungen:
11. Mai 2023, von 19.00 bis 20.30 Uhr, online
13. Juni 2023, von 19.00 bis 20.30 Uhr
Alle Lehrgänge finden an der STFW statt.
stfw.ch
ZÜRICH
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
MIT ODER OHNE ZERTIFIKAT AGVS
Start Lehrgang: August 2023
tbz.ch/weiterbildung-tbz/
automobilwerkstattkoordinator
Informationsabende Weiterbildung in der
Automobiltechnik:
05. April 2023, 18.30 Uhr, online
08. Mai 2023, 18.30 Uhr
08. Juni 2023, 18.30 Uhr
Ort: tbz, Höhere Fachschule, Zürich
ZUG
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER
Start Lehrgang: Oktober 2023
kurse-gibz-lqc.ch/ad
Der Lehrgang findet im Bildungszentrum Zug statt.
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AUTOINSIDE | Avril 2023 63

FORMATION
Les métiers de l’automobile sur TikTok
Plus d’un demi-million de
Les responsables de la formation de l’UPSA ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux en 2022 afin
de s’adresser encore mieux à la jeune génération et d’attirer l’attention de ces professionnels potentiels sur
l’univers varié des métiers de l’automobile. Et le succès est au rendez-vous si l’on en croit le nombre de clics.
Conclusion : les jeunes évoluent aujourd’hui sur la plateforme vidéo TikTok, mais leur fascination pour les
voitures reste intacte. Cynthia Mira
Swisscom publie l’étude James chaque année
en collaboration avec la Haute école zurichoise
des sciences appliquées (ZHAW). Cette
enquête représentative, qui fait la lumière sur
l’utilisation des médias et l’organisation des
loisirs des jeunes de 12 à 19 ans en Suisse, est
parue pour la septième fois en 2022. Selon les
responsables, Instagram, YouTube, Snapchat
et TikTok sont les réseaux sociaux les plus
utilisés par la jeune génération. Instagram et
Snapchat se partagent les premières places depuis
quelques années déjà. Selon l’étude, les
plateformes sont utilisées plusieurs fois par
semaine par plus des trois quarts des jeunes.
La plateforme vidéo TikTok rattrape rapidement
son retard et a enregistré une augmentation
de sa fréquence d’utilisation en 2022.
Ainsi, environ deux tiers des jeunes utilisent
régulièrement TikTok et visionnent des millions
de courtes vidéos. Fait intéressant,
les filles utilisent plus souvent l’application
que les garçons.
Une excellente performance
L’UPSA a réagi à ces constatations et à
certaines tendances connues de ces dernières
années en lançant une campagne
l’année passée. De telles activités sont
en effet de plus en plus nécessaires sur
les réseaux sociaux en plus des voies de communication
éprouvées que sont la newsletter
des métiers de l’automobile et le site Internet
metiersauto.ch. Des vidéos qui se déroulent
principalement dans un garage ont ainsi été
produites en collaboration avec la plateforme
de places d’apprentissage Yousty, partenaire
de longue date de l’UPSA. Ces créations sont
toutes publiées sur la chaîne TikTok correspondante.
Résultat : elles ont obtenu au total
plus d’un demi-million de vues et plus de
4000 « J’aime ». « C’est une excellente performance
qui nous fait plaisir », déclare Olivier
Maeder, membre de la direction de l’UPSA
chargé de la formation. « Cela montre également
que nous sommes sur la
bonne voie pour attirer encore
plus de jeunes vers les métiers
de l’automobile. »
La vidéo qui occupe la première
place a maintenant
atteint près de
100 000 vues. Mais
il ne faut pas s’at-
Illustration : Shutterstock / médias de l’UPSA
64
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Connaissez-vous Yousty ?
clics
La plateforme privée de places d’apprentissage
la plus connue de Suisse vous permet d’atteindre
les jeunes de manière encore plus ciblée. L’UPSA
est membre de l’association liée à cette plateforme
depuis 2014 et soutient ainsi de manière
optimale les entreprises membres dans leur
recherche d’apprentis ayant le bon profil.
Les avantages de Yousty :
▪ Les entreprises peuvent mettre leurs places
d’apprentissage au concours sur le site que
fréquentent les écoliers, les parents et les
enseignants : le site enregistre 250 000 visites
de toutes les régions de Suisse tous les mois.
▪
▪
▪
▪
▪
Complétés par des images et des vidéos,
les messages répondent aux habitudes de
consommation des jeunes.
La manipulation de la plateforme est simple
et le paramétrage du profil est effectué en
un clin d’œil.
Les entreprises reçoivent des dossiers de
candidature complets dont la gestion est très
simple.
La mise au concours de places de
préapprentissage et de réunions
d’information est gratuite.
Avantage de 10 % sur le prix pour les
membres de l’UPSA dans toute la Suisse.
tendre ici à une vidéo explicative détaillée sur
les métiers de l’automobile. Elle met en effet
en scène un jeune mécanicien devant un pont
élévateur avec un message en suisse allemand
au centre : « Elle : Tu as oublié ton billet de
transport public chez moi. » Une autre vidéo
de quelques secondes avec plus de 70100 vues
met en scène deux collègues dans un véhicule,
une mini-séquence qui a également suscité
des commentaires et conduit à de nombreux
« J’aime ». Ce sont les vidéos qui parlent à la
génération Z.
Mais le suivi de Florent Lacilla, champion du
monde en titre des mécatroniciens d’automobiles,
a également intéressé les jeunes utilisatrices
et utilisateurs des réseaux
sociaux. Les brefs aperçus
de la compétition lors des
World Skills 2022 à Dresde
ont également engrangé des
milliers de clics.
Au vu de ces résultats réjouissants, la campagne
TikTok devrait se poursuivre en complément
aux activités actuelles tout au long
de l’année 2023, dans le cadre du marketing
de la relève. « Les nouvelles vidéos s’inspirent
toujours des tendances actuelles
de TikTok et leur réalisation est à
nouveau assurée par l’équipe des
métiers de l’automobile en collaboration
avec Yousty », explique
Olivier Maeder. Avec ces mesures,
l’UPSA entend attirer l’attention
sur les métiers de l’automobile et
susciter l’intérêt des futurs
professionnels. <
Envie de voir ces vidéos ?
Accéder à la chaîne TikTok très
suivie de metiersauto.ch ici.
Voir les vidéos
Étude James 2022 –
Comment la génération Z
utilise les médias
Lien vers l’étude
(en allemand)
65

