AUTOINSIDE Édition 7/8 – Juillet/Août 2022

ÉDITION 7/8 – JUILLET / AOÛT 2022
Union professionelle suisse de l’automobile (UPSA)
Magazine spécialisé pour les garagistes suisses
Vente d’occasions
La vente de voitures d’occasion
pour démarrer
Pages 28 à 38
Service & technique
Sous le feu des projecteurs :
le libre accès des garagistes aux
données sur les véhicules.
Pages 8 à 25
Formation
«FutureDay 2022» :
une aide précieuse pour
choisir sa voie.
Pages 44 à 45
Assemblée des délégués
Renforcement de
l’engagement politique
de l’association.
Pages 52 à 54

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Juillet / Août 2022
AUTOINSIDE | Édition 7/8
Sommaire
5 Avant-propos
6 En bref
Focus : service & technique
8 Visite du nouvel atelier de Kolly Aigle SA
10 Phares ultramodernes
14 Les fournisseurs veulent accéder à toutes
les données d’une voiture
16 Comment les garages multimarques
accèdent aux documents de diagnostic
20 Durabilité dans l’atelier : comment faire
22 Nouvelle installation d’atelier après un
changement de propriétaire
Focus : occasions & commerce
28 « Carify on Tour » : échange de
connaissances pour et avec les garagistes
30 Temps d’immobilisation : l’avis de l’expert
32 Les occasions pour générer un bénéfice
34 Couverture d’assurance pour les voitures
électriques d’occasion
36 Avances pour le personnel de vente
d’Automaxx à Schaffhouse
Formation
39 Business Academy
40 Brevets féd. d’électromécanicien en
automobile et de coordinateur d’atelier
42 SwissSkills : comment bien se préparer
44 Rétrospective «FutureDay 2022»
46 Nouveaux pros des véhicules anciens
50 Réunions d’information régionales
ÉDITION 7/8 – JUILLET / AOÛT 2022
Union professionelle suisse de l’automobile (UPSA)
Association & sections
52 Décisions de l’assemblée des délégués
56 Exposition sur l’hydrogène au Musée des
Transports : franc succès
59 Deux tiers des Bâlois sont contre la
limitation à 30 km/h
Magazine spécialisé pour les garagistes suisses
Service & technique
Sous le feu des projecteurs :
le libre accès des garagistes aux
données sur les véhicules.
Pages 8 à 25
Vente d’occasions
La vente de voitures d’occasion
pour démarrer
Pages 28 à 38
Formation
«FutureDay 2022» :
une aide précieuse pour
choisir sa voie
Pages 44 à 45
Assemblée des délégués
Renforcement de
l’engagement politique
de l’association.
Pages 52 à 54
En une : Le commerce d’occasion comme
thème central. Source : médias de l’UPSA
Politique et droit
60 Protection du climat selon
le Parlement européen
62 Interview d’Albert Rösti,
président d’auto-suisse
Commerce & service après-vente
68 Anniversaire du SAA sur le Rütli
70 Le CEO de SAG Suissse SA sur la hausse
des prix et les prix des carburants
72 Infos intéressantes sur la technologie
d’affichage ultramoderne
80 Garages
82 Aperçu et mentions légales
Pas de voiture
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022
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fidèles c’est atteindre la réussite économique et
la durabilité. En bref: votre succès.
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AVANT-PROPOS
Notre meilleure
publicité : Dario Cologna
Chère lectrice, cher lecteur,
« Vous avez choisi un métier formidable dans une branche innovante et passionnante.
La mobilité est l’un des piliers de notre prospérité, et vous en êtes
responsables, tout comme de notre sécurité à tous. » Ces mots, prononcés par
Dario Cologna lors d’une fête de fin d’apprentissage, constituaient l’invitation
parfaite pour les diplômé(e)s à rester dans cette branche fascinante. Comme
le sportif l’a en outre enseigné à notre relève, le seul moyen d’atteindre des
objectifs ambitieux est de travailler avec discipline, tout en laissant la place
à la motivation et à la passion. Il l’a fait, comme toujours, en restant sur un
pied d’égalité avec son public.
Tenant tout d’abord le rôle d’ambassadeur du CheckEnergieAuto (CEA),
par ailleurs toujours en application, Dario Cologna a montré comment nos
membres conseillent leur clientèle pour rouler de manière efficace sur le plan
énergétique. Un sujet on ne peut plus actuel. Dario Cologna était le choix
parfait pour cette fonction : proche de la nature, le sportif a su faire le lien
entre mobilité motorisée et développement durable. Conduite et économies
ne doivent en effet pas être mutuellement exclusives. Et le garagiste sait bien
comment cela fonctionne. Avoir à nos côtés une personnalité comptant, avec
un degré de notoriété de presque 90 %, parmi les Suissesses et Suisses les plus
connus, représentait la meilleure publicité possible.
La fin de son impressionnante carrière comme l’un des meilleurs fondeurs au monde
signe également l’arrêt de son rôle d’« ambassadeur de l’efficacité et des performances
exceptionnelles » de l’Union professionnelle suisse de l’automobile. La collaboration
avec Dario Cologna, à la fois constructive et inspirante, nous a été extrêmement
précieuse et je profite de l’occasion pour l’en remercier également au nom du comité
central de l’UPSA, des présidents de section et de tous les membres.
Meilleures salutations,
Thomas Hurter
Président central
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EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Ute Lepple. Photo : Bosch
Bosch développe ses activités
Au cours de l’exercice 2021, l’entreprise
de technologie et de services
Bosch a réalisé sur le marché suisse
un chiffre d’affaires de 745 millions
de francs, soit une augmentation
de 11,5 %. Une forte croissance
a été enregistrée dans le service
Automotive Aftermarket. « Ce
résultat positif illustre les efforts
de nos collaborateurs visant à saisir
les opportunités qui se présentent
dans un environnement mondial
défavorable », a déclaré Ute Lepple,
représentante du groupe Bosch
en Suisse. Bosch emploie environ
2000 collaborateurs en Suisse.
D’ici 2024, un nouveau bâtiment
administratif de quatre étages
sera construit à Zuchwil SO.
Succès du « Tire Cologne »
« The Tire Cologne » a accueilli
cette année près de 12 000 visiteurs
professionnels venus de 100
pays. Les quelque 300 entreprises
et marques exposantes ont été
satisfaites de la fréquentation
exceptionnellement du public, du
caractère international et du niveau
de qualité des visiteurs professionnels.
« En tant qu’initiateurs de
sujets, nous avons pu donner des
impulsions importantes », explique
Oliver Frese, directeur du parc des
expositions de Cologne.
Test de résistance des colles pour véhicules
Plus de 500 visiteurs professionnels ont répondu à l’invitation de Carbesa
et ont profité du salon automobile d’Oensingen SO pour découvrir les nouveautés
de plus de 20 exposants. Urs May, directeur général de Carbesa, a
accueilli les visiteurs avec le directeur adjoint Mathias Dufaux. Les colles
à pare-brise ont notamment été soumises à un test de résistance : une voiture
a notamment été soulevée par son pare-brise collé depuis une heure,
devant des spectateurs stupéfaits. Le poids total du véhicule de 1,2 tonne a
donc été porté uniquement par la colle du pare-brise.
De g. à dr. : Petrit Jakaj, Beat Küffer (tous deux de Trösch Autoglas), Ueli Marti
(Schulthess Transporte) et Lukas Vischer (Sika) se réjouissent de la réussite du test
de résistance. Photo : Carbesa
Toyota est la marque de flotte de l’année
Toyota a été élue marque de flotte de l’année 2021 par les membres de
l’Association suisse pour la mobilité (SFFV). Toyota remporte ce titre
pour la deuxième fois, avec quatre podiums ces cinq dernières années.
« Chez Toyota, nous nous efforçons toujours d’accompagner le client de
manière optimale, personnalisée, et surtout à long terme », a déclaré
Radek Kubelka, directeur commercial de Toyota SA, lors de la remise du
certificat.
De g. à dr. : Patrick Bünzli (président de la SFFV), Christian Lemmel (vice-président
de la SFFV), Radek Kubelka (directeur des ventes Toyota Suisse), Gerrit Grobel
(chef d’équipe Captive Car, Amag Import AG), Ralf Käser (directeur de la SFFV).
Photo : Toyota
Fusion d’associations de
moniteurs de conduite
La Fédération suisse. Fahrlehrerverband
(SFV) et la Fédération Romande
des Écoles de Conduite (FRE)
se lancent ensemble dans l’avenir.
Les membres des deux organisations
ont approuvé à l’unanimité la
création de L-drive Schweiz/Suisse/
Svizzera. La représentation des
intérêts des moniteurs de conduite
a souffert de la fragmentation du
paysage associatif au cours des dernières
décennies. La présidence de
L-drive Schweiz/Suisse/Svizzera sera
assurée par l’ancien président de la
FSP, Michael Gehrken. Le président
de la FRE, Pascal Moesch, siègera
au comité en tant qu’assesseur avant
d’être élu à la vice-présidence avec
Sarah Schläppi lors de la première
assemblée des délégués en automne.
Gian-Luca Lardi.
Photo : Association des entrepreneurs
Routesuisse : Gian-Luca Lardi
nouveau président
Lors de l’assemblée générale de
routesuisse, Gian-Luca Lardi a été
élu nouveau président de la fédération
faîtière du trafic routier privé.
Il est secondé par Peter Goetschi
(président central du TCS) et Pierre
Daniel Senn (vice-président de
l’UPSA), respectivement 1 er et
2 e vice-présidents. Gian-Luca Lardi
succède ainsi au conseiller national
Thomas Hurter.
LE CONCEPT DE GARAGE
SYMPATHIQUE DE VOTRE ESA.

EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Carburants synthétiques pour
les véhicules historiques ?
Les carburants synthétiques peuvent
contribuer à la réalisation des objectifs
climatiques. Mais peuvent-ils
être utilisés sans problème dans les
moteurs à combustion conventionnels
? Une nouvelle étude menée
par l’Empa en collaboration avec le
groupe Amag répond à cette question.
La série d’essais prévue sur un
an débute cet été et vise à déterminer
si les propriétaires de véhicules
anciens ont raison d’espérer pouvoir
à l’avenir rouler dans leur modèle
classique en émettant peu de CO 2 .
Dino Graf, également responsable
de la collection de véhicules anciens
du groupe Amag, déclare : « Le
carburant synthétique est la solution
pour que le patrimoine culturel des
véhicules anciens puisse continuer
à rouler à l’avenir et ce, de manière
presque aussi neutre qu’une voiture
électrique. »
Le conseil d’administration de DTC (de gauche à droite) : Peter Affolter, Christoph
Herzog, Manfred Wellauer, Marc Rossier, Markus Feer, Andreas Burgener (VRP),
Marcel Strub, Daniel Junker (absent). Photo : DTC
Manfred Wellauer nouveau vice-président de DTC
Lors de la 28 e assemblée générale, les actionnaires de DTC Dynamic Test
Centers AG ont élu à l’unanimité Andreas Burgener nouveau président du
Conseil d’administration. L’ancien vice-président et directeur de l’association
Suisse des importateurs d’automobiles, Auto-Suisse, succède ainsi à
Lukas Rohr, qui s’est retiré. Le vice-président de l’UPSA Manfred Wellauer
a été élu à la succession d’Andreas Burgener au poste de vice-président
du Conseil d’administration.
Automechanika à nouveau à l’échelle internationale
Électromobilité ou solutions numériques : quelle que soit la thématique, les
fabricants et fournisseurs du marché de l’après-vente automobile présenteront
de nouveaux produits lors du prochain Automechanika à Francfort.
« Nous aurons enfin de nouveau la possibilité d’échanger personnellement et
de découvrir de présentations en direct », déclare le directeur Olaf Musshoff.
Le salon aura lieu du 13 au 17 septembre 2022.
Continental fête ses 150 ans
Le 9 juin, Continental Suisse SA
a fêté avec ses clients, collaborateurs
et partenaires le 150 e
anniversaire du fabricant de
pneus. Daniel Freund, directeur de
Continental Suisse SA, a emmené
les invités dans un voyage dans
le temps, au 19 e siècle. L’ancien
directeur général Siegfried Kühn
était l’invité d’honneur et a donné
un aperçu des débuts et de l’évolution
de Continental, du producteur
d’articles en caoutchouc souple
et dur à l’entreprise automobile.
Après avoir jeté un coup d’œil sur
le succès actuel de l’entreprise sur
le marché suisse, Daniel Freund
s’est également risqué à une projection
dans l’avenir, dans lequel il
voit une phase de bouleversement
dans la mobilité avec comme
thèmes principaux la durabilité et
l’économie circulaire comme plus
grand défi.
Nouveaux membres
En mai, l’UPSA a accueilli 22 nouveaux
membres pour un total de
190 collaborateurs. Bienvenue à
ces nouvelles entreprises !
Section Fribourg
▪ Garage Yerly Fils Sàrl, Essert
Section Saint-Gall, Appenzell,
Principauté du Liechtenstein
▪ Garage Hug AG, Gams
▪ Garage-Pneuhaus Schenkel,
Rorschach
▪ Alpstein Garage GmbH, Buchs
▪ Autopark Ost AG, Trübbach
▪ Autoservice Notaro Anstalt,
Balzers
▪ Käppeli Logistik AG, Sargans
▪ Garage & Motorsport Asan
GmbH, Bad Ragaz
▪ Joller Diagnostics, Teufen
▪ Oldiewerkstatt AG, St. Gallen
▪ B.I. Collection SG AG, Niederwil
▪ MP Automobile AG, Gossau
Section Soleure
▪ Markovic Automobile AG, Bellach
Section Schwyz
▪ Altmatt Garage Mario Beeler,
Rothenthurm
▪ Garage Hürlimann Inhaber
Petito Giovanni, Einsiedeln
Section Thurgovie
▪ Künzle Automobile AG,
Bischofszell
Section Zurich
▪ Turicum Automobile GmbH,
Zürich
▪ Emil Frey AG, Zollikon
▪ Art of Cars AG, Kloten
▪ Autofix Hinwil GmbH, Hinwil
▪ Emil Frey AG, Erlenbach
▪ Emil Frey AG, Erlenbach
Jürgen Marth, responsable du remplacement
des pneus et des grands
comptes Continental EMEA ; Siegfried
Kühn, ex-directeur de Continental
Suisse SA ; Daniel Freund, directeur
de Continental Suisse SA (de gauche
à droite). Photo : Continental

FOCUS: SERVICE & TECHNIQUE INHALT
Un nouvel atelier pour les véhicules fonctionnant au gaz, à l’hydrogène et à l’électricité
La Kolly Aigle SA,
résolument tournée vers
l’avenir
Le groupe Kolly management SA a inauguré son nouveau garage
de véhicules utilitaires lourds et légers à Aigle. Avec un pari:
assurer l’efficience énergétique et préparer le terrain pour
les mobilités du futur.
Martin Bernard
Dominique Kolly est visiblement fier,
à juste titre, de la nouvelle construction
exemplaire d’Aigle. Photo: Kolly SA
Des espaces flambants neufs, dédiés à la mobilité
professionnelle, et une vue imprenable
sur les Dents du midi. Le nouveau garage du
groupe Kolly management SA, qui a officiellement
ouvert ses portes le 12 mai dernier
à Aigle, a de quoi séduire. Le nouveau bâtiment
de 3627 m2 et d’un volume de 33 484 m3
a été construit sur une parcelle industrielle de
18 436 m 2 . Il remplace les locaux de Rennaz,
que l’entreprise occupait depuis 2018, date de
reprise des activités de Longet Poids Lourds
SA dans la région. « Ces locaux ne répondaient
plus aux standards actuels et, de ce fait, ne
permettaient plus un service client optimal »,
souligne Dominique Kolly, directeur de Kolly
Management SA. À Aigle, l’entretien des véhicules
utilitaires lourds et légers de toutes
marques et de toutes générations – anciennes,
actuelles et futures – est assuré grâce à trois
ateliers modernes et innovants: un atelier de
réparation, un atelier de serrurerie et un atelier
Atex (Atmosphères Explosives) pour les
véhicules fonctionnant au gaz, à l’hydrogène,
et électrique. Ce dernier, totalement dédié
aux technologies du futur, est unique en son
genre. Pour l’entreprise, qui se démarque par
une vision à long terme axée sur la durabilité,
il s’agit d’un pari pour l’avenir. « Ce pari, nous
sommes certains qu’elle saura le gagner. Car
la route, même si elle est très souvent décriée,
reste la colonne vertébrale de nos sociétés.
Nous pouvons le constater quotidiennement
depuis que la pandémie nous laisse à nouveau
souffler un peu, ce sont nos routes qui sont
asphyxiées par un trafic qui ne cesse d’augmenter
», a constaté Nicolas Leuba, président
de la section vaudoise de l’UPSA, lors de la
cérémonie d’inauguration.
Le nouveau bâtiment d’Aigle a permis de réaliser des locaux d’atelier parfaitement équipés. Photo: Kolly SA
Les ateliers d’Aigle sont complétés par un important
stock de pièces détachées Scania et
Iveco, deux tunnels de diagnostic et deux tunnels
de lavage. Une station d’énergie préparée
pour les carburants futurs complète l’équipement.
Elle fournit aujourd’hui du diesel, de
8
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

INHALT FOCUS: SERVICE & TECHNIQUE
De g. à d.: Ted Kenel,
directeur Aftersales
de Scania, Dominique
Kolly, Francesco
Romano, Managing
Director de Scania
Suisse, et Stephan
Oberli, directeur
des ventes Scania.
Photos: Scania
Le nouvel atelier est
parfaitement équipé
pour travailler
également sur des
camions équipés de
moteurs alternatifs.
l’ad-blue et des bornes de charge électrique AC
et DC. L’hydrogène et le gaz liquide pourraient
venir compléter ce mix énergétique à l’avenir.
Sur le site, « tout a été mis en œuvre pour que
l’impact sur l’environnement soit le plus faible
possible », précise Dominique Kolly. C’est
pourquoi l’eau utilisée pour les tunnels de lavage
est à 95 % de l’eau sale traitée sur place et
que le bâtiment est muni de plus de 2000 m2
de panneaux solaires qui produisent annuellement
44 8000 kWh. De plus, des panneaux
solaires thermiques chauffent l’eau de lavage.
Les travaux du nouveau garage ont débuté en
septembre 2020. Le site étant situé sur une
nappe phréatique, il a fallu prendre certaines
précautions au niveau de la construction. En
raison du Covid, l’avancée du chantier n’a pas
été de tout repos, mais la bonne collaboration
de tous les acteurs impliqués a porté ses
fruits. La remise des clés a pu être effectuée
comme prévu à la mi-novembre 2021. La vingtaine
de collaborateurs et les deux apprentis
travaillant à Rennaz ont emménagé dans
les nouveaux locaux à cette date. Ils considèrent
cette évolution comme très positive,
et sont confiants dans l’avenir. Il faut dire
Kolly SA fait mouche dans tout le pays
L’entreprise G. Kolly SA du Mouret, dans le canton
de Fribourg, pourra-t-elle bientôt s’appeler
Scania Top Team ? Pour cela, elle doit triompher
lors de la finale mondiale 2023, pour laquelle
elle doit d’abord s’imposer contre huit autres
vainqueurs nationaux le premier week-end d’octobre
à Bratislava. Quoi qu’il en soit, l’équipe a
déjà franchi l’obstacle national et s’est imposée
que tous les signaux sont au vert. En raison
d’une demande soutenue, le garage grandit
rapidement, et l’embauche suit. Début janvier,
deux nouveaux collaborateurs ont été
engagés à Aigle, et deux autres arriveront en
août. Jusqu’à 50 personnes sont susceptibles
de pouvoir évoluer dans le nouveau bâtiment.
G. Kolly SA est une PME familiale dont l’histoire
débute en 1979 au Mouret, au cœur de
la campagne fribourgeoise. L’entreprise a créé
en 2018 son propre groupe: Kolly Management
SA. Le groupe, qui a développé aussi
ses activités dans les techniques de l’environnement
(pesage des déchets notamment), est
constitué aujourd’hui de quatre sociétés réparties
dans toute la Suisse: G. Kolly SA à le
Mouret (FR), Boch AG à Tenniken (BL), KOCO
Solutions AG (ZG) et Kolly Aigle SA (VD). En
tout, ce sont près d’une centaine de collaborateurs,
dont 11 apprentis, qui s’activent pour
la mobilité professionnelle et les techniques
de l’environnement. <
Plus d’informations sur :
kolly.com
comme la meilleure équipe suisse. Il s’agissait
de résoudre en équipe des tâches quotidiennes,
mais un peu plus complexes, sur cinq postes au
total. Des défis dans les domaines de la transmission,
du service à la clientèle, des freins, de
la saisie des signaux ainsi qu’une tâche dans
le domaine du BWE (Body Work Electric) et
d’obtenir le plus de points possible.
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 9

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE INHALT
Phares ultramodernes
Éclairage parfait
La technologie des diodes électroluminescentes est utilisée depuis longtemps dans toutes les catégories de
véhicules. La gamme d’éclairage s’étend du simple feu de circulation diurne au phare LED MATRIX actif
complexe doté d’un élément de projection, en passant par le feu de croisement et le feu de route munis de
puissantes LED. Lors du réglage à l’atelier, certains points doivent être observés, et dans l’après-vente, la
technologie est un défi. En effet, il faut souvent changer le phare complet car il n’est plus possible de remplacer
les lampes à l’unité. Andreas Senger
Clignotant LED, feux de circulation diurnes et feux de position
Feu de croisement LED
Éclairage de virage LED, éclairage tout temps
Boîtier
Voile LED MATRIX
LED matricielle
LED matricielle numérique (voir page suivante)
Refroidissement
Module LED matricielle
Appareils de commande et électronique
Élément décoratif et logo
lumineux
Cadre porteur et réglage de base
Module de feux de croisement LED
LED matricielle numérique (voir page suivante)
Éclairage de virage LED, éclairage tout temps
Voile matricielle
Feux de circulation diurne LED et feux de position
Panneaux design
Clignotant LED, feux de circulation diurnes et feux de position
Photo : Audi
Les phares modernes assurent un éclairage parfait
de la chaussée et une excellente sécurité active.
Vous ne pourrez plus vous passer de votre
système LED MATRIX actif la nuit. La surface
devant le véhicule est illuminée par un éclairage
harmonieux. La caméra frontale derrière le
pare-brise détecte les autres usagers et certains
groupes de LED, et des zones sont atténuées
ou désactivées par le régulateur d’éclairage pour
ne pas les éblouir. De rares constructeurs tels
qu’Audi ou BMW proposent des lampes laser
qui éclairent la route jusqu’à 600 mètres, transformant
la nuit en jour (sur un tracé rectiligne).
Les systèmes simples misent aussi sur de puissantes
LED. Les phares halogènes équipés de
réflecteurs à surface libre se retirent du marché.
Une nouvelle technologie d’éclairage complète
cette approche. Ce ne sont pas des unités LED
qui répartissent de manière aussi homogène
que possible la lumière devant le véhicule : des
microrétroviseurs installés sur une puce répartissent
les faisceaux d’une source lumineuse
centrale. Plusieurs LED haute performance alimentent
en lumière les millions de miroirs de
la puce DMD (Digital Micromirror Device ou
unité de micromirroir numérique), qui la projettent
individuellement.
Ces modulateurs d’éclairage de surface sont
dotés de miroirs carrés de quelques microns
de côté. Chacun des quelque 1,3 million de miroirs
correspond à un pixel lumineux. Grâce à
10
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

INHALT FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
1 Le module LED MATRIX permet de projeter des
symboles ou des caractères sur la route. L’élément
fonctionne comme un modulateur de lumière de
surface. Un puissant rétroéclairage éclaire la puce
DMD, sur laquelle des micromiroirs concentrent et
dévient la lumière individuellement. Une optique
primaire et un miroir inversé permettent aux rayons
d’atteindre la lentille de projection. Cette technologie
permet d’éclairer des objets précis ou de
créer des cônes lumineux dynamiques.
2 Exemple : l’éclairage d’orientation qui éclaire la voie
temporaire sur un chantier et aide le conducteur à
la suivre.
3 Les piétons, détectés par la caméra frontale ou
par l’assistant de vision nocturne, peuvent être
mis en évidence par un cône lumineux pour plus de
sécurité. Photos : Audi
1
Puce DMD comportant 1,3 million de micromiroirs
(DMD : Digital Micromirror Device, unité de micromiroir numérique)
Source lumineuse LED
Refroidisseur Peltier
Ventilateur de
refroidissement
Électronique de commande à
puce DMD pour projections
Optique primaire à miroir inversé
Lentille de projection
la commande électrostatique, chaque microrétroviseur
peut être basculé vers l’avant / l’arrière
ou sur le côté. Les rayons de la source lumineuse
centrale sont dirigés vers la DMD par le
biais d’un rétroviseur qui réfléchit individuellement
les rayons lumineux à l’avant sur la route.
Une lentille de projection concentre les rayons
de la lumière matricielle numérique. Le chevauchement
de pixels individuels sur la chaussée
permet d’obtenir un point plus lumineux et
de produire des images facilitant la conduite.
Il est possible de projeter des symboles sur la
chaussée ou d’identifier ses rétrécissements.
Les piétons ou d’autres dangers peuvent être
éclairés aussi rapidement qu’avec un projecteur
pour améliorer la sécurité.
Lumière matricielle, matrice numérique : le
spécialiste des pièces de rechange et les collaborateurs
de l’atelier sentent qu’une nouvelle
technologie d’éclairage a fait son apparition et
que les choses ont changé dans l’après-vente,
les réglages et les réparations. Les nouvelles
technologies d’éclairage sont des technologies
de pointe. Les automobilistes dont les phares
tombent en panne après la garantie doivent
consentir des dépenses élevées. Ni les phares
matriciels existants, avec leur grande variété de
LED individuelles pour masquer des segments
individuels, ni l’éclairage de surface ne peuvent
être ouverts pour remplacer des composants ou
des lampes. Les phares sont assemblés chez le
fabricant dans des conditions de salle blanche
et le boîtier est soudé / collé. Si un groupe de
LED ne fonctionne plus, cette partie de l’éclairage
reste noire. Si seules quelques LED individuelles
sont concernées, le client peut s’en
2
Feu d’orientation
accommoder. Des parties entièrement défaillantes
conduisent au remplacement du phare,
qui coûte plusieurs milliers de francs. Une telle
dépense en vaut-elle la peine sur un véhicule
de huit ans ?
Les techniciens sont aussi confrontés à de
nouveaux défis à l’atelier. De nombreux fabricants
exigent qu’un règle-phares numérique
onéreux soit utilisé. Au lieu d’un simple marquage
clair-obscur sur la surface de réglage
pour vérifier la hauteur et l’inclinaison, les
nouveaux appareils sont équipés d’une caméra
qui enregistre l’image émise. Un règle-phares
simple et conventionnel suffit pour une première
évaluation ou un contrôle de la hauteur
de lumière. Chez la plupart des constructeurs,
il est inutile d’utiliser un testeur pour indiquer
au régulateur d’éclairage que la lumière de réglage
est émise à la limite clair-obscur (avec
ou sans angle de 15° à droite). Le capot ouvert
permet de régler automatiquement une
lumière de réglage pour le contrôle lorsque le
moteur tourne et que les feux de croisement
sont allumés.
3
Identification des piétons
Si la hauteur (élévation) ou l’orientation latérale
(azimut) sont incorrectes, il n’est pas toujours
possible de les régler manuellement à
l’aide d’un tournevis ou d’une clé Allen. Pour
effectuer le réglage précis, le technicien doit
lancer la procédure de réglage avec le testeur,
aligner l’appareil conformément aux instructions
du fabricant et, si le véhicule est équipé
d’une suspension pneumatique, faire monter
les jambes du ressort pneumatique à la hauteur
de réglage. Grâce à un contrôle manuel
à l’aide d’un mètre et de mesures aux quatre
roues (le plus souvent du sol au bord de l’aile),
il vérifie si le réglage de base du châssis pneumatique
est correct. Chez la plupart des fabricants,
le phare émet une image spéciale
qui est enregistrée par la caméra intégrée de
l’analyseur.
Suite à la page 12
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 11

