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LA GAZETTE DE NICOLE 042

QUARANTE DEUXIEME GAZETTE DE NICOLE ESTEROLLE AVEC LES ARTISTES : ALAIN TROYAS, AMANDA SHELSHER, AMÉLIE JOOS, ANNE-SOPHIE ATEK, BISA BUTLER, BRANN RENAUD, GREGORY VAN MAANEN, JEAN-NICOLAS REINERT, JENNIFER B. THORESON, NICOLAS KAHN & RICHARD SELESNICK, MARGARET KEELAN, SERGE POLIAKOFF, NEAL BARAB, SERGEY MERENKOF, THOMAS AGRINIER, HOPE KROLL, ESTER CARDELLA.

QUARANTE DEUXIEME GAZETTE DE NICOLE ESTEROLLE AVEC LES ARTISTES : ALAIN TROYAS, AMANDA SHELSHER, AMÉLIE JOOS, ANNE-SOPHIE ATEK, BISA BUTLER, BRANN RENAUD, GREGORY VAN MAANEN, JEAN-NICOLAS REINERT, JENNIFER B. THORESON, NICOLAS KAHN & RICHARD SELESNICK, MARGARET KEELAN, SERGE POLIAKOFF, NEAL BARAB, SERGEY MERENKOF, THOMAS AGRINIER, HOPE KROLL, ESTER CARDELLA.

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ALAIN TROYAS AMANDA SHELSHER AMÉLIE JOOS ANNE-SOPHIE ATEK BISA BUTLER

BRANN RENAUD GREGORY VAN MAANEN JEAN-NICOLAS REINERT JENNIFER B. THORESON

NICOLAS KAHN & RICHARD SELESNICK MARGARET KEELAN SERGE POLIAKOFF NEAL BARAB

SERGEY MERENKOF THOMAS AGRINIER Hope Kroll ESTER CARDELLA


LA « JOCONDE »

DE L’ART DIT

CONTEMPORAIN :

UNE INSULTE

AUX ARTISTES !

POUR NE RATER

AUCUN NUMÉRO

DE LA GAZETTE DE NICOLE

SUIVEZ-NOUS EN VOUS ABONNANT LÀ

https://www.yumpu.com/fr/la_gazette_d


Il y a, au Louvre, la Joconde « au sourire mystérieux » de

Léonard de Vinci…

Il y a désormais, à la Bourse de Commerce de Paris,

(image jointe) son équivalent « contemporain », pièce

centrale de la Collection Pinault : ce « nounours à l’air

vicieux » trouvé dans une poubelle et déclaré œuvre

d’art par son auteur, Bertrand Lavier, avec l’accord

enthousiaste de toutes les puissances culturelles, privées

et publiques associées, de ce pays …

Bon, nous en sommes là… On n’y croit pas…

On a donc livré ce magnifique bâtiment à un financier

milliardaire dans le but, semble-t-il, d’insulter les

créateurs de ce pays en glorifiant la laideur, la stupidité,

le cynisme comme attributs des puissants.

Dans quelques dizaines d’années, on se demandera de

quelle perversité meurtrière ont été atteintes ces mêmes

puissances et il faudra sans doute mettre en place

quelque tribunal pour juger leurs malfaisances contre

l’art et l’humanité

En attendant, montrons ce qui est beau, ce qui a du

sens et du contenu et qui nous permet de

garder espoir.

e_nicole_esterolle

Nicole

Estérolle

Et puis je vous suggère d’aller faire un tour sur mon site

www.schtroumpf-emergent.com



Tropicales anticonceptualités

Alain Troyas, professeur à l’Université de

Montpellier, était connu pour son engagement

critique contre l’art dit contemporain à travers ce

livre écrit avec sa collègue Valerie Arault « Du

narcissisme de l’art contemporain »(image de

couverture jointe)… Le voici aujourd’hui qui « passe

à l’acte pictural » dans cette série de « Tropicalités »

qui l’éloigne radicalement de la « neutralité

axiologique » propre au sociologue…

« Je suis si excité à peindre et à tenter de rattraper le

temps, que je n’ai pas vraiment le goût pour passer du

temps à m’énerver ou rigoler sur le « financial art » . Le

temps passe vite et je voudrais profiter de cette partie

actuelle de ma vie en faisant ce dont j’ai envie depuis si

longtemps

Je me suis donc mis à peindre il y a 3 ans après une très

longue disette pendant laquelle je me suis consacré à

l’enseignement et à l’écriture théorique. En fait, j’ai une

formation artistique à l’ancienne, pas celle qui date

d’après la catastrophe culturelle post-68, mais d'avant.

