Traduction 6e concert - Winnipeg Symphony Orchestra
Traduction 6e concert - Winnipeg Symphony Orchestra
Traduction 6e concert - Winnipeg Symphony Orchestra
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Série Masterworks<br />
Le Messie de Handel<br />
Messiah (Le Messie)<br />
George Frideric Handel<br />
Né à Halle, Prusse, le 23 février 1685<br />
Décédé à Londres le 14 avril 1759<br />
Oeuvre composée en1741 sur un livret compilé par Charles Jennens<br />
Création le 13 avril 1742 à Dublin, sous la direction du compositeur<br />
Première partie:<br />
Sinfonia<br />
1- Comfort Ye, récitatif (ténor)<br />
2- Ev'ry Valley, aria (ténor)<br />
3 - And the Glory of the Lord , choeur<br />
10 - For behold, darkness shall cover the Earth , récitatif (basse)<br />
12 - For unto us a child is born, choeur<br />
14 - There were shepherds abiding in the field, aria (soprano)<br />
15 - Glory to God, choeur<br />
17- Then shall the eyes of the blind be opened , récitatif (soprano)<br />
IIe partie :<br />
18 - He shall feed his flock, duo (soprano, alto)<br />
19 - His yoke is easy, choeur<br />
- ENTRACTE -<br />
25 - All they that see him laugh him to scorn, récitatif (ténor)<br />
26 - He trusted in God, choeur<br />
27 - Thy rebuke hath broken His heart, récitatif (ténor)<br />
28 - Behold and see, aria (ténor)<br />
29 - He was cut off, récitatif (ténor)<br />
30 - But Thou didst not leave, aria (ténor)<br />
38 - Why do the Nations, aria (basse)<br />
39 - Let us break their bonds asunder, choeur<br />
42 - Hallelujah, choeur<br />
IIIe partie :<br />
45 - Behold, I tell you a mystery, récitatif (basse)<br />
46 - The trumpet shall sound, aria (basse)<br />
51 - Worthy is the Lamb, choeur<br />
52 - Amen, choeur<br />
Le Messie est sans aucun doute l’oratorio le plus célèbre de l’histoire de la musique. C’est une des<br />
rares oeuvres dont chacun pourrait chanter un extrait, en particulier l’imposant Halleluiah qui termine<br />
la deuxième partie. C’est une oeuvre d’une grande richesse mélodique, novatrice notamment dans<br />
l’utilisation des choeurs, très théâtrale dans sa construction.<br />
Le Messie fut écrit en 1741 pour deux séries de 6 <strong>concert</strong>s à Dublin, organisées par Handel pendant<br />
la saison d'hiver. Handel avait réservé son nouvel oratorio pour la fin de la saison, où il le donna<br />
avec succès le 13 avril 1742 au profit de trois institutions charitables de Dublin.