FOCUS : SERVICE & TECHNIQE INHALT
Chez certains constructeurs, l’appareil de réglage
indique une valeur qui doit ensuite être
saisie dans l’appareil de contrôle via le testeur
en guise de processus d’étalonnage. L’orientation
du phare par rapport à la carrosserie
ou à l’essieu géométrique est mémorisée afin
que les différentes images soient restituées
correctement sur la route et l’environnement.
Pour le réglage de base du phare, les systèmes
modernes disposent de deux vis de réglage
pour l’élévation et l’azimut. Réglés à l’usine,
ces derniers ne nécessitent généralement aucun
ajustement pour un véhicule non accidenté.
Il ne faut donc jamais tourner les vis
de réglage sans testeur et sans règle-phares
numérique à l’atelier ! Le système ne fonctionnerait
alors plus correctement et pourrait
provoquer des éblouissements.
Il est conseillé aux garagistes indépendants
de vérifier sommairement le réglage de base
avec l’appareil analogique. En cas d’incertitude
quant à l’exactitude de l’éclairage, il est
4
préférable d’utiliser un testeur gratuit ou de
contacter le représentant de la marque. La formation
professionnelle de base explique qu’il
faut contrôler la pression des pneus avant la
mesure, vérifier le chargement et aligner l’appareil
de réglage parallèlement au véhicule.
Un plancher d’atelier nivelé est nécessaire
pour effectuer la mesure. Il est recommandé
d’installer l’appareil de réglage de la lumière
à l’endroit où le capteur FAS est étalonné. En
cas de surbaissement de la carrosserie par
une modification du châssis, il est impératif
de régler l’étalonnage conformément aux directives
du fabricant.
La technologie d’éclairage a beaucoup progressé.
Les technologies de phares présentées
ne sont pas disponibles partout et les systèmes
high-techs ne sont utilisés en série que
dans la catégorie supérieure. Les catégories
aux prix abordables continueront d’en être
dépourvues. La course à l’amélioration de la
sécurité active et le nivellement du prix par le
L’alignement parfait de l’appareil
de réglage de la lumière parallèle
au véhicule est important pour les
systèmes d’éclairage modernes.
bas grâce à l’augmentation du nombre d’unités
ont commencé. L’éclairage d’ambiance et
l’extension de la technologie OLED aux feux
arrière déclencheront un nouveau boom et
feront progresser la technologie automobile
dans ce domaine. <
4 Un règle-phares fait partie de l’équipement de tout
atelier. Des systèmes d’éclairage conventionnels
et modernes peuvent être testés avec des appareils
analogiques (simulation de la distance de 10 m d’un
mur de réglage) ou numériques (une caméra détecte
des cônes lumineux). Note : le sol de l’atelier doit
être plan et l’appareil orienté avec précision sur le
véhicule (à angle droit). Photo : Beissbarth
5 Le réglage des phares fait partie depuis longtemps
du quotidien de l’atelier. La hauteur et l’inclinaison
en pourcentage du projecteur doivent être
étalonnées sur le règle-phares avant l’essai. Photo :
Mercedes-Benz
6 Un appareil de réglage conventionnel focalise les
rayons sur une lentille de Fresnel (1) et simule sur
quelques centimètres du boîtier une distance de 10 m
par rapport à une paroi de réglage. La roue pivotante
(3) règle l’inclinaison du phare en pourcentage, ce
qui fait glisser la plaque de mesure clair-obscur de
l’appareil (2) vers le haut ou vers le bas. Un capteur
(4) mesure l’intensité lumineuse en lux pour évaluer
la lampe et le réflecteur. Photo : Hella
7 Les systèmes de phares modernes tels que les LED
à matrice active sont assemblés par le fabricant
selon les normes de pureté les plus strictes et ne
peuvent pas être ouverts. En cas de défaillance d’un
sous-système, d’endommagement du capot frontal
ou de fuite, le phare complet doit être remplacé, rendant
la facture salée. Les fabricants ne vendent pas
de pièces détachées individuelles. Photo : Hella
5
Un règle-phares analogique
ou numérique fait
partie de l’équipement de
tout atelier.
6 7
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Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

UN SERVICE
COMPLET
CAR LINE
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FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE INHALT
Données des véhicules
« L’égalité des chances
entre tous les acteurs
du marché n’est pas assurée »
L’accès à toutes les données nécessaires à la réparation d’un véhicule est de plus en plus limité par les
constructeurs. Cela devient un défi pour les garagistes indépendants. Des fournisseurs veulent remédier à
cette situation et vont plus loin encore : leur but est d’obtenir un accès complet aux données que la voiture
recueille en cours d’utilisation. Reinhard Kronenberg
Sébastien Moix, directeur marketing de SAG.
Sur une échelle de 1 (sans importance)
à 10 (d’une importance critique), comment
évaluez-vous l’importance de l’accès aux
données de maintenance d’un véhicule pour
les garagistes indépendants ?
Sébastien Moix, directeur marketing de
SAG : L’accès aux données de maintenance
d’un véhicule est essentiel et vital, tant pour
les concessionnaires que pour les garagistes
indépendants. Donc dix.
En ce qui concerne les données relatives
aux véhicules, une distinction est établie
entre les données directement nécessaires
à la maintenance ou à la réparation et les
données collectées par le véhicule en cours
d’utilisation et destinées à servir à de nouveaux
modèles commerciaux. Est-ce exact ?
On peut en effet distinguer ces données, bien
que la deuxième catégorie que vous avez mentionnée
comporte également des données importantes
pour la maintenance et la réparation
des véhicules.
L’accès des garagistes indépendants aux
données pour la maintenance et la
réparation est-il satisfaisant aujourd’hui ?
À l’heure actuelle, les garages indépendants
disposent de différentes sources de données
techniques pour la maintenance et la réparation
des véhicules. Chez SAG, nous travaillons
depuis plusieurs années avec Haynes Pro,
dont les données techniques sont disponibles
via le service web depuis nos différentes boutiques
en ligne.
Quels sont les principaux défis pour les
fournisseurs d’appareils et de logiciels ?
Et pour les utilisateurs ?
Les principaux défis se situent dans le domaine
du diagnostic. De plus en plus de constructeurs
automobiles, tels que FCA, VAG, Volvo
ou Tesla, limitent l’accès diagnostique à leurs
véhicules. La plupart du temps, il est seulement
possible de lire les mémoires d’erreurs, et
les erreurs ne peuvent même plus être effacées
directement. Les garages indépendants n’ont
accès à davantage de données qu’au moyen de
certificats numériques, qui doivent être achetés
auprès des constructeurs selon différentes
modalités de paiement et de facturation. Les
inconvénients sont évidents : pour les garages
indépendants, l’obtention d’un accès
diagnostique entraîne des coûts supplémentaires,
souvent associés à une lourde charge
administrative, car chaque constructeur utilise
un processus d’enregistrement différent,
souvent compliqué. Et cela peut conduire à
14
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

INHALT FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
« L’accès aux données de maintenance
est une question de survie », déclare
Sébastien Moix, directeur marketing de
SAG. Photo : Shutterstock
un renchérissement considérable des travaux
d’atelier pour les clients finaux, quand même
des travaux comme la réinitialisation de l’affichage
de service, le transfert dans le carnet
de service numérique d’origine, le calibrage de
certains systèmes d’assistance à la conduite,
le remplacement de phares ou l’installation
d’accessoires tels qu’un attelage de remorque
nécessitent un codage ou une activation via
un serveur d’origine.
Que peut faire un fournisseur comme vous
pour simplifier la vie de ses clients ?
En tant que membre direct ou indirect de
plusieurs associations, nous soutenons le lobbying
qui est exercé pour défendre les intérêts
des garages indépendants auprès des législateurs
en Suisse et en Europe. En tant que partenaire
de projets comme Caruso, nous participons
au développement de solutions.
Existe-t-il déjà aujourd’hui, en dehors d’une
représentation de marque, un accès « sans
restriction » à toutes les données des
véhicules nécessaires à leur réparation ?
Grâce à de nouvelles prestations, telles que les
remote services, c’est-à-dire les services à distance,
nous offrons la possibilité d’utiliser certaines
fonctions de diagnostic à distance. Cette
assistance garantit aux garages de pouvoir faire
face à la complexité et au nombre croissants de
modèles de véhicules. Les services à distance
raccourcissent le délai entre le lancement d’un
nouveau véhicule sur le marché et la disponibilité
des fonctions dans l’appareil de diagnostic,
par exemple pour le calibrage des systèmes
d’assistance à la conduite. En outre, les garages
profitent de fonctions qui étaient jusqu’à présent
réservées exclusivement aux clients disposant
d’outils de diagnostic OEM. Les obstacles
et l’attente pour obtenir des informations
auprès de la représentation de la marque ainsi
que les frais y afférents sont ainsi supprimés.
L’opposition des constructeurs à un accès
illimité aux données pour tous n’a-t-elle
jamais été un problème du point de vue du
droit de la concurrence ?
Bien sûr que si. À l’heure actuelle, la souveraineté
en matière de données appartient aux
constructeurs automobiles. Chaque constructeur
décide à sa guise des données relatives
aux véhicules que les acteurs du marché reçoivent,
ainsi que de la facilité ou de la difficulté
de cette procédure. L’égalité des chances
entre tous les acteurs du marché n’est pas assurée.
« Caruso Dataplace » est un projet qui vise
à créer une plate-forme de données neutre,
alimentée en données sur les véhicules
par des entreprises du marché secondaire
indépendant. Quelles sont exactement les
données que vous souhaitez collecter ou
fournir, qui y aura accès et quels modèles
commerciaux pourront être construits à
partir de telles données ?
Les données des véhicules permettent d’offrir
une large gamme de services, dotés d’une valeur
d’utilité élevée tant pour les utilisateurs
Le projet « Caruso Dataplace »
Au printemps 2022, l’Allgemeiner Deutscher
Automobil-Club (ADAC) a mené une enquête
en collaboration avec des experts indépendants
sur les données collectées par
une voiture moderne en cours de route,
qu’elle envoie directement au constructeur
et auxquelles ni les clients ni les garagistes
n’ont accès. Ces données permettent de
tirer des conclusions sur le profil d’utilisation,
l’intensité de l’utilisation, le nombre de
conducteurs et aussi le style de conduite.
Ces ensembles de données comprennent,
par exemple :
▪ l’enregistrement séparé des kilomètres
parcourus sur les autoroutes, les routes
nationales et en ville ;
▪ le nombre de trajets effectués, répartis
par kilomètres ;
▪ des données d’utilisation du moteur
à combustion pour les hybrides
rechargeables ​;
▪ des données GPS régulières avec rapport
d’état des données importantes du
véhicule ;
▪ le nombre de rétractions électromotrices
de la ceinture (style de conduite) ;
▪ des entrées indiquant un régime moteur
trop élevé ;
▪ la durée des différents modes de la
boîte automatique (par exemple « sport ») ;
▪ le nombre de réglages du siège
électrique du conducteur ​;
▪ la durée et l’heure des appels
téléphoniques passés.
Au printemps 2022, le Parlement européen
a adopté une loi visant à promouvoir la
disponibilité des données relatives aux
véhicules afin de créer un environnement
de confiance qui facilitera leur utilisation
pour la recherche et la création de
nouveaux services et produits innovants.
Le projet « Caruso Dataplace » veut mettre
cela à profit. Outre Swiss Automotive Group
(SAG), des entreprises telles que Bosch,
Continental, Hella Gutmann, LKQ, Mahle,
Osram et Schaeffler participent également
au projet.
Plus d’informations sur:
caruso-dataplace.com
que pour le garagiste. Elles fournissent, par
exemple, des informations fondamentales précises,
qui sont utiles lors d’un service. Le garagiste
en sait simplement plus sur la voiture.
Cela facilite son travail et améliore sa position
vis-à-vis de son client. <
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140 ANS D’EXPÉRIENCE. MIDLAND.CH

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE FOCUS
Sans accès aux fonctions de diagnostic protégées,
l’atelier ne peut souvent effectuer que des activités
de diagnostic passives sur le véhicule d’un client,
comme lire des codes d’erreur. Photo : Bosch
Accès aux données de diagnostic de véhicules protégées
Comment les garagistes indépendants
peuvent rester compétitifs
Les garages sont confrontés à des défis de plus en plus importants, notamment en ce qui concerne le
diagnostic des nouveaux véhicules. Dans certains cas, le remplacement des pièces défectueuses n’est
possible qu’avec un outil de diagnostic du constructeur. Le garage R. Saner a trouvé une solution. Mike Gadient
Les systèmes d’assistance électroniques facilitent le stationnement et
rendent l’expérience de conduite plus confortable, ce que les automobilistes
apprécient. Ce qu’ils ignorent souvent, c’est que les garages multimarques
peuvent eux aussi assurer la maintenance de ces systèmes car
ils ont accès, toutes marques confondues, aux plans électriques et aux
documents de diagnostic nécessaires. « Et vous pouvez vraiment le faire
sans être une concession de marque ?! », demande une cliente étonnée
dans la vidéo publicitaire du garage R. Saner AG. L’entreprise membre de
l’UPSA située à Mümliswil (SO) lui répond avec humour et par des faits :
« Selon la loi en vigueur, la garantie du constructeur est maintenue pour
votre véhicule, quel que soit l’endroit où vous l’entretenez ou le faites réparer,
dans le respect des prescriptions du constructeur ». À la fin de la
vidéo, pour le clin d’œil, la cliente revient pour l’entretien d’un chariot de
supermarché et le garagiste se résigne à le placer sur le pont élévateur. En
effet, le garage R. Sarner fait partie du réseau Bosch Car Service depuis
près d’une dizaine d’années et accueille toutes les marques.
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FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Afin de disposer des connaissances techniques nécessaires pour cette
vaste offre de prestations, les employés suivent régulièrement des formations.
À l’automne, Pascal Allemann, mécanicien d’automobiles de
formation, a participé à la formation Bosch « Euro 5/6 Pass Thru : les
premiers pas », qui présentait notamment le service de diagnostic à
distance de Bosch. Grâce à celui-ci, plus besoin de renvoyer les clients
vers un garage agréé pour les tâches de diagnostic complexes ni d’acheter
des appareils de diagnostic coûteux. L’atelier propose à ses clients
un service complet d’un seul tenant et peut générer ainsi un chiffre
d’affaires supplémentaire.
Le webcasting et les formations sur
la haute tension sont de plus en plus appréciés
« Je suis passé à un garage multimarques pour la diversité des tâches
que cela comporte », explique M. Allemann, dont l’expérience professionnelle
comprend des marques telles que Ford, Mercedes, Opel,
Chevrolet ou Nissan, et qui est employé par le garage R. Saner depuis
juin 2020. Bien souvent, il ne pouvait pas mettre à profit les connaissances
acquises pendant le cours, car la plupart des véhicules étaient
de toute façon couverts par la garantie. « Le cours était structuré de
manière optimale sous la forme d’une leçon en direct sur Microsoft
Teams et nous avons discuté des défis communs avec les autres participants.
» Des défis tels que les différences entre les conditions et les
concepts d’accès des constructeurs.
Avec le Secure-Diagnostic Access (SDA), Bosch a développé une solution
centralisée, intégrée et standardisée qui permet d’accéder à des
données de véhicules protégées de tous les constructeurs. Cette fonction
est disponible depuis l’été dernier et fait partie du logiciel de diagnostic
Esitronic 2.0 Online. Après s’être enregistré pour la première
connexion, le collaborateur de l’atelier Pascal Allemann obtient son
accès personnel et peut activer via le SDA les fonctions de diagnostic à
accès protégé et y accéder. Les travaux de diagnostic tels que l’étalonnage
des systèmes d’assistance à la conduite peuvent désormais être
effectués. L’équipe de l’atelier n’a plus besoin de s’adapter aux différents
portails des fabricants, de s’enregistrer, de s’inscrire et de garder
un œil sur les différentes options de paiement.
En cas de questions, on peut s’adresser au Remote Diagnostic Services,
qui s’organise en trois piliers : le portail clientèle, pour les réservations
de service, la prise de rendez-vous ou le paiement en ligne ; l’assistance
technique, en cas de diagnostic difficile ; et l’outil de communication
RDS 500. Celui-ci sert d’interface et permet aux experts Bosch d’accéder
à distance au véhicule du client. Pour les entreprises multimarques
comme le garage R. Sarner, de telles solutions permettent de rester compétitives.
Il est toujours possible d’effectuer des travaux de diagnostic
sur différents véhicules. <
Bosch propose à ses partenaires de concept un programme de formation
complet pour qu’ils puissent entretenir et réparer les véhicules des
clients avec professionnalisme. Ces derniers mois, Bosch a ainsi ajouté
le webcasting à son offre d’e-learning. Jusqu’à 200 participants peuvent
suivre les formations techniques en direct depuis n’importe où et poser
des questions via une fonction de chat. De plus, la charge de travail et
les coûts sont moins élevés pour les garagistes, car ils n’ont pas besoin
de se déplacer.
« Le webcasting convient surtout pour les thèmes qui peuvent être transmis
facilement par voie numérique, sans qu’il soit nécessaire de réaliser
des travaux pratiques directement sur le véhicule, par exemple pour
découvrir un nouveau système d’assistance à la conduite », explique
Hans-Peter Saar, responsable des concepts de garage et de la technique
automobile chez Bosch. Lorsqu’il s’agit de travailler efficacement
à l’atelier ou de travailler concrètement sur la technique automobile, la
formation en présentiel reste l’idéal.
En outre, l’offre de formation pour les travaux sur les systèmes 48 volts
a été considérablement élargie « en raison de la demande croissante »,
déclare M. Saar. Les Service Training Centers de Bosch misent sur
la réalité augmentée, en particulier pour la formation au contrôle des
systèmes et composants haute tension modernes. « La réalité augmentée
rend les relations techniques transparentes au sens propre du terme »,
explique M. Saar. Lorsque le collaborateur de l’atelier regarde une
machine ou un composant à l’aide de l’appareil photo d’une tablette
ou à travers des lunettes de données, des explications telles que la
position de montage ou des conseils de maintenance et de réparation
s’affichent sur l’image réelle.
Une enquête menée au sein du réseau Bosch Car Service montre que
les formations en présentiel restent un élément essentiel de la formation
continue malgré le nombre croissant d’offres en ligne. Près de la moitié
des entreprises continuent de privilégier les formations théoriques et
pratiques en présentiel. Un quart d’entre elles préfèrent la transmission
de la théorie sous forme de formation en ligne et un peu moins d’un
quart apprécient particulièrement les formations en ligne, tant théoriques
que pratiques.
Bosch a par ailleurs des partenaires en Suisse qui organisent des
formations agréées, dont l’UPSA.
Plus d’infos :
bosch.ch
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FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Conseils du spécialiste de l’éclairage pour booster les ventes
Trois étapes pour plus de chiffre d’affaires
Chercher à dialoguer avec le client lors d’une visite à l’atelier, par exemple pour aborder la qualité des ampoules,
ne fait jamais de mal. Il s’agit de veiller à ce que l’éclairage du véhicule réponde aux dernières normes. Mike Gadient
1 2 3
Contrôle et remplacement
Vérifiez et remplacez
l’éclairage du véhicule avant
qu’il ne s’affaiblisse.
Remplacement deux par deux
Les ampoules des phares doivent
être remplacées deux par deux
pour un éclairage équilibré.
Mise à niveau
L’éclairage du véhicule peut
être immédiatement modernisé.
Photo : Osram
Les pièces importantes telles que les freins, les balais d’essuie-glace ou
les amortisseurs sont généralement remplacées en même temps. Il en
va de même pour l’éclairage du véhicule. Le spécialiste de l’éclairage
Osram conseille aux garagistes de susciter cette prise de conscience
auprès de leurs clients. Il est également recommandé de remplacer les
ampoules deux par deux, car le remplacement d’une seule peut déséquilibrer
le faisceau lumineux, ce qui est dangereux pour le conducteur
et les usagers circulant en sens inverse.
La caisse de pensions pour le secteur de la mobilité en Suisse
L’UNION FAIT LA FORCE : VOTRE
PRÉVOYANCE D’ASSOCIATION
Informations sur l’exercice 2021
Taux de couverture au 31. 12. 2021 113,53 %
Plus d’informations :
pkmobil.ch
Lors du remplacement, le garagiste vérifie d’abord la qualité de l’éclairage
et explique au client comment la luminosité peut s’affaiblir et les
risques correspondants. D’après Osram, les ampoules perdent jusqu’à
30 % de leur luminosité après 500 heures de fonctionnement. Si le garagiste
attire l’attention sur ce point, cela contribue à consolider la relation
client. La confiance est en effet source de fidélité, laquelle est la
clé du succès de l’entreprise.
Osram prodigue également le conseil qui intéressera tous les clients :
« L’éclairage du véhicule finira par s’estomper comme un bronzage estival
», l’occasion idéale pour installer de nouvelles lampes de qualité.
Les lampes au xénon ou halogènes intensifient la luminosité pour une
vision nocturne et une visibilité accrues et donc pour plus de sécurité.
Le garagiste se réjouit quant à lui de l’augmentation de son chiffre
d’affaires. <
Nouveaux luminaires d’inspection pour l’atelier
Caisse de pensions MOBIL Tél. +41 (0)31 326 20 19 pkmobil.ch
Osram élargit sa gamme de produits au-delà de l’éclairage automobile.
Le nouveau portefeuille de luminaires d’inspection à LED devrait séduire
les collaborateurs d’atelier lors d’une utilisation professionnelle au travail
ou de la revente à leurs clients. La gamme « LEDinspect » comporte
des produits destinés aux applications les plus variées allant de systèmes
d’éclairage multidirectionnels et de luminaires à encastrer, à des
solutions fines telles que des penlights qui permettent d’éclairer même
les endroits difficiles d’accès. Qu’il s’agisse d’un changement de pneus
ou d’un appoint d’huile, Osram veille à ce que ses lampes d’inspection
à LED apportent la lumière dans l’obscurité.
Plus d’informations sur :
osram.de/apps/gvlrg/fr_FR
18
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

L’importance
de notre idée
commerciale est
mondiale.
Mais tu peux la vivre
localement.
mewa.ch/fr

TECHNIQUE FOCUS : SERVICE & ENVIRONNEMENT
& TECHNIQUE
Durabilité dans l’atelier
Un garage
écologique,
est-ce possible ?
Il existe différents domaines, dans et autour du garage,
où la durabilité peut être mise en œuvre. Du
savon pour les mains à l’installation photovoltaïque,
il y a de nombreuses possibilités de gérer un atelier
de façon durable et de respecter l’environnement,
tout en économisant des ressources et de l’argent.
Max Fischer
La durabilité en entreprise ne concerne pas seulement l’écocompatibilité
et l’empreinte écologique, mais peut également avoir un impact
positif sur les finances de l’entreprise. Markus Peter, responsable Technique
et Environnement à l’UPSA, donne des conseils sur les endroits
où la durabilité peut être mise en œuvre dans l’atelier par respect pour
l’environnement, et où elle s’avère rentable pour les garagistes.
Les articles de consommation
Pour les articles et les biens de consommation tels que les détergents
et les produits d’entretien, il est possible d’opter pour des solutions
respectueuses de l’environnement, qui, en plus de protéger la nature,
sont souvent aussi plus saines pour l’être humain et posent moins
d’exigences en matière d’élimination.
Photos : Istock, médias de l’UPSA
L’énergie
Où et comment s’approvisionner en énergie ? Voilà une question que tout
garagiste devrait se poser. Car l’ensemble de l’activité et de l’infrastructure
d’un bâtiment peut, dans de nombreux cas, offrir suffisamment d’espace
pour la production d’énergies alternatives. Si le bâtiment est doté d’un
toit plat et dégagé, par exemple, les conditions sont idéales pour une
installation photovoltaïque. Le raccordement à un réseau de chaleur à
distance représente aussi un moyen de réduire ses coûts d’énergie. En
outre, les mesures d’économie d’énergie dans les entreprises sont souvent
soutenues par des subventions des communes, des cantons ou de la
Confédération, par exemple dans le cadre du Programme Bâtiments ou
du programme de subventions ProKilowatt.
Réparation
Réparer au lieu de remplacer : ce principe directeur est forcément plus
que jamais d’actualité pour de nombreux garagistes dans le contexte
des difficultés d’approvisionnement mondiales et de la hausse des prix
des matières premières. Mais ce n’est pas une mauvaise chose, car
20
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

TECHNIQUE FOCUS : SERVICE & ENVIRONNEMENT
& TECHNIQUE
une révision du matériel peut être tout à fait judicieuse. Les appareils
de commande et divers composants électromécaniques, ainsi que les
pare-brise et les pare-chocs s’y prêtent très bien. Selon la nature de la
pièce, le garagiste peut la faire réviser par un spécialiste ( par ex. en
utilisant des pièces de rechange ) ou la réparer lui-même et facturer
ainsi à la clientèle son temps de travail. Ce qui peut également valoir
la peine pour le client, qui peut ainsi se passer d’acheter des pièces
neuves onéreuses.
Cycle
En mettant en place ses propres circuits, le garagiste économise des
ressources dans son exploitation et préserve l’environnement. Le traitement
de l’eau provenant de sa propre station de lavage en vue d’une
utilisation ultérieure comme eau industrielle permet d’économiser à
long terme un volume important d’eau propre. Dans ce contexte, l’utilisation
de l’eau de pluie est également durable et permet de faire des
économies. Il en va de même pour la réutilisation de détergents dans
les systèmes à circuit fermé.
Élimination
Le remplacement de pièces défectueuses ou d’articles de consommation
entraîne des coûts d’élimination très divers. Dans de nombreux
domaines, le remplacement est évidemment inévitable : c’est le cas, par
exemple, des pneus ou des pièces importantes pour la sécurité, telles
que les disques de freins. Mais lorsque les pièces peuvent être réparées,
l’entreprise réduit elle-même ses frais d’élimination.
Fabricant
Les fabricants, les équipementiers et les fournisseurs de pièces ont
des chaînes et des trajets d’approvisionnement plus ou moins longs.
Avant qu’une pièce de rechange ou d’autres produits destinés aux besoins
de l’atelier arrivent chez le garagiste, des distances différentes
doivent être parcourues avec plusieurs moyens de transport. Il peut
donc être utile d’examiner d’où proviennent les pièces de rechange
les plus utilisées, ou les plus grandes et lourdes, et de voir s’il existe
des alternatives plus durables. Les pièces de rechange recyclées sont
non seulement moins chères, mais leur reconditionnement nécessite
aussi généralement beaucoup moins d’énergie et de ressources que la
production de pièces neuves.
Recyclage
De la boîte en aluminium aux batteries haute tension de fabrication
complexe : l’élimination correcte et le recyclage en fin de vie est un
facteur important de durabilité. C’est la seule façon de réutiliser les
matériaux de manière optimale et d’économiser les ressources. D’une
manière générale, il est très important de donner plus de visibilité au
thème de la durabilité. L’UPSA s’efforce également d’accorder à ce thème
la place qu’il mérite. Pour les garagistes, il peut être utile d’obtenir un
label écologique ou une certification environnementale pour faire valider
leur engagement par un organisme accrédité et démontrer leur
compétence en matière de durabilité. Outre les labels et certifications
intersectoriels comme le programme « ÖKOPROFIT » ou la norme « ISO
14001 », les labels spécifiques à la branche gagnent en importance. <
Plus d’informations sur :
agvs-upsa.ch
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FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE FOCUS
Compétence ingénierie interne
L’installation d’un atelier
doit être planifiée avec soin
Luginbühl Fahrzeugtechnik AG planifie et équipe des ateliers depuis 1979. AUTOINSIDE présente quelques
photos illustrant comment, après un changement de propriétaire, le fournisseur d’équipements d’atelier et
prestataire de services équipe un garage de nouveaux ponts élévateurs, de machines de montage des pneus,
de dispositifs d’aspiration des gaz d’échappement et d’un banc d’essai de freinage. Max Fischer
Lorsqu’une entreprise change de propriétaire, il est souvent temps
de rénover et de remplacer les outils et les équipements de travail
les plus divers. Pour les garagistes, il est logique d’adapter le mobilier
aux normes les plus récentes en termes de rentabilité et de sécurité.
Différents ponts élévateurs, bancs d’essai de freinage et machines de
montage de pneus sont remplacés et l’atelier est équipé d’un dispositif
d’aspiration des gaz d’échappement.
4
« Bien souvent, une nouvelle acquisition est incontournable, car les ascenseurs
sont utilisés dix à douze fois par jour. Or, les anciens modèles
ne sont pas conçus pour un tel usage », explique Erhard Luginbühl,
propriétaire de Luginbühl Fahrzeugtechnik AG. La série d’images suivante
montre comment leurs monteurs remplacent les installations
dans les règles de l’art.
1
2
3
1 Tout d’abord, l’atelier est vidé et le
démontage des ponts élévateurs
est préparé. Les anciennes installations
sont mises sur palette pour
leur évacuation.
2 L’échafaudage roulant est mis à
disposition pour les travaux en
hauteur.
3 Une fois les appareils démontés,
les adaptations nécessaires
sont apportées et les nouvelles
installations mises en place.
L’ancien banc d’essai de freinage
est démonté
4 Économie durable : un autre atelier
se prépare à la mise en service
des installations et équipements
dernier cri.
Photos : Luginbühl Fahrzeugtechnik
AG
22
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
5 L’évidement du nouveau banc
d’essai de freinage est prêt ...
6 … et un nouveau banc d’essai de
freinage « Altus 4 to » pour voitures
de tourisme et fourgonnettes est
monté et raccordé.
7 Le dispositif d’aspiration des gaz
d’échappement avec enrouleur
de tuyau électrique est monté avec
ventilateur.
8 Montage final des nouvelles
plateformes élévatrices à deux
bras « Rotary SPOA3LX ».
9 Dans ce projet, la machine de
montage de pneus de Butler, le
banc d’essai de freinage d’Altus,
l’installation d’aspiration S.tec ainsi
que les installations de levage
de Rotary assurent un travail sûr et
efficace.
10 Dernier contrôle : avant leur remise,
les appareils installés par Luginbühl
sont vérifiés en détail.
5 6
7
8
9
10
Le montage final, la mise en service et la formation personnelle
qui s’ensuit complètent dans un premier temps le mandat. Grâce à
la maintenance annuelle et au service à la clientèle de Luginbühl
Fahrzeugtechnik AG, les clients continueront à bénéficier d’un suivi
après le montage des appareils de travail. <
Plus d’informations sur :
luginbuehl-ag.ch
Finish Laquer Poncer Coller

