LG_245

LG 

SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 

1 

Septembre / Octobre 2021 n˚ 245 

www.gemengen.lu 

René Closter 

Président 

Luxembourg Air Rescue 

CYRILLE HORPER ET DIANE LORANG 

Voyages Emile Weber 

Électrifier la vie nocturne 

MICHÈLE PISANI 

Chambre des salariés 

Des formations en lien avec l’évolution de la société 

ANDRÉ VON DER MARCK 

Luxtram 

Une aventure urbaine sur les rails



3 

ÉDITO 

PAR ADELINE JACOB 

«Shecession»: les plans de relance sont-ils 

assez féministes? 

Mi-août, le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes et 

le LISER ont publié une note intitulée «Emploi et temps de travail 

des femmes et des hommes pendant la pandémie». Cette note, la 

première d’une série consacrée aux disparités de genre durant la 

crise, dévoile des signes de «shecession» au Luxembourg. Inventé 

tout récemment par les économistes, ce terme – contraction du 

pronom «she» (elle, en anglais) et du nom «recession» – désigne 

une forme de récession qui toucherait principalement les femmes. 

S’il a fallu mettre un mot sur ces maux, c’est que la plupart des 

récessions modernes ont eu une incidence bien plus grande 

sur l’emploi des hommes que sur celui des femmes… jusqu’à 

aujourd’hui. Selon la note publiée par le LISER, «pour la première 

fois, les femmes étaient beaucoup plus susceptibles que les hommes 

d’être licenciées, mises au chômage partiel ou de voir leur temps de 

travail réduit». Diverses raisons à cela. Non seulement, les femmes 

sont surreprésentées dans les secteurs les plus touchés par la crise, 

mais elles étaient aussi proportionnellement plus nombreuses que 

les hommes à bénéficier de régimes de travail à temps partiel alors 

que les entreprises ont davantage protégé les salariés détenant un 

CDI. Moins nombreuses à occuper des postes de direction et à 

pouvoir télétravailler, elles avaient encore plus de «chances» d’être 

licenciées ou mises au chômage partiel. Enfin, la fermeture des 

écoles a obligé certains parents à réduire leur temps de travail ou à 

prendre congé pour raisons familiales. Et par «certains parents», il 

faut entendre «une majorité de femmes». 

La pandémie a donc cruellement rappelé à quel point le système 

économique patriarcal dans lequel nous vivons est pénalisant pour 

les femmes et les mères en particulier. Et même si l’éloignement 

temporaire de la vie active peut être vu comme un «moindre mal», 

il engendre souvent une perte de compétences qui peut nuire à une 

carrière à plus long terme (exclusion de ces femmes des secteurs 

stratégiques et maintien de celles-ci dans des emplois sous-qualifiés 

et moins bien rétribués), renforce les stéréotypes de genres et 

laisse un goût amer de retour en arrière. Mais les conséquences 

économiques d’une récession de femmes ne touchent pas que la 

moitié de l’humanité. L’attachement de la main-d’œuvre féminine 

au marché du travail étant historiquement plus faible que celui 

des hommes, une «shecession» risque, en détendant encore ce 

lien, d’entraîner un déclin de la main-d’œuvre globale bien plus 

persistant que lors d’une «mancession». 

Maintenant que le mal est fait, les gouvernements ont-ils d’autre 

choix que de préparer des plans de relance résolument féministes? 

La question est rhétorique et pourtant, dans la plupart des États, 

le «deuxième sexe», première victime de la récession, est le grand 

oublié des plans de relance. Au Luxembourg, contrairement à ce qui 

a pu être observé dans le reste de l’Europe occidentale, c’est plutôt 

l’emploi des hommes qui a été le plus durement touché durant les 

premiers mois de la pandémie. En revanche, la reprise a été plus 

rapide pour eux que pour les femmes qui connaissaient en avril un 

taux de chômage plus élevé que leurs homologues masculins selon 

la note publiée par le LISER. La relance post-pandémie serait-elle 

donc sexiste? La prise en compte de la dimension genrée dans le 

plan de relance luxembourgeois semble manifeste au premier 

abord: «il s’agit en effet d’une occasion unique pour reconstruire de 

manière plus inclusive, en garantissant la participation des femmes à 

l’économie et en s’attaquant aux inégalités de revenus, formule-t-il. 

Au-delà de l’intention générale certes louable, aucune indication 

détaillée sur la façon dont le gouvernement entend «libérer le 

potentiel économique et entrepreneurial des femmes». La prise 

en compte des sexospécificités disparaît tout bonnement dans la 

description des réformes. Aucun moyen d’estimer comment les 

investissements prévus pourraient remédier à la légère, mais réelle, 

«shecession» qui se dessine au Luxembourg. 

Si certaines récessions ont permis de faire avancer l’égalité hommes - 

femmes, faisons au moins en sorte que celle-ci ne soit pas synonyme 

de recul en la matière!

4 



SOMMAIRE 

DÉVELOPPEMENT DURABLE 

40 | ANDY MAXANT 

Ecotrel 

COVERSTORY 

0 10 | RENÉ CLOSTER 


Accompagner le recyclage des batteries 

usagées 

EMPLOI & FORMATION 

46 | MICHÈLE PISANI 

Luxembourg Lifelong Learning Centre 

LAR prend un nouvel envol: histoire et avenir du transport aérien d’urgence 

Offrir des formations en lien avec l’évolution 

de la société 

SANTÉ 

14 | FABIO SECCI 

Caisse Médico-Complémentaire Mutualiste 

MOBILITÉ 

24 | DIANE LORANG ET CYRILLE HORPER 



48 | CAROLE HOUPERT 

Arendt & Medernach 

Un vent de changement souffle sur la 

CMCM 

Électrifier la vie nocturne 

Soft skills: la clé d’une carrière réussie 

MOBILITÉ 

22 | DOMINIQUE LAURENT ET ANNE-SOPHIE 

PREUD’HOMME - PwC Luxembourg 


36 | THOMAS SCHOOS 

Ministère de l’Environnement 


52 | EVELYNE FERREIRA 

Telkea Academy 

Mobilité des employés postpandémie: de 

nouvelles stratégies à mettre sur les rails 

Klima Expo 2021: quand la cause climatique 

crée l’événement 

Involve, Learn & Grow



5 

ÉCONOMIE & DIGITALISATION 

60 | LAURENT SAEUL 

MINUSINES S.A. 

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE 

70 | ROGER BEISSEL 

Commune de Frisange 

LETZEBUERGER GEMENGEN 

Publication éditée par Euro-Editions S.A. 

www.gemengen.lu 

Encourager la transition digitale de l’artisanat 


64 | LAURA MATHIEU 

Fujitsu Luxembourg 

Une nouvelle ère pour Frisange 

BÂTIMENT & CONSTRUCTION 

86 | BENEDICT SARGENT ET XAVIER MAHY 

Oikos-concept 

Société éditrice 

Euro-Editions S.A. 

24, rue Michel Rodange • L-4660 Differdange 

Régie publicitaire 

Julien Malherbe 

marketing@euroeditions.lu 

Administration 

Lucia Ori 

Tél. 58 45 46-29 • Fax 58 49 19 

admin@euroeditions.lu 

Raouf Hatira 

secretariat@euroeditions.lu 

Des expériences digitales… et bien au-delà! 

PORTRAIT 

100 | ANDRÉ VON DER MARCK 

Luxtram 

Construire différemment et durablement 

Rédaction 

Martina Cappuccio 

martina@euroeditions.lu 

Pierre Birck 

pierre@euroeditions.lu 

Adeline Jacob 

adeline@euroeditions.lu 

Raouf Hatira 

Claire Sibella 

Conception et réalisation graphique 

Anna Arbizzoni / Bianco Design 

Photographie 

Marie De Decker 

Eric Devillet 

Agence Kapture 

Nader Ghavami / Photopro Luxembourg 

Impression 

Imprimerie Centrale 

Une aventure urbaine sur les rails 

© Euro-Editions 

Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. 

Tous manuscrits, photos et documents envoyés à la 

rédaction ne peuvent être exploités qu’avec l’accord de 

leurs auteurs. Publiés ou non, ils ne seront pas restitués. 

Les reportages signés n’engagent que leurs auteurs. 

Les prix figurant dans cette revue sont indicatifs et 

peuvent être sujets à des variations dont l’éditeur ne 

pourrait nullement être tenu pour responsable.

6 



INDEX 

10 | RENÉ CLOSTER 

Président 


A.s.b.l. 

14 | FABIO SECCI 

Directeur général 

CMCM 

20 | DR VÉRONIQUE 

VAN ACKER 

Chercheuse 

LISER 

22 | ANNE-SOPHIE 

PREUD’HOMME 

Partner et Chief Operating 

Officer 

PwC Luxembourg 

22 | DOMINIQUE 

LAURENT 

Managing Director 


24 | CYRILLE HORPER 

Responsable communication 

du département mobilité 


24 | DIANE LORANG 

Customer Relationship 

Manager 


32 | FRANÇOIS BAUSCH 

Ministre de la Mobilité et 

des Travaux publics 

36 | THOMAS SCHOOS 

Conseiller de gouvernement 

Ministère de l’Environnement, 

du Climat et du 

Développement durable 

40 | ANDY MAXANT 

Directeur adjoint 

Ecotrel 

46 | MICHÈLE PISANI 

Conseillère de direction 

Luxembourg Lifelong 

Learning Centre 

48 | CAROLE HOUPERT 

Learning & Development 

Director 

Arendt & Medernach 

50 | CHLOÉ BAUMANN 

Deputy Executive Director & 

Occupational Psychologist 

Pétillances S.à.r.l. 

. 

50 | KATHRIN BERMES 

Deputy Executive Director, 

Senior Coach & Trainer 


50 | TOM GIRARDIN 

Managing Director 

Pétillances S.à.r.l.

À VOS CÔTÉS DEPUIS 1971 

250 000 inscrits : 

MERCI 

pour votre 

confiance ! 

| | 

Formations 

en présentiel, 

en blended learning 

et à distance 

NOS FORMATIONS, VOTRE ATOUT ! 

282 Modules en cours du soir 

Evening courses / Abendkurse 

200 Séminaires 

Seminars / Seminare 

Diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU-A) 

Option Littéraire 

Formations universitaires 

• Master Management et Administration des Entreprises 

• Master Marketing et Communication 

• Master Banque, Finance, Assurance, 

parcours Fonds et Gestion Privée 

• Master Contrôle de Gestion et Audit Organisationnel 

• Master Financial Analysis and Strategy (English) 

• Master Gestion des Ressources Humaines et 

Relations du Travail 

• Master Management des Organisations du 

Secteur Sanitaire et Social 

• Master Technopreneurship (English) NEW 

• Licence de Gestion 

• Licence Métiers de la Gestion et Comptabilité, 

parcours Contrôle de Gestion - parcours Révision Comptable 

• Bachelor in Applied Information Technology 

Formations spécialisées * 

• Diplôme Universitaire (DU) Sophrologie 

• Diplôme Universitaire (DU) Yoga NEW 

• Diplôme Gestion de Patrimoine 

• Diplôme Risk Management 

• Certificat Contrôle Interne / Certified Internal 

Control Specialist (CICS) 

• Formation Commerce Électronique (E-Commerce) 

• Cours d'initiation à la langue luxembourgeoise A1.1. 

Formations pour seniors 

150 cours dans 7 domaines différents 

Certifications 

• ICDL-World’s Leading Computer Skills Certification 

(English, Français, Deutsch) 

• Pearson VUE - IT certification and professional licensing (English) 

• Kryterion (English) 

• ACI - The Financial Markets Association (English) 

Nos partenaires : 

Plus 

d’infos sur : 

www.LLLC.lu 

* Les certificats et diplômes délivrés ne donnent pas lieu à une inscription au registre des titres au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. 

2-4 rue Pierre Hentges | L-1726 Luxembourg | T. (+352) 27 494 600 | formation@LLLC.lu | www.LLLC.lu

Vincent Sarazain 

8 





8 

INDEX 

52 | EVELYNE FERREIRA 

Business Line Manager 


58 | SERGE QUAZZOTTI 

Directeur 

IPIL 

60 | LAURENT SAEUL 

CEO 

Minusines 

. 

64 | LAURA MATHIEU 

Head of Experience Studio 

Fujitsu Luxembourg 

70 | ROGER BEISSEL 

Bourgmestre 

Commune de Frisange 

74 | RAYMOND WEYDERT 

Bourgmestre 

Commune de Niederanven 

76 | PIERRE MELLINA 

Bourgmestre 

Commune de Pétange 

78 | ROMAIN WESTER 

Bourgmestre 

Commune de Parc Hosingen 

80 | CAMILLE HOFFMANN 

Bourgmestre 

Commune de Baufort 

84 | GILLES HEMPEL 

Directeur 

Fondation pour l’Accès au 

Logement 

58 LG 

OCTOBRE 2019 

TECHNIQUE & INSTALLATION 

Pour un stationnement 

plus simple et plus disponible 

Les problèmes de parking sont devenus difficiles à gérer au Luxembourg, en particulier dans la 

capitale où trouver une place pour se garer s’apparente souvent à un parcours du combattant. 

Face à cette situation, les architectes et promoteurs sont de plus en plus confrontés à la 

nécessité de créer le plus grand nombre de places de stationnement lors de la réalisation de 

projets de construction ou de rénovation immobilière. Mais ce n’est pas toujours possible, 

à la fois pour des raisons budgétaires, légales et techniques. Pour résoudre cette apparente 

quadrature du cercle, thyssenkrupp dispose d’une large gamme de systèmes de parkings semiautomatiques 

et automatiques. Tour d’horizon des solutions proposées avec Vincent Sarazain, 

responsable commercial Wöhr et modernisation chez thyssenkrupp Ascenseurs Luxembourg. 

86 | BENEDICT SARGENT 

Business Development 

Oikos-concept 

86 | XAVIER MAHY 

Directeur 

Oikos-concept 

88 | VINCENT SARAZAIN 

Responsable commercial 

Wöhr et modernisation 

TK Elevator Luxembourg 

100 | ANDRÉ VON DER 

MARCK 

Directeur 

Luxtram

learn continuously 

connect from where you want 

boost your career 

talk with experts 

our training solutions 

for your people 

Professional development is key for many corporates bodies and institutions. 

Regulatory and legal changes may affect their global strategies. 

Arendt Institute is uniquely positioned to help to keep up with these challenges 

as our trainers are at the forefront of legal, regulatory, tax and advisory developments. 

Practical case studies from our trainers’ own experience contribute to a valuable 

training experience and enable participants to apply the underlying theoretical issues. 

arendt.com/institute 

open courses . customised sessions . digital solutions



COVERSTORY 

LAR prend un nouvel 

envol: histoire et 

avenir du transport 

aérien d’urgence 

La nouvelle a ému des milliers de Luxembourgeois: René 

Closter, président et fondateur de Luxembourg Air Rescue 

(LAR), lève le pied et passe la main à Frank Halmes, son 

nouveau CEO. L’occasion pour lui de partager ses souvenirs, 

ses espoirs, et de revenir sur l’histoire hors du commun de 

cette association qui, en 33 ans, a effectué plus de 50.000 vols 

pour la vie. Interview. 

Pouvez-vous nous présenter Luxembourg 

Air Rescue et son histoire? 

L’histoire de LAR est étroitement liée à 

celle d’un petit groupe d’amis, pompiers 

professionnels, qui, après un drame de 

trop en 1988, a décidé de créer un service 

de sauvetage aérien permettant d’atteindre 

rapidement tout lieu d’intervention. 

L’amitié qui unit ses fondateurs est le pilier 

de la réussite de l’association: c’était tout 

ce que nous avions au commencement. 

Les débuts étaient en effet désastreux: 

nous n’avions rien, ni argent, ni appareil, 

ni pilote. Pire encore: nous n’avons 

bénéficié d’aucun soutien politique ou 

médiatique. Mais nous ne nous sommes 

pas laissés intimider. J’ai hypothéqué 

ma maison et, grâce à cet argent, nous 

avons loué un hélicoptère avec pilote en 

Allemagne. Nous avons ensuite acheté 

une vieille tente de l’armée pour abriter 

l’appareil et une caravane en piteux état 

pour y installer nos bureaux. En 1991, 

après avoir exercé une pression politique 

sans relâche, LAR est enfin intégrée 

au système du SAMU et peut assurer 

des missions primaires. Avec du recul, 

je regrette un peu d’avoir joué au Don 

Quichotte plutôt qu’au Machiavel; cela 

a peut-être compliqué les choses. Ce qui 

nous a beaucoup aidé, en revanche, c’est 

le soutien de la population qui était très 

ouverte au changement dans le système 

des secours. À l’époque, pour obtenir l’aide 

du SAMU d’Ettelbruck à Troisvierges, où 

j’habitais, il fallait patienter 45 minutes. 

C’est pourquoi cette assistance venue du 

ciel a été extrêmement bien accueillie 

et même supportée financièrement par 

l’adhésion de nombreux citoyens. 

Grâce à nos membres, nous pouvons 

désormais intervenir dans tout le pays 

endéans dix minutes maximum et avons élargi 

notre flotte et nos activités. Nous disposons 

désormais de six hélicoptères de sauvetage, 

dont trois sont opérationnels tous les jours 

pour des interventions d’urgence. Le premier, 

basé à l’aéroport, intervient à l’Est, l’Ouest, au 

Sud et au Centre du pays. Le second est basé 

à Ettelbruck et couvre le Nord. Un troisième 

hélicoptère réalise plus de 1.000 missions de 

sauvetage par an en Rhénanie-Palatinat et en 

Sarre. Je trouve assez extraordinaire qu’un 

petit pays comme le Luxembourg apporte une 

aide à son grand voisin. C’est la preuve, s’il 

en faut, qu’il n’y a ni frontières politiques ni 

frontières géographiques qui tiennent pour les 

secours aériens. En quelque sorte, nous avons 

créé notre propre petite Europe. J’aimerais 

la voir s’élargir à la France et à la Belgique 

où nous pourrions également intervenir très 

rapidement, mais tout cela est question de 

volonté politique et, en l’occurrence, cette 

politique est d’une pauvreté exécrable. D’un 

côté, je suis un Européen convaincu, mais de 

l’autre je suis un Européen frustré. 

Un quatrième hélicoptère est actuellement 

opérationnel en Italie, à Lampedusa, pour 

y effectuer des vols de surveillance pour 

le gouvernement luxembourgeois dans le 

cadre des missions Frontex. Grâce à nos 

alertes, un grand nombre de personnes 

en détresse a ainsi pu être secouru par les 

bateaux de sauvetage des garde-côtes. Quant 

aux autres appareils, ils sont en attente soit 

pour relayer un hélicoptère en révision, soit 

pour compléter la flotte opérationnelle en 

cas de multiples interventions, de missions 

spéciales ou de missions d’envergure. 

Au-delà de notre flotte héliportée, nous 

disposons de six avions sanitaires avec lesquels 

nous procédons à des rapatriements et à des 

transports intensifs depuis le monde entier, 

aussi bien pour nos membres que pour 

des clients internationaux. Nous sommes 

d’ailleurs les seuls au monde à proposer 

le transport de nouveau-nés en couveuses 

et, depuis des années, nous sommes les 

transporteurs d’organes exclusifs en France. 

Les missions de ce type sont prises en charge 

par notre filiale Luxembourg Air Ambulance. 

Quels sont les liens qui unissent 

Luxembourg Air Ambulance à LAR? 

Luxembourg Air Ambulance est une société 

anonyme qui n’a d’autre actionnaire que 

l’asbl, à laquelle elle appartient à 100%. Il



11 

y a trois raisons qui ont poussé l’association 

à créer cette société. La première est 

financière. Un hélicoptère comme les 

nôtres coûte neuf millions d’euros et une 

heure de vol 4.000 euros. Il est évident que 

nous ne pouvons pas survivre avec les seules 

cotisations de nos membres. Il fallait à LAR 

d’autres sources de revenus et nous avons 

donc créé une société qui nous permettait 

d’exercer des activités commerciales. Ainsi, 

en transportant des organes, en effectuant 

des rapatriements pour des sociétés 

d’assurance ou en assurant le pilotage 

et la maintenance des hélicoptères de la 

police, nous engrangeons des bénéfices que 

nous utilisons pour améliorer le service 

de secours héliporté au Luxembourg. La 

deuxième raison qui nous a poussés à créer 

Luxembourg Air Ambulance est plutôt 

fiscale: une société de ce type nous permet 

de récupérer la TVA sur les pièces de 

rechange que nous achetons chaque année 

et dont les coûts se chiffrent en millions. 

Enfin, et c’est la raison la plus importante, 

nous avons fondé cette société pour devenir 

détenteurs d’un certificat de transporteur 

aérien, un agrément qui ne peut être délivré 

à une asbl. 

“Il n’y a ni 

frontières politiques 

ni frontières 

géographiques 

qui tiennent pour 

les secours aériens” 

LAR s’est considérablement développée 

ces dernières années et s’est 

particulièrement illustrée durant la 

pandémie. Qu’est-ce qui a changé depuis? 

«Never let a good crisis go to waste», a 

René Closter 

dit un jour Winston Churchill. C’est ce 

que nous avons fait: nous avons analysé la 

situation et avons pris la décision de réajuster 

notre stratégie quant à notre flotte d’avions. 

Nos Learjets ont une autonomie de quelque 

4.000 kilomètres. Au-delà de cette distance, il 

faut les ravitailler. Or, au plus fort de la crise, 

80% des aéroports étaient fermés et nous 

ne pouvions plus atterrir nulle part pour ce 

faire. Nous nous sommes donc rapidement 

aperçus que notre flotte ne répondait plus 

aux exigences Covid et post-Covid. C’est 

pourquoi nous avons décidé de vendre au 

moins deux de nos Learjets pour acheter 

un Challenger, un grand avion qui nous 

permettra de parcourir 8.000 kilomètres sans 

ravitaillement. En outre, cet avion disposera 

d’une chambre séparée pour permettre à 

deux équipes de se relayer: lorsque l’une 

d’elle sera aux commandes, l’autre sera au 

repos et vice-versa. Les patients gravement 

malades n’auront plus à attendre douze 

heures que l’équipage se repose avant d’être 

rapatriés d’un pays lointain. Cela améliorera 

grandement la qualité de nos services.



DOSSIER 

René Closter a été récemment décoré du titre d’officier dans l’Ordre de Mérite civil et militaire d’Adolphe de Nassau par le Grand-Duc Henri en reconnaissance de son 

engagement au service du pays et du peuple luxembourgeois. 

Quel est le souvenir le plus marquant 

que vous ayez de ces 33 dernières 

années? 

J’ai effectué 14.000 missions dans ma vie; les 

moments marquants sont innombrables. Il 

faut dire que chaque mission est différente: 

vous pouvez intervenir pour un suicide 

un matin et pour une naissance l’aprèsmidi. 

Si je devais en épingler une, ce serait 

notre mission humanitaire au Cachemire 

(Pakistan), suite au tremblement de terre 

de 2005. C’est la mission la plus longue 

de l’histoire de LAR: trois mois très 

stressants durant lesquels nous avons sauvé 

de nombreuses vies et survolé les vallées 

de l’Himalaya dans des conditions assez 

dangereuses. Alors que nous intervenions 

à proximité de la frontière indienne, une 

zone géopolitiquement sensible, nous 

nous sommes un jour accidentellement 

posés de l’autre côté. Un officier indien 

est venu à notre rencontre et nous a dit en 

anglais: «Bienvenue en Inde. Pour votre 

information: la prochaine fois, je devrai vous 

abattre». Lorsque le ministère des Affaires 

étrangères m’a appelé pour me proposer 

de prolonger notre mission de trois mois, 

j’ai longtemps réfléchi puis fini par refuser. 

J’avais l’intuition que les choses devenaient 

trop dangereuses et l’avenir m’a donné 

raison. Pas plus tard que trois semaines 

après notre départ, l’hôtel dans lequel nous 

avions séjourné à Islamabad a fait l’objet 

d’un bombardement et a été complètement 

détruit, faisant de nombreuses victimes. 

“En tant que 

président, je reste 

responsable 

de la stratégie, 

du marketing et des 

relations publiques” 

Quelle est votre plus grande réussite? 

Je pense avoir prouvé que l’on peut réussir 

à construire quelque chose de significatif 

au Luxembourg, même quand on vient 

comme moi d’un milieu modeste. Que vous 

aimiez ou non Luxembourg Air Rescue, 

que vous aimiez ou non René Closter, ce 

que personne ne peut contester, ce sont les 

centaines, voire les milliers de personnes 

qui sont encore en vie aujourd’hui parce 

que nous étions là pour elles. 

Vous venez de céder la direction de LAR 

à Frank Halmes, mais restez président 

de l’association. À ce titre, quelles sont 

les responsabilités que vous continuez 

d’assumer et comment envisagez-vous 

l’avenir de LAR? 

En tant que président, je reste responsable 

de la stratégie, du marketing et des relations 

publiques. Et, que Frank Halmes le veuille 

ou non (rires), je le guiderai et le conseillerai 

dans son rôle de CEO. Cette organisation 

était et restera toute ma vie. Je souhaite 

que ceux qui la composent continuent de 

se battre, prennent les bonnes décisions 

et recrutent des candidats prêts à s’investir 

pleinement. De mon côté, je n’ai jamais eu 

peur et ai toujours considéré que l’impossible 

n’existait pas. J’espère que cet état d’esprit va 

perdurer dans l’organisation. 

Luxembourg Air Rescue Asbl 

Luxembourg Airport - Gate E13 

B.P. 24 L-5201 Sandweiler 

www.lar.lu

N‘ATTENDEZ PAS 

QU‘IL SOIT TROP TARD! 

We fly for your life 

VOUS SOUTENEZ 

le sauvetage aérien au Luxembourg et dans la Grande Région 

VOUS AIDEZ 

à sauver des vies... peut-être même la vôtre un jour 

NOUS VOUS OFFRONS 

un rapatriement professionnel dans le monde entier 

Devenez membre LAR dès aujourd‘hui et voyagez avec 

la tranquilité de ne pas être seul. En cas d‘urgence médicale 

à l‘étranger, LAR assure votre rapatriement en toute sécurité 

et sans frais supplémentaires. 

Tel.: (+352) 48 90 06 

www.lar.lu 

info@lar.lu



SANTÉ 

Un vent de changement 

souffle sur la CMCM 

Depuis le 3 septembre dernier, la Caisse Médico- 

Complémentaire Mutualiste (CMCM) a élu domicile dans 

ses nouveaux locaux. Ce nouveau départ lui permettra 

d’organiser des conférences publiques, mais aussi d’accueillir 

confortablement ses membres et de leur présenter les 

nouveautés qui figureront prochainement à son catalogue. 

Fabio Secci, son directeur général, nous fait faire le tour des 

nouveaux locaux et de ses équipements… 

Quelles étaient les motivations à 

l’origine du déménagement de la 

CMCM? 

Notre ancien bâtiment, datant de 1999, 

n’était plus adapté à nos besoins. Il faut dire 

que depuis sa création, la CMCM est passée 

de 30 collaborateurs à 70. Au fil du temps, 

nous avons occupé de plus en plus d’étages 

de l’ancien bâtiment, mais ces dernières 

années, nous avons commencé à manquer 

de place pour l’accueil de nos membres. Par 

exemple, le service affiliation n’avait aucune 

salle pour recevoir nos futurs membres, 

or le premier contact avec notre mutuelle 

Fabio Secci



15 

est une étape importante, à laquelle nous 

voulons apporter un soin particulier. Le 

conseil d’administration a donc préféré 

vendre les anciens locaux pour investir 

dans de nouveaux, à quelques pas de notre 

ancienne adresse. 

Notre déménagement s’est déroulé du 3 au 

7 septembre, période pendant laquelle nous 

étions fermés pour nous assurer que tous nos 

collaborateurs prennent leurs marques dans 

cette nouvelle organisation. L’informatique 

et la centrale téléphonique nécessitaient 

également un certain temps d’acclimatation. 

Quelle est la configuration de votre 

nouveau bâtiment? 

Nous avons construit des locaux plus 

grands que nécessaire pour anticiper notre 

croissance. Notre bâtiment comprend 

ainsi six niveaux dont deux seront loués, 

entre autres, à deux grandes mutuelles. Les 

trois derniers étages seront consacrés à nos 

services traditionnels et le 2 e étage sera 

composé d’une grande salle d’une capacité 

de 60 places assises. Celle-ci sera dédiée à 

l’organisation de conférences animées par 

des experts sur des thématiques liées à la 

santé et à la prévention. Ces dernières seront 

retransmises en direct sur les réseaux sociaux 

et enregistrées pour figurer sur notre site. 

Nous avons beaucoup investi dans le bienêtre 

de nos employés, notamment au niveau 

du mobilier: les espaces de travail sont 

équipés de bureaux électriques réglables en 

hauteur et de sièges ergonomiques à mobilité 

tridimensionnelle assurant un bon maintien 

du dos, les écrans sont fixés sur des bras afin 

de libérer un maximum de surface sur les 

bureaux, nous avons recouru au bois comme 

matériau principal de décoration et de 

mobilier pour créer un ensemble harmonieux 

et agréable,… On retrouve le même confort 

dans nos différentes salles de réunion de 

toutes tailles. Nous avons également prévu 

cinq douches pour le personnel, dont une 

PMR. Enfin, au niveau acoustique, des 

panneaux «Gyproc» perforés et des barrières 

acoustiques assurent un certain confort, 

surtout dans les bureaux partagés. 

Nous offrons aussi un service de 

conciergerie au profit de nos employés qui 

pourront y faire nettoyer gratuitement leur 

uniforme et acheter de petits articles du 

quotidien. Ce service comprend aussi des 

“plus”, comme une billetterie, et pourra 

proposer d’autres prestations payantes (par 

exemple, le lavage des voitures privées, des 

services de réservation,…). 

Nous avons eu de bons premiers retours 

des employés, notamment sur la cafétaria, 

qui offre un cadre bien plus convivial aux 

pauses déjeuner, très lumineuse et équipée 

d’une cuisine permettant de réchauffer son 

repas. Il s’agit d’une révolution par rapport 

à notre ancien bâtiment, puisqu’un grand 

espace de restauration peut désormais les 

accueillir confortablement. 

Enfin, nos locaux comprennent quatre 

parloirs par étage pour l’accueil de nos 

membres, qui pourront patienter dans 

des zones d’attente comprenant salon et 

fontaine à eau. Contrairement à notre 

ancienne adresse, la nouvelle dispose de 

cinq emplacements de parking pour les 

visiteurs, dont un PMR, avec un guidage 

intelligent les informant du nombre de 

places disponibles. Notre positionnement 

stratégique à proximité de la gare favorise 

par ailleurs les visites en transport en 

commun. 

“Se faire rembourser 

des frais de voyage 

engagés si l’on est 

déclaré positif 

au Covid-19 

avant son départ” 

Quel a été l’impact de la pandémie de 

Covid-19 sur vos activités? 

Au premier confinement, environ 40% 

de la masse salariale était en télétravail, 

mais nous n’avons jamais interrompu nos 

activités. Aujourd’hui, la plupart de nos 

employés sont revenus au bureau. Nous les 

avons équipés de masques et imposons leur 

port lorsque les mesures de distanciation ne 

peuvent être respectées, lors de réunions 

ou encore lors de déplacements dans le 

bâtiment. Nous organisons des tests PCR 

au bureau toutes les trois semaines, sur base 

volontaire et presque tous les employés se 

prêtent au jeu! 

Certains de nos services ont rencontré 

un plus grand succès. Parmi ceux-ci, la 

garantie d’annulation de voyage pour 

cause de maladie, que nous offrons en 

partenariat avec la Bâloise et qui permet de 

se faire rembourser des frais déjà engagés 

si l’on est déclaré positif au Covid-19 avant 

son départ. Par ailleurs, quelle que soit la 

maladie contractée pendant un voyage 

dans un pays disposant d’une faible qualité 

d’hospitalisation, cette assurance prévoit 

également un rapatriement (sans limitation 

de frais) en cas de complications médicales 

ainsi que la prise en charge de tous les 

frais d’hospitalisation sur place jusqu’à 

concurrence de 100.000 euros par personne 

et par incident. 

Quels sont les prochains changements 

qui attendent les affiliés à la CMCM? 

En fin d’année, l’assemblée générale devrait 

voter le réaménagement des garanties de la 

CMCM. À partir du 1 er janvier 2023, nos 

prestations pourraient alors se composer 

comme suit: CMCM Bronze correspondrait 

au régime commun actuel, CMCM 

Silver au régime commun agrémenté du 

Prestaplus et CMCM Gold offrirait le 

même niveau de prestation additionné du 

Denta & Optiplus. Enfin, nous pourrions 

à l’avenir compléter notre catalogue par 

une option Platinum offrant une meilleure 

couverture dans le domaine préventif ainsi 

qu’au niveau des frais de pharmacie. 

Par ailleurs, nous migrerons début 2022 

vers une nouvelle version du logiciel que 

nous utilisons en interne. Cela facilitera 

le travail de nos équipes qui pourront dès 

lors se consacrer à l’accompagnement et 

au conseil de nos membres. En effet, nous 

voudrions renforcer notre présence auprès 

de ces derniers pour mieux les conseiller 

concernant les interventions chirurgicales à 

l’étranger, les maladies graves, les frais de 

dentiste ou tout simplement les orienter 

vers la meilleure prestation à envisager en 

fonction de leur situation médicale. 

Caisse Médico-Complémentaire 

Mutualiste 

32-34, rue de Hollerich 

L-1740 Luxembourg 

www.cmcm.lu



SANTÉ 

L’adhésion à la vaccination, 

une question de confiance 

dans la science? 

PAR ADELINE JACOB 

Il y a les uns et il y a les autres: ceux qui sont vaccinés et ceux 

qui ne le sont pas (encore). Ce qui pourrait les distinguer, 

c’est leur degré de confiance en la science. Ce serait en effet 

un facteur essentiel qui ferait pencher la balance en faveur (ou 

en défaveur, c’est selon) de la vaccination contre le Covid-19, 

d’après une étude du STATEC dévoilée fin juillet. Détails. 

scientifique en général», révèle l’étude du 

STATEC. Lorsqu’on compare ces résultats 

au taux de vaccination de la population 

luxembourgeoise (72% des personnes âgées 

de douze ans et plus ont un schéma vaccinal 

complet), la corrélation est évidente. Si 

l’on en croit la même étude, l’immunité 

collective pourrait d’ailleurs certainement 

être atteinte puisque pas moins de 82% des 

personnes interrogées sont d’accord ou tout 

à fait d’accord pour se faire administrer le 

sérum, 13% sont (fortement) en désaccord 

et 5% sont neutres. 

