Adventiste Magazine - Hors Série 2021 - Vision FSRT

SPÉCIAL FSRT VISION 2019-2023
UNE ÉGLISE PROCHE,
DURABLE ET VIVANTE
UN MESSAGE DE LIBERTÉ,
DE GUÉRISON ET D’ESPÉRANCE
HORS SÉRIE - JANVIER 2021 N°ISSN 2571-6859
HS

Numéro spécial
du magazine de la
Fédération Adventiste de
la Suisse Romande et du
Tessin (FSRT)
HORS SÉRIE JANVIER 2021
Revue gratuite
Imprimée en Allemagne
N° ISSN 2571-6859
Les articles publiés et signés dans
Adventiste Magazine n'engagent
que leurs auteurs.
© FSRT - Tous droits réservés
pour tous pays.
4
MOT DU PRÉSIDENT
On a 20 ans pour « sauver » le monde
6 VALEURS FSRT
Quand Dieu fait autrement…
10 VALEURS FSRT
Essentiellement simple !
13 VISION FSRT
2020 - 2023
14 DÉCLARATION DE VISION FSRT
SOMMAIRE
21 MISSION FSRT - 2020-2023
L’hôtellerie du bon samaritain
24 MISSION FSRT
Gestionnaire de l’hôtellerie de Dieu
26 DÉCLARATION DE MISSION FSRT
Que va-t-on faire ? A quoi sert-on ?
27 MISSION FSRT
Développer et renforcer un réseau
32 MISSION FSRT
Organigramme de la FSRT
35 DEPARTEMENTS & MINISTERES FSRT
Les finances de l’hôtellerie
36 LA TRESORERIE
LA FSRT en quelques chiffres
39 DEPARTEMENTS & MINISTERES FSRT
Le ministère de prière
41 DEPARTEMENTS & MINISTERES FSRT
Librairie Vie et Santé

MOT DU PRÉSIDENT
ON A 20 ANS POUR
CHANGER « SAUVER »
LE MONDE
Chers frères et chères sœurs, c’est avec une profonde joie, que
nous vous partageons cette revue « Adventiste Magazine »,
spéciale vision, de la Fédération des églises Adventistes de
Suisse romande et du Tessin.
A l’heure d’une crise profonde, notre
société s’est réveillée sonnée, secouée,
et aussi meurtrie par ces mois de
confinement liés à la pandémie et cette
profonde crise humaine.
Le monde entier s’est arrêté !
L’Eglise s’est arrêtée !
Une pause obligée dans la course de
notre vie, comme une invitation un
peu forcée à s’arrêter et à se poser les
bonnes questions pour qui pourra voir
en cette crise :
- Un signe des temps laissant place au
temps des signes.
- Un réveil matin qui nous sort de notre
étourdissement et de l’engourdissement
de nos consciences anesthésiées.
- Un appel à la conversion, un rappel
du Père à rentrer à la maison !
Depuis longtemps la sonnette d’alarme
retentissait, à l’exemple de la réalisatrice
Hélène Médigue, qui déjà titrait
son film sorti en 2018 :
« On a 20 ans pour changer le monde »
Elle y dénonçait déjà, à l’image de
nombreux "prophètes écolo"…, une
crise globale et l’urgence d’y apporter
des solutions locales, durables et
éthiques centrées sur l’homme.
En cette nouvelle année, notre prière
est de demander à Dieu d’aider son
Eglise à prendre toute sa place dans
ce débat, et d’y apporter des solutions
concrètes, locales, durables
4

et centrées sur Christ, sa croix, sa
résurrection et son prochain retour, car
en réalité :
« On a 20 ans pour changer sauver le
monde »
En cette nouvelle année, notre prière est
que l’Eglise du Christ soit :
- Cet appel pour dire au monde avec
joie et foi que Jésus Christ a porté seul
le poids de nos fautes, et que dès
aujourd’hui :
« JÉSUS SAUVE,
JÉSUS REVIENT BIENTÔT,
ALORS N’AYEZ PAS PEUR ! »
- Ces signes lumineux dans une époque
de « faim » du monde, pour éclairer
tous ceux qui ont soif de la grâce et de
la justice de Dieu !
- Ce réveil matin pour réveiller l’humanité,
ressusciter les « morts » qui
s’ignorent !
OLIVIER RIGAUD
Président FSRT
et rédacteur en chef
5

VALEURS FSRT
Quand Dieu fait
autrement…
"Moins, c'est plus", dit l'adage.
La philosophie du minimalisme commence
à se répandre dans les médias et, plus
concrètement, dans la vie des gens. Vivre
avec moins, pour vivre mieux.
S'il est un personnage biblique
qui a expérimenté cette approche,
je crois bien qu'il
s'agit de Gédéon, le juge
qui a libéré Israël des
madianites (Juges 6).
La manière dont son
appel, puis sa mission
se sont déroulés nous
révèlent quelques lignes
directrices du plan de Dieu
pour son peuple.
Son appel, d'abord, est le reflet d'un choix
délibéré de Dieu d'employer à son service
un homme inattendu à ce poste (Juges
6.11-16).
- "L'Eternel est avec toi", annonce l'ange
de l'Eternel, à celui dont le peuple est
dominé, écrasé pour l'ennemi (v. 12a).
- "Vaillant héros", continue-t-il, alors que
Gédéon est caché dans un pressoir (lieu
d'extraction des jus et huiles) pour y
battre du blé (v. 12b).
- "Va avec la force que tu as", lui lance-til,
alors qu'il se reconnaît lui-même insignifiant,
incapable, car il est le plus petit
des petits, le dernier des derniers (v. 15).
Et pourtant ! Dieu choisit ce jour-là un
homme qui ne possède apparemment
aucun des attributs
d'un homme de guerre, ou
d'un leader charismatique.
Gédéon semble
n'avoir ni les vertus, ni
les prérogatives, ni le
statut d'un homme de
haut rang.
Dieu cherche au contraire
un homme simple, humble,
conscient de ses limites et prêt à lâcher-prise.
Durant l'étape du recrutement
des soldats (Juges 7.2-7), les événements
vont encore une fois se dérouler de manière
très inattendue.
Des 32'000 volontaires initiaux, la troupe
va se réduire à 10'000 hommes. Les bruits
de bottes d'une si grande armée auraient
eu vite fait d'avertir l'ennemi que quelque
chose se prépare. Dieu ne veut pas d'une
armée imposante ou clinquante.
6

