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QUELQUES CARACTÉRISTIQUES…<br />
Comme écrit plus haut, cette Seraph est donc la dernière<br />
Rolls « indépendante mais aussi la première à bénéficier<br />
d’une mécanique BMW (qui n’agissait alors que comme<br />
simple fournisseur). Un V12 de 5,3 litres développant<br />
325 chevaux et 490 Nm. De quoi, évidemment, rendre sa<br />
conduite plutôt agréable, notre essayeur ne tarissant pas<br />
d’éloges à son sujet. Éloges certainement mérités mais<br />
puisqu’il y a prescription (c’était il y a quasiment un quart de<br />
siècle ), je vais vous faire une confidence : à l’époque, l’importateur<br />
Rolls-Bentley du moment invitait chaque année<br />
les journalistes automobiles belges les plus importants à<br />
une semaine de « séminaire au Club Med de Saint-Moritz,<br />
avec femme et parfois même enfants. Cela aidait évidemment<br />
à obtenir des articles plutôt positifs, même si<br />
cette Rolls les méritait certainement. Mais que<br />
tout cela reste évidemment entre nous…<br />
Pour le reste, certains chiffres font sourire<br />
aujourd’hui, comme la consommation<br />
moyenne de 24,4l/100km en ville, ou le prix de<br />
8 millions de FB, soit environ 200.000 euros.<br />
Aujourd’hui, une Rolls « de base » coûte plus<br />
de 300.000 euros. Ce qui n’empêche pas le<br />
groupe BMW d’en vendre près de 6.000 par<br />
an, alors qu’en 1997, on n’avait vendu que<br />
1.918 Rolls ET Bentley (sans distinguo) dans le<br />
monde. Comme quoi, l’appartenance à un (ou<br />
deux) grand(s) groupe(s) peut avoir du bon ! •