Foi dans la science 

La crise sanitaire actuelle a apporté son 

lot de statistiques quotidiennes, que ce 

soit sur la propagation du coronavirus, 

la contagiosité des variants, l’efficacité 

de traitements potentiels et des vaccins 

ou sur leurs effets secondaires éventuels. 

Des chiffres qui, jour après jour, ont attiré 

l’attention du grand public sur la recherche 

scientifique. Or, voilà, ce grand public n’a, 

dans sa large majorité, que peu ou pas de 

connaissances en médecine. L’effort qu’on 

lui demande aujourd’hui, à savoir se faire 

administrer un nouveau vaccin, reposant 

sur une technologie récente dans la plupart 

des cas, requiert donc sa confiance dans 

le travail des scientifiques. L’étude du 

STATEC, menée entre mai et juin 2021 dans 

le cadre du projet «TrustLab» de l’OCDE, 

a effectivement démontré que la confiance 

des Luxembourgeois dans la science était 

un facteur clé expliquant leur propension 

individuelle à se faire vacciner contre 

le coronavirus. Plus celle-ci sera élevée, 

plus la disposition à recevoir l’injection 

le sera. «Presque 3/4 des participants ont 

déclaré avoir une confiance élevée dans 

la science et plus des 2/3 d’entre eux ont 

une confiance élevée dans le travail du 

Vaccin gratuit vs. test PCR payant 

Pour mettre en œuvre des politiques 

sanitaires plus efficaces et mieux acceptées 

du plus grand nombre, le STATEC 

recommande de «renforcer la confiance 

du public dans la science, d’expliquer 

comment la science avance et consolide 

la connaissance». Mais le gouvernement 

entend pour l’instant jouer sur la corde 

financière pour convaincre les derniers 

réticents: depuis l’entrée en vigueur de la 

nouvelle version de la loi Covid, les frais 

des tests PCR effectués dans le cadre du 

CovidCheck ne sont plus pris en charge 

par l’État. Le gouvernement entend 

ainsi encourager la vaccination (rendue 

plus simple que le testing), et ce, malgré 

l’avis de la Commission consultative des 

droits de l’homme qui «craint que la nongratuité 

des tests PCR puisse discriminer 

des personnes en fonction de leur état de 

santé, de leur situation financière ou de leur 

conviction» et se demande si une approche 

contraignante ne risque pas «de renforcer 

la résistance des personnes qui sont contre 

la vaccination, d’augmenter la polarisation 

et de rendre plus difficile la possibilité 

de mener des discussions nuancées sur 

ce sujet». Comme en écho à l’étude du 

STATEC, elle invite plutôt le gouvernement 

à «multiplier les actions d’information, 

de sensibilisation et à investir davantage 

encore dans une information scientifique 

régulièrement actualisée et à la une de 

l’évolution de la situation».

VOUS ACCOMPAGNER, 

C'EST NOTRE PRIORITÉ ! 

Un retour serein au bureau, ça se prépare ! 

La supervision est un dispositif particulier de formation professionnalisante. Il 

s'agit d'accompagner les équipes vivant une période difficile ou ayant un 

contact client régulier qui rajoute une composante de gestion émotionnelle 

et des conflits dans le travail. L'objectif est de déposer les émotions parasites 

associées aux situations qui ont généré des difficultés, puis de travailler ses 

compétences pour mieux y faire face si l'événement se reproduit. 

Un partage de pratiques entre professionnels 

Une analyse des situations apportées et des implications 

émotionnelles 

Une professionnalisation de l'accompagnement du public 

Une meilleure résilience face aux situations vécues comme 

difficiles 

Une diminution du risque d'absentéisme, de turnover ou 

encore des risques psychosociaux 

Contactez-nous 

+352 26 10 87 16 info@petillances.com



BRÈVES COMMUNALES – CENTRE 

PAR PIERRE BIRCK 

LUXEMBOURG-VILLE 

Les autorités ont informé les citoyens 

de la mise en place des nouveaux 

arrêts de bus «Charlemagne» dans 

la rue des Aubépines, sur le tronçon 

entre la rue Auguste Liesch et la rue 

Charlemagne. L’arrêt Charlemagne 

quai 1 (à hauteur des maisons numéro 

46-48) est desservi par la ligne 24 

(direction Belair, Centre Hospitalier); 

l’arrêt Charlemagne quai 2 (à hauteur 

des maisons numéro 47-51) est 

desservi par la ligne 24 (direction P&R 

Bouillon–Howald, Peternelchen) et la 

ligne CN7 (direction Centre, Hamilius). 

Source: vdl.lu 

KOPSTAL 

Les inondations qui ont frappé le 

Luxembourg ont laissé des traces 

et causé de nombreux dégâts. Le 

bourgmestre, Thierry Schuman, a appellé 

ses citoyens à faire preuve de solidarité 

envers les habitants les plus touchés 

par la catastrophe. L’administration et 

le conseil communal ont distribué les 

sommes récoltées en privilégiant les 

personnes aux revenus modestes et en 

considérant les besoins de chacun. 

Source: kopstal.lu 

BERTRANGE 

La commune de Bertrange, les 

commissions «cadre de vie» et 

«développement durable» ainsi que le 

conseil municipal des jeunes invitent 

les résidents à participer à l’opération 

«Nettoyons la nature», le samedi 25 

septembre 2021. Le rendez-vous est 

donné à 8h45 aux salles associatives. 

Source: bertrange.lu 

MAMER 

La commune œuvre depuis des années 

à la promotion de la Petite Reine. Le 

réseau des pistes cyclables ne cesse de 

s’élargir, des stations de lavage et de 

réparation de vélos ainsi qu’une station 

de recharge pour les e-bikes ont ainsi été 

mises en place. Elle a par ailleurs décidé 

de se connecter au réseau de location de 

vélos en libre-service «vel’OH!». Les six 

stations devraient être opérationnelles 

en septembre de cette année. Dans ce 

contexte, le conseil communal a décidé 

d’accorder le remboursement des frais 

liés à l’abonnement longue durée au 

«vel’OH!». 

Source: mamer.lu 

 

MAMER 

La commune de Mamer soutient l’initiative du Mouvement 

écologique qui a mis en place la plateforme de signalement 

de points dangereux pour les cyclistes veloskaart.lu. Cyclistes, 

promeneurs ou riverains peuvent y indiquer, jusqu’au 31 

octobre 2021, les endroits problématiques et/ou dangereux 

pour les cyclistes. À partir de la mi-novembre, les signalements 

seront recueillis sur une carte. Les endroits problématiques 

seront alors communiqués aux communes concernées ainsi 

qu’au ministère des Transports. 



Le site web du nouveau stade de Luxembourg a été dévoilé en 

présence de représentants de la Fédération Luxembourgeoise 

de Football (FLF) et de la Fédération Luxembourgeoise de 

Rugby (FLR). Cette nouvelle vitrine digitale est désormais 

accessible sur stadedeluxembourg.lu. Le site s’articule autour 

de trois grandes rubriques, contenant chacune une panoplie 

d’informations permettant aux visiteurs de planifier leur visite 

au stade de Luxembourg et de vivre la meilleure expérience 

possible. 

Source: vdl.lu 

MAMER 

Le certificat «Fairtrade Gemeng» de la commune de 

Mamer a récemment été renouvelé pour les années 2021 

et 2022. Il s’agit d’un concept international mis en place 

par Fairtrade dans 19 pays. Pour obtenir cette certification, 

une commune doit remplir cinq critères vérifiables, 

illustrant son engagement en faveur du commerce 

équitable à tous les niveaux, qui sont fondés sur les piliers 

du développement durable. La première certification a eu 

lieu en 2015. 


STRASSEN 

Le collège des bourgmestre et échevins de la commune de 

Strassen donne à ses résidents l’opportunité d’effectuer un 

test rapide antigénique certifié gratuit, ceci dans le cadre de la 

nouvelle loi Covid-19. Ce service est offert à la mairie du lundi 

au vendredi, et ce, jusqu’à épuisement du stock. 

Source: strassen.lu 

© Ministere-des-sports 

KEHLEN 

La loi communale du 13 décembre 1988 

ainsi que le règlement (CE) n˚763/2008 

du Parlement européen prévoient un 

recensement général de la population 

tous les dix ans. Le dernier recensement 

avait débuté le 1 er février 2011. 

Cependant, en raison de la pandémie, 

le recensement de cette année a été 

décalé au 8 novembre 2021. À cet 

effet, l’administration communale de 

Kehlen se propose d’engager des 

agents recenseurs pour accomplir 

cette mission. Des informations 

complémentaires sont disponibles sur 

le site internet de la commune. 

Source: kehlen.lu 

WALFERDANGE 

La commune a simplifié la procédure 

d’octroi d’une allocation de vie chère. 

Depuis cette année, il suffit de remplir 

et signer le nouveau formulaire de 

la commune et remettre la décision 

d’allocation de vie chère du Fonds 

national de solidarité au service 

social de Walferdange. Pour plus de 

renseignements, il suffit de contacter ce 

service par téléphone au 33 01 44-230 

ou par email sur servicesocial@walfer.lu. 

Source: walferdange.lu 

STEINSEL 

La Fondatioun Kriibskrank Kanner 

organise chaque année la course solidaire 

«Lëtz Go Gold». Chaque participant 

s’engage à collecter un minimum de 

200 euros (100 euros pour les mineurs 

et étudiants de moins de 25 ans) afin de 

financer la recherche contre les cancers 

pédiatriques et ainsi découvrir de 

nouveaux médicaments, améliorer ceux 

qui existent et en savoir plus sur les causes 

de ces cancers. Cette course aura lieu le 

25 septembre prochain. 

Source: steinsel.lu 


La semaine gastronomique, qui aura 

lieu du 4 au 10 octobre 2021, est une 

initiative de QuattroPole lancée sous la 

présidence luxembourgeoise. Grâce 

à la promotion des plats régionaux et 

locaux, la semaine gastronomique de 

QuattroPole vise à attirer de nouveaux 

clients dans les restaurants en proposant 

des plats traditionnels de Luxembourg, 

Metz, Sarrebruck et Trèves. 

Source: vdl.lu

NIGHT 

BUS 

Steinsel 

Walferdange 

Lorentzweiler 

Biwer-Manternach 

Betzdorf 

Schuttrange 

Niederanven 

Flaxweiler 

Grevenmacher 

Wasserbillig 

LUXEMBOURG 

Sandweiler-Contern 

Lenningen 

Wormeldange 

Dudelange 

Remich-Bous 

Waldbredimus 

Stadtbredimus 

Rentrer à la maison n’aura 

jamais été aussi agréable ! 

Depuis plus de 20 ans, le réseau Nightlifebus ramène vos citoyens 

noctambules à la maison, et ce gratuitement et de manière sûre. 

Pour cela, 11 lignes de bus assurent tous les week-ends la desserte 

de plus de 18 communes à partir de la capitale. Et avec les autobus 

électriques, même les riverains profitent du retour silencieux. 

Schengen 

www.nightlifebus.lu



MOBILITÉ 

Covid-19: accélérateur (ou non) 

de la mobilité durable? 

Le Covid-19 a eu un effet profond sur la mobilité. Du jour au lendemain, les employés ont 

commencé à télétravailler en masse, certains évitaient les lieux comme les transports publics 

par peur de contracter le virus et beaucoup se sont mis à marcher le week-end parce que les 

autres activités de loisir étaient annulées. Mais ces expériences nous ont-elles fait réfléchir 

différemment sur la mobilité? Dans quelle mesure allons-nous continuer à télétravailler? 

Avons-nous encore peur de prendre les transports publics ou de partager un trajet avec d’autres 

personnes? Une enquête par panel organisée par le Luxembourg Institute of Socio-Economic 

Research (LISER) en collaboration avec l’Université du Luxembourg permet d’en savoir plus 

sur les effets à long terme du Covid-19 en termes de mobilité durable. Explications avec Dr 

Véronique Van Acker, chercheuse au département développement urbain & mobilité. 

Véronique Van Acker



21 

En mai-juin 2020 – juste au moment où 

le premier confinement a été assoupli – 

le LISER avait organisé une première 

enquête sur les effets socio-économiques 

du Covid-19 au Luxembourg. Cette 

enquête couvrait de multiples sujets et 

plus de 1.100 résidents luxembourgeois 

et transfrontaliers ont répondu à des 

questions sur leur participation aux activités 

quotidiennes hors du domicile, aux activités 

numériques et au télétravail, et sur leur 

mobilité, en particulier avant la pandémie 

et pendant le premier confinement au 

printemps 2020. Un an plus tard, en marsmai 

2021, le LISER a organisé une seconde 

enquête avec les mêmes répondants, mais 

aussi de nouveaux. La comparaison des 

deux vagues de collecte de données permet 

ainsi de mieux comprendre les effets du 

Covid-19 sur la mobilité durable. 

La mobilité durable nécessite des actions 

autour de trois éléments. Premièrement, se 

questionner quant à la nécessité d’effectuer 

un déplacement, ce qui mène, par exemple, 

à faire du télétravail au lieu de se rendre au 

bureau. Deuxièmement, réfléchir au mode 

de transport le plus adapté. Peut-être que 

les transports publics sont à privilégier 

par rapport à la voiture par exemple. Et 

troisièmement, une fois ces choix effectués, 

essayer de minimiser l’impact de son 

voyage. Parfois, les déplacements en 

voiture sont inévitables, mais il est toujours 

possible d’opter pour un véhicule partagé 

ou de choisir une voiture moins polluante. 

L’enquête du LISER offre un aperçu de ces 

trois éléments sur la mobilité durable. 

Tout d’abord, l’une des choses les plus 

importantes que le confinement nous a 

probablement apprise est qu’il n’est pas 

toujours nécessaire de se déplacer. Cela 

a été particulièrement évident pour les 

déplacements pour se rendre au travail. 

Avant le début de la pandémie, la majorité 

des répondants salariés (84%) se rendaient 

sur leur lieu de travail quatre fois ou 

plus par semaine. Ce chiffre a chuté de 

manière significative pour atteindre 

seulement 16% en avril 2020, pendant 

le confinement, car un grand nombre 

des répondants salariés sont passés au 

télétravail. Avant la pandémie, 7 répondants 

salariés sur 10 ne travaillaient jamais à 

domicile, contre une minorité (7,6%) qui 

télétravaillait presque à plein temps (c’està-dire 

4 fois ou plus par semaine). Cette 

situation s’est complètement inversée lors 

du confinement du printemps 2020: 6 

répondants salariés sur 10 ont télétravaillé 

4 fois ou plus par semaine contre seulement 

un quart (24,1%) qui ne travaillait toujours 

pas à domicile. Pour certains employés, 

notamment les travailleurs essentiels, le 

télétravail n’était effectivement pas une 

option. Mais cela montre également que 

beaucoup plus d’employés peuvent en fait 

travailler à distance. La poursuite de cette 

nouvelle pratique du télétravail – au moins 

dans une certaine mesure – pourrait donc 

avoir un impact énorme sur la réalisation de 

la mobilité durable. Le télétravail à temps 

plein, comme dans le cas du confinement 

au printemps 2020, est probablement 

trop extrême et pourrait avoir de graves 

conséquences psychologiques. Près d’un 

tiers (32,6%) des personnes ayant 

télétravaillé en avril 2020 ont indiqué que 

leur déplacement vers le lieu de travail 

commençait à leur manquer. Après tout, 

le déplacement vers le travail offre à de 

nombreux travailleurs un moment de 

«détente» ou du moins une pause entre 

le travail et la maison. Une semaine de 

travail hybride combinant le télétravail 

et les déplacements domicile-travail est 

donc fortement recommandée. D’après les 

résultats de la deuxième enquête de 2021, 

il semble que plusieurs répondants salariés 

appliquent effectivement ce mode de travail 

hybride. Seule la moitié des répondants 

salariés (51,8%) se rendait au travail 4 fois 

ou plus par semaine en mars-mai 2021. 

Ce chiffre n’est donc pas encore au même 

niveau élevé qu’avant la pandémie. Dans le 

même temps, plus d’une personne sur trois 

(34,6%) travaille encore à domicile presque 

à plein temps. Ce nombre se situe entre la 

situation avant et pendant le confinement 

au printemps 2020. 

Un deuxième pilier de la mobilité durable 

consiste à choisir des alternatives à la voiture. 

L’une des grandes questions est l’impact du 

Covid-19 sur les transports publics. Dans 

l’enquête de 2020, 5 personnes interrogées 

sur 10 (51,9%) étaient d’accord pour dire 

qu’elles utilisaient les transports publics 

moins souvent qu’avant pour éviter les bus, 

trams et/ou trains bondés. Ce nombre a 

diminué, mais seulement à 4 répondants 

sur 10 (41,9%) dans l’enquête de 2021. 

Il semble donc que le Covid-19 ait créé 

une certaine peur d’utiliser les transports 

publics, surtout chez ses utilisateurs 

fréquents. Ce nombre est remarquablement 

plus élevé chez les employés qui se rendaient 

au travail en transports en commun avant la 

pandémie, par rapport aux non-utilisateurs 

de ces transports (77,1% contre 39,5%). 

Cela explique dans une certaine mesure 

pourquoi certains employés ont délaissé 

les transports publics au profit de la voiture 

lorsqu’ils ont dû se rendre au travail pendant 

le confinement du printemps de 2020. 

Alors que la plupart des anciens utilisateurs 

des transports publics (74,8%) étaient 

en télétravail en avril 2020, seule une 

minorité (6,6%) a continué à les utiliser 

et près de 2 sur 10 se sont tournés vers la 

voiture (19,2%) pendant le confinement 

du printemps 2020. Heureusement, les 

premiers résultats de l’enquête de 2021 

sont plus positifs et indiquent un lent 

retour aux transports publics. 

Enfin, dans certaines situations et pour 

certaines personnes, la voiture reste la 

seule option. Mais même dans ce cas, des 

choix plus durables sont possibles. Au lieu 

d’utiliser systématiquement sa propre 

voiture, on peut penser plus souvent à 

partager son véhicule ou simplement un 

trajet avec d’autres personnes. Toutefois, 

lors de l’enquête de 2020, près de 6 

personnes interrogées sur 10 (59,1%) 

ont déclaré qu’elles avaient peur d’être 

contaminées par d’autres personnes 

et qu’elles ne partageaient donc pas 

de véhicule ou de trajet. Ce chiffre a 

considérablement diminué pour atteindre 

3 répondants sur 10 (33,2%) dans l’enquête 

de 2021. La reprise après Covid-19 pour 

le covoiturage semble donc un peu plus 

positive par rapport à celle des transports 

publics. 

Le Covid-19 offre donc des opportunités 

pour la mobilité durable – notamment 

en termes de remplacement du besoin de 

déplacement par des activités numériques 

telles que le télétravail – mais aussi de 

sérieuses menaces, et ce, notamment 

pour les transports publics et la mobilité 

partagée. 

Luxembourg Institute 

of Socio-Economic Research (LISER) 

Maison des Sciences Humaines 

11, Porte des Sciences 

L-4366 Esch-sur-Alzette/Belval 

www.liser.lu



MOBILITÉ 

Mobilité des employés postpandémie: 

de nouvelles 

stratégies à mettre sur les rails 

Le confinement et l’instauration du télétravail ont 

véritablement bouleversé la mobilité des travailleurs. Au 

plus fort de la crise, les routes habituellement embouteillées 

se sont soudainement trouvées désengorgées, les transports 

en commun boudés et la bicyclette n’a jamais mieux porté 

son surnom de «Petite Reine». Un an et demi plus tard, alors 

que la plupart des travailleurs ont au moins partiellement 

repris la route du travail, l’heure est venue de réinventer de 

concert la mobilité et le bureau de demain. C’est la tâche 

que se sont assignés Anne-Sophie Preud’homme, Partner et 

Chief Operating Officer, et Dominique Laurent, Managing 

Director chez PwC Luxembourg. Ensemble, ils ont évalué 

l’impact de la pandémie sur la firme et préparent aujourd’hui 

l’ébauche d’une nouvelle normalité. Interview. 

Pour les entreprises, quels sont les 

enjeux liés à la présence ou non des 

employés sur leur lieu de travail? 

ASP: Selon moi, le premier enjeu est lié au 

sentiment d’appartenance à l’entreprise. 

Beaucoup de jeunes actifs intègrent notre 

firme chaque année et certains d’entre eux 

n’ont jamais connu une année «normale». 

Cette situation a une incidence directe sur leur 

intégration aussi bien que sur leur formation 

à nos différents métiers. Malgré davantage 

de travail en présentiel, un encadrement par 

des collaborateurs seniors chargés de leur 

«onboarding» et des formations digitales, 

le besoin de se rassembler et de travailler 

ensemble au bureau se fait réellement 

ressentir pour leur bonne intégration. 

Dominique Laurent et Anne-Sophie Preud’homme



23 

Par contre, le télétravail offre une grande 

flexibilité et certaines commodités. Bien 

qu’il fût déjà autorisé avant la crise, nos 

employés y recouraient peu dans les faits. 

Maintenant qu’ils l’ont expérimenté à large 

échelle, ce mode de travail est extrêmement 

apprécié – notamment parce qu’il permet 

d’échapper aux problèmes de mobilité et 

de rééquilibrer la balance vie privée-vie 

professionnelle – et nombreux sont ceux qui 

reviennent moins fréquemment au bureau 

qu’autorisé. Nous nous attendons donc à ce 

que les travailleurs plébiscitent un système de 

fonctionnement hybride, avec une partie du 

temps de travail passée au bureau et l’autre 

à la maison. Répondre à cette volonté sera 

sans aucun doute un critère différenciant 

dans les entreprises et un moyen d’y attirer 

ou d’y retenir les talents. Notons qu’à cet 

égard les entreprises luxembourgeoises 

seront confrontées à des limites en matière 

de fiscalité et de sécurité sociale et seront 

probablement moins flexibles et donc moins 

attractives que leurs voisines. 

DL: La mobilité des employés a également 

des répercussions environnementales. Nous 

avons observé une diminution de 30 à 40% 

des kilomètres parcourus sur les véhicules 

qui ont été restitués dernièrement. Or, la 

mobilité des employés représente 70% de 

nos émissions de CO 2 

. Cela signifie que 

l’impact environnemental de nos activités 

est sensiblement réduit par le mode de 

fonctionnement hybride des derniers mois. 

ASP: Dans le même ordre d’idées, la crise a 

permis d’accélérer nos projets «zéro papier». 

Du fait que les employés travaillaient à 

distance, nous avons dû accélérer bon 

nombre de programmes de digitalisation 

et avons par conséquent constaté une 

réduction massive du nombre d’impressions 

réalisées. Il est fort à parier que la situation 

se pérennisera si nous adoptons à l’avenir un 

mode de travail hybride. 

Enfin, le télétravail accélère la révision 

de notre stratégie immobilière. Nous 

réinventons d’ores et déjà les bureaux 

de demain pour en faire des espaces à la 

superficie adaptée à leur occupation, où 

le risque sanitaire sera moindre et où la 

qualité de vie sera meilleure. 

Il y a donc un équilibre à trouver entre 

le domicile et le bureau, mais vous 

proposez également des solutions à 

mi-chemin avec vos bureaux-frontières. 

Qu’en est-il? 

ASP: Dès avant la crise, nous proposions des 

lieux de travail «intermédiaires» situés aux 

frontières, entre notre siège et les domiciles 

des employés. Ces bureaux satellites ont 

l’avantage de réduire les problèmes de 

mobilité tout en offrant un cadre de travail 

où les employés peuvent se retrouver en 

équipe. Cinq bureaux de ce type sont déjà 

ouverts. Nous redéveloppons actuellement 

leur modèle car, bien qu’ils aient été peu 

utilisés pendant la crise, ils devraient attirer 

davantage une fois que les règles fiscales en 

vigueur avant la pandémie seront à nouveau 

d’application. 

“Si nous voulons 

limiter le trafic 

à l’avenir, il faudra 

éloigner les lieux 

de travail du cœur 

que représente 

Luxembourg-Ville” 

DL: Notons que ces bureaux-frontières 

ne sont pas uniquement réservés aux 

frontaliers. Certains résidents, rebutés par 

les prix de l’immobilier en ville, s’éloignent 

de la capitale et peuvent également trouver 

commode de s’y rendre. Si nous voulons 

limiter le trafic à l’avenir, il faudra éloigner 

les lieux de travail du cœur que représente 

Luxembourg-Ville. Notre bâtiment 

principal, à la Cloche d’Or, fera figure de 

«flagship store», permettra de rencontrer 

nos clients, d’organiser des événements 

ou de collaborer en équipes en interne, 

mais beaucoup d’employés qui travaillent 

majoritairement seuls pourront exercer 

dans ces bureaux-frontières pour réduire 

leurs trajets. 

Quelles autres solutions avez-vous 

intégrées dans la stratégie de mobilité 

de PwC Luxembourg pour vous adapter 

au retour des employés à temps plein ou 

partiel? 

DL: Les réflexions se sont notamment 

axées sur le stationnement: qui dit 

télétravail, dit faible occupation du parking. 

Nous redéveloppons donc une application 

qui permet d’indiquer son lieu de travail 

jour après jour et de gérer la réservation 

du parking en conséquence, ce qui nous 

permettra de maximiser la gestion de nos 

emplacements. 

Évidemment, les solutions de mobilité 

que nous proposons depuis plusieurs 

années sont toujours d’actualité. En 2014, 

nous sommes entrés dans une logique de 

covoiturage qui accorde à chaque équipage 

de trois personnes un accès gratuit au 

parking de l’entreprise sur réservation. 

Nous avons également mis en place un 

système d’autopartage qui offre une 

solution flexible aux cyclistes, aux usagers 

des transports en commun ou encore aux 

conducteurs de voitures électriques qui 

auraient besoin de se déplacer plus loin 

que ne leur permettrait leur batterie. Ces 

véhicules peuvent être utilisés tant pour 

des raisons professionnelles que privées. 

Nous disposions également de la Job Card 

et du mPass, mais nous nous réjouissons 

évidemment que la gratuité des transports 

publics remplace en quelque sorte ces 

solutions. Lors de l’événement que nous 

avons organisé le 16 septembre avec IMS 

Luxembourg, dans le cadre de la Semaine 

européenne de la mobilité, nous avons 

tenté de susciter la réflexion et d’inviter les 

participants à tester certaines alternatives 

à la voiture. Le leasing vélo que nous 

proposons au sein de la firme en est une 

et elle a eu beaucoup de succès durant la 

crise. 

Si nous mettons un point d’honneur à 

promouvoir des solutions de mobilité 

durable, c’est que PwC a adopté une 

stratégie «net zero» qui devrait nous 

permettre d’être climatiquement neutres 

d’ici 2030. Ainsi, dès 2022, chaque nouveau 

véhicule commandé sera soit électrique 

soit hybride, avant le basculement vers 

le full électrique. Cela devra passer par 

une adaptation des bâtiments, avec une 

augmentation de la capacité de charge, 

mais aussi par des solutions pour la charge 

à domicile ainsi que sur le réseau public, 

c’est pourquoi la mise en place de cette 

stratégie est relativement longue. 


2, rue Gerhard Mercator 


www.pwc.lu



MOBILITÉ 

Électrifier 

la vie nocturne 

La mobilité est un domaine dans lequel souffle un vent 

d’innovation. Cyrille Horper et Diane Lorang, respectivement 

responsable communication du département mobilité et 

Customer Relationship Manager chez Voyages Emile Weber, 

présentent le rebranding du Nightlifebus dont les lignes sont 

désormais toutes électrifiées. Ils reviennent également sur la 

stratégie «empoweringMobility» qui anime l’entreprise en 

matière de décarbonisation des transports. 

Pouvez-vous présenter le Nightlifebus 

en quelques mots? 

DL: Le Nightlifebus a d’abord été 

testé en avril 1999 dans la commune de 

Niederanven. Nous étions alors le premier 

opérateur du pays à proposer ce genre de 

service! Étant donné son succès, il a été 

définitivement mis en place quelques mois 

plus tard, pour s’étendre progressivement 

à d’autres localités. À l’heure actuelle, 21 

communes l’utilisent. Cela représente 

12 lignes de bus pour un total de 487 

kilomètres. Tous les bus roulent le soir de 

Luxembourg-Ville vers les communes de 

destination en fonction des jours choisis 

par celles-ci. Flaxweiler et Betzdorf font 

figure d’exception, puisque ces lignes 

permettent, à côté du retour, de se rendre 

également dans la capitale jusqu’à minuit. 

La dernière ligne à nous avoir rejoints 

était celle de Biwer-Manternach, et nous 

sommes régulièrement en discussion avec 

d’autres communes pour l’instauration de 

lignes supplémentaires. 

Si les bus circulent généralement les 

vendredis et samedis soirs, nous réservons 

aux communes la possibilité de choisir les 

jours et les horaires de circulation. Notre 

offre est sur-mesure car nous travaillons 

avec elles en tant que partenaires. Nous 

proposons une solution adéquate en 

fonction de leur demande. En tant que 

conseiller, il s’agit d’orienter les communes 

dans leurs choix en prenant en compte les 

habitudes de sortie de leurs citoyens par 

exemple. 

Toutes les générations utilisent le 

Nightlifebus, notamment la veille de la 

Fête Nationale. En privilégiant ce moyen 

de transport, nous sauvons également des 

vies car le bus évite de prendre la voiture en 

étant alcoolisé et est donc une manière sûre 

de rentrer chez soi. 

Qu’en est-il du rebranding du 

Nightlifebus? 

DL: Ce rebranding aurait dû avoir lieu 

en mai 2020. Avec la crise sanitaire liée au 

Covid-19 et les différents confinements, 

nous avons dû repousser la date au 17 

septembre 2021. 

CH: C’est une démarche proactive. Nous 

souhaitions prendre les communes à bord 

et créer des visuels pour leurs différents 

canaux de communication, à savoir le 

Gemengebuet ou leur site internet. 

Nous les aidons également à promouvoir 

et offrir plus de visibilité à ce service 

dédié aux citoyens grâce à des conseils 

marketing et en leur mettant une Toolbox 

à disposition, par exemple pour leurs 

réseaux sociaux. 

Dans ce cadre, nous bouleversons également 

notre offre en matière de mobilité car 

nous avons décidé d’électrifier l’entièreté 

du réseau Nightlifebus, une première au 

niveau national. Cette approche permet 

non seulement d’agir pour l’environnement, 

mais aussi pour la qualité de vie dans les 

communes puisque les véhicules électriques 

ont un niveau sonore beaucoup moins élevé. 

En sachant qu’ils circulent la nuit, c’est un 

avantage non négligeable pour les localités 

desservies et les habitants. La conduite 

électrique est d’ailleurs beaucoup plus 

agréable, tant pour le conducteur que pour 

les passagers. 

DL: Le rebranding ainsi que l’électrification 

des lignes n’entraîneront aucune dépense 

supplémentaire pour les communes pour 

qui les tarifs resteront inchangés. 

“Agir pour 

l’environnement, 

mais aussi pour 

la qualité de vie 

dans les communes” 

Cette décision d’électrifier le Nightlifebus 

n’est pourtant qu’une infime partie de 

la stratégie «empoweringMobility» de 

Voyages Emile Weber? 

DL: Chez nous, l’esprit d’entreprise 

a toujours été axé sur l’innovation.



25 

Diane Lorang et Cyrille Horper 

«empoweringMobility» a démarré en 2008 

avec l’acquisition des premiers bus hybrides, 

puis s’est développée en 2015 avec ceux à 

double articulation et à motorisation plug-in 

hybride. La même année, les premiers taxis 

électriques ont été mis en circulation avec 

WEBTAXI, qui avait toutefois connu une 

première version avec l’hybride en 2012. 

CH: En 2017, le « Ruffbus Mamer » a été 

le premier bus à la demande à circuler en 

mode électrique au Luxembourg. C’est en 

février 2018 que l’aventure a pris beaucoup 

plus d’ampleur avec l’électrification de la 

première ligne RGTR, la 305, qui relie 

Bettembourg à Dudelange. En juillet 

de la même année, nous avons inauguré 

notre dépôt à Bissen qui a été pensé pour 

l’électrique dès sa phase de planification. 

Depuis lors, l’acquisition des bus et autres 

véhicules s’est amplifiée. Aujourd’hui, nous 

comptons au total 72 bus électriques et, 

en prenant en compte le parc automobile, 

nous disposons de 110 véhicules électrifiés 

sur les 700 qui composent notre flotte. 

Côté investissements, nous avons dépensé 

jusqu’à aujourd’hui un total de 4,5 

millions d’euros pour l’installation des 

infrastructures adéquates: transformateurs, 

câbles, chargeurs, etc. 

De manière générale, nous préférons 

néanmoins parler de décarbonisation 

plutôt que d’électrification car nous 

suivons de près la technologie à hydrogène. 

«empoweringMobility» rejoint finalement 

la stratégie du ministère de la Mobilité qui 

a pour objectif de décarboniser le réseau 

RGTR à l’horizon 2030. 


Z.A. Reckschléed 

L-5411 Canach 

www.emile-weber.lu

MARQUAGE ROUTIER 

SIGNALISATION 

SÉCURITÉ ROUTIÈRE 

MOBILIER URBAIN 

TECHNIROUTE 

Z.A.E Rosswenkel 

L-5315 Contern 

T. (+352) 49 00 90 – 1 

www.techniroute.lu

Tri et rangement 

dans nos entrepôts 

Contrôle qualité 

des marchandises 

réceptionnées 

Préparation des 

matières premières 

pour impression 

et façonnage 

Sortie du produit 

fini de nos ateliers 

pour livraison 

Réception des 

marchandises à 

transformer 

Livraison en temps et 

en heure chez le client 

La gestion des flux de marchandises fait partie intégrante de l’activité logistique 

en imprimerie. Il est donc important de s’entourer de fournisseurs sérieux qui 

privilégient les circuits courts et favorisent l’économie du territoire pour assurer 

un service de livraison irréprochable à nos clients. 

Une entreprise prospère est une entreprise bien organisée. 

#MadeInLuxembourg #ininkwetrust #inourteamswetrust 

IMPRIMERIE CENTRALE SOCIÉTÉ ANONYME • 3, RUE EMILE BIAN • L-1235 LUXEMBOURG 

T +352 48 00 22-1 • WWW.IC.LU • MESSAGE@IC.LU • @IMPRIMERIECENTRALE



MOBILITÉ 

Ouverture du nouveau 

Porsche Zenter à Roost 

Porsche est présent au Luxembourg depuis plus de 70 ans, ce 

qui fait de Losch Luxembourg un des plus anciens importateurs 

de la marque à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, celle-ci est 

commercialisée sur le site de Howald par le Porsche Zenter 

Lëtzebuerg. Cet été, le groupe Losch a implanté un deuxième 

showroom Porsche sur le site de Roost, au 4, rue André Losch. 