7

Puis Dieu va encore réduire ce nombre à 300,
choisissant les hommes les plus motivés et les
plus disponibles à se contenter du minimum
(laper l'eau avec la main en passant).
C'est donc avec cette petite armée, réduite
à sa portion congrue, que Gédéon va s'attaquer
aux hommes de Madian. Les chances de
succès semblent bien maigres au regard des
forces en présence.
Et pourtant ! Aux yeux de Dieu, la quantité et
la visibilité ne semblent pas être des valeurs
essentielles. Il choisit d'agir dans la discrétion,
avec le minimum de ressources possibles, sans
effets de manche ni marketing exubérant.
Dieu cherche au contraire des hommes
simples, disponibles, consacrés à leur mission,
prêts à abandonner leur confort et sans recherche
de notoriété.
Finalement, après quelques brefs préparatifs,
l'attaque a lieu peu avant minuit (Juges 7.16-
22). Contre toute attente (encore une fois !),
Gédéon équipe ses 300 hommes de torches
et de trompettes !
Pas d'armes classiques, propres à semer la désolation
dans le camp ennemi. Seulement du
son et de la lumière pour briser le silence et
les ténèbres de la nuit. Dieu refuse les instruments
offensifs, l'attaque visant à blesser ou
tuer, la violence. C'est par d'autres moyens, a
priori inadaptés, que la mission et le plan divin
vont se réaliser.
Dieu cherche au contraire à révéler Sa lumière,
à faire entendre Sa parole et offrir une expérience
de libération et de paix à Son peuple.
Ces épisodes de la vie de Gédéon mettent en
lumière les principes fondamentaux sur lesquels
nous désirons développer notre Fédération
et nos églises.
1° Nous visons la simplicité et l'humilité.
2° Nous laissons Dieu ouvrir les portes
et les occasions, même quand elles
semblent impossibles à nos yeux.
3° Nous acceptons l'appel de Dieu à servir
là où il nous demande, même si cela ne
nous semble pas logique, adéquat ou si
nous ne nous sentons pas à la hauteur.
Nous "vivons par la foi et non par la vue"
(2 Co 5.7).
4° Nous recherchons la disponibilité, le
sens du service et la consécration, et rejetons
le sens de la supériorité et la recherche
de la quantité.
5° Nous choisissons la paix et la douceur,
et refusons la violence, l'agression, les
actions offensives qui créent le rejet et
la souffrance.
6° Nous utilisons les ressources et les compétences
que Dieu nous donne et qui
visent à révéler (lumière) et annoncer
(trompettes) l'Evangile de Jésus-Christ.
Dans les pages qui suivent, nous vous présentons
les valeurs et la vision de notre Fédération.
Toutefois, aucune de ces idées n'a de sens si
nous tous, hommes et femmes de la troupe
de Dieu, ne sommes pas prêts à nous lever, à
allumer les torches et sonner les trompettes.
Nous désirons vous inviter à participer pleinement
à la mission. Vos idées, vos compétences,
vos ressources, vos projets sont la base de
notre Eglise.
Nous accueillons toutes vos propositions avec
joie et reconnaissance. N'hésitez pas à nous en
faire part (secretaire@adventiste.ch).
Raphaël Grin
8

10

VALEURS FSRT
Essentiellement simple !
Notre vision s’inspire de cet
impérieux besoin de revenir
à l’essen’ciel de notre foi,
des valeurs de simplicité
qu’incarnent l’évangile du
Christ.
Etre simple ne signifie pas être simpliste.
Au contraire, la simplicité permet d’aller à l’essentiel
et ne permet pas les faux semblants,
ni la duplicité.
La simplicité encourage à l’authenticité et
évite la superficialité.
La simplicité invite à la beauté, ne pouvant
tricher ou se dissimuler derrière des artifices.
Elle apprécie de se revêtir d’humilité pour
dire avec modestie ce que je suis et ce que je
ne suis pas.
La simplicité exige donc une personnalité
forte avec des valeurs spirituelles et morales
profondes, authentiques, un esprit sans complication
mais avec du discernement,
un esprit éclairé mais qui apprécie les choses
simples de la vie à travers une attitude modeste,
joyeuse et aimante.
Etre simple ne signifie donc pas que c’est si
simple !
On va faire simple !
Revenir à l’essentiel, c’est forcément revenir à
plus de simplicité et d’authenticité dans notre
façon de « faire l’église » et « d’être l’église »,
que ce soit dans notre relation à Dieu, aux
autres et à nous-mêmes. C’est penser et vivre
l’Eglise autour de six valeurs :
• Une Eglise humble et modeste, qui a renoncé
à sa quête de toute puissance, à se
faire un nom et à recevoir des honneurs.
• Une Eglise pauvre qui a fait le choix du
dépouillement et du don de soi afin d’enrichir
celui qui n’a pas, qui n’est pas.
• Une Eglise servante qui met son plaisir
dans l’attitude modeste et humble d’un
serviteur (doulos – esclave). Sa seule prétention,
servir comme le Christ a servi.
• Une Eglise aimante et libre, qui incarne
cet amour de Dieu éclairé par le maître
de la loi, Jésus Christ, et manifesté par le
Saint-Esprit dans les cœurs.
• Une Eglise de famille, de taille humaine,
favorisant des relations authentiques,
saines et profondes, de solidarité et de
partage.
• Une Eglise sabbatique qui a compris que
le cœur de la mission n’est pas de faire
mais d’être UN en Jésus Christ. L’Eglise
sabbatique travaille en semaine en divers
petits groupes et missions créatives et se
repose le Sabbat en célébrant le Christ.
11

Notre nature résiste au chemin de pauvreté et d’humilité, elle recherche
les honneurs et la gloire : « vous serez comme des dieux » (Genèse 3.5).
Mais le Christ nous a montré le chemin à suivre, Dieu se faisant homme
et servant les plus pauvres.
- Qui osera se faire dernier pour servir son frère ?
- Qui choisira de servir plutôt que d’être servi ?
Notre volonté en tant qu’équipe fédérale est de suivre ce chemin
du Christ serviteur et leader, où la véritable richesse se trouve
dans la pauvreté et la véritable puissance dans la faiblesse,
car assurément :
« Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort »
(2 Corinthiens 12.10)
Il n’est jamais trop tard pour sortir de notre volonté de
toute puissance et de laisser Dieu nous dire :
« Ma grâce te suffit !
Car ma puissance s’accomplit
dans la faiblesse »
(2 Cor 12.9)
Olivier Rigaud
12