FORMATION
Cours de soudage de l’UPSA pour les personnes en formation
Feu et flamme à 3000
degrés !
Les futurs professionnels trouvent dans les cours interentreprises les meilleures conditions pour expérimenter
les différentes techniques de soudage. L’important est d’avoir des vêtements de protection adéquats.
Mike Gadient
« Mon maître d’apprentissage affirme que les
garagistes sont souvent des médecins », relate
Andres Osorio, apprenti mécanicien en
maintenance d’automobiles CFC au Centralgarage
Zweifel à Bazenheid (SG). Puis il précise
sans attendre sa pensée : « Nous recherchons
le meilleur moyen de réparer un dommage.
Nous posons des diagnostics et faisons preuve
de prudence. Je trouve cela extrêmement excitant.
» Et, comme les médecins, les garagistes
disposent des outils adéquats pour travailler.
Par exemple, une machine et une pince à souder.
Les personnes en formation apprennent
à les utiliser correctement dans les cours interentreprises.
Tandis que le cours de traitement
des métaux se déroule au centre de formation
de la section UPSA St-Gall, Appenzell et Principauté
de Liechtenstein, le soudage est enseigné
par Christian Zürcher dans les locaux
de l’école professionnelle GBS de St-Gall. Le
ferblantier diplômé propose aux apprentis de
souder un camion-citerne en quatre jours. « Le
fait d’enseigner les deux techniques, à savoir le
soudage par fusion au gaz et le soudage MAG
au gaz de protection, dans un seul et même
cours permet aussi de faciliter le travail quotidien
au garage », explique Christian Zürcher.
1
Les bons vêtements de protection
Au cours de ces quatre jours, les personnes
en formation s’immergent dans l’univers des
formes métalliques. Elles apprennent, par
exemple, que pour être bien soudé, un système
d’échappement ne doit comporter aucun défaut
de liaison. « Si vous laissez tomber l’épaule et
que vous ne tenez pas bien le chalumeau, il en
résulte un défaut de liaison. Dans ce cas, l’arc
électrique n’atteint pas les deux pièces, et rien
ne tient » explique l’enseignant. Les exercices
pratiques permettent aussi aux futurs professionnels
de faire quelques petites expériences
66
Avril 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Liste de contrôle de la SAD pour
les vêtements de protection
2
La solution par branche accompagne les entreprises
du secteur automobile et des deuxroues
dans la mise en œuvre de la directive
CFST 6508. Le respect de cette directive n’est
pas facultatif, mais obligatoire. La SAD met
à disposition les outils actuels nécessaires
pour cette mise en œuvre, tels que les listes
de contrôle spécifiques à la branche, les
cours, le nouvel outil pratique « asa-control ».
Les garagistes ne doivent pas négliger la
sécurité au travail et la protection de la santé,
et peuvent s’inscrire sur safetyweb.ch. Les
membres de l’UPSA bénéficient d’un rabais
de 25 %.
1 Soudage MAG au gaz de protection :
lors des étapes finales du projet
de soudage du CI, la flamme monte
jusqu’à 3000 degrés.
2 Christian Zürcher, responsable du
cours, donne des conseils aux personnes
en formation et leur fournit
des gants de protection adaptés.
3 Soudage par fusion gazeuse :
avec les vêtements de protection
adéquats, cette technique permet
par exemple de chauffer des vis
afin de mieux pouvoir les desserrer.
Photos : médias de l’UPSA
et de gagner en sécurité. C’est nécessaire, car le
point de fusion de l’acier s’élève à 1500 degrés
et la flamme pendant le soudage chauffe à plus
de 3000 degrés. C’est pourquoi des vêtements
de protection sont portés tant dans les cours
interentreprises qu’en atelier. Aujourd’hui, les
personnes en formation sont mieux informées
des prescriptions de sécurité applicables,
constate Christian Zürcher. « Cela fait partie
de leur apprentissage. J’ai tout de même des
chaussures de rechange et des gants, au cas où
quelqu’un les aurait oubliés. Et pour ceux qui
se présentent avec un pull en pure laine, il y a
de toute façon la veste de soudeur. »
3
Listes de contrôle utiles
Équipé de sa veste de soudeur, Rahmet Muradi,
du Schmid-Garage à Gähwil (SG), prend visiblement
du plaisir à souder avec du gaz de protection
MAG. MAG est l’acronyme de « metal
active gas », ou gaz métallique actif. Dans les
garages, on utilise le plus souvent un mélange
de gaz composé de 82 % d’argon et de 18 % de
dioxyde de carbone. « À l’école secondaire,
aux travaux manuels, j’avais soudé une hache.
Après ce cours interentreprise détaillé et pratique,
j’ai l’intention de me mettre au soudage
sur les voitures », explique le futur mécanicien
en maintenance d’automobiles. Pendant le
cours, il pense toujours à porter ses vêtements
de protection. Mais dans l’agitation quotidienne
de l’atelier, il lui arrive encore de les oublier.
« Heureusement, nous disposons de listes
de contrôle sur toutes les machines en guise de
rappel », explique Rahmet Muradi.
Une passion pour l’automobile
Erion Mustafa, du Garage Kaufmann AG à
Wittenbach (SG), se réjouit lui aussi de mettre
en pratique prochainement ses compétences
en soudage. Ce mécanicien en maintenance
d’automobiles en première année de formation
déclare : « Je suis heureux de pouvoir
effectuer tant de tâches différentes déjà au
sein de mon entreprise formatrice. » Cela est
également lié à la diversité des marques. Le
Garage Kaufmann a commencé par représenter
la marque Morris Mini. Depuis 1974, l’entreprise
membre de l’UPSA est bien connue
en tant que concession Peugeot. Entre-temps,
l’offre a été élargie aux marques américaines
Dodge et Chrysler.
Erion Mustafa s’intéresse aux voitures depuis
son enfance, raison pour laquelle il tenait absolument
à travailler dans la branche. Il a effectué
une semaine de stage au garage alors qu’il
savait déjà traficoter les vélomoteurs. « Ce que
j’y ai appris était passionnant et est resté dans
ma tête. C’est pourquoi j’ai choisi cet apprentissage
», explique-t-il. Son collègue Andres
Osorio apprécie pour sa part de voir le fruit
de son travail au quotidien : « J’aime apprendre
des choses sur chaque partie d’une voiture. Et
la faire redémarrer après une panne. » De plus
en plus souvent, grâce à la bonne technique de
soudage … <
AUTOINSIDE | Avril 2023 67

ASSOCIATION & SECTIONS
Nouveau président de section
« Nous allions jeunesse et expérience »
Avec Gaël Lanthemann, une nouvelle génération dirige les destinées de la section UPSA Neuchâtel. Il succède
à Pierre-Daniel Senn, qui a présidé la section avec succès durant 27 ans. Gaël Lanthemann explique dans
l’entretien pourquoi il vaut la peine de s’engager pour la section. Reinhard Kronenberg
Photo : Les garages Lanthemann
« Je crois à la collégialité et à
l’échange d’expériences. À mon avis,
un président de section ne doit pas
avoir de marge de manœuvre. »
Gaël Lanthemann, nouveau président de la section UPSA Neuchâtel
Gaël Lanthemann, en tant qu’entrepreneur dans le secteur
automobile, quels sont pour vous les principaux défis actuels ?
Gaël Lanthemann : Certainement la répartition des tâches entre le
concessionnaire automobile, le prestataire et le garage multimarques.
Le modèle d’agence qui nous attend entraînera un certain nombre de
changements et nous devons être prêts à nous y adapter.
Quelle était votre motivation lorsque vous avez décidé de
vous mettre à disposition pour la présidence de la section
neuchâteloise de l’UPSA ?
Je souhaitais assurer la continuité et représenter la branche au niveau
de la politique cantonale. Il est essentiel de mettre l’accent sur notre
industrie et sa diversité, en particulier auprès des jeunes, mais pas uniquement.
Le modèle économique et la réalité de nos ateliers évoluent
et je pense qu’il est du devoir de l’UPSA de représenter au mieux cette
branche et de se développer avec elle.
Quelles sont les raisons pour lesquelles quelqu’un devrait
s’engager pour la section en plus de son travail ?
Le travail de l’UPSA profite à tous ceux qui travaillent quotidiennement
dans la branche automobile et c’est donc une contrepartie équitable que
de donner un peu de son temps à l’association faîtière qui nous soutient
tout au long de l’année.
Qu’allez-vous faire différemment de Pierre-Daniel Senn ?
Je voudrais introduire un roulement plus récurrent du rôle de président.
D’un autre côté, il n’est pas nécessaire de réinventer la roue et
de toujours vouloir faire les choses différemment. Chaque être humain
a ses propres caractéristiques, de sorte que les changements se produiront
d’eux-mêmes.
Que fait un président de section ? Pouvez-vous décrire brièvement
les tâches qui lui reviennent ?
Il est l’image et le porte-parole de la branche auprès du public neuchâtelois.
Pour ma part, je reste membre de la commission Service,
technique et environnement de l’UPSA dans le cadre de mes fonctions
nationales.
En tant que membre, comment ressentez-vous la collaboration
avec le Comité central ? Et où voyez-vous un potentiel
d’amélioration ?
La coopération est bonne. Nous nous trouvons dans un domaine qui
évolue rapidement et je crois que la qualité des manifestations organisées
par l’UPSA, en particulier lors de la Journée des garagistes suisses,
démontre sa compétence en la matière.
Comment ressentez-vous la cohésion au sein de votre section ?
La cohésion est bonne et, avec Steve Jeanneret et Valentin Hotz, de
nouvelles forces ont intégré le comité. En outre, avec l’arrivée de Laurent
Sitbon l’année dernière, ma reprise de la présidence et Pierre-Daniel Senn
qui reste vice-président, notre comité allie jeunesse et expérience. <
68
Avril 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Assemblée des délégués de l’UPSA, le 21 juin 2023 à Locarno (TI)
VOUS ÊTES
CORDIALEMENT
INVITÉ(E) !
La Section Tessin et l’UPSA Suisse se réjouissent de vous
accueillir à l’assemblée des délégués, qui se tiendra à Locarno.
DATE
21 juin 2023
PROGRAMME
dès 8 h 30
Arrivée des participants
10 h 00 – 12 h 30 Assemblée des délégués
dès 12 h 30 Apéritif et repas de midi
vers 15 h 00 Fin
Tous les membres de l’UPSA peuvent participer à
l’assemblée des délégués de l’UPSA. Les frais de participation
s’élèvent à CHF 60.– (repas de midi inclus).
Merci de confirmer votre inscription d’ici au 19 mai 2023 auprès de :
Monique Baldinger, UPSA
Ligne directe : 031 307 15 26
E-mail : monique.baldinger@agvs-upsa.ch
LIEU
PalaCinema, Piazza Remo Rossi 1, 6600 Locarno
esa.ch
Je veux tout.