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE FOCUS
Le système d’extinction de Rosenbauer
est composé d’une unité d’extinction et
d’une unité de commande, reliées entre
elles par des tuyaux. L’unité d’extinction
est positionnée sur la batterie et, si
nécessaire, soutenue sur la carrosserie
ou d’autres points. La position privilégiée
est entre la chaussée et le véhicule
lorsque celui-ci est à l’arrêt sur ses
quatre roues. Photo: Rosenbauer
Les véhicules électriques et hybrides accidentés, un véritable défi
Refroidir une batterie en feu
Pour pouvoir éteindre une batterie au lithium endommagée d’une voiture électrique, de nouveaux
produits ont vu le jour. Un système d’extinction positionné sur la batterie permet, par exemple,
de désamorcer la situation. Mike Gadient
Voir sur le bord de la route une voiture dont il se dégage beaucoup de
fumée ou qui vient de brûler fait peur à beaucoup de personnes. Cela
donne aux garagistes l’occasion de recommander une maintenance
régulière à leurs clients. « Un incendie de voiture ne se produit pas
seulement sur des véhicules anciens, il peut aussi toucher des voitures
modernes en cas de court-circuit », a récemment rappelé Fabio Vera,
chef d’atelier du Garage Lanthemann à Champagne (VD), dans un reportage
de la radio romande RTS. Le diagnosticien d’automobiles avec
brevet fédéral a expliqué que sur les voitures électriques, la seule cause
d’incendie restait le court-circuit. Interpelé sur les éventuels moyens
d’extinction, puisque certains automobilistes ont un extincteur à bord,
Fabio Vera explique: « Si vous voulez ouvrir le capot alors qu’il fume,
vous risquez déjà de vous brûler les mains. De plus, cette ouverture va
alimenter le feu en oxygène et donc le raviver. Mieux vaut donc mettre
en sécurité les autres passagers et usagers de la route ou les avertir ».
Dans son interview à la radio, le Romand a également montré qu’un
garagiste bien formé dispose d’un large éventail de compétences et
de connaissances qui vont bien au-delà de l’atelier. Il est donc l’interlocuteur
privilégié des médias et des clients pour les questions automobiles.
M. Vera a en outre indiqué qu’en cas d’incendie de voiture, il
convient d’appeler la police au 117 et les pompiers au 118.
Les sapeurs-pompiers jouent de toute façon un rôle clé en cas d’incendie
de véhicule et se forment en conséquence aux véhicules électriques.
Le commandant des sapeurs-pompiers René Ehrenmann explique:
« En principe, une voiture électrique en feu ne peut être éteinte
qu’avec de l’eau ou de la mousse. Et l’eau doit aller là où ça brûle, c’està-dire
jusqu’à la batterie, qui n’est pas toujours facile à atteindre. Certains
types de véhicules disposent d’ouvertures d’intervention supplémentaires
pour les sapeurs-pompiers ». La pratique nous dira s’ils sont
encore atteignables après un incendie.
L’entreprise allemande Murer Feuerschutz GmbH a développé une
lance d’extinction électrique spécialement pour les sapeurs-pompiers.
Elle est insérée dans la batterie spécifiquement pour lutter contre les
incendies dans les cellules directement par l’infiltration d’eau provenant
de la pointe de la lance. La lance d’extinction est en acier
inoxydable, spécialement renforcée et isolée jusqu’à 1000 volts. De
son côté, le fabricant autrichien d’appareils anti-incendie Rosenbauer
a lancé sur le marché un nouveau système d’extinction pour batteries
haute tension basé sur la technologie lithium-ion. Le système permet
un refroidissement direct des modules de batterie ou des cellules à
l’intérieur des modules et ainsi un arrêt rapide de la réaction en chaîne
des cellules « continues ».
24
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
L’eau d’extinction est amenée exactement là où elle est nécessaire :
pour refroidir les cellules et les modules dans le boîtier de la batterie.
Cela permet d’éteindre les fumées en ménageant les ressources et de
réduire le plus possible leur propagation. « Éteindre les batteries est
une contribution importante, y compris au niveau de la société, à une
utilisation sûre de l’électromobilité », explique Jürgen Peitz, de la fédération
allemande de l’industrie automobile (VDA). « Au cours des deux
dernières années, des constructeurs tels qu’Opel, VW, BMW, Volvo,
Tesla et Audi ont mis à disposition des batteries de dernière génération
ainsi que des véhicules complets pour les simulations d’incendie, qui
sont importantes et nécessaires. »
DOUBLEMENT
EXPERT
Le système d’extinction a été testé en Europe par des sapeurs-pompiers
d’entreprise, professionnels et volontaires. Il est positionné sur
la batterie et activé à une distance suffisante du véhicule. Le mandrin
d’extinction est entraîné dans la batterie avec une force de plusieurs
tonnes et l’eau d’extinction est répandue directement à l’intérieur de
la batterie à l’aide de la lance perforée. L’eau remplit entièrement le
boîtier de la batterie et assure ainsi un refroidissement efficace.
Une fois la batterie refroidie et la température des cellules raisonnable,
le véhicule est prêt à être évacué. Le système d’extinction peut
rester dans la batterie pendant le transport et sur le lieu de quarantaine.
Cela permet de réinjecter rapidement de l’eau dans le boîtier de
la batterie, que le véhicule soit transporté dans une benne ou sur un
véhicule de remorquage avec une couverture anti-feu.
Le commandant des sapeurs-pompiers René Ehrenmann explique :
« De tels systèmes comme ceux de Rosenbauer ou Murer sont certainement
d’une grande aide. Mais tout cela n’en est qu’à ses balbutiements
». Il sera passionnant de voir quels produits seront disponibles
sur le marché d’ici cinq à dix ans et lesquels s’établiront. <
Fonctionnement du système d’extinction
Les mesures sont une composante essentielle du processus de développement
du système d’extinction de Rosenbauer. Afin de comprendre les
différentes architectures de batteries, les leaders du marché automobile
ont effectué des tests incendie avec différents types de batteries. Ceux-ci
ont formé la base qui a permis de parvenir à une méthode de refroidissement
efficace et directe. Dans le diagramme de température illustré, les
courbes de température à l’intérieur de la batterie ont été enregistrées
à différents endroits et montrent l’escalade et la désescalade effective
du procédé. Les apparences extérieures correspondantes ainsi que les
images thermiques sont reconnaissables en dessous.
Plus d’informations sur:
rosenbauer.com
Solutions de réparation pour double embrayage par le
leader du marché.
• Pour les doubles embrayages à sec et humides
• Contient des composants parfaitement adaptés les unes
aux autres, assistance technique comprise
• Présente un grand potentiel commercial à croissance
annuelle
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 25

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AutoScout24 souligne son ambition avec sa nouvelle image de marque
Être le numéro 1
pour les utilisateurs
AutoScout24 a été lancée il y a plus de 25 ans pour accompagner les commerçants suisses dans leur découverte
du commerce électronique. Cette première initiative est aujourd’hui devenue la place de marché numérique
en ligne la plus connue de Suisse pour les voitures neuves et les occasions. Chaque mois, AutoScout24 compte
plusieurs millions de visites. Et la plate-forme n’a connu aucun temps mort, car la numérisation croissante
ouvre toujours de nouvelles possibilités d’adapter davantage la distribution numérique aux exigences individuelles
des clients. Au lieu de se reposer, l’entreprise a donc investi dans une nouvelle image de marque.
Une analyse attentive d’un quart de siècle de
commerce électronique sur le marché automobile
montre rapidement qui donne le
rythme : les clients utilisent des services numériques
dans tous les domaines de leur vie,
et l’achat d’un véhicule ne fait pas exception.
La première recherche est effectuée en ligne
et de préférence sur un smartphone. Les personnes
intéressées par AutoScout24 bénéficient
ici d’un confort particulier : les filtres
de recherche intelligents fournissent en effet
des listes de résultats précises et permettent
d’établir rapidement un premier contact avec
le concessionnaire ou de prendre une décision
d’achat sur place.
Depuis quelques années, les achats sont de
plus en plus souvent réalisés en ligne. Il y a toujours
plus de concessionnaires qui proposent
leurs véhicules directement à l’achat en plus
ou moins un clic de souris. AutoScout24 a aussi
l’intention de jouer ici un rôle de pionnier et
d’intégrer à l’avenir des interfaces numériques
pour un processus d’achats en ligne sans faille
sur la plate-forme.
Au fil des ans, AutoScout24 ne s’est pas seulement
imposé comme partenaire des concessionnaires
automobiles suisses, mais leur propose
également son savoir-faire et sa vaste
base de données qui rendent le marché plus
transparent. Chaque année, près d’un million
de données supplémentaires sur les véhicules
viennent compléter cette base de données et
constituent ainsi une source d’information
unique pour les concessionnaires.
Marketing basé sur les données
Après ses débuts de pionnier, AutoScout24
s’est toujours concentré sur le développement
de nouvelles fonctionnalités marketing qui
ouvrent aux concessionnaires automobiles
suisses la voie la plus efficace vers la distribution
numérique. Des options d’échelle ont
ici aussi été envisagées afin que les débutants
tout comme les professionnels puissent
trouver sur la plateforme des plus-values qui
renforcent leur activité. Cela se traduit par
exemple par la numérisation de processus traditionnels
tels que la gestion des véhicules.
Sur AutoScout24, elle offre aux concessionnaires
une vue d’ensemble transparente de
leurs principaux chiffres clés. Ils disposent
ainsi d’une base de décision constituée de
données qui leur permet d’augmenter de ma-
26
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
nière ciblée les performances des différentes
annonces de véhicules, au jour le jour et en
fonction de la situation actuelle du marché.
Il est par ailleurs possible de réserver directement
des produits supplémentaires sur la
même interface afin d’optimiser la portée ou
la visibilité de certains véhicules de l’inventaire.
Les actions à court terme, par exemple
lorsque les recherches des intéressés potentiels
se concentrent sur certains types de véhicules,
sont ainsi faciles à mettre en œuvre.
Valeur ajoutée pour la vente
Grâce à des fonctionnalités innovantes, des
développements continus et un conseil compétent,
AutoScout24 a su gagner la confiance
des concessionnaires automobiles suisses.
Une nouvelle valeur ajoutée orientée sur la
vente est mise à disposition au fur et à mesure,
toujours dans le but de vendre plus rapidement
et au meilleur prix du marché. Les
experts numériques d’AutoScout24 donnent
une nouvelle impulsion avec le design frais et
moderne de leur nouvelle image de marque. Ils
souhaitent aussi s’adresser davantage à l’avenir
à des groupes cibles d’utilisateurs plus jeunes
et plus versés dans le monde numérique, pour
lesquels l’aspect émotionnel de l’achat de voitures
en ligne joue également un rôle. Les nouvelles
thématiques sont infinies. <
Plus d’informations sur :
autoscout24.ch
Le célèbre logo d’AutoScout24 (ci-dessous) va
progressivement céder la place à un nouveau logo
dans les mois à venir pour une présentation plus fraîche,
plus moderne, plus jeune et plus émotionnelle.
Trois questions à Antonio Papa sur sa nouvelle image de marque
Antonio Papa, Head of Marketing Business
Customers chez AutoScout24, veille aux
intérêts des concessionnaires automobiles.
Que pensent les concessionnaires
de la nouvelle image de marque
d’AutoScout24 ?
Antonio Papa, Head of Marketing Business
Customers chez AutoScout24 : Notre nouveau
design de marque donne une orientation
claire : plus frais, plus moderne, plus jeune et
plus émotionnel. Nous lançons aujourd’hui le
nouveau logo. Au cours des prochains mois,
nous adapterons progressivement tous les
éléments de notre marque jusqu’à l’expérience
utilisateur complète du site. Nous
sommes convaincus qu’avec cette nouvelle
image de marque, nous donnons à notre
plate-forme automobile suisse un visage
clairement identifiable et que nous soulignons
ainsi notre ambition d’être les leaders de
l’espace numérique. Cela se traduira certainement
par un gain de visibilité et de portée
pour nos concessionnaires. Dans le cadre
de la nouvelle présentation de la marque,
nous ne devons pas oublier une chose : notre
objectif principal reste de rapprocher les
consommateurs et les concessionnaires. Et
c’est ce que nous faisons avec beaucoup de
succès depuis des années.
Dans le domaine de la vente numérique
de voitures, quelle expertise est la
plus importante en période de volatilité ?
La demande reste relativement élevée malgré
les défis géopolitiques et les contraintes d’approvisionnement
qui affectent notre activité.
Dans le commerce, nous assistons à une
diminution du nombre d’occasions disponibles
et à des délais de livraison extrêmement
longs pour les voitures neuves. Compte tenu
de l’évolution du marché, AutoScout24
affiche une performance impressionnante : le
trafic est bon et la moyenne des demandes
de contact par véhicule augmente constamment.
Les véhicules les plus équipés ont
toujours du succès et le parc de véhicules à
moteur continue à augmenter en Suisse. Je
suis moi-même également convaincu que
nous devons relever les défis avec un esprit
d’innovation. Et c’est exactement ce que
nous faisons : nous renforçons le commerce
et nous anticipons les thèmes de demain, de
l’achat en ligne à l’électromobilité, en passant
par de nouveaux modèles commerciaux tels
que l’abonnement automobile, que nous
développons avec les concessionnaires.
En ces temps de défis importants sur le
marché, de quoi vous réjouissez-vous ?
De notre congrès de l’automobile qui aura
lieu pour la première fois cette année ! Nous
préparons nos concessionnaires aux thématiques
numériques à venir, en partageant des
informations professionnelles et en assurant
un véritable transfert de connaissances. Mais
le congrès marque surtout des points avec
ses échanges personnels et ses discussions
passionnantes.
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 27

FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE FOCUS
Pour faire connaître les
avantages de la plateforme
d’abonnement et
d’obtenir un feed-back
direct des garagistes,
Carify part en tournée.
Les photos : médias de
l’UPSA
« Carify on Tour » : expériences tirées de la pratique
Échange de connaissances pour
et avec les garagistes
La plateforme Carify permet à chaque garagiste de devenir fournisseur d’abonnements automobiles en
seulement 30 minutes et de conquérir un autre canal de distribution. À l’occasion de l’événement
« Carify on Tour », Raffael Fiechter, le fondateur, décrit l’offre du partenaire de coopération de l’UPSA et
met en relation les pionniers de l’abonnement et les nouveaux abonnés. Jürg A. Stetttler
Les abonnements automobiles sont de plus en
plus prisés. Les clients peuvent réserver aisément
leur voiture en ligne moyennant un forfait
mensuel qui comprend tous les frais, à l’exception
du carburant. Si le client a envie d’une
autre voiture, il peut en changer ou la restituer
après expiration de la durée minimale. En
marge de l’achat et du leasing, l’abonnement
devient un canal de distribution de plus en
plus important, y compris en Suisse. Les analystes
estiment même que 40 % des véhicules
pourraient être utilisés par abonnement d’ici
2030. Les chiffres de Carify, un partenaire de
l’UPSA, le soulignent aussi. En 2021, 1500 véhicules
de garagistes circulaient sous abonnement
Carify en Suisse. Ce chiffre devrait passer
à 4000 fin 2022 !
L’équipe du Schloss-Garage de Winterthour,
concessionnaire Alfa Roméo et Abarth, avait
développé sa propre offre d’abonnement,
mais elle utilise désormais elle aussi la plateforme
du partenaire de coopération de l’UPSA.
« Avec notre abonnement, nous nous sommes
payé notre propre apprentissage, mais nous
sommes très bien positionnés avec Carify et
ne sommes plus exposés au risque de défaut
de paiement », explique Nico Gehrig, co-directeur
des ventes et responsable location. « Nous
réalisons actuellement la majeure partie de
notre volume par le biais de Carify. » Son collègue
Luca Spalletta, co-directeur des ventes
et responsable location, ajoute : « Les abonnements
représentent désormais environ la moitié
de la charge de travail de notre propre solution.
En plus, la plate-forme est ultra simple
d’utilisation. Tout le processus et la reprise
fonctionnent parfaitement. » Il n’est donc pas
étonnant que les garagistes de Winterthour
aient fait des abonnements leur nouvelle activité.
Ils en ont déjà conclu plus de 250. « Nous
avons 150 véhicules utilisés par des abonnés. »
Ces véhicules génèrent le chiffre d’affaires obtenu
au travers des abonnements, un surcroît
de travail et de l’activité dans l’après-vente.
« Nos chiffres montrent que les véhicules du
Schloss-Garage se vendent jusqu’à trois fois
plus vite », explique R. Fiechter, qui a créé
Carify avec Sergio Studer. « Nous nous considérons
comme un partenaire des garagistes
et voulons croître avec eux et non à leurs dépens.
» Sa plateforme permet de mettre en
ligne des véhicules grâce à une connexion automatique
au système de gestion du garage.
Carify vérifie la solvabilité, suit la clientèle et,
le cas échéant, traite les sinistres. Carify aide
ainsi les garagistes à générer des recettes avec
des véhicules inutilisés qui attendent un acheteur
et à faire en sorte que leur kilométrage
soit plus attractif pour la vente d’occasions.
Patrick Germann, directeur d’Auto Germann
à Hunzenschwil (AG), nous confie : « L’offre
28
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE
d’abonnements a très bien fonctionné pendant
la pandémie sur un segment spécifique. La gestion
globale des reprises d’abonnements s’est
également nettement améliorée. Aujourd’hui,
l’opération est très simple grâce à une application
», constate-t-il lors de l’événement « Carify
on Tour » dans le cadre d’une discussion avec
d’autres garagistes. « Pour moi, l’assistance est
décisive et Carify nous l’apporte », déclare le
garagiste UPSA et représentant des marques
Opel, Nissan et Chevrolet. « Sinon, je devrais
employer un collaborateur pour une telle offre
d’abonnement. Grâce à une charge administrative
minimale, je peux développer une offre de
mobilité flexible que de plus en plus de clients
recherchent. » Jan Rausch, responsable de la
division Weder Rental, de Schaffhouse, n’a eu
que de bonnes expériences jusqu’à présent.
« Nous nous sommes ainsi forgés une nouvelle
activité et utilisons actuellement près de 70
modèles Ford sous forme d’abonnement, de la
berline à la fourgonnette et à la benne basculante
en passant par le SUV. »
de l’UPSA en leur fournissant des solutions
Whitelabel et des widgets à intégrer sur le
site Internet du garage. « Grâce à nos offres
d’abonnement auprès de l’ACS, du TCS et, désormais,
de l’ATE (même l’Association transports
et environnement propose des véhicules
à ses membres grâce à Carify), nous permettons
à nos garages partenaires d’accéder à près
de deux millions d’abonnés potentiels. »
Fait intéressant, l’offre d’abonnement s’adresse
non seulement aux grandes entreprises, mais
aussi aux petits garages, qui peuvent alors eux
aussi marquer des points avec une offre de
mobilité d’avenir et flexible. « Actuellement,
la durée d’abonnement moyenne est de 9,1
mois », explique M. Fiechter. « 76 % des utilisateurs
recherchent sur Carify une voiture fonctionnelle
pour le quotidien et non une voiture
exotique. 30 % de ces abonnements automobiles
sont souscrits par des femmes et le prix
moyen de l’abonnement est actuellement de
773 francs par mois. » 250 garagistes suisses
publient d’ores et déjà leurs véhicules sur la
plate-forme, ce qui leur permet de générer un
chiffre d’affaires supplémentaire. <
Plus d’informations sur :
carify.com
Patrick Germann, directeur d’Auto Germann à
Hunzenschwil AG, et Jan Rausch, direction du secteur
Weder Rental, ont profité de l’occasion pour échanger
leurs connaissances sur les abonnements de voiture.
Raffael Fiechter se réjouit de tels exemples.
« Le client veut la flexibilité qu’il obtient grâce
aux abonnements automobiles. Il s’agit d’un
marché en pleine croissance, qui peut aussi
favoriser l’exploitation de la capacité de l’atelier
», explique le fondateur de Carify. « Les
constructeurs, les importateurs et les assureurs
s’activent dans le domaine des abonnements
et lui donnent ainsi un coup de pouce.
Comme dans le cas de l’électromobilité, il
s’agit d’une vague sur laquelle les garagistes
devraient surfer. » Ainsi, avec sa plate-forme
d’abonnement automobile, Carify met pour
ainsi dire la planche de surf et la combinaison
néoprène à la disposition des garagistes
Le Schloss-Garage à Wülflingen mise avec succès sur les abonnements auto (de g. à d.) : Luca Spalletta
(co-chef de vente et direction Rent), Raffael Fiechter (fondateur de Carify), Nico Gehrig (co-chef de vente et
direction Rent) et Christian Maier (direction).
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en tant que partenaire expérimenté de garages
automobiles, nous vous facilitons la vie en ce qui
concerne la récupération et l’élimination de tous
types de matériaux et de déchets spéciaux.
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FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE FOKUS
Les occasions sont très
demandées en ce moment,
ce qui a également
une incidence directe sur
l’évolution de leurs prix.
Photo : médias de l’UPSA
Le demande en occasions
Pourquoi les durées
d’immobilisation diminuent
Tous les trois mois et ce, depuis trois trimestres, la durée d’immobilisation des occasions des concessionnaires
baisse en moyenne de trois jours. Des véhicules qui étaient vendus à l’étranger ou qui finissaient dans les
casses il y encore un an sont actuellement à nouveau conditionnés et revendus en Suisse. Un expert évoque
la situation qui prévaut sur le marché de l’occasion. Max Fischer
À la fin de l’année dernière, environ 4,7 millions
de voitures de tourisme étaient immatriculées
auprès des services des automobiles
suisses. En 2010, ce chiffre n’était que de 4,1
millions. Le nombre de voitures de tourisme
immatriculées a ainsi augmenté en moyenne
chaque année au cours des dix dernières années.
C’est pourquoi le nombre d’occasions immobilisées
sur une période plus longue chez
les concessionnaires ou faisant l’objet d’annonces
en ligne devrait augmenter. Cette hypothèse
est toutefois caduque depuis plus de
neuf mois. On constate en effet qu’il faut en
moyenne deux à trois jours de moins tous les
trois mois pour revendre ces véhicules ou pour
les remettre en circulation. Cette baisse des
durées d’immobilisation parle d’elle-même.
« Le besoin d’occasions ne cesse de croître »,
explique René Mitteregger, spécialiste des
données chez auto-i-dat, « du fait de problèmes
de livraison mondiaux, de la crise des
semi-conducteurs et de la guerre en Ukraine,
les livraisons de voitures neuves ont été inférieures
aux ventes théoriquement possibles
sur le marché suisse au cours des deux dernières
années. Comme de nombreux consommateurs
se tournent par conséquent plutôt vers
les occasions, les périodes d’immobilisation de
ces véhicules sont de plus en plus courtes. »
Les concessionnaires et les garagistes perçoivent
également l’accroissement des besoins
et réagissent en conséquence. « Les véhicules
qui étaient exportés ou mis à la casse il y a un
an sont aujourd’hui remis en état par des ateliers
pour être revendus, même s’ils présentent
des défauts majeurs », explique M. Mitteregger.
30
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE
« Les constructeurs pourraient délocaliser leurs sites
de production, voire en construire de nouveaux
pour pallier les pénuries d’approvisionnement. »
René Mitteregger,
spécialiste des données chez auto-i-dat
Cette approche est la seule permettant de satisfaire
les besoins actuels.
Les voitures de tourisme d’occasion dotées d’un
moteur diesel et les véhicules de camping ont
également enregistré d’excellentes ventes au
cours des derniers mois. Les constructeurs fabriquent
beaucoup moins de voitures équipées
de moteurs diesel. Le spécialiste des données
estime toutefois que les Suisses continuent de
les apprécier. M. Mitteregger explique la tendance
des véhicules de camping par ces mots :
« Un véritable boom du camping s’est produit
pendant la pandémie, car c’était parfois le seul
moyen de voyager. » Depuis, les ventes effectives
de véhicules de camping stagnent à un
niveau très élevé, probablement parce que les
voyages en avion sont de nouveau possibles et
que les gens réutilisent davantage ce mode de
transport.
La valeur résiduelle d’une voiture d’occasion dépend
généralement du prix de la même voiture
neuve. À l’heure actuelle, ces valeurs doivent
néanmoins être ajustées en permanence en raison
de l’augmentation de la demande. Pour les
preneurs de leasing et leurs concessionnaires
qui proposent des leasings, cette forte demande
sur le marché de l’occasion pourrait même s’avérer
lucrative, estime M. Mitteregger : « Le risque
que courent les preneurs de leasing sur la valeur
résiduelle s’éteint pour l’instant. » Le spécialiste
des données est convaincu que les concessionnaires
et les preneurs de leasing peuvent en
tirer profit. Les concessionnaires peuvent reprendre
leurs véhicules aux clients à un bon
prix et les revendre dans la foulée sans difficulté
; une situation favorable aux deux parties.
M. Mitteregger ne veut pas se prononcer lorsqu’on
lui demande combien de temps les durées
d’immobilisation vont encore se raccourcir,
quand les problèmes d’approvisionnement vont
se résorber et si le marché de l’occasion sera
bientôt complètement asséché. Il est cependant
certain que les constructeurs ont intérêt à trouver
rapidement des solutions : « Les constructeurs
pourraient délocaliser leurs sites de production,
voire en construire de nouveaux pour
pallier les pénuries d’approvisionnement. » <
Plus d’informationis sur :
auto-i-dat.ch

FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE FOKUS
Réaliser des bénéfices avec des occasions
Comment les garagistes
mettent à profit le
« mal nécessaire »
2017
2022
Le rapport entre une voiture neuve et un changement de
propriétaire est passé de 1 sur 2,4 à 1 sur 3,3 au cours des
cinq dernières années.
Illustration : Shutterstock/médias de l’UPSA
:
:
La pénurie actuelle de voitures
neuves fait grimper la
demande d’occasions. Les
garagistes devraient se tailler
une part de ce gâteau en forte
croissance et en exploiter le potentiel,
estime Jürg Dällenbach, expert
en occasions et enseignant UPSA,
propriétaire de la société Dällenbach
Trading Consulting GmbH.
Cynthia Mira
Le commerce d’occasions est
en plein essor. Dans son cours
« Gestion des occasions » de
l’UPSA Business Academy, Jürg Dällenbach illustre
ce bouleversement à l’aide de chiffres :
« Il y a cinq ans, le rapport entre une voiture
neuve et un changement de propriétaire était
de 1 pour 2,4 alors qu’il est de 1 pour 3,3 aujourd’hui.
» Autrement dit, comparé à cinq ans
auparavant, il y a un changement de propriétaire
de plus sur chaque voiture neuve. Pour
profiter de cette activité complémentaire, un
garagiste doit préparer lui-même les véhicules
repris et éviter que ses occasions ne
restent sur son parking pendant
une période prolongée,
immobilisant ainsi une partie de son capital.
« De nombreux garagistes considèrent les reprises
comme un mal nécessaire pour vendre
une voiture neuve à un client », explique M.
Dällenbach. Une préparation et une mise sur le
marché adéquates permettent de réaliser des
bénéfices. Il ne faut pas sous-estimer l’importance
de photos professionnelles. « Des photos
de qualité qui facilitent l’identification du garage
favorisent les ventes. Il vaut par exemple
la peine de choisir le même emplacement et le
même arrière-plan pour chaque voiture d’occasion.
» Le garagiste devrait donc commencer à
positionner son entreprise en tant que marque
à part entière avec ses photos. En outre, avec
une image de marque propice à la confiance,
les clients sont disposés à s’acquitter d’un prix
plus élevé.
Lorsqu’il s’agit de déterminer un
prix raisonnable, les avis divergent
souvent pendant l’exercice
pratique du cours M.
Dällenbach explique aux garagistes
comment estimer
correctement la valeur du
véhicule et comment fixer
dynamiquement son prix à
des périodicités de 30-60-90
jours. Le participant Dean Stoll
32
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE
Dean Stoll, conseiller de vente
Wenger AG à Interlaken.
Pendant le cours de l’UPSA, Jürg Dällenbach fournit aux garagistes des outils et leur prodigue des conseils concrets
visant à stimuler leurs propres ventes d’occasions. Photo : médias de l’UPSA
François Ramo, conseiller de vente
du garage Central de Cully.
a particulièrement apprécié cette approche.
Conseiller de vente au Garage Wenger AG à
Interlaken (BE), il affirme qu’il a justement
profité de ces exercices concrets. Il cite à titre
d’exemple la définition dynamique des prix,
les succès hebdomadaires ou l’astuce consistant
à apposer des codes QR sur l’étiquette
de prix associée à un lien menant à l’offre en
ligne. « On apprend à encourager les acheteurs
potentiels à prêter davantage attention aux
véhicules grâce à une bonne utilisation et à
renforcer leur perception, que ce soit dans le
showroom ou sur Internet. » Le cours a été une
expérience intéressante, amusante et généralement
agréable.
François Ramo, conseiller de vente du garage
Central in Cully (VD), a suivi le cours de Jürg
Dällenbach en français et sait par expérience
que : « Le commerce d’occasions permet de gagner
de l’argent, mais aussi d’en perdre très rapidement.
» Son entreprise familiale se concentre
à 60 % sur la vente de voitures d’occasion. Il n’a
commencé lui-même à vendre des voitures qu’il
y a deux ans. C’est l’une des raisons pour lesquelles
il a choisi le cours de l’UPSA. Il a immédiatement
tenté d’appliquer certains aspects de
la théorie. « Le lendemain, j’avais déjà amélioré
mes annonces et mis en pratique le calcul effectif
des coûts d’immobilisation des véhicules de
mon parc », explique le garagiste romand. Voici
les leçons qu’il a tirées du cours : le calcul des
prix, l’affichage, la rentabilité, l’importance du
prix ainsi que le processus menant de l’achat
à la vente.
Ce processus concerne le déroulement concret
de l’opération qui débute dès qu’un client a
confié son ancien véhicule au garagiste à titre
de reprise. M. Dällenbach demande aux participants,
à l’aide de cartes, de présenter le processus
en douze étapes et de le classer dans le
bon ordre. L’expert déclare à ce sujet que « Les
occasions permettront également de mieux exploiter
l’atelier à l’avenir. Or c’est précisément
cette charge travail à l’atelier qui va diminuer
avec l’électromobilité. » L’utilisation des voitures
électriques préoccupe généralement les
participants au cours. « Nous examinons éga-
lement de plus près les véhicules électriques
dans le cours, car les risques qu’ils présentent
dans l’activité occasion diffèrent fortement de
ceux qui caractérisent les voitures dotées d’un
moteur thermique. » Il faut par exemple déterminer
si la batterie a subi des dégâts des eaux.
« Le seuil d’incitation à l’adoption des voitures
électriques baisse toutefois continuellement »,
dit-il. Il importe d’étudier les nouveaux modes
de propulsion. <
Nouvelle date pour le cours
Jürg Dällenbach a longtemps été cadre
dirigeant dans de grandes entreprises employant
plus de 100 personnes. Propriétaire
de la société Dällenbach Trading Consulting
GmbH, il partage ses connaissances depuis
plus de dix ans à l’occasion de quatre à
huit cours par an. Pour en savoir plus sur
le contenu et la prochaine date des cours,
cliquez ici.
informations complémentaires
et inscription
Prochain rendez-vous : 10 mai 2023, UPSA
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FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE FOKUS
Il existe désormais de nombreuses
couvertures d’assurance pour les
véhicules électriques et hybrides
rechargeables, proposées par
les fournisseurs les plus divers.
Photo : Istock
Couvertures d’assurance pour voitures électriques d’occasion et packs de batteries
Des assureurs font le point
Comment une voiture électrique ou hybride rechargeable d’occasion est-elle assurée ? Une assurance
complémentaire peut-elle être souscrite pour les batteries des véhicules ? Six assureurs et prestataires de
services de garantie répondent aux principales questions concernant leurs couvertures d’assurance
pour les voitures d’occasion à transmission entièrement ou partiellement électrique, dans la perspective
du prochain entretien client d’un garagiste. Max Fischer
Le nombre de véhicules à transmission alternative proposés dans le
commerce d’occasion ne cesse d’augmenter, de même que celui des
acheteurs qui envisagent d’investir dans une voiture électrique d’occasion
ou une voiture hybride rechargeable. La couverture d’assurance
est un aspect essentiel lors de l’achat d’un véhicule d’occasion. Divers
fournisseurs apportent des éclaircissements et expliquent quelle couverture
ils proposent en cas de détérioration du véhicule électrique
d’occasion ou de défaillance de la batterie.
La Mobilière
La batterie de la voiture électrique peut être assurée auprès de la
Mobilière contre tous les événements casco. Les assurances casco
partielle et complète couvrent les besoins spécifiques des propriétaires
de véhicules électriques en ce qui concerne la batterie. Lors
d’un événement assuré, les coûts supplémentaires (sauvetage, remorquage
et surveillance du véhicule p. ex.) sont couverts en cas de suspicion
de risque d’incendie de la batterie. En cas de dommage total,
les frais d’élimination de la batterie sont également couverts. En cas
de panne pour cause de manque d’énergie, la « Car Assistance » disponible
24 heures sur 24 intervient également. La Mobilière couvre
les frais de remorquage jusqu’à la station de recharge la plus proche.
CG Car-Garantie
Car-Garantie développe constamment de nouveaux concepts et produits
de garantie spécifiques adaptés aux nouvelles exigences du commerce
de véhicules électriques d’occasion. Il n’est à l’heure actuelle pas
encore possible d’estimer avec suffisamment de précision les coûts de
réparation engendrés par ces nouvelles exigences. Car-Garantie peut
déjà, grâce à des méthodes basées sur les données, proposer des solutions
d’assurance pour ces risques. « Car Garantie Electric Drive »,
une assurance couvrant les frais de réparation des véhicules neufs
et d’occasion, est en cours d’élaboration. Elle sera disponible pour
les véhicules électriques de toutes marques et offrira une couverture
complète spécifique à l’électricité, excluant seulement quelques composants
tels que les pièces d’usure.
Real Garant by Zurich
Avec l’assurance garantie Real Garant, les garagistes peuvent proposer
à leurs clients une offre de garantie pour tous les modèles de véhicules
électrifiés. Real Garant a adapté tous ses produits en même temps que
le « boom électrique ». L’assurance couvre tous les types de batteries
d’entraînement (batterie 48 volts, batterie haute tension, etc.) ou modules
de batteries en cas de dysfonctionnement technique, y compris
34
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE
la perte de capacité (soit si la capacité est inférieure à un certain pourcentage
selon le livret d’entretien) ainsi que tous leurs composants
internes.
Quality 1
Indépendamment de la technologie d’entraînement, tous les véhicules
peuvent être assurés chez Quality 1. Outre la batterie haute tension, les
véhicules équipés d’une transmission alternative disposent de composants
connus (moteur à combustion interne, boîte de vitesses, suspensions,
etc.) qui peuvent généralement être couverts par une garantie. Les
véhicules rechargeables sont équipés de deux transmissions, lesquelles
sont également prises en compte dans la tarification. Depuis quelque
temps, Quality 1 assure par ailleurs séparément les packs de batteries.
La garantie n’intervient qu’à partir d’un certain niveau de couverture.
En principe, c’est la capacité nette de la batterie définie par le fabricant
qui s’applique ici. En outre, différents systèmes sont installés : des modules
individuels ou la batterie dans son ensemble. Un défaut technique
survient dès que la capacité nette de la batterie tombe en dessous de
la valeur prédéfinie (généralement entre 60 et 70 %). Si seuls certains
modules sont concernés, le remplacement des modules est remboursé
jusqu’au rétablissement de la capacité nette. Sinon, le remplacement de
l’ensemble de la batterie est pris en charge.
Axa Winterthur
Pour les voitures électriques d’occasion et les hybrides rechargeables,
Axa propose l’assurance responsabilité civile obligatoire et l’assurance
casco partielle et complète facultative. L’assurance couvre les dommages
touchant la batterie lorsque ceux-ci sont en lien avec un événement
assuré survenu dans le cadre d’un sinistre. À l’heure actuelle,
Axa ne propose pas de couverture qui se rapporte exclusivement à la
batterie (en cas de décharge totale, p. ex.). L’assureur de Winterthour
suit en permanence l’évolution des besoins des clients et adapte son
offre en conséquence, par exemple avec la couverture complémentaire
pour la Wallbox/station de recharge murale à domicile.
Allianz
Les voitures électriques ou hybrides rechargeables sont assurées de
la même manière que les moteurs à combustion. Étant donné que la
batterie fait partie du véhicule et que sa valeur figure dans le prix catalogue
ou dans les accessoires (elle doit être déclarée pour éviter une
sous-assurance), elle est également couverte contre les risques assurés,
sous réserve d’une casco correspondante. Allianz ne propose toutefois
pas de couverture séparée pour la batterie. Comme le reste du véhicule,
la batterie est normalement couverte contre les risques assurés. <
Plus d’informations sur :
axa.ch
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FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE INHALT
Petit-déjeuner des garagistes chez Automaxx à Schaffhouse
Les concessionnaires de voitures
d’occasion savent s’entraider
Il n’est actuellement pas possible de présenter aux clients un large choix de voitures neuves, d’occasions ou
de camping-cars. Un petit tour chez Automaxx à Schaffhouse permet de mieux cerner comment la branche
automobile suisse gère ce volume de marché plus modeste. « Rester toujours dans le coup, aujourd’hui plus
que jamais », déclare Peter Leu, directeur d’Automaxx. Mike Gadient
Peter Leu est impressionné par l’état d’esprit
positif et l’esprit d’innovation qui prévalent encore
dans la branche automobile. Ce constat,
il le fait aussi bien en tant que directeur du
garage Automaxx qu’en tant que président
de l’association des concessionnaires Ford de
Suisse. « Tout le monde reste à flot et est très
actif en ces temps difficiles. Le réseau est très
important et mis à contribution. Ainsi, un garagiste
Ford a par exemple remis à ses collègues
le véhicule qui avait à l’origine été commandé
pour son garage », explique M. Leu. Ce
sont de tels contacts, mesures et expériences
réussies qui sont aujourd’hui nécessaires.
Le contexte est connu : les constructeurs automobiles
réduisent leur production pour cause
de manque de pièces ou de restrictions liées
à la pandémie. Les garagistes et leurs clients
attendent désormais non seulement des voitures
neuves, mais aussi des véhicules d’occasion
attrayants. Dans le cadre de la gestion
des occasions, l’attention est plus que jamais
portée sur la présentation. Dans le parc d’occasions
d’Automaxx, situé à seulement 50
mètres à pied du nouveau Ford Transit Center
à Beringen (voir encadré), on veille à ce qu’aucune
lacune ne soit visible dans l’offre. La préparation
des véhicules contribue à l’attractivité
du site de vente. Les occasions brillent aussi
bien de l’extérieur que de l’intérieur. « Même
les voitures qui ne coûtent plus que 4000
francs doivent être parfaitement préparées.
Peter Leu, directeur d’Automaxx, entouré des
occasions de l’entreprise. Il recommande à
ses vendeurs d’être patients et de vendre les
véhicules restants avec attention.
Photos : médias de l’UPSA
36
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

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véhicules électriques
« Sur les panneaux d’affichage de l’entreprise, l’ancienne offre d’emploi pour un poste de mécanicien(ne) en
maintenance d’automobiles a aujourd’hui laissé sa place à une annonce précisant que nous achetons des véhicules
d’occasion à des particuliers », explique Peter Leu.
Les Suissesses et les Suisses ont cette exigence
de qualité, d’autant plus avec les prix actuels »,
explique M. Leu. Afin de tenir compte de ces
exigences lors de la préparation des véhicules,
une place d’apprentissage supplémentaire a
été spécialement créée pour un assistant en
maintenance d’automobiles AFP. Une spécialiste,
qui suit actuellement une formation de
conseillère de vente automobile, a par ailleurs
été engagée. Il a ainsi été possible de pourvoir
un poste vacant dans la vente et de continuer
à promouvoir les talents. « Nous investissons
volontiers dans la formation initiale
et continue. Maintenant que le secteur des
ventes n’est plus très chargé, il vaut la peine
de prendre le temps pour des initiations et l’acquisition
d’expériences », selon M. Leu.
« Même les voitures qui
ne coûtent plus que 4000
francs doivent être parfaitement
préparées. Les
Suisses ont cette exigence
de qualité, d’autant plus
avec les prix actuels »
La fidélisation des collaborateurs fait également
l’objet d’une grande attention dans
cette entreprise membre de l’UPSA. Le personnel
de vente, dont les salaires sont également
basés sur des commissions, reçoit des
avances s’il n’a pu réaliser qu’une fraction du
chiffre d’affaires habituel en un mois. Aujourd’hui,
la chute du chiffre d’affaires de
l’entreprise familiale de Schaffhouse dans
le secteur des voitures neuves s’élève à 30 %
selon Peter Leu. Les vendeurs sont en outre
rémunérés depuis quelques années après la
conclusion du contrat et non après la livraison
du véhicule. « Nous leur versons désormais
aussi un bonus s’ils ont lavé les voitures
d’occasion du parc. Ainsi, nos vendeurs ont
un travail utile et un moral au top », ajoute
M. Leu.
Malgré la baisse enregistrée sur le marché de
l’occasion, la marge bénéficiaire brute de ce secteur
a à nouveau nettement augmenté, passant
de 5,7 % en 2017 à 7,8 % en 2021 selon le reflet de
la branche de Figas. Jvan Hutter, vice-directeur
de FIGAS Fiduciaire de la branche automobile
suisse SA, modère toutefois les attentes et déclare
à propos de ce chiffre clé : « Il faut s’attendre
à ce que les marges bénéficiaires brutes
diminuent à moyen terme, dès que la demande
d’occasions, sensiblement plus élevée, se normalisera.
» Dans ce contexte, il s’agira de tenir
compte de l’évolution du marché de l’occasion
pour les véhicules à transmission électrique.
Il sera en effet intéressant de suivre le calcul
et l’évolution de leur valeur résiduelle. « C’est
un sujet important et les opinions divergent
énormément », explique M. Leu, qui a récemment
appris que Ford allait lancer sept voitures
et fourgonnettes entièrement électriques sur
le marché européen d’ici 2024. Les modèles
phares de cette nouvelle flotte électrique sont
la Mustang Mach-E et le nouvel E-Transit.
« Nos vendeurs suivent actuellement une formation
en Espagne. Nous bénéficions d’un
Peter Leu,
directeur du garage Automaxx Suite en page 38
9 Contrôlable via application, RFID
et logiciel
9 Equilibrage de charge dynamique
Njord Go
Station de recharge
mobile
9 Légère
9 Mobile
9 Triphasée
9 Application gratuite
NEW
CS One
Chargeur de batterie adaptatif et
appareil d‘entretien
9 Chargeable jusqu‘à 180 Ah
9 Nouvelle technologie APTO
9 Borne sans polarité
9 Pour tous les batteries 12 V
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022

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FOCUS : OCCASIONS & COMMERCE INHALT
soutien exceptionnel de Ford pour relever les
défis de l’électromobilité, et ce également dans
le domaine du marketing », complète M. Leu.
Pour les valeurs résiduelles incertaines et l’état
des batteries, Automaxx mise sur une assurance
qui couvre toute perte éventuelle.
Le conseil final de Peter Leu aux autres acteurs
de la branche est bien plus qu’un simple encouragement
: « Rester toujours dans le coup,
aujourd’hui plus que jamais. » L’évolution des
prix des occasions dans le secteur des ventes
profiterait en fait aux garagistes, à l’inverse de
celle des prix du secteur des achats. M. Leu
donne notamment pour exemple une Ford Ka
Plus de trois ans et un Transit Custom, qui
ont été achetés pratiquement au prix neuf de
l’époque. La recherche sur les plates-formes
internationales n’aide guère, car les voitures
d’occasion sont proposées à un prix encore
plus élevé à l’étranger. « Il s’agit même souvent
de voitures éraflées et dont le dernier service
remonte à plus longtemps », explique M. Leu.
La solution la plus prometteuse est de publier
l’offre sur son propre site Web, sur les réseaux
sociaux et sur les plates-formes nationales
Cette stratégie est préconisée par Ford elle-même : quitter les villes pour occuper des terrains plus nombreux et
moins chers dans les agglomérations. Le nouveau Ford Transit Center à Beringen répond parfaitement à cette idée.
d’occasions avec de jolies photos et toutes les
données pertinentes. Les véhicules vendus
sont en outre conservés sur place le plus longtemps
possible afin que l’offre reste abondante
à vue d’œil. Une autre pièce du puzzle consiste
à mieux surveiller l’activité de leasing, à faire
des achats en conséquence et à proposer aux
clients de vendre le véhicule pour eux sur les
plates-formes courantes, tout en obtenant la
meilleure commission d’intermédiaire possible.
<
Plus d’informations sur :
automaxx.ch
38
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

UPSA Business Academy
Scanner ici pour plus d’informations :
agvs-upsa.ch
UPSA MODULE DIDACTIQUE
La participation à un module didactique UPSA
est obligatoire pour tous les formateurs professionnels
des formations initiales techniques dans
les entreprises ne disposant pas d’un diplôme
tertiaire.
«DIRIGER DE JEUNES ADULTES ET
SURMONTER LES CRISES»
24 août 2022, Sion
SEPTEMBRE
COURS D’INTRODUCTION
« ORFO 2012 EMPLOYÉ-ES DE COMMERCE »
Cette formation a pour objectif d’informer les
personnes responsables de la formation des
employé-es de commerce de la branche automobile
sur la nouvelle ordonnance sur la formation
professionnelle initiale (Orfo 2012) ainsi que les
initier à l’utilisation de la plateforme time2learn.
13 septembre 2022, Yverdon
« UTILISER AVEC COMPÉTENCE LES
INSTRUMENTS DES NOUVELLES
ORDONNANCES DE FORMATION »
06 septembre 2022, UPSA Genève
28 septembre 2022, Fribourg
JUILLET
ELEKTRO-INSTRUKTION FÜR
HOCHVOLT-SYSTEME IN ELEKTRO-
UND HYBRIDFAHRZEUGEN
11./12. Juli 2022, AGVS Horw
13./14. Juli 2022, The Valley Kemptthal
12./13. August 2022, ibW Chur
19./20. August 2022, wbz Lenzburg
04./05. Oktober 2022, AGVS St. Gallen
28./29. Oktober 2022, TBZ Zürich
Weitere Daten online
«AUTOMOBIL SALES» UND
«AUTOMOBIL AFTER-SALES»
Mit der Berufsbildungsschulung erhalten
Sie eine Einführung in die Umsetzung
der neuen Grundbildungen im Detailhandel.
15. Juli 2022, Horw
18. Juli 2022, Horw
COURS DAB+
La FM sera prochainement remplacée par le
DAB+. À l’avenir, il ne sera plus possible de
recevoir la radio que par le biais du DAB+. Tous
les véhicules ne disposant pas encore d’une
radio DAB+ doivent changer leur équipement pour
passer à cette nouvelle technologie.
22 septembre 2022, Fribourg
DAS GOOGLE BASICS TRAINING
FÜR DEN AUTOHANDEL
In diesem Training erfahren Sie, wie Sie «Google
MyBusiness», die «Google Rezensionen» sowie
«Google SEO» zielgerichtet und erfolgreich für Ihr
Autohaus einsetzen.
08./15. September 2022, online
26. Oktober 2022/02. November 2022, online
GRUNDWISSEN GASE
Alternative Antriebsarten und neue Treibstoffe
gewinnen in der Mobilität zunehmend an Bedeutung.
Erdgas, Biogas, Flüssiggas oder auch
Wasserstoff kommen vermehrt als Ersatz für
die klassischen Treibstoffe wie Benzin und Diesel
zum Einsatz. Dieser Online-Kurs gibt Ihnen eine
Übersicht über die Gase, die heute in der Fahrzeugtechnik
als Kraftstoffe eingesetzt werden.
Der Kurs erklärt die wichtigsten Stoffdaten und
Eigenschaften und die wichtigsten Verhaltensregeln
für ein sicheres Arbeiten mit diesen
Produkten. Er gilt als Basiskurs für die weiterführenden
Ausbildung im Bereich alternative
Antriebs systeme in der Mobilität.
15. September 2022, wbz Lenzburg
e-learning laufend AGVS ZS, online
VERTIEFUNGSMODUL CNG:
INSTRUKTION UND SYSTEMKENNTNISSE
FÜR DEN SICHEREN UMGANG
Die Teilnehmenden sind in der Lage, Arbeiten an
gasführenden Komponenten von CNG-Fahrzeugen
unter sicheren Voraussetzungen durchzuführen.
16. September 2022, wbz Lenzburg
OCTOBRE
31. AGVS-FRAUENSEMINAR
Mit dem diesjährigen Frauenseminar werden
alle Mitarbeiterinnen im Garagengewerbe
des deutschsprachigen Raums angesprochen,
die administrative und personelle Aufgaben
wahrnehmen und ihren Betrieb durch gezielte und
effiziente Konzepte weiter entwickeln wollen.
24. bis 26. Oktober 2022, Vitznau
07. bis 09. November 2022, Vitznau
NOVEMBRE
MWST-GRUNDKURS
Der Kurs richtet sich an Personen, die sich neu
mit der Mehrwertsteuer im Automobilgewerbe
beschäftigen.
03. November 2022, Bern
08. November 2022, STFW Winterthur
MWST-FORTSETZUNGS- UND
VERTIEFUNGSKURS
Der Kurs richtet sich an Personen, die sich
vertiefte Kenntnisse über die Mehrwertsteuer
aneignen möchten und bereits den Grundkurs
besucht haben.
04. November 2022, Bern
09. November 2022, STFW Winterthur
VERKAUF- UND BERATUNGSKOMPETENZ
VON E-FAHRZEUGEN UND DEREN
LADEINFRASTRUKTUR
Dieser Kurs richtet sich speziell an die Automobil-
Verkaufsberater und AutomobilServiceberater.
29. November 2022, The Valley Kemptthal
D’autres dates seront ajoutées en ligne
régulièrement.
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 39

FORMATION
Photos : médias de l’UPSA
Remise des brevets fédéraux 2022
Des jeunes
professionnels
compétents
Toutes les branches sont à la recherche de professionnels. Au total,
163 nouveaux coordinateurs d’ateliers automobiles et diagnosticiens
d’automobiles relèvent désormais les défis quotidiens dans les
garages et assurent le succès et la satisfaction de la clientèle grâce
à leurs compétences techniques et humaines. Les jeunes diplômés
ont reçu leur brevet fédéral dans un cadre solennel. Jürg A. Stettler
« Ils ont réussi et sont ouverts à la nouveauté»,
a déclaré Werner Bieli, président de la commission
assurance qualité pour les diagnosticiens
d’automobiles et les coordinateurs d’ateliers
automobiles (CAQ DA/CAA) à l’UPSA. Il
a rappelé aux jeunes diplômés une citation
de Theodore Roosevelt : «Pour être à la hauteur
de son rôle de leader, il faut être suffisamment
raisonnable pour confier les tâches
aux bonnes personnes et suffisamment autodiscipliné
pour ne pas interférer dans leur
travail. » Il s’agit désormais de mettre en pratique
ces compétences professionnelles et ces
connaissances sur le terrain, comme un véhicule
développe sa puissance. « Nous allons
maintenant savoir de quoi vous êtes capables.
Permettez également à vos collaborateurs de
participer à votre réussite. Soyez exemplaires,
faites preuve de patience et d’empathie, soyez
durs et tenaces, même envers vous-même. Et
n’oubliez pas votre sens de l’humour, car rire
est bon pour la santé, comme l’ont dit Aristote
et le conseiller fédéral Schneider-Ammann. »
Charles-Albert Hediger, membre du comité
central de l’UPSA, remercie les jeunes professionnels
et leurs proches à l’Event Center
d’Emil Frey Classics AG (Safenwil) d’avoir
suivi cette formation malgré l’incertitude due
à la pandémie et à la guerre en Ukraine : « La
branche automobile suisse a besoin de vous
et continuera d’avoir besoin de vous! » Le savoir
acquis par les deux diplômées et les 161
diplômés au cours des deux années de formation
leur offre une base solide pour réussir
leur carrière et fait état de leur passion pour
la branche automobile.
Matthias Krummen, responsable Management
services et communication chez ESA, a également
attiré l’attention des personnes présentes
sur les émotions que suscitent l’automobile :
« Il faut des personnalités telles que vous qui
s’intéressent aux nouvelles tendances, aux nouveaux
concepts et aux nouveaux segments de
clientèle. Les tendances doivent être exploitées
comme des opportunités. Vous avez le privilège
de travailler avec des produits qui suscitent des
émotions. » En tant qu’organisation d’achat de
la branche suisse de l’automobile et des véhicules
à moteur, ESA s’engage elle aussi depuis
plus de 90 ans en faveur de la formation initiale
et continue dans la branche. C’est pourquoi M.
Krummen a remis un chèque de 20 000 francs
à Olivier Maeder, membre de la direction de
l’UPSA, afin de continuer à promouvoir la formation
de jeunes professionnels. M. Maeder
40
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FORMATION
l’a remercié pour son généreux don avant de
s’adresser aux diplômés : « Vous êtes les meilleurs
ambassadeurs de notre branche. Encouragez
les jeunes à rester dans notre branche
et à suivre des formations continues. Les
SwissSkills se dérouleront par exemple à Berne
du 7 au 11 septembre. Rendez-vous sur place ou
encouragez les jeunes à y participer et à passer
au stand des métiers de l’automobile. »
Parmi les jeunes professionnels, ceux qui
avaient obtenu les meilleures notes avaient
des raisons particulières d’être heureux, car
un prix spécial leur a été décerné. Pour les
coordinateurs d’ateliers automobiles, il s’agissait
de Raphael Senn de Kaltenbach (TG), qui
a terminé la formation avec l’excellente note
de 4,8 : « Je n’ai jamais pensé que cette formation
serait facile, sinon je ne l’aurais probablement
jamais suivie. » Ramon Keel de Balgach
(SG), Etienne Panchaud de Murist (FR) et Yann
Lerch de Reconvilier (BE) se sont respectivement
démarqués avec une note de 5,3, de 5,0
et 4,9 parmi les diagnosticiens d’automobiles
dans le domaine des voitures de tourisme.
Dans les véhicules utilitaires, Daniel Hug d’Untervaz
(GR), Roman Schellenberg de Pfäffikon
(ZH) et Michael Franz Müller de Niederurnen
(GL) ont respectivement obtenu une note de
5,5, de 5,4 et de 5,6. « Chaque jour, je veux donner
le meilleur de moi-même et transmettre à
d’autres les connaissances humaines et techniques
que j’ai acquises pendant la formation »,
a déclaré Michael Franz Müller. « Nous nous
sommes bien amusés ensemble, ce qui a facilité
l’apprentissage. » Andy Marending, de
Chevroux (VD), a lui aussi dû s’amuser. Il a non
seulement achevé sa formation de diagnosticien
d’automobiles avec orientation voitures de
tourisme mais également celle de véhicules utilitaires
sur une note de 4,6. «J’en ai presque eu
un peu plus à me mettre sous la dent pendant
la deuxième formation», avoue-t-il. Les deux
diplômées Evelyn Kunz d’Adetswil (ZH) (5,0) et
Desirée Schweizer de Glattfelden (ZH) (4,8) ont
également confirmé que la formation exigeante
n’était pas une promenade de santé. « Mon ami
m’a beaucoup aidée. Il a terminé sa formation
il y a cinq ans », a déclaré Desirée Schweizer.
« Nous ne travaillons pas encore ensemble
dans un garage, mais nous avons beaucoup de
matériel chez nous pour bricoler. »
Stephan Allemann, membre de la CAQ, s’est
particulièrement réjoui de la remise des brevets
fédéraux à Safenwil. Il a ainsi pu remettre
un brevet professionnel non seulement à un
diplômé, mais à son futur gendre Morris Joho
de Derendingen (SO). M. Allemann était visiblement
fier et ému. Lorsque l’animatrice Nina
Havel a demandé à Marco Sommer et à Peter
Sonderegger, tous deux d’Oberegg (AI), de lui
expliquer pourquoi ils avaient décidé de suivre
cette formation, ils ont affirmé avec un large
sourire aux lèvres : « Une idée stupide lors d’une
soirée bien arrosée » … Les deux jeunes originaires
d’Appenzell ont suscité des rires dans la
salle. Jürg Tschopp de Konolfingen (BE) a ensuite
confirmé que même les idées qui naissent
dans l’alcool peuvent se révéler intéressantes :
« J’ai rencontré plein de nouveaux amis grâce à
cette formation. »
Pour conclure, le président de la CAQ DA,
Werner Bieli, a remercié tous les experts et en
particulier René Stirnimann, qui a décidé de
quitter son poste d’expert. M. Bieli l’a félicité
pour le sérieux de ses préparatifs d’examen et
pour ses appréciations toujours justes et complètes.
En guise de remerciements, M. Stirnimann
a reçu un moulin à poivre ressemblant
à une bougie d’allumage. Gianfranco Christen
a également quitté ses fonctions sous les honneurs.
« Il a été présent dès le début et a joué un
rôle décisif dans cette formation de diagnosticien
d’automobiles », a déclaré M. Bieli. <
Les noms de tous les diplômés et les photos sur :
agvs-upsa.ch/fr/news-fr/des-jeunesprofessionnels-competents-pour-labranche-automobile
Matthias Krummen (à gauche) de l’ESA remet le chèque
à Olivier Maeder de l’UPSA.
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 41

FORMATION
Trois participants aux
SwissSkills donnent leurs
conseils pour une journée
de compétition réussie.
Photo : médias del’UPSA
SwissSkills 2022
Pourquoi une bonne
préparation représente
la moitié du travail
La première épreuve de qualification pour les plus grands championnats des métiers de l’histoire aura lieu à
Mobilcitiy, à Berne, le 2 juillet 2022. 20 talents s’y qualifieront pour les SwissSkillls 2022 qui se dérouleront du
7 au 11 septembre à Bernexpo. Les talents qui y ont déjà participé savent le mieux comment réussir la
préparation : Sina Bolognesi, Damian Schmid et Riet Bulfoni. Cynthia Mira
« Les SwissSkills sont l’une des meilleures
expériences que j’ai jamais réalisées. Une
opportunité où l’on ne peut que
gagner », déclare Riet Bulfoni.
Aujourd’hui âgé de 27 ans,
il a remporté la médaille
d’argent en 2018 en participant
aux WorldSkills 2017.
Aujourd’hui, il exerce en tant
qu’expert. Quand on lui demande
comment obtenir une
médaille aux championnats des
métiers, il répond : « En ne renonçant jamais
et en donnant toujours son maximum à
Riet Bulfoni.
chaque poste. J’ai même cassé une vis, à mon
premier poste ! Malgré tout, j’ai continué
et j’ai mis le paquet. » Cette persévérance
en a valu la peine.
Originaire des Grisons, Riet
Bulfoni s’est préparé intensivement
au centre CI de Coire
et a reçu le soutien des enseignants
et des responsables
de cours. Et « Mon entreprise
était géniale ! Je pouvais toujours
prendre congé pour m’entraîner ou suivre
un cours. Dans l’entreprise, on m’a également
confié toutes les tâches difficiles pour la préparation
et l’entraînement », explique-t-il. Cela
a contribué en grande partie à son succès.
« Je dis toujours que c’était une performance
d’équipe », déclare M. Bulfoni. Curieusement,
il avait déjà remporté la deuxième place lors
de la procédure de qualification. « Cela m’a
motivé à travailler dur », dit-il. Pour le reste,
cette première manche n’est pas vraiment
comparable au grand jour de septembre, car le
niveau des SwissSkills est beaucoup plus élevé
que les qualifications.
42
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