Présentation d’une concession moderne, qui allie l’humain et 

le digital pour se démarquer. 

Feu André Losch, fondateur et ancien 

CEO du groupe, avait décidé de réaliser 

un investissement important pour soutenir 

la croissance de la marque au regard de la 

forte progression de Porsche sur le marché 

luxembourgeois ces dernières années. Après 

24 mois de travaux, le nouveau Porsche 

Zenter Roost a ouvert ses portes en juillet 

dernier au grand public. L’ouverture de 

ce nouveau showroom a pour objectif de 

compléter les services, mais aussi les offres, qui 

sont proposés par l’actuel point de vente: le 

Porsche Zenter Lëtzebuerg, situé à Howald.



29 

“Le Porsche 

Zenter Roost 

devient un lieu 

de rencontre 

central pour 

les clients existants 

et les nouveaux” 

Un lieu de rencontre de la communauté 

Porsche 

Le showroom installé à Roost s’étend sur 

environ 3.000 m 2 et offre une expérience 

unique de la marque. L’objectif est que 

les clients s’y sentent comme chez eux, 

découvrent la marque allemande, se 

rencontrent et échangent des idées. Le 

bâtiment a été pensé et créé comme un lieu 

de convivialité. C’est le cas, par exemple, 

dans le nouveau lounge prévu à cet effet, où 

les clients peuvent se retrouver autour d’un 

café. Au-delà de la concession, le Porsche 

Zenter Roost devient un lieu de rencontre 

central pour les clients existants et les 

nouveaux. 

Son architecture reflète et s’inspire de 

l’héritage et de l’innovation de la marque. 

La façade extérieure du bâtiment, en 

aluminium, lui confère un aspect moderne. 

L’entrée principale dégage ainsi une 

atmosphère accueillante, dynamique et 

visuelle. De nombreux parkings ont 

également été créés afin de permettre aux 

clients d’accéder facilement à l’ensemble de 

la concession. 

Le concept de vente au détail: 

«Destination Porsche» 

Intitulé «Destination Porsche», ce concept 

est principalement axé sur les besoins des 

clients. Le Porsche Zenter Roost est un 

des premiers centres Porsche en Europe à 

l’avoir adopté. Il est axé sur les thèmes de 

l’électromobilité, de la digitalisation ou de 

la possibilité de personnalisation accrue, 

notamment grâce aux choix plus individuels 

des couleurs et des matériaux. Toutes ces 

possibilités sont mises en avant par le biais 

de différents modules thématiques. Les 

conseillers de vente peuvent ainsi désormais 

présenter les produits et services de manière 

interactive et digitale. 

“Un atelier de 

1.500 m 2 équipé 

d’infrastructures 

ultramodernes” 

Le nouveau Porsche Zenter vise ainsi 

à garantir un niveau de qualité élevé et 

constant en matière de service après-vente. 

Lier le digital et l’humain 

«Le nouveau Porsche Zenter Roost est 

l’aboutissement d’un travail passionné mais 

surtout le résultat d’une conviction intime 

du groupe Losch, à savoir que les clients 

Porsche, et ceux qui souhaitent le devenir, 

ont plus que jamais un besoin fondamental 

de voir, de toucher et de vivre les véhicules, 

tout ceci par un contact à la fois humain 

et digital. Si nous arrivons à marier cette 

conviction avec une conscience écologique 

grandissante – et je suis persuadé que 

Porsche y arrivera – je pense que nous 

avons un bel avenir devant nous», conclut 

Charles Heisbourg, directeur général du 

Porsche Zenter Lëtzebuerg et Roost. 

Par ailleurs, le nouveau Porsche Zenter 

Roost dispose d’un atelier de 1.500 m 2 

équipé d’infrastructures ultramodernes, 

avec un total de 17 ponts élévateurs pour 

les travaux d’entretien et de maintenance. 

Une zone de prise en charge directe, avec 

deux postes de travail, permettra également 

de faire des diagnostics rapides et précis 

lors de la prise en charge des véhicules. 

Porsche Zenter Roost 

4 rue André Losch, 

L-7759 Roost 

www.porsche.lu



MOBILITÉ 

L’EQA: un SUV électrisant 

Avec sa sous-marque Mercedes-EQ, Mercedes-Benz AG revendique le leadership dans le 

domaine de l’électrification et de la numérisation automobile. Thomas Wilbois, chef de vente 

voitures particulières chez MERBAG, nous présente l’univers des véhicules 100% électriques 

Mercedes-EQ. L’offensive électrique de Mercedes-Benz a démarré il y a quelques années avec 

la smart EQ, l’EQC et l’EQV. D’ici 2022, la marque à l’étoile changera la vitesse vers le haut 

avec pas moins de six nouveaux modèles complètement électriques. Tandis que l’EQS a eu sa 

première mondiale en début d’année, l’EQA, le modèle d’entrée de gamme au luxe progressiste 

durable, est déjà dans le showroom et sur les routes. 

Pouvez-vous nous présenter l’univers 

EQ en quelques mots? 

Le label technologique EQ (pour 

«intelligence électrique») est un écosystème 

d’électromobilité créé par Mercedes-Benz 

AG et qui souligne sa tradition de pionnier 

et sa force d’innovation afin d’être un des 

architectes de la mobilité durable du futur. 

En d’autres mots, le constructeur est un 

leader dans le domaine de l’électrification 

et de la numérisation et ne se contente pas 

de belles paroles. D’ici 2022, la gamme 

entièrement électrique s’étendra à grande 

vitesse avec un modèle à batterie dans 

tous les segments – contribuant ainsi à la 

protection du climat et à la qualité de l’air. 

Pour proposer bien plus que des véhicules, la 

marque a constitué un écosystème complet 

regroupant des produits, des services, des 

technologies et des innovations autour de 

ses voitures électriques. Outre la confiance 

dans le sens des responsabilités de la 

marque pour des développements durables 

holistiques, c’est avant tout la curiosité et 

l’enthousiasme des clients qui font office 

de moteur à l’acceptation d’une mobilité 

électrique dans la société. 

L’EQA est le dernier modèle Mercedes- 

EQ. Quelles sont ses particularités? 

L’EQA est le nouveau modèle d’entrée de 

gamme dans le monde de Mercedes-EQ. 

L’esthétique électrique de son design affirme 

le luxe progressiste de la marque. Compact 

et moderne, ce nouveau SUV prend le 

départ en version EQA 250 (consommation 

de courant en cycle mixte: 15,7 kWh/100 

km, émissions de CO 2 

en cycle mixte: 0 g/ 

km) avec 140 kW et une autonomie de 426 

kilomètres (WLTP). La batterie lithiumion 

à deux niveaux est logée comme élément 

structurel dans le soubassement du véhicule 

et possède une valeur énergétique de 66,5 

kWh. Afin de satisfaire au haut niveau de 

confort acoustique et vibratoire typique 

de la marque, l’entraînement électrique 

a notamment été découplé du train de 

roulement et de la carrosserie à grand renfort



31 

d’innovations. Aujourd’hui, deux nouveaux 

membres ont rejoint la famille: l’EQA 300 

4MATIC avec 168 kW/228ch et l’EQA 

350 4MATIC avec 215 kW (consommation 

électrique en cycle mixte: 17,5 kWh/100 

km, émissions de CO 2 

: 0 g/km), affichant 

respectivement des autonomies (WLTP) de 

400 et 409 kilomètres. 

Les nouveaux véhicules sont de plus 

en plus intelligents. Quelles sont les 

technologies embarquées disponibles 

dans ce modèle? 

L’EQA est un membre à part entière de la 

famille de voitures compactes de Mercedes- 

Benz. En tant que parent proche du GLA, 

il associe toutes les caractéristiques de ce 

modèle à un entraînement électrique efficace 

en énergie. Des assistants intelligents, 

comme MBUX (Mercedes-Benz User 

Experience) – mieux connu comme «Hey 

Mercedes», secondent le conducteur dans 

de nombreux domaines: notamment la 

prévention des accidents, la stratégie de 

marche prévoyante et la navigation avec 

Electric Intelligence. Celle-ci, sur base de 

simulations d’autonomie permanentes, 

calcule l’itinéraire le plus rapide en tenant 

compte des arrêts à une station de recharge 

et de nombreux autres facteurs, comme la 

topographie et la météo. Le système peut 

également réagir à des variations de la 

situation routière ou du style de conduite 

du conducteur, par exemple. 

Quels sont les avantages et les 

différentes fonctionnalités du système de 

connectivité «Mercedes me» qui permet 

le dialogue numérique avec le véhicule? 

Les produits numériques de «Mercedes me» 

permettent de rester relié à son véhicule à 

tout moment et n’importe où, simplement 

via un smartphone. Le conducteur peut 

ainsi tout contrôler à distance, comme 

l’autonomie du véhicule et la pression des 

pneus, ou encore envoyer une destination 

au système de navigation de la voiture afin 

que tout soit prêt pour le prochain voyage, 

avant même de monter à bord! L’actuelle 

«Mercedes me App», permet également 

d’acheter des produits numériques auprès 

de Mercedes-Benz ou de prendre rendezvous 

pour une révision. 

Avec Mercedes me Charge, les clients 

bénéficient du plus vaste réseau de recharge 

du monde, avec actuellement plus de 

450.000 points de charge répartis dans 

31 pays, et profitent d’une fonction 

de paiement intégrée avec facturation 

simplifiée. Avec le «Green Charging», 

Mercedes me Charge fournit des garanties 

détaillées quant à l’origine renouvelable de 

l’énergie de recharge utilisée. Cela signifie 

que les conducteurs de l’EQA peuvent être 

«verts» lorsqu’ils rechargent à n’importe 

laquelle des 175.000 bornes de recharge 

réparties à travers l’Europe, et réduisent 

davantage leur empreinte carbone. L’EQA 

est livré avec trois ans de Mercedes me 

Charge inclus. Pour les clients de Mercedes 

me Charge en Europe, cela inclut le «Green 

Charging» pendant cette période sans frais 

supplémentaires. 

La nouvelle génération d’applications 

«Mercedes me» représente un écosystème 

numérique qui ne cesse de croître et de 

nombreuses extensions de l’éventail de 

services et de fonctions sont prévues dans 

un futur proche. 

“Notre gamme 

Mercedes EQ 

en plein 

développement 

nous permettra 

de réaliser notre 

vision d’une 

mobilité neutre en 

CO 2 

d’ici 2039” 

Quels sont vos engagements en termes 

de durabilité? 

La transition vers la neutralité carbone est 

un tour de force complexe qui nécessite 

d’aborder la résolution de problèmes 

d’une façon radicalement différente. C’est 

pourquoi Mercedes-Benz tient compte de 

l’ensemble de la chaîne de valeur dans sa 

stratégie de durabilité: du développement, 

du réseau de fournisseurs, de la production, 

à l’électrification des produits, en passant 

par la façon dont les énergies renouvelables 

sont utilisées par les véhicules électriques. 

Avec Ambition 2039, la marque se fixe 

l’objectif d’un parc de véhicules entièrement 

neutre en CO 2 

d’ici 2039. Elle estime 

d’ailleurs que les hybrides rechargeables 

et les véhicules entièrement électriques 

représenteront plus de 50% de ses ventes 

de voitures particulières dès 2030. Un jalon 

important est la production neutre en CO 2 

dans toutes les usines de Mercedes-Benz 

AG à partir de l’an prochain. Pour atteindre 

cet objectif, le constructeur cherchera à 

réduire ou à éviter les émissions générées 

lors de la production de ses véhicules et se 

procurera de l’électricité issue de sources 

renouvelables exclusivement. 

Sur le plan national, MERBAG Luxembourg 

montre également l’exemple vis-àvis 

de ses clients dans le tournant de 

l’électromobilité. L’énergie électrique 

consommée dans tous les points de vente 

MERBAG est entièrement issue de sources 

renouvelables. Par ailleurs, MERBAG a 

reçu la certification ISO 14001:2015. Les 

entreprises ainsi certifiées se distinguent, 

entre autres, par la mise en place d’une 

stratégie et d’objectifs environnementaux 

et pour leur engagement dans un processus 

d’amélioration continu. À travers le label de 

qualité de la SuperDrecksKëscht fir Betriber, 

Merbag assure également une gestion de ses 

déchets dans le respect de l’environnement. 

Via ces différentes certifications, nous 

nous efforçons de maintenir l’impact 

environnemental de notre chaîne de valeur 

aussi faible que possible. 

Enfin, l’infrastructure de charge de nos points 

de vente ainsi que de notre parc de véhicules 

électriques a été adaptée de manière optimale 

aux besoins de nos clients et collaborateurs. 

Ainsi, MERBAG a récemment installé un 

total de 65 stations de recharge rapide (AC/ 

DC) sur ses cinq sites au Luxembourg avec 

une électrification progressive du parc de 

véhicules de démonstration incluant un large 

choix de véhicules électriques et hybrides 

rechargeables à disposition des clients. 

Merbag S.A., Luxembourg 

45 Rue De Bouillon, 


www.merbag.lu



MOBILITÉ 

«Vëlosummer 2021», 

prélude à une mobilité durable 

à deux roues 

La pratique du vélo au Luxembourg est devenue une cause nationale. Les décideurs politiques 

entendent renforcer l’impact de la Petite Reine dans les déplacements courants, mais aussi 

développer le tourisme vert, en multipliant les initiatives et en investissant massivement dans 

les infrastructures. François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, et Lex 

Delles, ministre du Tourisme, ont lancé le 31 juillet dernier et pour une durée d’un mois, le 

«Vëlosummer 2021», une façon originale de promouvoir ce mode de transport écologique, à 

la veille de la Semaine européenne de la mobilité. 

Au vu des résultats très positifs de la 

première édition du Vëlosummer 2020 

avec plus de 40.000 cyclistes participants, 

la deuxième édition, qui a pris fin le 29 

août dernier, est un franc succès. Le 

Vëlosummer 2021 peut se targuer d’avoir 

doublé les itinéraires cyclo-touristiques 

et d’avoir triplé le nombre de communes 

participantes par rapport à l’édition 

précédente. Pas moins de 12 circuits cyclotouristiques 

avec plus de 550 kilomètres 

dans 65 communes ont été ainsi parcourus 

par les adeptes de la Petite Reine. 

Conscient des atouts du vélo dans un 

pays qui a opté pour une offre touristique 

verte et durable, le ministère du Tourisme 

et ses services ont présenté la promotion 

touristique variée du Vëlosummer 2021. 

La direction générale du tourisme a ainsi 

publié une carte illustrant ses douze 

circuits à vélo. Cette carte était disponible 

dans les différents points d’information 

touristiques et pouvait être commandée 

sur le site www.velosummer.lu. Ce dernier 

a également offert des informations et 

détails complémentaires au sujet des 

itinéraires cyclo-touristiques. Il convient en 

outre de noter que la nouvelle application 

«VisitLuxembourg» a renseigné les douze 

tronçons du Vëlosummer 2021, ce qui a 

permis aux utilisateurs de se faire guider le 

long des différents circuits. 

Les communes participantes et les cinq 

Offices régionaux du tourisme (ORT) 

ont aussi contribué au programme 

touristique. Les ORT ont notamment 

mis l’accent sur les établissements 

Horesca ainsi que sur les commerces 

locaux situés dans les environs des douze 

tronçons de l’édition 2021. «Suite au 

grand succès de l’année dernière, qui a 

démontré que le Luxembourg est une 

destination incontournable du tourisme 

à vélo, nous avons décidé d’élargir 

l’offre du Vëlosummer. L’édition de 

2021 comprendra une panoplie d’offres 

touristiques. De cette façon, nous 

encourageons les résidents, les frontaliers 

et les touristes étrangers à découvrir notre 

nature variée et intacte, nos attractions 

culturelles, nos commerces locaux et nos 

établissements Horesca conviviaux», a ainsi 

déclaré Lex Delles, ministre du Tourisme 

lors de la présentation de l’événement. 

“Le vélo, 

mode de 

transport efficace, 

respectueux 

du climat, sûr 

et sain, est devenu 

un maillon 

incontournable 

de la mobilité 

actuelle et future” 

Le vélo, des atouts indéniables 

Pour sa part, François Bausch, ministre de 

la Mobilité, n’a pas tari d’éloges quant au 

vélo et à ses vertus en déclarant: «Depuis 

2020, nous vivons une véritable renaissance 

de la pratique du vélo au Luxembourg. Le 

vélo en tant que mode de transport efficace, 

respectueux du climat, sûr et sain est devenu 

un maillon incontournable de la mobilité 

actuelle et future. La sélection de routes 

nationales, qui sera réservée aux cyclistes 

en août, comblera parfaitement les lacunes 

dans notre réseau cyclable national. De 

plus, nous avons prolongé les subventions 

étatiques sur les vélos pour répondre à cette 

tendance». 

Les projets relatifs à l’essor de la pratique 

du vélo ne manquent pas. Dans la 

capitale, un nouveau pont pour vélos et 

un ascenseur vont voir le jour pour relier 

les quartiers du Cents et du Kirchberg. Le 

«Vëloexpresswee» le long de l’autoroute 

A4 qui reliera Luxembourg-Ville et Eschsur-Alzette 

est en cours de planification 

et s’étendra sur 27,8 km. Le tronçon de 

la PC8 entre la ville d’Esch-sur-Alzette et 

Belval d’une longueur de 2 km sera doté 

d’une passerelle de 1.200 m, la plus longue 

d’Europe. Tous ces projets contribueront 

certainement à réduire considérablement 

le «split modal» des automobilistes, selon 

l’expression de François Bausch. 

En outre, le Grand-Duché de Luxembourg 

participe activement, depuis 2005, à la 

Semaine européenne de la mobilité qui se 

déroule chaque année vers la mi-septembre.



33 

L’édition 2021 est intitulée «sécurité et 

bonne santé avec les mobilités durables». 

Ce choix rend hommage aux épreuves 

subies par l’Europe et le monde pendant la 

pandémie de Covid-19. Il reflète également 

les opportunités de changement résultant 

de cette crise sanitaire sans précédent. Les 

villes et les services urbains ont mis en 

place des réponses créatives et résilientes 

à la pandémie. Cette année, la Semaine 

européenne de la mobilité célèbre ainsi la 

résilience des villes et les projets mis en 

œuvre dans ce contexte. 

Tourisme, mobilité, santé: la Petite Reine 

possède des atouts indéniables et son 

nombre d’adeptes n’a cessé d’augmenter 

au Grand-Duché. Le phénomène s’est 

encore accentué lors de la crise sanitaire 

du Covid-19. Le vélo électrique est venu 

vaincre les réticences devant un relief 

vallonné qui en décourageait certains. Les 

aides de l’État et de nouvelles infrastructures 

cyclables vont certainement contribuer à 

l’essor de la pratique du vélo et permettre 

ainsi le basculement progressif vers des 

moyens de transport plus écologiques. 

Copyright: Ministère de l’Economie 

xxxx 

Source: LG/SIP 

CHIFFRES 

550 km 

d’itinéraires cyclo-touristiques 

65 

communes parcourues 

Copyright: Ministère de l’Economie



BRÈVES MINISTÉRIELLES 

PAR RAOUF HATIRA 

Ministère d’État 

Dans le cadre de la 11 e réunion conjointe 

des gouvernements luxembourgeois et 

belge, tenue le 31 août dernier, les deux 

parties ont convenu de promouvoir 

et de faciliter le télétravail pour les 

travailleurs transfrontaliers. Ainsi, la 

règle dite des 24 jours va être assouplie. 

En effet, à partir de l’année 2022, un 

travailleur transfrontalier belge pourra 

exercer son activité en dehors de l’État 

d’activité habituel, tout en restant 

imposable dans cet État pendant une 

période de 34 jours, soit 10 jours de 

plus qu’actuellement. 

Source: SIP 

Ministère des Affaires étrangères 

Pour la première fois, le Grand-Duché 

présente sa candidature au Conseil 

des droits de l’homme des Nations 

Unies, pour le mandat 2022-2024. 

Le Luxembourg veut ainsi continuer 

d’assumer ses responsabilités dans ce 

contexte multilatéral et souhaite mettre 

son engagement en tant que membre 

à part entière du Conseil des droits de 

l’homme au service de la protection des 

droits de tous les êtres humains. 

Source: SIP 

Ministère de la Digitalisation 

Cela fait trois mois qu’a eu lieu le 

lancement officiel de la nouvelle 

application CovidCheck.lu permettant 

de vérifier l’authenticité et la validité des 

certificats CovidCheck suivant les règles 

en place au Luxembourg. L’application 

a depuis lors été téléchargée près de 

300.000 fois. Le nombre de certificats 

CovidCheck émis pendant cette 

période dépasse le 1,8 million, selon le 

ministère de la Digitalisation. 

Source: SIP 

Ministère de l’Intérieur 

Étant donné que les élections 

législatives auront lieu en octobre 

2023, les élections communales seront 

avancées. Le ministère de l’Intérieur 

a confirmé la date des prochaines 

élections communales: le 11 juin 2023. 

En outre, et afin de faciliter l’accès 

au vote aux ressortissants étrangers, 

le gouvernement a décidé d’abolir 

la clause de la durée de résidence 

de cinq ans pour tous les citoyens 

non-luxembourgeois, qu’ils soient 

européens ou venant d’un pays tiers. 

Source: SIP 

 

Ministère de l’Agriculture 

20% des surfaces agraires exploitées en agriculture biologique 

à l’horizon 2025: c’est l’objectif ambitieux fixé par le ministère 

de l’Agriculture dans le cadre du PAN-Bio 2025. Les produits 

bio ont le vent en poupe, les consommateurs sont au rendezvous. 

Depuis la mise en place du PAN-Bio 2025 en mars 

2020, 32 exploitations ont entamé leur conversion, ce qui 

représente un plus de 970 ha. Ces exploitations couvrent 

une multitude de productions comme la viande bovine, les 

grandes cultures, la viticulture, l’apiculture, le maraîchage et 

les fruits. 

Source: SIP 

Ministère de l’Éducation 

À la veille de la rentrée scolaire 2021-2022, les ministères 

de l’Éducation et de la Santé ont présenté conjointement le 

dispositif sanitaire Covid-19 (Stufeplang) qui s’appliquera 

à la rentrée. Ce dispositif est essentiellement articulé 

autour de la vaccination aussi bien pour les enseignants 

que pour les élèves, de la réduction du port du masque 

sauf dans quelques cas et enfin de l’autotesting toujours 

indispensable pour éviter les clusters à l’école. Si l’évolution 

des infections l’exige, le Comité de pilotage «Covid-19 

and Education» proposera des mesures de renforcement 

ponctuelles. 

Source: SIP 

Ministère de la Culture 

C’est avec un nouveau nom, une nouvelle marque et sous 

une nouvelle identité visuelle que l’Agence luxembourgeoise 

d’action culturelle (ALAC) a annoncé le lancement de la 

plateforme événementielle ECHO pour remplacer Events 

in Luxembourg à compter du 6 septembre 2021. ECHO est 

un portail d’information en ligne gratuit, accessible sous 

www.echo.lu qui offre la vue d’ensemble la plus complète des 

manifestations au Luxembourg, faisant ainsi figure de référence 

en matière d’agenda pour le secteur de l’événementiel. 

Source: SIP 

Ministère de la Mobilité 

Lors d’une conférence de presse, le 

ministère de la Mobilité et le SYVICOL 

ont présenté le programme de la 

Semaine européenne de la mobilité 

2021. Le choix du thème de cette 

année rend hommage aux épreuves 

subies par l’Europe (et le monde) 

pendant la pandémie de Covid-19. Il 

reflète également les opportunités de 

changement résultant de cette crise 

sanitaire sans précédent en Europe. 

Les villes et les services urbains ont 

en effet mis en place des réponses 

créatives et résilientes à la pandémie. 

Source: SIP 

Ministère de la Sécurité sociale 

Le Luxembourg et la France ont 

convenu de prolonger la disposition 

exceptionnelle de ne pas prendre 

en compte les journées de télétravail 

liées à la crise du Covid-19 pour 

la détermination de la législation 

de sécurité sociale applicable aux 

travailleurs frontaliers jusqu’au 15 

novembre 2021. Les dispositions 

dérogatoires qui auraient pris fin au 30 

septembre 2021 sont ainsi maintenues 

jusqu’à cette date. 

Source: SIP 

Ministère de l’Égalité entre les 

femmes et les hommes 

La ministre de l’Égalité entre les femmes 

et les hommes et le Luxembourg 

Institute of Science and Technology 

(LIST) viennent de signer une convention 

de collaboration pour le programme 

Actions positives du ministère. La 

signature marque le début de la mise 

en place d’un plan d’action du LIST pour 

l’égalité. Ainsi, ce dernier témoigne 

d’un engagement fort pour l’égalité et 

notamment pour soutenir le recrutement 

et le développement des carrières des 

femmes dans le secteur de la recherche. 

Source: SIP 

Ministère des Finances 

Le 6 septembre dernier, le Luxembourg 

a publié le premier rapport sur 

son emprunt souverain durable. 

Ce document s’adresse avant tout 

aux investisseurs institutionnels 

internationaux. D’une valeur de 1,5 

milliard d’euros, ces investissements 

permettront entre autres d’éviter près 

de 290.000 tonnes d’émissions de 

CO 2 

, de produire 6,4 millions de mètres 

cubes de biogaz par an, d’augmenter 

la capacité d’accueil des hôpitaux 

d’environ 550 lits et de construire 1.478 

unités de logement à prix abordable. 

Source: SIP




Klima Expo 2021: 

quand la cause climatique 

crée l’événement 

Du 9 au 11 octobre prochain, LuxExpo The Box accueillera la Klima Expo 2021, le premier 

salon national dédié aux acteurs et aux solutions de la cause climatique. Entièrement gratuite et 

ouverte à tous, cette initiative du ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement 

durable sera placée sous le signe de l’échange, de l’apprentissage et de la rencontre. Thomas 

Schoos, conseiller de gouvernement, nous donne un avant-goût de cette première édition. 

Que pourra-t-on découvrir à la Klima 

Expo 2021? 

La Klima Expo 2021 est censée être un lieu 

de découverte, d’apprentissage et d’échange 

pour tous sur le thème du réchauffement 

climatique. Cet événement gratuit se 

déroulera sur trois jours, du samedi 9 au 

lundi 11 octobre inclus, et invitera les 

visiteurs à rencontrer les acteurs principaux 

de la cause climatique tels que les ONG et les 

associations s’engageant pour le climat, les 

représentants d’entreprises et d’associations 

professionnelles, ainsi que les initiatives 

étatiques et communales dans ce domaine. 

Lors de l’événement, les visiteurs 

pourront découvrir une trentaine de 

stands d’exposants de différents bords, 

des zones de détente avec food-court 

et barrista, un espace immersif 4D 

permettant une réflexion et un accès 

un peu différent à la question du bienêtre 

grâce aux technologies de la réalité 

virtuelle, une exposition intitulée «The 

Climate Countdown – The Road to 2050» 

présentant les efforts communs dans le 

combat mondial contre le réchauffement 

climatique ainsi que la part qu’y jouera 

le Luxembourg, et, finalement, tout un 

programme de discours, de présentations 

et de mini-conférences autour du sujet. 

Nous avons tout fait pour donner plus de 

visibilité au sujet de la cause climatique à 

l’échelle nationale afin de permettre à un 

public plus large de se familiariser avec les 

enjeux qui en découlent. 

On sait la jeune génération très sensible 

à la cause climatique et l’événement 

lui donnera la parole via Youth4planet. 

En quoi était-ce important pour le 

ministère? 

Tout le concept de l’événement tourne autour 

de la jeunesse et de la nouvelle génération. 

Les jeunes apportent énormément de choses 

à la cause climatique. D’un côté, ils sont 

les critiques les plus féroces de la politique 

internationale en matière de climat et, de 

l’autre, ils incarnent tous nos espoirs pour le 

futur. Voilà pourquoi la Klima Expo 2021 se 

présentera dans une ambiance «projet» avec 

une esthétique de chantier. Rien n’est acquis 

dans le combat climatique: les travaux ne 

font que commencer. 

La journée du 11 octobre s’adresse plus 

particulièrement aux professionnels. 

Qu’est-ce qui différencie l’événement 

B2B de l’événement grand public? 

On ne peut pas vraiment parler 

d’événement B2B. Le lundi sera en fait 

une journée de travail et, de ce fait, la 

programmation s’adressera plutôt aux 

professionnels de la cause climatique. Le 

grand public aura toujours la possibilité de 

visiter les stands et l’exposition en parallèle 

et l’espace catering restera également 

ouvert à tous. L’espace immersif, par 

contre, sera transformé en salle de 

conférence pour la Journée Pacte Climat 

2021, qui se déroulera sous le parapluie 

de la Klima Expo. Cette journée, que 

nous organisons avec notre partenaire 

myenergy, réunira toutes les communes 

faisant partie de l’initiative ainsi que leurs 

acteurs principaux. On y comptera autour 

de 250 personnes juste pour cette partie de 

la programmation. 

En parallèle auront lieu d’autres 

meetings et conférences tels que la séance 

d’échange entre étudiants et État sous 

le format «ClimateXchange», l’actualité 

médiatique proposée par l’association 

de jeunesse «Youth4Planet», ainsi qu’un 

«Meet&Greet» des nouveaux membres de 

l’Observatoire scientifique pour le climat 

et de la Plateforme de dialogue sur le 

climat. Les nominés de ces deux nouvelles 

institutions seront communiqués dans les 

semaines à venir. 

Finalement, la première édition de cette 

Klima Expo se clôturera par un «social 

event», le lundi soir, rassemblant non 

seulement les exposants et visiteurs, 

mais également les représentants de 

l’entrepreneuriat et de l’économie privée. 

Dans ce sens, on peut considérer l’Expo 

comme une plateforme commune 

pour toute une série d’événements, 

qui, indépendamment, n’auraient pas 

la même visibilité, la même vibrance et 

la même longueur d’expérience. Mais 

surtout, l’idée centrale est de dépasser 

toutes les barrières qu’il pourrait y avoir 

entre les différents acteurs, d’inviter 

ONG, citoyens, entreprises, communes 

et départements ministériels à échanger 

ensemble et à partager leurs visions, leurs 

bons plans et leurs expériences. Je pense 

que les entreprises ont surtout besoin de 

voir toujours plus clair sur ce qui arrive 

afin de garantir davantage leur sécurité 

prévisionnelle. La foire leur permettra de 

dialoguer et de tisser de nouveaux liens 

avec des gens qui poursuivront a fortiori 

un même objectif: faire de la neutralité 

climatique nette une réalité aussi vite que 

possible.



37 

© Ministère de l'Environnement, du Climat et du Développement Durable 

Thomas Schoos, Carole Dieschbourg et André Weidenhaupt 

L’événement se présente comme 

«faisant office de pré-COP nationale 

en préambule à la COP 26 de Glasgow 

en novembre 2021», qu’entendez-vous 

par là? 

Dès le départ, dans nos planifications, 

nous avons en effet toujours envisagé 

cet événement comme un événement 

récurrent national qui se tiendrait en 

automne, en préambule à la COP annuelle, 

internationale, qui elle se déroule 

normalement en fin d’année. Là aussi, la 

réflexion était de donner plus de visibilité 

à la thématique pour la population 

luxembourgeoise et de permettre une 

vraie discussion sur le bilan des efforts à 

l’échelle nationale, sur le positionnement 

luxembourgeois à Glasgow et sur 

les discussions au sein de notre bloc 

géopolitique qu’est l’Union européenne. 

Quels objectifs le ministère souhaitet-il 

atteindre en organisant ce premier 

salon? 

Les objectifs sont multiples, mais l’approche 

est assez simple: il s’agit d’ôter toute peur, 

toute inhibition, tout malentendu que les 

gens peuvent avoir par rapport à la cause 

climatique en expliquant nos efforts et en 

montrant nos succès et nos échecs. Nous 

souhaitons instaurer un dialogue au sujet 

du climat, promouvoir les connaissances 

en la matière et donner plus de place à la 

thématique dans le calendrier politique 

et plus de visibilité dans les médias et sur 

les réseaux sociaux. En bref, accélérer le 

progrès de la cause climatique, voilà ce que 

nous voulons atteindre! 

“Donner plus 

de visibilité 

au sujet de la cause 

climatique pour 

permettre à un 

public plus large 

de se familiariser 

avec ses enjeux” 

Ministère de l’Environnement, 

du Climat et du Développement 

durable 

4, Place de l’Europe 


www.environnement.public.lu 

www.klimaexpo.lu




L’Ecobox: une solution 

adaptée aux Green Events 

Green Events et l’Ecobox sont deux initiatives du ministère de l’Environnement, du Climat et 

du Développement durable. Pour aider les organisateurs d’événements durables à respecter les 

critères imposés en matière d’alimentation dans le cadre de l’obtention du logo Green Events, 

la SuperDrecksKëscht (SDK) a noué un partenariat avec Party Rent, proposant désormais la 

location d’Ecoboxes. Romaine Stracks et Cheryl Klemens, conseillères en environnement à la 

SDK, nous dévoilent les coulisses de ces deux initiatives. 

recommandation est accompagnée de liens 

vers des informations plus précises sur leur 

mise en place ou vers des prestataires à qui 

sous-traiter un service. 

“Respecter 

54 critères 

répartis à travers 

huit domaines 

d’actions” 

Quel accompagnement proposez-vous 

aux organisateurs d’un «Green Event»? 

Comment est née l’initiative Green 

Events? 

RS: En 2018, le ministère de 

l’Environnement, du Climat et du 

Développement durable, l’Oekozenter 

Pafendall et la SuperDrecksKëscht ont 

créé cette initiative suite à un constat: à 

l’époque des événements étaient organisés 

chaque week-end au Luxembourg et 

avaient un impact non négligeable sur 

l’environnement. Beaucoup d’organisateurs 

manifestaient une volonté de rendre la 

démarche plus écoresponsable sans toutefois 

passer à l’action, faute d’informations, de 

temps ou de moyens. 

Avec Green Events, nous avons centralisé 

sur un même site toutes les informations 

nécessaires à l’organisation d’un événement 

durable. Celles-ci sont réparties à travers 

huit domaines-clés: communication et 

marketing, décoration et matériel, mobilité, 

alimentation et boissons, déchets, eau et 

sanitaire, énergie et enfin engagement 

environnemental des équipes organisatrices. 

