Tournoi-de-Bruxelles-1439

On trouve en 1447, un Philippe Hinckaert cité parmi les jeunes nobles élevés à la Cour du
comte de Charolais et en 1449, un Jehan Hinkart le josne cité comme écuyer d’écurie du
duc (De Win, Hinckaert, pp. 549-553 - Kruse, Hofordnungen, 16-320b et 326, p. 289, 20-356 et 366,
pp. 395-396 - Paravicini, Soziale, p. 156 – Sommé, Isabelle, pp. 250 et 502 – van Parys, Brabantica, p.
259 – Wauters, Communes-Wavre, p. 81).
05-06 Chassal (Bénétru de)
sr de aa 25
- de gueules au sautoir d'argent.
Cimier: une tête de chien méchant de sable, colletée d’or, couronnée
de même sur le mufle.
Becberghe donne les mêmes armes (49v-50r-06: heere van aa).
Armes: Bergshammar donne parmi les Bourguignons les armes suivantes pour ‘benetro’ 26 de
gueules au sautoir d’argent et comme cimier, une tête de lévrier de sable, colletée d’or,
couronnée de même sur le mufle. Une clef de voûte de l’église de Charchilla donne pour
‘de Chassal’, de gueules au sautoir d’argent (Inventaire, Chassal - Rolland, Armorial, T. VII, p.
134 - 1450-B, n° 1680).
Sceau: Suivant Thiébaud, Bénétru de Chassal, châtelain, scellait en août 1427, un fascé de 6
pièces, et pour cimier, deux bois de cerf (Thiébaut, Index, Chassal).
Notes: Bénétru de Chassal, écuyer, seigneur de Charchilla, est cité de 1426 à 1458 comme
25 Gelre donne pour ‘h jan v aa’, Bergshammar pour ‘và a’ et Nieuwenhove pour ‘joncker van aa’ de
gueules au sautoir d'argent et comme cimier, deux cornes de boeuf d'argent. Gorrevod donne pour
‘jonker và a’ les mêmes armes et comme cimier, deux cornes de boeuf d'argent, sortant d'un chapeau
de sable rebrassé de gueules, et pour ‘costè và a’ de gueules au sautoir d'argent, brisé en abîme d'un
écusson parti en I, d'argent au lion de sable; en II, de gueules à la fasce d'argent et comme cimier, deux
cornes de boeuf de sable. Ce ‘Costen van Grembergen, heere tot Aa ende te Hooghesteine’ scellait en
1429: un sautoir.
Costin van Grimberghe, seigneur de Hauteroche et de la Cour d'Aa à Leeuwe et Anderlecht, fils de Jean
et de Marie van Ranst, épousa en 1437 Catherine de Mariesart, dame d'Orbais. En 1421, il fut condamné
par contumace à un exil perpétuel, mais l’avénement de Philippe le Bon lui rendit sa patrie et ses
domaines. Il vivait encore en 1474 à la mort de son fils Jean et ce fut sa fille, Marie, femme de Gérard
van den Daele, qui releva les fiefs en 1479.
(Adam, Brabançonnes, n° 2 - Adam, Gelre, n° 846 – Butkens, Trophées, T. II, p. 111 – de Raadt,
Sceaux, T. I, p. 516 – Galesloot, Inventaire, T. II, p. 166 – Uyttebrouck, Gouvernement, p. 653 -
Wauters, Environs, T. I, p. 12 - 1375-N, n° 67 et 104 – 1450-B, n° 264 - 1460-G, pp. 42-6 et 92-3).
26 L’armorial Lyncenich décrit le nom comme ‘bone tron’. Clemmensen l’explique comme une
déformation de Cottebrune. Bergshammar donne pour ‘cottebrime’: d’argent au sautoir de gueules.
Dunod de Charnage et Beaune donnent pour Cottebrune: de gueules au sautoir d’or; Le Bouvier, Jougla
de Morenas et Rietstap donnent: d’azur au sautoir d’or.
Jean, seigneur de Côtebrune et de Charrin, chevalier, chambellan du roi de France et des ducs Jean sans
Peur et Philippe le Bon, maréchal de Bourgogne en 1418, était le cousin germain de Jean de Toulongeon,
et petit-fils de Jean de Chalon-Arlay, seigneur de Montrichard. Il testa le 19 février 1400. Il y nomma
sa fille Jeanne, dame de Tholongeon, et son petit-fils Jehan, sire de Costebrune, filz de feu ma très amée
fille Marguerite, jaidicte dame de Costebrune. Jean de Cottebrune fut fait chevalier avant la bataille
d’Othée en 1408. Il mourut en 1422. Il laissa une fille qui épousa Philibert de Rye en 1424. Il scellait
en 1421: un sautoir timbré d’un heaume de profil cimé d’un coussin garni de glands aux quatre coins
et d’une panache.
(Beaune, Bourgogne, pp. 3 et 165 – Bozzolo, Cour, n° 224 – Clemmensen, Families-Villiers-Combe,
p. 4555 – Coulon, Bourgogne, n° 153 - de Boos, Bouvier, n° 723 - de Salles, Bourgogne, T. II, pp. 201-
202 - Dunod, Bourgogne, p. 254 - Jougla, Armorial, T. III, p. 68 – Rietstap, Armorial, T. I, p. 470 –
Schnerb, Jean sans Peur, p. 267 – Schnerb, Maréchaussée, p. 68-71 et 266 - Thiébaud, Franche-Comté,
p. 236 - Wikipedia, Discussion - 1450-B, n° 1667).
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