BILDUNG FORMATION
dans le centre d’apprentissage de l’UPSA », déclare
la jeune femme de 25 ans.
Damian Schmid est parvenu à monter sur le
podium à plusieurs reprises. L’ambitieux Suisse
oriental a remporté l’année dernière la médaille
d’or aux Championnats d’Europe après
deux secondes places aux SwissSkills et à
l’Eurocup 2018, ainsi qu’une cinquième
place aux World Skills 2019. Il préconise
une approche plus sereine
pour la préparation : « En gros,
pour moi, le plus excitant est
de voir où on en est, surtout
lors de la présélection et pendant
la phase de qualification.
L’enthousiasme pour la compétition
s’éveille automatiquement
lorsque l’on se qualifie pour les
SwissSkills », explique-t-il. « La motivation
à l’entraînement vient d’elle-même, et c’est
beaucoup plus facile », en est convaincu l’expert
en compétition. Plus important que la préparation,
il est également primordial de se motiver
mutuellement. « Pour briller le jour de la
compétition. » Damian Schmid, âgé de 23 ans,
a lui aussi obtenu les libertés nécessaires de la
part de son entreprise pendant la période de
préparation. « Ils m’ont aussi mis à disposition
une belle voiture pour me rendre à Berne. » Il
est important pour les jeunes participants de
se réjouir de l’événement. « Il n’y a aucun examen
à réussir, ni aucune raison d’avoir peur.
Le but est de s’amuser dans ce que l’on fait et
d’être passionné par le travail, et le reste se fait
automatiquement. »
Damian Schmid.
internationale, toute la branche automobile
a les yeux rivés sur une seule personne et le
soutien se modifie en conséquence », explique
M. Schmid. Riet Bulfoni a fait la même expérience
: « Pour la préparation aux WorldSkills,
tout le soutien reçu a été décuplé du côté de
l’UPSA. J’ai même pu aller en Allemagne au
centre de formation de Bosch. C’était super et
très instructif. »
Avec chaque victoire et chaque
participation à un tournoi
aussi important, l’intérêt des
médias augmente. « Ça m’a
toujours rassuré de savoir
que j’avais déjà gagné quoi
qu’il arrive. J’ai eu pas mal de
rendez-vous médiatiques, en particulier
après la victoire à l’Euro Cup.
C’était une expérience totalement nouvelle
pour moi », raconte M. Bulfoni. Cela a continué
jusqu’aux WorldSkills et il a encore aujourd’hui
quelques demandes. « Pendant tout ce temps,
j’ai pu m’épanouir tant sur le plan professionnel
que personnel. J’ai conclu de bonnes amitiés
qui sont devenues importantes pour moi. » <
Plus d’informations sur :
swiss-skills.ch
Sina Bolognesi, de Rosser GmbH, qualifie sa
participation aux SwissSkills immédiatement
après son apprentissage professionnel en 2018
d’« expérience intéressante », au cours de laquelle
elle ne savait pas ce qui l’attendait.
Elle s’est alors rendue à Berne
sans grandes attentes et a été
particulièrement enthousiasmée
par l’ampleur de l’événement.
« Les tâches proposées
étaient passionnantes,
mais pas comparables à l’examen
de fin d’apprentissage »,
explique la mécatronicienne automobile
de formation et restauratrice
automobile diplômée. Elle recommande
à tous les participants aux Championnats
des métiers d’examiner de plus près les
documents de diagnostic. « Il est également
utile de tester à l’avance d’autres modèles de
véhicules que ceux qui sont mis à disposition
Sina Bolognesi.
De nombreux talents de la branche automobile
suisse, aussi ambitieux et couronnés de succès,
poursuivent généralement leur chemin après
les SwissSkills. Pour la participation aux Euro-
Skills par exemple, la préparation est
néanmoins sans commune mesure
avec les SwissSkills, comme le
révèle M. Schmid. « Au début,
l’UPSA m’a mis à disposition
l’infrastructure et créé des
possibilités de formation au
niveau cantonal, puis l’ensemble
s’est déplacé au niveau
national vers l’UPSA Suisse, où
j’ai reçu une aide financière, mais
aussi des formations spécialement organisées
pour moi. » Il a également bénéficié
du soutien d’autres partenaires de formation
directement auprès de l’importateur de véhicules
ou de l’école technique suisse de Winterthour
(STFW). « Lors d’une participation
Fenêtre publicitaire attrayante
pour les métiers de l’automobile
Avec près de 60 000 élèves et 2426 classes,
l’édition de cette année des SwissSkills
attire le public et contribue à promouvoir les
métiers de l’automobile. « L’intérêt des écoles
pour les SwissSkills 2022 est énorme. Trois
mois avant la manifestation, le nombre de
candidats est supérieur de plus de 20 000 personnes
par rapport aux derniers championnats
nationaux des métiers à la même date
en 2018 », comme l’a récemment cité Michèle
Gerber dans un communiqué de presse.
Elle est responsable de l’organisation des
visites scolaires aux SwissSkills. L’UPSA est
également reconnaissante pour cette plateforme.
En effet, les talents ne sont pas les
seuls à pouvoir faire leurs preuves puisque
60 000 élèves auront également l’occasion de
découvrir le monde passionnant des métiers
de l’automobile.
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 43

FORMATION
Olivier Maeder a présenté
plusieurs fois par jour à
Vauffelin les six filières de
formation au niveau de
l’examen professionnel.
Photos : médias de l’UPSA
« FutureDay 2022 » à Vauffelin
Offrir des perspectives d’avenir
Crash-test, tuning, piles à combustible et formations continues : le « FutureDay 2022 » a permis aux personnes
en formation de faire le plein de suggestions et d’informations pour leur avenir professionnel. Pendant cinq
jours, l’UPSA y a présenté ses formations professionnelles supérieures et y a tenu son stand d’information.
Max Fischer
Le « FutureDay 2022 » s’est déroulé du 20 au
24 juin au Dynamic Test Center (DTC), dans
le Jura bernois. Chaque matin à 10 heures,
Peter Affolter, responsable du domaine spécialisé
technique automobile à la Haute école
spécialisée bernoise (BFH), a souhaité aux
personnes en formation la bienvenue à Vauffelin,
tout en les préparant à la journée. Le
programme proposait aux participant(e)s de
nombreuses séances d’information propres à
leur profession, mais aussi des démonstrations
techniques, sans oublier une « grande
finale » à la fin de chaque journée : le crashtest
en direct, que les apprenti(e)s et les enseignant(e)s
des écoles professionnelles attendaient
avec impatience.
Le département technique automobile de la
Haute école spécialisée bernoise (BFH) organise
cet événement pour la douzième fois,
en collaboration avec l’UPSA et d’autres associations
(Agrotec Suisse, Carrosserie Suisse,
ASETA et ASEMACA). L’événement, qui dure
cinq jours, s’adresse aux personnes qui termineront
leur formation dans un an. Au cours
de cette semaine, elles ont pu découvrir avec
leur classe et leurs enseignant(e)s leurs perspectives
professionnelles ainsi que s’informer
sur les stands des Associations et de la Haute
école spécialisée. Pour éviter que l’événement
ne coïncide avec les examens de fin d’apprentissage,
les personnes en formation y assistent
l’avant-dernière année de leur apprentissage.
Plusieurs fois par jour, l’information sur la
formation continue destinée aux mécatronicien(ne)s
d’automobiles de 3 e année de l’UPSA
a eu lieu dans l’une des grandes halles d’atelier
de la Haute école spécialisée bernoise. Olivier
Maeder, membre de la direction de l’UPSA et
responsable de la formation, a présenté les
six filières de formation avec examen professionnel
sanctionné par un brevet fédéral :
diagnosticien(ne) d’automobiles, coordinateur/
trice d’atelier automobile, conseiller/ère de
service automobile, conseiller/ère de vente automobile,
restaurateur/trice de véhicules, secouriste
routier/ère. Il a également présenté la
formation de gestionnaire d’entreprise de la
branche automobile, sanctionnée par un diplôme
fédéral en cas de réussite de l’examen
professionnel supérieur, et évoqué les opportunités
professionnelles de cette formation.
O. Maeder a souligné la grande importance
de donner des perspectives qui vont au-delà
de la procédure de qualification et de conserver
la main d’œuvre qualifiée, capitale dans
notre branche. « La formation continue est
un excellent moyen de progresser sur le plan
professionnel et d’assumer davantage de responsabilités
dans l’entreprise, qui peuvent aller
jusqu’aux postes de direction. » Le lundi matin,
la formation de restaurateur/trice de véhicules
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Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

Jörg Merz explique comment
fonctionne un moteur à pile à
combustible.
13 – 17. 9. 2022
FRANKFURT / MAIN
Thomas Jäggi (au centre) informe sur les formations professionnelles
supérieures sur le stand de l’UPSA, et répond aux
questions éventuelles.
L’événement
n° 1 en
présentiel à
Francfort
Tous attendent avec impatience le crash-test en direct de la
Smart et s’approchent tout près de l’épave, une fois que l’endroit
a été sécurisé.
Re-démarrage pour le marché
secondaire de l’automobile
Enfin ! À nouveau des rencontres en personne
: réjouissez-vous des nouvelles tendances
et des technologies innovantes
dans tous les domaines – les représentants
leaders du secteur affichent toute la chaîne
de valeur de l’aftermarket automobile.
a été très appréciée. Sur le stand de l’UPSA, les
apprenti(e)s ont pu obtenir des informations
détaillées sur ces formations et sur d’autres
formations continues, ainsi que poser des
questions à ce sujet aux responsables de la
formation de l’UPSA.
Les différentes présentations techniques du
DTC ont associé des connaissances de base
à des démonstrations intéressantes, parfois
pleines d’action, comme la ceinture de sécurité
« Tech-Spot ». Elle montrait les graves
conséquences que peut avoir une collision
sans ceinture de sécurité, même à une vitesse
peu élevée. À des fins de démonstration, les
personnes en formation ont pu s’asseoir dans
une voiture d’essai qui a roulé d’une rampe
dans un bloc de béton. « Au quotidien, il arrive
souvent que pour les courtes distances
dans l’enceinte du garage, on ne prenne pas
le temps d’attacher sa ceinture. Le fait de me
sentir projeté lors d’une petite collision m’a
poussé à remettre en question ce comportement
», affirme Stefan Grüter, futur mécatronicien
d’automobiles.
Jörg Merz, directeur de la section UPSA Suisse
centrale, qui a activement accompagné le lancement
sur le marché du « Hyundai Xcient »
fonctionnant à l’hydrogène, a présenté sur
place le camion à pile à combustible et tous
ses composants. Son exposé a suscité un vif
intérêt de tous les côtés. « Pour moi, le moment
fort de la journée a sans conteste été la
démonstration du camion équipé d’une pile à
combustible. C’était extrêmement intéressant
et instructif », a déclaré Liliane Schmid, future
mécatronicienne d’automobiles.
Stefan Egger, de la BFH, a également capté l’attention
des participant(e)s quand il a mesuré
la puissance du moteur d’une Renault Zoe sur
le banc d’essai à rouleaux moderne du DTC. <
Une excursion de classe pour
bâtir l’avenir
Quelle carrière suivre après son apprentissage
? Les médias de l’UPSA ont tourné une
vidéo de la scène du « FutureDay 2022 ».
Voir la vidéo
Plus d’informations et les cartes d’entrée
sur le site
automechanika-frankfurt.com
info@ch.messefrankfurt.com
Tél. +41 44 503 94 00
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 45

FORMATION
Remise des brevets fédéraux de restaurateur de véhicules, orientation technique automobile
L’avenir de l’ancien
Nouveaux professionnels pour véhicules anciens : les restauratrices et restaurateurs de véhicules se sont vu
remettre leur brevet fédéral dans un cadre solennel au Musée Pantheon de Muttenz (BL). L’intérêt pour la
technique et l’histoire de ces biens culturels roulants, principalement des années de production de 1945 à 1980,
les unit. Mike Gadient
Que diriez-vous d’une Maserati 4CS de 1933
avec une puissance de 175 ch ? Ou plutôt un
coupé Bentley avec un moteur six cylindres
et une cylindrée de 4257 centimètres cubes
datant de 1937 ? « Un Volvo Amazon Kombi »,
déclare d’emblée Tamara Meier, de Scantrade
Classics GmbH à Lostorf (SO). « J’ai le droit de
réparer, de restaurer et de conduire régulièrement
ce véhicule au travail – il me va bien »,
ajoute la restauratrice automobile qui a obtenu
le brevet fédéral. Avec elle, deux autres
femmes et sept hommes ont passé avec succès
l’examen professionnel de restauratrices et
restaurateurs de véhicules, orientation technique
automobile, organisé pour la cinquième
fois. Un candidat a été certifié conseiller en
restauration.
Le Panthéon de Muttenz a
offert un cadre approprié
pour la cérémonie.
L’UPSA, Carrosserie Suisse et l’organisation
d’intérêt suisse des restaurateurs de véhicules
(IgFS) ont élaboré ensemble cette formation
modulaire de deux ans en cours d’emploi. Les
restaurateurs de véhicules protègent un bien
culturel : ce sont des professionnels spécialisés
et expérimentés pour la remise en état, la
maintenance et l’entretien de véhicules historiques.
Ils possèdent également les compétences
nécessaires pour entretenir, restaurer
ou réparer des carrosseries et des composants
automobiles. « J’adore exercer mon métier sur
un moteur à combustion », explique Marco
Keller, diplômé de Franks Originale. Après
son apprentissage de mécatronicien d’automobiles,
Patrick Steinacher s’est lui aussi intéressé
davantage aux véhicules anciens qu’à
l’électromobilité. « Les clients aiment les véhicules
avec du caractère, ceux qui racontent
une histoire. C’est la nostalgie qui compte »,
explique Patrick Steinacher, de Robert Huber
Autotechnik AG, à Wohlen (AG).
Pour marquer l’enthousiasme pour l’histoire
de la mobilité, la remise des brevets fédéraux
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Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FORMATION
Les restaurateurs de véhicules sont désormais parés pour conseiller les clients et calculer, planifier et réaliser les
travaux pratiques en tant que chefs d’atelier. Photos : médias de l’UPSA
s’est déroulée au Musée Pantheon de Muttenz.
Avant le dîner et les festivités, entourés de
véhicules anciens, il a été possible de visiter
l’exposition spéciale « Unterwegs auf eigenen
Rädern : Basler Verkehrsgeschichte(n) 1833
– 2022 » (Se déplacer sur ses propres roues :
histoire(s) des transports à Bâle 1833 – 2022).
Dans son discours, le fondateur du musée,
Stephan Musfeld, a évoqué la naissance du
musée avec ses imposantes pièces d’exposition,
abordant la préoccupation commune de
toutes les personnes présentes. Il a raconté
qu’il n’a terminé ses études que plus tard
parce qu’il voulait d’abord réparer son propre
véhicule pour sa lune de miel.
La diplômée Tamara Meier est d’accord avec
le fondateur du musée : « L’intérêt pour l’histoire
de ces véhicules est un facteur primordial
pour réussir cette formation. Bien entendu,
cela ne peut se faire sans assiduité et
initiative personnelle. » Ajoutant que les experts
soutiennent bien les participants et les
préparent à l’examen dans un atelier spécialement
aménagé à cet effet. Sina Bolognesi de
Rosser GmbH, à Berne, et Vinzenz Rubin de
Ackermann AG, à Dotzigen (BE), ont obtenu
les meilleures notes avec chacun un 5.0. « À
mon avis, les voitures anciennes sont juste les
parents des véhicules modernes d’aujourd’hui.
Un essieu arrière, par exemple, a été très peu
développé depuis 100 ans », explique Sina
Bolognesi, chez qui l’amour des véhicules anciens
est de famille.
La famille et l’environnement privé en général,
une source d’inspiration et de soutien
pour réussir la formation continue. C’est dans
ce contexte qu’Olivier Maeder, membre de la
direction et responsable de la formation à
l’UPSA, a exprimé ses remerciements. À tous
les experts, au jury d’examen, aux partenaires
de formation ainsi qu’aux entreprises et aux
proches des diplômés. « Sans eux, ce ne serait
pas possible ! », a-t-il affirmé, ajoutant : « Nos
diplômés viennent non seulement renforcer
notre secteur sur le plan technique, mais ils
sont aussi les meilleurs ambassadeurs pour
notre système de formation et l’image professionnelle
des restauratrices et restaurateurs
de véhicules. »
Une formation à valeur ajoutée pour les entreprises
La formation continue est l’épine dorsale de
l’économie, car sans elle, les entreprises
manquent de savoir-faire et d’experts. C’est
ainsi que Marcel Wyler, président de la
commission d’examen, s’est adressé aux personnes
présentes au Pantheon. Le cinquième
examen professionnel pour restaurateurs de
véhicules a été équitable et a répondu aux
exigences de qualité. « Cela leur profite, car ce
diplôme augmente leur valeur sur le marché »,
a déclaré Marcel Wyler, qui occupait pour la
première fois la place de président d’examen.
Les candidats disposant d’une expérience
pratique et ayant appris, durant leur formation,
à maîtriser les compétences opérationnelles
conformément au profil de qualification s’en
sortent le mieux.
Dans leur entreprise de restauration, les
restaurateurs de véhicules sont désormais
parfaitement prêts à conseiller les clients
et à calculer, planifier et réaliser les travaux
pratiques en tant que chefs d’atelier. « Ils
peuvent maintenant par exemple délester leurs
supérieurs, optimiser des processus de travail
coûteux et être une source d’inspiration pour
les collaborateurs désireux d’acquérir eux
aussi cette expertise », a expliqué M. Wyler.
Plus d’images de la fête
Christian Ackermann, président de l’IgFS,
a également transmis ses meilleurs vœux :
« Votre expertise est requise. Le changement
de génération a lieu et vous avez maintenant
les outils nécessaires pour plonger dans le secteur.
» René Gauch de la Swiss Historic Vehicle
Federation SHFV et Felix Aschwanden de la
Fédération Internationale des Véhicules Anciens
FIVA ont joint leurs félicitations aux
siennes et repris cette image, attirant en outre
l’attention sur « l’outil spécial » qu’il est désormais
possible d’acquérir – dans différentes
fonctions associatives, en tant qu’expert
d’examen ou dans des cours de perfectionnement
complémentaires. Leur appel :
créer et entretenir un réseau, approfondir les
connaissances acquises et partager les expériences.
Pour le plus grand bien du secteur. <
Sina Bolognesi et Vinzenz Rubin ont tous deux terminé
leur formation continue avec la note 5,0. Marcel Wyler,
président de la commission d’examen, les félicite.
Le prochain démarrage de la formation de
restaurateur de véhicules avec brevet fédéral
est prévu pour octobre 2022. Les personnes
intéressées pourront s’informer à ce sujet
lors de la soirée d’information du jeudi 30 juin
2022, ou du mardi 23 août 2022. Lieu : Centre
de formation de l’UPSA Section Soleure,
Gerolag Center Olten.
Inscrivez-vous maintenant !
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 47

FORMATION
Entrées en apprentissage 2021
Les femmes s’intéressent
aux « poids lourds »
Les entrées en apprentissage chez les assistants
en maintenance d’automobiles sont également
restées stables. 30 % d’entre eux suivent ensuite
la formation complémentaire de mécanicien(ne)
en maintenance d’automobiles CFC,
orientation « véhicules utilitaires » ou « voitures
de tourisme », ce qui constitue la voie
royale menant à la formation de base CFC de
trois ans. Le nombre de contrats d’apprentissage
portant sur une formation de base commerciale
est en revanche en baisse. L’UPSA a
déjà pris des mesures pour le juguler. L’espoir
d’attirer à nouveau davantage de jeunes sur
cette voie repose sur la formation de base commerciale
révisée qui débutera en 2023. Dans le
cadre de ce lancement, les mesures de communication
sont massivement renforcées, comme
cela a été fait pour les métiers du commerce de
détail « Sales » et « Aftersales », qui débutent
cet été. Des optimisations pour les moteurs de
recherche, des campagnes Google Ads ainsi
qu’une page d’accueil concernant les championnats
des métiers, les « SwissSkills », sont
également prévues pour lutter contre ce recul.
L’Office fédéral de la statistique (OFS) a publié les chiffres des
entrées en apprentissage 2021 dans la branche automobile. Outre
de nombreux points réjouissants, il existe aussi des domaines
dans lesquels des mesures concrètes permettent déjà de lutter
contre un léger recul. Cynthia Mira
2897 personnes, dont 190 femmes, ont entamé
un apprentissage dans la branche automobile
en 2021, soit un léger recul d’environ
2 % par rapport à l’année précédente. L’enquête
de l’OFS révèle toutefois aussi des éléments
positifs. Cinq fois plus de femmes ont par
exemple décidé de se lancer dans le secteur
des véhicules utilitaires. Au total, 25 élèves
ont signé un contrat d’apprentissage de mécatronicienne
d’automobiles CFC ou de mécanicienne
en maintenance d’automobiles CFC,
orientation « véhicules utilitaires ». Entre 6,6 %
et 6,7 % de femmes continuent d’occuper les
postes vacants tous métiers confondus. Ces
chiffres sont restés stables en 2021. Les publicités
des métiers de l’UPSA qui montrent
systématiquement hommes et femmes à parts
égales portent leurs fruits.
Pour les entreprises et l’association, il importe
de connaître les besoins de la génération Z.
Les jeunes attachent une grande importance
à la communauté et aux valeurs sociales. Ils
souhaitent obtenir des retours et profiter de
plans de développement clairs, mais ils s’attendent
aussi à faire preuve de responsabilité
individuelle et d’autonomie dans leurs décisions.
L’UPSA mise de plus en plus sur les réseaux
sociaux et sur des opérations menées
en milieu scolaire pour inciter les jeunes à
s’intéresser aux métiers de l’automobile. Une
collaboration avec « Lehrberufe Live! » devrait
par exemple permettre de faire entrer les métiers
de l’automobile dans la salle de classe via
Instagram. C’est là que les jeunes décident de
leur vie après l’école. <
Situation des places d’apprentissage en 2021
Mécatronicien(ne) d’automobiles
CFC – voitures de tourisme
674 apprentis, dont 40 femmes
(En comparaison, la moyenne des
années 2017 à 2020: 719 apprentis)
Mécatronicien(ne) d’automobiles
CFC – véhicules utilitaires
172 apprentis, dont 15 femmes
(Moyenne: 160 apprentis)
Mécanicien(ne) en maintenance
d’automobiles CFC – voitures de
tourisme
1181 apprentis, dont 43 femmes
(Moyenne: 1205 apprentis)
Mécanicien(ne) en maintenance
d’automobiles CFC – véhicules
utilitaires
160 apprentis, dont 10 femmes
(Moyenne: 174 apprentis)
Assistant(e) en maintenance
d’automobiles AFP
380 apprentis, dont 9 femmes
(Moyenne: 374 apprentis)
Apprenti(e) de commerce CFC E –
branche de l’automobile
54 apprentis, dont 29 femmes
(Moyenne: 80 apprentis)
Apprenti(e) de commerce CFC B –
branche de l’automobile
27 apprentis, dont 9 femmes
(Moyenne: 28 apprentis)
Gestionnaire du commerce de détail
CFC – conseil – logistique des
pièces détachées
100 apprentis, dont 14 femmes
(Moyenne: 98 apprentis)
Gestionnaire du commerce de détail
CFC – gestion – logistique des
pièces détachées
124 apprentis, dont 20 femmes
(Moyenne: 126 apprentis)
Assistant(e) du commerce de
détail AFP – logistique des pièces
détachées
25 apprentis, dont 1 femme
(Moyenne: 31 apprentis)
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Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

Promotion de la paix de l’Armée
suisse à l’étranger
Possibilités d’engagement pour les chauffeurs et
les mécaniciens
Les chauffeurs et les mécaniciens peuvent occuper de nombreuses
fonctions dans la promotion suisse de la paix à l'étranger, par exemple
en tant que chauffeurs de car, de grue ou de camion ou en tant
que spécialistes de la maintenance des machines de chantier et des
véhicules blindés dans l'atelier de la SWISSCOY au Kosovo.
Commandement des Opérations
Centre de compétences
SWISSINT
I1 Personnel
Kasernenstrasse 4
6370 Stans-Oberdorf
058 467 58 58
rekr.swissint@vtg.admin.ch
Prochaines séances
Êtes-vous prêts à relever de nouveaux défis ? Souhaitez-vous faire
bénéficier la promotion militaire de la paix à l'étranger de votre savoir
et de vos compétences ?
Renseignez-vous sans tarder sur les possibilités d’engagement et les
différentes missions sous www.peace-support.ch ou inscrivez-vous
à une séance d’information virtuelle non contraignante pour en
apprendre davantage sur les activités de promotion de la paix de
l’Armée suisse à l’étranger.
Votre engagement compte !
www.peace-support.ch

FORMATION
Événements régionaux à venir
FRIBOURG
DIAGNOSTICIEN D’AUTOMOBILES
Cours : Z1 à Z4 et P1 à P3
Localité : UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours : Z1 à Z4
Localité : UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
GENÈVE
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours : Z1 à Z4 et P1 à P3
Centre de formation UPSA Genève
formation-upsa-ge.ch/web/formations-4-2
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours : Z1 à Z4
Centre de formation UPSA Genève
formation-upsa-ge.ch/web/formations-4-2
LAUSANNE
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours : W1 à W4 Automne 2023
Localité : EPSIC
Les personnes intéressées peuvent s’adresser
à l’UPSA auprès d’Arnold Schöpfer:
arnold.schoepfer@agvs-upsa.ch ou 031 307 15 32
PAUDEX
RESTAURATEUR(-TRICE) DE VÉHICULES
Séance d’information pour restaurateur véhicule
fahrzeugrestaurator.ch
SION
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: P1 à P3 Automne 2022
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 À Z4
Localité : EPTM, Sion
formationcontinuevalais.ch
YVERDON
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours : Z1 à Z4 et P1 à P3, début en 2022 ou 2023
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours : Z1 à Z4
Centre de formation UPSA Vaud/Yverdon-les-Bains
formation-upsa-vd.ch
AARGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabend: 16. August 2022, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: 07. September 2022
wbzlenzburg.ch/lehrgaenge-kurse/ automobiltechnik/
automobildiagnostiker-mit-eidg-fachausweis
SPEZIALIST/-IN FÜR ALTERNATIVE
FAHRZEUGANTRIEBE MIT ZERTIFIKAT WBZ
Informationsabend: 16. August 2022, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: 12. September 2022
wbzlenzburg.ch/lehrgaenge-kurse/ automobiltechnik/
spezialist-fuer-alternative-fahrzeugantriebe-mitzertifikat-wbz
Die Lehrgänge finden am WBZ Lenzburg statt
wbzlenzburg.ch
BERN
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Start Studienbeginn: 18. August 2022
gibb.ch
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
BP ODER ZERTIFIKAT AGVS
Start Studienbeginn:
Donnerstag, 18. August 2022 (BP)
Freitag, 19. August 2022 (Zertifikat)
gibb.ch
BETRIEBSWIRT/-IN IM AUTOMOBIL-
GEWERBE HFP
Start Studienbeginn: August 2023
Ort: gibb Berufsfachschule Bern.
gibb.ch
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Studienbeginn: 27. April 2023
Ort: gibb Berufsfachschule Bern.
gibb.ch
FAHRZEUGRESTAURATOR/-IN
Informationsabend: 23. August 2022, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: Oktober 2022
fahrzeugerestaurator.ch
Ort: Die Informationsveranstaltungen finden im
GerolagCenter Olten statt.
gerolagcenter.ch
CHUR/ZIEGELBRÜCKE
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: 19. August 2022
Ort: ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur.
ibw.ch/beratung/infoabende
HORW
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND AUTO-
MOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN BP
Start Vorbereitungslehrgang: August 2022
Ort: AGVS Bildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
AUS- UND WEITERBILDUNGEN IM
BEREICH ALTERNATIVE ANTRIEBE
06. Juli 2022 und 07. Juli 2022:
Grundlagen Gasantriebssysteme
11. Juli 2022 und 12. Juli 2022:
Hochvolt-Spezialisierung EV
01. September 2022 und 02. September 2022
Hochvolt-Spezialisierung EV
agvs-zs.ch/de/news/alternative-antriebe
ST. GALLEN
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: August 2022
agvs-abz.ch/jm/kursanmeldung
Die Lehrgänge finden am AGVS-Ausbildungszentrum
St. Gallen statt, neu mit Einführungstagen.
agvs-abz.ch
WINTERTHUR
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 22. April 2023
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
BETRIEBSWIRT/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Lehrgang: 23. August 2023
stfw.ch/abwa
50
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FORMATION
En direct des sections
Scanner ici pour plus d’informations :
metiersauto.ch
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
Fachrichtung Nutzfahrzeuge/Personenwagen
Start Lehrgang: 08. September 2022
stfw.ch/de/meta/veranstaltungen
Alle Lehrgänge finden an der Schweizerische
Technische Fachschule Winterthur STFW statt.
stfw.ch
ZÜRICH
BETRIEBSWIRT/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Lehrgang: 22. August 2022,
jeweils montags
tbz.ch/weiterbildung-tbz/betriebswirt-in-imautomobilgewerbe-hfp
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
MIT ZERTIFIKAT AGVS
Start Abendkurs: 23. August 2022
Dienstag- und Donnerstagabend von 18.15 bis 21.20
Start Tageskurs: 5. September 2022
Montag von 08.15 bis 17.35
tbz.ch/weiterbildung-tbz/
automobilwerkstattkoordinator
Informationsabende Weiterbildung in der
Automobiltechnik:
Dienstag, 12. Juli 2022 (online via Teams)
Mittwoch, 13. Juli 2022
Jeweils 18.30 Uhr bis zirka 20.00 Uhr.
ZUG
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER
Start Lehrgang: 28. Oktober 2022
kurse-gibz-lqc.ch/ad
Der Lehrgang findet am gewerblich,
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 51

