Dumas de Demain: The French Literary Magazine Vol. 7
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AURORE VARELA
Haine
Sentiment qui mène à la mer
Déteste, déteste même la torture de l’existence, à moi qui doit tout
supporter.
La haine, un sentiment qui mène à la mer, dérangeant et sans raison
d'être. Plus avec quelle raison, quand il s'agit de la lumière qu'ils ne
voient pas.
Je déteste la sombre source du puits bleu, combien je suis brute, juste
pour te voir, si concentrée sur le mal. Je déteste qu'elle coule dans
mes veines, qu'elle sorte de mes pores. Je déteste qu'elle entre et
quitte mon cœur, qu'elle ne me laisse pas dormir en paix, et pourtant
je suis ce que je suis.
Haine, perturbation infinie que pour quelle raison il est eu. La haine,
le mauvais pressentiment qui laisse sa marque, dont je veux
m'échapper, qui ne me laisse pas seul. De la haine, un sentiment de
colère, de désolation, du désir infini de voir comment l'être détesté
disparaît, et il y en a tant ... tant d'êtres qui se détestent, et pour quelle
raison ... La haine qui enlève la joie, associe les idées et demande:
parce que?
La haine, que ce soit comme un masque, reflétée sur le visage, qui
jaillit sur les joues quand tout sort. Je déteste ne pas vouloir mourir,
mais ma mort est désirée. Ceux que je déteste le veulent, qui le savent
éternellement. Je ne répondrai jamais pour eux, pour moi ils ne sont
rien ... qu'ils s'enfoncent dans un sable sans soleil.
Septième édition | 27