VISION FSRT
2020-2023
Toute vision doit répondre à un appel intérieur qui
fait écho à qui nous sommes et à ce que nous avons
envie d’accomplir dans le futur. Certains en parlent
comme d’un réveil spirituel, où l’on se sent en harmonie
entre l’être et le faire, créant une forme
d’unité intérieure et d’accomplissement.
La vision est donc la source de laquelle va surgir au
sein de l’équipe, la motivation, l’enthousiasme, la
direction, le désir d’excellence et la persévérance
pour aller de l’avant.
C’est également de là que découle tous les plans
organisationnels, la stratégie, les objectifs et les
actions 1 . La vision doit pouvoir aussi évoquer les
changements de modèles, certains paradigmes
vers lesquels l’organisation va devoir évoluer et
affirmer certaines valeurs essentielles.
1
Vogt, J. (1994) Demystifying the mission statement. Nonprofit World, 12 (1), p.29-32
13

DECLARATION DE VISION FSRT
« Une Eglise proche, durable et
vivante, qui apporte un message
de liberté, de guérison et
d’espérance en Christ »
Proche,
pour une église de maison, de quartier, des groupes de
jeunes, de foyers intégrés dans le tissu social local. Une
église à dimension familiale, à taille humaine, permettant
des liens profonds, solidaires et authentiques.
Durable,
pour une église modulable et viable à long terme de par ses
principes de vie, sa foi, son témoignage et son engagement
de qualité au service de son prochain.
Vivante,
pour une église attirante, nourrie par une vie intérieure
riche et féconde en Christ et animée par l’action vivifiante et
puissante du Saint-Esprit répandu dans les cœurs.
14

Notre société d’aujourd’hui, particulièrement en ces temps
de crise, a véritablement pris conscience de l’urgence et de
l’importance de la nécessité de réseaux de distribution de
proximité, de produits de qualité, et d’une économie durable
et éthique.
• Et si l’Eglise du Christ devenait ce réseau de distribution local,
de qualité, au service durable pour partager le pain de vie avec
ceux qui, autour d’eux, ont faim de justice et de paix ?
L’Eglise, comme des petits jardins locaux où sont cultivés les
fruits de l’Esprit et où sont partagés, par des circuits courts
et proches, cette vie foisonnante que sont les fruits de la
justice, de l’amour et de la paix du Christ.
• N’est-ce pas là tout le sens et le but de l’Eglise en tant que
communauté liturgique, de célébration et d’adoration de
notre Créateur, Lui, la source de toute vie ?
15

La vie religieuse était donc en réalité
une partie intégrante de la vie de famille
à l’époque du Christ. Ces petites
structures permettaient une expérience
religieuse simple et authentique
en étant :
• Un lieu accueillant
Le jardin d’Eden
Dès la création du monde, Dieu a
pensé l’humanité au milieu d’un jardin
d’Eden habité par les familles humaines.
La famille est cette terre qui
fait nos délices (Eden), à condition
qu’elle soit cultivée et gardée dans la
paix de Dieu (Genèse 2). Le 5 ème commandement
exprime ce lien sacré à
la famille, à nos racines terrestres et
célestes (Exode 20). La famille, c’est
essentiel ! L’Eglise comme une famille,
c’est essen’ciel !
Mon église, ma famille
L’Eglise doit se développer en tant
que famille, cet espace vital où « des
frères » et « des sœurs », des amis
construisent des relations profondes,
vraies et joyeuses. D’ailleurs, les premiers
chrétiens se réunissaient avec
joie dans des maisons qui servaient
de lieu de prière et de témoignage
(Romains 16.5 ; 1 Corinthiens 16.19 ;
Philémon 1.2 ; Colossiens 4.15). En
outre, dans la Bible, le mot maison (oikos)
est souvent traduit par « famille ».
La famille est un lieu d’hospitalité, un
refuge. Sa petite structure permet un
accueil personnalisé, individualisé et
attentionné selon les besoins.
• Une cellule identitaire et
éducative
La famille est une matrice d’appartenance.
On appartient à une famille
dont nous sommes issus biologiquement
et/ou spirituellement. C’est
un espace identitaire autour duquel
chacun peut s’attacher, s’identifier,
exister, trouver sa place, se développer
en toute sécurité et quitter pour
« s’attacher » à nouveau.
• Un espace fraternel et convivial
La famille, ce sont des rencontres
chaleureuses, des réunions mémorables
autour de repas et des souvenirs
pleins de joie et de bonheur.
Une église de famille permet aux
chrétiens, de par sa taille, d'établir
des liens plus profonds, des relations
plus authentiques et fraternelles.
16

• Un groupe solidaire
et de partage
La famille est une petite communauté
unie par des liens
d’amour où tout est vécu ensemble
et partagé en commun
(temps, argent, talents…).
Dans une église de famille, on
y trouve l'écoute, l’attention, la
prière, l’entraide, le partage des
soucis, l’encouragement. La famille
a été conçue pour être
le premier lieu de solidarité et
d’équité, une « association »
sociale, éducative, spirituelle,
sportive, humanitaire, de santé…
où se vit la solidarité et le
partage « selon les besoins de
chacun » (Actes 2).
Assurément, l’Eglise est la famille
d’accueil qui manque à
une société marquée par l’éclatement
du modèle familial, qui
ne croit plus dans ce modèle,
mais qui en souffre.
L’Eglise est ce jardin d’Eden à
partir du moment où l’arbre de
vie demeure au centre du jardin
divin, nous rappelant qu’au
cœur de la famille humaine
doit demeurer la douce présence
du Créateur, source de
vie féconde et enrichissante.
- De développer toujours plus de
communautés de foi simples,
flexibles, adaptables et créatives,
qui sauront le mieux faire
face aux différentes crises qui
touchent et toucheront encore
notre société.
Bien que le défi soit grand,
cette vision nous invite à oser
le défi de vivre un christianisme
ouvert, généreux, créatif
et fécond par la grâce de
notre Seigneur Jésus Christ.
Olivier Rigaud
Alors, aujourd’hui, la
question se pose encore :
De quelle Eglise
rêves-tu pour
le futur ?
A vos stylos !
N’hésitez pas à nous
écrire et nous partager
votre vision de l’Eglise à
construire ensemble !
president@adventiste.ch
Le défi est donc important :
- De restaurer des groupes, des
familles saines, aimantes et
équilibrées,
17