ASSOCIATION & SECTIONS
Assemblée des délégués de l’UPSA à Saignelégier (JU)
Des solutions et de
l’assurance pour l’avenir
La 45 e assemblée des délégués de l’UPSA a été marquée à la fois par de l’optimisme et par de la combativité :
« Nous nous y attelons et avons des solutions. » Le président central de l’UPSA, Thomas Hurter, considère
que l’image positive de la branche repose sur l’entretien des relations politiques à tous les niveaux et sur une
collaboration constructive avec les pouvoirs publics. Cynthia Mira et Max Fischer
Liberté, prospérité, mobilité : les garagistes
doivent s’engager pour ce triptyque. C’est ce
qu’a déclaré Thomas Hurter, président central
de l’UPSA, à l’occasion de la 45 e assemblée des
délégués qui s’est tenue à Saignelégier (JU). Il
a mis l’accent sur la prospérité qui découle de
la mobilité individuelle et sur la croissance
démographique. Comme l’événement s’est
déroulé dans la Halle du Marché-Concours,
célèbre pour l’événement équestre éponyme
et les chevaux de la race des Franches-Montagnes,
il a déclaré: « Le cheval est synonyme
de liberté, tout comme la voiture. Dans l’histoire,
ce sont les chevaux qui ont marqué les
débuts de la mobilité. » Il s’est ensuite tourné
vers la politique. Dans le cadre de son engagement
politique, l’UPSA a en effet récemment
pu célébrer un succès avec l’adoption de
la motion Pfister au Conseil des États. Celle-ci
contraint le Conseil fédéral à garantir l’exécution,
jusqu’à présent insuffisante, de la Comauto.
« Pour les garagistes en leur qualité
d’entrepreneurs, c’est une très bonne nouvelle,
car elle renforce la protection juridique.
Mais nous restons confrontés à des défis »,
a souligné M. Hurter. L’UPSA s’intéresse actuellement
aux différents modèles d’agences
et à leurs répercussions sur les garagistes en
tant qu’entrepreneurs. Une expertise, dont
les conclusions seront mises à la disposition
des membres de l’UPSA sous la forme d’une
fiche d’information ces prochains mois, a été
commandée en collaboration avec la Commission
des marques.
M. Hurter a par ailleurs précisé qu’il fallait encourager
le trafic motorisé au lieu de le critiquer.
C’est pourquoi l’UPSA continue de s’engager
à cet effet avec ses associations parte-
Thomas Hurter (tout à gauche) fait comprendre à l’assemblée des délégués qu’il faut rendre honneur à qui
de droit : Peter Baschnagel (au milieu), Peter Hänni (à droite) et Jakob Schlatter (à gauche) ont été honorés
sur scène pour leur dévouement et se sont vus remettre l’insigne d’or du mérite. Déjà titulaire de l’insigne
d’or du mérite en 2014, Peter Baschnagel a été à nouveau honoré. Daniel Portmann et Martin Wildhaber
n’ont malheureusement pas pu être présents pour recevoir leur distinction. Photos: médias de l’UPSA
52
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
naires. Il s’agit de faire preuve d’innovation et
de célébrer l’ouverture technologique, affirme
M. Hurter. « Les voitures électriques ne sont
pas la seule solution pour lutter contre le changement
climatique. Les carburants synthétiques
sont souvent oubliés et je trouve dommage
que les milieux politiques imposent des
interdictions », a-t-il souligné. Exemple le plus
récent, le Parlement européen a exigé la fin du
moteur à combustion à l’horizon 2035.
Röbi Koller, animateur à la SRF, a ensuite organisé
une table ronde réunissant des membres
du comité central de l’UPSA. Dominique Kolly a
évoqué la situation des véhicules utilitaires: « Il
faut savoir que chaque kilo compte pour les
poids lourds. » C’est pourquoi la longueur et
la charge utile autorisées ont récemment été
modifiées dans la législation pour que des propulsions
alternatives puissent être installées.
Les réparations de ces nouveaux systèmes s’accompagnent
également de difficultés pour les
garagistes du fait du risque d’explosion accru.
Néanmoins, « nous nous y attelons et avons
des solutions ».
Le Jura, l’endroit idéal
En évoquant le rapport annuel, René Degen,
membre du comité central de l’UPSA, département
des prestations et de l’après-vente, a fait
sourire l’assistance: il s’est présenté affublé d’un
costume de chevalier. Il a souligné que plusieurs
décennies se sont écoulées avant que l’assemblée
des délégués de l’UPSA n’ait lieu dans le
Jura le 22 juin 2022. L’événement a été organisé
par la section UPSA Jura/Jura bernois. Thomas
Hurter a promis qu’il ne faudra pas patienter
aussi longtemps jusqu’à la prochaine édition.
Plus tard, le président central de l’UPSA a eu le
plaisir d’annoncer la présence de Jean-Charles
Herrenschmidt, président de l’organisation
faîtière européenne Cecra. Il a évoqué les étapes
importantes que Cecra a franchies jusqu’à
présent en tant que voix des concessionnaires
automobiles. Cette organisation, dont le siège est
à Bruxelles, réunit les associations nationales
de distributeurs automobiles et de concessionnaires
de marques.
Au cours de l’événement, les connaisseurs du
Jura ont rappelé que les chevaux ne sont pas le
seul atout de cette magnifique région. Fréderic
Bassin, président de la section UPSA Jura/
Jura bernois, a fait l’éloge de la Halle, classée
monument historique, de l’industrie horlogère et
du paysage. Karine Marti, cheffe de l’office des
véhicules jurassien, a également insisté sur ces
aspects. Elle adore conduire, a-t-elle affirmé.
Vincent Wermeille, le maire de Saignelégier, a
prononcé une allocution de bienvenue: « Nous
avons les pieds dans l’eau et la tête dans les
épicéas », a-t-il déclaré à propos des Jurassiens.
Il s’est adressé aux garagistes par ces
mots: « Vous êtes les spécialistes de la branche
automobile, la mobilité individuelle est votre
cheval de bataille. »
Concernant les retards de livraison des voitures
neuves, qui font grimper la demande en véhicules
d’occasion, Markus Hesse a ajouté à titre
symbolique : « Nos muscles sont légèrement
acides. » Une telle situation est inédite, mais
les retards de livraison n’affectent pas seulement
le monde de l’automobile. « Les clients se
montrent compréhensifs lorsque nous leur expliquons
le problème relatif aux difficultés de
livraison. » Une chose est sûre pour lui : « L’électromobilité
gagne du terrain, c’est indéniable. »
En revanche, le comportement des clients n’a
pas beaucoup changé malgré l’évolution technologique.
« Cela me rassure en tant que garagiste.
» Markus Hesse est convaincu que si
les garagistes font bien leur travail, les clients
continueront de leur rendre visite, même s’ils
s’informeront encore mieux sur Internet à l’avenir.
À titre de comparaison, Röbi Koller affirme
d’ailleurs que les gens continuent de consulter
leur médecin bien qu’ils se renseignent d’abord
auprès du « docteur Google ».
Nicolas Leuba, le patron de la caisse de pension
pour le secteur de la mobilité en Suisse, a
ensuite énuméré de nombreux points positifs
concernant les assurances sociales. « La marge
brute s’élève à 113,35 %, ce qui est excellent »,
s’est-il réjoui. Il s’agit de se demander comment
maintenir un équilibre et continuer à verser les
pensions à l’avenir alors que de plus en plus de
personnes deviennent de plus en plus âgées.
Charles-Albert Hediger a conclu en parlant
de la solution de branche pour la sécurité au
travail SAD. Une entreprise sur deux en fait
déjà partie. « Il est important d’adhérer à une
telle solution ». Il a ensuite abordé de la re-
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 53

ASSOCIATION & SECTIONS
lève: « Nous sommes bien positionnés au sein
de l’association en matière de formation. La
qualité est excellente. » Les nombreux succès
remportés dans les compétitions internationales
en témoignent. « Dans tous les secteurs,
il est difficile de trouver du personnel qualifié »,
a-t-il toutefois reconnu. Mais pour lui, les pessimistes
ne sont souvent que des optimistes mal
informés. Selon lui, il faut montrer aux jeunes
qu’une formation variée les y attend. « L’image
du mécatronicien dont les mains sont sales
à la fin de sa journée de travail appartient au
passé. » La branche automobile vend des émotions
et de la passion, c’est ce qu’il faut transmettre
aux jeunes. <
1
2
3
1 En plus des participants à l’assemblée des délégués
(ici, sur la photo, le président d’honneur de l’UPSA
Urs Wernli - à gauche - et le vice-président du CSR
Kurt Wenger), les chevaux se sont également sentis
chez eux dans la Halle. Marché-Concours.
2 103 délégués et invités se sont rendus à
l’assemblée.
3 Enfin, du temps pour l’échange personnel.
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Je veux tout.

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Mis en pratique
Gestion de flotte pilotée par
les données
Les solutions de flotte pilotées par les données permettent une gestion simple, en réseau et basée sur les
données des véhicules de flotte et du parc automobile. Dans le meilleur des cas, elles sont indépendantes
de la marque et du type de véhicule. autoSense propose en Suisse des solutions modulaires et orientées
vers les besoins et aide à leur introduction. C’est ce qui a été fait chez Kraftwerke Oberhasli AG : depuis 2021,
le fournisseur d’énergie utilise cette solution pour gérer ses 30 véhicules.
partenaire BKW, une analyse complète
de l’e-mobilité afin de prendre les bonnes
décisions en matière de passage à des
moteurs alternatifs. Une préoccupation
évidente pour KWO en tant que fournisseur
d’énergie.
Werner Häcki, KWO, Massimo Redigolo, autoSense AG, Markus Eberhard, BKW (de g. à dr.).
Situation de départ : Kraftwerke Oberhasli
AG (KWO) est l’une des principales entreprises
hydroélectriques de Suisse. Elle produit chaque
année entre 2100 et 2300 gigawattheures
d’énergie électrique. A son siège principal d’Innertkirchen,
dans le canton de Berne, KWO exploite
une flotte denviron 90 véhicules routiers.
Une trentaine de voitures et de véhicules utilitaires
légers sont utilisés comme véhicules de
pool et de service, qui peuvent être utilisés par
différents collaborateurs en fonction de leurs
besoins.
Jusqu’à présent, les kilomètres parcourus
étaient saisis manuellement par les chauffeurs
dans un carnet de route papier, puis relevés
et saisis manuellement par le service financier
pour finalement attribuer les frais de
déplacement occasionnés au centre de coûts
correspondant du projet ou du département.
Ce type de délimitation des coûts était parfois
incomplet, pas toujours aussi précis qu’escompté
et consommait inutilement beaucoup
de ressources. Les responsables de KWO ont
donc cherché une solution.
Solution et procédure : La saisie des prestations
kilométriques ainsi que la facturation
interne devraient être simplifiées, améliorées
en qualité et numérisées dans la mesure du
possible. Dans le même temps, une analyse
efficace de l’ensemble du parc de véhicules devrait
fournir des informations sur un éventuel
potentiel d’optimisation. Grâce à sa propre
solution de flotte «fleetPro», autoSense a pu
proposer une solution basée sur trois piliers
et la mettre en oeuvre de la manière suivante
pour KWO :
1. Gestion poolCar entièrement
▪
▪
numérisée
Remplace les réservations Outlook et le
carnet de route papier
Les trajets sont saisis de manière
systématique et donc complète et, dans la
solution finale, directement transmis aux
systèmes de comptabilité financière avec
des informations sur le chauffeur, le
projet/le numéro de centre de coûts et
d’autres informations utiles.
2. Gestion de la flotte / monitoring de la
▪
charge de travail
Fournit des évaluations importantes pour
optimiser à l’avenir la composition de la
flotte et son utilisation sur la base
d’éléments concrets
3. Analyse de l’e-mobilité
▪
Sur la base des données collectées par
fleet-Pro en 2021, la direction de KWO a
pu établir, en collaboration avec son
Mise en oeuvre : La mise en oeuvre opérationnelle
et l’introduction progressive de la
solution poolCar d’autoSense ont commencé
en mars 2021. Dès le début, l’équipe de projet
et les collaborateurs impliqués ont pris en
compte les demandes avec précision et les ont
mises en oeuvre, ce qui a permis de développer
et d’optimiser continuellement la solution
effective. Au début, ces changements ont été
diversement appréciés par les utilisateurs. Le
passage du papier au smartphone a finalement
pu être mené à bien auprès des utilisateurs les
moins affirmés techniquement, à force de patience,
de communication et de travail de persuasion.
« Grâce aux ajustements réguliers et bien rodés,
même les dernières solutions spéciales
ont pu être mises en oeuvre avec succès », se
souvient Werner Häcki, responsable des transports
et des chemins de fer chez KWO. « La
collaboration avec autoSense a été très professionnelle,
ciblée et efficace pendant toute
la phase du projet. Les expériences nous ont
aidés », conclut Häcki. <
Plus d’informations sur :
autosense.ch/flotte
Prendre contact
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 55

ASSOCIATION & SECTIONS
L’hydrogène, un facteur économique important
L’UPSA a attiré l’attention des visiteurs sur les métiers de l’automobile et les technologies de propulsion à son stand
pd. L’hydrogène a bénéficié d’une grande scène au Musée Suisse des
Transports. Il jouera un rôle majeur dans le futur système énergétique
et occupe de plus en plus le centre des préoccupations de la science, des
entreprises, de la politique et de la société dans le cadre du débat sur les
sources d’énergie respectueuses du climat. La Powerfuel Week, qui s’est
tenue du 14 au 22 mai 2022, s’est adressée à tous les groupes d’intérêt
autour du thème de l’hydrogène. Le format de la manifestation comprenait
trois événements parallèles : une conférence, un salon spécialisé et
une exposition grand public sur neuf jours.
section UPSA Suisse centrale, en est lui aussi ravi : « Pour moi, il est clair
que l’hydrogène jouera un rôle majeur dans notre futur système énergétique
». Il est donc essentiel d’y sensibiliser le grand public. Les véhicules
fonctionnant à l’hydrogène présentent des avantages importants
par rapport aux véhicules purement électriques, tels que l’autonomie
accrue et le ravitaillement rapide, d’ après M. Merz. Troisième avantage :
« Comme l’hydrogène peut être stocké, les véhicules peuvent circuler
indépendamment d’un réseau électrique ». <
La section UPSA Suisse centrale et Auto AG Truck ont profité de l’occasion
pour sensibiliser à l’hydrogène et aux piles à combustible les
visiteurs du Musée Suisse des Transports. Sur leur stand, des représentants
des deux parties, dont des personnes en formation, ont montré
aux visiteurs à quoi ressemblent une pile à combustible et un réservoir
à hydrogène. Ils leur ont expliqué qu’une réaction entre l’hydrogène et
l’oxygène se produit dans la pile à combustible, produisant de l’électricité
et de la chaleur, et que la pile à combustible recharge continuellement la
batterie lithium-ion pendant le trajet.
De nombreuses personnes ont été surprises de constater que l’hydrogène
est incolore et inodore, et donc invisible. Loin d’être un concept
éphémère, la Powerfuel Week, premier forum de Suisse sur l’hydrogène,
a marqué le lancement d’une manifestation annuelle à caractère international.
La deuxième édition, qui se tiendra du 13 au 21 mai 2023,
est déjà en cours de planification. Jörg Merz, le nouveau directeur de la
Au stand de l’UPSA, les écoliers
et les visiteurs ont trouvé réponse
à leurs questions sur l’hydrogène
et les piles à combustible, à l’aide
d’informations, de sites Internet,
de modèles et d’expériences.
Photos : médias de l’UPSA
Changement à la tête de l’association
Une nouvelle direction préside aux destinées de la section UPSA Suisse centrale
pd. Dani Portmann a dirigé la section UPSA Suisse centrale pendant
cinq ans. Auparavant, il a été membre du comité pendant quatre ans.
Il a quitté ses fonctions de président lors de la 94 e assemblée générale
au Kursaal fraîchement rénové de l’hôtel Kempinski Palace à Engelberg
(OW), mais il reste membre du comité et s’engagera à l’avenir en tant
que vice-président.
Markus Peter a transmis les bons vœux de l’UPSA Suisse. Il a notamment
salué la section Suisse centrale pour son esprit d’innovation dans
la formation continue et lui a reconnu un rôle de pionnière dans le domaine
des propulsions alternatives. <
Sous un tonnerre d’applaudissements, les membres ont élu Stefan Bersinger
nouveau président de la section UPSA Suisse centrale. Il y a un
an, M. Bersinger a repris la société Auto Meter AG à Kriens (LU). Jörg
Merz, qui a récemment repris la direction de la section, à 60 % dans un
premier temps, puis à 100 % à partir de début 2023, n’est plus membre
du comité. Hubi Frei, René Schmid et Martin Steiner, membres actuels
du comité, ont été reconduits dans leurs fonctions pour deux nouvelles
années.
Le président sortant Dani Portmann a constaté avec satisfaction que
l’association a accueilli pas moins de 17 nouveaux membres au cours
des deux dernières années. La section UPSA Suisse centrale compte
actuellement 271 membres. La situation financière est elle aussi satisfaisante.
M. Portmann a en outre indiqué que la section préparera à
nouveau cinq apprentis mécatroniciens d’automobiles talentueux aux
championnats des métiers SwissSkills au centre de formation de Horw.
Changement à la tête de l’association : le président Dani Portmann passe le flambeau
au vice-président Stefan Bersinger. Photo : Apimedia
56
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Les garagistes prennent de la hauteur avec un passionné de whisky
Un champion olympique, un conseiller d’État et un distillateur de whisky : la liste des invités de la section UPSA Grisons est impressionnante
mig. Les participants au centre de congrès de Pontresina ont profité de
la quatrième Journée des garagistes grisons pour trouver de l’inspiration.
Outre les deux assemblées générales de la section des Grisons et
de son propre centre de formation, le pupitre a accueilli des orateurs
passionnants comme la présidente de la commune de Pontresina, Nora
Saratz Cazin, et le vice-président de l’UPSA, Manfred Wellauer, qui ont
transmis des messages de bienvenue. Quant au conseiller d’État grison
Mario Cavigelli, il a parlé d’un projet d’ampleur nationale en décrivant
notamment les avancées scientifiques permettant à la batterie d’une
voiture électrique de recharger d’autres appareils électroniques lorsque
le véhicule n’est pas utilisé.
Rinaldo Willy, qui gère une distillerie de whisky single malt à la station
supérieure de Corvatsch, à 3303 mètres, a également trouvé les
mots justes pour inspirer les garagistes. Depuis l’automne 2020, on
distille du whisky dans les caves de la station. À cette altitude, la
plus haute au monde pour une distillerie, le processus de distillation
s’effectue à environ dix degrés de moins qu’au niveau de la mer. De ce
fait, le whisky Orma contient plus d’arômes. <
En plus du chef du département cantonal de l’infrastructure, de l’énergie
et de la mobilité, les garagistes ont pu rencontrer Aluis Candinas,
nouveau chef de la police routière à la police cantonale des Grisons,
et participer à un entretien de 40 minutes avec la star du ski de fond
Dario Cologna. Le multiple champion olympique a été interviewé par
Jürg Feuerstein, qui avait déjà eu l’honneur de lui tendre son micro
après sa première victoire au marathon de ski de l’Engadine en 2007.
Dario Cologna, qui a pris sa retraite il y a peu, a expliqué aux garagistes
comment il avait géré ses défaites et pourquoi il ne s’était jamais habitué
aux succès.
De gauche à droite : Andri Zisler (président de la section grisonne de l’UPSA) avec le
champion olympique Dario Cologna et l’interviewer Jürg Feuerstein. Photo : médias de
l’UPSA
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ASSOCIATION & SECTIONS
Anniversaires d’ancienneté et membres
d’honneur dans un décor de rêve
L’assemblée générale de la section UPSA Argovie s’est déroulée au château de Lenzbourg
crc. Après deux années de pandémie, Martin Sollberger, président de
la section UPSA Argovie, s’est montré ravi de la tenue d’une assemblée
générale réunissant plus de 125 personnes. Il a dressé le bilan d’une
année marquée par le coronavirus et les difficultés d’approvisionnement.
Mais il y a aussi eu des lueurs d’espoir : « Le nombre de nos
membres est resté pratiquement le même et les problèmes d’approvisionnement
en voitures neuves ont intensifié fortement le commerce
des occasions ».
La remise des certificats d’adhésion de longue date à l’association a été
impressionnante. Neuf entreprises sont en effet membres de la section
UPSA Argovie depuis 25 ans. D’autres certificats ont été décernés : seize
pour 40 ans d’adhésion, sept pour leurs 50 ans et un pour 75 ans. <
André Hoffmann, responsable de la formation, a appelé à former la
relève : « Ce n’est que grâce à nos efforts collectifs que le nombre d’apprentis
est resté stable, ce qui est très réjouissant ». Marco Emmenegger
a ensuite été élu nouveau membre de la commission professionnelle
paritaire.
Jörg Geissmann et Hansueli Bächli ont quitté le comité au cours du dernier
exercice. En raison de la pandémie, la qualité de membre d’honneur
leur a été accordée un an plus tard devant une assistance. Martin
Sollberger a salué leurs mérites remarquables par un éloge.
Martin Sollberger (président), Jörg Geissmann (nouveau membre d’honneur) et Patrick
Germann (honoré pour les 75 ans d’adhésion d’Auto Germann AG à l’UPSA) (de g. à dr.)
Photo : crc
Nouveautés dans le domaine de la formation
La section UPSA Bienne-Seeland a notamment informé ses membres à propos de la formation
pd. Toutes les affaires statutaires ont été approuvées sans opposition
lors de l’assemblée générale de la section UPSA Bienne-Seeland. Le
président, Jörg Peter, a recommandé aux personnes présentes de faire
preuve de flexibilité dans leurs réflexions et leurs actions. « Pour aborder
ouvertement les changements tels que les nouvelles technologies
et les nouvelles formes de travail », a-t-il déclaré. Une formation initiale
et continue solide permet de préserver l’innovation, d’accroître la productivité
et de renforcer la compétitivité.
Il est réjouissant de constater que la situation financière permet une
nouveauté dans le domaine de la formation professionnelle au sein de
la section : les entreprises formatrices qui assisteront à la fête officielle
de fin d’apprentissage avec les diplômés et leurs familles bénéficieront
d’une participation aux frais à partir de 2022. Andrew Fuchs, président
adjoint de la commission de la formation professionnelle, a ensuite
parlé de la formation professionnelle dans la région Bienne-Seeland,
en particulier la fermeture du site de formation aux métiers de l’automobile
du CFP de Bienne en 2023, les 19 nouveaux contrats d’apprentissage
de mécanicien en maintenance d’automobiles à l’été 2022 et la
publication des places d’apprentissage sur yousty.ch. Lena. M. Fuchs a
présenté le projet cantonal Champions Club, un programme inédit de
promotion des talents.
Stefan Gertsch, membre du comité et responsable RP, a fourni des
informations sur les nombreuses activités cantonales de marketing
relatives aux métiers de l’automobile. Il a mis l’accent sur le stand de
metiersauto.ch au salon BEA 2022. Les visiteurs ont pu y découvrir le
monde passionnant des métiers de l’automobile à six postes différents.
Lors de la manifestation, les jeunes professionnels ont été personnellement honorés,
parmi lesquels Roger Hürzeler (coordinateur d’atelier automobile avec brevet fédéral,
au centre de la photo), entouré de Jörg Peter (à gauche) et d’Andrew Fuchs.
Photo : médias de l’UPSA
Beat Künzi, directeur de la section UPSA Berne, a par ailleurs présenté
les nouveautés du canton de Berne, telles que le portail des apprentis,
le cursus de diagnosticien d’automobiles et les championnats des métiers
SwissSkills, qui auront lieu en septembre. <
58
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Réélection du comité pour un nouveau mandat
Sous le mot d’ordre « Ville et campagne », l’AG de la section UPSA des deux Bâle a été agrémentée par des divertissements ruraux
pd. Les membres de la section UPSA des deux Bâle se sont réunis le
13 juin 2022 au Zelglihof à Sissach (BL) à l’occasion de la 93 e assemblée
générale. Après deux années de pandémie, le président, René Degen,
s’est réjoui de la tenue d’une AG à laquelle ont participé environ 130 personnes.
L’élection du comité, du bureau et de l’organe de révision a occupé
le devant de la scène.
L’assemblée a reconduit le président, le vice-président et le bureau
pour un nouveau mandat. Thomas Kestenholz, de Kestenholz Automotive
Holding à Pratteln (BL), et Pierino di Matteo, d’Amag Bâle, ont
été élus au sein du comité sous des applaudissements nourris. René
Degen a remercié l’assistance pour la confiance qui lui a été témoignée
et a déclaré au nom du comité qu’il était satisfait de pouvoir continuer
à œuvrer dans l’intérêt des membres.
Le comité de la section UPSA BS/BL (de g. à dr.) : René Degen, Marcel Hollenstein,
Thomas Kestenholz, Bettina Schmid, Heinz Grüninger, Martin Ruf, Pierino di Matteo,
David Schweizer, Sascha Renz. Photo : médias de l’UPSA
Olivier Maeder, responsable de la formation et membre de la direction
de l’UPSA, a relayé le message de bienvenue du siège. Isaac Reber,
conseiller d’État du canton de Bâle-Campagne, s’est également adressé
aux personnes présentes. Les entreprises Niki Hasler AG (20 ans),
Automatt-Garage (40 ans), Garage Grun (60 ans), Autohaus Wederich
(60 ans) et Böhi AG (80 ans) ont été honorées pour leurs longues années
d’affiliation à l’UPSA. <
Deux tiers des bâlois sont contre la limitation à 30 km/h
Les associations économiques et de transport de la région bâloise ont présenté une étude représentative
mfi. Le Grand Conseil bâlois souhaite introduire une limitation généralisée
à 30 km/h dans la ville. Les associations économiques et de
transport de la région bâloise s’opposent à ce projet et ont fait réaliser
une étude par l’institut d’études de marché Link. Pour les associations,
y compris l’UPSA Section des deux Bâle, l’ACS, le TCS, la Chambre
de commerce et l’Union des arts et métiers de Bâle-Ville, la chose est
claire : la limitation à 30 km/h sur les routes principales nuit non seulement
à la circulation et à l’économie, mais va également à l’encontre de
la volonté des Bâlois. Les associations lancent ainsi une pétition contre
l’introduction de la limitation à 30 km/h sur les routes principales.
Celle-ci peut être signée par toute personne, quels que soient son âge,
sa nationalité et son lieu de résidence.
L’introduction de la limitation à 30 km/h sur les routes principales aurait
des répercussions négatives sur la fiabilité, le temps de trajet et la
rentabilité pour tous les usagers de la route, qu’ils voyagent en bus, en
voiture ou en vélo. « Il en résulte un préjudice économique pour la société
et les entreprises, qui doit être mis en rapport avec les avantages
de la limitation à 30 km/h », déclare Sebastian Deininger, directeur des
transports, de l’aménagement du territoire, de l’énergie et de l’environnement
de la Chambre de commerce de Bâle.
Selon lui, un autre aspect important concerne les transports publics :
alors que le trafic individuel de voitures et de vélos peut prendre place
dans les rues secondaires des quartiers, le trafic public régulier doit
rester sur un itinéraire défini. Selon lui, les transports publics et leurs
usagers subiraient donc l’intégralité des dommages économiques causés
par la limitation. Les transports publics bâlois seraient déjà confrontés
aujourd’hui déjà à une diminution du nombre de passagers en raison de
la durée des trajets et de la faible vitesse moyenne.
Le dernier sondage du TCS des deux Bâle sur le sujet montre que la
limitation à 30 km/h sur les routes principales ne correspond pas à la
volonté populaire. Dans les villes et la campagne, 89,8 % des personnes
interrogées se sont déclarées opposées à la limitation à 30 km/h sur
les routes principales. Lors des dernières votations dans les communes
bâloises, la limitation à 30 km/h a également été rejetée majoritairement
par la population. Christophe Haller, président du TCS des deux
Bâle, déclare : « Cela nous indique que la population est satisfaite du
système de limitation à 50 km/h sur les routes principales et 30 km/h
dans les rues de quartier et qu’à l’avenir, en cas d’ordonnances visant à
généraliser la limitation à 30 km/h sur tout le territoire, la population
devra être consultée au préalable. Il faut plus de démocratie. » <
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NS Autoersatzteile AG
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Pege Parts GmbH
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Promptauto SA
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POLITIQUE & DROIT
Réactions à la suppression des moteurs à combustion dès 2035
« Ce n’est pas la bonne solution »
Début juin, le Parlement européen a banni le moteur à combustion pour les voitures de tourisme et les
véhicules utilitaires légers en Europe à partir de 2035. Il s’agit d’une décision politique qui a des conséquences
importantes pour le secteur. Thomas Hurter, président central de l’UPSA, en est convaincu : « Ce n’est
pas la bonne solution. » Il n’est pas encore clair si la Suisse compte également accepter cette interdiction.
Jürg A. Stettler et Mike Gadient
l’Europe et abandonne les moteurs à combustion
dès 2035. Cette exclusion des moteurs
à combustion est aussi une exclusion
des véhicules hybrides rechargeables. Avant
que cette décision n’entre définitivement en
vigueur, le Parlement européen doit encore
négocier sa mise en œuvre avec les États
membres de l’UE. Il n’est pas encore clair si
la Suisse compte également accepter cette interdiction.
Les parlementaires
européens veulent
envoyer au musée les
moteurs à combustion
comme ce V8 bi-turbo
à compter de 2035.
Photo: Porsche/
Parlement européen
Thomas Hurter,
président central de l’UPSA.
Il y a actuellement environ 320 millions de
voitures au sein de l’Union européenne, et
même 1,4 milliard dans le monde, qui pourraient
circuler en respectant l’environnement
avec des carburants synthétiques. Mais cela
n’a pas intéressé les parlementaires européens
début juin. S’il en va selon leur volonté, les voitures
neuves équipées de moteurs à combustion
conventionnels ne pourront plus être immatriculées
en Europe à partir de 2035. Lors
du vote sur des normes d’émission de CO 2 plus
strictes pour les voitures de tourisme et les
véhicules utilitaires légers neufs, une majorité
de députés s’est en effet prononcée en faveur
d’une stratégie électrique qui, espérons-le, ne
débouchera pas sur une impasse. Les innombrables
rappels d’experts, de scientifiques,
d’associations, de producteurs de pétrole et de
fournisseurs d’automobiles avant le vote n’ont
pas non plus aidé.
Sigrid de Vries, secrétaire générale de l’Association
européenne des fournisseurs automobiles (CLEPA).
Sigrid de Vries, secrétaire générale de l’Association
européenne des fournisseurs automobiles
(CLEPA), a par exemple estimé que
500 000 emplois seraient menacés parmi les
fournisseurs automobiles européens si l’on
abandonnait la voie de l’ouverture technologique
dès 2035. Un point peu important pour
la majorité des parlementaires européens. Le
monde politique ferme désormais la porte à
l’utilisation d’e-carburants synthétiques pour
« Ce n’est pas la bonne solution, même pour
la Suisse », souligne Thomas Hurter, président
central de l’UPSA, qui estime qu’une interdiction
de la technologie n’est jamais efficace et
empêche toujours les innovations. M. Hurter
en est sûr : « Les carburants synthétiques joueront
également un rôle important dans la mobilité
du futur. » En effet, toute l’infrastructure
de ravitaillement et de distribution nécessaire
à l’utilisation de ces carburants synthétiques
durables est déjà en place et, grâce à elle, la
flotte existante pourrait devenir climatiquement
neutre. En revanche, dans le cas de la mobilité
électrique et de l’hydrogène, l’infrastructure
doit encore être mise en place. M. Hurter
précise toutefois que les garagistes suisses sont
eux-mêmes parés pour un scénario d’interdiction
: « Les garagistes sont neutres sur le plan
technologique et innovants. Aujourd’hui, une
voiture neuve sur deux mise sur le marché dispose
déjà d’une propulsion alternative. Grâce
à leur formation, les garagistes disposent de
tout le savoir-faire nécessaire pour effectuer
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Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
des réparations. Même dans la formation professionnelle,
les compétences relatives aux véhicules
à propulsion alternative sont en effet
mises en œuvre avec succès depuis un certain
temps déjà. »
réduction du choix des modes de propulsion
pour le consommateur », a déclaré le chef du
plus grand fournisseur européen de l’aprèsvente
automobile. « Avec cette approche, nous
risquons d’échouer », dit M. Franz.
sont donc en avance sur le monde politique.
Celui-ci devrait désormais plutôt passer à la
vitesse supérieure en termes de sécurité de
l’approvisionnement en électricité durable
et ce, aussi en Suisse. Il a également besoin
d’une infrastructure de recharge suffisamment
solide. »
Hildegard Müller, présidente de l’association allemande
de l’industrie automobile.
Hildegard Müller, présidente de l’association
allemande de l’industrie automobile, critique
la décision de l’UE : « L’industrie automobile
allemande adhère à l’objectif de la neutralité
climatique et investit des milliards pour y parvenir.
En fixant un objectif de 0 g pour les
émissions de CO 2 des voitures de tourisme et
des véhicules utilitaires légers neufs à partir
de 2035, le Parlement européen a pris une
décision contraire aux citoyens, au marché, à
l’innovation et aux technologies modernes. »
Et d’ajouter : « Cette décision ne tient pas
compte de l’insuffisance des infrastructures
de recharge dans une grande partie de l’Europe.
Il est tout simplement trop tôt pour un
tel objectif. Il en résulte une augmentation des
coûts pour les consommateurs. La politique ne
peut pas exiger de la part de l’industrie d’accélérer
le rythme sans créer elle-même les conditions-cadres
qui permettent un tel rythme. »
Arnd Franz,
vice-président exécutif et CEO de LKQ Europe.
« L’interdiction des moteurs à combustion à
partir de 2035 restera dans l’histoire comme
une erreur majeure dans la stratégie européenne
pour une société sans émissions »,
déclare Arnd Franz, vice-président exécutif
et CEO de LKQ Europe. « Ce n’est pas une
solution pour les 320 millions de véhicules
existants sur les routes européennes qui
pourraient aujourd’hui réduire les émissions !
Tout est basé sur de faux calculs d’émission à
la sortie des pots d’échappement. Et avec une
Christian Bach, chef du Laboratoire Technologies de
propulsion automobile à l’Empa.
Christian Bach, chef du Laboratoire Technologies
de propulsion automobile à l’Empa, précise
: « Il ne s’agit pas d’une interdiction des
moteurs à combustion : il est prévu de fixer
l’objectif de CO 2 à 0 g/km. La combustion de
l’hydrogène sera par exemple toujours possible.
En termes de CO 2 , il serait toutefois plus important
d’interdire les énergies fossiles tout en
laissant le mode de propulsion ouvert. Car les
moteurs à combustion alimentés à l’énergie renouvelable
sont aussi propres que les voitures
électriques alimentées à l’électricité renouvelable.
» Du point de vue de M. Bach, les voitures
électriques n’ont de sens en termes d’émissions
de CO 2 que lorsqu’elles fonctionnent avec de
l’énergie renouvelable. L’origine de cette électricité
renouvelable reste ouverte. « Les réseaux
électriques de nombreux pays de l’UE ne sont
pas conçus pour une électrification aussi rapide.
»
Albert Rösti,
président d’auto-suisse.
« Je pense que les interdictions sont par définition
une mauvaise voie. J’ai toujours été opposé
aux interdictions politiques qui touchent
à la technologie, car les technologies les plus
efficaces, les meilleures et les plus durables
du marché finiront par s’imposer », déclare
Albert Rösti, président d’auto-suisse. « La plupart
des constructeurs automobiles s’y sont
habitués depuis longtemps et ont eux-mêmes
planifié le début de leur production exclusive
des véhicules électriques. Les constructeurs
Sigrid de Vries, secrétaire générale de la CLEPA,
déclare avec désillusion : « Un objectif d’émissions
mesuré au pot d’échappement constitue
de facto une interdiction du moteur à combustion
et réduit à néant des années d’innovations
européennes dans une technologie susceptible
d’être climatiquement neutre. » Elle poursuit :
« Le monde politique choisit ainsi un gagnant
technologique et exclut la technologie hybride
et les carburants renouvelables durables qui
sont utilisés avec l’infrastructure existante et
peuvent également éliminer les émissions de
la flotte existante. Cela risque de rendre inutilement
difficile, voire impossible, la transition
vers une mobilité sans incidence sur le climat
pour certaines PME et entreprises de niche. »
Ralf Diemer,
directeur général d’eFuel Alliance.
« Réduire les émissions et interdire les options
non respectueuses du climat, tel devrait être
le principe directeur de la politique climatique
européenne », a déclaré Ralf Diemer, directeur
général d’eFuel Alliance. « Nous devrions aussi
tirer les leçons des événements récents et ne
pas échanger sciemment notre dépendance à
l’égard des fournisseurs d’énergie contre une
nouvelle dépendance à l’égard des matières
premières pour la production de batteries. »
En effet, selon l’Agence internationale de
l’énergie, la Chine possède par exemple 87 %
des gisements mondiaux de terres rares, 65 %
du cobalt, 58 % du lithium et 40 % du cuivre.
« Malheureusement, de nombreux députés
européens ont décidé exactement le contraire
et ont tout simplement ignoré le rôle clé que
les carburants renouvelables durables peuvent
jouer dans la réduction des émissions dues
aux transports. » <
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 61