Pour chacun de ces domaines sont proposées 

des alternatives comme l’organisation de 

navettes collectives, la création d’affiches 

sans date que l’on peut réutiliser pour 

plusieurs événements, la proposition de 

boissons et d’aliments locaux, de saison 

et/ou biologiques au public,… Chaque 

RS: L’Oekozenter et la SDK proposent un 

accompagnement gratuit aux organisateurs 

qui souhaitent être épaulés dans leurs 

démarches. Nos conseils sont alors adaptés 

en fonction des contraintes liées au type 

et à la taille de l’événement ainsi qu’aux 

capacités financières de l’organisateur. En 

fonction des problématiques rencontrées, 

nous pouvons aussi les aiguiller vers les 

bons prestataires. 

CK: Les critères imposés pour l’obtention 

du label Green Events sont parfois très 

stricts. Par exemple, nous interdisons les 

produits à usage unique, à l’exception de 

certains éléments comme les serviettes en 

papier recyclé, imposés par les normes en 

matière d’hygiène. Le jour de l’événement, 

nous sommes présents sur le site pour 

vérifier si les 54 critères répartis à travers 

huit domaines d’actions ont été respectés. 

Parmi ceux-ci, certains sont obligatoires



39 

pour l’obtention du logo, qui renvoie une 

image positive de l’événement mais permet 

aussi à son organisateur de prétendre à 

un subside de 1.250 euros de la part du 

Would you like 

ministère de l’Environnement. Certains 

critères facultatifs, 

to rent 

plus coûteux à mettre 

en place, ECOBOXes lui permettront for d’obtenir 1.250 

euros supplémentaires. your event? Ces subsides visent 

notamment Then à compenser don’t les frais engagés 

dans l’organisation hesitate and d’un ask événement à 

moindre impact PartyRent environnemental. for 

an offer. 

No need 

to be a 

superhero 

to save the 

world, 

just use the ECOBOX! 

Au cours de ces événements, l’Ecobox 

permet www.ecobox.lu d’éviter www.partyrent.com 

les produits à 

usage info@ecobox.lu unique dans luxembourg@partyrent.com 

le domaine de 

l’alimentation. 488 216 1 En quoi 267 278 consiste 1 cette 

solution? 

CK: Ce système permet aux particuliers de 

récupérer les restes de leur repas ou leur 

commande à emporter dans les restaurants 

partenaires. En tant qu’organisme de 

contact chargé de cette action, nous 

Find your ECOBOX 

fournissons des Ecoboxes provider de on 500 www.ecobox.lu ou 1.000 ml, 

devant être désinfectées dans un lavevaisselle 

professionnel avant utilisation, 

aux restaurateurs en faisant la demande. 

Une caution de cinq euros par Ecobox est 

+100 HIGH 

DISH 

simplement BPA demandée -20 TEMP. aux restaurants, 

WASHER 

FREE °C RANGE 

SAFE 

qu’ils peuvent demander à leur tour à leurs 

clients. fully Celle-ci est MICRO récupérée lors de la 

recyclable WAVE 

5 € 

remise du matériel, SAFE même endommagé. 

*without lid 

Ce contenant n’occasionne donc aucun 

frais, contrairement aux emballages à usage 

unique. De plus, ils peuvent à tout moment 

nous ramener l’excédant de boîtes, en 

demander de nouvelles ou bien remplacer 

gratuitement celles qui sont abimées. 

Le producteur allemand des Ecoboxes, 

Ornamin, les récupère en effet pour 

fabriquer d’autres produits. 

Une des plus grandes difficultés 

rencontrées par les organisateurs était la 

vente de nourriture dans des récipients 

à usage multiple et incassables. Nous 

avons donc trouvé un partenaire capable 

de gérer la livraison et l’entretien des 

Ecoboxes à la place des organisateurs. 

En effet, tous ne disposent pas d’un lavevaisselle 

professionnel et nous ne pouvions 

assumer ce rôle d’un point de vue pratique. 

Ainsi, Party Rent, une entreprise située à 

Echternach, a intégré les Ecoboxes à son 

catalogue et propose leur livraison et leur 

entretien à l’occasion d’événements. En plus 

des cinq euros de caution, le tarif est calculé 

en fonction de la distance de livraison – 

gratuite dans le rayon d’Echternach – et 

en fonction des éléments à nettoyer après 

l’événement. En effet, 0,20 euros sont 

facturés pour le nettoyage d’une Ecobox 

avec couvercle, soit 0,08 euros par couvercle 

eng Aktioun vum: 

et 0,12 euros par contenant. Pour réduire 

ces coûts, les clients peuvent récupérer le 

matériel Partner: chez Party Rent et n’utiliser que 

les contenants, sans les couvercles, pour ne 

pas avoir à les laver. De plus, l’organisateur 

récupèrera sa caution même s’il rend le 

matériel endommagé. 

Combien de Green Events ont déjà 

été organisés? Quel est le retour des 

organisateurs dans ce cadre? 

RS: Parmi les Green Events déjà organisés, 

le marché de Noël de Betzdorf, la Réidener 

Wanterlaf et la semaine du développement 

durable à Sanem ont pu se dérouler avant 

la pandémie. En 2020, la Semaine de la 

mobilité à Schuttrange et les essais de 

vélos cargo à Mamer ont été des Green 

Events lors desquels la vente de boissons 

et nourriture était interdite. Le Groussbotz 

2020 aurait dû rejoindre cette liste, mais 

a dû être reporté à cause de la situation 

sanitaire. D’autres événements ont été 

récompensés par le logo «Mir engageieren 

eis» pour avoir rempli plus de la moitié des 

critères, afin de les encourager dans leur 

démarche. L’HemoRIDE à Strassen sera le 

prochain Green Event, programmé à la fin 

du mois de septembre. 

Le plus difficile pour les organisateurs 

semble être de motiver leurs équipes au 

respect des mesures mises en place. En 

effet, cela requiert l’implication de toutes 

les personnes participant à l’organisation. 

Nous restons toutefois à l’écoute des 

problématiques rencontrées par les 

organisateurs et tentons, comme avec le 

déploiement de l’Ecobox, de leur proposer 

des solutions. 

SuperDrecksKëscht ® 

Z.I. Piret 

L-7737 Colmar-Berg 

emweltberodung@oeko.lu 

www.greenevents.lu 

www.ecobox.lu




Accompagner le recyclage 

des batteries usagées 

L’électrification grandissante de la mobilité a révolutionné le 

type de déchets que l’on retrouve dans nos parcs de recyclage. 

Ce phénomène s’est accompagné d’une évolution des cadres 

légaux menant à l’élargissement de la responsabilité des 

producteurs. Dans ce cadre, Ecobatterien reste à l’écoute 

du secteur automobile et continue à trouver des solutions 

pour le soutenir dans ses nouvelles obligations. Andy Maxant, 

directeur adjoint d’Ecotrel, nous en dit plus… 

La responsabilité du producteur s’étend 

aujourd’hui sur les trois batteries qui 

composent un véhicule: celle de la clé, du 

démarrage (au plomb) et la batterie de 

traction au lithium. Pour cette dernière, 

nous ne demandons qu’une cotisation 

administrative qui permet d’en faire la 

déclaration auprès des autorités puisque 

les constructeurs ont souvent mis en place 

un système de «reverse logistic» qui leur 

est propre. Nous proposons par ailleurs 

des solutions pour les garagistes qui ne 

disposeraient pas de telles structures. 

En 2020, 11,5 millions de piles et 

accumulateurs ont été mis sur le marché 

luxembourgeois, ce qui représente une 

hausse de 4,93% en un an. Le taux de 

collecte 2020 pour les piles portables atteint 

par le Luxembourg dépasse les 68% ce 

qui fait de notre pays le meilleur élève de 

l’Europe. 

Pourquoi avoir créé Ecobatterien? 

Ecotrel, fondée en 2004, est à l’origine de 

la création de l’asbl Ecobatterien en 2009. 

Réunissant la CLC, la Fédération des 

Artisans et la Fedil, Ecotrel a ainsi développé 

une solution pragmatique et économique 

pour les acteurs du secteur privé concernés 

par la législation de 2008 portant sur les 

déchets de piles et accumulateurs. Ces 

acteurs sont nombreux puisqu’on retrouve 

des piles et accumulateurs dans des 

milliers d’applications, de la bijouterie à la 

mobilité. 

Aujourd’hui, les acteurs privés doivent 

faire face à la responsabilité élargie des 

producteurs, soit l’obligation pour les 

producteurs et les importateurs de financer 

la collecte et le recyclage des produits 

électriques et électroniques en fin de vie 

qu’ils ont mis sur le marché. À travers 

Ecotrel, nous avions déjà apporté des 

modèles de déclaration facilitée que nous 

avons transposés aux piles et accumulateurs. 

Avec Ecobatterien, nous avons également 

Andy Maxant 

développé des systèmes de déclaration pour 

les batteries des moyens de transport légers 

et des véhicules électriques et hybrides. 

Les constructeurs ont dans ce cadre une 

responsabilité de plus en plus grande sur 

toutes les composantes de ces véhicules, et 

pas uniquement sur les batteries. 

Au Luxembourg, quel cadre légal régit 

la gestion des déchets liés aux batteries 

et accumulateurs? 

L’année dernière, des projets de loi ont 

annoncé des changements dans le cadre 

légal luxembourgeois sur la gestion 

des déchets. Dans un même temps, un 

nouveau règlement européen est en cours 

d’élaboration concernant les batteries et les 

déchets de batteries dans lequel apparait la 

définition de batterie de véhicule électrique 

et la notion de moyen de transport léger. 

Les déchets liés à ces derniers commencent 

en effet à arriver dans les parcs de recyclage 

et nous devons y adapter notre système de 

collecte. 

Comment adapter la collecte à ces 

nouveaux types de déchets? 

Aujourd’hui, les piles et accumulateurs sont 

collectés essentiellement à travers les parcs 

de recyclage. Pour sécuriser la collecte des 

accumulateurs aux lithium, nous avons 

mis en place le système de tri «vert, jaune, 

rouge». La couleur verte correspond aux 

collectes classiques de piles portables dans 

des fûts. Les batteries à haute énergie dans 

la catégorie jaune sont directement traitées 

par les opérateurs qui en isolent les pôles. 

Cela permet d’éviter les courts-circuits et 

les risques d’incendie, voire d’explosion 

liés à la manipulation du lithium. Enfin, 

la fraction rouge correspond à la récolte 

des batteries endommagées, dont on isole 

également les pôles, mais qui sont ensuite 

emballées individuellement et couvertes 

de vermiculite. Les fûts jaunes et rouges 

sont ensuite entreposés dans des containers 

équipés de détecteurs incendie alertant 

les agents du parc en cas d’augmentation 

suspecte de la température. 

Ecobatterien asbl 

Square Mile Belval 

11, Boulevard du Jazz 

L-4370 Belvaux 

www.ecobatterien.lu




La neutralité climatique pour 

2050, le compte à rebours 

a commencé 


Dans l’histoire de l’humanité, les grandes crises ont parfois le mérite de faire bouger les lignes et 

d’accélérer le changement. Tel un choc électrique à haut voltage, la crise sanitaire du Covid-19 

est venue, par un effet grossissant, nous confronter à nos travers en mettant en cause nos modes 

de vie et de consommation, et plus particulièrement notre rapport à la planète. Le compte à 

rebours a commencé. Il reste à peine une trentaine d’années pour mettre en place des stratégie 

concertées en matière climatique et sauver ainsi les hommes d’une extinction prématurée. 

Les constats du Groupe d’experts 

intergouvernemental sur l’évolution du climat 

(GIEC) sont univoques. Le changement 

climatique causé par les émissions de gaz 

à effet de serre est en train de transformer 

notre environnement à une vitesse sans 

précédent. Si rien n’est fait, l’humanité sera 

confrontée à de graves conséquences sur 

les systèmes économiques et alimentaires, 

la santé publique, la biodiversité, la stabilité 

politique, bref sur la prospérité au sens large. 

Agir maintenant et de manière résolue pour le 

climat est donc essentiel. Il s’agit à la fois d’un 

défi urgent et d’une opportunité de construire 

un avenir meilleur pour tous. 

Sur cette toile de fond, l’Accord de Paris, 

adopté en décembre 2015, constitue le 

fondement de l’action climatique au niveau 

mondial. L’accomplissement de l’objectif 

principal de cet accord requiert l’atteinte 

de la neutralité climatique d’ici la moitié du 

21 e siècle, ce qui exige une transformation 

rapide et profonde de l’économie et de la 

société. Voilà pourquoi, en décembre 2019, 

la Commission européenne a présenté «Le 

pacte vert pour l’Europe», une stratégie 

pour une croissance durable et inclusive 

visant à transformer l’Union européenne en 

une société équitable, prospère et résiliente 

dans l’utilisation des ressources. La mise en 

œuvre du pacte vert est en cours. Ainsi, la loi 

européenne sur le climat, arrêtant l’objectif 

de neutralité climatique à l’horizon 2050 

fut adoptée le 30 juin 2021. 

Stratégie nationale à long terme en 

matière d’action climatique 

La loi relative au climat, visant en particulier 

la neutralité climatique au Luxembourg d’ici 

2050, est entrée en vigueur en décembre 

2020. Dès lors, la stratégie nationale à long 

terme en matière d’action climatique identifie 

les lignes directrices ainsi que les principaux 

champs d’action et mesures stratégiques 

pour réussir la transition vers la neutralité 

climatique. Elle servira d’orientation à la 

politique climatique nationale à l’horizon 

2050. Cela passe par le recours à des énergies 

vertes, par l’implication de la société et par 

une transition vers une économie circulaire 

et une finance plus verte, en somme, une 

approche holistique pour un développement 

durable vertueux. Toutes ces mesures 

permettront de satisfaire les obligations en 

matière de stratégie à long terme au niveau 

européen et international. 

“Agir maintenant 

et de manière 

résolue pour 

le climat est 

une opportunité 

de construire 

un avenir meilleur 

pour tous” 

Vu son caractère transversal, le projet de la 

stratégie nationale à long terme en matière 

d’action climatique, adopté par le Conseil 

de gouvernement dans sa séance du 30 

juillet 2021, a été élaboré en coopération 

et concertation étroite entre les différents 

départements ministériels compétents 

dans les secteurs concernés. La stratégie, 

couvrant une période étendue de 30 ans, fera 

l’objet de mises à jour à intervalles réguliers. 

Depuis le 13 septembre 2021, le projet de la 

stratégie est rendu accessible au public sur 

le portail national des enquêtes publiques et 

sur celui du ministère de l’Environnement. 

Tous les intéressés sont invités à transmettre 

leurs observations et suggestions avant le 

12 octobre 2021 via le portail national des 

enquêtes publiques. 

Source: LG/Ministère de l’Environnement, du 

Climat et du Développement durable



43 

Roulez zen ! 

enodrive zen 

Avec enodrive zen, ayez l’esprit mobile… et tranquille ! Avec 

une seule carte et une application mobile, vous pouvez 

recharger votre voiture électrique en énergie à plus de 

180 000 bornes partout en Europe. Qu’attendez-vous 

pour faire le plein de zénitude ? 

Energy for today. Caring for tomorrow.

10 RUE DE 



DOSSIER

45 

LG LG 

SEPTEMBRE SEPTEMBRE / OCTOBRE / OCTOBRE 2021 2021 45 

BITBOURG | L-1273 LUXEMBOURG-HAMM 

xxxx




Offrir des 

formations en lien 

avec l’évolution 

de la société 

Célébrant les 50 ans de la formation continue et les 25 ans de 

la formation continue universitaire, le Luxembourg Lifelong 

Learning Centre (LLLC) de la Chambre des salariés continue 

d’adapter son offre aux exigences d’un monde du travail 

chamboulé par la pandémie de Covid-19. Michèle Pisani, 

conseillère de direction au LLLC, nous parle dans ce cadre 

du diplôme universitaire de yoga qui sera proposé à partir de 

janvier 2022 pour répondre au besoin grandissant des salariés 

de recharger leurs batteries et de rétablir leur équilibre 

personnel et professionnel. 

Cette année, la formation continue 

fête ses 50 ans et la formation continue 

universitaire ses 25 ans. Pourriez-vous 

retracer les grandes étapes de son 

avènement jusqu’à aujourd’hui? 

Dans les années 60-70, l’avènement de 

l’informatique et la démocratisation de 

ses produits ont généré un besoin formatif 

dans ce domaine. C’est pourquoi, en 1971, 

notre chambre professionnelle a organisé 

ses premiers cours du soir en informatique. 

Face au succès rencontré par ce programme, 

nous avons également proposé des cours du 

soir en comptabilité dès 1978. 

Les formations continues universitaires 

ont rejoint le catalogue en 1996 avec 

un premier DESS en management 

d’entreprise. Depuis lors, beaucoup de 

parcours universitaires ont été proposés 

dans le domaine de la banque, de la 

finance et de la gestion, mais aussi dans 

celui de l’IT au sens large. L’offre s’est 

ensuite élargie petit à petit, si bien qu’en 

2001, la Chambre des salariés proposait 

également des cours en formule d’une 

journée ou deux. Ces «séminaires» au 

format plus court portent sur des sujets 

variés, évoluant en fonction des besoins 

de la population salariale: en commençant 

par l’informatique et la bureautique, 

avant de toucher à un plus large éventail 

de thématiques englobant le droit, le 

marketing et la communication, les 

soft skills, le développement personnel, 

l’économie et la gestion ainsi que, plus 

récemment, la logistique et l’achat. 

En 2003, l’institut de formation pour 

adultes est devenu le Luxembourg Lifelong 

Learning Centre, incarnant ainsi une des 

missions de la Chambre des salariés, à 

savoir accompagner et soutenir les salariés, 

mais aussi les personnes retraitées, dans 

leur développement. Le LLLC donne en 

effet aux salariés la possibilité d’acquérir 

des compétences, des connaissances et 

des savoir-faire pour évoluer aussi bien 

au niveau professionnel que personnel. 

Dans ce cadre, les cours du soir du LLLC 

sont couronnés d’un diplôme certifié par 

le ministère du Travail et le ministère de 

l’Éducation nationale. Certaines universités 

ont même reconnu nos cours du soir 

comme des modules dans leurs propres 

programmes! De plus, nous proposons 

depuis 2011 le Diplôme d’Accès aux Études 

Universitaires, qui permet aux personnes 

qui ne présentent pas les prérequis 

nécessaires d’accéder à l’université. 

Depuis 1971, nous comptons 250.000 inscrits. 

Notre offre se décline selon divers formats 

allant d’un semestre en cours du soir, à des 

séminaires d’une ou plusieurs journées, en 

passant par une année ou deux de formation 

universitaire. Au total, ce sont 255 modules 

en cours du soir, 200 séminaires, 8 masters 

universitaires dont deux en langue anglaise, 

3 bachelors et des diplômes universitaires qui 

figurent à notre catalogue. 

“Depuis 1971, 

250.000 personnes 

se sont inscrites 

à nos formations” 

Quelles sont les nouveautés en matière 

de formation universitaire? 

Cette année académique, nous proposons un 

nouveau diplôme universitaire de yoga, en 

collaboration avec l’Université de Lille. Cette 

formation s’adresse à des pratiquants réguliers 

aux profils variés (professionnels de la santé, 

enseignants, éducateurs, RH,…) cherchant à 

approfondir leurs connaissances théoriques 

et à mettre en pratique cet enseignement. 

Les formateurs sont pour la plupart des 

enseignants du DU yoga à l’Université de 

Lille et ont à ce titre une connaissance tant 

académique que pratique de la discipline.



47 

La formation touche aux aspects théoriques 

et psychologiques du yoga, retrace les 

origines de la pratique et établit des liens 

avec d’autres techniques de relaxation. Les 

concepts yogiques ne sont pas étudiés dans 

l’objectif de former des professeurs de yoga, 

mais plutôt dans le but d’apprendre à mieux 

se connaitre, d’améliorer son estime de soi, 

ainsi que de développer ses compétences 

communicationnelles. Forts de cet 

enseignement, les apprenants pourront mieux 

gérer leur stress, leurs émotions mais aussi 

leurs ressources, ce qui aura à terme un impact 

positif sur leur santé. Ces outils pourront par 

ailleurs être transmis par les apprenants dans 

le cadre de leur profession, dans le domaine 

de la santé ou de l’enseignement par exemple. 

Les cours auront lieu au LLLC à 

Luxembourg-Bonnevoie et sur notre site 

de Remich, plongé au cœur de la nature. La 

pratique tiendra d’ailleurs évidement une 

place de choix dans l’enseignement et les 

participants seront encouragés à s’entrainer 

par eux-mêmes, seuls et en groupe. Toutes nos 

salles sont organisées de manière à respecter 

les mesures d’hygiène et de distanciation 

physique et sont régulièrement aérées; 

nous n’acceptons par ailleurs qu’un nombre 

limité de participants pour pouvoir assurer 

le respect de ces mesures. Au terme d’une 

année académique d’environ 150 heures de 

cours, les participants devront présenter un 

mémoire devant un jury. 

Quels sont les formations les plus 

demandées par les salariés à l’heure 

actuelle? 

Chaque année, nous proposons des 

nouveautés en fonction de l’évolution du 

monde du travail, mais aussi en fonction des 

besoins constatés au sein de la population et 

des demandes que nous recevons. 

Nous vivons dans un monde où la déconnexion 

de la sphère professionnelle est de plus en plus 

difficile et, par conséquent, le besoin de se 

ressourcer ne cesse de grandir. C’est pourquoi 

Michèle Pisani 

nous développons des formations permettant 

de travailler sur son bien-être, comme celle 

sur la sophrologie qui attire un large public. 

Par ailleurs, dans le contexte de pandémie, 

c’est notre formation en e-commerce qui a 

rencontré beaucoup de succès, ainsi que les 

cours ayant trait à la comptabilité, au droit et 

à la bureautique! 

De manière générale, nous nous adaptons 

à tous les profils en proposant des cours 

exclusivement donnés en présentiel ou en 

ligne. Le blended-learning est selon nous 

une solution d’avenir puisqu’il mêle les 

interactions humaines à la flexibilité du 

digital. Le LLLC dispose déjà d’une grande 

expérience dans le domaine et continue à 

explorer cette voie. 

Luxembourg Lifelong Learning Centre 

2 – 4 rue Pierre Hentges 


formation@LLLC.lu 

www.lllc.lu




Soft skills: la clé 

d’une carrière 

réussie 

La pandémie de Covid-19 a démontré toute l’importance 

des soft skills: flexibilité, capacité et rapidité d’adaptation 

sont aujourd’hui davantage valorisées en entreprise. Il 

ressort même des derniers rapports de l’OCDE que, lors du 

recrutement, la capacité à apprendre compte davantage que 

les compétences métier – pouvant être enseignées par la suite. 

Moins radicale dans son positionnement, Carole Houpert, 

Learning & Development Director chez Arendt & Medernach, 

envisage plutôt un rééquilibrage entre compétences métier et 

soft skills à l’embauche… Retour sur le développement des 

compétences soft, un enseignement distillé tout au long d’un 

parcours professionnel. 

Comment définir les softs skills? 

Les soft skills englobent l’intégralité des 

compétences qui ne sont pas directement 

liées à l’expertise métier. Il s’agit d’une 

base commune qui, en y ajoutant des 

connaissances et expertises techniques, 

permet d’être un professionnel efficace, 

performant et équilibré. 

Chez Arendt, nous distinguons trois 

catégories de soft skills. Il y a tout 

d’abord les compétences que l’on utilise 

quotidiennement pour bien exécuter son 

travail, sans toucher à la connaissance 

métier; la bonne gestion de sa charge 

de travail et le développement d’une 

communication efficace avec ses clients 

sont des exemples d’aptitudes à développer 

dans ce cadre. On retrouve ensuite les 

compétences liées au développement du 

leadership comme la gestion d’équipe ou 

de conflits ou encore la capacité à inspirer 

la confiance. Enfin, le développement 

personnel est nécessaire pour forger son 

authenticité et asseoir son ancrage, de 

manière à pouvoir s’adapter à des situations 

variées, tout en restant soi-même. 

Ces compétences soft sont une base 

qu’il faut développer le plus tôt possible 

dans sa carrière, car il est plus difficile de 

désapprendre de mauvais comportements 

que d’intégrer de bonnes attitudes dès le 

départ. Les entreprises voient souvent dans 

la formation à ce type de compétences 

un coût alors qu’il s’agit davantage d’un 

investissement. Les soft skills demandent 

beaucoup de répétitions pour être acquises et 

les retours de l’environnement de travail sont 

très importants pour adopter une posture 

professionnelle. Si l’on n’accompagne pas les 

jeunes collaborateurs dans la construction de 

socles solides dès le départ, alors lorsqu’ils 

monteront en responsabilité, ils pourraient 

manquer de professionnalisme et d’agilité 

dans la prise de décisions importantes – 

comme celles qui ont dû être prises en 

urgence pendant la pandémie. 

Quelle a été l’influence de la pandémie sur 

la perception de ce type de compétences? 

La pandémie l’a bien montré: les personnes 

qui ont le mieux géré cette situation sont 

celles qui ont fait preuve de résilience et 

de flexibilité, qui disposaient d’une forte 

capacité d’adaptation et d’acceptation ainsi 

que d’une assise forte et authentique. On 

peut comparer ces personnes à un roseau 

aux racines solides, qui plie sous le vent, 

mais reste toujours ancré. 

La crise a révélé les capacités de chacun 

à s’adapter à un nouveau contexte 

en trouvant de la motivation, en 

communiquant efficacement avec son 

équipe, en acceptant sa vulnérabilité: 

plus les personnes étaient «équipées» et 

habituées à utiliser ces compétences plus 

la crise a été simple à gérer. 

Cette situation inédite nous a donné à voir 

une autre facette des fonctionnements 

internes. Si certains modes de travail 

qui avaient pourtant bien fonctionné 

jusqu’ici ont été éradiqués, d’autres, 

comme le télétravail, sont apparus très 

efficaces et pourraient gagner du terrain 

à l’avenir. Dans un même ordre d’idées, 

des collaborateurs auparavant plus effacés 

se sont révélés grâce à leurs compétences 

soft comme leur volonté à prendre en main 

leur carrière en cherchant à se former. 

Une constante est à noter: la figure du 

manager omniscient et référent clé a laissé 

la place à davantage de collaboration et 

d’intelligence collective. 

En exploitant leurs compétences soft, de 

petites sociétés ont d’ailleurs redistribué 

les cartes sur le marché. De petites 

structures jusqu’alors discrètes se sont



49 

en effet réinventées en se diversifiant, en 

digitalisant leurs services et en élargissant 

leur public-cible. Dans tous les secteurs 

d’activité, à partir d’un certain niveau 

d’expertise et d’excellence reconnu, ce qui 

différencie les professionnels entre eux, ce 

sont des compétences annexes comme le 

relationnel. 

“Les entreprises 

voient souvent 

dans la formation 

aux soft skills 

un coût alors 

qu’il s’agit 

davantage d’un 

investissement” 

Quelles formations prévoyez-vous en 

interne en matière de développement 

des soft skills? 

Lorsque nous intégrons un jeune 

collaborateur, nous prévoyons un plan 

d’accompagnement sur les compétences 

métier, mais également sur les soft skills, 

afin de lui apprendre à délivrer un service 

de qualité au client avec l’attitude adéquate 

et appropriée, à créer un environnement 

de travail sain avant de pouvoir gérer 

une équipe. Ces dernières demandent 

souvent de faire appel à son bon sens. 

Toutefois, ce que l’on considère comme 

une évidence doit être explicité pour que 

les jeunes puissent bâtir leur expérience 

professionnelle, a fortiori dans un marché 

du travail qui évolue aussi rapidement. 

Cela ne veut pas dire qu’il faut se changer 

soi-même, mais qu’il faut apprendre à se 

connaître pour savoir ce dont on a besoin 

pour être efficace. 

Chez Arendt, nous considérons cet 

apprentissage comme un travail progressif: 

Arendt Institute 

41 Av. John F. Kennedy 


www.arendt.com/institute 

Carole Houpert 

nous commençons par les bases dans les 

trois catégories de soft skills que nous 

avons identifiées, nous apprenons aux 

collaborateurs à mieux se connaître, 

à construire leur ancrage, pour qu’ils 

puissent ensuite évoluer à force de 

pratique et d’accompagnement. Lorsqu’ils 

monteront en responsabilité, il suffira 

alors de renforcer leurs compétences. 

Les soft skills vont évoluer de plus en plus 

rapidement avec le marché du travail, elles 

demandent donc une grande flexibilité et 

une forte volonté d’adaptation. Les plus 

jeunes générations sont mieux armées face 

à ce défi, grâce à des cursus universitaires 

les poussant très tôt à faire des choix 

d’orientation qui leur demandent de 

prendre en main leur évolution.




Reprise en présentiel: 

quelques outils pour 

l’appréhender sereinement 

La qualité de vie des travailleurs exerçant au Grand-Duché n’a jamais été contestée dès lors 

que la frontière entre vie privée et professionnelle était respectée. Rendue aujourd’hui très 

perméable par le télétravail qui s’est imposé dans bon nombre de foyers, cette frontière floue, 

qui amplifie l’impact émotionnel de la sphère privée sur le travail et inversement, entache le 

bien-être des travailleurs et fait émerger de nouveaux risques psychosociaux (RPS). Un fléau 

(ils sont la cause principale d’absentéisme de longue durée depuis deux ans) auquel s’attaque 

Pétillances, organisme de formation continue dédié au développement des compétences 

comportementales, depuis 2012. Tom Girardin, Managing Director, Kathrin Bermes, Deputy 

Executive Director, Senior Coach & Trainer, et Chloé Baumann, Deputy Executive Director 

& Occupational Psychologist, nous interpellent sur les risques qui accompagnent la reprise 

prochaine du travail au bureau et proposent diverses pistes pour s’y préparer au mieux. 

Chloé Baumann, Kathrin Bermes et Tom Girardin



51 

Une sortie de crise risquée du point de 

vue psychosocial 

Stress, burn-out, harcèlement… à ces 

risques bien connus sont récemment venus 

s’ajouter les incertitudes économiques, 

l’absence de perspective d’avenir claire, le 

sentiment d’isolement, ou encore la lassitude 

face aux mesures sanitaires restrictives. 

Forcément, ces nouveaux risques vont faire 

leur rentrée au bureau en même temps que 

les employés. «L’erreur serait de reprendre 

comme si rien n’avait changé. Aujourd’hui, 

les problématiques personnelles et 

professionnelles sont encore plus 

entremêlées qu’avant la crise et la fatigue 

pandémique aura forcément un impact sur 

le travail. Or, les coûts d’un désengagement 

et d’une démotivation du personnel sont 

gigantesques», avertit Chloé Baumann. 

Et les sources de démotivation qui 

accompagnent la reprise du travail en 

présentiel (même à temps partiel) sont 

nombreuses, certains facteurs relevant 

carrément de la justice sociale. Quelles 

mesures imposer aux employés selon qu’ils 

soient vaccinés ou non? Comment traiter 

les employés qui peuvent recourir, par la 

nature de leurs tâches, au télétravail et ceux 

qui en sont dans l’impossibilité? Ce sont 

des questions qui vont inévitablement se 

poser aux employeurs qui, s’ils veulent rester 

attractifs, devront y répondre de la manière 

la plus juste. «C’est pourquoi il convient 

d’adopter une attitude proactive et de revoir 

les politiques en place avant la crise. Chez 

Pétillances, nous disposons des connaissances 

et des compétences nécessaires pour aider 

les sociétés à développer un concept qui leur 

permettra de vivre au mieux le retour sur 

site», déclare Tom Girardin. 

La prévention comme clé du problème 

Pétillances, avec sa large gamme de 

formations et de services, a de multiples 

solutions à apporter aux sociétés qui 

manquent de ressources pour relever ce 

défi du retour au bureau. «La première 

est de réaliser un audit des RPS», indique 

Chloé Baumann. «C’est une démarche qui 

permet, via l’analyse de divers aspects liés 

au leadership, à l’organisation du travail 

ou aux relations sociales dans l’entreprise, 

de comprendre dans quelle mesure 

l’environnement de travail peut favoriser 

l’émergence de certains RPS et d’identifier 

les premiers leviers à activer pour les 

limiter. Cet exercice peut être utile dans la 

vie quotidienne d’une entreprise, mais peut 

aussi se révéler particulièrement bénéfique 

à un moment charnière comme celui-ci. 

Le plus intéressant étant évidemment 

de «prendre le pouls» de sa société 

régulièrement pour mesurer l’impact des 

mesures mises en place», détaille-t-elle 

“L’erreur serait 

de reprendre 

comme si rien 

n’avait changé” 

«L’autre outil que j’encourage les entreprises 

à adopter pour faciliter la transition est notre 

plateforme d’appel et d’accompagnement 

psychosocial. C’est une manière de renforcer 

ses ressources humaines grâce à une structure 

professionnelle externe, capable de répondre 

aux besoins des cas les plus simples aux plus 

difficiles en toute confidentialité. C’est un 

très bon filet de sécurité auquel les salariés 

qui reviennent en entreprise peuvent avoir 

recours s’ils peinent à trouver leur équilibre. 

Qui plus est, c’est un dispositif facile à 

mettre en place et qui donne des résultats 

immédiats», ajoute Tom Girardin. 

D’autres outils et services peuvent aider à 

appréhender une nouvelle normalité. Parmi 

ceux-ci, le KESKONFAISI, une formation 

aux premiers secours psychosociaux animée 

sous forme de serious game et qui permet 

aux participants, via diverses mises en 

situation, d’adopter les bons réflexes face 

aux RPS. Déjà lauréate du Prix national 

Santé et Sécurité au Travail 2018, cette 

formation a été mise à jour pour intégrer 

les nouveaux risques qui ont émergé depuis 

mars dernier et anticiper ceux qui menacent 

de se développer dans les prochains mois. 

«Le bilan de compétences que nous 

proposons depuis quelques mois peut 

également prendre tout son sens dans 

le contexte du retour au bureau», assure 

Kathrin Bermes. «Il correspond à un circuit 

d’accompagnement individuel qui vise à 

faire ressortir les moteurs professionnels 

de chaque individu. L’exercice permet 

aussi bien de trouver du sens et de se 

remobiliser dans son travail actuel que 

d’accompagner un changement de voie. 

C’est particulièrement pertinent en ce 

moment car la pandémie a fait émerger 

chez certains beaucoup de questionnements 

sur le sens et leur place dans le monde du 

travail», développe-t-elle. 

Pétillances propose également un 

accompagnement d’équipes sociales et 

psychosociales, que ce soit dans les 

hôpitaux, les maisons de repos ou encore 

les administrations communales. «Ce que 

ces travailleurs font pour leurs bénéficiaires, 

nous le faisons pour eux en retour. Pendant 

la crise, ils étaient présents pour les familles 

endeuillées ou les ménages qui rencontraient 

de graves difficultés économiques et, de 

ce fait, ont été confrontés à beaucoup 

d’émotions négatives. Nous leur proposons 

une supervision en équipe aussi régulière 

que nécessaire», déclare Tom Girardin. 