Un message de liberté,
de guérison et d’espérance
en Christ »
"Nous pouvons vous aider à comprendre la Bible,
pour trouver la liberté, la guérison et l'espérance en Jésus" 2
Cette courte phrase, présentée officiellement
comme le mot d'ordre
de l'Eglise adventiste mondiale, représente
le coeur de l'engagement
de notre église envers la société qui
nous entoure.
Elle annonce en quelques mots clairs
ce que chaque habitant de notre planète
peut trouver dans nos communautés
et par notre aide : la possibilité
de combler ce qui manque dans nos
vies actuelles et ce que Jésus peut offrir
pour aujourd'hui et pour demain.
Je comprends cette phrase comme
le résumé des récits bibliques et de
mon histoire.
Lire les histoires de la Bible doit nous
amener à découvrir ces 3 éléments :
liberté, guérison et espérance.
Vivre notre histoire, personnelle et
communautaire en tant qu'église, doit
nous permettre d'expérimenter ces 3
valeurs, dans notre quotidien, dans
nos événements, nos relations, mais
aussi dans nos obstacles, nos imprévus,
nos accidents, nos erreurs, ou
nos conflits.
2
Voir l'article publié sur adventist.news, le 4 décembre 2018 : "Seventh-day Adventist Church adopts
new brand promise".
18

La liberté est dans la nature même
de Dieu. Elle est absolument indispensable
pour que Dieu et nous,
puissions vraiment vivre ce que Dieu
est dans son essence même :
l'amour (1 Jean 4.8).
Elle représente l'une
des valeurs centrales
de Dieu et
de l'homme, un
besoin fondamental
de responsabilité
et
d'autonomie.
Toute l'histoire de
la Bible le montre :
c'est la liberté qui est
au cœur de la Création et
de la Vie.
• l'homme et la femme reçoivent la
liberté et le pouvoir de donner la vie
(Genèse 1.27).
• par le sabbat, Dieu nous libère de
la pression du "faire", pour se laisser
"être", se reposer (Genèse 2.1-3).
• l'homme expérimente sa liberté
en choisissant comment il va nommer
les animaux (Genèse 2.19).
• la présence de l'arbre de la connaissance
du bien et du mal rend l'être
humain libre de faire ses choix et de
les assumer (Genèse 2.16, 17).
Paul, en Galates 5.13, puis 21, nous
met face à notre responsabilité vis-àvis
de cette liberté :
« Frères, vous avez été appelés à la
liberté ; seulement ne faites pas de
cette liberté un prétexte de vivre selon
la chair ; mais rendez-vous, par
amour, serviteurs les uns des
autres. Car toute la loi est
accomplie dans une
seule parole, celleci
: Tu aimeras ton
prochain comme
toi-même. »
Toutefois
l'homme, attiré
par les subtils
mensonges de
Satan, chute et
perd cette liberté.
Dès lors, la guérison
devient nécessaire. Elle
permet de réparer la situation
dans laquelle nous sommes : séparés
de Dieu, en proie à 2 maladies profondes
qui touchent notre humanité :
- Genèse 3.7, 8 : la culpabilité et la
honte qu'éprouvent Adam et Eve, qui
révèlent la vulnérabilité, la fragilité,
le sentiment de l'échec. Cette culpabilité
nous écrase et nous piétine et
devient un poids à porter.
La guérison de la culpabilité est offerte
par l'acceptation du pardon
offert en Jésus-Christ sur la croix, annoncé
dès la chute, puis par les rites
du sanctuaire.
- Genèse 3.8, 9 : la peur et l'angoisse
qui nous paralysent et nous empêchent
d'avancer, de vivre. Avec la
peur vient la menace et avec la menace
vient la violence.
19

C'est pourquoi Dieu répète encore
et encore : "n'aie pas peur..." (à Abraham,
Genèse 15.1 ; Esaïe 41.10...).
(expression que le retrouve plus de
122 fois dans nos Bibles (version Segond
21).
La guérison de la peur s'obtient par
la confiance en Dieu, par Sa présence
à nos côtés "jusqu'à la fin du monde"
(Matthieu 28.20), par les promesses
de Son Royaume (Jean 14.1-6), et par
Son amour illimité (Romains 8.35-39).
Finalement, cette guérison nous offre
l'espérance en Jésus. C'est l'objectif
de toute l'histoire du salut rapportée
par les récits bibliques.
L'espérance chrétienne repose sur le
Christ et Son annonce du Royaume
de Dieu qui s'approche. Jésus prêchait
à ceux qui étaient captifs du
mal, enchaînés par la maladie, en
attente de libération et de guérison :
les pauvres, les prisonniers, les malades
(Luc 4.18, 19).
La résurrection des morts pour la vie
éternelle sera la réalisation concrète
de cette espérance (1 Corinthiens
15.54-57).
Vivre l'espérance, c'est vivre en communion
avec le Christ, qui nous
conduit à faire un avec Jésus, tant
dans les épreuves du temps présent
que dans la gloire et la joie à venir
(Romains 8.17, 18).
Oui, nous sommes le peuple de l'espérance,
appelé à être une lumière
dans la nuit, une source d'eau dans le
désert, un pain dans la famine, un feu
au milieu de l'hiver.
Notre vision, notre raison d'être, en
tant que croyants, chrétiens, adventistes
du 7 ème jour ne s'arrête pas à 3
mots, fussent-ils si essentiels. Notre
mission est bel et bien d'incarner ces
valeurs et de les vivre au quotidien,
pour être des témoins authentiques
et crédibles de notre Sauveur et Seigneur
Jésus-Christ.
20
Raphaël Grin

MISSION FSRT – 2020-2023
L’hôtellerie du bon samaritain
(Luc 10.25-37)
« Un spécialiste de la loi se leva et
lui dit, pour le mettre à l’épreuve :
Maître, que dois-je faire pour hériter
la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il
écrit dans la Loi ? Comment lis-tu ? Il
répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton
Dieu, de tout ton cœur, de toute ton
âme, de toute ta force et de toute ton
intelligence, et ton prochain, comme
toi-même. Tu as bien répondu, lui dit
Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais lui
voulut se justifier et dit à Jésus : Et qui
est mon prochain ? »
Jésus fera entrer le spécialiste avec
qui il dialogue dans la vérité de la réponse
à cette question par une histoire,
celle dite du bon samaritain.
Dans cette histoire ultra connue,
qu’un enfant aussi peut comprendre,
nous retrouvons plusieurs acteurs :
un homme, des bandits, un prêtre,
un lévite, un Samaritain et un hôtelier.
Les bandits agissent en groupe, ils
voient l’homme, le repèrent même,
le rouent de coups et le dépouillent.
Ils abandonnent la victime à la mort.
Pour eux, l’homme est une proie sur
leur chemin : une fois dépouillé, il est
abandonné.
21