POLITIQUE & DROIT
« Pouvoir participer à la recherche de solutions : cette raison a suffi à me motiver »
Le troisième politicien
élu à la tête d’une
association routière
« Pour moi, la voiture est bien plus
qu’un moyen de locomotion pratique.
C’est en fin de compte un
style de vie, un sentiment de liberté
que de pouvoir aller n’importe
où à tout moment et à la dernière
minute », dit Albert Rösti, nouveau
président d’auto-suisse.
Photo : Karl-Heinz Hug
Albert Rösti, conseiller national UDC bernois,
est le nouveau président d’auto-suisse,
l’association regroupant les importateurs
officiels d’automobiles. Il estime que la
mobilité en Suisse est confrontée à des
défis majeurs et qu’il est impératif
qu’auto-suisse, l’ASTAG et l’UPSA
collaborent étroitement. Reinhard Kronenberg
Qu’est-ce qui vous a principalement poussé à
briguer le poste de président d’auto-suisse ?
Albert Rösti, président d’auto-suisse : La
mobilité est confrontée à des défis majeurs
en Suisse. Il s’agit d’une part de trouver un
moyen pour que l’infrastructure nécessaire à
la mobilité, tant publique que privée, puisse
tenir le rythme de la croissance démographique.
D’autre part, la branche automobile
est confrontée à un profond bouleversement
technologique. Elle passe en effet d’un moteur
fonctionnant à l’aide d’énergies fossiles à tout
autre chose : l’électromobilité, l’hydrogène et
les carburants de synthèse dans le but de réduire
les émissions de CO 2 . Dans ce contexte,
nous devons également réfléchir au financement
futur de l’infrastructure routière, qui est
menacée sous sa forme actuelle si de plus en
plus d’automobilistes adoptent l’électromobilité.
Pouvoir participer à la recherche de solutions
visant à relever ces défis : cette raison a
suffi à me motiver à briguer la présidence. En
tant que membre de la Commission de l’environnement,
de l’aménagement du territoire
et de l’énergie (CEATE), je me penche depuis
plus de dix ans sur des problématiques politiques
liées à l’automobile.
Les véhicules électriques ou rechargeables
sont à la fois une malédiction et une
bénédiction. Ils réduisent les émissions de
CO 2 et donc le risque de sanctions, mais
l’infrastructure ne tient pas le rythme et une
pénurie d’électricité se dessine. En tant que
nouveau président, comment aborderez-vous
cet exercice d’équilibriste ?
Je suis convaincu que l’évolution technologique
qui nous mène aux véhicules électriques
va continuer d’avancer. Mais il est effectivement
absurde que les pouvoirs publics subventionnent
l’électromobilité alors qu’une pénurie
d’électricité menace la société. Je pense que pour
encourager au mieux l’électromobilité, l’important
est d’installer suffisamment de sources de
production d’électricité, pas de pénaliser les véhicules
fonctionnant à l’aide d’énergies fossiles
par un durcissement constant de la loi sur le
CO 2 . La transformation s’effectuera alors automatiquement,
conformément aux principes qui
régissent l’économie de marché.
Concernant l’ infrastructure, c’est surtout
dans la sphère privée, c’est-à-dire chez les
locataires et les propriétaires par étage,
que les choses coincent. Rien n’évoluera
sans pressions ou incitations politiques
supplémentaires. Avez-vous déjà un plan ?
Dans son projet de nouvelle loi sur le CO 2 à
partir de 2025, le Conseil fédéral propose un
système d’encouragement pour les stations de
recharge dans les complexes résidentiels, les
entreprises et les parkings. C’est certainement
une bonne idée, car il est ainsi possible d’obtenir
de bons résultats sans dépenses excessives.
Les bailleurs doivent notamment être
incités à mettre en place une infrastructure de
recharge pour leurs locataires. Dans le cas des
propriétés par étage, nous devons également
discuter d’un droit à une station de recharge
sur sa propre place de parking. Les premiers
arrêts de tribunaux défendent en partie le
point de vue selon lequel les autres propriétaires
doivent consentir à une telle installation.
Le monde politique doit adapter la législation
aux nouvelles réalités.
Cerise sur le gâteau, la Confédération prévoit
de cofinancer l’extension de l’infrastructure
en grande partie par les sanctions sur le CO 2 .
Or, les amendes infligées aux importateurs
vont fortement baisser en raison de l’augmentation
constante de la part des véhicules
rechargeables. auto-suisse exige désormais
que les 30 millions de francs nécessaires aux
subventions soient prélevés le cas échéant
sur d’« autres sources ». Lesquelles ?
Avec les impôts et taxes d’environ 80 centimes
par litre d’essence ou de gazole prélevés « sur le
dos » des voitures fonctionnant aux énergies
fossiles, celles-ci versent aujourd’hui d’importantes
contributions au budget général de la
Confédération. Ainsi, en 2021, 1,2 milliard
de francs provenant de l’impôt sur les huiles
minérales ont été versés à la capitale fédérale
sans affectation spéciale. Grâce à ces moyens,
le financement des stations de recharge, qui
est justifié, est tout à fait possible sans le
moindre durcissement des sanctions.
62
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

Certains cantons privilégient fiscalement les
véhicules hybrides rechargeables, d’autres
ne le font pas ou plus. Quelle est l’attitude à
adopter selon vous ?
Je suis favorable à la concurrence fiscale entre
les cantons. Ceux-ci doivent être libres de fixer
leurs impôts. En principe, je suis toutefois
d’avis que les taxes doivent être prélevées dans
le respect de la neutralité technologique. Il ne
revient à pas aux pouvoirs publics de choisir
la bonne technologie. Les forces du marché
agissent toujours en direction de la technologie
la plus efficace et la plus performante. Les
distorsions du marché entraînent en revanche
des pertes économiques indésirables.
Faut-il continuer à subventionner
l’électromobilité ? Pourquoi ?
À ce jour, la Suisse ne connaît pas de prime à
l’achat nationale pour les véhicules électriques.
Après tout, nous ne fabriquons pas de voitures,
contrairement à l’Allemagne ou à la France.
C’est l’affaire des cantons, qui la traitent chacun
à leur manière. Comme je l’ai dit, je ne suis
pas un partisan de l’encouragement actif par
l’État de technologies « souhaitées », mais j’estime
qu’il n’est pas non plus nécessaire d’étouffer
artificiellement la croissance du marché de
l’électromobilité. Je pense donc qu’il est raisonnable
que la Confédération continue de renoncer
à l’impôt sur les véhicules électriques de 4 %
qui frapperait les importations. Mais ces privilèges
pourront être à mon avis supprimés à
partir d’une certaine pénétration du marché, le
fameux « tipping point » ou point de basculement.
J’associe délibérément cette déclaration
au financement de l’infrastructure routière, à
laquelle les voitures électriques devront contribuer
équitablement dans quelques années, en
plus de la vignette.
Après Thierry Burkart, de l’ASTAG, et Thomas
Hurter, de l’UPSA, vous êtes le troisième
politicien élu à la tête d’une association
routière en peu de temps. Quel en est le
contexte ?
Les défis futurs qui affecteront la mobilité sont
très importants. L’électrification équivaut à une
révolution technologique. De plus, le financement
de l’infrastructure n’est plus garanti.
Les solutions à mettre en place nécessitent de
nouvelles conditions-cadres. Or, seuls les politiciens
peuvent les réaliser. C’est pourquoi un
lien politique direct est très important pour
défendre les intérêts du secteur de la mobilité.
Dans le même temps, la pression qu’exercent
notamment les écologistes extrémistes en vue
de restreindre la mobilité ou de privilégier les
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022
transports publics par rapport aux transports
privés est très forte. Pour nous, le libre choix
du moyen de transport constitue le cœur du
débat. Il faudra là aussi beaucoup de vigueur
politique.
80 % des kilomètres-passagers sont dus au
trafic individuel motorisé. La voiture occupe
une place importante, mais elle est aussi
soumise à des pressions politiques permanentes.
Comment expliquez-vous cette
contradiction ?
Cet exemple illustre bien le poids de la « majorité
silencieuse » qui prévaut également en
Suisse. On l’a constaté lors de la votation de
l’année dernière sur la loi sur le CO 2 , que les
Suisses ont jugée totalement exagérée et trop
chère, et donc rejetée. Quelques-uns s’élèvent
bruyamment contre l’automobile, mais il me
semble que la grande majorité de nos concitoyens
s’en servent simplement et de manière
très pragmatique. Les gens décident du moyen
de transport qui leur convient le mieux en
fonction de leurs objectifs et exigences. Nous
disposons d’excellents transports publics, qui
sont également utilisés à bon escient. Mais
quand on veut récupérer une grande armoire
dans un magasin d’ameublement, on ne prend
pas le train. La branche automobile veille à ce
qu’il y ait toujours plus d’options écologiques
pour ces trajets.
La relation entre le garagiste et l’importateur
peut parfois être tendue. Vous représenterez
à l’avenir les importateurs, tandis
que Thomas Hurter, votre collègue de parti
au Conseil national, représente les garagistes.
Vous avez tous les deux une chance
de jeter des ponts. Est-ce que vous vous
entendez bien ?
De manière générale, je constate aujourd’hui
qu’un fossé se creuse entre le comportement
dans les urnes, où l’on veut faire état de son
intérêt pour l’écologie, et son propre comportement.
Les gens ne sont pas prêts à se serrer la
ceinture. Le trafic individuel motorisé ne cesse
donc d’augmenter. L’écart entre la poursuite du
développement de l’infrastructure et la volonté
politique de répondre à ces besoins est béant.
J’espère que l’ASTAG, l’UPSA et auto-suisse collaboreront
comme il le faut pour relever ces
défis politiques majeurs. C’est même indispensable
pour réussir. Les conditions de base sont
bonnes, d’autant plus que j’entretiens des relations
particulièrement bonnes et amicales avec
Thomas Hurter et Thierry Burkart. <
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POLITIQUE & DROIT
Les demandes de baisse des
coûts de l’énergie ont échoué au
Parlement. Photo : BP
Prix des carburants
Pas de baisse de l’impôt sur
les huiles minérales
En mai 2020, le litre d’essence sans plomb coûtait en moyenne 1,38 francs en Suisse. Dès lors, le
prix n’a plus connu qu’une direction : vers le haut. Deux ans plus tard, en mai 2022, le litre coûtait en
moyenne 2,05 francs, voire près de 2,40 francs certains jours. Les politiciens bourgeois ont estimé
qu’il fallait agir face à de telles hausses de prix, mais la Confédération et le Parlement ont dit non.
Reinhard Kronenberg
Un certain nombre de conseillers nationaux,
dont Walter Wobmann (UDC/SO), Christian
Imark (UDC/SO), Benjamin Giezendanner
(UDC/AG) ainsi que Marco Chiesa (UDC/TI),
président de l’UDC, ont déposé chacun une
motion visant à alléger les charges supplémentaires
qui pèsent actuellement sur la population
et l’économie.
« L’objectif de la mise en œuvre des interventions
était de soulager systématiquement la
population et l’économie face à l’explosion des
prix des carburants et de l’énergie », explique
Walter Wobmann. Étant donné que les prix
des carburants se composent en grande partie
d’impôts et de prélèvements, une réduction
temporaire de ces impôts et prélèvements
aurait donné à la Confédération l’occasion de
soulager directement et simplement la population.
Les mesures d’allégement auraient dû être
aussi élevées et maintenues aussi longtemps
que nécessaire. Selon W. Wobmann, l’ampleur
concrète et la durée dépendraient de la hausse
des prix et des ressources disponibles des ménages
et de l’économie. Ces dernières varient
en fonction de l’augmentation générale des
prix, qui est également, dans une large mesure,
indirectement liée à la hausse des prix
de l’énergie. « Idéalement, une réduction des
taxes sur les carburants et l’énergie aurait permis
d’obtenir non seulement un allégement
direct, mais aussi un allégement indirect (atténuation
de l’inflation). » Les collègues du parti
de W. Wobmann ont argumenté dans le même
sens.
Le Conseil fédéral a proposé au Parlement de
rejeter la motion. Il a certes reconnu qu’avec
l’augmentation mondiale des prix des sources
d’énergie et d’autres matières premières, dont
les denrées alimentaires de base et les métaux
industriels, on peut s’attendre à une hausse
de l’inflation. Il a souligné toutefois que l’appréciation
du franc contribue à limiter la pression
inflationniste importée sur le marché
intérieur. C’est pourquoi il ne voit actuellement
« aucun besoin immédiat de mesures ».
Néanmoins, il met sur pied un groupe de travail
interdépartemental chargé d’élaborer des
bases et des champs d’action possibles à l’intention
du gouvernement fédéral. Pour Walter
Wobmann, il s’agit d’une contradiction : « Si
le Conseil fédéral ne voit actuellement aucun
besoin immédiat de mesures, il ne devrait pas
créer de groupe de travail pour examiner les
propositions », explique-t-il. Pour préciser ensuite
: « La population et l’économie souffrent
aujourd’hui de la forte hausse des prix de
l’énergie. Toutefois, il peut s’écouler des mois
avant que le groupe de travail ne présente des
propositions, sans parler de projets concrets. »
Ceux-ci devront ensuite passer par les commissions
et le Parlement.
Les propositions des politiciens bourgeois
n’ont eu aucune chance au Parlement et ont
été rejetées à une nette majorité. Une baisse
de l’impôt sur les huiles minérales n’est donc
plus d’actualité pour le moment. <
64
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Carrosserie Suisse
La majorité pour le nouveau
règlement des cotisations
L’association de branche carrosserie suisse a tenu son Assemblée ordinaire des délégués dans les locaux
de Forum Fribourg. Les 65 ayants-droit de votre présentes ont notamment pris connaissance des détails de la
nouvelle stratégie 2025 de l’association et ont adopté le nouveau règlement des cotisations.
Felix Wyss, président central
de Carrosserie Suisse.
Photo : Carrosserie Suisse
extraordinaire de novembre 2021. Autre point
positif, les délégués présents ont aussi donné
leur feu vert au nouveau règlement des cotisations.
Selon Felix Wyss, l’approbation du nouveau
règlement des cotisations a été décisif du
point de vue de l’association : « Je suis soulagé
que la majorité des délégués ait le même avis.
Avec ce nouveau règlement des contributions,
nous disposons d’une solution satisfaisante,
nous pouvons répondre aux conditions de la
Confédération et nous pouvons introduire la
nouvelle CCT sans délai. »
pd. L’association de branche carrosserie suisse
a tenu son assemblée annuelle des délégués
le jeudi 2 juin au Forum Fribourg. Les objets
principaux de cette Assemblée, à laquelle ont
participé 65 des 82 délégués de carrosserie
suisse, étaient le nouveau règlement relatif
aux cotisations ainsi que la stratégie 2025 de
l’association. L’Assemblée a débuté par un mot
de Felix Wyss, président central de carrosserie
suisse, qui en a profité pour remercier toutes
les personnes présentes et les sponsors : « Je
suis très heureux de pouvoir accueillir autant
de délégués à cette Assemblée », citant
quelques thèmes importants qui allaient être
abordés et concernant toute la branche. Les
discussions qui ont suivi durant la matinée
ont été animées.
Le premier point important à l’ordre du jour
était le vote relatif au nouveau règlement des
cotisations : sur demande du Secrétariat d’État
à l’économie (SECO), l’ancien règlement doit
faire l’objet de modifications et les cotisations
des membres de l’association doivent être
adaptées de sorte que les conditions de la « liberté
syndicale » garantie par la Constitution
soient remplies. La liberté syndicale stipule
que la cotisation d’une personne non membre
de l’association peut s’élever au maximum à
80 % de celle d’un membre. Cette adaptation
est directement liée à la convention collective
de travail (CCT) applicable dès juillet 2022 à
la branche de la carrosserie et de la serrurerie
sur véhicules, et en particulier à sa déclaration
de force obligatoire. Les délégués avaient
accepté la nouvelle CCT lors de leur assemblée
Le point de l’ordre du jour relatif à la stratégie
2025 de l’association revêtait également une
grande importance. Élaborée par une commission
spécialisée des organes supérieurs de
l’association, elle devrait être mise en œuvre
jusqu’en 2025 et offrir à l’association des perspectives
futures prometteuses. Cette stratégie
s’articule notamment autour de la présence
et de la reconnaissance de l’association de la
branche auprès du grand public. « La stratégie
2025 offre de nouvelles perspectives, souligne
le Directeur Daniel Röschli, car avec une stratégie
claire, l’association peut continuer à guider
solidement la branche et à proposer une
organisation qui, au final, aide les différentes
entreprises et sections de la branche de la carrosserie
et de la serrurerie sur véhicules dans
leur quotidien, tout en leur offrant une certaine
structure. » Les délégués présents ont
pris connaissance de ces détails avec intérêt. <
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 65

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Technologie de pneu
Du circuit à la route
principale
Le sport motorisé a toujours joué un rôle important dans les 150 ans d’histoire de Pirelli. Aujourd’hui,
toutes les leçons de cet engagement sont collectées et mises à la disposition de ses propres départements
de développement. Le sport motorisé est donc le meilleur laboratoire de recherche et de développement
pour les véhicules routiers. Reinhard Kronenberg
Pirelli participe à plus de
350 séries de courses différentes
dans le monde. Le Championnat
du monde des rallyes de la FIA est
l’un des plus connus.
Photos : Pirelli
Norbert Allgäuer-Wiederhold,
Product manager chez Pirelli.
L’histoire remonte à 1907, lorsque le prince italien
Scipione Borghese, évidemment équipé de
pneus Pirelli, a remporté la course Pékin-Paris.
« Nous sommes arrivés les premiers à Paris et
n’avons eu qu’à changer deux roues », a déclaré
Scipione Borghese après 16 000 kilomètres
éprouvants à travers déserts, forêts, rivières et
routes de gravier. Aujourd’hui, Pirelli participe
à plus de 350 courses dans le monde, les deux
plus connues étant la Formule 1, après son retour
en 2010, et le Championnat du monde des
rallyes (WRC) de la FIA. Pirelli est depuis des
années le fournisseur exclusif de pneus pour
ces deux événements. Il est également très engagé
dans les courses de moto, où son slogan
a toujours prévalu : « Nous vendons des pneus
avec lesquels nous courons, et nous courons
avec des pneus que nous vendons ».
La question se pose de savoir dans quelle mesure
monsieur Tout-le-monde profite concrètement
de cette expérience unique en tant que
client de Pirelli. « Le sport automobile évolue
généralement à la limite de la physique et avec
une efficacité maximale. Le développement
constructif des pneus de course donne donc
une impulsion importante à la production en
série », explique Norbert Allgäuer-Wiederhold,
chef de produit chez Pirelli. En fait, il s’agit du
test de matériaux le plus difficile qui soit. Du
point de vue technique, les pneus de course
seraient également soumis aux exigences
les plus élevées et fourniraient des informations
importantes pour la fabrication en série.
« Cela permet de fabriquer un produit de série
plus léger et plus performant, et ce de ma-
66
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
nière plus efficace et plus durable », explique
Allgäuer-Wiederhold. Cela signifie que « celui
qui sait conduire vite sait aussi conduire efficacement
».
La possibilité d’obtenir de telles données est
une chose ; leur collecte et leur évaluation
ainsi que leur utilisation pour le « marché de
masse » en est une autre. Voilà comment ça
se passe : « À chaque course, des techniciens
et, souvent, des ingénieurs de développement
de Pirelli sont présents pour contrôler et évaluer
les performances des pneus », explique
Allgäuer-Wiederhold. Les résultats sont recueillis,
analysés dans le cadre d’un contrôle
interne et mis à la disposition de tous les
autres départements de développement de
Pirelli. « Ainsi, la technologie des pneus de
course sert de base de développement pour
tous les autres départements. »
De plus en plus important
dans la production de pneus :
le développement durable.
Pirelli est reconnue par des
organismes internationaux
de référence.
Reste à savoir si les connaissances issues du
sport automobile sont absolument nécessaires
ou s’il ne serait pas possible d’en tirer au moins
une partie de la recherche. « Non », affirme
clairement Norbert Allgäuer-Wiederhold. Malgré
toute l’expérience et la planification, le
sport automobile est toujours confronté à de
nouveaux défis, car les personnes et les impondérables
tels que le véhicule de course luimême,
le parcours, la météo ou les imprévus
ont toujours une influence sur le résultat. « Si,
contre toute attente, un pneu fonctionne différemment
dans des conditions réelles, il est
immédiatement analysé et réintégré à la phase
de développement », explique Allgäuer-Wiederhold.
C’est exactement ce que le sport automobile
apporte au marché de masse : des tests
dans des conditions extrêmes et des possibilités
d’amélioration rapides pour plus de sécurité
au quotidien.
La sécurité dans le plus grand nombre possible
de situations de conduite est l’une des
exigences principales des acheteurs de pneus,
et cela ne changera pas. Un autre aspect a toutefois
changé ces dernières années : la durabilité.
Cela vaut non seulement pour la route,
mais aussi pour le circuit. Les exigences en
matière de durabilité et de protection de l’environnement
pour les pneus ne cessent de
croître. Norbert Allgäuer-Wiederhold en est
bien conscient : « Le sport automobile est au
centre de l’attention et la manière dont nous
mettons en pratique le développement durable
est observée de près ». Dans le sport
automobile, il faut travailler avec une technologie
des plus efficaces, car celui qui ne tire
pas le maximum de l’énergie à disposition ne
peut pas gagner. « Cela ne se limite toutefois
pas seulement aux courses ; la fabrication des
pneus et la logistique ainsi que l’ensemble du
déroulement de la compétition sont gérés selon
des critères d’efficacité et de durabilité »,
explique le chef de produit. Ainsi, le client
bénéficie d’un produit de série développé selon
les normes les plus modernes. Le concessionnaire
peut également en profiter lors des
entretiens de vente. Depuis des années, le
groupe italien est considéré comme exemplaire
par des organismes internationaux de
référence. <
Plus d’informations sur :
pirelli.ch
Mesure de précision
du profil du pneu
En option
reconnaissance
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d’immatriculation
de véhicule
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8192 Zweidlen ZH
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 67