«Au-delà des équipes psychosociales, tous 

les employés exerçant un métier de contact 

peuvent ressentir le besoin de recourir à ce 

type de services. C’est le cas des employés 

communaux qui sont en relation avec les 

résidents et qui ressentent une certaine 

tension dans leur attitude depuis le début 

de la crise. Loin d’être anecdotique, cette 

problématique touche tous les services 

publics. L’objectif de la supervision est à la 

fois d’offrir une soupape de décompression 

à ces travailleurs mais aussi de les aider à 

développer des compétences en termes de 

gestion de conflits pour mieux affronter les 

mois à venir», conclut Chloé Baumann. 

Témoignage de Tom Offermann, 

service des ressources humaines à 

l’administration communale de Sanem. 

«Depuis 2019, Pétillances fait partie des 

partenaires de formation et de prévention 

de l’administration communale de Sanem. 

En complément de nombreuses formations 

sur le thème de la gestion du temps et du 

stress ou de la communication non-verbale, 

nous avons proposé le KESKONFAISI 

à notre personnel. Cette formation, en 

plus d’être ludique, constitue un outil 

très efficace pour illustrer la façon dont 

les risques psychosociaux peuvent être 

reconnus et les solutions qui peuvent être 

apportées. 

Toutes les formations sont amenées de 

manière très professionnelle. Du premier 

rendez-vous jusqu’au débriefing, le contact 

avec Pétillances est très bien établi. Un des 

atouts majeurs est la possibilité de recevoir 

de nombreuses formations en langue 

luxembourgeoise». 


148 route d’Arlon 

L-8010 Strassen 

www.petillances.com




Involve, learn 

& grow 

À son arrivée en 2020, Evelyne Ferreira, Business Line 

Manager de Telkea Academy, s’est fixé comme priorité de 

redéfinir l’offre de formation de l’entreprise afin de mieux 

répondre aux besoins du marché. Initialement spécialisée dans 

les formations de transferts de compétences sur les solutions 

vendues par Telkea Group, l’académie offre aussi désormais 

des formations sur-mesure en IT ou en soft skills, paramétrées 

en fonction des demandes des entreprises. Explications. 

Comment est née la Telkea Academy? 

Elle a été créée en 2019 avec l’objectif 

d’offrir une solution informatique 

globale aux clients de Telkea, incluant un 

accompagnement formatif aux produits 

vendus. Depuis mon arrivée dans la 

société, nous avons repensé l’ensemble 

du catalogue d’environ 120 formations, 

réparties en deux catégories: 70% sont 

dédiées au développement de compétences 

techniques et IT et 30% aux soft skills. 

Nous partons en effet du principe qu’il est 

tout aussi important de former ses équipes 

IT en compétences métiers qu’en soft skills. 

Celles-ci sont très recherchées lors des 

recrutements. 

Nous avons adapté l’apprentissage au 

distanciel grâce aux outils de visioconférence 

que nous utilisons et vendons. 

Ces derniers offrent de nombreuses 

possibilités auxquelles nous avons formé 

l’ensemble de nos formateurs. Nous avons 

Evelyne Ferreira



53 

également déployé un support IT 

pendant les sessions pour résoudre d’éventuels 

problèmes techniques et assurer leur 

fluidité. Les cours en présentiel sont quant 

à eux donnés soit au sein de nos trois salles 

entièrement digitalisées, soit directement 

dans les locaux de nos clients dans le cadre 

de formations créées sur-mesure. 

Quel est le contenu des formations que 

vous proposez? 

La phase d’ingénierie pédagogique est 

essentielle pour la création d’une nouvelle 

formation. Les contenus sont décidés en 

fonction de la demande du marché. Nous 

avons donc construit notre offre autour de 

huit thématiques, toutes accessibles via un 

moteur de recherche sur notre site web. 

Certaines d’entre elles sont déjà planifiées 

au calendrier, d’autres s’ajouteront en 

fonction du nombre de participants. Il était 

par ailleurs incontournable de proposer 

des formations en ligne gérées via notre 

plateforme. Nous proposons des e-learning 

sur étagère mais nous en créons également 

selon les besoins. 

Nos formations B2B s’adressent à des 

profils de différents niveaux en fonction 

de la thématique choisie. La valeur ajoutée 

de notre académie repose sur sa capacité à 

répondre à des demandes sur-mesure. Lors 

d’un premier contact avec le client, nous 

cernons sa problématique et ses besoins 

en formation. Nous échangeons ensuite 

régulièrement pour en paramétrer le 

contenu. Pour les transferts de compétences 

dans les grandes organisations, nous 

proposons la formation de personnes 

clés qui se chargeront ensuite de former 

leurs propres équipes pour déployer 

l’enseignement à l’échelle de l’entreprise. 

Nous recommandons de ce fait un 

maximum de douze personnes par groupe 

d’apprentissage pour en garantir la qualité. 

Selon l’objectif et le contenu recherchés, 

nous déterminons la répartition idéale entre 

enseignement virtuel et présentiel. Nous 

prévoyons des supports de cours en amont 

de la formation, mais également un support 

complet reprenant toute la matière en fin 

de parcours. En fonction de l’audience, 

nos formateurs adaptent les proportions 

d’enseignement pratique et théorique. Par 

exemple, dans le domaine de l’IT, et plus 

spécifiquement pour la prise en main d’un 

logiciel précis, la pratique est inéluctable et 

occupe forcément une grande partie de la 

formation. 

Toutes nos formations sont éligibles au cofinancement 

de l’INFPC et, à ce titre, nous 

remettons un certificat aux participants au 

terme de leur parcours. Nous proposons aussi 

des accompagnements à la certification pour 

les formations proposées par les constructeurs. 

Parlez-nous des trois piliers – Involve, 

Learn & Grow – sur lesquels repose 

votre approche pédagogique… 

Le premier pilier, «Involve», symbolise 

notre implication auprès du client lors de la 

conception d’une formation sur-mesure. Nous 

collaborons en effet pour définir ensemble 

ses besoins et nous répondons ensuite à ses 

attentes en créant un contenu et un format 

adaptés. Nos formations sont vouées à être 

revues en cours d’apprentissage pour s’adapter 

à l’évolution des besoins du client. 

Le pilier «Learn», c’est apprendre à 

apprendre. Nos formateurs, experts dans 

leur domaine, ont eux-mêmes été formés 

à l’accompagnement des apprenants afin 

qu’ils puissent s’assurer de l’assimilation de la 

matière et de la transmission des compétences. 

La clé est de rester à l’écoute des apprenants, 

de leurs objectifs et de leurs besoins et d’y 

adapter la structure de la formation. 

Enfin, le dernier pilier, «Grow», intervient 

en fin de formation, lorsque nous demandons 

un retour à nos clients. À travers un système 

d’évaluation, nous mesurons l’atteinte 

des objectifs en matière de renforcement 

des compétences et identifions les points 

positifs ainsi que les axes d’amélioration. 

Notre capacité à nous adapter à la demande 

du client et à rester à son écoute en vue de 

l’amélioration continue de notre service est un 

atout qui nous démarque de la concurrence. 

“Nos formations 

évoluent 

constamment 

pour accompagner 

nos clients” 

Quels sont les besoins actuels du marché 

en matière de formation? 

À l’heure actuelle, les formations les plus 

demandées portent sur les outils de travail 

collaboratif et la sécurité informatique. Les 

formations sur-mesure qui rencontrent 

le plus de succès sont celles que nous 

dispensons lors du dimensionnement des 

infrastructures IT que nous livrons à nos 

clients. Les formations en soft skills sont 

souvent demandées sous forme de parcours 

pour mesurer les progrès des participants et 

créer une cohésion d’équipe. 

En parallèle, nous nous adaptons aux besoins 

des nouveaux métiers, comme celui de Data 

Analyst, en créant par exemple des formations 

sur des nouveaux outils, comme Power BI. Le 

retour de nos équipes en relation régulière 

avec nos clients nous permet de mesurer 

l’évolution du marché et d’être proactif sur 

notre offre de formation. 


1, rue de Bitbourg 


academy@telkea.com 

https://telkea.academy




La formation, un levier pour 

soutenir une économie durable, 

résiliente et compétitive 

Les aides à la formation ont pour objectif d’inciter les 

entreprises, leurs dirigeants et salariés à avoir davantage recours 

à la formation, ceci afin de répondre à l’augmentation régulière 

des besoins en compétences. Ces aides se justifient en raison 

des retombées positives de la montée en compétences de la 

main-d’œuvre sur l’ensemble de l’économie, même si les effets 

positifs des programmes de formation ne sont pas toujours 

directement perceptibles. Pourtant, en 2017, le Luxembourg a 

fait le choix de réduire l’aide au cofinancement de la formation 

en entreprise, ce qui a eu un impact négatif direct sur leurs 

actions de formation. L’après-crise du Covid-19 dessine quant 

à elle d’autres enjeux liés aux transitions technologiques et 

environnementales qui entraînent des défis majeurs en matière 

de développement de compétences dans les entreprises. 

Dix recommandations pour améliorer 

l'efficacité des aides existantes selon la 

Chambre de Commerce du Luxembourg 

• Revoir à la hausse le taux de cofinancement 

de base de l'accès collectif à la formation de 

15 à 20%, 

• Appliquer un taux de 40% de manière 

ciblée pour soutenir la formation aux compétences 

digitales et environnementales, 

voire certaines compétences clés émergentes 

dans le cadre de la transformation 

des environnements de travail, 

• Mettre en place le principe du «tiers 

payant» pour l'accès collectif et ainsi 

remédier aux temps de remboursement 

trop longs vis-à-vis des entreprises, 

Une sous-utilisation des aides prévues 

par l’État 

De nombreuses entreprises sont 

confrontées à la nécessité d’adapter 

rapidement les savoirs et savoir-faire de 

leurs salariés pour pouvoir développer leurs 

activités dans une logique d’«upskilling» et 

de «reskilling», notamment en raison des 

mutations rapides liées à la digitalisation 

et aux problématiques environnementales. 

Pour favoriser la mise en place de plans de 

formation adéquats dans les entreprises, 

divers dispositifs d’aides existent. Le plus 

populaire d’entre eux, le cofinancement, 

a fait l’objet d’une réforme en 2017. 

À cette occasion, le taux de base de 

remboursement des formations par l’État 

est passé de 20 à 15%, ce qui a rendu 

ce dispositif moins avantageux pour les 

entreprises. 

La Chambre de Commerce considère 

que la formation professionnelle continue 

est l’une des conditions d’une reprise 

économique dynamique à long terme. Elle 

estime également qu’il faudrait prendre 

des mesures pour que les aides afférentes 

soient plus connues des entreprises et 

davantage utilisées. Le baromètre de 

l’économie, paru en mai 2021 et dont 

la partie thématique portait le titre 

«Skills & training», fait en effet état 

d’une sous-utilisation des aides prévues 

par l’État, alors même que le contexte 

économique actuel nécessite un recours 

renforcé à la formation pour maintenir, 

voire améliorer la compétitivité du pays. 

Cette sous-utilisation pourrait être le 

signe d’une certaine inadéquation des 

dispositifs en place, notamment depuis 

la réforme de 2017. Cependant, plus 

que le lancement de nouveaux systèmes 

d’aides, la Chambre de Commerce 

recommande d’améliorer l’existant. 

Selon le classement de compétitivité 

2021 de l’institut IMD, le Luxembourg 

n’est classé que 48 e sur 64 économies 

pour la main-d’œuvre qualifiée. 

• Inclure les travailleurs indépendants dans 

le champ d'application du cofinancement 

de la formation en entreprises, 

• Soutenir les entreprises dans l'élaboration 

des plans de formation et de carrière 

de leur personnel via des services 

de conseils et d'accompagnement ciblés, 

notamment pour les PME, 

• Élargir le champ d'éligibilité du 

cofinancement de la formation en entreprise 

en incluant des frais annexes comme le 

coût lié au développement des plans de 

formation, les bilans de compétences, etc. 

• Accélérer la digitalisation des demandes 

de cofinancement de la formation, 

• Créer une plateforme unique pour 

renseigner les entreprises et les individus 

sur l'apprentissage tout au long de la vie, 

les aides disponibles et y centraliser les 

démarches relatives, 

• Multiplier les campagnes de promotion 

d’accès collectif et sensibiliser davantage 

les entreprises ainsi que les individus à la 

nécessité de s'engager dans l'apprentissage 

tout au long de la vie, 

• Combiner l'accès collectif modernisé avec 

une approche rigoureusement axée sur les 

compétences sur base d'une stratégie de prospection 

des compétences et des professions.



BRÈVES ÉCONOMIQUES 


150 millions d’euros d’investissement 

pour Euro-Composites 

Fleuron de l’industrie luxembourgeoise 

établi dans la zone industrielle 

d’Echternach depuis 1984, Euro- 

Composites est spécialisée dans la 

production de panneaux et pièces 

en matériaux composites ultralégers 

pour les secteurs de l’aéronautique, du 

spatial, du ferroviaire et du maritime. 

La société ambitionne d’investir jusqu’à 

150 millions d’euros et de créer 750 

emplois à l’horizon 2030, dont 450 sur 

le site d’Echternach. Ces emplois seront 

créés non seulement au Luxembourg 

mais aussi en Allemagne et aux États- 

Unis, où se trouvent les deux filiales de 

l’entreprise. 

Source: Ministère de l’Économie 

De la pénurie de matériel 

Selon un rapport de la Chambre des 

Métiers, la liste des produits dont 

la chaîne d’approvisionnement est 

perturbée est longue. Les résultats 

de l’enquête montrent que la pénurie 

de matériel et de marchandises 

affecte surtout les secteurs de la 

construction (bois, métaux, isolants) 

et de la mécanique (acier, pièces 

électroniques, voitures, vélos). 63% 

des entreprises de la construction 

ainsi que la moitié du secteur de la 

mécanique se déclarent concernées. 

Les problèmes d’approvisionnement 

ont deux répercussions majeures: un 

allongement des délais de livraison 

allant jusqu’à des ruptures complètes 

ainsi qu’une hausse exceptionnelle 

des prix. 

Source: Chambre des Métiers 

«Luxembourg Stratégie» prend 

le relais du processus Rifkin 

L’étude stratégique «Troisième 

révolution industrielle (TIR)» a été 

menée en 2016 pour accompagner 

la transition écologique et digitale du 

Luxembourg. Il s’avère aujourd’hui 

utile d’élargir la perspective initiale. Le 

contexte a changé, notamment à cause 

de la pandémie et des défis posés 

par le changement climatique. La 

résilience de l’économie et de toute la 

société au sens large est ainsi devenue 

un sujet clé. Au sein du ministère de 

l’Économie, la cellule «Luxembourg 

Stratégie» élargira et approfondira les 

réflexions lancées dans le contexte de 

l’étude stratégique TIR. 

Source: Ministère de l’Économie 

Triple A pour la place financière luxembourgeoise 

L’agence de notation Fitch a confirmé le «AAA» du Grand- 

Duché de Luxembourg avec une perspective stable. Ainsi, le 

Luxembourg conserve la meilleure notation possible. À l’instar 

de Fitch, d’autres agences de notation telles que Moody’s, 

Standard & Poor’s et récemment DBRS Morningstar ont 

attribué cette note au Luxembourg, en confirmant une fois de 

plus la bonne situation financière du pays grâce à son approche 

budgétaire équilibrée. 

Source: Ministère des Finances 

Mission économique à Dubaï 

Reportée en raison de la pandémie de Covid-19, l’Expo 

2020 Dubaï aura finalement lieu du 1 er octobre 2021 au 31 

mars 2022. Afin de promouvoir les différents secteurs de 

l’économie luxembourgeoise auprès d’un vaste public émirati 

et international pendant toute cette période, la Chambre 

de Commerce organise plusieurs missions économiques 

sectorielles, en collaboration avec le ministère de l’Économie. 

Par exemple, une mission axée sur le secteur spatial sera 

organisée du 24 au 30 octobre 2021 aux Émirats arabes unis. 

Source: Chambre de Commerce 

ArcelorMittal récompensé 

Une première dans l’industrie de l’acier: ArcelorMittal a obtenu, 

au mois de juillet dernier, la certification ResponsibleSteel pour ses 

sites belges, allemands et luxembourgeois (Belval, Differdange et 

Rodange). Les sites de production des trois pays sont les premiers 

au monde à avoir été déclarés, par des vérificateurs indépendants, 

comme satisfaisant aux exigences de ResponsibleSteel. Cette 

certification prend notamment en compte l’engagement pour le 

changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet 

de serre, la biodiversité et la gestion des ressources en eau, ainsi 

que le respect des droits humains et du droit du travail. 

Source: ArcelorMittal 

L’inflation se rapproche des 3% 

L’inflation au Luxembourg devrait temporairement se 

rapprocher des 3% vers la fin de l’année 2021. Cet élan 

s’expliquerait par la remontée du prix du pétrole et le 

raffermissement de l’inflation sous-jacente. Cette dernière 

serait notamment dynamisée par la prochaine tranche 

indiciaire, dont le paiement est prévu pour le dernier trimestre 

de 2021. L’année prochaine, l’inflation ralentirait à 1.7% suite à 

l’essoufflement de l’impact lié à la hausse du prix du pétrole. 

Source: STATEC 

© Metaform Architects 

Digital ICT Week 

La Chambre de Commerce du 

Luxembourg et son Enterprise Europe 

Network, en collaboration avec Farvest 

Group, ont organisé la 2 e édition de la 

Digital ICT Week qui s’est déroulée du 13 

au 17 septembre 2021. Événement hybride, 

offrant la possibilité aux entreprises 

intéressées de participer virtuellement 

ou physiquement, la Digital ICT Week a 

présenté les meilleures tendances technologiques. 

L’événement offre ainsi des 

opportunités de croissance aux startups 

et aux PME, notamment à travers son 

Sommet numérique, ses visites techniques 

virtuelles ou bien les Rencontres 

d’affaires internationales par b2fair. 

Source: Chambre de Commerce 

Baisse du nombre de chômeurs 

Le nombre de demandeurs d’emploi 

résidents disponibles inscrits à 

l’ADEM s’établit à 16.807 au 31 juillet 

2021. Par rapport au mois de juillet 

2020, cela constitue une baisse de 

15%. À la même époque, le marché du 

travail était encore fortement impacté 

par les suites de la crise sanitaire et 

du confinement, avec une hausse 

annuelle de 26.1% des demandeurs 

d’emploi. Le taux de chômage, corrigé 

des variations saisonnières, calculé 

par le STATEC, pointe désormais à 

5.6% et poursuit donc sa baisse par 

rapport aux mois précédents. 

Source: ADEM 

Le Covid-19 a changé les habitudes 

de consommation 

Selon une note du STATEC, les 

confinements successifs, la fermeture 

ponctuelle des restaurants, des bars 

et des magasins non alimentaires, des 

écoles ainsi que le travail à distance ont 

amené beaucoup de résidents à changer 

leurs habitudes de consommation 

en 2020. Cela a par exemple a incité 

les résidents à cuisiner davantage à 

domicile. On peut dire que l’année 2020 

a été une année noire pour le marché de 

la restauration. 

Source: STATEC 

Un nouveau directeur pour la clc 

La Confédération luxembourgeoise 

du commerce (clc) a désigné son 

nouveau directeur en la personne de 

Tom Baumert. Luxembourgeois de 

36 ans, il est actuellement CEO de la 

House of Entrepreneurship au sein de la 

Chambre de Commerce. Il prendra ses 

fonctions le 1 er décembre prochain. En 

attendant cette date, il cohabitera avec 

Nicolas Henckes jusqu’au 31 décembre 

afin d’assurer une transition en douceur. 

Source: clc

TÉMOIGNAGES D’ENTREPRISES x TABLES RONDES 

Un cycle de séminaires sur la propriété intellectuelle et ses enjeux 

05/10 

2021 

Les marques : un atout pour l’image de l’artisanat 

Marken ! - Werkzeug zur Imagesteigerung im Handwerk 

Chambre des Métiers, Luxembourg - Kirchberg 16h30-18h00 

IP exploitation in open source software development 

- Good practices and useful tips 

Technoport, Esch - Belval 

16h30-18h00 

13/10 

2021 

Programme et inscription : www.ipil.lu 

Les séminaires se déroulent cette année sous un format hybride. 

En partenariat avec 

Avec le support de




Les Afterworks de la propriété 

intellectuelle sont de retour… 

Dans le cadre de sa mission publique de promotion, de 

sensibilisation et de formation aux différents aspects de 

la propriété intellectuelle (PI), l’Institut de la Propriété 

Intellectuelle Luxembourg G.I.E. (IPIL), en collaboration 

avec l’Office de la propriété intellectuelle (OPI) du ministère 

de l’Économie, organise chaque année différents événements 

dont font partie les «Afterworks». Les prochains se dérouleront 

les 5 et 13 octobre prochains selon le désormais traditionnel 

format hybride. Serge Quazzotti, directeur de l’IPIL, nous 

présente les thématiques qui seront abordées. 

du public qui apprécie l’illustration par 

la pratique. Chaque séance est dédiée à 

une thématique qui vise un secteur ou 

un groupe d’entreprises particulier. Cette 

année, nous axerons davantage le contenu 

sur les bonnes pratiques et la mise en 

œuvre concrète de démarches en matière 

de PI. 

Compte tenu de la situation sanitaire, nous 

avons cette année à nouveau opté pour un 

format hybride. Le panel d’intervenants et 

un public restreint seront ainsi présents dans 

la salle, dans le respect des règles en vigueur, 

et l’événement sera retransmis en ligne et en 

direct. Les intéressés pourront ainsi participer 

aux discussions et poser des questions à 

distance grâce à la mise en place d’un «chat». 

Toutes les questions recevront une réponse, 

que ce soit en direct ou a posteriori. En 

fonction des restrictions en place au moment 

de l’événement, nous tenterons toutefois 

de donner l’opportunité à un maximum de 

participants d’y assister en présentiel. Les 

inscriptions sont d’ailleurs ouvertes sur: 

https://ipil.lu/fr/afterworks-pi-2021. 

Quelles sont les principales missions de 

l’IPIL? 

Notre institut assiste l’Office de la 

propriété intellectuelle dans la mise 

en œuvre de la politique publique de 

propriété intellectuelle du ministère de 

l’Économie. Ainsi, une grande partie de 

nos efforts sur le terrain est dédiée à la 

sensibilisation aux différents aspects de la 

propriété intellectuelle, sujet qui concerne 

aujourd’hui tous les secteurs d’activité. 

Il est capital d’avoir conscience de son 

importance, de connaître les bonnes 

pratiques ainsi que les erreurs à éviter. 

Notre activité se situe donc en amont de 

celle des conseils et des avocats spécialisés 

dans le domaine avec lesquels nous avons 

l’habitude de coopérer, comme dans le 

cadre des «Afterworks». 

Les prochains Afterworks auront lieu les 

5 et 13 octobre de 16h30 à 18h. Quel est 

le concept de cet événement? 

Il consiste à sensibiliser au travers 

d’expériences partagées par des 

entrepreneurs. Nous organisons des 

tables rondes auxquelles nous invitons 

ces derniers à témoigner sur leurs usages 

de la PI, les défis auxquels ils ont pu 

être confrontés ainsi que les apports de 

la PI pour leur entreprise. Des experts, 

conseils en propriété industrielle ainsi 

que des avocats spécialisés enrichissent 

certains des aspects discutés par des 

exemples complémentaires, illustrent 

certains concepts et expliquent comment 

intégrer la PI dans le quotidien d’une 

entreprise. Ce côté pragmatique est une 

volonté. Il est très bien perçu de la part 

Quelles seront les thématiques abordées 

au cours de cette nouvelle édition? 

Organisé en partenariat avec la Chambre 

des Métiers, Jonk Handwierk Lëtzebuerg, 

la Chambre de Commerce, la House of 

Entrepreneurship, Luxinnovation et la 

clc, le premier «Afterwork» se déroulera 

le 5 octobre à la Chambre des Métiers et 

s’intitulera «Les marques: un atout pour 

l’image de l’artisanat». Tenu en langue 

française – une traduction simultanée en 

allemand sera disponible –, il soulignera 

l’importance de la marque pour promouvoir 

l’image d’une entreprise artisanale. Parmi 

les experts présents, un expert de l’Office 

Benelux de la Propriété Intellectuelle 

(BOIP) partagera son expérience et 

présentera un nouveau service à destination 

des PME et relatif à la surveillance des 

marques. Cet événement sera co-modéré 

par Marylin Lichtenberger de l’Office de la 

propriété intellectuelle et Xavier Delecroix 

de l’IPIL.



59 

“Propriété 

intellectuelle: 

illustrations par 

la pratique dans 

l’artisanat et le 

domaine logiciel” 

Le deuxième «Afterwork» se déroulera 

au Technoport le 13 octobre, en langue 

anglaise. Il aura pour intitulé «Intellectual 

Property exploitation in open source 

software development». Il abordera le droit 

d’auteur et la protection par les brevets pour 

les développements informatiques, ainsi 

que les éléments de PI à considérer lors 

de leur exploitation, qu’il s’agisse d’aspects 

relatifs aux licences, aux marques ou aux 

dessins et modèles. Ce n’est pas parce qu’on 

parle d’«open source» que tout est permis 

dans ce domaine. Tout composant logiciel 

est par exemple sujet au droit d’auteur et 

entre donc dans le champ de la PI. Parmi 

les partenaires de cet événement, nous 

comptons le Technoport, Paul Wurth 

Incub, ainsi que d’autres incubateurs et 

acteurs de la recherche comme le LIH et le 

SnT de l’Université du Luxembourg. Cette 

session sera co-modérée par Olivier Zephir 

du Technoport et Cyrille Dubois de l’IPIL. 

IPIL 

134, route d’Arlon 

L-8008 Strassen 

info@ipil.lu 

www.ipil.lu 

© Olivier Minaire / Silicon Luxembourg 

xxxx




Encourager la transition 

digitale de l’artisanat 

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, Minusines, leader sur le marché luxembourgeois 

de la distribution à valeur ajoutée pour le matériel électrique et les solutions d’éclairage, a 

mis les bouchées doubles en matière de digitalisation. Développant une plateforme virtuelle 

de communication avec sa clientèle professionnelle, la société entend aider l’artisanat à 

digitaliser son activité pour rendre ses processus plus rapides et efficaces. Laurent Saeul, CEO 

de Minusines, nous parle de ce projet qui entend révolutionner la manière dont le distributeur 

collabore avec sa clientèle. 

Comment s’est amorcé votre projet de 

digitalisation en interne? 

Fin 2018, nous avions entamé un 

workshop stratégique appelé «Minusines 

2020» grâce auquel nous avons dégagé 

deux axes stratégiques pour assurer 

notre développement. Le premier nous 

imposait de trouver un actionnaire fiable 

qui nous permettrait de nous projeter sur 

les prochaines décennies; cet objectif a 

été atteint lorsque nous avons intégré le 

groupe Encevo, œuvrant dans le milieu de 

la transition énergétique vers l’électrique, 

qui est notre spécialité. Grâce à ce dernier, 

nous touchons un public plus large; par 

exemple, nous participerons le 22 septembre 

prochain à un «Eno-forum» organisé auprès 

des communes et qui nous permettra de 

démontrer notre savoir-faire dans le domaine 

du photovoltaïque, de l’électromobilité et du 

conseil dans l’éclairage. 

Le second axe concernait la digitalisation 

de nos processus et services. Pour celui-ci, 

nous avons défini comment un distributeur 

à valeur ajoutée devrait communiquer 

avec sa clientèle professionnelle. Nous 

avons alors imaginé la création d’une 

plateforme digitale qui nous permettrait 

d’interagir et de collaborer avec le monde de 

l’artisanat dans les années à venir. À travers 

Luxinnovation, nous avons présenté ce projet 

d’investissement sur la période 2019-2023 

au ministère de l’Économie afin d’obtenir 

un cofinancement. Cette plateforme, qui 

entraine une véritable transition digitale, est 

aujourd’hui en construction et a connu une 

nette accélération en période de pandémie. 

Quelles sont les étapes de création de 

cette plateforme? 

Le marché cible de cette démarche est 

l’artisanat, les installateurs et électriciens 

ainsi que les entreprises de construction 

qui ont un travail de digitalisation à 

accomplir. Grâce à l’étendue de notre 

expertise dans le domaine de la domotique, 

de l’électromobilité ou encore de 

l’autonomie énergétique via l’installation 

de panneaux photovoltaïques, nous avons 

un rôle d’accompagnement à jouer dans 

cette double transition, technologique et 

énergétique. 

Si nous les soutenons déjà dans cette 

transition énergétique, nous concentrons 

à présent nos efforts sur leur transition 

digitale. Ainsi, depuis avril 2020, nous 

avons pris le parti de changer notre modèle 

de conseil et de vente afin de le rendre 

plus efficient, tant en termes de temps que 

de qualité. En effet, jusqu’ici, l’artisan se 

rendait à notre comptoir pour obtenir un 

conseil sur un produit et le commander; il 

perdait alors un temps précieux en quittant 

son chantier. Nous avons voulu réduire 

cette perte de temps en lui proposant un 

conseil virtuel. Nous avons ainsi mis en 

place une cabine insonorisée et équipée en 

matériel audiovisuel où il peut être mis en 

contact avec l’un de nos vendeurs via un 

outil de visioconférence pour un conseil et/ 

ou une commande. 

Mais notre objectif final est de pousser 

ces clients professionnels à réaliser ces 

démarches à distance. Ainsi, nous avons 

développé un «chatbot» sur notre site 

internet, via lequel un vendeur peut 

répondre aux questions ou encore envoyer 

un lien vers une visioconférence si les 

conseils à délivrer sont plus spécifiques. 

Les clients peuvent ainsi passer leurs 

commandes en ligne, de manière 

beaucoup plus flexible. La rupture que 

la pandémie a provoqué dans notre 

quotidien et celui de nos clients nous a 

permis de mettre en place de nouveaux 

processus beaucoup plus rapidement avec 

une meilleure acceptation de la part du 

monde de l’artisanat. Nous avons su tirer 

parti d’une situation peu confortable pour 

apporter davantage de flexibilité à nos 

équipes! 

Avec l’évolution technologique, la 

complexité de nos produits ne cesse 

de grandir, nous estimons donc qu’il 

est essentiel d’établir une bonne 

communication avec nos clients. Le digital 

nous a à ce titre beaucoup apporté. En 

effet, les collaborateurs peuvent créer des 

«infos sessions» sous forme de vidéos 

réalisées par visioconférence et publiées 

sur notre intranet, pour transmettre des 

informations sur de nouveaux produits, 

de nouvelles technologies ou autres 

sujets d’actualité. Ces formations sont 

accessibles à tous les collaborateurs, 

qui peuvent les visionner quand ils le 

souhaitent. Ce principe d’actualisation des 

compétences, nous voulons également le 

tourner vers l’extérieur, pour transférer 

ces compétences à nos clients, et ce, à 

travers notre plateforme digitale. À plus 

grande échelle, nous souhaitons améliorer 

notre efficacité et celle des artisans pour 

mieux supporter le pays dans sa transition 

énergétique et sa digitalisation. Nous 

entendons pour cela collaborer avec les 

autres acteurs de cet écosystème afin 

d’accélérer cette transition. 

Vous avez présenté ces efforts au 

Premier ministre et ministre de la 

Digitalisation, Xavier Bettel. Qu’en estil 

ressorti? 

Nous l’avons en effet accueilli le 8 

septembre dernier. Après lui avoir parlé de 

l’historique de la société jusqu’à son entrée



61 

récente dans le groupe Encevo, nous lui 

avons présenté tous ses efforts en matière 

de digitalisation à travers la visite de nos 

locaux. Le Premier ministre s’est dit très 

impressionné par le dispositif de cabine 

individuelle mis en place pour amorcer la 

digitalisation des phases de conseil et de 

commande. 

À l’extérieur, il a pu observer les solutions 

de bornes de recharge que Minusines 

commercialise et utilise pour sa propre 

flotte à majorité électrique. Une visite 

a également été organisée à l’atelier 

d’assemblage pour montrer l’importance 

du métier de tableautier dans la gestion 

de la production et de la consommation 

d’énergie renouvelable. 

© Minusines / Sophie Margue 

La visite a été diffusée en temps réel 

en interne à tous les employés de 

l’entreprise. Celle-ci s’est terminée sur 

une note de convivialité lors d’une séance 

de questions/réponses virtuelle avec toute 

l’équipe. 

MINUSINES S.A. 

8, rue François Hogenberg 


info@minusines.lu 

www.minusines.lu




Tomorrow’s Office: appréhender 

les défis bureautiques de demain 

Les 13 et 14 octobre prochains, les portes du CK Business 

Center à Leudelange s’ouvriront à nouveau au public pour la 

nouvelle édition des Tomorrow’s Office. L’occasion pour Charles 

Kieffer Group de présenter les produits technologiques qui 

équiperont nos environnements de travail et salles de réunion 

dans les mois et les années à venir. 

Enfin, notre tout nouveau concept de 

borne interactive CK sera présenté en 

avant-première. 

• «Profesional printing» proposera toutes 

les informations sur la nouvelle gamme 

AccurioPress C4080 et l’Autoinspection 

Unit (UK301). 

Un espace de rencontre, d’échange et de 

conseil 

Comme pour ses précédentes éditions, 

le salon Tomorrow’s Office permettra 

aux professionnels, donneurs d’ordres 

et partenaires du monde bureautique de 

se réunir autour de thématiques liées à 

l’innovation, au travail collaboratif, à la 

mobilité et à la digitalisation. 

Ce salon sera également l’occasion de 

discuter des solutions d’aujourd’hui pour 

appréhender les défis de demain. Ainsi, les 

nouveautés dans les domaines de l’IT, de 

l’impression, de la gestion des données et des 

documents, de leur stockage, mais aussi de 

l’audiovisuel ou toute autre activité couverte 

par le groupe, seront présentées au public 

et donneront un aperçu des équipements 

qui habiteront leurs environnements de 

travail dans un futur proche. Une panoplie 

d’outils à la pointe de la technologie pourra 

en effet être testée par le public et des 

spécialistes seront présents pour répondre 

aux questions, mais aussi offrir aux sociétés 

un conseil axé sur leurs besoins spécifiques 

ou quant à des problématiques générales, 

comme l’accélération de leur transition 

numérique. 

De plus, le contact humain faisant partie 

de l’ADN du groupe, cet événement sera 

l’occasion de rencontrer en direct ses équipes 

et d’échanger avec elles sur ces nombreux 

sujets ou dans le cadre de projets spécifiques. 