COMMERCE & HANDEL SERVICE & APRÈS-VENTE
AFTERSALES
Qui vendra des voitures à l’avenir, à quelles
conditions et au nom de qui ? Cette question
préoccupe actuellement la branche automobile.
Photos : Istock
Modèles d’agence
L’expertise juridique de
l’UPSA pour y voir plus clair
Une seule chose semble probable à l’heure actuelle : le modèle de l’agence fera son arrivée. En revanche,
on ne sait pas pour quelles marques, à quelles conditions et ce que cela impliquera concrètement pour
les concessionnaires, ce qui suscite d’intenses discussions. L’UPSA apporte une aide importante sur ces
questions, par exemple avec une expertise qui met en lumière des aspects juridiques essentiels. Sascha Rhyner
L’évolution dans l’UE, surtout en Allemagne,
est claire : de nombreux constructeurs, en particulier
européens, souhaitent passer du modèle
actuel de concessionnaire agréé au modèle
d’agence. C’était également un thème central de
la Journée des garagistes suisses 2023. D’une
part, Antje Woltermann, ancienne directrice de
la ZDK, a relaté son expérience en Allemagne et
d’autre part, Tobias Treyer, conseiller juridique
de l’UPSA, a apporté un précieux éclairage sur
les questions juridiques. Dans le même temps,
l’UPSA avait fait réaliser une expertise juridique
afin de clarifier le modèle de l’agence du point
de vue du droit des cartels. AUTOINSIDE présente
ici quelques-uns des principaux enseignements
tirés.
Qu’est-ce qu’un agent ?
Est considéré comme agent, selon le code
suisse des obligations (CO), « celui qui prend
à titre permanent l’engagement de négocier
la conclusion d’affaires pour un ou plusieurs
mandants ou d’en conclure en leur nom et
pour leur compte, sans être lié envers eux par
un contrat de travail ». Une distinction est
faite entre l’agent intermédiaire et l’agent final.
Alors qu’un agent intermédiaire se limite
à faciliter la conclusion du contrat, l’agent final
conclut le contrat au nom du mandant
lui-même. L’expertise conclut que les modèles
d’agence envisagés pour le commerce automobile
constituent une agence au sens indiqué
ci-dessus, c’est-à-dire qu’un concessionnaire
conclut des affaires pour le compte d’au moins
un constructeur, au nom de celui-ci, et qu’il
établit des factures sans être un employé du
constructeur et, partant, sans avoir de rapports
de travail avec lui. En outre, la loi sur
les cartels ainsi que la Comauto doivent être
prises en considération pour l’évaluation des
nouveaux modèles d’agence, la Commission
de la concurrence (COMCO) étant l’autorité
compétente en premier lieu. Il est également
clair que le passage du modèle de concessionnaire
agréé au modèle d’agence est autorisé
en vertu du droit des cartels, à condition que
le changement de système se fasse dans des
conditions commerciales adéquates.
70
Avril 2023 | AUTOINSIDE

HANDEL COMMERCE & AFTERSALES
& SERVICE APRÈS-VENTE
Quelle est la différence entre un
véritable et un faux agent ?
Sur le plan économique, il est important pour
les garagistes de comprendre s’ils sont ou non
de véritables agents. Par « véritable agent »,
il faut entendre qu’il ne supporte aucun des
risques suivants (ou uniquement dans une
mesure insignifiante) : risques propres au
contrat, risques d’investissement liés au marché
et risques en relation avec d’autres activités
exigées, sous l’angle du droit des cartels,
en conséquence de quoi il n’est pas un
entrepreneur, mais plutôt une ramification
du constructeur. Mais si le contrat d’agence
transfère les risques énumérés ci-dessus au
concessionnaire, ou uniquement une partie
importante de ceux-ci, il est considéré comme
un entrepreneur au regard du droit des cartels,
et on parle alors d’un agent non véritable
ou d’un faux agent.
Qu’est-ce que cela implique pour les
constructeurs ?
Selon le CO, écrit l’expertise, le mandant est
tenu de « faire tout ce qu’il peut pour permettre
à l’agent d’exercer son activité avec succès
». Pour ce faire, le mandant doit mettre à
sa disposition tous les documents nécessaires.
De même, selon le CO, les coûts et dépenses
que l’agent a pris en charge sans mandat en
vertu d’instructions spéciales du mandant ou
en qualité de gérant de ce dernier doivent être
supportés par le mandant, comme les frais de
transport et de douane. L’expertise précise
aussi que le constructeur est tenu de fournir
au concessionnaire tous les documents utilisés
à des fins de marketing et de vente. Il s’agit
de documents tels que des prospectus, des
brochures, etc. La prise en charge des coûts
ou la mise à disposition de l’infrastructure
numérique rentre également dans le cadre de
l’obligation de soutien, dans le sens d’interprétation
technologiquement neutre. Il s’agit
ici de logiciels de présentation des produits
et de démonstration, du site Internet ou de
la réception et du transfert des commandes.
D’autre part, cela signifie également que le
constructeur n’est pas tenu d’apporter une aide
en ce qui concerne les coûts liés à l’exploitation
normale de l’entreprise. Cela concerne concrètement
l’équipement de base d’un atelier, le
mobilier neutre et l’infrastructure de bureau
numérique en général.
Qu’est-ce que cela implique du point
de vue du droit des cartels ?
La question essentielle qui se pose dans le
cadre du modèle d’agence est de savoir si la
rémunération proposée par le constructeur par
véhicule vendu peut être considérée comme
appropriée au regard du droit des cartels, si
le travail accompli par l’agent et les dépenses
qu’il a engagées sont suffisamment rémunérés
et s’il dispose d’un moyen adéquat de gagner sa
vie. Vu que leur pouvoir de marché permet aux
constructeurs et/ou aux importateurs de dominer
les négociations sur les marges, ils risquent
d’insérer dans les contrats des clauses sur les
marges inappropriées. Il n’est pas possible de
définir de manière générale ce qu’est une marge
inappropriée. En tout état de cause, une marge
couvrant à peine les coûts doit être considérée
comme abusive. Le risque d’une marge inappropriée
est plus élevé dans le contexte d’une
agence qui n’est pas véritable, étant donné que
dans cette configuration, les risques essentiels
et, partant, les coûts ne sont pas tous assumés
par le constructeur. En conséquence, la marge
doit également couvrir de manière appropriée
les frais de vente généraux et les risques non
assumés par les constructeurs. La marge obtenue
dans le cadre du système de concessions
agréées peut certainement servir de point de
départ de l’évaluation du caractère adéquat.
Si le passage au modèle d’agence entraîne une
modification substantielle du rapport coûts/
marges, il faut partir du principe que la rémunération
de l’agent n’est pas appropriée au regard
du droit des cartels.
Prudence dans le modèle d’agence
non véritable
Quiconque doit désormais faire des affaires
dans un faux système d’agence doit tenir
compte de deux points essentiels, qui sont interdits
selon le droit des cartels et peuvent entraîner
des amendes de la part de la COMCO,
pour le concessionnaire aussi. Il s’agit, d’une
part, de la fixation des prix : il y a fixation des
prix de seconde main lorsque le constructeur,
dans le faux modèle d’agence, souhaite imposer
ou contrôler les prix concédés au client
final de manière directe ou indirecte. D’autre
part, il s’agit de la marge : celle-ci ne doit pas
Suite en page 72
Avantages du véritable système
d’agence :
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
Aucun coût d’identification dans le cas
du véritable système d’agence
Pas de frais de stockage
Plus de liquidités, moins d’intérêts
bancaires
Pas de risque de vieillissement du stock
Indemnisation pour le showroom, loyer
avec un véritable système d’agence
Moins de coûts pour la flotte de
démonstration
Moins de risques de vieillissement de la
flotte de démonstration
Inconvénients potentiels du
système d’agence :
▪
▪
▪
▪
▪
▪
Charges administratives accrues
Pas de libre choix des véhicules du
stock/de démonstration
Pas de libre choix de la banque de leasing
Difficultés liées aux véhicules de
démonstration pour les membres de la
famille, les cadres, etc.
Prise de retard de l’achat et de la livraison
Entrave à la liberté d’entreprise
AUTOINSIDE | Avril 2023 71