La nécessité pragmatique m’a obligé à trouver un

boulot et après diverses pérégrinations décevantes, j’ai

opté pour l’enseignement… Mais pour un enseignement

assez différent de celui qui a majoritairement les

faveurs des institutions de l’enseignement universitaire.»

Plus d’infos

https://comptoir.org/2018/03/05/alain-troyas-etvalerie-arrault-en-art-pour-linstant-le-capitalismemene-la-danse/comment-page-1/

ALAIN TROYAS
















AMANDA


Des métaphores de la vie

« Mes sculptures en céramique ont toujours reflété ma vie de famille et

mes expériences en tant que parent. Elles évoquent surtout mon amour

profond pour les animaux et mon lien avec l'environnement naturel

Les oiseaux ont toujours été un objet d’amour et de fascination, depuis

mon enfance, avec les kookaburras et les pies qui venaient régulièrement

devant notre porte. Aujourd'hui, avec ma propre famille, nous

avons noué une relation avec un groupe de pies, des oiseaux bouchers

que nous nourrissons régulièrement et nous sommes entourés d'oiseaux

mangeurs de miel, de cacatoès carnaby, de loriquets arc-en-ciel qui

viennent se reposer et se ressourcer dans notre jardin indigène.

Ces œuvres intimes célèbrent les subtilités de la nature humaine ; elles

cherchent à comprendre le soi et le monde qui nous entoure. Mon travail

s'inspire de mes expériences en tant que mère et de l'observation de

la croissance de mes deux jeunes enfants.

Ces sculptures explorent la relation entre la maternité

et les cycles de vie de la nature en utilisant des plantes

et des motifs du monde naturel comme métaphores de

la vie.»

SHELSHER



















Délicats récits intimes

Voici des petites œuvres sur papier

particulièrement émouvantes par

leur fraîcheur, leur sincérité, leur

douceur, leur poésie, leur intelligence,

leur liberté et leur inventivité

formelles en prise directe avec une

intimité très personnelle certes, mais

totalement et immédiatement

partageable.

AMÉLIE JOOS

















Mes formes difformes

et horriblement belles

Il y a une étrange jouissance dans la mocheté,

dans le fait de bousculer les canons de la beauté

et d’interroger en frappant les esprits. L’art

doit interloquer et tenter de montrer des

visuels inédits… Mais, par bonheur, l'« interlocation

» d’Amélie n’est pas gratuite, mais

nourrie d’un plaisir fou d’inventer, de s’explorer

les entrailles cervicales, de se dépasser, de

se défoncer le regard…

Total « pied » visuel !

ANNE-SOPHIE

ATEK
















Au


bonheur de la courte-pointe

Bien qu’elle ait eu une formation initiale

d’artiste-peintre, la courtepointe s’est

imposée à elle comme une évidence. “Je

fais de la courtepointe, car c’est la technique

qui m’a été enseignée à la maison. C’est une

vieille tradition qui remonte à l’époque de

l’esclavage, lorsque qu’ils devaient se vêtir

pour rester au chaud.”

Elle utilise des tissus traditionnels africains,

de coton, de laine et de mousseline

aux couleurs vives avec des motifs audacieu,x

pour assembler des courtepointes

présentant des portraits qui évoquent

l’existence d’enfants et d’adultes noirs

disparus dont les histoires ont peut-être

été oubliées ou négligées.

BISA BUTLER

















Énigmatiques et fascinantes

irréalités

« Je travaille sur la réalité, passée au prisme de

la poésie, du décalage propre à une subjectivité

parfois enfantine, dans le sens où elle ne répond

à aucun dogme ou à aucune idée préconçue.

Il s'agit avant tout de ressenti. Mais un ressenti

parfois cruel, acerbe, propre à donner à voir ce

que notre réalité a à offrir .

Les images que je «reçois», je m'en sers pour

construire, reconstruire et enfin mettre en lumière

ce que je ressens. Créer une peinture qui

conte autant qu'elle montre.»