Conférences et démonstrations 

Le Tomorrow’s Office est également un lieu 

de conférences, workshops et cases studies 

animés par des spécialistes des nouveaux 

modes de travail et de l’innovation sur 

des thématiques telles que le cloud, les 

solutions documentaires, l’intelligence 

artificielle, l’externalisation de processus 

documentaires, l’affichage dynamique, 

la sécurité informatique ou encore la 

gestion d’accueil. À travers ces ateliers, 

les participants pourront comprendre 

les enjeux d’un monde professionnel en 

constante évolution. 

Pour pouvoir y assister, et ce gratuitement, il 

suffit de s’inscrire sur www.tomorrowsoffice.lu. 

Des informations plus détaillées sur le 

programme et le déroulement de l’événement 

se trouvent également sur ce site. 

Dans le showroom, différents produits et 

solutions seront en démonstration: 

• Le département Office printing mettra 

à l’honneur le Bizhub secure Ultimate de 

Konica Minolta, permettant de sécuriser 

les imprimantes multifonction, ainsi 

que toute la gamme de copieurs & MFP 

Konica Minolta et les dernières nouveautés 

associées. Le public découvrira aussi notre 

pack «remote working» facilitant le travail 

en distanciel avec une formule unique, la 

plus souple et sécurisée du marché. 

• «Large format» proposera des démonstrations 

de la nouvelle HP Latex 700w 

pagewide XL series et ses nombreuses 

applications. Cette technologie permet 

notamment de trouver facilement un 

support et une finition adaptés à chaque 

impression parmi un large choix. 

• «Postprint» présentera ses dernières 

machines bureautiques pour assurer la mise 

en page, garantir la finition des documents 

et embellir les impressions, et des solutions 

pour gagner un temps précieux dans la gestion 

courrier entrant ou sortant, par exemple au 

niveau de la mise sous pli, de l’affranchissement 

automatique ou du publipostage. 

• Audiovisuel réalisera des démonstrations 

de nombreux produits comme le 

TeamConnect Ceiling 2 leader dans la 

technologie audio des salles de conférence, 

le tout nouveau SpeechiTouch SuperGlass 

2 encore plus rapide et précis, les solutions 

d’affichage dynamique SpinetiX, la 

nouvelle gamme de projecteurs laser 

EPSON ou encore la gestion d’accueil 

ESII s’adaptant à tous les modes d’accueil. 

• En matière d’IT, les stars de l’événement 

seront les dernières technologies en matière 

d’écrans et de docking pour s’équiper de 

manière professionnelle. Il s’agira aussi 

d’une occasion de découvrir du matériel et 

des solutions permettant de faire disparaître 

les nombreux câbles qui polluent souvent 

nos espaces de travail. 

• Enfin, notre division CK Sport & Fitness 

sera aussi présente cette année et pourra 

apporter des conseils bien-être et proposer 

notre package «entreprise» destiné aux 

salariés. 

Le rendez-vous du jeudi 14/10 à 17h30 

Laurent Haug est un conférencier de 

renommée internationale, passionné 

et actif dans l’innovation en tant 

qu’entrepreneur, conseiller et investisseur. 

Il aime aller à la rencontre des acteurs 

de terrain au travers de conférences 

ciblant l’impact des technologies sur les 

entreprises et la société. 

Au cours de cette conférence pleine 

d’humour, Laurent aidera le public à 

comprendre dans quel monde nous 

évoluerons dans les années à venir: 

comment allons-nous travailler dans le 

futur? Comment allons-nous collaborer 

et échanger? De quels outils allonsnous 

avoir besoin? Quels défis ces 

nouveaux processus posent-ils? Quelles 

opportunités se présentent à nous? 

Il sera possible d’interagir avec lui, 

une occasion unique à saisir, car cette 

conférence sera suivie d’un échange avec le 

public. Les places sont limitées, inscrivezvous 

sur www.tomorrowsoffice.lu 

CK Charles Kieffer Group 

2, rue Léon Laval 

L-3372 Leudelange 

sales@ck-group.lu 

www.ck-group.lu

63 



13 & 14 oct. 2021 

by 

au CK | Experience Room 

accentaigu 

Conférences 

Expériences 

Innovation, digitalisation, 

mobilité & travail collaboratif 

Infos et inscriptions sur tomorrowsoffice.lu 

Networking 

Événement organisé sous le régime CovidCheck 

2, rue Léon Laval 

L-3372 Leudelange 

Tél. +352 26 380 1 

ck.lu 

Charles Kieffer Group 

xxxx




Des expériences 

digitales… 

et bien au-delà! 

La transformation digitale permet aux différents acteurs du 

marché, peu importe la nature de leur business (financière, 

médicale, environnementale,…), de s’adapter afin de répondre 

plus efficacement aux demandes de leurs clients. Fujitsu 

Luxembourg élargit son offre en proposant une méthodologie 

complète permettant d’implémenter les solutions digitales 

adéquates en se concentrant sur l’expérience utilisateur, 

cruciale dans la réussite de cette transformation. Explications 

avec Laura Mathieu, Head of Experience Studio. 

Comment cette nouvelle méthodologie 

s’intègre-t-elle dans votre offre? 

Nous proposons plusieurs services pour guider 

les entreprises dans leur transformation 

digitale. Tout d’abord, le Digital Business 

Accelerator soutient les entreprises au niveau 

opérationnel, permet la génération et la 

sélection d’idées et de concepts ainsi que leur 

planification concrète. 

Ensuite, l’Experience Studio permet de 

tester les idées sélectionnées afin d’obtenir 

des premiers retours avant même d’avoir 

engagé des investissements conséquents. 

Cette étape prend en compte les besoins des 

utilisateurs et du business dans un souhait de 

co-création avec l’ensemble de l’entreprise. 

Pourquoi Fujitsu a-t-elle créé une offre 

centrée sur l’expérimentation? 

Nous avons constaté que, dans les entreprises, 

Laura Mathieu



65 

il y avait un chaînon manquant entre la prise 

de décision de se transformer digitalement 

et l’implémentation des technologies et 

solutions requises. De nombreuses questions 

étaient soulevées: comment m’assurer que 

mon projet correspond aux attentes de 

mes utilisateurs? Comment savoir si les 

technologies retenues sont les plus adaptées 

pour mon projet et son évolution? 

Nous avons pensé qu’il fallait trouver un 

moyen d’aider les entreprises à répondre 

à ces questions afin de mener à bien leur 

transformation, sans craindre de manquer de 

budget ou de temps et en évitant au maximum 

le risque d’échec. Pour cela, nous travaillons 

sur base d’un concept simple: «tester et 

apprendre». L’objectif principal étant 

d’augmenter les chances de sélectionner les 

meilleures idées et de les mettre en œuvre dans 

le cadre de leur transformation numérique. 

Grâce à l’Experience Studio, nos clients 

peuvent multiplier les expérimentations en 

flux constant sans perdre ni temps ni argent. 

Quelques semaines suffisent pour tester 

l’intérêt du client ainsi que la faisabilité 

technique du projet, et, par conséquent, 

la viabilité commerciale du produit final. 

Si l’expérience n’est pas concluante, il est 

alors possible de pivoter ou d’avancer sur 

une autre idée, sans que cela n’entraîne de 

graves conséquences pour l’entreprise. 

“L’Experience 

Studio permet 

de tester les idées 

sélectionnées 

afin d’obtenir des 

premiers retours 

avant même d’avoir 

engagé des 

investissements 

conséquents” 

Qu’entendez-vous par «expérience»? 

Aujourd’hui, la transformation digitale 

est devenue cruciale mais il ne s’agit pas 

seulement de développer de nouvelles 

plateformes, il s’agit de fournir des 

expériences uniques et positives entre 

l’utilisateur final (que ce soit un client ou un 

employé) et le produit ou le service proposé. 

La relation que vous entretenez avec 

votre client est constituée d’une multitude 

d’expériences différentes telles que la 

découverte de votre site marketing, 

l’utilisation de votre application mobile ou 

le contact avec votre call-center. Chacune 

de ces expériences répond à un ou plusieurs 

besoins spécifiques. Chez Fujitsu, nous 

pensons qu’il est primordial de s’assurer que 

chacune de ces expériences soit réfléchie et 

adaptée aux besoins. 

Une fois ces expériences identifiées, nous 

nous concentrons sur chacune d’entre 

elles et les matérialisons sous la forme 

d’un prototype et/ou de proof of concept. 

Pour cela, nous passons par plusieurs 

ateliers d’analyse, de réflexion UX (User 

Experience), de wireframing (maquettage 

du projet) et de design. Nous y prenons 

en compte l’équilibre entre les besoins de 

l’entreprise (Pourquoi faut-il améliorer ou 

créer un produit? Quelles sont les attentes 

de l’entreprise et les KPI attendus?), 

les besoins de l’utilisateur (Qu’attend 

l’utilisateur du produit? Quand utiliserat-il 

votre produit et comment pouvonsnous 

lui faciliter la vie?) et les nouvelles 

technologies (Quelles possibilités les 

nouvelles technologies nous offrent-elles? 

Jusqu’où pouvons-nous aller?). 

Cela nous permet de donner vie à un 

modèle que nous pouvons éprouver grâce 

à des tests utilisateurs. Après le nombre 

nécessaire d’itérations pour obtenir un 

résultat probant, nous passons sereinement 

à l’implémentation technique du produit au 

stade de MVP (Minimum Viable Product), 

en étant certains de proposer un produit 

qui répond tant aux attentes des utilisateurs 

qu’à celles de l’entreprise. 

Quelle est l’importance de la technologie 

dans tout cela? 

L’aspect technique fait partie intégrante de 

l’expérience de transformation numérique. 

Nous commencerons cependant toujours par 

évaluer les besoins de l’entreprise (pourquoi) 

et ceux de l’utilisateur (comment) afin de 

sélectionner la solution la plus adaptée (quoi). 

Bien sûr, nous avons la capacité de fournir un 

large éventail de solutions techniques telles 

que l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle, 

l’hyperautomatisation, mais c’est l’expérience 

qui motive ce choix et non l’inverse. 

Quelle est la plus-value des services de 

Fujitsu dans ce processus? 

Chez Fujitsu, nous comprenons l’importance 

de repenser la transformation digitale de 

manière globale et nous pensons qu’il est 

essentiel de n’en négliger aucun aspect. 

C’est pourquoi nos équipes sont en mesure 

de guider nos clients de la génération d’idées 

à la mise en œuvre et au-delà. Une fois qu’un 

produit est sur le marché, nous mesurons ses 

résultats afin de l’optimiser, de l’améliorer et 

de le faire évoluer en fonction des nouvelles 

opportunités, et ce, dans l’objectif de 

toujours répondre aux différents besoins. 

Fujitsu 

Parc d’Activités Capellen 

89C, rue Pafebruch 

L-8308 Capellen 

www.fujitsu-luxembourg.lu




MeluXina fait de l’œil 

aux startups! 

Mi-septembre, le ministère de l’Économie et Luxinnovation ont lancé la douzième édition de 

leur programme de performance Fit 4 Start. Grande nouveauté cette année: un programme 

spécial dédié au calcul de haute performance et à l’analyse de données qui permettra à cinq 

jeunes pousses de flirter avec le superordinateur luxembourgeois MeluXina. 

© SIP / Julien Warnand 

Accélérateur d’innovation 

Un ordinateur n’a jamais créé autant d’émoi 

au Luxembourg. Et pour cause, opérationnel 

depuis le mois de juin, le superordinateur 

MeluXina, avec sa puissance de calcul de 

10 pétaflops (correspondant à dix millions 

de milliards d’opérations par seconde), se 

classe parmi les 50 superordinateurs les plus 

performants au monde et permettra au pays 

de développer une réelle économie de la 

donnée, aujourd’hui en pleine expansion et 

considérée comme un relais de croissance 

incontournable. 

Avec la mise en service de ce supercalculateur 

émergent de formidables opportunités 

pour les entreprises (petites ou grandes) 

mais aussi pour les jeunes pousses. «Le 

centre national luxembourgeois de calcul 

de haute performance adapte son service 

d’utilisation et d’accompagnement aux 

besoins individuels des entreprises de 

toutes tailles. Pour cette édition de Fit 4 

Start, il offre un programme dédié incluant 

un accès à des capacités de super-calcul», 

ont annoncé le ministère de l’Économie et 

Luxinnovation. 

Ouverture des candidatures 

Lancé en 2015 par le ministère de 

l’Économie et piloté par Luxinnovation 

avec le soutien du Luxembourg-City 

Incubator et du Technoport, Fit 4 Start, 

en offrant aux entrepreneurs un coaching 

intense, un financement de pré-amorçage 

attractif et un accès à des réseaux clés, 

est devenu un programme-phare pour le 

lancement et l’accélération des startups à 

Luxembourg. Pour sa douzième édition (de 

janvier à juin 2022), elle reverra la recette 

qui a fait son succès en l’agrémentant d’un 

programme spécial conçu autour du supercalcul 

et de l’analyse des données. 

«Permettre un accès à MeluXina au 

travers de Fit 4 Start donne un avantage 

compétitif aux startups à fort potentiel 

sélectionnées à travers les secteurs par ce 

programme d’accélération», déclare Stefan 

Berend, Head of Startup Acceleration 

chez Luxinnovation. «Nous y voyons 

une opportunité incroyable de nourrir les 

grandes ambitions de ces entrepreneurs 

en technologie qui veulent proposer des 

produits et des solutions avancés sur les 

marchés européens», poursuit-il. 

Toute startup innovante de moins de 

cinq ans et constituée d’au moins deux 

entrepreneurs est éligible. Sur les 20 jeunes 

pousses qui seront présélectionnées, cinq 

auront la chance de bénéficier de ce nouveau 

programme. Les startups intéressées sont 

invitées à poser leur candidature jusqu’au 

lundi 4 octobre 2021 via www.fit4start.com. 

La présélection sera dévoilée le 22 octobre. 

Source: communiqué du ministère de 

l’Économie

67 



Leading Intellectual 

Property Globally 

We are one of the world’s leading 

intellectual property firms, specialising 

exclusively in IP. 

With offices in 18 locations worldwide, 

one of the largest international teams of 

patent and trademark associates and 

a reputation for high-quality work, we 

provide clients of all sizes with strategic IP 

advice and secure robust protection for 

their innovations and brands. 

xxxx 

Mir schwätze Lëtzebuergesch



BRÈVES COMMUNALES – NORD 


MERTZIG 

Les communes de Feulen, Grosbous et 

Mertzig ont organisé la 3 e édition du 

#bike4all, le dimanche 19 septembre 

2021 de 10 à 18h. Le parcours était 

fléché et deux tours ont été proposés: 

l’un familial et l’autre pro. Le FamilyTour 

s’adressait aux familles avec enfants 

et le ProTour était destiné à tous les 

cyclistes motivés à la recherche d’un 

défi. 

Source: mertzig.lu 

DIEKIRCH 

La ville de Diekirch accorde des 

primes d’encavement aux personnes 

isolées ou aux ménages modestes. Les 

demandes sont à déposer du 1 er au 

30 septembre 2021 via un formulaire 

prédéfini au guichet d’accueil de 

l’Hôtel de Ville ou par courrier 

électronique à l’adresse suivante: 

encavement@diekirch.lu 

Source: diekirch.lu 

CLERVAUX 

La commune de Clervaux a lancé 

une nouvelle campagne vidéo 

intitulée «ABC du commerce» afin 

de présenter à ses citoyens quinze 

établissements et entreprises, tirés 

au sort, installés sur le territoire de 

la commune. Les capsules vidéo 

ont été réalisées en collaboration 

avec l’agence WILI de Esch/Belval. 

Les vidéos sont disponibles sur 

le site internet de l’administration 

communale. 

Source: clervaux.lu 

CLERVAUX 

Du 12 juillet au 13 septembre, un total 

de 40 éléphants colorés de la «Elephant 

Parade ® » se sont répandus à travers le 

pays. Trois d’entre eux ont été exposés 

dans la zone piétonne autour de la place 

de la Libération de Clervaux. Chaque 

statue de bébé éléphant, grandeur nature, 

est une œuvre d’art individuelle. L’objectif 

de l’initiative est d’attirer l’attention sur 

la protection de ces pachydermes 

(www.elephantparade.com). 

Source: clervaux.lu 

 

ESCH-SUR-SÛRE 

Water Walls est le premier festival culturel basé sur les principes 

du «cradle-to-cradle». Organisé en biennale à partir de 2021, 

il se tient à Esch-sur-Sûre du 17 juillet au 25 septembre. Le 

festival Water Walls est ainsi l’occasion de sensibiliser sur 

des questions environnementales au travers d’approches 

artistiques, mais aussi ludiques, participatives ou encore 

pédagogiques. Les artistes sont invités à créer ou cocréer en 

écoconception en tenant compte des critères de durabilité et 

d’économie circulaire dans leur démarche. 

Source: esch-sur-sure.lu 

KIISCHPELT 

Le 29 juillet, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, 

François Bausch, et le ministre de l’Énergie, Claude Turmes, ont 

inauguré la nouvelle piste cyclable reliant les localités de Wiltz 

et Kautenbach. Le tronçon, d’une longueur de 4,9 km, fait 

partie du projet d’aménagement de la PC20 entre Merkholtz/ 

Halte et Wiltz et constitue un des derniers maillons manquants 

de la piste cyclable entre Bastogne et Kautenbach. 

Source: SIP 

PARC HOSINGEN 

Depuis le dimanche 12 septembre 2021, la réorganisation 

du réseau RGTR a provoqué un changement d’itinéraire 

suite à l’ajout de l’arrêt Wahlhausen «Jouseps» dans les 

deux directions. Les arrêts Wahlhausen «An der Deckt» et 

Wahlhausen «Op Solk» ne sont plus desservis. Les lignes RGTR 

concernées sont les 560, 561, 647 et 664. 

Source: hosingen.lu 

WINCRANGE 

Le CGDIS propose une formation de premiers secours gratuite au 

Centre d’incendie et de secours de Wincrange. Celle-ci aura lieu 

du 27 septembre au 18 octobre 2021, les lundis soir de 18 à 22h. 

Source: wincrange.lu 

© Commune de Wiltz 

PARC HOSINGEN 

La Gestion Locative Sociale (GLS) 

offre de nombreux avantages aux 

propriétaires d’appartements et aux 

bailleurs. Resonord s’attaque de 

manière proactive à la pénurie de 

logements dans le nord du pays et 

est constamment à la recherche de 

logements à louer aux personnes 

qui rencontrent des difficultés à se 

loger sur le marché luxembourgeois. 

Le centre culturel accueillera une 

conférence sur le sujet le 19 octobre 

prochain à 19h. 

Source: visit-eislek.lu 

WINCRANGE 

Lynn Settinger, membre effective 

de l’OGBL au sein du conseil 

d’administration de la Caisse 

Nationale de l’Assurance Pension 

(CNAP) tiendra une conférence sur 

la transition de la vie professionnelle 

à la pension le 21 octobre prochain à 

19h à Hamiville. Elle abordera toutes 

les questions qui se posent lorsque la 

date d’entrée en pension se rapproche 

et expliquera comment se préparer à 

cette nouvelle étape de la vie. 

Source: visit-eislek.lu 

WILTZ 

Le mardi 31 août dernier a eu lieu la 

commémoration du 79 e anniversaire 

de la grève générale de 1942. Les élus 

ont invité leurs citoyens à décorer leur 

maison avec le drapeau national. La 

cérémonie a débuté par un service 

religieux à l’église de Niederwiltz. 

L’événement s’est déroulé sous 

le régime «CovidCheck» et des 

tests antigéniques rapides étaient 

disponibles sur place. 

Source: wiltz.lu 

ETTELBRUCK 

Durant le congé estival, un grand 

bac à sable et des chaises longues 

ont accueilli les jeunes habitants du 

quartier et les tout petits visiteurs 

accompagnés d’un adulte sous le 

parasol de la place Guillaume. 

Source: ettelbruck.lu

LuxDidac 

2021 

Zanter 30 Joer Apple Partner vum 

Enseignement zu Lëtzebuerg. 

Wielt haut déi richteg Servicer a Produiten fir en gelongenen IT-Projet an ärer Schoul. 

▶ Berodung 

▶ Installatioun 

▶ Support-Formatioun 

▶ Maintenance 

▶ Locatioun-Finanzement 

▶ iPad / MacBook / iMac 

▶ Accessoiren 

▶ Wifi-Réseau 

▶ Projektioun / Interactive Tafele 

▶ Robotik / Coding 

Fir e Projet mat Wäitsiicht, treff eis Apple Spezialisten fir d’Educatioun op der LuxDidac 2021 ! 

lineheart.lu/education • +352 44 68 44 - 1 • education@lineheart.lu




Une nouvelle ère 

pour Frisange 

Située aux abords de la frontière française, Frisange est un carrefour stratégique pour les 

frontaliers de l’Hexagone, mais aussi de l’Allemagne, qui se rendent quotidiennement au 

Luxembourg pour travailler. En pleine croissance, la commune a entamé plusieurs projets de 

modernisation afin d’offrir de meilleurs services à ses citoyens. Roger Beissel, bourgmestre, 

nous en dit plus. 

Roger Beissel



71 

Pouvez-vous présenter la commune de 

Frisange en quelques mots? 

Frisange est une commune transfrontalière, 

et plus précisément l’une des entrées de 

la France vers le Luxembourg. Avec le 

développement de la région d’Esch-sur- 

Alzette, beaucoup d’Allemands transitent 

aussi par notre territoire. Nous sommes, 

pour ainsi dire, un carrefour pour les 

frontaliers qui viennent des deux pays. 

Notre commune est aussi riche d’une 

grande histoire. En témoignent le château 

d’Aspelt qui a été construit dans les années 

1500 mais dont les fouilles archéologiques 

récentes ont permis de découvrir des 

fortifications datant de 950 ou encore 

les sites romains qui jonchent Frisange. 

Durant la Seconde Guerre mondiale et plus 

précisément lors de la bataille de Ardennes, 

le ravitaillement des Américains transitait 

par ici. Ce conflit aura aussi provoqué un 

exode massif des habitants de Frisange, 

Hellange et Aspelt vers l’Auvergne, à côté 

de Clermont-Ferrand, et vers Saint-Juliende-Coppel. 

Cette histoire commune avec 

ce petit village français a donné lieu à un 

jumelage, le 22 juin 2004. 

Notre population est relativement jeune. 

Notre commune attire les actifs car elle 

offre une bonne situation pour se rendre 

au travail au quotidien. Les connexions 

avec les bus et les trains sont très bonnes. 

Quant à l’autoroute A13, elle permet 

de désengorger la ville et de faciliter la 

mobilité des personnes qui passent par 

notre commune en voiture. 

“Agrandir les 

infrastructures 

de façon optimale 

et intelligente” 

Toujours en matière de mobilité, la 

commune envisage de réaménager la 

Nationale 13… 

Depuis la création de l’A13, nous attendons 

le réaménagement de la N13. C’était une 

promesse du ministère de la Mobilité et 

des Travaux publics et de l’Administration 

des ponts et chaussées. Nous avons reçu 

un avant-projet sommaire au printemps 

dernier. L’objectif sera d’y réduire la vitesse, 

d’agrandir les trottoirs ainsi que d’améliorer 

et moderniser les arrêts de bus. 

La N13 traverse la commune sur toute sa 

longueur. Elle commence à Aspelt au début 

du village et se termine à Hellange. Son 

réaménagement permettra de garantir la 

sécurité des usagers et de créer une piste 

cyclable qui longe la route, ainsi que, à 

certains endroits, une voie uniquement 

dédiée aux bus pour favoriser les transports 

en commun. 

Enfin, nous profiterons des travaux pour 

améliorer et rénover les infrastructures 

souterraines. Notre commune déboursera 

5,5 millions d’euros pour le chantier de la 

N13 alors que son coût total s’élèvera à 18 

millions d’euros. 

Du fait de votre attractivité, la population 

est en croissance tous les ans. Quelle est 

votre politique en matière de logements, 

de maison relais et d’écoles? 

Effectivement, la commune croît d’année 

en année. Il y a 30 ans, nous avons construit 

une école centrale. Celle-ci a tenu jusqu’à 

aujourd’hui mais, malheureusement, elle 

rencontre désormais ses limites. C’est 

pourquoi nous planifions actuellement 

une extension de l’école et de la maison 

relais. Pour l’instant, cette dernière ne 

peut accueillir que 120 enfants sur les 400 

qui fréquentent l’établissement scolaire. 

C’est peu, mais avec la nouvelle maison 

relais, nous atteindrons un taux de 90% 

d’occupation possible. Les travaux pour 

l’école et la maison relais devraient 

démarrer à la fin de l’année 2023 et seront 

terminés en 2026. Ce 21 septembre a 

également eu lieu le jury d’un concours 

d’architecture qui déterminera qui sera 

assigné à la construction. 

Cette politique de planification est menée 

en étroite collaboration avec un bureau 

d’études qui réalise des estimations en 

fonction des terrains disponibles et de 

la croissance de la population dans le but 

d’agrandir les infrastructures de façon 

optimale et intelligente. Nous planifions 

ainsi des chantiers jusqu’à l’horizon 2035. 

Par ailleurs, notre commune est 

stratégiquement bien placée, les habitations 

sont donc assez onéreuses et les prix ne 

cessent de monter (2,5 à 5% par an). Nous 

affichons pourtant la volonté de participer 

au futur Pacte Logement. 

Vous construisez actuellement la 

nouvelle maison communale. Quelles 

seront ses principales caractéristiques? 

Pour ce chantier, nous misons sur 

l’économie circulaire. Nous utilisons des 

matériaux qui nécessitent peu de transport 

en privilégiant des ressources locales: le 

bois pour la toiture, la production de béton, 

etc. Ce concept a également une influence 

sur la déconstruction future du bâtiment. 

Une fois démolis, les matériaux qui ont été 

utilisés pour sa construction pourront en 

effet être réutilisés plus tard. 

D’un point de vue énergétique, nous 

exploiterons la géothermie pour chauffer 

la nouvelle mairie. Cela nous permettra 

de gérer le chaud et le froid. Si la période 

est beaucoup trop rude, nous avons tout de 

même la possibilité de profiter du chauffage 

au gaz naturel du centre sportif. Enfin, 

nous récupérerons l’eau de pluie pour les 

toilettes et sanitaires. 

De plus, nos documents ont tous été



DOSSIER 

archivés et une place leur est d’ores et déjà 

dédiée dans la nouvelle mairie. Ceux-ci 

seront ensuite digitalisés, notamment les 

très vieilles pièces qui datent de l’époque 

où Frisange était encore sous affiliation 

française. Nos citoyens pourront les 

consulter numériquement. 

Actuellement, nous sommes quatorze 

employés et fonctionnaires dans la 

commune et avons atteint la capacité 

maximale. Avec le nouveau bâtiment, nous 

l’augmenterons à 36. Grâce à nos nouveaux 

bureaux, à l’augmentation de nos effectifs et 

à la finalisation progressive de nos chantiers, 

nous pourrons davantage nous occuper 

du Pacte Climat et du Naturpakt, puisque 

nous aurons la possibilité d’engager des 

collaborateurs qui seront complètement 

dédiés à ces projets. 

La mairie sera également pourvue d’un 

grand Bierger Center. La fin des travaux 

est prévue pour octobre 2022. Le bâtiment 

actuel sera dès lors détruit pour laisser 

place à un parking souterrain sur lequel se 

trouvera une place de village. Ce chantier 

sera quant à lui terminé en juin 2023. 

En juin dernier, la commune a inauguré 

le château d’Aspelt en présence de 

nombreuses personnalités. Quelle 

est désormais la place de ce bâtiment 

historique dans la commune? 

Nous sommes propriétaires du château 

depuis 1991, mais la famille qui y logeait 

pouvait y habiter jusqu’en 2004. Depuis lors, 

faute de moyens, la bâtisse s’est dégradée. 

L’ancien collège des bourgmestre et échevins 

voulait y installer la nouvelle mairie, ce 

qui n’était pas en phase avec nos objectifs 

politiques. Nous souhaitions donner une 

raison d’être au château et nous avons décidé 

de l’utiliser comme un lieu de culture. 

Celui-ci se compose désormais de deux 

salles de mariage, d’une salle d’exposition et 

d’une salle de concert. Beaucoup d’artistes, 

à savoir des photographes ou des sculpteurs, 

se trouvent dans la commune et auront 

ainsi une vitrine pour exposer leurs œuvres. 

Si le bâtiment principal est rénové, il reste 

encore les annexes. Celles-ci accueilleront 

à l’avenir une salle de spectacle de 120 

personnes pour des concerts ou des pièces 

de théâtre, ainsi que deux gîtes pour attirer 

les touristes. 

Vous envisagez également de créer un 

nouveau terrain de football… 

Nous souhaitons effectivement établir 

une modification ponctuelle du PAG pour 

installer le nouveau terrain qui sera placé au 

même endroit que l’actuel. Or, celui-ci est 

orienté d’est vers l’ouest et a une pente de 

50 centimètres. Nous souhaitons désormais 

l’orienter du sud vers le nord car il sera plus 

facile de le mettre à niveau. 

Cependant, nous devons renaturer et 

compenser la nature dans les environs pour 

que le ministère de l’Environnement puisse 

nous accorder le droit de réaliser cette 

nouvelle infrastructure.



73 

Qu’en est-il du centre de recyclage? 

Nous sommes en plein travaux 

d’aménagement. Il fonctionnait bien 

jusqu’alors mais il était très difficile d’accès 

pour les containers. Le centre de recyclage 

sera prêt en fin d’année. Un système de 

driving sera mis en place afin de faciliter 

l’organisation, tant pour les exploitants 

que pour les citoyens. L’idée est de pouvoir 

entrer dans le centre avec sa voiture et se 

garer devant les containers dédiés à chaque 

type de déchets. 

Quels sont les autres projets mis en 

œuvre par votre commune? 

Nous travaillons avec l’asbl Juki pour créer 

une maison des jeunes en collaboration avec 

un éducateur. Un nouveau home des scouts 

est également en cours d’élaboration. 

Concernant l’intégration, nous coopérons 

avec l’ONA (Office national de l’accueil) 

pour accueillir une cinquantaine de réfugiés 

dans une structure dédiée. Malgré quelques 

rares réticences, l’acceptation des habitants 

par rapport à ce projet est très bonne. 

Un dernier mot sur votre parcours 

politique dans la commune? 

Personnellement, j’ai toujours habité à 

Frisange. J’ai commencé ma carrière en 

politique en 2000 en tant que conseiller 

communal durant deux mandats, puis j’ai 

été échevin pendant six ans avant de passer 

dans l’opposition. J’ai été élu bourgmestre 

en 2017 et je vise encore un second mandat 

pour ensuite me retirer de la vie politique. 

“Nous planifions 

actuellement 

une extension 

de l’école et de 

la maison relais” 

Administration communale de Frisange 

10 Munnerëferstrooss 

L- 5750 Frisange 

www.frisange.lu




Niederanven garde le cap 

sur ses ambitions 

PAR CLAIRE SIBELLA 

La commune de Niederanven met un point d’honneur à 

garantir la qualité de vie et le bien-être de ses citoyens. Son 

bourgmestre Raymond Weydert nous parle de sa situation 

actuelle non sans avoir le regard tourné vers l’avenir. 

Raymond Weydert 

Construire à Niederanven 

La version originale du plan d’aménagement 

général du territoire date de 1980. Pleine 

d’ambition, les dispositions qu’elle 

contient sont particulièrement généreuses 

puisqu’elles permettent à la commune 

d’accueillir plus de 10.000 habitants. 

Aujourd’hui, Niederanven compte quelque 

6.400 âmes. La loi prévoit que le PAG soit 

revu tous les six ans; Raymond Weydert 

explique: «Conformément à la loi du 19 

juillet 2004 concernant l’aménagement 

communal et le développement urbain, un 

nouveau PAG a été approuvé. Nous n’y 

avons apporté que de légères adaptations, 

mais nos ambitions demeurent intactes. 

Nous aménageons notamment les textes 

liés aux constructions. La valeur des terrains 

à bâtir varie actuellement entre 100.000 et 

150.000 euros l’are, un véritable obstacle 

à l’achat. Pour y remédier, nous voulons 

bâtir de manière plus compacte». Pour des 

lotissements futurs, la commune se projette 

et réfléchit à l’aménagement d’un shared 

space, une zone de rencontre où l’espace 

urbain rassemble commerces, habitations, 

loisirs, et qui serait partagée par différents 

utilisateurs. 

Se loger à coût modéré 

La commune compte actuellement 26 

logements sociaux. À Niederanven, 

trois familles de réfugiés syriens y sont 

logées. Le Fonds du Logement a bâti dix 

habitations à Senningerberg. À Hostert, 

la SNHBM a construit 21 logements et 

du côté d’Oberanven, 25 logements sont 

en cours de construction et sont tous 

destinés à être vendus aux jeunes résidents 

locaux en priorité. Les terrains dont la 

commune est propriétaire sont mis à 

disposition de la SNHBM par le biais d’un 

bail emphytéotique. Dans un nouveau 

lotissement de 67 logis à Oberanven, la 

commune est propriétaire de terrains 

susceptibles d’accueillir 16 logements à 

coût modéré. Dans un autre lotissement 

en cours de planification à Niederanven, 

l’ancienne ferme «Peter» hébergera 

42 logements. Parmi ceux-ci, 16 seront 

réservés aux personnes âgées et le reste sera 

mis à disposition des jeunes sous forme de 

location. 

Protéger la nature 

Niederanven est membre du SIAS, le 

syndicat intercommunal responsable, entre 

autres, de l’organisation de la collecte des 

déchets ménagers et de l’administration du 

centre de recyclage de Munsbach. En 2021, 

la commune a mis les bouchées doubles 

pour améliorer la gestion des déchets. Les 

ménages disposent désormais de quatre 

poubelles afin de réduire au maximum le 

volume des déchets inertes pour atteindre 

l’objectif «Null Offall Lëtzebuerg». 

Dans ce cadre les écoles ont organisé des 

rencontres de sensibilisation au sujet du 

gaspillage alimentaire pour les enfants et 

leurs parents. 

Des projets de protection des ressources 

et des habitats sont lancés. La commune 

propose aux agriculteurs de signer des 

contrats de biodiversité afin de conserver, 

autour de leurs champs de blé, des bandes 

où poussent des fleurs des champs. Au sein 

de la commune, des parterres ont accueilli 

des mélanges de fleurs et d’herbes pour 

favoriser la protection des insectes. Parmi 

ses autres richesses, la zone protégée de 

Aarnescht voit fleurir des orchidées sur 

quelque 75 ha. Cette zone, tout comme 

les sentiers auto-pédestres et forestiers, est 

entretenue et régulièrement rafraîchie. 