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
être calculée par le constructeur d’une façon
tellement juste que cela élimine toute concurrence
entre les faux agents, parce que l’agent
n’a pas assez de marge de manœuvre.
Qu’en est-il du marché de l’occasion ?
Des informations provenant des pays de l’UE
montrent que certains constructeurs souhaitent
également tirer un gain du commerce
des occasions. Cela peut par exemple empêcher
l’agent de reprendre le véhicule de reprise au
prix négocié lui-même en cas de vente d’une
voiture neuve ou de vendre des retours de leasing,
des véhicules d’usine et d’importation à
partir de la plateforme de vente du constructeur.
Le commerce des occasions est une source
de revenus importante pour les agents et un
élément fondamental du modèle commercial.
Si un constructeur exige d’un agent qu’il abandonne
totalement cette activité et qu’il la lui
laisse, cela constitue par principe une entrave à
la liberté d’action économique de l’agent. L’expertise
conclut donc qu’une interdiction du
commerce des occasions par le constructeur
envers l’agent doit être considérée comme problématique
en vertu du droit des cartels.
La fixation des prix dans le système d’agence
peut devenir un point litigieux du point de vue
du droit des cartels.
Les auteurs de l’expertise
Parmi les auteurs figurent d’éminents conseillers
juridiques tels que le professeur émérite
Roger Zäch, membre de la Commission des
cartels à partir de 1986 et vice-président de
la COMCO, instance lui ayant succédé, de
1996 à 2007. Felix Schraner et Dominik Schopf
travaillent chez Ixar Legal, un cabinet spécialisé
dans la compliance et la gouvernance, le droit
des cartels et la réglementation y relative, la
protection des données et la technologie, ainsi
que le droit commercial et des contrats. Uwe
Qu’en est-il de l’activité de leasing ?
À l’instar de ce qui se passe dans le commerce
des occasions, certains constructeurs s’efforceront,
sur la base du modèle d’agence visé,
de contrôler l’activité de leasing. Alors, si les
conditions de la société de leasing imposée
par le constructeur sont plus mauvaises que
celles dont bénéficie le faux agent auprès de
la société de leasing de son choix, la condition
imposée par le constructeur concernant
la collaboration avec sa société de leasing est
contestable au regard du droit des cartels.
Brossette d’Osborne Clarke a enrichi les analyses
du point de vue de l’UE et de l’Allemagne.
Uwe Brossette est l’un des principaux avocats
en droit de la distribution en Allemagne. Depuis
plus de 25 ans, il conseille des entreprises et
des associations de renom dans le secteur
automobile pour la conception, l’entretien et
le développement de systèmes de distribution
complexes. L’expertise a également bénéficié
du soutien de la Hochschule für Wirtschaft und
Umwelt Nürtingen/Geislingen.
Selon l’expertise, les conditions de collaboration
avec les sociétés de leasing ne doivent
pas favoriser structurellement certains faux
agents sans raison objective et en défavoriser
d’autres.
Comment les concessionnaires
doivent-ils procéder ?
L’UPSA met à disposition l’expertise ainsi
qu’une aide à l’orientation à ce sujet sur son
site Internet. Par ailleurs, d’autres informations
actualisées en permanence paraîtront
dans les médias de l’UPSA au cours des prochains
mois. Le service juridique de l’UPSA
conseille les membres de l’UPSA dans la mesure
où les contrats le permettent, ces derniers
ayant une teneur variable en fonction de la
marque. Markus Aegerter, membre de la direction
de l’UPSA, conseille donc aux garagistes
de poser d’abord leurs questions aux associations
de concessionnaires de marques. Elles
coopèrent également avec des juristes ou des
experts en droit des cartels et ont participé
activement à l’élaboration de l’expertise. Par
exemple, une association de concessionnaires
peut également faire examiner un projet de
contrat présenté par l’importateur sous l’angle
du droit des cartels. « Un véritable modèle
d’agence peut présenter des opportunités si
les conditions sont correctes, mais dans le cas
de contrats d’agence non authentiques, les menaces
sont réelles en vertu du droit des cartels
», poursuit M. Aegerter. « Il vaut la peine
de bien observer la situation et de prendre le
temps de mener les investigations nécessaires,
notamment en vue de déterminer si l’agence
a un sens économique pour l’entreprise. Les
garagistes et leurs associations de concessionnaires
de marques ne doivent pas se laisser
mettre sous pression. » <
72
Avril 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Un groupe, une marque
SAG mise sur la marque Derendinger
Dès septembre, Swiss Automotive Group (SAG) mènera ses activités sur le marché suisse sous la marque
Derendinger. Les marques SAG, Technomag, Matik, Klaus et Normauto seront progressivement remplacées.
Le rebranding débutera officiellement dans le cadre du SAS. Sascha Rhyner
Le Swiss Automotive Show (SAS), qui se tiendra
les 1 er et 2 septembre à Fribourg, signalera
le coup d’envoi majeur du rebranding de SAG
Schweiz AG. Le lancement officiel de ce qui
avait été annoncé à la mi-mars aura lieu au parc
des expositions de Fribourg. En Suisse, SAG ne
se présentera plus que sous la marque Derendinger
à l’avenir. Les marques SAG, Technomag,
Matik, Klaus et Normauto seront remplacées
progressivement par Derendinger, la
marque uniforme du groupe. L’activité auprès
des grossistes suisses continuera d’être pilotée
sous la marque Wälchli Bollier.
L’uniformisation de l’image sous la marque
Derendinger vise à simplifier la communication
avec la clientèle, le personnel et les
fournisseurs, tout en renforçant le profil de
l’entreprise sur le marché, comme l’indique le
communiqué sur la marque commune. Derendinger
est présente depuis 93 ans sur le marché
suisse de la réparation automobile. Fondée en
1930 par Jean-Jacques Derendinger, la société
proposait initialement la révision de freins et
d’embrayages. Le passage à de nouvelles pièces
en alternative à la préparation comme autre
domaine d’activité a ensuite posé les bases du
développement et de la croissance ultérieure
de Derendinger, qui est devenue leader sur le
marché indépendant des pièces détachées en
Suisse. En 2009, l’entreprise a fusionné avec
Technomag pour former Swiss Automotive
Group (SAG). Le secteur des pièces pour véhicules
utilitaires est par ailleurs géré par SAG
depuis 2011 sous le nom de Matik.
SAG Schweiz AG emploie 1000 personnes, approvisionne
sa clientèle via un réseau de 40
points d’appui et le petit-fils du fondateur, Sandro
Piffaretti, est président du conseil d’administration
et propriétaire de Swiss Automotive
Group (SAG). SAG est également présent en
Roumanie, en Hongrie, en République tchèque,
en Slovaquie, en Serbie, en Slovénie, en Autriche,
en Allemagne, en Italie, en Espagne et
au Portugal. <
Plus d’infos sur :
swissautomotiveshow.ch
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AUTOINSIDE | Avril 2023 73

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Hostettler Roadshow 2023
Mélange réussi
de démonstrations
et de formations
Lors des Autotechnik Days, Hostettler a toujours proposé une multitude
d’ateliers et de démonstrations. Cette année, le sous-traitant a effectué
une tournée avec un événement plus petit. Le Roadshow organisé à
Sursee LU, Gossau SG et Boussens VD a suscité l’intérêt de nombreux
garagistes. Jürg A. Stettler
Un show-truck, de nombreuses démonstrations
et quatre blocs de formation passionnants,
tel est le mélange réussi de la première
étape de l’exposition itinérante de
Hostettler Autotechnik AG à Sursee (LU). De
nombreux garagistes n’ont pas manqué cette
occasion malgré les températures glaciales
et ont glané des idées et des connaissances
supplémentaires pour leur quotidien. Dans
la grande halle où les véhicules de livraison
Hostettler chargent leurs marchandises, un
grand nombre de petits stands et de postes
de démonstration attendaient les nombreux
visiteurs et visiteuses.
Chez Mahle, il était possible d’obtenir des informations
sur le dernier système ADAS permettant
d’étalonner les différents modèles
de véhicules avant de décider d’investir tout
comme il était possible d’examiner de plus
près les différentes machines d’équilibrage de
Corghi. Chez Texa, les personnes présentes
ont pu découvrir le diagnostic multimarques
et multienvironnement à reconnaissance vocale
permettant de garder les mains libres, réaliser
des essais et prendre des mesures sur un
banc d’essai de freinage chez Safia. Entre les
démonstrations et les entretiens techniques
aux différents stands, les quelque 300 invités
présents ont pu assister à quatre blocs de formation.
Rainer Preis, de la société Tec Alliance
GmbH, a expliqué les avantages d’un accès direct
aux entrées de réparation et de maintenance
via le module correspondant dans le catalogue
de pièces détachées en ligne « h-base »
de Hostettler Autotechnik AG. « Outre la notice
d’installation, nous avons également créé
l’option permettant de saisir des carnets de
service numériques via le module TecRMI, ce
qui simplifie énormément l’ensemble du processus
», explique M. Preis. Lors des formations,
qui ont réuni de nombreuses personnes,
Sascha Vogel, travaillant chez Hostettler, a ensuite
évoqué les différences entre les concepts
de garages, d’Autofit à eGarage en passant par
Fleetpoint. Tout comme l’avait fait M. Price
précédemment, il a prodigué quelques trucs
et astuces pour le quotidien, que l’auditoire a
beaucoup appréciés.
Après le déjeuner, Kilian Renner, responsable
du département e-commerce chez Hostettler,
et Florian Amrein, expert en formation, ont
mis en évidence les avantages de « h-base » et
ont précisé qu’il ne s’agissait pas seulement
d’un catalogue de pièces détachées. « Désormais,
il est également possible de scanner
le permis de circulation ou même d’utiliser
l’image d’un client si l’on n’a pas de numéro
74
Avril 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Près de 300 garagistes ont visité la
première étape du roadshow de Hostettler
Autotechnik AG à Sursee LU et ont trouvé
l’inspiration pour leur quotidien lors de
démonstrations et de formations.
Photos : médias de l’UPSA
de châssis à portée de main, ce qui facilite
la livraison des pièces de rechange », ont-ils
affirmé. Ils ont également montré la rapidité
et la simplicité de saisie d’un tel scan et ont
expliqué aux garagistes où trouver la liste des
fournisseurs DMS proposant une interface
« h-base » ou comment créer en un clin d’œil
le PDF d’un cahier de service recensant les
prix nets des pneus.
Autotechnik Days en petit format
Les formations se sont achevées par celle
de Frank Buisson, Senior Business Manager
chez Haynes Pro, où une équipe de rédaction
de plus de 200 personnes a conçu des
graphiques, tentant ainsi de reproduire tous
les travaux mécaniques possibles que l’on rencontre
au quotidien dans le garage. Les garagistes
indépendants ont ainsi reçu des instructions
de réparation et d’entretien pas-àpas
et faciles à comprendre concernant divers
modèles et marques. Au terme de la première
halte de l’exposition itinérante Hostettler
2023 à Sursee (LU), Marcel Stocker, directeur
Automobile de Hostettler Autotechnik AG, a
dressé un bilan intermédiaire positif. « L’exposition
itinérante est pour ainsi dire l’équivalent
de la halle d’exposition des Autotechnik
Days, mais en petit format. Elle semble
bénéficier d’un écho favorable. De nombreux
garagistes de la région sont également passés
brièvement en milieu de journée », explique
M. Stocker. « Les gens apprécient de pouvoir
admirer les appareils en action avant d’investir
», ajoute-t-il. « Les clients étaient tous de
bonne humeur, ont accueilli le format très positivement
et ont également profité très activement
des formations et des visites guidées
de l’espace de présentation. » <
AUTOINSIDE | Avril 2023 75

