Journal wiwsport n96 - 14 décembre 2022
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QATAR <strong>2022</strong> – DEMI-FINALE :<br />
FRANCE V MAROC (19 H GMT)<br />
VISITEZ WIWSPORT.COM<br />
5 N° 96 DU <strong>14</strong> DECEMBRE <strong>2022</strong><br />
INSIDE QATAR<br />
Qui affrontera l’Argentine en finale de la coupe du monde le 18<br />
<strong>décembre</strong> prochain ? La réponse sera donnée ce mercredi à l’occasion<br />
de la seconde demi-finale entre la France et le Maroc. Auteur d’une<br />
campagne de coupe du monde historique, le Maroc devenu la première<br />
nation africaine à atteindre les demi-finale de la coupe du monde défie<br />
les champions du monde en titre au stade Al Bayt.<br />
Sortie contre toute attente première de sa poule devant la Croatie et la<br />
Belgique, l’équipe des Lions de l’Atlas a écarté deux grandes équipes<br />
européennes pour être à ce niveau de la compétition. Déjà en huitièmes<br />
de finales opposés à l’Espagne, les hommes de Walyd Regragui ont<br />
remporté le duel face aux hommes de Luis Enrique au bout de la séance<br />
des tirs au buts (3-0) avant de surprendre le Portugal en quarts de finale<br />
(1-0). S’appuyant notamment sur une solide défense (1 but encaissé -<br />
Csc), le Maroc qui est la meilleure défense de la compétition fera face à<br />
une équipe éblouissante de la France amenée par son prodige Kylian<br />
Mbappé (5 buts). Après avoir défait la Pologne en huitièmes (3-1), les<br />
Bleus ont montré leur réalisme offensif face à l’Angleterre en quart de<br />
finale dans un match où ils ont été globalement dominé. Pour soulever<br />
leur troisième étoile, l’équipe tricolore devra ainsi terrasser une équipe<br />
du Maroc «ambitieuse» avant de penser à une éventuelle finale contre<br />
l’Argentine.Ce soir à 19 H , on assistera donc à une rencontre sur le<br />
papier déséquilibrée mais qui promet d’être très disputée.<br />
ANALYSTE FIFA – SUNDAY OLISEH<br />
« CETTE COUPE DU MONDE EST LE MEILLEUR<br />
TOURNOI QUE L’AFRIQUE A CONNU »<br />
A l’occasion d’un point de presse du TSG (Technical Study Group) de la<br />
FIFA , l’ancien joueur Nigérien, Sunday Oliseh a fait le diagnostic des<br />
performances des équipes africaines dans cette coupe du monde <strong>2022</strong>.<br />
Le Groupe d’étude technique (Technical Study Group) de la FIFA dans<br />
cette coupe du monde <strong>2022</strong> a tenu un point de presse ce lundi pour<br />
faire l’analyse des performances des équipes dans cette 22e édition de<br />
la Coupe du monde qui se déroule au Qatar.<br />
Accompagnés de l’ancienne légende du football allemand Jurgen<br />
Klinsmann, Alberto Zaccheroni, Cha Du-Ri, Sunday Oliseh, Faryd Mondragon<br />
et Pascal Zuberbühler ont livré leurs analyses sur les nations qui<br />
ont jusque-là fait forte impression dans ce mondial. Ancien international<br />
nigérien reconverti en entraineur, Sunday Oliseh a confié être sous<br />
le charme des performances des équipes africaines dans ce tournoi.<br />
Pour l’ancien joueur des « Super Eagles » , nul doute c’est « le meilleur<br />
tournoi que l’Afrique a connu » avec le Maroc qui a atteint les demi-finales<br />
mais aussi le Sénégal qui a réussi à passer la phase de poules «<br />
sans son meilleur joueur ». « C’est le meilleur tournoi que l’Afrique a<br />
connu. Pas seulement que pour la première fois, nous avons vu une<br />
équipe africaine et arabe atteindre les demi-finales, mais aussi parce<br />
chaque équipe africaine engagée a remporté au moins un match. Le<br />
Sénégal a réussi à se qualifier pour le deuxième tour sans son meilleur<br />
joueur, et en jouant très bien. » a t’il déclaré.<br />
L’ancien défenseur du Nigéria de révéler le secret de l’équipe nationale<br />
du Maroc qui a réussi à atteindre le dernier carré de la compétition en<br />
étant par la même occasion la première nation africaine à jouer les<br />
demi-finales de la coupe du monde. Sunday Oliseh juge ainsi le niveau<br />
technico-tactique des Lions de l’Atlas qui défient les Bleus de Didier<br />
Deschamps ce mercredi dans la deuxième demi-finales du mondial.<br />
« Le Maroc, c’est l’équipe qui a le mieux animé sa compacité défensive<br />
durant tout le tournoi. Il y a eu des sacrifices de toute l’équipe sans<br />
ballon. Ils ont aussi un joueur qui, à mon avis, fait un énorme travail :<br />
Sofiane Amrabat, qui comble beaucoup les lacunes. Et quand ils sont en<br />
phase de défense, les Marocains jouent beaucoup en triangles. Dans ce<br />
cas, il est diffcile pour l’adversaire de faire une passe et de briser les<br />
lignes facilement sans avoir une forte opposition. Et quel a été le<br />
résultat ? Le Maroc n’a encaissé qu’un seul but, non pas marqué par les<br />
adversaires, mais contre leur camp. » a fait savoir M. Oliseh<br />
QATAR <strong>2022</strong> – FARYD MONDRAGON<br />
« TRÈS HEUREUX QUE CE SOIT UNE COUPE<br />
DU MONDE EXTRAORDINAIRE POUR LES<br />
GARDIENS »<br />
Ancien gardien de but colombien, Faryd Mondragon a expliqué le<br />
phénomène de l’ascendance psychologique des gardiens face aux<br />
tireurs lors des séances de tirs aux buts dans cette coupe du monde.<br />
A l’occasion d’un point de presse animé ce lundi par le Groupe d’Étude<br />
Technique de la FIFA, l’ancien portier de la Colombie a tenu à donner<br />
l’explication sur un phénomène qui a pris de l’ampleur durant cette 22e<br />
édition de coupe du monde. En effet, les gardiens ont vraisemblablement<br />
pris le dessus sur les tireurs de penalty dans ce mondial avec<br />
beaucoup de penalty arrêtés. Selon les chiffres de la FIFA il y’a un taux<br />
d’arrêt de 36 % de penalties (en 90 ou 120 minutes) dans ce mondial.<br />
Pour Faryd Mandragon , l’explication est sur le fait que les gardiens ont<br />
pu s’adapter très rapidement aux nouvelle règles de la FIFA. « La façon<br />
dont les gardiens de but se sont adaptés aux nouvelles règles a été<br />
incroyable. Surtout pour avoir le timing, la concentration de laisser un<br />
pied sur la ligne et avoir l’explosivité pour arriver à arrêter le ballon.<br />
Nous sommes très heureux que ce soit une Coupe du Monde extraordinaire<br />
pour les gardiens jusqu’à présent. Les quatre gardiens qui ont<br />
amené leur équipe nationale en demi-finales ont été décisifs, non<br />
seulement en termes de sauvetages dans le jeu et en étant impliqués<br />
dans la construction des actions, mais aussi dans les tirs au but »