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Anniversaire du SAA
« Un peuple de frères inséparables »
Des sommets, une croisière et le Grütli: la célébration du 70 e anniversaire du Swiss Automotive Aftermarket
(SAA) a été l’occasion pour les invités de participer à un voyage jalonné de symboles après l’assemblée
générale. Reinhard Kronenberg
L’alpiniste suisse de l’extrême Dani Arnold a
tout d’abord permis aux participants de découvrir
des parois escarpées, l’escalade sur glace
et un sommet de plus de 8000 mètres. Libre
alors aux invités de tirer des enseignements
professionnels de ces explications captivantes.
Les préparatifs d’une randonnée en montagne
peuvent en effet être facilement comparés à la
préparation d’un projet, tout comme le comportement
pendant la randonnée : il s’agit au
final de parcourir mentalement un itinéraire
pour aller ensuite de l’avant avec assurance,
même si les risques pris par Dani Arnold sont
plus immédiats que dans le cadre d’un projet
« normal ».
Le symbole suivant se trouvait à l’extérieur,
à quai : après un apéritif sur une terrasse au
bord du lac, les participants ont pris leur repas
à bord d’un bateau dans le cadre d’une croisière,
véritable analogie avec le choix du bon
cap à tenir dans la vie professionnelle, même
si celle-ci est parfois agitée, à l’instar du lac
en ce mardi.
« Nous voulons être un peuple de frères inséparables
Dans les dangers et dans les épreuves.
Nous voulons être libres, comme l’étaient nos pères ;
Mieux vaut mourir que vivre dans l’asservissement.
Nous voulons nous confier en Dieu
Et ne point craindre la puissance des hommes. »
Et Erhard Luginbühl d’ajouter que face aux défis
actuels, l’unité et l’intransigeance face au pouvoir
des êtres humains sont plus nécessaires
que jamais. Un message qui visait non seulement
la communauté internationale, mais aussi
celles et ceux qui s’étaient réunis cet après-midi
pour célébrer l’anniversaire de leur association
de branche. <
Plus d’informations sur :
saa.swiss
La dernière étape du voyage a mené les invités
jusqu’au Grütli, où Erhard Luginbühl, président
du SAA, a prononcé un bref discours
qui, dans le sillage des autres rappels symboliques
du programme du jubilé, a tiré des
analogies entre le serment du Grütli et notre
époque :
Bonne humeur lors de la fête d’anniversaire du SAA,
qui s’est déroulée au Grütli. Photos : médias de l’UPSA
68
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

LE SYSTÈME DE MAGASIN BREVETÉ ET UNIQUE
Le système de magasins IREGA stocke 4 roues à la verticale, les unes derrière les autres et permet ainsi d’obtenir
la plus grande capacité de roues sur la surface - il dispose d’un compartiment séparé pour chaque jeu de roues
pour une organisation claire - les roues stockées à la verticale roulent rapidement et facilement sur des surfaces
roulantes - ce qui augmente signifi cativement le rendement par employé - même avec de très grandes roues -
cela motive les employés et protège leur santé - protection de la jante avec des entretoises de guidage revêtues
de plastique - cela garantit la sécurité contre les chutes des roues et les dommages aux jantes - afi n que vous
ayez des clients satisfaits grâce à des roues traitées en douceur - système de magasins sans usure pendant des
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Karl Heusi, nouveau CEO de SAG Suisse SA
Les pneus commandés
seront-ils livrés ?
Le CEO de SAG Suisse SA s’exprime à propos de l’évolution actuelle des prix et du prochain
Swiss Automotive Show à Fribourg. Karl Heusi explique également pourquoi l’amabilité et la flexibilité
sont les valeurs les plus importantes pour réussir en affaires. Mike Gadient
Il s’inquiète des incertitudes et des tragédies mondiales telles que la
guerre actuelle en Ukraine, d’abord en tant qu’homme et ensuite en tant
que nouveau CEO de SAG Suisse SA. Les hausses de prix n’épargneront
probablement aucun secteur, dit-il. « Alors que nous constatons des
problèmes chez certains fournisseurs importants dans le secteur des
camions, la disponibilité est plus ou moins suffisante pour les voitures
particulières », résume Karl Heusi avant d’ajouter : « Nous sommes toutefois
impatients de savoir combien de pneus nous seront livrés parmi
ceux que nous avons commandés. » Concernant les prix des carburants,
SAG, qui approvisionne plusieurs fois par jour des garages avec ses véhicules,
a été obligé d’agir. Au terme d’une longue période d’observation
au cours de laquelle la situation ne s’est pas améliorée, l’entreprise a dû
répercuter une partie de la hausse
des prix sur les factures des
clients.
Photo : Yokohoma
Depuis le 9 mai 2022, Karl
Heusi dirige SAG Suisse SA,
une entreprise à laquelle il
est étroitement lié depuis
de nombreuses années. De
2008 à 2013, il a dirigé avec
succès Derendinger Suisse
SA et a ensuite occupé des
postes de direction dans
des sociétés en dehors de
SAG qui appartiennent cependant
au groupe d’entreprises
de l’actionnaire principal.
En 2016, il revient
chez SAG où il est chargé de
l’Espagne, de l’Italie et de la
Belgique. Il a repris les commandes
de Normauto OE-
Teile SA en octobre 2021.
Lorsqu’on lui demande en
quoi le marché italien et
espagnol diffère de la situation
qui prévaut actuellement
« Nous surprendrons nos
clients avec d’autres
nouveautés au SAS »
Karl Heusi, CEO de SAG Suisse SA.
en Suisse, Karl Heusi répond : « Les défis sont les mêmes. L’électrification
progresse néanmoins plus lentement qu’en Suisse. » En tant que
CEO de SAG Suisse SA, il maintient le cap de croissance qui avait été décidé
en mettant l’accent sur la satisfaction de la clientèle. Les exigences
croissantes des clients finaux vis-à-vis du service, des compétences et
de la vitesse mettent à rude épreuve le Swiss Automotive Group ainsi
que l’ensemble de la branche automobile. « Nous devons réaliser les
mêmes améliorations en ce qui concerne les prestations. Nos processus
deviennent plus rapides, plus efficaces, plus cohérents et plus numériques
», déclare-t-il.
70
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Si Karl Heusi était lui-même garagiste, il se
concentrerait sur l’amabilité et la flexibilité.
Ces valeurs sont intemporelles. « Le client
n’est pas un numéro, c’est une personne qui
veut être perçue comme telle », a l’habitude
d’affirmer Karl Heusi, qui n’en a pas uniquement
pris conscience dans son nouveau rôle
de CEO.
Swiss Automotive Show : pourquoi une visite en vaut-elle la peine ?
Du point de vue technologique, SAG doit être
à l’affût des nouveautés. Karl Heusi évoque
le rôle pionnier de SAG dans les commandes
en ligne et les interfaces mises en place avec
les logiciels de garage les plus divers. L’application
RapidBox permettant de commander
des pièces automobiles a été lancée récemment.
« Nous surprendrons nos clients
avec d’autres nouveautés au Swiss Automotive
Show », martèle Karl Heusi. Le salon interne,
qui est devenu le lieu de rencontre de
la branche, aura lieu les 26 et 27 août 2022 à
Forum Fribourg. <
Le programme du SAS ne s’adresse pas uniquement aux adultes. Photo : médias de l’UPSA
Dans un monde de plus en plus numérique, le
contact personnel est plus précieux que jamais.
Le salon sur deux jours sera ouvert durant onze
heures le vendredi 26 août 2022, et huit heures
le samedi 27 août 2022. Il permettra aux professionnels
de se faire une idée des dernières
évolutions de la branche. Il y a de bonnes
raisons de se rendre à Forum Fribourg.
Profitez d’un lien direct avec les fabricants :
100 exposants présenteront leurs produits
et prestations au SAS. Le choix et donc les
opportunités de les comparer seront évidents.
Sur les stands du salon, les visiteurs recevront
des réponses à toutes leurs questions
directement de la part de fabricants et de
prestataires, tout en pouvant entretenir leur
réseau.
Restez dans l’air du temps : lors du SAS, les
décideurs et les collaborateurs de la branche
automobile reçoivent une information complète
pour leur travail quotidien. Avec le TechForum,
le SAS diffusera cette année encore des
connaissances pratiques sous forme d’ateliers
de 20 minutes. En fin de compte, la formation
initiale et continue est indispensable pour réussir
sur le marché actuel.
Le meilleur du divertissement : outre des
informations utiles et de l’inspiration, le SAS sera
également agrémenté d’un programme-cadre
attrayant. Les visiteurs pourront par exemple
s’attarder sur place le vendredi soir lors de l’aftershow
party avec la chanteuse Anna Rossinelli.
Plus d’informations sur :
swissautomotiveshow.ch
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FOCUS : TECHNIQUE
Une technologie d’affichage ultramoderne à la conquête du monde automobile
Info-divertissement haut de gamme
La loi ne prescrit que quelques indicateurs sur le tableau de bord, tels que celui de la vitesse. Mais les clients en
veulent plus. L’info-divertissement, néologisme englobant l’information et le divertissement, domine l’habitacle
des véhicules les plus modernes. La présence de l’écran sur toute la largeur du véhicule est évidente, la technologie
logicielle et matérielle est sophistiquée et les garagistes vont devoir s’en occuper. Andreas Senger
Environnement d’affichage fascinant dans la
Mercedes-AMG EQE 43 4Matic actuelle :
installer plus d’écrans ne serait pas possible !
Photo : Mercedes-Benz
En observant l’image principale, une question
de sens se pose pour les automobilistes : de
tels concepts de commande associées à des
boutons et à un volant surchargé de pavés
tactiles ainsi que des écrans rétroéclairés sur
toute la largeur du véhicule sont-ils utiles
pour déplacer en toute sécurité un véhicule
d’un point A à un point B ? La question de
la pertinence se pose dans la mesure où les
véhicules partiellement et entièrement autonomes
parcourent les kilomètres à l’essai,
mais ne seront pas visibles sur les routes publiques
sur l’ensemble du territoire pendant
un certain temps. La personne assise au volant
est donc aux commandes du véhicule.
Seuls les systèmes d’assistance à la conduite
sophistiqués (SAC) permettent de maîtriser
le manque de concentration dû aux distractions
offertes par les nombreux systèmes
d’info-divertissement et d’éviter les accidents.
La communication permanente, la lecture
de messages WhatsApp, d’e-mails, etc. détourne
le conducteur de sa mission consis-
tant à conduire le véhicule en toute sécurité.
Comme le conducteur les commande à l’aide
des instruments du véhicule, le législateur ne
les interdit pas. Il est interdit d’utiliser son
smartphone en conduisant, mais il est permis
de toucher les écrans du véhicule, de surfer et
de modifier les réglages ou d’utiliser les systèmes
du véhicule.
A contrario, les clients ont énormément besoin
de connecter leur smartphone à bord du véhicule,
même en conduisant, pour être « toujours
en ligne ». Les jeunes acheteurs d’automobiles
préfèrent notamment les véhicules dotés d’un
système d’info-divertissement bien développé.
La technologie sous-jacente met les constructeurs
automobiles à rude épreuve. Alors que
les équipes de développement sont déjà surchargées
avec l’optimisation des systèmes de
propulsion alternatifs, il n’est possible de développer
des solutions d’intégration de systèmes
d’info-divertissement qu’en collaboration avec
des fournisseurs spécialisés, qui doivent à la
fois fonctionner et être utilisables à long terme.
La technologie d’affichage dans le véhicule
suit le rythme des applications de l’univers
de l’électronique grand public. Un téléviseur
intelligent n’a pas plus de fonctions que des
écrans automobiles les plus modernes et sa
résolution n’est pas meilleure. Dans l’automobile,
les exigences en matière d’affichage
sont nettement plus complexes que pour la
télé intelligente du salon. Il s’agit en effet de
garantir la résistance aux secousses et à de
grandes différences de température et les automobilistes
doivent être en mesure d’utiliser
les écrans sous divers angles de vue, en
plein soleil, mais aussi la nuit. Comme pour
de nombreux systèmes d’électronique grand
public, les développeurs peuvent bénéficier
d’une mise à jour ou d’une optimisation des
applications (les programmes et les logiciels)
sur un matériel performant. La philosophie
d’utilisation d’un constructeur automobile peut
être mise en œuvre individuellement grâce à
différents graphismes et niveaux de menu.
Le matériel est généralement un produit de
masse.
72
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

FOCUS : TECHNIQUE
Il est malgré tout convaincant. Plusieurs écrans
doivent être alimentés avec les contenus graphiques
qui doivent être préalablement préparés
sur un ordinateur. Le client s’attend à des
rendus sans à-coups, des temps de réaction rapides,
des commandes vocales précises ainsi
que des commandes haptiques via des mouvements
de bras, des écrans tactiles, des pads,
des contrôleurs, etc. Les capteurs tels que les
caméras d’habitacle et des capteurs de luminosité,
mais aussi l’interconnexion avec tous
les systèmes du véhicule pour la commande,
rendent l’intégration extrêmement complexe.
Il n’est donc pas surprenant que le client soit
le premier testeur d’un logiciel d’info-divertissement
qui n’est prêt à l’emploi que grâce à des
mises à jour ultérieures et qui peut occasionner
des problèmes après l’achat d’une voiture
neuve.
Technique
conventionnelle
de
l’écran TFT
Technique
actuelle de
l’écran TFT
Polariseur/verre
Cellule LCD
Filtre chromatique
système RVB
Verre TFT
Couche fluorescente
Distributeur de lumière
Polariseur
Rétroéclairage
LED d’angle
d’arrière-plan
Rétroéclairage
superficiel LED
avec beaucoup de
LED individuelles
Le matériel fait de l’ombre à certains ordinateurs
portables ou PC de bureau. La puissance
de calcul et surtout les cartes graphiques du
niveau de celles de PC de gaming affichent des
images en haute résolution sur les écrans. Les
écrans TFT ont depuis longtemps été remplacés
par des affichages LED, voire OLED. Les affichages
rétroéclairés « Thin Film Transistor »
sont capables de produire 16,7 millions de couleurs
par pixel avec le procédé RVB (rouge, vert
et bleu), mais la taille des pixels ne permet pas
d’afficher côte à côte des images haute résolution
avec des pixels de petite taille. Les écrans
LED luminescents sont nettement avantagés
ici. Les panneaux TFT disposent en outre d’un
rétroéclairage qui n’est disponible qu’en bordure
ou ponctuellement sur les anciens écrans.
Sur les modèles plus récents, des LED distribuées
à l’arrière-plan permettent d’obtenir une
image plus harmonieuse et plus régulière. La
technologie utilise les cristaux liquides (LCD)
pour fournir plus ou moins de lumière de
fond (blanc) à chaque sous-pixel, c’est-à-dire le
rouge, le vert et le bleu, pour produire la couleur
et la luminosité souhaitées sur chaque
pixel grâce à un réglage continu. Ce type d’affichage
appartient à la catégorie des exemplaires
non émissifs, c’est-à-dire non lumineux.
Écran LED
ou OLED
Polariseur et verre
Optimiseur
de couleurs
Dalle OLED/LED
Pas de rétroéclairage
La luminosité des sous-pixels (RVB), et donc des pixels, est régulée par des cristaux liquides commandés
par des transistors à film mince. Ils nécessitent un rétroéclairage. Les écrans LED et OLED produisent
eux-mêmes de la lumière. Photo : LG/Se
Tout le monde a commencé
modestement : en 2005, un écran
monochrome suffisait pour le compteur
kilométrique journalier et des informations
de base. Aujourd’hui, les clients veulent des
affichages « Pillar-to-Pillar » sur toute la largeur
du véhicule. Photo : Continental
Les écrans LED et OLED font en revanche partie
de la catégorie des écrans émissifs. Ils sont
luminescents. Les plus petites diodes électroluminescentes
des couleurs primaires (RGB)
sont associées à un pixel chacune. Lorsque
toutes les DEL des sous-pixels sont allumées
Suite en page 74
La technologie OLED permet de réaliser des écrans très
fins et des affichages incurvés. Photo : Continental
Grâce à la connexion Internet, les unités de commande
d’info-divertissement assurent un flux de données
important et préparent les graphismes pour tous les
écrans. Photo : Continental
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 73

FOCUS : TECHNIQUE
au maximum, le point de l’image apparaît en
blanc. Si tous sont désactivés, il apparaît en
noir sur la surface de l’écran. Comme les écrans
TFT ne peuvent pas protéger entièrement le
rétroéclairage des pixels noirs, les couleurs
noires ne s’affichent pas non plus « à fond ».
Les écrans LED sont plus lumineux, mais ont
une certaine épaisseur pour protéger les très
petites diodes luminescentes et leur câblage
avec la carte graphique. Sur les OLED, les
LED sont si plates que l’écran est extrêmement
mince, pouvant être déplacé comme un
film. Jusqu’à présent, les diodes OLED étaient
moins lumineuses que les LED, mais elles
ne cessent de rattraper leur retard grâce aux
nouveaux développements. C’est pourquoi de
nombreux constructeurs utilisent de plus en
plus la technologie OLED pour installer des
écrans incurvés autour du conducteur et du
passager avant. Du fait de la courbure, la distance
visuelle par rapport à l’écran est égale et
aucune distorsion de perspective n’apparaît.
Concept d’avenir : des affichages 3D semblables à des hologrammes seront bientôt disponibles en grande série. Il faudra
bien plus de puissance de calcul et les exigences en matière de logiciels et de matériel se durciront. Photo : Continental
Les développeurs travaillent actuellement sur
des écrans capables de générer une image 3D.
Comme le montrent les photos, des affichages
ressemblant à des hologrammes et des symboles
d’avertissement flottants ou d’autres applications
sont envisageables. Grâce à des filtres
optiques supplémentaires, ces promesses devraient
bientôt être concrétisées en série. Des
écrans réduisant l’angle de vision sont également
disponibles. En conduisant, le conducteur
est incapable de voir les affichages du passager
qui regarde un film, ce qui le rend moins distrait.
Les défis en matière de révision et de maintenance
vont s’accentuer pour les garages et les
techniciens des ateliers. Outre les mises à jour,
qui sont diffusées directement dans les appareils
de commande de nombreux constructeurs
via Internet (mise à jour par les ondes),
certains constructeurs insisteront pour que
leurs véhicules passent à l’atelier pour les mises
à jour. Cette approche leur permet de s’assurer
qu’après l’écrasement du logiciel, les systèmes
peuvent redémarrer en toute sécurité et que
Les représentations de navigation peuvent être
visualisées de manière plus réaliste. Le potentiel de
distraction pour le conducteur augmente de manière
disproportionnée et seuls des systèmes d’assistance à
la conduite sophistiqués empêchent le risque d’accident
de progresser au même rythme. Photo : Continental
le client dispose d’un système qui fonctionne
après la mise à jour. Comme sur un PC, les systèmes
d’info-divertissement peuvent être réinitialisés,
c’est-à-dire redémarrés, à l’aide d’un
Hard Reset (combinaison de touches) en cas
de plantage du logiciel ou de blocage dans les
lignes de programme. En outre, les professionnels
de l’atelier sont de plus en plus confrontés
à des pixels défaillants. Dès l’usine, les écrans
présentent des sous-pixels défectueux et donc
des perturbations de pixels. L’observateur peut
être gêné si plusieurs pixels tombent en panne
à un endroit. Un testeur de diagnostic permet
d’allumer successivement les trois couleurs
La technologie d’affichage 3D n’est encore qu’au stade
du prototype mais elle fait déjà passer l’utilisation de
l’écran LED/OLED à un niveau supérieur et rend le système
d’info-divertissement du futur encore plus varié et
complet. Photo : Continental
principales (rouge, vert et bleu) et de contrôler
les sous-pixels sur tous les types d’écran. Les
constructeurs définissent le nombre d’erreurs
à partir duquel un écran doit être remplacé.
Les écrans Pillar-to-Pillar sont des écrans en
plusieurs parties s’étendant sur toute la largeur
du véhicule, les réparations sont donc chronophages.
Si des défauts d’écran ou d’appareil de
commande surviennent après l’expiration de
la garantie, la facture sera salée pour le propriétaire.
Ni les écrans ni les calculateurs graphiques
ne peuvent actuellement être réparés.
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 79

GARAGES
Bosch
bosch.ch
Bosch renforce la notoriété de ses partenaires sur le réseau
pd. Grâce à ses activités en ligne, Bosch souhaite accroître la
notoriété de la marque dans toute la Suisse et attirer à terme plus
d’automobilistes pour les garages partenaires. C’est pourquoi le
marketing B2C est lancé sur Facebook et Instagram afin d’attirer
l’attention des utilisateurs sur le concept de garage Bosch. Les
posts sont enrichis d’un caractère régional et contiennent des
photos des garages locaux et de leurs propriétaires. Cette année,
le hashtag de la campagne #LikeABosch sera utilisé à cette fin.
Les activités marketing B2B sur LinkedIn sont une nouveauté. Par
exemple, des annonces ciblées sont diffusées auprès des gestionnaires
de flotte afin d’attirer l’attention sur l’activité de flotte et de
conquérir de nouveaux clients pour les garages.
Jusqu’à la mi-juin, la vidéo de la campagne « Like a Bosch » a été visionnée sur
YouTube plus de 205 000 fois. Photo : Bosch
Un compte Google MyBusiness bien entretenu est également essentiel.
Il s’agit en effet de la carte de visite numérique d’un garage
et elle doit être suffisamment soignée afin d’être classé dans les
premiers résultats en tant que garage local par Google. À propos
de Google MyBusiness, Bosch aide ses partenaires et leur donne
des conseils et astuces, que ce soit lors de réunions ou par téléphone.
Bosch utilise également les contenus de la campagne « Like
a Bosch » pour Google Search et Google Display afin d’accroître la
notoriété de la marque auprès des automobilistes. L’objectif est un
Customer Journey impeccable, à l’issue duquel les automobilistes
ou les utilisateurs prennent rendez-vous et contactent le garage. À
partir de ce moment, le garage se charge de la prise de rendez-vous
et de l’offre. <
Tenneco
tenneco.com
Mercedes-AMG-Roadster : Tenneco fournit des châssis
pd. Le modèle de luxe Mercedes-AMG, le roadster de la classe
SL, dispose de deux des dernières technologies de châssis de la
gamme Monroe Intelligent Suspension Technology de Tenneco. La
technologie CVSA2, développée pour les supervoitures de sport et
les tout-terrain hautes performances, garantit une conduite supérieure
dans pratiquement tous les environnements d’exploitation.
Le système installé de série sur les modèles SL 43 et 55 comprend
des amortisseurs semi-actifs légers équipés de deux soupapes
électrohydrauliques montées à l’extérieur. Ces soupapes contrôlent
indépendamment l’une de l’autre l’amortissement de la compression
et de la détente. Les amortisseurs individuels sont contrôlés par un
logiciel qui surveille en permanence différents paramètres tels que
l’impact de la direction, la vitesse du véhicule, l’accélération et le
mouvement de la carrosserie. La technologie permet un ajustement
flexible des caractéristiques d’amortissement sur une large plage et
ainsi un maximum de confort, de maniabilité et de stabilité.
La suspension CVSA2/Kinetic combine tous
les avantages de la technologie CVSA2 avec un
système de commande actif et innovant qui permet
de réduire le poids du véhicule, car aucun
stabilisateur n’est nécessaire. Photo : Tenneco
La suspension CVSA2/Kinetic combine tous les avantages de la
technologie CVSA2 avec un système de commande actif et innovant
qui permet de réduire le poids du véhicule, car aucun stabilisateur
n’est nécessaire. Elle est disponible en option pour le modèle SL 55 et
est installée de série sur le modèle haut de gamme SL 63. Ensemble,
ces systèmes offrent des avantages en termes de traction, de
comportement de braquage, de répartition de la force de freinage et
de confort, ainsi qu’un relevage d’essieu avant qui garantit une plus
grande garde au sol. <
80
Juillet–Août 2022 | AUTOINSIDE

GARAGES
ESA
esa.ch
« ESA – PartCat » à partir de l’été 2022 pour tous !
pd. Le catalogue de recherche de pièces ESA – PartCat fait ses
preuves au quotidien et ses nouvelles fonctions convainquent. Dès
la mi-été 2022, seul « ESA – PartCat » sera donc disponible en exclusivité.
L’« ancien » catalogue de recherche de pièces sera désactivé
à ce moment-là.
Depuis début septembre 2021, « ESA – PartCat » est accessible à
tous. Rapide, intuitif et fiable, « PartCat », le système de recherche
de pièces intelligent réduit le travail. Plus de 80 % des clientes et
clients d’ESA commandent leurs pièces avec « ESA – PartCat ».
L’enthousiasme sur le marché est grand et la nouvelle plate-forme
de commande convaincante, comme le confirme par exemple Marco
Andermatt, propriétaire d’Auto Andermatt AG à Zoug : « Grâce à
la commande centralisée, je peux passer simultanément plusieurs
commandes de différents processus en un seul clic. Cette fonction
simplifie le processus de commande et permet de gagner du
temps. » Vous trouverez d’autres points forts tels qu’un devis, un
Fast Calculator et plus d’informations sur la page d’accueil esa.ch/
ESA-PartCat. Sur le canal YouTube d’ESA, les clientes et les clients
trouvent toutes les vidéos explicatives sur le nouveau catalogue de
recherche de pièces. <
Se faciliter la vie au quotidien :
les garagistes commandent leurs
pièces de service et d’usure avec
« ESA – PartCat. » Photo : ESA
Texa
texadeutschland.com
780 Touch Bi-Gas RID : le top modèle de la série Confort 700
pd. La version 780 Touch a les mêmes dimensions que les autres
climatiseurs de la série 700R, mais est équipée de deux réservoirs
de fluide frigorigène et d’un seul circuit pour l’aspiration, le recyclage
et le rechargement. Cette propriété brevetée permet au 780
Touch de fonctionner avec les deux fluides frigorigènes – l’ancien
R134a et le nouveau R1234yf – et d’éviter soigneusement toute
contamination.
Le processus d’entretien complet est automatique. Les réservoirs
d’huile hermétiquement fermés et brevetés protègent les liquides
contre la contamination. L’appareil nettoie toutes les conduites
hydrauliques après chaque changement de fluide frigorigène.
L’utilisateur peut ainsi effectuer le service de climatisation directement
l’un après l’autre sur des véhicules dont les climatiseurs
fonctionnent avec différents fluides frigorigènes.
Cet appareil, breveté par Texa,
est installé dans l’appareil de
climatisation et vérifie les paramètres
: gaz correct, mauvais gaz et
gaz contaminé. Photo : Texa
Le 780 Touch est équipé d’un écran multitactile couleur de 10
pouces. La vue d’ensemble claire des opérations à exécuter et
l’interface graphique innovante permettent un travail intuitif et
convivial. Grâce à la technologie Glove Touch utilisée sur l’écran,
il est également possible d’utiliser des gants. Le système d’exploitation
a été maintenu intelligemment : Android 10 Embedded
permet au climatiseur de traiter les données plus rapidement,
d’effectuer des mises à jour logicielles et micrologicielles en
temps réel, d’imprimer des rapports au format A4 et d’offrir une
assistance technique à distance directement sur l’appareil. <
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2022 81

APERÇU
2 700 000 000
Le composant principal d’un pneu de voiture moderne est le caoutchouc
naturel, dont l’extraction nécessite la déforestation d’immenses surfaces de
forêt tropicale. « Cette année, 13,8 millions de tonnes de caoutchouc seront
probablement produites dans le monde », a déclaré Ewan Scott, de Tyre &
Rubber Recycling, lors du salon spécialisé « The Tire Cologne ». Il s’est appuyé
sur les chiffres de la société Smithers et a ajouté que 2,7 milliards de pneus
sont fabriqués chaque année dans le monde. « Cela correspond à environ 70 %
de la production mondiale de caoutchouc naturel ».
Photos : IStock/Delticom
APERÇU DE L’ÉDITION 9 D’AUTOINSIDE – SEPTEMBRE 2022
Le prochain numéro paraîtra le 7 septembre 2022 et abordera les thèmes suivants :
Photo : Shutterstock
Montrer son profil !
Les pneus, les jantes et les roues complètes sont
essentiels pour la sécurité des automobilistes. Nous
lançons la saison des changements de pneus avec
des conseils d’experts pour que les affaires supplémentaires
tournent rond chez vous aussi.
Photo : Mewa
La sécurité d’abord !
La sécurité au travail est importante. Mais dans
l’agitation du quotidien, elle est souvent négligée ou
oubliée. Ou alors, les dangers sont perçus comme
inoffensifs. Lisez dans le prochain numéro ce à quoi
il faut faire attention dans un atelier.
Photo : médias de l’UPSA
On cherche un champion !
Les SwissSkills 2022 attirent le public et contribuent
à promouvoir les métiers de l’automobile.
Entre autres, plus de 60 000 élèves assisteront
à l’événement. Derrière tout cela se cache une
organisation et une logistique imposantes.
Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse
94 e année, 11 numéros en allemand et en français.
Tirage septembre 2021 certifié REMP : 12 367 exemplaires dont 9351 en allemand et 3016 en français.
Éditeur
Union professionelle suisse de
l’automobile (UPSA)
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Éditions
AUTOINSIDE
Wölflistrasse 5, CH-3006 Berne
Téléphone : +41 (0)31 307 15 15
verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch
Administration et gestion des abonnements
Abonnement annuel
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CHF 11.– (TVA incluse)
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Rédaction : Reinhard Kronenberg (kro,
responsable journalisme), Jürg A. Stettler
(jas, rédacteur responsable mobilité),
Max Fischer (mfi, rédacteur mobilité),
Mike Gadient (mig, rédacteur mobilité),
Cynthia Mira (cym, rédactrice mobilité),
Sascha Rhyner (srh, rédacteur mobilité),
Andreas Senger (se, domaine technique),
Raoul Studer (rst, domaine politique).
Autres contributions : Martin Bernard,
Chris Regez.
Conception : Robert Knopf,
Phutsadee Phoojaphon, Corinna Vogt.
Commercialisation
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