AUTO TRENDS 310 FR_BR (1)

Nous nous étions rendus chez Lamborghini pour essayer
l’inoubliable Murciélago, et en avions profité pour interviewer
son designer, le Belge Luc Donckerwolke. 37 ans, il était
l’étoile montante du design automobile mondial. Aujourd’hui,
il est le big boss du style du groupe Hyundai-Kia, ce qui
constitue évidemment une consécration. Extraits de 2002 :
« Ma véritable passion est l’auto et le design ma manière de
la vivre. Au début, je rêvais d’être pilote mais je suis resté trop
longtemps en Afrique et quand je suis rentré en Europe, il était
trop tard. Aujourd’hui, je roule un peu en Fun Cup et je rêve de
participer un jour aux 24 Heures du Mans. Je n’ai pas le temps
de m’entraîner mais on peut encore participer à la classique
mancelle à plus de 0 ans. » Là, il devient grand temps, Luc
car la soixantaine approche dangereusement
« Plus sérieusement, l’auto est une passion dévorante. En fait,
je n’ai jamais l’impression de travailler : je vis ma passion, c’est
tout Et quand je quitte le bureau, je continue à regarder les
voitures. Rien ne me détend plus, par exemple, que de faire un
long trajet en voiture, la nuit. »
Pas certain qu’aujourd’hui, avec ses responsabilités chez les
Coréens il n’ait pas quand même, de temps en temps, l’impression
de bosser…
Quelle belle époque, o nous écrivions sans hésiter : c’est
bien à 280 kmh que j’ai lâché une Porsche 911 sur l’autoroute
Cette toute première RS de l’histoire nous avait évidemment
marqués, avec son 4,2 litres 8 biturbo de 450 chevaux, une
puissance jusque-là inédite dans une familiale. Tout l’ADN RS y
était déjà : la relative discrétion, l’ecacité et les performances
incroyables Notre seule crainte était que certains puristes
trouvent la solution du turbo un peu « facile . Depuis, on sait
que la RS était en fait une sorte de pionnière en la matière
Après le très sympathique commandant De Nève, gentiment
caricaturé par le regretté Manu Thoreau dans ses Faux-
Contacts , le nettement plus austère Olivier Quisquater
était depuis peu l’image de « Monsieur Sécurité » en Belgique
francophone. Nous l’avions rencontré, pour une interview
intéressante. Extraits le conducteur belge a une fameuse
tendance à se surestimer. Si tout le monde avait une formation
correcte et équivalente, nous ne serions peut-être pas en train
de débattre sur la sécurité routière. Le jour o on me prouvera
que tous les conducteurs sont d’un bon niveau, on pourra ouvrir
le débat sur la vitesse. Actuellement, le permis est une
simple aptitude à déplacer un véhicule d’un endroit à un autre.
A titre personnel, je suis partisan d’une meilleure formation.
Si vous êtes un bon conducteur et que vous vous faites
prendre, il faut rester fair-play. ous avez joué, vous avez perdu,
il faut assumer. Cela dit, la lenteur aussi peut être dangereuse :
s’insérer à 0 kmh sur l’autoroute, par exemple. »
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