Présenté au public londonien l'année suivante, Le Messie fut mal accueilli. Dans la presse, des voix<br />
pieuses s'exprimèrent: « Ou un oratorio est un acte religieux, ou il ne l'est pas ; s'il l'est, je demande<br />
si le théâtre est un temple qui convient à sa représentation et si une compagnie de musiciens est<br />
digne d'être les ministres de la Parole de Dieu.» Même Jennens, le librettiste de Handel, fut peu<br />
impressionné: «Son Messie m’a déçu; il fut écrit en grande hâte alors qu'il disait que cela lui<br />
prendrait un an et qu'il en ferait sa meilleure oeuvre. Je ne lui remettrai plus de paroles sacrées<br />
entre les mains pour qu'il en abuse ...»<br />
Ce n’est qu'à compter de 1750 qu'il fut régulièrement joué. Cette même année, Handel renouvela<br />
judicieusement le rapport établi entre Le Messie et la charité et fonda la tradition de le jouer en avril<br />
ou en mai au profit des orphelins du Founding Hospital, dont il était administrateur. A partir de ce<br />
moment-là, «un changement de sentiments commença à se manifester chez le public», nota sir J.<br />
Hawkins, et la popularité du Messie éclipsa rapidement celle autres oratorios du compositeur.<br />
Durant sa vie, Handel donna 36 représentations de l'oeuvre. Il ne suivit jamais la version originale de<br />
1741 et, comme un grand nombre de ses oratorios, Le Messie fut régulièrement révisé pour<br />
convenir aux circonstances de chaque nouvelle exécution. Il n'en existe donc pas de version<br />
définitive.<br />
Le livret de Jennens contraste fortement avec les textes des autres oratorios de Handel. Au lieu de<br />
relater une histoire dramatique, le texte du Messie se préoccupe de prophétie et de méditation et ne<br />
présente pour ainsi dire pas d'histoire. Les paroles proviennent entièrement de la Bible de 1611 et<br />
du livre du rituel anglican. La compilation biblique de Jennens est judicieuse et son plan d'ensemble<br />
bien structuré. En combinant adroitement les textes de l'Ancien et du Nouveau Testament, il chercha<br />
à illustrer l'accomplissement des prophéties du Messie de l'Ancien Testament dans les événements<br />
évangéliques. Il sépara l'oratorio en trois parties. La partie I renferme les prophéties de l'arrivée du<br />
Christ, de l'Annonciation et de la Nativité. La partie II comprend la Passion, la Résurrection et<br />
l'Ascension du Christ, la diffusion de l'Évangile et une vision finale extatique du royaume de Dieu. La<br />
partie III, fondée sur l'office des morts anglican, célèbre la Résurrection et l'immortalité de l'âme<br />
chrétienne rendue possible grâce à la rédemption du Christ.<br />
En dépit de son sujet et de son texte, Le Messie n'est pas une composition sacrée dans le sens<br />
commun du terme. Jennens en parle comme d'un «divertissement de qualité» et Handel ne la donna<br />
dans un édifice religieux que lorsqu'il monta ses <strong>concert</strong>s annuels de charité dans la chapelle du<br />
Foundling Hospital. Malgré cela, elle connut la consécration suprême d'un public en adoration,<br />
convaincu qu'il participait à un acte de vénération.<br />
En l'absence d'un fil dramatique unificateur qui eût apporté une structure solide et sensible, Handel<br />
a créé une ossature musicale capable d'accommoder ensemble les extraits bibliques qui risquaient<br />
de demeurer diffus tout en conservant la continuité de pensée sous-jacente. Il y parvint<br />
principalement grâce à une répartition judicieuse des ingrédients formels (récitatifs, airs et choeurs)<br />
entre les parties du texte les mieux appropriées. De cette façon, il donnait la possibilité à l'auditeur<br />
de ressentir une progression presque dramatique dans la musique, mettant en valeur les tableaux<br />
bibliques tout en les expliquant.<br />
Le Messie, quelle que soit la façon dont il est donné, n'est pas près de laisser son rang d'oeuvre la<br />
plus populaire et la plus durable du répertoire choral anglais. (Réf.: Larousse, Dictionnaire de la<br />
musique vocale)<br />
Mari Enns, soprano<br />
