Tournoi-de-Bruxelles-1439

14-07 Kestergate (Jean d'Enghien dit de)
kestergaet
- d'argent à deux (de trois) fleurs de lis au pied patté de sable, au franc
quartier gironné de dix pièces d'argent et de sable.
Cimier: un vol d'argent semé de billettes de gueules.
Becberghe donne les mêmes armes (45v-46r-07: kestergaet).
Armes: Bergshammar donne pour ‘h và kestergate’ et Gorrevod donne pour ‘h jà van
kestergate amà và brusele’ les mêmes armes et cimier. D’après sa tombe, il armait:
d'Enghien plain et comme cimier, un croissant d'or, sommé d'un pennache arborescent de
sable, le tout dans un vol banneret d'argent, semé de billettes de gueules. Son père
Englebert armait les armes de Liere, au franc quartier d'Enghien et comme cimier, un vol
banneret d'hermine (Adam, Brabançonnes, n° 380bis - Clemmensen, Arras, n° 248 – Goffin,
Enghiennoises, T. I, pp. 132-136 - 1450-B, n° 263 - 1460-G, p. 170-1).
Sceaux: Jean d’Enghien dit de Kestergate, amman de Bruxelles, scellait en 1444: deux (de
trois) fleurs de lis au pied patté, au franc quartier d'Enghien et comme cimier, un vol (de
Raadt, Sceaux, T. I, p. 430).
Notes: Jean d'Enghien dit de Kestergate, seigneur de Kestergat, fils d'Englebert, chevalier, et
d'Isabeau de Hertoghe, est né vers 1400. Il fut en 1430, conseiller et chambellan du duc de
Brabant et vicomte de Grimbergen et aussi seigneur de ter Tommen par achat en 1448. Il
fut plusieurs fois amman de Bruxelles entre 1430 et 1458 et chevalier de l'ordre de Chypre.
En 1458, il fut maître d’hôtel de Philippe le Bon. Il épousa Marie de Mol et mourut en exil
en 1478. Il fut enterré aux Carmes de Bruxelles (de Ryckman, Chanceliers, pp. 421-424 - Goffin,
Enghiennoises, T. I, pp. 132-136 – Kruse, Hofordnungen, 20-122, 126, 130 et 131, p. 377 - Wauters,
Environs, T. II, p. 233).
14-08 Herbais (Simon d’)
simon van hensben f herbais
- d'argent au lion de gueules, à l’orle de huit coquilles de sable, sur le
tout, d'argent au franc quartier gironné d’argent et de sable.
Cimier: deux têtes de dragon affrontées d'or, lampassées de gueules,
entre les cols un pot de gueules.
Becberghe donne: d'argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné
d’or, à l’orle de six coquilles d’azur (45v-46r-08: symon van herbays).
Armes: Bergshammar donne pour ‘và herrebeys’ d'argent au lion de gueules, à l'orle de sept
coquilles d'azur et comme cimier, deux têtes de dragon affrontées d'or, entre les cols un
pot de gueules. Nieuwenhove donne pour ‘herbais’ les mêmes armes et cimier, mais un orle
de huit coquilles au lieu de sept. Lalaing donne pour ‘herbais’ d’argent au lion de gueules,
armé et lampassé d’or, accompagné d’un orle de neuf coquilles d’azur et comme cimier,
un pot de gueules entre deux têtes de dragon affrontées d’or (Adam, Brabançonnes, n° 304 –
1375-N, n° 072 - 1450-B, n° 324 – 1560-L, n° 49).
Sceaux: ‘Simon d'Herbays’, homme de fief et conseiller du duc en 1446 et ‘hagaires’ son
bailli de Gand, scellait en 1455 et 1456: un lion accompagné de onze coquilles rangées en
orle et comme cimier, un vase entre deux têtes de dragon adossées, aux cols allongés,
recourbés, buvant dans le vase (de Raadt, Sceaux, T. II, p. 66 – de Win, Herbais, p. 454).
Notes: Simon d’Herbais 42 , seigneur d’Herbais, fils de Jean, chevalier, seigneur d’Herbais, et
d’Isabelle d’Enghien, est cité en 1427 comme pannetier de Philippe de Saint-Pol et
conseiller du duc de Brabant de 1441 à 1470. Il fut grand bailli de Gand, du 15 août au 28
42 Bien qu’on le cite très souvent comme chevalier, il n’est mentionné comme tel dans aucune source; ni
sur son épitaphe (de Win, Herbais, pp. 443 et 449).
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