BRANN RENAUD










GREGORY VA


Pour exorciser les démons

L'artiste autodidacte Gregory Van Maanen continue de

souffrir des effets des éclats d'obus qui se sont logés dans

son épaule pendant la guerre du Vietnam et parle franchement

de ses luttes continues contre le trouble de stress

post-traumatique. Pourtant, il reste un fervent partisan du

pouvoir de guérison de l'art. Originaire du New Jersey, il

a commencé à peindre après son retour d'une période de

service au Vietnam, en grande partie comme un moyen

d'exorciser les démons qu'il a ramenés à la maison.

Aujourd'hui, son œuvre – qu'il qualifie de « conservation

de soi parfois partagée avec d'autres » – comprend plusieurs

milliers de peintures et de dessins, ainsi que des sculptures

et des œuvres multimédias.

N MAANEN














D


es têtes, des ventres et des mains

« Mes personnages sont autant d’états d’âme,

transcrits dans la terre, de ce qui se passe dans

ma vie … J’aime beaucoup les ventres, parce

que tu sens que ça y travaille. »

Il y a du fœtal, du primal, du pré-pithécanthrope,

dans ces personnages de Jean-Nicols

Reinert.

Du manuel, du sensuel et du tripal… et des

grosses têtes qui n’ont rien de conceptuel…

Du plaisir à l’état originel.

Il s’en passe dans sa vie !

JEAN-NICOLAS

REINERT
















JENNIFER B.


Je donne des cours de

photographie conceptuelle

« Je vous aiderai à créer un corpus de

travail ciblé, personnel, significatif et

raffiné. Vous apprendrez à susciter et à

traduire des idées et des convictions en

une pratique artistique de signature.

En apprenant à puiser dans votre

propre « ADN » pour ajouter des

couches de sens à votre travail, vous

découvrirez les bases de la création de

votre propre méthode pour créer des

images communicatives et stimulantes.

Vous apprendrez le langage de

la photographie conceptuelle à travers

des conférences réfléchies, des travaux,

des critiques et en étudiant d'autres

artistes qui travaillent dans le monde

de l'art contemporain. Nous décortiquerons

la pratique de l'art conceptuel,

en décomposant chaque étape, de

l'inspiration, personnalisation, conception,

production et enfin placement au

sein de la communauté artistique.»

THORESON












NICOLAS KAHN & RI


Face aux frontières du

monde que nous essayons

de libérer

« Nous ne souhaitons pas expliquer nos

choix esthétiques, nous aimons le processus

de découverte et de surprise quand

nous travaillons sur des choses – c’est

cette qualité-même qui donne à notre

travail une atmosphère onirique. Ceci

dit, nous nous retrouvons habituellement

face à un projet afin de travailler

sur certains paramètres du monde que

nous essayons de créer. Une fois ceux-ci

créés, nous sommes rapidement frustrés

face aux frontières du monde que nous

essayons de libérer. C’est cette tension

qui nous permet de prendre des directions

intéressantes et inattendues. Nous

sommes donc engagés dans une lutte

constante pour garder nos projets gérables

et compréhensibles pour le spectateur

extérieur. »

CHARD SELESNICK












MARGARE


Une douce mélancolie

On dirait des statuettes en bois

polychrome… Mais elle sont en

céramique émaillée, teintée, cuite et

recuite, comme pour les vieillir et leur

donner une sorte d’intemporalité et

une intense présence émotionnelle

pourtant distanciée.

De quel siècle sont-elles ? De quel

pays ? De quelles rêveries d’enfance ?

De quel souvenir de bonheur

familial ? De quelle mystérieuse et

bénéfique magie sont-elles habitées ?

T KEELAN













Un sculpteur heureux

de vivre

« Je suis un artiste californien, bien que je sois à

Pietrasanta, en Italie, depuis 30 ans. Plus je

m'absente, plus il est clair que j'ai une esthétique

et une mentalité californiennes. Travailler à

Pietrasanta a été une joie. C'est exactement le

bon endroit pour un sculpteur de pierre. Il y a

du marbre, une offre infinie de choix. Outils et

artisans qualifiés, industrie aux commandes

d'un artiste. Une communauté d'artistes,

serviables, créatifs et compétents. Au fil des

années, j'ai travaillé de façon monumentale et

minuscule. J'ai voyagé à des symposiums de

sculpture en Chine, en Allemagne, en Israël, aux

Pays-Bas et en Suède. Commandes en

Californie, Virginie, Chicago, Londres et Italie.