Par ailleurs, à Niederanven, l’eau potable 

provient à 60% d’Esch-sur-Sûre et à 40% 

de la commune. Des sondages sont réalisés 

afin de trouver davantage de sources 

localement. 

Raymond Weydert insiste: «Nous 

voulons garantir la qualité de vie de nos 

habitants tout en protégeant la nature. 

Nos bâtiments sont équipés de LED et 

d’installations photovoltaïques lorsque 

les lieux s’y prêtent et nous renouvelons 

notre parc automobile pour qu’à terme, il 

soit exclusivement composé de véhicules 

électriques. Économiser l’énergie et 

réduire notre empreinte carbone sont 

des réalités concrètes, en témoignent 

les subventions que nous octroyons aux 

acquéreurs de bicyclettes, d’appareils 

ménagers triple A et de stations de charge 

pour voitures électriques. Nous voulons 

satisfaire aux exigences du Pacte Climat: 

la commune a obtenu le score de 65,8% 

à sa dernière évaluation et nous voulons 

consentir aux efforts nécessaires à son 

amélioration».




Préserver l’équilibre et 

la qualité de vie 


Concilier les tendances et attentes de l’État en matière d’évolution de la population et les 

particularités d’une commune relève du défi. Pierre Mellina, bourgmestre de Pétange, recadre 

ces perspectives dans le contexte de sa commune. 

Pierre Mellina 

Construire à Pétange 

En 2008, Pétange a signé le Pacte 

Logement 1.0. Depuis lors, sa population 

a sensiblement augmenté en passant de 

15.017 à 20.071 âmes au 31 décembre 

2020. À Pétange vivent 1.697 personnes 

par km 2 , une densité assez élevée. Environ 

50% du territoire de la commune n’est 

pas constructible, celle-ci étant entourée 

de collines. Dans un souci de préservation 

de la nature, 45% du territoire communal 

peut accueillir des constructions, mais pas 

davantage. Le premier PAG de Pétange a 

été arrêté en 1992. En 2017, il a été refondu 

pour être conforme à la législation de 2004, 

sans pour autant modifier le projet initial 

puisque la part de zones constructibles 

demeure ce qu’elle a toujours été. 

Un certain potentiel existe pour faire 

évoluer la population en proposant des 

logements à coût abordable. Dans ce 

contexte, la commune prend des initiatives. 

En 2014, elle a lancé un ambitieux projet 

à Lamadelaine, dans le lotissement an 

Atzengen, avec la construction de 99 

maisons unifamiliales et de 3 résidences 

incluant 11 appartements chacune. Dans ce 

cadre, 44 terrains ont été vendus à 40.000 

euros l’are – la moitié du tarif habituel à 

Pétange – accompagnés chacun d’un plan de 

maison unifamiliale établi par la commune. 

Nombreux ont été les prétendants auxquels 

Pétange a soumis un questionnaire reprenant 

les critères d’éligibilité et précisant le fait 

que les acquéreurs devraient rester dans leur 

résidence pendant 19 ans. Puis, la SNHBM 

a géré les 55 maisons unifamiliales restantes 

et les résidences. Par ailleurs, un nouveau 

lotissement, Neiwiss 2, est prévu à Rodange. 

Dans ce cadre, 32 terrains sont proposés à 

la vente (au prix de 45.000 euros l’are), et 

4 autres à coût modéré (au prix de 36.000 

euros l’are). Pour ces derniers, des critères 

sociaux précis doivent être respectés. Il existe 

encore une petite résidence de 4 logements, 

destinée à être gérée par un établissement 

public, dont les appartements sont loués à 

des personnes en détresse bénéficiant d’un 

accompagnement social. Outre les projets 

de la commune, un bon nombre de projets 

privés sont en cours de réalisation. 

«La demande de construction est élevée», 

reconnaît Pierre Mellina. «Nous disposons 

encore d’une certaine latitude mais nous 

sommes réalistes et sentons que nous 

touchons la limite. Nous voulons respecter 

un certain équilibre alliant qualité de vie, 

bien-être, respect de l’environnement et 

protection de la nature. Pour un politique 

local comme moi, concilier tous ces aspects 

est crucial. Il ne suffit pas d’encourager 

les gens à venir vivre à Pétange, il faut 

que Pétange soit capable de disposer des 

infrastructures nécessaires pour bien les 

accueillir. Le Pacte Logement 1.0 prévoyait 

des subventions nécessaires à la construction 

des infrastructures qui découlent de 

l’augmentation de la population. Ce n’est 

plus le cas dans sa version 2.0, ce qui est 

regrettable. Désormais, les communes 

doivent financer elles-mêmes presque 

intégralement ce segment non-négligeable. 

Pétange a atteint une limite, où une 

croissance additionnelle excessive de sa 

population n’est plus à favoriser en raison 

de sa taille», poursuit-il. 

Protéger l’environnement et les citoyens 

Pétange a signé la version 1.0 du Pacte 

Climat en 2014 et la version 2.0 en 2021. La 

commune consent à des efforts constants 

pour améliorer sa 1 ère certification reçue il y 

a quelques années. Parmi les actions qu’elle 

entreprend figure un diagnostic régulier 

de la qualité de l’air depuis 2000. L’activité 

industrielle y étant élevée, Pétange souhaite 

contrôler qu’elle ne nuit pas à la qualité de 

vie de ses citoyens. 

Depuis 2019, un cadastre solaire a été 

élaboré pour tous les immeubles. L’idée 

est que chacun puisse le consulter pour 

évaluer concrètement l’intérêt d’installer 

des panneaux photovoltaïques sur sa propre 

toiture. La commune a investi 50.000 euros 

pour l’établir et le mettre à disposition des 

citoyens. Désormais, les ateliers et garages 

communaux sont équipés de cellules 

photovoltaïques installées par SUDénergie 

SA, dont la commune est actionnaire. Ces 

installations seront opérationnelles à partir 

d’octobre prochain et chaque nouveau 

bâtiment communal sera, à l’avenir, équipé 

de ce dispositif. 

Enfin, Pétange encourage les associations 

à utiliser du matériel écologique lors de 

leurs événements et leur rembourse jusqu’à 

500 euros par événement si elles respectent 

cette condition.

Nouveau ! 

• moins de gaspillage 

• pas de vaisselle jetable 

• bol incassable 

Louez l‘Ecobox ! 

Demandez un devis 

chez Partyrent ! 

Rien de plus simple ! 

Une offre pour les associations, 

les particuliers etc. 

www.partyrent.com 

luxembourg@partyrent.com 

267 278 1 

www.ecobox.lu 

info@ecobox.lu 

488 216 1 

Partenaires: 

et si vous voulez organiser votre événements entièrement durables ? 

Une offre pour les associations, 

communes, syndicats, fédérations, 

clubs, offices régionaux de tourisme, 

parcs naturels, etc., avec l’objectif de 

réduire l’impact des événements sur 

l’environnement et le climat. 

Info: www.greenevents.lu 

Green Events - une initiative 

du Ministère de l’Environnement, 

du Climat et du Développement durable 

Coordination et Conseil / 

Coordination and Consulting




Une commune dynamique 

à l’esprit d’entreprise 


En 2011, Parc Hosingen est née de la fusion des communes de Consthum, Hoscheid et 

Hosingen. Depuis lors, sa population est passée de 3.100 à 3.800 habitants, une belle évolution 

pour une commune de cette taille. Pour Romain Wester, son bourgmestre, celle-ci ne compte 

pas s’arrêter en si bon chemin. 

Romain Wester 

Construire à coût abordable 

Dans les dix ans à venir, environ 400 

logis supplémentaires verront le jour 

à Parc Hosingen. De gros efforts ont 

été consentis pour rendre le prix des 

logements abordables. Concrètement, la 

commune achète des terrains et se charge 

de leur viabilisation pour les vendre à prix 

coûtant. Le cahier des charges prévoit que 

tout acquéreur initie la construction de 

son bien dans les deux ans et l’achève dans 

les cinq ans, puis y vive au moins dix ans. 

Actuellement, 154 unités de logements 

sont en cours de planification. Il s’agit de 

maisons ainsi que de 36 biens destinés à des 

logements encadrés, gérés par l’APEMH 

dont 18 unités sont en cours de réalisation. 

Dans un autre registre, un projet de 95 

unités de logement parmi lesquels on 

compte également 4 tiny houses de 30 à 

40 m 2 est en discussion pour les jeunes 

qui entrent sur le marché de l’emploi. 

La commune souhaite leur donner la 

possibilité de se loger tout en épargnant 

pour pouvoir concrétiser leur projet de 

construction à terme. 

Romain Wester développe: «Nous ne 

voulons pas devenir une commune dortoir. 

Nous voulons proposer à nos habitants 

autant d’opportunités de s’épanouir à 

travers l’éducation, l’encadrement, le sport 

et la culture. Les investissements que 

nous avons consentis dans la réalisation 

des infrastructures adéquates sont 

considérables. Citons par exemple notre 

centre aquatique AquaNat’Our qui dispose 

d’une grande piscine, de tremplins, d’un 

toboggan et de bassins d’apprentissage, 

mais également d’un espace bien-être avec 

sauna et hammam. Mais ce n’est pas tout: 

trois halls sportifs, des terrains de tennis, 

de football, un mur d’escalade, une piscine 

aventure, un parc de fitness extérieur 

sans oublier nos deux terrains de paddle, 

uniques dans le pays, viennent étoffer cette 

offre». 

L’union fait la force 

Parc Hosingen unit ses efforts à ceux de 

la commune de Putscheid en collaborant 

étroitement dans le cadre du SISPOLO, 

syndicat intercommunal pour l’éducation, 

l’enseignement, le sport et les loisirs. 

Cette collaboration couronnée de succès 

constitue la pierre angulaire de l’évolution 

dans des domaines aussi divers que 

l’enseignement fondamental, l’accueil 

des enfants et des personnes âgées, 

l’organisation d’un service de repas sur 

roues, d’une école de musique ainsi que 

dans la gestion du site Parc Hosingen. 

Le résultat est réussi et les communes 

cherchent à coopérer de manière plus 

approfondie dans d’autres domaines et 

à s’unir pour réaliser d’autres projets 

ambitieux en dépit des difficultés liées à 

leur taille modeste. 

Travailler à Parc Hosingen 

Développer l’emploi est une autre priorité. 

Actuellement, 1.890 employés travaillent 

au sein de la commune. Sa zone d’activités 

s’agrandit afin de renforcer le commerce 

et l’artisanat. On y trouve des entreprises 

comme B Medical Systems qui produit 

et commercialise les réfrigérateurs 

de conservation des vaccins contre le 

Covid-19, et le Forum pour l’emploi 

y bâtit à présent son nouveau siège, ce 

qui créera 500 nouveaux emplois. Les 

mois à venir verront naître des projets 

destinés à optimiser le développement des 

commerces. 

Romain Wester ajoute: «Récemment, 

la Chambre des Députés a voté le projet 

de loi 7778, relatif à la construction du 

contournement de Parc Hosingen, qui 

prévoit que la circulation soit déviée du 

centre du village. L’enveloppe budgétaire 

octroyée s’élève à 154 millions d’euros. 

Nous réfléchissons aussi à l’aménagement 

d’un shared space pour favoriser la qualité 

de vie et la sécurité de nos habitants. Aussi, 

pour promouvoir la mobilité douce, une 

piste cyclable sera construite le long de la 

N7, traversera notre commune et fera le 

lien entre tous les villages. Cette évolution 

s’inscrit dans le sillage des démarches 

entreprises en faveur de l’environnement, 

puisque sa protection fait partie intégrante 

de tous nos projets. D’ailleurs, en 

collaboration avec le Parc naturel de 

l’Our, nous signerons le Pacte Climat cette 

année».

Matériels agricoles I Motoculture I Matériels communaux et forestiers 

Le monde évolue ... pourquoi pas vous ? 

La gamme 

RASION 

BATTERIES 

& CHARGEURS 

TONDRE 

La solution PROFESSIONNELLE 100% électrique, 

haute productivité pour une tonte parfaite 

Que vous choisissiez la SMART ou l’EASY, la gamme de tondeuses à gazon 

professionnelles RASION 2 a été conçue pour associer une qualité de tonte 

remarquable et une productivité optimale. D’une grande autonomie, très 

maniable et ergonomique, elle utilise des doubles couteaux synchronisés 

et une nouvelle gestion électronique SMI anti-surchauue pour accroître 

son eecacité. Parfaitement étanche et très silencieuse, elle travaille par 

tous les temps, à toute heure et en tous lieux, respectant le bien-être de 

son utilisateur comme celui du voisinage. 

DÉBROUSSAILLER 

Bac de 

ramassage 

70 L 

Coupe 

à double 

rotor 

DÉSHERBER 

TAILLER 

6 

hauteurs 

de 

coupe 

ÉLAGUER 

Largeur 

de coupe 

60 cm 

NETTOYER 

Rien 

ne les 

arrête 

Elles savent 

se faire 

oublier 

Leur confort 

d’utilisation 

est total 

Elles travaillent 

vite 

et bien 

On les 

entends 

à peine 

Agri-Distribution 

20, Aarelerstroos 

L-8550 Noerdange 

Contactez-nous ! 

23637-210 / -219 

+352 236 37 200 www.wowey.eu info@wowey.eu /AgriDistribution 

Alain SCHLEICH +352 236 37 213 • Benoît DECOLLE +352 236 37 210 • Antoine MENEVEAU +352 236 37 219




Beaufort dore son blason climat 


La commune de Beaufort compte 2.939 habitants. Sa 

population évolue en pente ascendante douce et une attention 

toute particulière est portée à la protection de l’environnement. 

Son bourgmestre, Camille Hoffmann, brosse le tableau actuel. 

Parmi les projets de construction en cours, 

citons le réaménagement de l’ancienne 

distillerie Dussier. La commune prévoit 

d’y construire, au rez-de-chaussée, une 

brasserie-restaurant où le cadre de la 

distillerie sera conservé. Le 1 er étage 

comprendra une salle multifonctionnelle 

d’une capacité d’accueil de 100 personnes 

destinée à différents types d’événements 

(mariages, baptêmes, spectacles, etc.). 

Beaufort s’est trouvée dans une situation 

inédite en matière de PAG après avoir 

sollicité l’essor de sa zone de construction 

BEP. Le ministère de l’Environnement 

le lui ayant refusé, la commune a été 

contrainte de porter l’affaire devant la Cour 

administrative qui lui a donné partiellement 

raison. Ainsi, le ministère de l’Intérieur a 

finalement approuvé le PAG de la commune 

le 9 juillet 2021, en y incluant partiellement 

la zone BEP qui faisait l’objet de la 

controverse. Le PAG actuel laissant une 

latitude suffisamment large en matière de 

construction, il n’est pas prévu de le réviser, 

hormis quelques retouches mineures. 

Les projets de construction 

Beaufort se dote des infrastructures nécessaires 

pour accueillir ses citoyens, petits 

et grands. La commune vient d’achever la 

construction d’un bâtiment destiné aux 

élèves du cycle 1 de l’enseignement précoce. 

Il compte six salles de classe et trois salles 

Camille Hoffmann 

destinées à établir la maison relais. Ces 

nouveaux locaux ont été mis en service à la 

rentrée scolaire de septembre 2021. 

Un autre projet quasiment achevé est celui 

de la construction d’un nouveau réservoir 

d’eau à Op Der Heed. Celui-ci comprend 

trois cuves en inox et sera mis en service 

dès que la tuyauterie intérieure aura été 

raccordée aux cuves. Cela n’a pas encore été 

possible en raison de la pénurie survenue 

sur le marché des matériaux de base en acier 

inoxydable. Toutefois, il est prévu que les 

derniers travaux soient réalisés cet automne 

de façon à ce que le nouveau bassin d’eau 

soit mis en service à la fin de cette année. 

À Dillingen, au bord de la Sûre, les conduites 

qui permettent l’alimentation en eau potable 

ont été totalement rénovées. Les sources ont 

été mises à niveau et la commune envisage de 

construire une nouvelle conduite d’eau qui 

relie Dillingen au bassin de Beaufort pour 

garantir une seconde source d’alimentation 

en eau potable. 

Le dernier projet que le Conseil communal 

a approuvé par le biais du vote concerne 

l’établissement d’un nouveau bâtiment 

administratif et centre d’accueil pour le 

Natur- & Geopark Mëllerdall, dont le siège 

se situe à Beaufort. 

La commune vient également de marquer 

son accord à la signature de la version 2.0 

du Pacte Logement: la convention sera 

signée à l’automne. Beaufort prend des 

initiatives en matière de logements sociaux: 

une maison comprenant trois logements 

sociaux a été réhabilitée et un projet est 

actuellement en cours avec le Fonds du 

Logement. Il consiste à réaménager les 

anciennes salles de judo situées dans le 

centre du village afin d’y bâtir des logis 

pour les jeunes en difficulté. Enfin, l’ancien 

chalet des scouts sera également restauré 

dans le cadre d’un projet d’extension en 

collaboration avec l’auberge de jeunesse, 

afin d’y accueillir davantage de groupes et 

d’honorer la demande d’accueil. 

Le Pacte Climat 

En matière de protection de l’environnement, 

les efforts que Beaufort consent 

sont couronnés de succès. En 2015, la 

commune signait le Pacte Climat et, près 

de deux ans et demi plus tard, en 2018, 

elle obtenait la certification argent, avec 

un score de 80,3%. C’est à partir de cette 

date que Beaufort s’est lancée dans les 

travaux de certification or. Une commission 

internationale a examiné les mesures que la 

commune a envisagées et mises en œuvre, 

et les audits ont eu lieu conformément 

au processus habituel. Il en résulte que 

Beaufort marque le score le plus élevé, 

non seulement à l’échelle du pays mais 

également sur le plan européen, puisque 

son score atteint 85,9%.

Écologique 

Innovant 

Économique 

Construire différemment et durablement 

La construction modulaire architecturée hors-site 

Logements Abordables 

Maisons - Appartements 

Logements Étudiants 

Studios 

Logements Séniors 

Appartements - Co-living 

Logements Touristiques 

Gîtes - Hôtels



BRÈVES COMMUNALES – SUD 


DIFFERDANGE 

Ces derniers mois, dans le cadre 

du «Diffmix», les citoyens de 

Differdange ont recensé plus de 

30 lieux de la ville et ses environs 

où ils pouvaient imaginer des 

interventions artistiques. Cinq 

emplacements ont été sélectionnés: 

le Thilleberg, le parc Chiers, le 

Waschbuer, la place Jéhan Steichen 

et la place des Alliés. Désormais, 

les artistes, architectes et citoyens 

créatifs sont invités à soumettre des 

idées qui donneront une nouvelle 

qualité communautaire aux sites 

sélectionnés et impliqueront les 

citoyens de Differdange dans leur 

conception. 

Source: differdange.lu 

ESCH-SUR-ALZETTE 

Le Escher Plusbus a été présenté au 

public le 13 juillet dernier. Il s’agit d’un 

service de transport sur demande, de 

type «porte à porte», sur le territoire 

de la Ville d’Esch-sur-Alzette. Le 

public cible peut le réserver par 

téléphone au 28 108 42 pour faire 

ses courses, pour se rendre à des 

visites médicales, pour effectuer ses 

démarches administratives ou autres 

sorties. Le bus circule du lundi au 

samedi entre 9h et 19h. 

Source: administration.esch.lu 

SANEM 

Dans la séance du 18 juin 2021, 

le conseil communal a approuvé à 

l’unanimité des voix une résolution 

déclarant la commune de Sanem 

zone de liberté pour les personnes 

LGBTIQ+. En tant que signataire 

de la Charte de la Diversité, 

Sanem lutte d’ores et déjà avec 

fermeté contre toutes formes de 

discrimination. 

Source: sanem.lu 

SCHIFFLANGE 

Le 2 août dernier, trois nouveaux 

véhicules de service ont été remis à 

la commune. Il s’agit du Mercedes 

Unimog, du Toyota RAV4 et du 

Mercedes Sprinter. Cela représente 

un investissement total de 438.400 

euros. 

Source: schifflange.lu 

 

ESCH-SUR-ALZETTE 

Dans le cadre des manifestations culturelles «Esch-sur-Alzette: 

capitale européenne de la culture 2022» et de leur collaboration 

initiée en 2019 pour promouvoir l’art contemporain, la Ville 

d’Esch, le Cercle Artistique de Luxembourg et la Galerie 

Schlassgoart lancent la deuxième édition du «Prix de la 

sculpture Schlassgoart». Ce prix vise à récompenser le travail 

d’un sculpteur contemporain au travers d’une de ses œuvres 

récentes qui n’a jamais fait l’objet d’une exposition publique ou 

privée. 

Source: administration.esch.lu 

BETTEMBOURG 

Le 30 juillet, en présence de membres du conseil communal, 

le bourgmestre Laurent Zeimet a remis à Jean-Paul Bleser, 

directeur de l’Office Social Commun (OSC) Bettembourg – 

Roeser – Frisange, les clés de trois logements sociaux rue de 

l’École à Bettembourg. Coordonnée par le service technique 

de la commune, leur remise en état a pris quatre mois et a 

coûté 120.000 euros. L’OSC gère actuellement 38 habitations 

sur le territoire des trois communes dans le cadre de la gestion 

locative sociale et avec le soutien du ministère du Logement. 

Source: bettembourg.lu 

LEUDELANGE 

La commune a lancé un projet de jardin communautaire. 

L’objectif est de donner l’opportunité de devenir jardinier à 

tous les habitants qui ne disposent pas d’un terrain propre, 

mais qui désirent quand même cultiver un potager. Le projet, 

sur un terrain à définir, veut réunir les personnes intéressées 

pour des travaux de jardinage et leur offrir un passe-temps 

utile. Ceux qui le souhaitent peuvent contacter Corinne Freis 

ou Luc Frizzarin au 37 92 92 210/211 ou envoyer un email à la 

commune de Leudelange. 

Source: leudelange.lu 

KAYL 

L’administration communale de Kayl informe ses citoyens que 

la toute première banquette rabattable murale au Luxembourg 

a été inaugurée le 26 juin au sein des toilettes pour personnes 

à mobilité réduite du centre culturel Schungfabrik. Cette 

banquette permet aux personnes handicapées non autonomes 

d’être changées en toute dignité. 

Source: kayl.lu 

DIFFERDANGE 

La «Diffbeach», la plage de Differdange, 

a ouvert ses portes du 29 juillet au 29 

août dernier. La place du Marché a 

été transformée pour l’occasion et les 

habitants ont pu assister à des concerts 

et d’autres activités culturelles. Le tout, 

avec une ambiance de plage pour se 

détendre en plein centre-ville. 

Source: differdange.lu 

LEUDELANGE 

Le jardin pédagogique est un projet 

de la maison relais. Son concept 

est d’offrir aux enfants un espace 

permettant l’apprentissage du 

jardinage et de valeurs comme le 

travail collaboratif, la patience ainsi 

que le respect de la nature et d’autrui. 

Ce jardin se trouve à mi-chemin entre 

la commune et le hall sportif. Les 

légumes et les herbes aromatiques 

qui s’y trouvent sont à la disposition 

des habitants de Leudelange. 

Source: leudelange.lu 

DUDELANGE 

Comme l’année dernière, à Dudelange 

comme dans de nombreuses 

communes du pays, des rues et des 

pistes cyclables temporaires ont 

été aménagées pour promouvoir la 

mobilité douce et laisser aux cyclistes 

l’opportunité de profiter de l’espace 

public en toute sécurité. L’action a eu 

lieu du samedi 31 juillet au dimanche 

29 août, au centre-ville, dans la rue 

Ribeschpont ainsi que sur une piste 

cyclable aménagée rue Mme Mayrisch 

de St Hubert, reliant le parc Le’h au 

nouveau quartier Lenkeschléi. 

Source: dudelange.lu 

KAERJENG 

Lors des graves intempéries des 14 

et 27 juillet, les inondations ont causé 

des dégâts dans plusieurs foyers de 

la commune. Lors de sa séance du 

4 août, le collège des bourgmestre 

et échevins a décidé de mettre à 

disposition des citoyens sinistrés 

1.500 sacs de sable, afin d’anticiper 

d’autres situations similaires à l’avenir. 

Le service technique s’est occupé de la 

distribution de ces sacs aux ménages 

concernés. 

Source: kaerjeng.lu

Le logement Triple A 

Accessible - Abordable - Accompagné 

Le promoteur social 

www.abitatio.lu 

Le bailleur social 

www.ais.lu 

L’inclusion sociale 

www.accompagnement.lu 

Une fondation, 3 départements 

Contactez-nous au 26 48 39 52 ou par email : info@fondation-logement.lu 

www.fondation-logement.lu 

202b, rue de Hamm L-1713 Luxembourg




L’accompagnement 

social: une solution 

pour répondre 

à la problématique 

du logement 

D’un côté, les prix de l’immobilier au Luxembourg s’envolent. 

De l’autre, il est plus difficile de se loger dignement. En plus 

de l’aspect économique, d’autres paramètres – notamment 

sociaux – bloquent l’accès au premier marché de l’immobilier 

aux revenus les plus modestes. La Fondation pour l’Accès 

au Logement (FAL) met tout en œuvre pour accompagner 

davantage les personnes en difficulté. Explications avec Gilles 

Hempel, directeur de la FAL. 

Quelles sont les activités de la FAL? 

La Fondation pour l’Accès au Logement 

rassemble trois départements: l’Agence 

Immobilière Sociale (AIS), Abitatio et le 

département d’accompagnement social. 

L’AIS a été créée en 2009 avec l’objectif 

de louer des logements inoccupés. Au 

Luxembourg, nous comptons entre 10.000 

et 20.000 infrastructures vides. Cela 

concerne par exemple les habitations des 

personnes âgées en maison de retraite ou des 

héritiers qui ont reçu en succession un bien 

dont ils n’ont pas l’utilité. Notre objectif 

est simple: mettre ces biens à disposition 

des habitants aux revenus modestes sous 

forme de location. Le propriétaire n’a rien 

à craindre car nous lui donnons certaines 

garanties, notamment en termes de loyer 

ou encore d’entretien. Tout est géré par 

notre agence sans aucune contrainte pour 

le propriétaire. 

En bref, nous luttons contre l’exclusion 

sociale par le logement, surtout au 

Luxembourg, où il devient de plus en plus 

difficile de se loger… et pour l’instant, ce 

système fonctionne puisque nous avons un 

parc de 600 logements. 

Nous nous sommes également lancés dans 

la promotion immobilière avec Abitatio. 

Nos locataires sont toujours aussi motivés 

à retrouver une autonomie mais, en dix ans 

d’activité, nous avons constaté que l’envolée 

des prix de l’immobilier ne laissait aucune 

chance de se loger aux plus démunis. 

“Aider et 

accompagner 

les bénéficiaires afin 

qu’ils deviennent 

de meilleurs 

citoyens” 

L’une de vos missions concerne 

l’accompagnement social. Pouvez-vous 

nous en dire plus? 

À l’AIS, nous nous occupons de 

l’encadrement social lié au projet de 

logement. Quant à l’accompagnement 

social, il est assuré par un organisme externe. 

Nous avons tout de même notre propre 

équipe en interne qui s’occupe de ce dernier 

volet lorsqu’aucune structure externe ne 

peut réaliser cet accompagnement pour 

certains bénéficiaires. Cette même équipe 

assure la veille sociale pour Abitatio. 

Le projet d’inclusion sociale par 

le logement est véritablement le 

cœur de notre métier. La demande 

d’accompagnement est introduite par un 

service social externe. Nos demandeurs 

sont donc déjà accompagnés et se trouvent 

dans une détresse liée au logement mais 

pas seulement puisque la plupart du temps 

ils rencontrent des problèmes divers. Ces 

derniers (endettement, addiction, santé, 

etc.) ont une influence sur le logement, le 

bien-être, la santé ou la vie en général de la 

personne suivie. 

Chaque projet est différent et nécessite un 

accompagnement social sur-mesure. Le but 

est d’améliorer la situation du bénéficiaire 

à tous les niveaux et de favoriser son 

autonomie afin qu’il puisse trouver, en fin 

de parcours, un logement sur le premier 

marché immobilier. Cet idéal n’est pas



85 

toujours possible à atteindre. Une mère 

célibataire qui travaille à mi-temps ou 

une personne accaparée par les soins d’un 

proche aura par exemple plus de difficultés 

à rejoindre ce marché. 

Pourquoi les personnes pour qui l’on 

estime qu’il est peu probable de se 

réinsérer sur le premier marché de 

l’immobilier doivent tout de même 

passer par l’étape de l’AIS? 

Tout simplement car notre but premier 

est d’aider toutes les personnes dans 

le besoin, quel que soit leur potentiel 

de réinsertion sur le premier marché 

immobilier. Nous réintégrons beaucoup 

de personnes. Malheureusement, d’autres 

n’ont pas cette chance. Dans ce cadre, le 

travail d’accompagnement social est tout 

aussi primordial. Ces personnes sont dans 

le besoin et nous les aidons à rechercher 

un travail, nous leur proposons un plan de 

désendettement, nous les aidons à suivre des 

cours de langue, à obtenir le permis, nous 

leur offrons du coaching dans l’entretien 

d’un bien immobilier ou leur proposons un 

suivi psychologique. 

“Chaque projet 

est différent 

et nécessite un 

accompagnement 

social sur-mesure” 

Même s’il n’aboutit pas à notre premier 

objectif, ce travail offre plusieurs avantages 

sur la durée car les bénéficiaires seront 

de meilleurs locataires pour le nouveau 

bailleur social. Ils auront également eu 

une meilleure formation par rapport à 

l’utilisation du logement: sur les façons 

Gilles Hempel 

d’utiliser le chauffage ou d’aérer les pièces 

lorsque les nouveaux arrivants viennent 

d’autres pays et n’ont jamais eu recours 

à ces outils et habitudes de gestion d’un 

logement. 

Enfin, ne pas conserver cette étape n’est 

pas une bonne idée pour les ménages 

embourbés dans les problèmes car ils 

sont livrés à eux-mêmes. C’est justement 

en agissant de la sorte que les difficultés 

s’empirent. Les HLM en France en sont le 

parfait exemple. Nous effectuons ainsi ce 

travail avec les bénéficiaires pour les aider 

et les accompagner afin qu’ils deviennent de 

meilleurs citoyens. 

Fondation pour l’Accès au Logement 

202 B rue de Hamm 


www.fondation-logement.lu




Construire 

différemment et 

durablement 

Industrialiser le secteur de la construction, allier la rapidité à la 

qualité, répondre aux exigences du Pacte Logement 2.0, protéger 

l’environnement et se concentrer sur l’économie circulaire: tels 

sont les objectifs d’Oikos-concept. Benedict Sargent et Xavier 

Mahy, respectivement Business Development et directeur de la 

société qui est une branche de Polygone, présentent leur solution 

innovante de construction modulaire architecturée hors site. 

Pouvez-vous présenter Oikos-concept? 

BS: L’idée de cette entreprise est née il 

y a presque deux ans et résulte de notre 

expérience dans le bâtiment modulaire 

avec Polygone pour les secteurs du BTP 

ou encore de l’éducation. Cependant, 

avec la crise du logement et notamment 

la problématique du logement à prix 

abordable, le modulaire est très vite 

apparu comme une solution pertinente 

car il permet de construire à petit prix et 

à grande vitesse. Le coût de base de nos 

solutions modulaires est, par exemple, de 

1.990 euros par mètre carré hors TVA. En 

tant que société fille de Polygone, nous 

nous concentrons uniquement sur les 

logements, les studios pour les étudiants, 

les logements pour seniors et les maisons 

touristiques. Les réglementations sont très 

différentes par rapport à notre expérience 

chez Polygone. Les logements requièrent 

en effet davantage de normes car ce sont 

des lieux de vie avec leurs spécificités. 

XM: Avec ce concept, nous souhaitons 

construire différemment, durablement et 

rapidement tout en offrant des logements 

de qualité. Ces derniers sont élaborés hors 

site. En d’autres termes, nous industrialisons 

le domaine de la construction en nous 

calquant sur l’industrie automobile. La 

préfabrication dans la construction a 

toujours existé, mais jamais avec cette 

envergure. Nous travaillons jusqu’à présent 

avec quatre fabricants, en Hollande, en 

France, en Pologne et en République 

tchèque. Ces derniers sont tous certifiés et 

chacun d’eux ont leurs spécificités et leurs 

matériaux de prédilection de sorte que 

nous pouvons proposer un large éventail de 

solutions pour répondre à tous les besoins. 

Oikos-concept intègre-t-il des éléments 

liés à l’économie circulaire ou à la 

réduction des déchets? 

BS: Naturellement. Entre 80 et 85% des 

matériaux utilisés peuvent être recyclés, 

démontés, réutilisés ou remontés, pour 

les mêmes fonctionnalités ou non. Un 

logement peut par exemple être démonté 

pour en faire une salle de crèche. Le 

principe d’économie circulaire est présent 

dès la phase de conception du bâtiment et 

cela provoque un changement de mentalité 

dans le secteur de la construction. 

XM: C’est ici qu’entre en jeu le BIM (Business 

Information Modelling) puisqu’il permet 

de mieux concevoir un projet, de favoriser 

la collaboration à distance et d’assurer la 

traçabilité de ce que l’on construit. Il aide 

par la suite à la phase opérationnelle du 

bâtiment une fois que ce dernier est livré 

(facility management, optimisation des 

ressources, etc.). La conception s’avère ainsi 

plus rigoureuse. La construction modulaire 

3D qui mise sur le hors site bouleverse les 

codes et implique une nouvelle grammaire 

que les concepteurs doivent s’approprier 

pour offrir des solutions originales. Avec cette 

méthode, nous produisons effectivement 

beaucoup moins de déchets (environ 80%) 

que sur un chantier traditionnel. Quant au 

coût total, il est forcément réduit avec l’effet 

d’échelle indispensable pour recourir à un 

processus d’industrialisation. Il n’y a pas de 

surprise par rapport aux délais, aux coûts ou à 

d’éventuelles modifications comme cela peut 

être le cas pour la construction traditionnelle. 

Quels sont les avantages, pour une 

commune, de faire appel à votre expertise? 

BS: Nous offrons une solution en lien avec la 

crise actuelle du logement au Luxembourg 

et qui répond au Pacte Logement 2.0. Les 

habitations que nous concevons sont à haut 

niveau de qualité, répondent à l’urbanisation 

et aux besoins locaux et sont livrées clés en 

main. Nous travaillons actuellement sur un 

projet pilote, en collaboration avec l’AIS, 

au niveau d’un logement modulaire à prix 

abordable. Celui-ci devrait être bouclé en 

fin d’année ou au plus tard début 2022. 

XM: Nous visons particulièrement les 

Baulücken ou les terrains en friche car ces 

zones inoccupées peuvent être utilisées pour 

fournir des logements de qualité rapidement. 