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Andreas Burgener, directeur d’Auto-Suisse,
Marcel Guerry, vice-président d’Auto-Suisse
et directeur général pour la Suisse du groupe
Emil Frey, Donato Bochicchio, vice-président
d’Auto-Suisse et Managing Director de Ford
Suisse, ainsi que Christoph Wolnik, porte-parole
d’Auto-Suisse, lors de la conférence annuelle
(de g. à dr.). Les photos : médias de l’UPSA
Conférence annuelle d’auto-suisse
Mobilité électrique :
sommes-nous
déconnectés ?
Lors de la conférence annuelle les importateurs suisses d’automobiles
ont souligné le retard de la Suisse par rapport à d’autres Etats en
matière de véhicules électriques. De plus, les prix risquent de
flamber à partir de 2024 si l’exonération de l’impôt sur les véhicules
automobiles pour les voitures électriques tombe. Jürg A. Stettler
La Suisse n’est plus qu’au 9 e rang
C’est une bonne nouvelle en ce qui concerne
de possibles sanctions CO 2 . Néanmoins, il ne
règne pas qu’une joie béate à la conférence
annuelle de l’association des importateurs
auto-suisse. Car si l’on compare les parts de
marché des véhicules rechargeables en Europe,
la Suisse a glissé au 9 e rang en 2022, et
cela en dépit d’une grande variété de modèles
électriques. « En 2018, nous comptions 60 modèles
dans les showrooms ; aujourd’hui, il y
en déjà près de 200. Le secteur automobile a
ainsi contribué à la réduction des émissions de
CO 2 en fournissant l’offre adéquate », poursuit
Donato Bochicchio. Mais les milliards d’investissements
des constructeurs ne suffiront pas
à eux seuls. Il faut aussi un cadre politique qui
encourage l’acquisition de voitures électriques.
Auto-suisse estime qu’il est nécessaire d’agir.
Un sondage anonyme mené auprès des importateurs
d’automobiles et membres d’auto-suisse
montre que, par rapport à l’ensemble
des voitures de tourisme neuves, la part des véhicules
électriques et hybrides rechargeables,
qui atteignait 25,9 % en 2022, pourrait à nouveau
presque doubler d’ici la fin de 2025. « Le
début de 2023 est encourageant et la chaîne
de livraison s’assouplit, après les difficultés
connues durant la pandémie de COVID et le
début de la guerre en Ukraine. Cela a également
un impact positif sur les parts de marché des
transmissions électriques », explique Donato
Bochicchio, vice-président d’auto-suisse et directeur
général de Ford Suisse. « Ainsi, après
environ deux mois, le nombre de véhicules
électriques neufs dépasse de deux tiers celui
de l’année précédente. »
Un impôt de 4 % sur les é-véhicules ?
« La Suisse n’a pas pris, contrairement à nombre
de nos pays voisins, de mesures d’incitation à
large échelle, telles que des primes à l’achat »,
explique Guerry, vice-président d’auto-suisse
et directeur pour la Suisse du Groupe Emil
Frey. Auto-suisse a accueilli favorablement le
fait que le Conseil fédéral ait abandonné le projet
de limiter l’utilisation privée des voitures
électriques en cas de pénurie d’électricité. Tout
comme le 100 km/h sur les autoroutes. Mais
une menace pèse sur les concessionnaires et
les garagistes : il se peut que dès 2024, l’exonération
de l’impôt de 4 % sur les véhicules
76
Avril 2023 | AUTOINSIDE

électriques importés soit abolie. Cela pourrait
entraîner une hausse des prix … et une panne
de désir chez les acheteurs.
52,6 % pour les camions électriques
et à piles à combustible
Et ce alors que les transmissions électriques
sont en plein essor dans le secteur des véhicules
utilitaires légers et lourds. Les membres
d’auto-suisse estiment que la part de marché
des camionnettes n’émettant pas de CO 2 pourrait
passer d’environ 10 % aujourd’hui à 23,3 %
à la fin de 2025. Des tendances similaires sont
observées dans le segment des véhicules utilitaires
lourds. « Les services de transport durables
ont le vent en poupe. Cela engendre une
demande accrue de transmissions sans émissions
de carbone », explique Andreas Burgener,
directeur d’auto-suisse. Ainsi, on prévoit une
part de marché de non moins de 52,6 % pour
les camions électriques et à piles à combustible
d’ici 2030.
Le cadre politique doit être favorable
Mais l’électrification ne va pas de soi. Marcel
Guerry : « Les importateurs ne peuvent pas tout
faire tout seuls, il faut des conditions-cadres
adéquates. Les responsables politiques nous
posent des exigences, c’est à notre tour de
leur en adresser. » Auto-suisse souhaite que le
Conseil fédéral maintienne l’exonération de
l’impôt sur les véhicules électriques au-delà
de 2023. L’association appelle aussi les responsables
politiques à garantir un approvisionnement
fiable en électricité et des prix de
l’énergie attractifs et à s’occuper au plus vite de
l’extension de l’infrastructure de recharge, qui
doit en outre être dotée de prix transparents et
de solutions de paiement simples. « Il n’y a pas
assez de stations de recharge publiques, relève
Marcel Guerry. L’infrastructure n’est pas à la
hauteur de l’augmentation du parc de véhicules
rechargeables. En 2022, on comptait 174749
véhicules rechargeables pour 9152 bornes de
recharge, soit un ratio de 19 :1. »
« Nous devons réduire les
craintes des clients face
à la mobilité électrique.
Et pouvoir leur dire où et
comment recharger leurs
véhicules, sans quoi ils
ne sauteront pas le pas. »
Donato Bochicchio,
vice-président d’Auto-Suisse et Managing
Director de Ford Suisse
L’importance du prix de l’électricité
Les clients privés devraient être aussi convaincus
de la mobilité électrique que les entreprises
avec leurs véhicules professionnels.
Cependant, des objectifs commerciaux ambitieux
requièrent un cadre politique adéquat
et des incitations. Pour atteindre une moitié
de véhicules rechargeables dans le secteur des
voitures de tourisme d’ici 2025, un quart pour
les camionnettes et un sixième pour les camions,
il faut davantage d’infrastructures de
recharge publiques et privées, aussi et surtout
pour les véhicules utilitaires. De même, un
approvisionnement électrique fiable et abordable
est indispensable. « Pour le carburant,
la réserve obligatoire doit pouvoir couvrir les
besoins pendant quatre mois et demi. Mais où
sont les réserves d’électricité pour les voitures
électriques ? », demande Andreas Burgener. Il
insiste en outre sur le fait qu’une hausse des
prix des véhicules électriques n’est pas souhaitable
; pourtant, cela sera le cas s’ils ne
sont plus exonérés de l’impôt à partir de 2024.
« Nous devons réduire les craintes des clients
face à la mobilité électrique. Et pouvoir leur
dire où et comment recharger leurs véhicules,
sans quoi ils ne sauteront pas le pas », conclut
Donato Bochicchio. <
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Marcel Guerry (au centre) et Andreas Burgener (à droite) répondent aux questions des journalistes et
réaffirment leurs exigences envers la Confédération.
suedo.ch
AUTOINSIDE | Avril 2023