Je me sens dans la fleur de l'âge de ma vie de

manière créative et productive. Parfois, je

m'arrête au milieu de mon travail et je ris. C'est

tellement bon, la vie créative, le marbre, l'Italie,

ma famille et mes amis. Merci tout le monde. »

NEAL BARAB















Intemporelles vérités

visuelles

Sans sujet, sans objet, sans artifice, sans

message, sans discours ou justification

extérieure à elle, totalement nue et démunie,

la peinture de Serge Poliakoff , veut aller à la

source du regard, au point de jonction entre

le sensible et la pensée. Elle veut expérimenter

la relation directe à celui qui la voit, sa

compréhension immédiate hors histoire et

au-delà de toutes références explicatives. Elle

veut solliciter l’Être-même de la peinture en

approchant les mystères des mécanismes de la

fascination.

Ses architectures sensibles, ses sortes d’

équilibres subtils entre la raison et la

sensualité, sont des « portes étroites »

largement ouvertes, comme des évidences

intemporelles et partageables entre tous.

SERGE POLIAKOFF










SERGEY M


Une peinture autant

anti-stalinienne qu’antiduchampienne

Elle doit aussi peu au socio- réalisme soviétique

qu’à Buren ou Marcel Duchamp.

C’est plutôt un art de facture très savante,

mais de proximité, très rural et délicieusement

bouseux, en prise directe avec les histoires de

village et la vraie vie des vrais gens.

Une narration au ras des pâquerettes, des

poules et des cochons, et c’est en cela que

cette peinture, autant anti-stalinienne qu’anti-duchampienne,

est grandiose, universelle et

transcendantale.

ERENKOF
























THOMAS


Les grimaces de Lewis Caroll

Grimaçante, hurlante, il ne manque que le son pour

ajouter à la peinture de Thomas Agrinier la dissonance

voulue et ajouter à ses images cette atmosphère

acide que révèlent les toiles.

« Les situations représentées et les modes de représentation

choisis évoquent souvent la perception du monde à

travers les yeux d’un enfant. Je me place au niveau de

l’enfance pour montrer que le monde utopique que l’on

décrit aux enfants pourrait être le point de convergence

d’une Humanité qui se cherche. » ? déclare l’artiste.

Enfance ? Peut-être, mais alors celle d’un gosse qui ne

tient pas en place, gribouille et barbouille les pages de

ses bandes dessinées, qui zappe frénétiquement d’un

série de Starsky & Hutch à un dessin animé de

Popeye, qui se réveille en pleine nuit d’un étrange

cauchemar. Cet enfant, iconoclaste et boulimique,

fouille dans les vieilles malles de la culture de ses

aînés pour trouver un peu de tout. À la manière d'un

Lewis Caroll, son pays des merveilles est le lieu de la

contestation, par le biais de l’absurde, d’un certain

ordre établi du monde réel.

Claude Guibert

AGRINIER












R I G O L E , P I C O L E , B R

LES PETITS MARQUIS... QUI FONT LA PLUIE ET

LE BEAU TEMPS, depuis trop longtemps, dans la culture-spectacle et principalement

dans l'art contempo-train, appartenant à une caste protégée (et auto-protégée), ne

risquent pas de disparaître rapidement, hélàs, les privilèges, on s'y accroche.

Bien que désormais leurs exactions pleines de vide et leurs petits entre-soi,

apparaissent de plus en plus comme des abherrations et des abus coûteux, et ce

même par leur exs-thuriféraires, ces messieurs-dames ne pourront jamais en

prendre conscience tant leur suffisance de classe les aveugle. Car une soudaine

prise de conscience de la vacuité de cette suffisance les mènerait à la dépression

et à l'abus de neuroleptiques, et il y a assez de sous publics qui partent chez

BigPharma comme ça, ça suffit !

De toute façon ils roulent sur du velours, la majorité des gens, toutes classes

confondues, n'ayant pas été éduquée à cultiver sa curiosité et sa sensibilité,

manquerait plus que ça d'ailleurs, on sait bien que c'est une des conditions de

réussite d'un clan dominant que de s'arranger pour que les dominés ne soient

pas à même d'avoir ni sens critique ni conscience de leur inculture.

