AUTOINSIDE Édition 7/8 – Juillet/Août 2022
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FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE FOKUS<br />
Les occasions sont très<br />
demandées en ce moment,<br />
ce qui a également<br />
une incidence directe sur<br />
l’évolution de leurs prix.<br />
Photo : médias de l’UPSA<br />
Le demande en occasions<br />
Pourquoi les durées<br />
d’immobilisation diminuent<br />
Tous les trois mois et ce, depuis trois trimestres, la durée d’immobilisation des occasions des concessionnaires<br />
baisse en moyenne de trois jours. Des véhicules qui étaient vendus à l’étranger ou qui finissaient dans les<br />
casses il y encore un an sont actuellement à nouveau conditionnés et revendus en Suisse. Un expert évoque<br />
la situation qui prévaut sur le marché de l’occasion. Max Fischer<br />
À la fin de l’année dernière, environ 4,7 millions<br />
de voitures de tourisme étaient immatriculées<br />
auprès des services des automobiles<br />
suisses. En 2010, ce chiffre n’était que de 4,1<br />
millions. Le nombre de voitures de tourisme<br />
immatriculées a ainsi augmenté en moyenne<br />
chaque année au cours des dix dernières années.<br />
C’est pourquoi le nombre d’occasions immobilisées<br />
sur une période plus longue chez<br />
les concessionnaires ou faisant l’objet d’annonces<br />
en ligne devrait augmenter. Cette hypothèse<br />
est toutefois caduque depuis plus de<br />
neuf mois. On constate en effet qu’il faut en<br />
moyenne deux à trois jours de moins tous les<br />
trois mois pour revendre ces véhicules ou pour<br />
les remettre en circulation. Cette baisse des<br />
durées d’immobilisation parle d’elle-même.<br />
« Le besoin d’occasions ne cesse de croître »,<br />
explique René Mitteregger, spécialiste des<br />
données chez auto-i-dat, « du fait de problèmes<br />
de livraison mondiaux, de la crise des<br />
semi-conducteurs et de la guerre en Ukraine,<br />
les livraisons de voitures neuves ont été inférieures<br />
aux ventes théoriquement possibles<br />
sur le marché suisse au cours des deux dernières<br />
années. Comme de nombreux consommateurs<br />
se tournent par conséquent plutôt vers<br />
les occasions, les périodes d’immobilisation de<br />
ces véhicules sont de plus en plus courtes. »<br />
Les concessionnaires et les garagistes perçoivent<br />
également l’accroissement des besoins<br />
et réagissent en conséquence. « Les véhicules<br />
qui étaient exportés ou mis à la casse il y a un<br />
an sont aujourd’hui remis en état par des ateliers<br />
pour être revendus, même s’ils présentent<br />
des défauts majeurs », explique M. Mitteregger.<br />
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<strong>Juillet</strong><strong>–</strong><strong>Août</strong> <strong>2022</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>