Les religieux (prêtre et lévite) agissent
seuls ; ils ne sont pas des bandits sur
ce chemin qui les mènent de Jérusalem
à Jéricho. Ils voient l’homme laissé
pour mort, mais passent à distance et
l’un et l’autre. L’homme, ici la victime
est une source potentielle de contamination
; de ce fait il ne sera pas pris
en charge.
Le Samaritain agit seul également. Il
voit et se laisse émouvoir par la situation
de la victime. Il soigne, prend en
charge, amène la victime en lieu sûr,
dans une hôtellerie. L’homme est une
victime de qui le samaritain se rend
proche pour en prendre soin et le ramener
à la vie.
Le prêtre et le lévite sont certainement
des serviteurs zélés de leur Dieu
au sein du temple de Jérusalem. Ce
sont des purs selon leur compréhension
de la loi. Mais s’ils ne sont pas
aveugles, ils sont sourds à la détresse
de ceux qui ne sont pas des leurs,
pourtant humains sur leur chemin.
- Or à quoi conduit ce système de pureté
qui mène à l’exclusion en ne permettant
pas l’expression universelle
de la compassion ?
Retour à Jérusalem, retour au temple
même, avec le Jésus Lucanien (Luc
19.45) :
« Entré dans le temple, il se mit à chasser
les marchands en leur disant : Il
est écrit : Ma maison sera une maison
de prière. Mais vous, vous en avez fait
une caverne de bandits. »
Vous avez bien lu : les bandits sont
sur le lieu du temple. Et les bandits
en groupe se feront même tueurs
(Luc 19.47) : « Et les grands prêtres,
les scribes et les notables du peuple
cherchaient à le faire disparaître. »
Loin de l’esprit de la caverne des bandits,
au cœur ou sur la route du danger,
il y a une hôtellerie. Une hôtellerie,
avec un hôtelier dedans. Prendre soin
c’est son métier : héberger ; nourrir ;
soigner accueillir.
C’est familial, c’est local, là, sur le chemin,
c’est accueillant, ouvert à tous les
voyageurs, c’est permanent et c’est un
lieu où l’on trouve du pain.
- N’irait-on pas dans un refuge comme
celui-là ?
- N’y-amènerait-on pas les blessés de
la vie, ceux que l’on trouve sur nos
chemins ?
22

particulière de l’hôtelier et d’un suivi.
Oindre cet homme blessé laissé pour
mort -ce plus petit d’entre les nôtres
en l’occurrence-, n’est-ce pas mettre
l’onction sur Jésus lui-même (Mat 25 :
31-45), et témoigner ainsi par cette
prise en charge que Jésus est son oint,
et donc son messie, son christ, son roi ?
- Alors, que dois-tu faire, toi le légiste,
toi qui es enseigné par la loi divine et
par le temple pour hériter de la vie
éternelle ?
- Ne souhaiterions-nous pas y être
amenés nous-même parfois ?
Et dans cette histoire, c’est le Samaritain
qui paye. Sans que personne ne
lui demande rien. Et qui repassera
même pour régler les couts supplémentaires.
On rêverait d’une église
faite de maisons comme celle-ci, avec
des Samaritains attentifs et généreux
comme celui-là.
Se faisant le prochain de l’homme
blessé pour le soigner avec de l’huile
et du vin, le Samaritain effectue
comme une onction. Ce faisant, il signifie
que cet homme blessé appartient
au royaume de son amour, de sa
compassion – présence de Dieu à cet
humain blessé - accomplissant ainsi la
loi de la vie.
En suite de cette onction, la victime
des bandits est conduite à l’hôtellerie
où il pourra jouir d’une protection
Savoir te faire proche, par compassion,
de ces blessés qui sont sur la
route, sans distinction (Juifs, Grecs,
Samaritain même, hommes, femmes,
purs, impurs…), pour les soigner et les
conduire dans ce lieu sûr qu’est cette
hôtellerie où ils pourront se relever de
leurs blessures et reprendre le cours
de leurs vies, en toute liberté.
Donner de ton bien pour que cette
hôtellerie puisse continuer à accueillir,
avec son savoir-faire ; et revenir pour
redonner encore si nécessaire pour
que la mission confiée à l’hôtelier
puisse se poursuivre.
Et vous me direz-vous ? et nous alors ?
Et moi ?
« Va, et toi aussi, fais de même »
C’est Jésus qui le dit.
Notre ordre de mission, en somme,
qui si nous répondons à cet appel fera
de nous les héritiers de la vie éternelle.
Olivier Boulat
23

MISSION FSRT
Gestionnaire de l’hôtellerie de Dieu
24
L’Eglise telle que nous la projetons est
comme une hôtellerie, ce lieu d’accueil,
cette terre de refuge, cet hospice
que nous sommes appelés à faire
vivre afin de prendre soin de nos prochains
à l’arrêt sur le bord du chemin
de la vie.
L’organisation adventiste est une structure
fédérale où nous avons décidé de
mettre en commun ce que nous avons
afin de faire vivre ces lieux d’accueil et
de soins que sont nos églises. C’est ainsi
que nous avons pu développer tout
un réseau de « prise en charge » grâce
aux dons et à la générosité de chaque
« bon samaritain » et de blessés guéris
reconnaissants. Des dons qui assurent
la pérennité de ces lieux de vie, de guérison
et d’espérance.
Si la grâce et la compassion ont animé
le cœur du bon samaritain, différentes
ressources vont aussi être mises en
place afin de pourvoir aux besoins de
son prochain blessé :
- Des ressources humaines : le bon
samaritain se met à disposition de son
prochain et lui consacre son temps,
son énergie. Il accepte de modifier
son agenda, ses rendez-vous professionnels
ou ses impératifs familiaux
pour porter secours à son prochain. Il
donne du temps, il se donne du temps
pour l’autre.
- Des ressources matérielles : le
bon samaritain met à disposition sa
trousse de premier secours, un peu
d’huile, un peu de vin, puis il lui prête
sa monture pour le porter et l’emmener
à l’hôtellerie. Il marchera à son
côté, renonçant ainsi à son propre
confort.
- Des ressources financières : le
bon samaritain emmène son prochain
à l’hôtellerie, en sécurité, et continue «
de prendre soin de lui ». Il confie son
prochain à l’aubergiste car il a besoin
d’aide. Il lui donne 2 pièces d’argent,
soit l’équivalent d’environ 08% d’un sa-