Ces messieurs dames des classes dominantes peuvent donc asseoir

tranquillement leur pouvoir sur des gens qui s'estiment trop peu intelligents

ou sensibles pour comprendre l'art et la création. C'est ainsi que l'art

contemple-rien continuera à prospérer sur le néant, sans opposition ni

critique, et avec l'appui des milliardaires fiers d'être seuls à posséder les clefs

de la vérité artistique la plus up-to-date.

Débectant, pathétique mais, bon, heureusement qu'il existe plein de gens

pour faire et créer des choses dans la joie et le questionnement, dans le

partage et la curiosité. Ce sont ceux-ci qui préparent l'avenir, que les

"maissieurs" larbins du pouvoir profitent bien de leur présent, dans le luxe et

la suffisance, de toute façon il ne leur survivra pas!

Jean-Jacques Tachdjian

VIVE LA RÉVOLUTION

PERMACULTURISTURITURELLE

GLOBALE!


I C O L E E T N I C O L E ! ! !

S

O

Y

O

N

S

C

LAIRS

Ci-dessus : « LE JOUEUR DE PIPEAU », chef d'œuvre non reconnu de l'Avant Garde Arriérée.

par Jean-Jacques T. (2021)

L'avant-Garde Arriérée, (AGA) est un mouvement éphémère qui connut une brève période d'éclat à la fin du XX e siècle et

au début du XXI e . Les artistes qui y sont apparentés ne savaient pas vraiment qu'ils y appartenenait mais c'est ainsi que

le célèbre historien de l'art Henri Saileudon les a nommés dans son «Histoire de l'art au XXI e siècle» paru chez Interpress

en 2222. La particularité de ce mouvement était de faire du vide en se prenant très au sérieux et en pratiquant l'ablation

du sens commun pour plaire aux institutions et briller auprès des idiots utiles qui les confortaient dans leur vacuité. Cette

vague est morte avec le grand bond en avant du sens qui suivi la période de prise de conscience de 2024.



Délicatesse

Hope Kroll utilise des ciseaux à cuticules pour disséquer

minutieusement des illustrations et des diagrammes d'anciens textes

médicaux, manuels techniques, livres Audubon, photographies

anciennes et encyclopédies pour créer des collages tridimensionnels

élaborés et multicouches. Des couvertures de livres ou des papiers

vierges anciens de vieux livres servent de toile à ses collages. Sa

technique 3D unique ajoute un drame supplémentaire et met en

évidence la nature méticuleuse de ses coupes. Le temps et l'attention

que Kroll consacre à sa coupe sont dignes d'attention en soi.

«Le travail de Kroll explore la nature du cœur et de l'esprit d'une

manière à la fois ludique et perspicace, évoquant la tendresse ainsi

que la terreur et des parts égales de ravissement et de répulsion».

Ses collages ont fait l'objet de

diverses publications telles que The

Intricacies of the Heart and It's

Chambers : The Collage Art of

Hope Kroll de Cecil Touchon,

Masters Collage: Major Works by

Leading Artists, By Randel

Plowman, Vivande de

Contemporary Art, by Rodolphe

Lachat. Les collages ont été acquis

par le Nora Eccles Museum of Art,

le California Museum of Art, Santa

Rosa, Californie et le International

Museum of Collage and

Assemblage, Santa Fe, Nouveau-

Mexique. Actuellement, son travail

est exposé à la Halle Saint Pierre à

Paris.

Hope Kroll























Erotissimo

« Je m’appelle Ester Cardella, j'habite à

Palerme et j'ai 29 ans. J'ai étudié à l'école

de bande dessinée de ma ville et peu de

temps après, j'ai commencé à travailler

avec des clients privés. J'aime les genres

érotique, sombre et d'horreur et j'aime

mélanger ces choses dans mes illustrations.

Je travaille exclusivement à la main,

j'adore l'encre et l'odeur du papier. J'ai

des clients dans de nombreuses parties du

monde, comme l'Espagne, le Mexique, de

nombreuses parties de l'Amérique,

Londres, la Suisse, Bratislava, la France,

l'Italie et beaucoup d'autres endroits. Je

travaille actuellement sur de nombreux

projets et j'ai hâte de pouvoir les mener à

bien ! J'aime mon travail parce qu'il me

permet de parler de nombreux aspects qui

sont importants pour moi et je suis

heureuse de pouvoir le montrer. »

ESTER CARDELLA




























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