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Avec le label Black Badge, ce bouilleur d’origine BMW passe<br />
de 571 à 600 chevaux, et de 850 à 900 Nm. Le reste du<br />
traitement est esthétique. La teinte extérieure est d’un noir<br />
intense, avec plus de 45 kilos de peinture pulvérisée sur la<br />
tôle en plusieurs couches. La calandre et sa célèbre Flying<br />
Lady qui trône robe au vent ont aussi subi une séance<br />
de bronzage forcé, pour leur ôter tout reflet chromé. Ce<br />
carrosse foncé chausse également des jantes spécifiques<br />
en alliage de 21’’, incrustées de fibres de carbone.<br />
Pourtant, le V12 se gargarise exclusivement à la Super 98,<br />
sans assistance électrique et sans couper la moindre de ses<br />
bougies au feu rouge. Mais les 100 kilos d’isolants étouffent<br />
totalement le pouls du moteur. Ce cocon se dote aussi d’un<br />
double vitrage qui isole de l’agitation du monde extérieur.<br />
Quant à la suspension à coussins d’air, elle gomme tous les<br />
trous creusés dans le revêtement. Un océan de douceur<br />
dans un monde de brutes. Bon ok, ce n’est pas très bad boys,<br />
tout ça... Attendez, ça vient !<br />
BLACK COCOON<br />
PETITE SÉANCE DE FITNESS<br />
L’intérieur s’assombrit lui aussi et se garnit de<br />
multiples placages en carbone. Mais les portes<br />
motorisées nous font toujours entrer dans un<br />
autre monde. Les passagers sont posés dans<br />
de larges canapés, les pieds enfoncés dans<br />
une épaisse moquette. À l’arrière, même les<br />
Prix : 365.420 € TVAC<br />
Puissance : 600 ch<br />
V-max : 250 km/h<br />
Conso. Mixte :<br />
15,8 l/100km<br />
CO2 : 359 g/km<br />
Pour cette version Black Badge, outre un<br />
moteur plus poussé, les ingénieurs ont dynamisé<br />
la réponse de l’accélérateur et de la boîte<br />
de vitesses ZF, tout en rendant la direction plus<br />
consistante. La touche « Low » (mode « Sport »<br />
selon Rolls) ouvre aussi un clapet à l’échappement<br />
plus grands de ce monde peuvent étaler les jambes sans<br />
ménagement, en particulier dans la version longue, baptisée<br />
« Extended » (5,72m). Les passagers disposent aussi de<br />
pour faire sortir les vocalises du V12 des tuyaux. Quant<br />
à la suspension pneumatique, elle a été revue pour moins se<br />
tasser en compression et éviter les rebonds.<br />
leur propre écran, qui duplique celui de devant et permet de<br />
régler la musique, de choisir un massage spécifique ou de<br />
regarder la télé. Ce lieu de vie somptueux se tapisse d’une<br />
vingtaine de peaux de vache et d’une forêt de bois nobles.<br />
Mais derrière le volant, il faut se faire violence pour attaquer.<br />
L’ambiance ne s’y prête pas. Noyé dans la mousse de notre<br />
canapé, on tient en mains un large cerceau dont la jante est<br />
aussi fine que celle d’une barre de navire, ce qui incite à l’effleurer<br />
délicatement plutôt qu’à l’agripper à pleines mains.<br />
SILENCE, ON ROULE !<br />
Le gabarit éléphantesque ne pousse pas non plus à l’action.<br />
Et une petite voix bien-pensante nous chuchote qu’il est<br />
Au démarrage, on a vraiment l’impression d’être à bord<br />
d’une voiture électrique : pas un bruit ni une vibration.<br />
inconvenant de secouer une Rolls de toutes parts. Mais une<br />
autre rocailleuse nous crie que c’est la Ghost des méchants<br />
UNE ROLLS SUR CIRCUIT,<br />
IL FALLAIT OSER.<br />
ON L’A FAIT !<br />
• Look plus dynamique<br />
• Comportement un brin dynamisé<br />
• Confort royal et ranement<br />
préservés, univers à part<br />
Plus<br />
Moins<br />
• Le prix !?<br />
• Empreinte CO2<br />
d’une autre époque<br />
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