Depuis qu’elle a remporté le Rose Bowl au Festival de musique de <strong>Winnipeg</strong> en l’an 2000, Marni<br />
Enns s’ est illustrée sur la scène musicale de cette ville pour “la pureté et la précision” et “le<br />
caractère éthéré” de sa voix. Elle a été soliste dans La Création de Hayden avec l’OSW, la Messe<br />
en si mineur et la Passion selon Saint-Mathieu de Bach avec Canzona. Elle a aussi chanté Israël en<br />
Égypte de Handel, La Messe en do mineur de Mozart et le Psaume 55 de Mendelssohn avec le
Mennonite Festival Chorus.<br />
Mme Enns est membre des <strong>Winnipeg</strong> Singers, de Canzona et du Encore Vocal Quatuor. Elle est<br />
pasteur associée de liturgie au Elmwood Mennonite Brethren Church. Mme Enns et son mari Rob<br />
ont trois filles.<br />
Kirsten Schellenberg, alto<br />
L’une des chanteuses d’oratorios les plus en demande au Manitoba, “c’est toujours un plaisir<br />
d’entendre” Mme Kirsten Schellenberg. Elle est considérée comme “l’une des chanteuses les plus<br />
fiables du Manitoba”.<br />
Mme Schellenberg a chanté avec l’OSW, le Manitoba Chamber <strong>Orchestra</strong> et le Musik Barock<br />
Ensemble. Elle a aussi été invitée par Musical Offering, Southern Manitoba Concerts, le Mennonite<br />
Festival Chorus, le Mennonite Oratorio Choir, le <strong>Winnipeg</strong> Philharmonic Choir, Canzona et les<br />
<strong>Winnipeg</strong> Singers. Avec l’OSW, elle a chanté dans Le Messie de Handel, la Messe en si mineur de<br />
J.S. Bach , Le Requiem de Mozart, des extraits de Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn et la 9 e<br />
Symphonie de Beethoven.<br />
Christopher Enns, ténor<br />
Le ténor Christopher Enns est diplômé du Programme d’opéra de l’université de Toronto. Natif du<br />
Manitoba, M. Enns détient un certificat en performance vocale de l’Université du Manitoba.<br />
Christopher a entrepris la saison courante au Canadian Opera Company Ensemble Studio où il a<br />
chanté dans Mort à Venise (Britten). Il interprétera Scaramuccio dans Ariane à Naxos (Benda) et<br />
Tamino dans La Flute enchantée (Mozart). Il a aussi récemment joué Alfred dans La Chauve-Souris<br />
(J. Strauss fils), Ecclitico dans Il Mondo della Luna (Hayden) et le rôle titre de Candide (Bernstein).<br />
Victor Engbrecht, bass<br />
Dès l’école secondaire, M. Engbrecht s’est intéressé à la musique et a été entouré de plusieurs<br />
excellents musiciens. Il a chanté avec le <strong>Winnipeg</strong> Philharmonic Choir, le Mennonite Festival<br />
Chorus, les <strong>Winnipeg</strong> Singers, le Ballet Royal de <strong>Winnipeg</strong> et l’ensemble choral réputé Canzona,<br />
sous la direction de son père Henry Engbrecht. Il a eu le privilège d’étudier avec Léopold Simoneau<br />
et Pierrette Alarie au Canada Opera Piccola (Victoria C.B.), Patricia Kern à l’Ecole d’opéra de<br />
l’Université de Toronto et Henriette Schellenberg à la Canadian Mennonite University. Il est marié à<br />
Eileen, Ils ont quatre enfants et vivent près de <strong>Winnipeg</strong>.<br />
Mennonite Festival Chorus; Rudy Schellenberg and William Baerg, co-directors<br />
Le Mennonite Festival Chorus (MFC) a été fondé en 1985 et a fait ses débuts avec l’OSW dans Un<br />
Requiem allemand de Brahms, sous la direction du distingué Robert Shaw. Suite à ce début<br />
prometteur, il a participé à deux reprises au Festival choral international de Toronto avec l’Orchestre<br />
symphonique de Toronto: en 1989 dans la Missa Solemnis de Beethoven (Robert Shaw) et en 1993<br />
dans War Requiem de Britten (Bramwell Tovey). Avec l’OSW, le choeur a interprété des oeuvres de<br />
Mahler, Handel, Bach, Dvořák, Beethoven, Schoenberg et Arvo Pärt. Le MFC est composé d’un<br />
groupe sélect de choristes de <strong>Winnipeg</strong> et des environs, dont plusieurs sont membres d’autres<br />
choeurs, dont ceux de la Canadian Mennonite University. Le choeur est dirigé par William Baerg,<br />
professeur émérite (qui a dirigé les répétitions pour le <strong>concert</strong> de ce soir) et Rudy Schellenberg,<br />
professeur de musique associé, tous deux à la CMU.