laire mensuel de l’époque (2 jours de
travail), afin de pourvoir aux besoins
et aux frais de l’hôtellerie. Par souci de
son prochain, il est prêt à s’engager
plus si besoin : « Prends soin de lui, et
ce que tu dépenseras en plus, je te le
rendrai à mon retour. » Il revient, il ne
le laisse pas seul.
Telle est notre vision de la mission de
l’équipe administrative fédérale, des
départements et des églises, d’être
des gestionnaires fidèles par la grâce
de Dieu des ressources humaines,
matérielles et financières afin de développer
et faire vivre ce réseau de
petites auberges locales, durables et
vivantes au service de son prochain.
Plus qu’une administration…
Ainsi, notre rôle en tant qu’administration
de la fédération est de :
1. Gérer les ressources humaines et
financières de la fédération selon nos
valeurs spirituelles et morales, notre
principe de solidarité et notre vision.
2. Aider et soutenir chaque église
locale à accomplir leur vision en accompagnant,
formant et donnant les
moyens & ressources nécessaires à
leurs missions.
3. Mettre en place une mission
fédérale avec une stratégie, des
moyens et des ressources pour accomplir
la vision fédérale de multiplier
des petites églises locales, durables
et vivantes dans notre territoire de
Suisse romande et du Tessin.
Olivier Rigaud
25

DECLARATION DE MISSION FSRT
Que va-t-on faire ?
A quoi sert-on ?
La FSRT accompagne
et soutient chaque église
dans sa mission et ses projets.
Elle encourage et forme pour
développer et renforcer un
réseau de groupes proches,
durables et vivants en Christ.
26

MISSION FSRT
Développer et renforcer un réseau
Un réseau fédéral
La fédération de églises adventistes
de la Suisse romande et du Tessin
est un réseau d’églises unies par
une même foi et une même mission.
Chaque église aurait pu choisir de
fonctionner seule et de manière indépendante,
mais l’Eglise adventiste a
fait le choix d’un système fédéral, de
solidarité et d’interdépendance et non
congrégationaliste (chacun pour soi).
Nous avons vu durant le confinement
comment la mutualisation des
ressources humaines, financières et
techniques ont permis par exemple
à chaque église de ne pas se sentir
seule ou démunie grâce aux cultes et
émissions proposées par la fédération
à travers Espoir Médias.
Ainsi, tout en respectant la réalité
propre de chaque église et valorisant
les projets locaux, la vision fédérale
est importante car elle sert à :
- Unir le corps, la famille que nous
sommes en tant que fédération
(nous ne sommes pas seuls – unité
vs division),
- Fédérer nos ressources, allier nos
moyens et nos compétences pour
être ensemble plus forts et pertinents
que tout seul (on se soutient
les uns les autres – solidarité
vs indépendance),
- Travailler ensemble et faire
converger nos actions et vécus
locaux vers une même direction
(nous marchons ensemble – collectif
vs individualisme).
27

Un réseau social
Plus qu’une fédération, c’est une
grande famille unie autour du Christ
ressuscité que nous sommes appelés
à incarner là où nous vivons.
Tel un réseau social non virtuel, nous
désirons à l’avenir développer de
nombreuses petites communautés
de foi interconnectées et intégrées
dans le tissu social de chaque ville et
village de Suisse romande et du Tessin
au service de Dieu et de son prochain.
Le but est d’encourager, de mettre en
relation et rassembler localement des
hommes et des femmes aux intérêts
spirituels et goûts communs (spiritualité,
santé, éducation, social, sport…),
qui ont envie de partager leur foi en
Christ et leur passion de manière
créative, authentique et adaptée.
Un appel à rallumer la flamme de la
foi et oser être cette petite lumière qui
éclaire, chacun selon sa propre luminosité
et intensité.
Un mouvement spirituel
Nous croyons fermement que Dieu a
le pouvoir de rallumer en nous le feu
intérieur, la foi audacieuse, l’amour divin
et sortir « avec allégresse » d’une
religion « morose », idolâtre, vidée de
ce qui fait sa force et sa vitalité.
Osons le pas de la foi, de la prière, ne
restons pas sur nos acquis et Dieu
fera le reste pour ouvrir des chemins
nouveaux dans nos cœurs fermés, entrouverts,
disposés, prêts…
L’Eglise est née en réponse aux prières
d’une communauté de foi, qui bien
que désunie, démunie face à la mort
du Maître, a su redécouvrir le Christ
ressuscité et vainqueur.
Bien que divisés et même égarés, face
à la présence du Christ et à son pardon,
les premiers chrétiens ont cru
de nouveau et se sont unis autour de
sa promesse d’envoyer le Saint-Esprit
pour les fortifier : « Je vous enverrai
une puissance survenant sur vous, et
vous serez mes témoins » (Acte 1.8).
28

Ils ont cru et ils ont vu !
• Songez alors, à ces chrétiens, qui se
rassemblant spontanément et librement
sous l’impulsion du Saint-Esprit,
créent de petites communautés de
foi au service de leur prochain partageant
le pain de vie, louant et priant
le Seigneur et témoignant de la grâce
infinie de Dieu.
• Représentez-vous tous ces divers
petits groupes incarnant une variété
de missions créatives et innovantes,
selon leurs dons, leurs affinités, se
développant et se multipliant dans
divers endroits de Suisse, telles de
petites lumières.
C’est simple !
C’est notre mission !
En tant que Fédération et églises,
notre mission est de travailler ensemble
à un tel mouvement au travers
d’un corps uni et en prière.
Un corps qui met toutes ses ressources,
sa créativité, son énergie
et sa motivation à créer, développer,
soutenir, former et multiplier ces
petits groupes locaux, proches, ces
églises relationnelles, ces « Simple
Family Church », ces communautés
originales, couleurs locales, au service
durable de son prochain.
Que cette vision de la mission puisse
trouver le chemin de votre cœur, susciter
un enthousiasme et éveiller l’espoir
en un nouvel avenir pour l’Eglise
du Christ dans notre territoire.
Revue « Adventiste Magazine »
spéciale mission en mars 2021
La vision nous dit qui nous voulons être
dans le futur. La mission nous dit quoi,
ce que nous allons faire pour atteindre
la vision. Les objectifs et plans d’actions
nous disent comment nous allons nous
y prendre.
Au mois de mars 2021, une revue
Adventiste Magazine, spéciale mission,
vous présentera les objectifs concrets et
les actions pratiques qui seront mis en
œuvre pour réaliser la vision de la FSRT.
29

espoir-radio.com
et en radio DAB+ sur les régions
d'Yverdon, de Genève et de Neuchâtel