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Enzo Santarsiero
Le succès avec des angles,
des bords … et de la passion !
Enzo Santarsiero est un pilier de la société André Koch SA. Avec Repanet Suisse, l’entrepreneur a tissé et établi
un vaste réseau en peu de temps. Sa récompense : Repanet Suisse est nominée aux Marketing Excellence
Awards 2022. Reinhard Kronenberg
Enzo Santarsiero rayonne de fierté : les Marketing Excellence Awards
2022 du Swiss Marketing Forum, soit l’Oscar de la scène marketing
suisse, seront décernés au KKL de Lucerne le 18 avril 2023. Cette année,
Repanet Suisse, le réseau de compétences de la branche de la
carrosserie, fait également partie des nominés dans la catégorie PME.
Pour le CEO et copropriétaire d’André Koch SA, cela confirme à nouveau
qu’il est sur la bonne voie en tant qu’entrepreneur.
Tout commence par un apprentissage de peintre en automobile. Suivent
alors l’examen de maîtrise fédérale ainsi qu’une formation d’employé de
commerce technique avec brevet fédéral et quatre semestres d’études en
marketing et vente à l’Université de Saint-Gall (HSG), avec un diplôme
à la clé. Il dirige ensuite les affaires suisses d’Akzo Nobel, une grande
entreprise internationale spécialisée dans la production de peintures
et la chimie spéciale. Le marché autrichien s’ajoute par la suite à ses
responsabilités. Mais quelque chose manquait à Enzo Santarsiero : « Je
voulais absolument devenir entrepreneur. » Alors apprenti peintre
en automobile, il rêvait déjà de son indépendance et avait
même dessiné son propre logo.
« Il n’y a pas de meilleure
école de vie que d’être
entrepreneur. »
Photo : André Koch SA
78
Avril 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Son souhait se réalise en juin 2013, lorsqu’il reprend la direction de la
société André Koch SA en tant que CEO avec Florian Stähli. Il est aujourd’hui
très heureux d’avoir emprunté ce parcours de vie pas toujours
facile. Cette indépendance qu’il souhaitait tant l’a aussi transformé. « Je
crois qu’il n’y a pas de meilleure école de vie que d’être entrepreneur »,
dit-il. En effet, selon lui, on est en contact avec tant de personnes, du
client à l’apprenti en passant par le banquier. « J’ai plus appris ces dix
dernières années que dans toute ma vie », dit-il.
Il est convaincu qu’il dirigerait aujourd’hui sa propre entreprise de carrosserie
s’il n’était pas associé et CEO d’André Koch SA. Carrosserie
et peinture sont sa passion, et l’ont toujours été. « C’est la meilleure
branche, dit-il, et un modèle commercial incroyablement attrayant. »
C’est pour cette raison qu’il a lancé Repanet Suisse. Avec Enzo Santarsiero
à la barre, Repanet Suisse est devenu un réseau de compétences
de premier plan et attrayant dans le secteur de la carrosserie. Il soutient
et accompagne les entreprises partenaires sur la voie d’un avenir
prospère.
Aussi fier qu’il soit de sa nomination aux Marketing Excellence Awards
2022, il ne s’agit là pour lui que d’un nouveau chapitre de son parcours
jalonné de succès. Son objectif déclaré (il parle même de vision) est
d’étonner sans cesse ses clients et le marché, ce qui l’a mené aujourd’hui
à être extrêmement actif et nourri par la passion, l’orientation client
et l’ambition. Ces trois notions, il les utilise souvent et elles dominent
son état d’esprit, surtout la passion. « Quand je n’en aurai plus, dit-il
clairement, je laisserai tomber. » Une passion pour ses clients comme
pour sa propre entreprise, car il est évident pour lui qu’il est « responsable
de l’entreprise et de ses collaborateurs ». Quant au succès, il le
sait bien et le rappelle : « Nous ne faisons que l’emprunter et devons
faire nos preuves tous les jours. »
« Un partenariat ne demande pas
simplement d’être aimable, il faut aussi
savoir critiquer son partenaire pour
réussir. »
Enzo Santarsiero est la preuve même que les patrons n’ont pas encore
disparu. Des patrons qui dirigent leur entreprise selon leurs propres
valeurs. « La loyauté, dit-il, est pour moi au-dessus de tout. » Même
au-dessus de la performance ? « Même au-dessus de la performance. »
Sans loyauté, rien d’autre ne peut fonctionner. Chez André Koch, l’intégrité
est aussi incontournable. « Ces deux éléments forment, à mes
yeux, la base d’un partenariat efficace. » C’est un autre mot clé qui
réapparaît souvent dans la conversation. Il a une idée claire de ce qui
définit un partenariat : « Un tel lien ne demande pas simplement d’être
aimable, il faut aussi savoir critiquer son partenaire pour réussir. » S’il
voit un client prendre une mauvaise direction, il se sent obligé d’attirer
son attention sur ce point.
Enzo Santarsiero n’est donc pas quelqu’un qui veut plaire à tout le
monde. « Ce n’est pas possible, dit-il, et ce n’est pas nécessaire. » Mais
il respecte les autres opinions. Plus jeune, il avait tendance à vouloir
convaincre les autres. Il affirme qu’avec l’âge, il est devenu plus calme.
Enzo Santarsiero aura 59 ans cette année. Il pense même un peu à lâcher
prise. « J’ai accompli le principal, dit-il, et je veux un jour laisser
la place à d’autres. » Mais avant cela, il faudra encore attendre six ans.
Car finalement, le peintre en automobile est toujours bien présent :
« Nos techniciens vérifient régulièrement si je peux encore faire le job.
Je serais ravi de vous montrer. » <
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AUTOINSIDE | Avril 2023 79

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Marché de l’occasion
Les prix des occasions ont
atteint un plateau
« En 2023, la situation sur le marché des voitures d’occasion devrait s’améliorer quelque peu en raison de
l’augmentation attendue du nombre de nouvelles immatriculations. BAK Economics prévoit un total de
776 000 changements de propriétaire. » C’est le point central des perspectives économiques pour 2023 sur le
marché des voitures d’occasion. Quelques mois se sont écoulés depuis, et il est temps de réaliser un premier
examen objectif. Reinhard Kronenberg
Maurice Acker, National Sales & Customer Director
Automotive chez Autoscout24
Bref retour en arrière : selon une évaluation
d’Autoscout24 réalisée pour AUTOINSIDE, un
peu plus de 650 000 annonces de véhicules
d’occasion ont été publiées sur sa plateforme
en 2022, ce qui correspond à peu près au niveau
de l’année précédente. « Cependant, depuis
juillet 2022, nous enregistrons une nouvelle
augmentation du nombre d’annonces
de véhicules d’occasion », explique Maurice
Acker, National Sales & Customer Director
Automotive chez Autoscout24.
En 2021, un véhicule d’occasion est resté en
ligne sur Autoscout24 pendant 57 jours en
moyenne. En 2022, cette durée était de 61 jours
en moyenne. En comparaison : les voitures
neuves y sont restées plus longtemps, avec
une moyenne de 77 jours en 2021 et de 67 jours
en 2022. « D’après les chiffres, on remarque que
le manque de voitures neuves a permis une
vente plus rapide de celles présentes sur Autoscout24
», explique Maurice Acker. Pour les
véhicules d’occasion, les durées de stockage ont
augmenté légèrement, notamment en raison
d’un léger tassement du marché à partir du milieu
de l’année dernière. « Si le marché poursuit
sa détente cette année, les prévisions de BAK
Economics semblent réalistes », dit-il.
Dans le même temps, les prix des occasions
restent très élevés. Rien que l’année passée, le
prix moyen d’une voiture d’occasion sur Autoscout24
a augmenté de 4000 francs (+15 %).
Comparis a même enregistré une augmentation
de 36 %. Pour les concessionnaires, les prix
importants sont ceux des transactions effectivement
réalisées, qui sont généralement inférieurs.
« Cette forte hausse s’explique entre
80
Avril 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
René Mitteregger, responsable du département
produits chez Auto-i-dat AG
C’est ce que constate également Autoscout24.
« Les goulets d’étranglement sur les matériaux
et matières premières ne disparaîtront
pas complètement en 2023 », estime Maurice
Acker, mais il estime qu’il existe suffisamment
de facteurs pour justifier une poursuite
de la reprise sur le marché de l’occasion. Les
immatriculations de voitures neuves augmentent
à nouveau depuis mi-2022. Le marché
sort progressivement de la crise de l’offre.
L’amélioration des problèmes de livraison
grâce aux occasions récentes et des retours
de leasing en augmentation ont eu un impact
décisif sur l’évolution du marché de l’occasion :
« Un manque de voitures neuves imposera demain
un manque de véhicules d’occasion »,
précise Maurice Acker. Le rôle de l’inflation
n’est pas encore clair. « Nous constatons déjà
que les consommateurs hésitent de plus en
plus à acheter une voiture et comparent beaucoup
plus les prix qu’auparavant. » La plateforme
autolina.ch observe une reprise de la
durée de stockage des véhicules sur le site.
« Cette évolution oblige les concessionnaires
et les constructeurs à s’adapter à de nouveaux
défis et à ajuster leurs stratégies », explique
Wolfgang Schinagl, directeur général et associé
d’Autolina.
« Ces dernières années, les prix des occasions
ont toutefois dicté le rythme des prix des voitures
neuves », expliquent les deux intervenants.
« La forte hausse des prix des occasions,
en particulier au deuxième trimestre 2021, a
conduit les constructeurs à renoncer à la retenue
dont ils avaient fait preuve jusqu’à présent
dans la hausse des prix des voitures neuves. »
Wolfgang Schinagl, directeur et associé chez Autolina
Selon les experts du marché, l’amélioration des
chiffres pour les changements de propriétaire
devrait se poursuivre en 2023. Photo : Hans
Engbers/Shutterstock.com
« Les prix des occasions ont atteint
un plateau »
Nous observons à présent un retour de balancier
: depuis le troisième trimestre 2022, les
prix des voitures neuves connaissent un net
recul, du moins sur le marché des SUV de catégorie
moyenne inférieure, la plus appréciée et
qui fait l’objet du plus grand nombre de transactions
; les prix des occasions devraient donc
également baisser à court et moyen termes.
Les évaluations des derniers mois l’ont montré
: « Les prix des occasions ont atteint un
plateau », affirme le duo d’Auto-i-dat. Du point
de vue du marché, une « normalisation ordonnée
» des prix constituerait un changement positif.
Ils l’avaient déjà signalé tous les deux en
novembre sur le site agvs-upsa.ch. Aujourd’hui,
le scénario esquissé à l’époque s’impose.
Pour l’UPSA comme pour la plupart des entreprises
membres, deux points de vue cohabitent
: un inconvénient pour le commerce
peut être un avantage pour l’atelier. Les propriétaires
de véhicules s’occupent plus de l’entretien.
« Si le marché continue à se détendre
comme prévu, les garagistes auront plus de
mal cette année à maintenir les prix des occasions
à leur niveau actuel ou à refuser l’octroi
de remises », déclare Markus Aegerter,
membre de la direction de l’UPSA, qui prédit
par ailleurs une augmentation du nombre de
changements de propriétaire et ainsi une détente
supplémentaire du marché.
Azren Rastoder, responsable du département rédaction
chez Auto-i-dat AG
autres par le fait que sur un marché qui reste
fortement tourné vers la demande, les bonnes
occasions les moins chères sont celles vendues
en priorité », expliquent Azren Rastoder
et René Mitteregger, respectivement responsables
du département rédaction et du département
produits chez Auto-i-dat AG. Les véhicules
coûteux des catégories moyenne supérieure
et premium sont restés en retrait.
La mutation en profondeur du marché de l’occasion
se reflète également dans le fait qu’en
temps normal, l’évolution des prix des voitures
d’occasion reflète celle des voitures neuves.
Markus Aegerter, membre de la direction de l’UPSA
Quelles sont les conséquences pour le commerce
? « Faites preuve de prudence en cas
de prix d’achat trop élevés et achetez vos véhicules
avec discernement », affirme Auto-idat.
Concrètement : « Vérifier tout d’abord s’il
existe déjà une offre plus importante pour le
véhicule en question. Deuxièmement, tenir
compte des durées de stockage du véhicule
comme indicateur de la demande. Et troisièmement,
comparer le prix offert avec les
prix de transaction réellement réalisés ou
avec l’évaluation de l’outil Commerce automobile.
» <
AUTOINSIDE | Avril 2023 81