Lorsque le bail emphytéotique arrive à 

échéance, nous démontons l’entièreté du 

bâtiment, même les fondations. En faisant 

appel à Oikos-concept dès aujourd’hui, les 

bourgmestres peuvent espérer remplir leurs 

objectifs de construction avant les élections. 

Nous sommes à l’écoute des communes et 

des conseillers communaux afin de leur 

proposer une solution rapide et amovible



87 

concernant le Pacte Logement 2.0. Enfin, 

nous respectons les cahiers des charges pour 

que celles-ci puissent obtenir les subventions 

de l’État en matière de logement abordable. 

N’y a-t-il pas des a priori par rapport à la 

construction modulaire? 

BS: Ils existent et c’est logique car 

l’opinion publique n’a pas forcément 

toutes les connaissances en la matière. 

Nous souhaitons changer la perception par 

rapport à la construction modulaire. C’est 

un défi mais nous misons énormément 

sur les visites de maisons témoins pour 

leur faire découvrir les possibilités de ce 

type de construction qui est en train de 

se développer à très grande vitesse. De 

plus, nous utilisons les mêmes matériaux 

que dans une construction traditionnelle. 

Nous serons présents à LuxExpo pour une 

exhibition durant l’événement HomeExpo 

qui aura lieu du 9 au 17 octobre pour présenter 

notre concept. Nous y donnerons également 

une conférence le 15 octobre à 14h. Il suffit de 

nous contacter pour obtenir des invitations. 

“Offrir une 

solution en lien 

avec la crise 

actuelle du 

logement au 

Luxembourg” 

Un dernier mot sur Oikos-concept? 

XM: Les bâtiments répondent à toutes 

les exigences énergétiques et peuvent 

même obtenir des certifications de type 

BREEAM. Dans l’industrie, nous sommes 

habitués à documenter et formaliser 

Oikos-concept sàrl 

37, rue de la Gare 

L-7535 Mersch 

Tél: +352 2826 87 20 

www.oikos-concept.com 

Benedict Sargent et Xavier Mahy 

les processus pour remplir les critères 

d’obtention de ce type de certificats. Notre 

courbe d’apprentissage, ainsi que celle des 

fabricants, est très grande et laisse la porte 

ouverte à de nombreux partenariats. 

BS: Les délais de construction sont très 

courts mais nécessitent une préparation 

rigoureuse et une grande maturité du projet. 

C’est d’ailleurs la phase de conception qui 

prend le plus de temps. Avec Oikos-concept, 

il faut penser en termes de millimètres et de 

mois et non pas en termes de centimètres 

et d’années!




Le parking facilité 

En ville, le stationnement est un défi de tous les jours, voire 

une frustration pour certains habitants qui peinent à se garer 

à proximité de leur domicile. Les promoteurs de la résidence 

Pauline, à Merl, l’ont bien compris. C’est pourquoi ils ont 

fait appel à l’ascensoriste TK Elevator (TKE), spécialiste de 

la mobilité dans les bâtiments établi au Luxembourg depuis 

1987, pour aménager un maximum de places de parking en un 

minimum d’espace! Vincent Sarazain, responsable commercial 

et modernisation chez TKE, nous présente le Combilift 542, 

système de stationnement semi-automatique de la marque 

allemande Wöhr qui facilitera le quotidien des occupants de 

la résidence Pauline. 

Un parking simple et pratique 

La remise des clés de la nouvelle résidence 

Pauline, située route de Longwy à Merl, 

a eu lieu fin juillet. Depuis, ses occupants 

accèdent à leur logement en toute facilité 

grâce à un système de parking Wöhr qui 

leur ferait presque oublier les tracas du 

stationnement en ville. Au total, treize 

places permettent d’accueillir les véhicules 

des habitants des onze unités de logement 

de la résidence: quatre «traditionnelles» et 

neuf semi-automatiques. Les promoteurs et 

architectes de la résidence ont opté pour un 

Combilift 542, un système de stationnement 

indépendant sur deux niveaux de parking – 

l’un au rez-de-chaussée et l’autre en fosse – 

qui fonctionne selon une combinaison 

de déplacement et de superposition. 

Pour garer ou récupérer une voiture au 

niveau inférieur, les plateaux du rez-de-



89 

chaussée coulissent horizontalement, 

permettant ainsi le dégagement de la place 

voulue. La plateforme du niveau inférieur 

correspondante est alors élevée et une 

voiture peut y être garée ou récupérée. 

«L’avantage de ce système est sa simplicité 

d’utilisation. Alors que d’autres nécessitent 

une action manuelle de l’usager, celui-ci 

est presque entièrement automatique. À 

la résidence Pauline, tous les mouvements 

sont commandés par une télécommande qui 

permet aussi bien d’appeler son véhicule, de 

fermer la porte antivol qui le protège que 

d’ouvrir la porte commune du bâtiment. 

Ainsi, l’utilisateur n’a pas besoin de quitter 

sa voiture pour effectuer une action 

manuelle sur le système. Ceci permet d’en 

fluidifier l’utilisation et d’apporter encore 

davantage de confort à l’usager», explique 

Vincent Sarazain. 

Si l’option n’a pas été retenue pour ce 

projet, ce système est également disponible 

en version «confort». Avec ses plateaux 

complètement plats, ce modèle de 

Combilift permet de réduire les bruits de 

roulement et est plus commode pour les 

utilisateurs qui portent des talons. 

Un système qui répond aux défis 

d’aujourd’hui 

Dans l’air du temps, le Combilift s’adapte 

à la mobilité électrique. À la résidence 

Pauline, les neuf emplacements du 

système sont déjà équipés de bornes de 

recharge. «Cette configuration est de plus 

en plus courante bien qu’elle ne soit pas 

systématique. Tout dépend en réalité du 

départ électrique octroyé à la résidence», 

précise Vincent Sarazain. 

En outre, le Combilift est idéal là où les 

prix au mètre carré s’envolent, comme à 

Luxembourg-Ville. «Contrairement au 

Parklift (système qui permet de monter 

ou descendre deux véhicules superposés) 

qui nécessite une hauteur sous-plafond de 

4,3m et qui, dès lors, fait perdre un étage au 

promoteur, le Combilift s’installe dans des 

espaces de 2,35m sous-dalle. C’est donc 

une solution particulièrement intéressante 

financièrement compte tenu du prix du 

foncier dans la capitale. C’est pourquoi le 

Combilift, qui peut recevoir en principe 

tout type de voiture, de la citadine au SUV 

(jusqu’à 2,6 tonnes et 205cm de haut), est 

définitivement notre produit phare en 

ville», détaille Vincent Sarazain. 

“Une solution 

particulièrement 

intéressante 

compte tenu du 

prix du foncier 

dans la capitale” 

Participant à libérer de l’espace, l’évolution 

vers des systèmes de parking automatisés est 

une tendance logique dans les villes à forte 

densité comme Luxembourg. Les solutions 

proposées par TK Elevator, distributeur 

et installateur exclusif de la marque Wöhr, 

leader mondial des parkings mécaniques 

depuis plusieurs décennies, n’ont pas fini de 

convaincre. Et si les produits sont de qualité 

allemande, conseils, expertise et savoir-faire 

sont, eux, «Made in Luxembourg». 

TK Elevator Luxembourg 

5 Läiteschbaach 

L-5324 Contern 

www.tkelevator.lu




Bauhärepräis OAI 2020: 

château d’eau, Dippach 

Maître d’ouvrage nominé: commune de Dippach 

Le projet du château d’eau de Dippach résulte de l’harmonie 

entre la réalisation d’un édifice purement technique et la 

création d’un repère paysager inhérent à tout bâtiment 

de grande hauteur. L’ouvrage se compose de trois parallélépipèdes: 

un volume longitudinal inscrit dans le terrain 

qui renferme un premier bassin d’eau, un volume vertical qui 

s’élance vers le ciel pour soutenir et relier un volume horizontal 

contenant un second bassin, situé à environ 20 m au-dessus 

du premier. Ces trois corps se décalent l’un de l’autre pour 

créer un ouvrage fonctionnel à l’esthétique simple dessinant à 

l’horizon dippachois une silhouette singulière et dynamique. 

Qu’avez-vous appris durant la conception 

et la réalisation de votre projet? 

Un projet d’un tel minimalisme et d’un tel 

purisme architectural engendre beaucoup 

de travail dans l’élaboration des détails 

et dans le choix des matériaux utilisés. 

Pour ce projet, un prototype faisant partie 

du marché a été réalisé, afin de pouvoir 

élaborer ces détails et mettre au point la 

mise en œuvre correcte des matériaux par 

l’entrepreneur. 

Comment s’est passée votre collaboration 

avec l’équipe des concepteurs? 

La collaboration entre l’architecte, 

l’ingénieur et l’entrepreneur a été exemplaire. 

Tous les concernés ont investi la totalité de 

leur savoir-faire pour trouver la meilleure 

solution aux défis que ce bâtiment leur a 

posés. Le béton architectonique présente 

la contrainte de l’impossibilité de cacher la 

moindre faute par un crépi, voire un bardage. 

Le fait de travailler avec cette contrainte 

dans des hauteurs non négligeables et en 

présence d’une statique basée sur du béton 

précontraint constituait un vrai défi. 

Architecte: Paul Bretz Architectes 

Ingénieur-conseil: TR ENGINEERING S.A. 

Ingénieur-conseil technique: Spedener Consulting 

BAUHÄREPRÄIS OAI 2020 

Quels enseignements tirez-vous de votre 

expérience en tant que maître d’ouvrage? 

Le nouveau château d’eau est un bâtiment 

à usage purement technique et fonctionnel, 

qui sert au stockage et à la distribution 

de l’eau potable dans la commune de 

Dippach. Le bureau Paul Bretz Architectes 

a su réaliser des éléments d’architecture 

qui ne cachent pas la fonctionnalité de 

l’infrastructure. L’enseignement que nous 

en tirons est qu’un bâtiment technique vaut 

aussi la peine d’être conçu par un architecte 

et qu’il peut avoir la fonction de point de 

repère dans le paysage, tout en constituant 

un élément architectural unique. 

Article réalisé en partenariat avec l’OAI et 

s’inscrivant dans une série destinée à présenter 

les maîtres d’ouvrage du secteur communal 

distingués lors du Bauhärepräis OAI 2020. Plus 

d’informations sur www.bhp.lu.





HALL’O, Differdange 

Maître d’ouvrage nominé: Ville de Differdange 

Le projet est composé de deux volumes: le volume principal 

accueille les salles polyvalentes et les zones de service (une 

salle de 260 m 2 pour 500 personnes et une salle de 765 m 2 pour 

1.500 personnes). Il s’impose et ferme monumentalement 

la place vers le nord. Le volume secondaire, accueillant les 

sanitaires, permet à la lumière naturelle d’éclairer la place 

grâce à sa faible hauteur ainsi que le volume principal et de 

pénétrer jusque dans la première salle. La place nouvellement 

créée est intégrée au fonctionnement du hall et conçue comme 

une salle extérieure. 

Il touche à beaucoup de domaines. Il fallait 

veiller à l’acoustique de la salle, supprimer 

les nuisances sonores, tenir compte des 

techniques de scène, etc. À toutes ces 

fonctions s’ajoutent des fonctions connexes 

à une salle polyvalente comme une cuisine 

ou un bureau. Le tout en respectant des 

mesures énergétiques strictes (bâtisse 

en bois de classe AAA). L’acoustique, la 

ventilation, les techniques de scène et la 

technique médiatique sont des domaines 

tellement pointus que le recours à des 

spécialistes est primordial. 

Comment s’est passée votre collaboration 

avec l’équipe des concepteurs? 

L’équipe était constituée d’un bureau 

d’architectes, d’un bureau technique, de 

spécialistes de l’acoustique, des médias, de la 

technique de scène et du service technique 

de la Ville de Differdange. Collaborer 

efficacement n’était pas gagné d’avance 

car nous avions tous nos contraintes. Mais 

finalement, nous avons su travailler avec un 

excellent esprit d’équipe tout au long de la 

phase de planification et de réalisation. 

Architecte: carvalhoarchitects 

Ingénieur-Conseil structure: Simon-Christiansen & Associés S.A. 

Ingénieur-Conseil technique: Goblet Lavandier & Associés S.A. 

Ingénieur-Conseil acoustique et médias: P. Graner & Associés 



Ce que nous tirons de ce projet, c’est 

qu’une bonne coordination et une bonne 

coopération entre les différents bureaux 

d’études et les bureaux d’architectes est 

essentielle dès le départ. 





d’informations sur www.bhp.lu. 



BAUHÄREPRÄIS OAI 2020 

Le HALL’O est une salle polyvalente 

pouvant accueillir jusqu’à 1.500 personnes.

Engagez votre commune 

pour la protection 

du climat. 

Rejoignez le Pacte Climat 

pacteclimat.lu





résidence avec quatre 

logements sociaux 

Maître d’ouvrage nominé: Ville de Luxembourg 

L’immeuble résidentiel comporte quatre logements sociaux 

destinés à la location. Cette fonction transparait dans l’aspect 

architectural du bâtiment: la simplicité et la fonctionnalité se 

reflètent dans la composition des volumes architecturaux et 

les ouvertures des façades. Une attention particulière a été 

portée aux aspects pratiques des espaces intérieurs ainsi qu’à 

l’efficience énergétique et à l’accessibilité. L’emplacement du 

site n’offrant pas les meilleures conditions d’ensoleillement, 

les appartements ont été orientés de sorte à bénéficier au 

maximum d’un ensoleillement naturel dans les pièces à vivre. 

Les unités de logement varient entre 70 et 130 m 2 pour 

accueillir des ménages de composition variée. 

Si vous devriez recommencer, que 

feriez-vous différemment aujourd’hui? 

Le choix d’un terrain de construction dans 

une vallée peu ensoleillée et en forte pente 

demande des réponses architecturales 

généreuses et compensatoires même 

si certaines mesures vont au-delà des 

standards d’un logement social. 



Habiter ou vivre à proximité d’un cimetière 

n’est pas donné à tout le monde... 

Avez-vous des conseils à donner à de 

futurs maîtres d’ouvrage? 

Il est important de choisir ses partenaires 

en fonction des spécificités du projet et il 

est également important que les bureaux 

d’architecture ou d’études aient développé 

de l’expérience dans la réalisation de 

projets pour la fonction publique. 

Architecte: atelier b architectes – christian barsotti et associés 

Ingénieur-conseil structure: De Statiker 





d’informations sur www.bhp.lu. 

BAUHÄREPRÄIS OAI 2020

SEMAINE 

NATIONALE DU 

LOGEMENT 

VUM 9.10 BIS 

DE 17.10.21 

MÉI WÉI EE 

BAUPROJET – 

GEMEINSCHAFTLECH 

PROJETEN AN 

D’WEEËR LEEDEN 

www.fondsdulogement.lu 

EMPFÄNKEN, LOGÉIEREN A BEGLEEDEN





nouvel escalier Müllerthal 

Maître d’ouvrage nominé: commune de Waldbillig 

et ORT Région Mullerthal 

Après les pluies torrentielles de juin 2018, une grande 

partie d’un sentier de randonnée très fréquenté, à proximité 

immédiate du Schiessentümpel, s’est effondrée et n’était 

plus accessible. Comme le talus est encore en mouvement, 

il a fallu trouver une solution qui resterait détachée de la 

pente. Par conséquent, la nouvelle construction en acier et 

bois, située dans une zone «Natura 2000» et de protection 

des sources, a été ancrée directement dans les rochers afin de 

rester indépendante d’autres éventuels mouvements de pente. 

Le nouvel escalier dispose d’une longueur totale de 89 m 

et d’une hauteur de 16 m, comporte 114 marches et une 

passerelle qui les surplombe de 17,4 m. «Identité – régionalité – 

circularité», tels sont les trois mots-clés qui décrivent le 

concept global du projet. 



En particulier sous la pression du temps et 

avec une tâche aussi exigeante, la coopération 

interdisciplinaire et la participation de 

toutes les parties impliquées sont d’une 

grande importance pour parvenir à un 

résultat aussi positif. Avec le nouvel escalier, 

le Müllerthal dispose désormais d’une 

attraction supplémentaire. 



Une approche participative mène au succès, 

les décideurs importants ont été impliqués 

dans le projet dès le début. Grâce à une 

collaboration interdisciplinaire très étroite 

entre tous les acteurs concernés, le projet a 

pu être réalisé dans de très courts délais. 

De quelle manière vos attentes ont-elles 

été prises en compte par les concepteurs? 

La nouvelle construction s’intègre de façon 

très harmonieuse dans l’ensemble du paysage 

et dans son environnement – une zone 

Natura 2000 et de protection des sources. 

Le nouvel escalier reflète les caractéristiques 

typiques du pont «Schiessentümpel» et se 

crée en même temps une identité propre 

par un langage architectural contemporain. 

Les aspects durables se retrouvent dans le 

projet à travers l’utilisation de bois régional 

(Holz vun hei) et le mode de construction 

(démontabilité totale de tous les éléments). 

Architecte: witry & witry 

Ingénieur-conseil: Daedalus Engineering 




distingués lors du Bauhärepräis OAI 2020. 

BAUHÄREPRÄIS OAI 2020

GOUVERNANCE 

11 

USELDANGE 

La digitalisation au service 

du vivre ensemble



BRÈVES COMMUNALES – EST 


LENNINGEN 

Par arrêté ministériel du 24 août 

2021, Claude Leuck a été nommé aux 

fonctions d’échevin de la commune 

de Lenningen. L’intéressé a prêté entre 

les mains de Taina Bofferding, ministre 

de l’Intérieur, le serment prescrit par 

l’article 6 de la loi communale modifiée 

du 13 décembre 1988 dont la formule 

est la suivante: «Je jure fidélité au 

Grand-Duc, d’observer la Constitution 

et les lois du pays, et de remplir avec 

zèle, exactitude, intégrité et impartialité 

les fonctions qui me sont confiées». 

Source: SIP 

SCHENGEN 

Le 8 juillet, les ministres des Affaires 

étrangères du Luxembourg (Jean 

Asselborn), de l’Allemagne (Heiko 

Maas) et de la France (Jean-Yves 

Le Drian) se sont rencontrés à 

Schengen. Les trois ministres ont 

visité le monument de l’Europe et 

le Musée européen. Ensuite, une 

discussion politique autour des 

sujets européens et internationaux 

était à l’ordre du jour. 

Source: schengen.lu 

WALDBILLIG 

Par arrêté ministériel du 29 juillet 2021, 

Jean-Joseph Tholl a été nommé aux 

fonctions d’échevin de la commune 

de Waldbillig. L’intéressé a prêté entre 

les mains de Taina Bofferding, ministre 

de l’Intérieur, le serment prescrit par 

l’article 6 de la loi communale modifiée 

du 13 décembre 1988. 

Source: SIP 

NIEDERANVEN 

La commune investit dans ses aires 

de jeux dédiées aux enfants. À côté 

des toboggans qui ont été installés sur 

certaines d’entre elles, les élus ont décidé 

de rénover prochainement l’aire «um 

Trenker» ainsi que celle située près de la 

piste de skateboard. Une toute nouvelle 

aire de jeux est prévue à Hostert. 

Source: niederanven.lu 

 

ECHTERNACH 

Un nouveau concept de stationnement est entré en vigueur 

le 1 er août dernier. Dans sa séance du 14 décembre 2020, le 

Conseil communal de la Ville d’Echternach avait voté l’extension 

et l’adaptation du règlement de stationnement. Le but de ce 

changement est, entre autres, de faciliter le stationnement des 

résidents près de leur domicile et de favoriser l’utilisation des 

transports en commun et la mobilité douce; c’est-à-dire la marche 

à pied ou les déplacements à vélo. 

Source: echternach.lu 

SCHENGEN 

Le 3 août dernier, une délégation conduite par Lex Delles, 

ministre du Tourisme, et Michel Gloden, bourgmestre de 

Schengen, s’est rendue à Regensburg pour y signer le contrat 

d’achat du «MS Regensburg», anciennement «MS Princesse 

Marie-Astrid», bateau sur lequel a été signé l’accord de 

Schengen le 14 juin 1985. Le bourgmestre Michel Gloden s’est 

dit «extrêmement fier» du retour du navire. 

Source: schengen.lu 

BEAUFORT 

Après une première certification l’année dernière, la commune 

de Beaufort vient de recevoir à nouveau le label de qualité 

«SuperDrecksKëscht» pour la maison communale, le service 

technique, le complexe scolaire ainsi que le précoce. Ce label 

est une marque de qualité décernée par l’Administration de 

l’environnement, la Chambre de Commerce et la Chambre 

des Métiers aux entreprises et aux institutions qui gèrent leurs 

déchets dans le respect de l’environnement. 

Source: beaufort.lu 

GREVENMACHER 

Le collège des bourgmestre et échevins de Grevenmacher a 

décidé de distribuer des sacs de sable aux habitants vivant dans 

une zone potentiellement inondable pour les aider à se protéger 

contre d’éventuelles inondations. Les citoyens concernés 

peuvent contacter l’administration communale par email à info@ 

grevenmacher.lu ou par téléphone au 75 03 11 1 pour commander 

les sacs de sable. Le service technique se chargera de leur livraison. 

Source: grevenmacher.lu 

REMICH 

Afin d’allonger la durée de vie des 

anciens équipements électriques et 

électroniques, le projet Social ReUse 

a été lancé à l’initiative d’Ecotrel. 

L’idée est de donner une seconde 

vie aux équipements électriques et 

électroniques des habitants de la 

commune en les déposant au centre 

de recyclage «Am Haff». Un opérateur 

sur place fera un premier diagnostic 

des équipements afin de savoir 

s’ils peuvent être réparés pour être 

réemployés et remis en circulation. 

Source: remich.lu 

ECHTERNACH 

En raison des circonstances liées 

à la crise sanitaire, le comité de 

l’ACC Contern a décidé de renoncer 

à l’organisation d’une «Charly 

Gaul» traditionnelle le dimanche 

5 septembre à Echternach et de 

remplacer la cyclosportive par un 

programme alternatif sur le weekend 

complet du 4 et 5 septembre. 

Au programme: courses cyclistes 

toutes catégories pour coureurs 

licenciés et randonnée cyclotouriste 

à départ et allure libre pour tous les 

autres amoureux de la Petite Reine. 

Source: echternach.lu 

BETZDORF 

À Roodt-sur-Syre, la commune 

construira une nouvelle crèche qui 

se veut innovante sur différents 

plans. Il s’agit d’un projet pilote 

en écologie, construction durable 

et économie circulaire. Cette 

infrastructure sera réalisée en bois et 

en terre crue provenant de Betzdorf. 

D’autres éléments de construction 

seront récupérés sur les chantiers 

de déconstruction du café de 

l’Amérique, de l’ancienne école de 

Betzdorf et de la maison unifamiliale 

se trouvant sur le terrain de la future 

crèche. La remise des clés est prévue 

pour juin 2023. 

Source: SIP

LE NOUVEL EQS 

100 % ÉLECTRIQUE. 

Voici pour le monde. Découvrez le nouvel EQS. 

Laissez-vous séduire par l’intérieur luxueux, doté 

d’un écran MBUX Hyperscreen de 141 cm de large. 

Son autonomie jusqu’à 731 km* vous permet de vous 

rendre de Luxembourg à Milan en une seule charge. 

Découvrez-le sur mercedes-benz.lu/eqs-fr. 

16,9 - 21,2 kWh/100 KM • 0 G/KM CO 2 (WLTP). 

*EQS 450+ AMG Line.



PORTRAIT 

André Von der Marck


SEPTEMBRE SEPTEMBRE / OCTOBRE / OCTOBRE 2021 2021 

LG 101 

Une aventure urbaine 

sur les rails 

PAR MARTINA CAPPUCCIO 

André Von der Marck, directeur de Luxtram, n’a pas été 

choisi pour ce poste par hasard. Avec une expérience de 18 

ans dans le développement du tram de Strasbourg et de 6 ans 

dans celui de Nice, il a fédéré ses équipes autour du projet 

fou de faire circuler ce mode de transport à travers la capitale 

luxembourgeoise, en quelques années à peine. Entre respect 

des délais et des budgets et haute qualité de service, retour 

sur une épopée qui transforme le paysage urbain depuis 2016 

et qui n’a pas fini de nous faire voyager. 

Genèse d’un projet de mobilité 

Il est 8 heures du matin et le Kirchberg 

est en ébullition. Les rues fourmillent 

de costumes, tailleurs et talons hauts, 

rejoignant le centre névralgique de 

l’économie luxembourgeoise. Le dernier 

tram en provenance de la gare vient de 

s’arrêter à hauteur du terminal, à LuxExpo, 

et tous ses voyageurs marchent à présent vers 

leurs bureaux. Il semble tellement naturel 

d’assister à ce ballet aujourd’hui, qu’on en 

oublierait presque à quoi ressemblait ce 

paysage il y a quelques années. 

Les origines de ce projet remontent à 

l’année 1987, lorsque le tram est évoqué 

pour la première fois comme une 

alternative sérieuse au tout-automobile. 

Après des années d’études et de réflexions 

sur le sujet, le GIE Luxtram est créé 

en 2007. Le vote d’une première loi de 

financement pour la première ligne, 

couvrant le secteur allant du Kirchberg à 

la gare, date quant à lui de 2014. 

C’est à cette époque qu’André Von der 

Marck rejoint l’aventure. Tout va alors très 

vite: en 2015, Luxtram devient une société 

anonyme à deux actionnaires, l’État et la 

Ville de Luxembourg. Elle est chargée du 

développement du tramway de la capitale 

et de son exploitation. La même année, le 

dépôt relié aux rails a été créé au Kirchberg; 

c’est au départ de celui-ci que le premier 

tronçon pourra être construit. «Lors de 

nos analyses du trafic urbain, nous avons 

constaté qu’il y avait une forte demande 

entre la gare et le Kirchberg. C’est pourquoi 

nous avons commencé par cette section, 

avec un budget de 345 millions d’euros 

que nous avons respecté», se souvient le 

directeur. Dans un même temps, ce dernier 

a dû gérer la mise en place de la SA et la 

construction des rames de tramway. «En 

quelques mois, nous avons recruté des 

chauffeurs, créé un centre de formation 

agréé pour leur apprendre le métier, défini 

nos exigences – sans surprises très élevées – 

quant au design et à la technique des 

tramways, lancé un appel d’offres pour leur 

conception et confié cette tâche à la société 

CAF», énumère le directeur. Bénéficiant de 

son expérience, son équipe d’ingénieurs a 

ensuite pu s’atteler à la maîtrise d’ouvrage 

pour la pose des rails sur le premier tronçon. 

À cette période également, le nouveau 

gouvernement et la Ville de Luxembourg 

prenaient la décision de prolonger ce premier 

axe vers l’aéroport et le Ban de Gasperich, 

encore en cours de développement. Le 

budget total de l’opération avait alors été 

élevé à 565 millions d’euros. 

Développement en centre-Ville: le nerf 

de la guerre 

C’est déjà en décembre 2017 que la première 

ligne est mise en service et voyage jusqu’au 

funiculaire du Pont Rouge. Sur sa lancée, 

plus rien ne semble arrêter le tram: «Nous 

avons ensuite construit le tronçon jusqu’à la 

place de l’Étoile, mis en service à l’été 2018, 

puis nous avons attaqué la partie la plus 

complexe, celle traversant la ville jusqu’à 

la gare». Ralenti par l’environnement 

contraignant que représente le centreville 

peuplé de riverains, touristes ou 

consommateurs aux déplacements 

multimodaux, le projet de mobilité doit 

à nouveau faire preuve de flexibilité pour 

résoudre une problématique essentielle: 

faire coexister son développement avec le 

respect de la vie quotidienne de la capitale. 

«Notre plus grand défi a été d’organiser les 

travaux et leur phasage de manière à ce que 

ceux qui habitent, travaillent, consomment 

à Luxembourg puissent vaquer à leurs 

occupations en subissant le moins de 

nuisances possibles», explique André Von 

der Marck. 

Pendant ces deux années de chantier, 

Luxtram a redoublé d’efforts en matière 

de communication avec les riverains et 

les commerçants, allant même jusqu’à 

créer une équipe de médiateurs pour les 

premiers, et une convention comprenant 

des subventions pour les seconds. Par 

ailleurs, ce que beaucoup ignorent est 

que ces travaux ont également permis à la 

Ville de remettre à neuf tous les réseaux 

électriques, d’évacuation des eaux et de fibre 

optique. À la fin du chantier, c’est toute une 

partie de la capitale qui a vu son quotidien 

grandement amélioré par l’ensemble de ces 

infrastructures. 

Aussi laborieuse qu’a été cette période, 

le directeur en garde un bon souvenir: 

xxxx



PORTRAIT 

exécuter d’un point de vue technique, afin que 

nos ingénieurs responsables de la maîtrise 

d’ouvrage se familiarisent également avec 

ce type de construction clé en main. Ainsi, 

nos équipes pourront désormais choisir la 

bonne manière de construire les différentes 

extensions que nous réaliserons». 

«Nous avons continué à garantir 

l’accessibilité des riverains et commerçants 

aux bâtiments, ainsi que leur mobilité 

grâce au maintien des lignes de bus. Nous 

avons réaménagé les routes de façade à 

façade ainsi que les trottoirs, créé des pistes 

cyclables, recalibré les voiries ou refait 

leurs fondations, planté des arbres,… Nous 

sommes allés bien plus loin que la simple 

construction d’un tram!». Et le bénéficie de 

la capitale en termes d’image est également 

conséquent: elle jouit à présent d’un mode 

de transport contemporain et performant, 

avec une bonne capacité et une belle vitesse 

commerciale ainsi qu’un design s’intégrant 

parfaitement à la modernité de son quartier 

des affaires. Changeant l’ambiance des lieux 

qu’elle traverse, une quinzaine de trams 

a par exemple remplacé quelque 140 bus 

sur l’avenue de la Liberté, rendant ainsi 

l’atmosphère plus silencieuse et surtout 

plus propre. Avec une moyenne de 60.000 

usagers par jour voyageant le long de ses 8 

km de ligne, s’arrêtant à ses 15 stations ou 

profitant de ses 5 pôles d’échange, le succès 

du tram est incontestable. 

Gérer le quotidien d’un chantier 

Le tram est un projet complexe, 

qui comporte son lot de difficultés 

quotidiennes… et le Covid-19 était sans 

doute la plus imprévisible d’entre elles. 

En tant que service essentiel à la population, 

le tram n’a cessé de rouler, à chaque étape 

de la pandémie. Nécessitant une grande 

réactivité de la part des équipes, toute une 

organisation a dû être déployée du jour 

au lendemain pour garantir la sécurité des 

passagers et des chauffeurs. Contre 35.000 

usagers quotidiens en 2019, seuls 2.000 

d’entre eux ont continué à prendre le tram 

lors du premier confinement. Ce nombre a 

ensuite fluctué en fonction de l’évolution de 

la situation sanitaire et des mesures prises 

en conséquence par le gouvernement. 

Mais dès décembre 2020, suite à la mise 

en service du tronçon rejoignant la gare, 

les voyageurs ont été de plus en plus 

nombreux, jusqu’à 50.000 par jour à la fin 

du printemps, avec un pic à 62.000 lors 

d’une journée particulièrement chargée du 

mois de juillet. Luxtram ambitionne même 

d’atteindre les 80.000 passagers quotidiens, 

à l’ouverture du tronçon vers Bonnevoie en 

septembre 2022. 

Si la problématique de l’acquisition des 

terrains à la Cloche d’Or a fait parler d’elle, 

elle n’inquiète pourtant pas André Von der 

Marck: «Le tronçon de la rue des Scillas 

à Howald a fait l’objet de plans alternatifs 

prévoyant la possibilité que l’Administration 

des ponts et chaussées ne puisse pas acquérir 

les terrains pour permettre un passage du 

tram sur deux voies. Dans tous les cas, le 

projet aboutira, la question est de savoir 

sous quelle forme!». 

Travaux en cours et perspective 

d’évolution 

Les travaux sur le tronçon qui reliera le 

quartier de Bonnevoie ont démarré au 

mois d’avril dernier. Pour la première 

fois, Luxtram a décidé de faire appel à un 

prestataire unique pour la conception et la 

réalisation de l’ensemble du chantier: «Nous 

voulions expérimenter ce mode de marché 

public sur ce tronçon relativement simple à 

“Changeant 

l’ambiance 

des lieux 

qu’elle traverse, 

une quinzaine de 

trams a remplacé 

quelque 140 bus” 

Un autre chantier démarrera par ailleurs 

au mois de novembre pour l’édification 

d’un pont derrière le dépôt, qui permettra 

au tram de rejoindre l’aéroport au premier 

semestre 2024. En 2022, les travaux se 

poursuivront également au sud de la ville 

pour connecter le quartier de Bonnevoie 

au Ban de Gasperich, puis au stade, avec 

une mise en service estimée à la fin de 

l’année 2023. 

Le ministre de la Mobilité et des Travaux 

publics François Bausch a par ailleurs 

annoncé un projet de tram à voie rapide 

entre Esch-sur-Alzette et Luxembourg- 

Ville. Luxtram collaborera dans ce cadre 

avec l’Administration des ponts et chaussées 

pour organiser les voiries, puis assurera le 

rôle de maître d’ouvrage et exploitera ce 

nouveau tram. Son directeur commente: 

«Nous avons déjà prouvé l’efficacité de 

notre couple dans la maîtrise d’ouvrage. 

Nous avons pris l’habitude de coordonner 

nos efforts et nos plannings et la conduite 

des travaux du tramway jusqu’à aujourd’hui 

le montre bien». 

D’autres projets d’extension sont en cours 

de prévision, notamment vers Hollerich, 

vers la route d’Arlon ou encore vers le 

boulevard Konrad Adenauer au Kirchberg, 

où deux nouveaux quartiers doivent être 

aménagés par le Fonds Kirchberg. «Là 

où en 2016, nous rattrapions un retard 

accumulé dans le transport public, nous 

sommes aujourd’hui en position d’anticiper 

et d’accompagner le développement de 

quartiers en pleine expansion!», conclut 

André Von der Marck.



103 

POUR ME FORMER, 

JE M’INFORME 

EN UN CLIN D’ŒIL ! 

LIFELONG-LEARNING.LU 

Mettez la formation au service de vos ambitions personnelles 

et professionnelles. Avec ses 10 000 formations et ses informations utiles, 

lifelong-learning.lu vous accompagne vers le succès de votre projet.

Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat, Luxembourg, établissement public autonome, 1, Place de Metz, L-2954 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg B30775 

Envie d’une 

nouvelle voiture ? 

SPUERKEESS.LU

LG_245

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?