MISSION FSRT
Organigramme
de la FSRT
Une équipe
à votre service !
32

33

Retrouvez les objectifs de la mandature 2019-2023 sur
youtu.be/9uHc4YPEXvY
34

DEPARTEMENTS & MINISTERES FSRT
Les finances de l’hôtellerie
L’hôtellerie du Seigneur a des
besoins afin de pourvoir aux frais
de sa mission d’accueil et de soins.
Heureusement, un financement dans
cette histoire est rendu possible grâce
à la générosité du bon samaritain et
de son engagement personnel.
L’Eglise adventiste à travers les
dîmes et les offrandes a construit un
système qui assure la pérennité de
l’engagement de ces lieux d’accueil et
de vie locaux, durables et engagés au
service de leurs prochains.
Un système inspiré de la parole de
Dieu et basé sur le principe de la
générosité, de la solidarité et du don
de soi.
Il nous semble important de sortir
avec enjouement de toute forme
de manipulation par la peur et la
culpabilité, et de toute tentation
de soustraire un gain sordide pour
arriver à nos fins.
Notre Dieu est grand, il doit être servi
avec dignité et liberté, joie et passion.
Parce que Dieu est grand et
digne, notre responsabilité en
tant qu’administrateurs de ces
« hôtelleries » est de gérer de manière
claire et honnête l’argent consacré au
service du temple.
Ainsi, par souci de transparence
et de confiance, chaque membre
de la famille « FSRT » doit pouvoir
savoir combien l’hôtellerie reçoit et
comment sont gérés ces dons dans le
cadre de la vision et de la mission de
nos églises.
Avec l’aide de la trésorière et son
équipe, le comité directeur de la FSRT
a voulu en quelques tableaux vous
donner un aperçu de la situation
financière et des défis qui sont les
nôtres.
Nous ferons avec ce que nous avons.
Nous voulons vous libérer d’un poids :
la dîme n’est pas une affaire de salut !
Ne la rendez pas parce que vous
avez peur de ne pas être sauvé !
Rendez-là parce que vous êtes
sauvés par la grâce infinie de Dieu !
35

LA TRESORERIE
LA FSRT en quelques chiffres...
En plus de l'engagement personnel de tous, la Fédération vit grâce à vos dîmes
et une partie de vos offrandes. Sans votre engagement et votre fidélité, rien ne
serait possible. Nous souhaitons vous remercier sincèrement pour tout ce que
vous faites pour la mission de notre Seigneur.
Il nous semble aussi important d'être complétement transparent vis-à-vis de
vous, c'est pourquoi nous souhaitons vous présenter quelques chiffres clés des
comptes annuels de 2019.
Après une baisse de nos dîmes en
2017 et 2018, nous avons enregistré
une augmentation de 2.81% en 2019.
Cette année 2020, nous devons
malheureusement enregistrer une
nouvelle baisse à fin octobre de Chf
174 351, soit 5.71%. Cette situation
est peut-être due aux évènements
exceptionnels que nous vivons actuellement
avec les fermetures des
églises. Néanmoins, elle nous parait
relativement préoccupante.
Dans le courant du deuxième trimestre
2021, après l’établissement
des bilans 2020, nous aurons l’occasion
de vous partager la situation
finale de 2020.
TOTAL DÎMES
FR. 3 905 388
FR. 3 942 458
FR. 3 800 419
FR. 3 780 131
FR. 3 886 447
3 650 000
3 950 000
2015 2016 2017 2018 2019
36

Que faisons-nous avec les dîmes ?
63%
FSRT
23%
E.U.D
dont 13% pour
fond de retraite
de la Division
10%
Union
Suisse
4%
Faculté adventiste de théologie
de Collonges
Comment sont réparties les dépenses
totales de la Fédération ?
3,97%
14,41%
Allocations transférées
(Campus + LBVS + Retour collectes)
13% - Fonds de retraite
EUD + Forfait Le Flon
2,27%
Allocations loyers églises
6,93%
Frais départements
3,45%
0,29%
3,14%
Frais généraux
Dotation aux amortissements
Frais administratifs
65,54% Salaires et frais du personnel
37

Tableau dîmes, charges et allocations
5 050 000,00
4 050 000,00
3 050 000,00
2 050 000,00
1 050 000,00
819 749,94
432 999,00
257 776,83
417 928,00
370 276,59
407 961,00
336 658,01
415 976,00
349 897,97
389 842,00
50 000,00
2015 2016 2017 2018 2019
Grâce aux allocations importantes
versées par la Division et l'Union, nous
avons pu équilibrer nos bilans sauf en
2015. Aujourd'hui encore, sans l'aide
de l'Union et de la Division, nous serions
en déficit.
Pour répondre à cette situation financière
d'assistance, nous visons l'autonomie
budgétaire de la FSRT.
Le défi
Notre objectif est de pouvoir équilibrer
les budgets de la FSRT grâce
aux dîmes reçues, afin que les allocations
versées par la Division et l'Union
servent exclusivement à des projets
d’évangélisation.
En tenant compte des divers frais, il
manquerait environ 15 % de la totalité
des dîmes pour équilibrer les
comptes.
Un défi que tous ensemble pouvons
réaliser.
Un challenge réaliste si, d’ici la fin de
la mandature, chacun de nous choisissons
d'être ces petites sources qui
font les grands ruisseaux.
Merci encore pour votre soutien sans
lequel aucune vision et mission ne serait
possible.
Nathalie Wagnon
38