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Proximité avec la clientèle avec « Snow Days » 2023
En route pour la piste avec Hostettler
Au lieu d’organiser des portes ouvertes, des roadshows ou des formations, Hostettler Autotechnik AG a pour
une fois proposé les « Snow Days » : 1200 garagistes ont saisi l’occasion et se sont aventurés sur les skis à
Champéry VS et Andermatt UR. Jürg A. Stettler
Avec les « Autotechnik Days » ou encore l’actuel
« Roadshow », Hostettler Autotechnik AG
offre à chaque fois à ses clients la possibilité
d’obtenir de l’inspiration et des connaissances
pour leur quotidien grâce à des démonstrations
et des formations. Mais la proximité et la
fidélisation de la clientèle se nourrissent aussi
d’émotions, surtout celles vécues en commun,
c’est pourquoi le sous-traitant a invité pour la
première fois en mars aux « Snow Days » et a
ainsi remercié ses clientes et clients.
Répartis par région linguistique, les partenaires
de Suisse romande se sont rendus à Champéry
VS le 11 mars et les clients suisses alémaniques
de Hostettler ont investi l’arène de ski d’Andermatt
UR le 18 mars. Tous les clients étaient
invités avec leurs équipes – et ce sont au total
1200 passionnés de sports de neige qui sont
venus ! Même si le temps n’était pas vraiment
de la partie en Valais avec de la pluie de neige,
cela n’a pas entamé la bonne ambiance de l’événement
: sans hésiter, la course de ski initialement
prévue a été déplacée sur des simulateurs
en salle et la fête après-ski a été célébrée de
manière plus détaillée.
Le temps était en revanche parfait à Andermatt
: le soleil et les températures printanières
ont permis de passer une journée inoubliable.
Les moments forts ont été, sur les deux sites,
le concours de piolet, la course de ski – et bien
sûr la bonne ambiance dans ce que l’on appelle
la « Hoschi-Base ». Marcel Stocker, directeur
de la division Automotive, explique : « Il était
important pour nous que les collaborateurs de
nos partenaires puissent également profiter de
cette journée avec nous. Nous sommes donc
d’autant plus heureux que de nombreuses entreprises
aient fait des ’Snow Days’ leur sortie
d’équipe ». La plupart des participants ont en
outre profité de l’un des 20 transferts en bus
organisés vers les deux destinations de sports
d’hiver. Sur place, ils ont reçu leur carte de ski
pour la journée ainsi qu’un numéro de départ
Hostettler comme signe de reconnaissance.
Ce numéro de départ était également le ticket
d’entrée pour la « Hoschi-Base » – un restaurant
de montagne exclusivement réservé, où
tous les participants ont été nourris toute la
journée et où ont également eu lieu les inoubliables
soirées après-ski.
« Je n’oublierai jamais la manière dont les
clients, les collaborateurs et même nos fournisseurs
ont fait la fête ensemble », explique
Marcel Stocker, satisfait, après ces deux jours
passés dans la neige. « Nous vivons et aimons
cette proximité avec les clients – c’est tout
simplement dans notre ADN ». Les 1200 participantes
et participants aux « Snow Days »
étaient eux aussi très enthousiastes. <
Fotos : Hostettler/Im Bild 360 – Fabian Wyttenbach

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Aujourd’hui : des produits
lifestyle tels que les articles
Martini Racing de Sparco.
En 1996 : vainqueur de la Coupe du monde
Porsche du Mans.
Carex a 40 ans
La passion de la conduite
1983 : Top Seller Kit Mitsubishi Cordia.
Bruno Eichmann fait partie des pilotes de course suisses les plus
célèbres et s’est distingué lors de courses internationales avec notamment une victoire au Mans et la
victoire de la Coupe du monde Porsche en 1996. Ici, l’ancien garagiste est connu comme le fondateur et le
propriétaire de Carex, qui fête cette année ses 40 ans. Sascha Rhyner
Bruno Eichmann est toujours autant mordu
de sport automobile : cet homme de 70 ans,
qui a roulé pendant longtemps sur les tracés
les plus importants du monde, est un passionné
jusqu’au bout des doigts. C’est cette
passion qui est à l’origine de la création de
Carex en 1983. « Des années florissantes », se
souvient M. Eichmann en pensant à ses débuts.
« À l’époque, les voitures, surtout en provenance
d’Asie, n’étaient pas aussi sophistiquées
qu’aujourd’hui », ajoute-t-il. La demande
concernait surtout les jantes et les châssis.
« Nous avions de très bons contacts car les
fournisseurs étaient aussi sur les circuits. »
Aujourd’hui, Bruno Eichmann est moins souvent
sur les circuits et l’activité de Carex a évolué.
« Nous nous adaptons, nous passons de la
combustion à l’électrique », explique-t-il. Et les
consommateurs finaux s’informent de plus en
plus sur Internet. « Cela nous a certainement
rapprochés des clients finaux, mais nous estimons
qu’il est important de ne pas perdre le
contact avec les garagistes », poursuit-il. « Les
garagistes préfèrent téléphoner pour poser leurs
questions et obtenir des réponses », constatet-il.
Carex a toujours su s’adapter aux besoins
des clients durant ses 40 ans d’existence. La demande
portait au début plutôt sur des châssis
tels que des kits de montage pour Mitsubishi
Cordia et des jantes, puis sur des spoilers et,
aujourd’hui, sur des jantes pour caravanes et
camping-cars. « Dans le domaine des jantes,
de nombreux modèles haut de gamme sont
déjà équipés de belles jantes en aluminium. »
Comme Carex ne vend que des produits avec
une homologation suisse, la demande en expertises
délivrées a posteriori a fortement augmenté.
Il peut ainsi arriver que Carex reçoive
200 e-mails en un week-end.
« Pendant l’épidémie de coronavirus, nous
avons énormément investi dans le site Internet
et la boutique en ligne ainsi que dans
l’informatique en général, et cela en a valu la
peine », déclare Bruno Eichmann. Un configurateur
de jantes 3D très complet fait partie de
la vaste offre en ligne et permet aussi de configurer
le pneu correspondant. « Nous avons un
vaste programme de jantes qui est aussi intéressant
pour les garagistes », explique-t-il.
Mais il constate qu’il en faut encore plus pour
réaliser une vente aujourd’hui. Il en va de
même pour le site Internet : « Nous avons un
nombre de visites très élevé, mais il ne correspond
pas au volume de commandes. »
Bruno Eichmann ne veut cependant pas se
plaindre : « Nous sommes contents que ça
roule. Nous avons 20 000 clients, dont la moitié
sont des garagistes, et ils sont satisfaits. »
La motivation ne manque pas non plus.
« La mobilité automobile a de l’avenir », déclare-t-il,
convaincu. Carex va donc continuer
de se développer. « Nous avons des châssis
pour des modèles Tesla. Les véhicules électriques
peuvent accélérer comme une voiture
de sport, mais ne sont souvent pas conçus
pour cela », explique-t-il. Un châssis adapté
augmente le plaisir de conduite. La boutique
en ligne de Carex compte plus de 35000 articles,
du support de plaque Swiss Klick aux
chaussures de travail. <
Plus d’infos sur :
carex.ch
AUTOINSIDE | Avril 2023 83

