Tournoi-de-Bruxelles-1439

10-02 Carnières (Jean de)
hevere 35
- d'or au sautoir de gueules chargé en abîme d'un anneau d'argent.
Cimier: deux ramures de cerf, au centre entre les ramures, une
feuille, le tout de sable.
Becberghe donne les mêmes armes (54v-55r-02: hevere).
Armes: La première famille féodale de Carnières, éteinte vers 1565, armait: d’or au sautoir
de gueules (Adam, Brabançonnes, n° 735 – Poncelet, Sceaux, pp. 146 et 336).
Sceaux: Jean de Carnières scellait en 1427: un sautoir chargé d’une brisure en coeur et
comme cimier, une aigrette entre deux ramures de cerf (Demay, Flandre, n° 684).
Notes: En 1410, Jean, seigneur de Carnières, chevalier, releva le fief de Mont-Sainte-
Aldegonde de son père, Jean, chevalier. Il épousa en premières noces Marie de Walhain et
mourut en 1459 (de Saint-Genois, Monumens, p. 1615 – Goethals, Dictionnaire, T. IV, p. 1072 –
Scufflaire, Fiefs, T. IV, pp. 276-279).
10-03 Kesterbeke (Philippe van)
phe van kesterbeke
- écartelé aux 1 et 4, d'or à la fasce d'azur au lion issant du bas de la
fasce de gueules; aux 2 et 3, d'argent au lion de sable.
Cimier: une tête de more de face de sable, coiffée d'un haut bonnet
d'argent, sortant d'une cuve d'argent.
Becberghe donne les mêmes armes (54v-55r-03: philips van kesterbeke).
Armes: Bergshammar donne pour ‘philipe van kesterbeke’ les mêmes armes et cimier (Adam,
Brabançonnes, n° 379 - 1450-B, n° 359).
Sceaux: Son père Philippe van Kesterbeke scellait en 1407: écartelé aux 1 et 4, une fasce au
lion issant du bas de la fasce; aux 2 et 3, un lion; brisé en abîme d'une étoile et comme
cimier, la face d'une tête mitrée, sortant d'une cuve et ‘Filips van Kesterbeke’, échevin de
Bruxelles en 1409 et 1420, scellait: écartelé aux 1 et 4, une fasce et un lion brochant, issant
du bord inférieur de la fasce; aux 2 et 3, un lion; sur le tout une feuille de nénuphar et
comme cimier, une tête d'homme mitrée, issante d'une cuve (de Raadt, Sceaux, T. II, p. 207 –
Laurent, Echevins, T. III, n° 296 - van Parys, Brabantica, p. 441).
Notes: Philippe van Kesterbeke était le fils de Philippe, mort vers 1436, et de Catherine de
Brabant. Il est cité en 1456 et mourut sans alliance avant 1459 (van Parys, Brabantica, pp. 441-
442).
35 Bergshammar donne pour ‘heuere’: d'or au sautoir de gueules et comme cimier, une tête de chèvre
d'argent, accornée d'or, issante d'une cuve de contre-hermine; et pour ‘haderen’: le même écu chargé
en abîme d'un écusson d'argent à trois pals de gueules. Henri, seigneur de Heverlee, chevalier,
conseiller du duc de Brabant, scellait en 1416: un sautoir et comme cimier, un vol d'hermine chargé
d'un sautoir et issant d'une cuve. Rasse de Grez, seigneur de Heverlee, et de Malèves, chambellan
héréditaire du Brabant, scellait en 1433: un fascé et comme cimier, deux cuissards.
Henri van der Bruggen, chevalier, était le second fils de Gauthier, seigneur de ter Bruggen, et de Marie
van Berlaer, dame de Heverlee. Après le décès de son frère Jean en 1386, il fut seigneur de Heverlee et
de Bertem et chambellan héréditaire du Brabant. Il avait épousé Jacqueline Rym dite van Rasseghem,
dame de Gooik. Il mourut sans enfants en 1427 et Marie Godenaerts, fille de sa soeur Elisabeth, épouse
de Baudouin de Grez, seigneur de Malèves, hérita des terres de Heverlee. Leur fils Rasse vendit
Heverlee en 1468 à Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne, qui céda le jour même ses droits à Antoine
de Croy.
(Adam, Brabançonnes, n° 316 - de Raadt, Sceaux, T. I, p. 512 et T. II, p. 81 - de Troostembergh,
Héverlé, pp. 328-356 - 1450-B, n° 270 et 365).
Tournoi de Bruxelles 75