DEPARTEMENTS & MINISTERES FSRT
Le ministère de prière
Depuis que je sais parler, la prière a
une grande importance dans ma vie.
Ce sont mes parents qui m’ont appris
à déposer mon coeur (avec ses vides
et ses peurs) dans les mains du Dieu
Tout-Puissant.
Ma première prière (je devais avoir
2-3 ans) était une courte phrase que
je disais chaque soir en croyant intensément
chaque parole. Cette prière
à profondément marqué ma vie ! En
grandissant, je n’avais aucun doute
que Dieu est vivant pour moi : j’avais
expérimenté sa présence.
Aujourd’hui, nous sommes appelés
à vivre cette même expérience de la
présence de Dieu en nous. Une présence
douce et aimante qui comble
les besoins les plus profonds de notre
âme et qui, le moment venu, nous
poussera à l’action avec puissance. Sa
puissance.
Prier c’est oser une rencontre pleine
de confiance, ouvrir son être à la parole
de Dieu et à l’action de son Esprit
sans résistance, ni méfiance. C’est une
chose que d’aller au bout du monde et
de servir le Seigneur, mais c’en est une
autre bien plus grande et exigeante
que l’évangélisation de notre être profond,
de laisser l’Esprit Saint sonder
les secrets de notre cœur et les extrémités
de nos désirs.
Ce nouveau ministère n’est donc pas
à considérer comme un nouveau département
de la FSRT. Il se veut plutôt
être une lumière qui se propage. Celle
de Dieu qui nous pénètre, éclaire nos
coins sombres, nous libère, nous guéri
et nous attire dans sa présence.
39

Notre vision, c’est d’abord de reconnaître
que nous n’y arrivons pas par
nos propres forces, mais que c’est
Dieu seul qui est capable de nous libérer
de nos peurs, guérir nos blessures
et combler notre vide.
Nous souhaitons initier un mouvement
où chacun vit cette démarche
de confiance et d’abandon à Dieu
pour soi-même d’abord puis en compagnie
des uns et des autres en priant
les uns avec les autres. Le but étant
de rencontrer Dieu intimement et de
propager la joie de cette unité avec
Dieu jusqu’au moment de le rencontrer
face à face.
L’église a été conçue et enfantée en
réponse à des prières ferventes d’une
assemblée de 120 disciples qui ont
cru intensément à la promesse du
Christ : « vous recevrez une puissance,
le Saint-Esprit survenu sur vous et
vous serez mes témoins » (Actes 1.8).
Prier de Pâques à Pentecôte, c’est
long 40 jours…, mais pas assez pour
décourager ces croyants.
Nous avons
commencé à prier
pour et avec nos
pasteurs, nos
dirigeants, pour
des frères et
sœurs de l’Eglise.
N’hésitez pas à entrer en
contact pour prier, parler,
demander, suggérer,
donner...
Ce ministère, se vit et se
met en place par la foi...
priere@adventiste.ch
« Tous persévéraient d’un commun accord
dans la prière » (Actes 1.14).
Le fruit de cette intense persévérance
a été une nouvelle Eglise née de l’Esprit-Saint,
ouvrant la voie d’une nouvelle
ère spirituelle pour toute l’humanité.
Elisabeth Ricci
40

DEPARTEMENTS & MINISTERES FSRT
Librairie Vie et Santé
Aujourd’hui, indépendamment du
Covid, faire vivre une librairie chrétienne
est un véritable défi ! Plusieurs
raisons à cela : la forte concurrence
d’Internet (merci Amazon !), des personnes
qui lisent moins au profit du
zapping sur les réseaux sociaux, Internet
et peut-être aussi un christianisme
en perte de vitesse dans nos
pays font qu’il est difficile de tenir le
coup financièrement.
La Librairie Vie et Santé est d’ailleurs
un service de la Fédération Suisse
romande et du Tessin pour ses
membres. Face à cela, nous essayons
de proposer un large panel de livres
chrétiens (éditions adventistes et
autres), d’ouvrages sur la santé ou la
relation d’aide, des CD, des DVD, des
jeux et même différents articles créés
par des artisans locaux (tableaux,
tasses, bodies pour bébés…).
Les abonnements aux manuels
d’Ecole du Sabbat (disponibles maintenant
dans plusieurs langues) et aux
différentes revues (Revue Adventiste,
Priorités) sont également une part
importante de la vie de la Librairie.
En effet, même si les EdS sont disponibles
sur Internet, beaucoup aiment
encore avoir leur manuel papier. Mais
là aussi, chaque année, les nombres
d’abonnements sont en baisse, surtout
au niveau des enfants.
41

La Librairie Vie et Santé
fait maintenant partie du réseau des
librairies chrétiennes de Suisse
romande et je fais même partie du
comité. Du coup, nos éditions Vie
et Santé, Safeliz et IADPA (Division
interaméricaine) sont disponibles dans
de nombreux magasins ! Les livres de
méditations IADPA ainsi que les Bibles
Safeliz sont particulièrement appréciés.
Même si nous n’avons de « vrai »
magasin, vous pouvez toujours venir
choisir des livres « en live » les lundi,
mardi et jeudi à Renens. Vous aurez droit
à un service qu’Internet ne pourra jamais
vous offrir ! Mais il faut reconnaître que
notre site Internet nous permet d’avoir
régulièrement des nouveaux clients.
Mais savez-vous que nous sommes une « vraie » librairie
et que vous avez la possibilité de commander n’importe quel livre et même
des partitions de musique ? (un professeur nous commande toutes les
partitions de ses élèves !)
Savez-vous que vous pouvez trouver tous nos articles sur notre page
Internet ?
www.vie-sante.ch
Savez-vous que nous livrons également dans toute l’Europe ?
Alors… n’hésitez pas à utiliser nos services.
Vous trouverez des ouvrages de qualité, pour tous les goûts,
toutes les bourses et toutes les occasions !
La Librairie Vie et Santé est ouverte les
lundi, mardi et jeudi de 8h30 à 16h
Sinon, vous pouvez nous joindre au
021 632 50 32
ou par e-mail :
librairie@vie-sante.ch
Yolande Grezet
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Soutenez votre
Librairie
locale
chrétienne
solidaire
-10% pour toute commande
de plus de 10 mêmes livres
disponible
sur commande
Tout livre qui vous intéresse,
vraiment n’importe lequel !
021 632 50 32 lundi, mardi et jeudi
librairie@vie-sante.ch www.vie-sante.ch