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Photo : ESA
Pièces de service et d’usure chez ESA
Pas de soucis
avec les petites
pièces
Les petites pièces peuvent occasionner beaucoup
de soucis au quotidien. Pour éviter que ce
soit le cas, les livreurs se déplacent plusieurs
fois par jour pour que les garagistes réparent
les véhicules de leurs clients le plus rapidement
possible. Sascha Rhyner
Les garages doivent fournir aux clients les meilleures pièces de service
et d’usure. Celles-ci doivent satisfaire aux normes de qualité rigoureuses
nécessaires au maintien de la qualité et de la sécurité du
véhicule. ESA est un partenaire complet pour les ateliers indépendants
dans le domaine des pièces et un fournisseur d’appoint pour les concessionnaires
de marques qui recherchent, pour réparer et entretenir des
véhicules d’autres marques, un partenaire proposant un vaste assortiment
et assurant une grande disponibilité des pièces. Nous disposons
de pièces détachées pour chaque véhicule, quel que soit son âge, et
la disponibilité s’affiche directement dans notre boutique en ligne »,
déclare Nadine Schiffmann, responsable marketing/SVT chez ESA.
Du fait de l’évolution constante des stocks, les produits d’ESA affichent
une grande disponibilité, de façon à pouvoir répondre aux besoins des
clients et du marché. « Nous proposons en outre à nos clients des prestations
lucratives telles qu’un service d’origine et une plateforme pour
tous les cahiers de service numériques », affirme Nadine Schiffmann.
Les données techniques des véhicules de Haynes Pro et d’Autodata
sont exclusivement intégrées au catalogue des pièces ESA, ce qui simplifie
la recherche de pièces. « Grâce à notre Smart Deal, les clients reçoivent
gratuitement des équipements d’atelier pour récompenser leur
fidélité dans le domaine des pièces de service et d’usure ou peuvent
utiliser gratuitement les données techniques des véhicules », poursuit
N. Schiffmann. Pour que les stocks des garagistes restent faibles, ESA
leur livre les bonnes pièces jusqu’à trois fois par jour dans le cadre
d’une « planification des tournées économique et écologique. » <
Plus d’infos sur :
esa.ch
Les détails sont aussi pertinents à la commande que le système est
simple. Il faut veiller à ce que les pièces commandées soient conformes
au modèle et au millésime du véhicule ainsi qu’à la norme technique
la plus récente. C’est le seul moyen de garantir que les pièces fonctionnent
de manière sûre et efficace, de façon à optimiser la performance
et la sécurité. Il importe aussi de choisir un fournisseur ou un
fabricant fiable et digne de confiance : « Tous les sites d’ESA disposent
en stock d’une gamme qui répond aux besoins actuels du marché.
D’une part, l’éventail est constamment réévalué, ce qui permettra aux
clients d’ESA de disposer à l’avenir d’un nombre encore plus élevé de
pièces de rechange. D’autre part, nous élargirons notre assortiment
pour que l’immense variété des marques permette de garantir encore
plus facilement une réparation conforme à la valeur actuelle. »
Les produits fréquemment vendus, comme les bougies et les courroies, sont facilement
accessibles dans le magasin de petites pièces. Photo : TIR Transnews
84
Avril 2023 | AUTOINSIDE

GARAGES
Liqui Moly
liqui-moly.com
Bilstein
bilstein.com
L’évaporateur, la pièce maîtresse
pd. Le printemps est la période des allergies. Le pollen rend la
vie des personnes allergiques difficile. Celles-ci apprécient donc
d’autant plus les avantages de la climatisation. À condition toutefois
que celle-ci soit entretenue et nettoyée régulièrement. Dans le cas
contraire, l’appareil se transforme en diffuseur de germes. David
Kaiser explique l’importance d’un nettoyage minutieux. Il dirige le
département R&D chez Liqui Moly.
Seule une bonne désinfection est efficace contre les agents pathogènes.
Il en va de même pour la climatisation dans la voiture. « Les
germes se logent dans l’évaporateur », dit David Kaiser. « L’humidité
de la condensation crée un climat agréable pour les bactéries et les
moisissures, qui se multiplient allègrement avant d’être expulsées
dans l’habitacle par le ventilateur. » Leur odeur est désagréable,
mais elles peuvent aussi provoquer des allergies. Ce risque peut être
évité avec un nettoyage professionnel de la climatisation.
L’accès direct à l’évaporateur et son nettoyage sont essentiels
pour que la révision de la climatisation soit efficace. Les méthodes
de nettoyage sans accès direct à l’évaporateur ne sont
pas rigoureuses. Sur les véhicules modernes, cet accès est généralement
facile depuis le filtre à pollen. L’évaporateur doit d’abord
être séché. Il faut ensuite le traiter avec le nettoyant pour climatiseurs
Liqui Moly, qui tue les bactéries et les moisissures. Leurs résidus
sont nettoyés par l’évaporateur en même temps. « Il est également
possible de vaporiser un peu de désinfectant dans les conduites
d’aération. Mais ici, il faut doser très prudemment pour éviter que le
liquide ne coule dans un endroit non souhaitable », souligne l’expert.
Pour finir, l’évaporateur doit de nouveau être séché. Et le nettoyage
professionnel de la climatisation est terminé. <
Les châssis sport B12 marquent des points avec facilité de montage.
Photo : Bilstein
Bilstein élargit sa gamme B12
pd. La gamme de châssis de sport est de plus en plus prisée. De plus
en plus d’automobilistes, d’ateliers et de distributeurs de pièces
optent pour le châssis performant, raison suffisante pour que Bilstein,
spécialiste du châssis, élargisse considérablement sa gamme
B12. Bilstein répond à l’engouement croissant avec 285 nouvelles
applications, soit une augmentation de 25 %. Et ce n’est pas le fruit
du hasard. Grâce à sa combinaison sportive, le B12 fonctionne avec
plus de précision qu’un châssis de série. Grâce à l’expérience de
Bilstein et à une coordination précise, il fonctionne plus harmonieusement
qu’un châssis d’usine.
Ralf Burdinski, responsable des essais chez Bilstein, explique la
philosophie de la série B12 : « L’amortissement peut être sportif, mais
pas trop rigide. Le comportement de braquage doit gagner en précision
et, enfin, le confort de conduite ne doit pas être négligé. » Le
B12 offre une profondeur fixe allant jusqu’à 40 mm (Pro-Kit) ou 50 mm
(Sportline). Les débattements d’amortisseur et le raccordement en
série restent les mêmes que pour le châssis d’origine. Avec la combinaison
roue-pneus de série, il n’y a donc ni frottement, ni problème
de montage. Le Bilstein B12 est également intéressant pour les
clients qui souhaitent surélever leur véhicule. En effet, le Bilstein
B12 Pro-Lift-Kit offre une élévation du véhicule pouvant atteindre
30 mm, ce qui permet des escapades modérées en dehors des routes
goudronnées.
La climatisation doit être désinfectée au moins une fois par an, de préférence au
printemps, avant le début de la saison de la climatisation. L’idéal consisterait à
procéder à des nettoyages semestriels, c’est-à-dire au printemps et en automne.
Photo : Liqui Moly
Les principaux fabricants d’amortisseurs et de ressorts performants
collaborent étroitement avec Bilstein et Eibach sur tous les
châssis sport B12. Le conducteur ressent clairement le résultat. La
carrosserie stabilisée par le montage du B12 rend la conduite plus
sportive, mais aussi plus harmonieuse qu’avec un châssis de série.
Le montage des châssis B12 s’effectue aisément à l’aide des points
de montage de la série. Une expertise partielle est jointe à tous les
châssis sport B12, l’inscription étant très simple.
La prochaine extension de la gamme est déjà en cours. Il s’agit
notamment d’applications pour l’Audi A6 C8, la BMW Série 5 G30,
la Cupra Born, la Ford Focus IV, la Mercedes Classe C 206, la CLA
118 et le GLB X247 ainsi que le VW Caddy V, T7 et l’ID.3. <
AUTOINSIDE | Avril 2023 85

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AUTOINSIDE | Avril 2023 89
GA_Bezugsquelle_Anz.2.CH_60x60mm.indd 1 17.12.20 10:51

APERÇU
Les Allemands contre
l’interdiction des
moteurs thermiques
Deux tiers des Allemands
(67 %) sont opposés à
la fin des nouveaux
véhicules à moteur à
combustion en 2035.
En revanche, une personne
sur quatre
(25 %) y serait favorable,
selon un sondage
diffusé dans la
télévision allemande
(ARD). Les jeunes et
les personnes ayant
un niveau d’éducation
élevé sont les plus favorables
à cette mesure.
2/3
Photo : Istock
APERÇU DU PROCHAIN AUTOINSIDE
Le prochain numéro paraîtra le 2 mai 2023 et abordera ces thèmes :
Photo : Istock
Défi économique
Comment exploiter un garage de manière rentable
et quels sont les indicateurs pouvant me guider ?
Le prochain numéro d’AUTOINSIDE met à l’honneur
la gestion d’entreprise avec des points de vue
passionnants.
Photo : Istock
Loi sur la protection des données
La mise en œuvre de la nouvelle loi est urgente.
Dans le magazine de mai, vous découvrirez les
éléments à respecter et l’aide que les garagistes
peuvent obtenir de l’UPSA.
Photo : Istock
Réponses sur le modèle d’agence
L’expertise juridique de l’UPSA sur les contrats
d’agence est disponible. Elle apporte de premiers
éclaircissements. Mais qu’est-ce que cela signifie
concrètement pour les garagistes ? AUTOINSIDE
fournit des analyses et des avis.
Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse
95 e année, 11 numéros en allemand et en français.
Tirage septembre 2022 certifié REMP : 12 222 exemplaires dont 9206 en allemand et 3016 en français.
Éditeur
Union professionelle suisse de
l’automobile (UPSA)
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Éditions
AUTOINSIDE
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