LE TOUR DU MONDE 1864 viaje a españa
,336 LK toi; H DU MOXDKchoisit un gué, et rhaque voiture conduite par quatrehommes et escortée de deux cavaliers, le i'ranchit tour àtour et sans accident. « J'ai eu une efl'royablc peur, nousdisait plus tard Mme de Bourhoulon ;par insiant leschevaux de notre atlelage ptîrdaient pied, et, soufllantavec liireur l'eau qui leur entrait dans les naseaux, s'agitaientdans les brancards, cherchant à se dérober ;quelussions-nous devenues si leurs cavaliers n'avaient pules maintenir? La voiture eût éié emportée comme uneplume )wr la lorce du courant, et brisée sur les rochersBayard d'aprcs l'album de Mme de Bourhoulon.([u'on voyait dresser leurs pointes aigués au-dessous dugué! » Ces dames, forcées de lever les jambes en l'airpour éviter l'eau ([ui entrait dans la caisse de la calèclie,furent totalement mouillées, et on dut s'arrêter après lepassage de ce torrent pour leur donner le temps dechanger de vêtements. Ce cours d'eau, assez considérable,est un iiffluent de la grande rivière Kcrouleiiqui va se jeter au nord-est dans le lleuve Amour, simême elle n'eu est pas la branche mère. C'était la premièrerivière que les voyageurs eussent rencontrée depuisqu'ils avaient quitté la Chine.(I.nsuilv à KW nuire lirrnixnii.)A. Poussielgi;e.
LE TOUR DU MONDE,Campement anglais dans une vallée du Khoadistan. — Dessin deiim'^-hcil.LES MERIAHS OU SACRIFICES HUMAINSIiA.\S LE KHONDISTAN OU GHONDWANA 'LXDE ANGLAISE),IIECITS DU MAJOR GÉNÉRAL JOH.N' CAMPBELL, EX-COMMISSAIRE ANGLAIS DANS CETTE REGIONI S40 - I 8SA,IL'ancien royaume d'Orissa, réduit désoimais sous lenom de Zillah de Cuttack, au rôle de simple district etperdu comme tel dans l'immensité de l'empire angloindien,fut jadis, si l'on en croit les traditions écrites,une espèce d'Eden, célèbre pour la beauté de ses paysages, la magnificence de ses villes , un sol sacré oùaffluaient les brahmines , oii les pèlerins accouraientde toutes parts. Les Pundits d'autrefois vantaient àl'envi les temples de son ancienne capitale , Bhuvaneswar,les bords riants de la sainte ri\ière qui arrose lepays d'élection, le Mahanuddy. L'un d'entr'eu.\, BharadwageeMuni, quifut aussi un des plus fameux générauxde l'empereur Akbar, déclare solennellement o qn'unepareille contrée devrait échapper à l'ambition humaine,attendu que les dieux seuls peuvent en revendiquer lapossession. » Le temps a fait justice de toute cette1. A Personal narrative of thirteen years service amongst thewild tribes of Khondistan for the suppression of humans sacrifices.X. — 256" LIT.splendeur,de toute celte prospérité. Après avoir e.xistépendant près de quatre siècles comme monarchie indépendantesous les princes de la race Gunga Vansa,le royaume d'Orissa devint, en 1558, une principautéannexée à l'empire Mogol. Les cataclysmes religieux del'Inde s'y firent sentir. Les conquêtes de la nation Uriaou Ooryah réduisirent son territoire qui avait comprisautrefois une portion considérable du Bengale et du Télingana;ses villes les plus célèbres disparurent l'uneaprès l'autre sous la puissante végétation des jungles,qui eSaçaient peu à peu jusqu'à leurs derniers vestiges.On sait à peine où était située la capitale du pays que levoyageur chinois Hiotien Thoang visita vers le miiieTiduseptième siècle'. On l'ignorerait même tout à fait, sansl'exploration du lieutenant Kittoe qui, en 1838, parcouruten antiquaire passionné ce pays dévasté, ce désert1. Ses voyages dans l'Inde, compilés par deus de ses élèves, ontété traduits en français par M. Stanislas Julien.22
- Page 293 and 294: LE TOUR DU MONDE.ensembk de paysage
- Page 295 and 296: iorme exquise, de l'oiseau par leur
- Page 297 and 298: LE TOUR DU MONDE. 289^3sépulture d
- Page 299 and 300: Cra'. --.e; Erhord. 12 • Duguay
- Page 302 and 303: 2?iiLE TOUR DU MONDE.auxffuels sa p
- Page 304 and 305: 296 LE TOUR DU MONDE.mais laisser r
- Page 306: Il Endix-huit298 LE TOUR DU MONDE.t
- Page 310 and 311: 302 LE TOUR DU :\IOXDE.mandarins d'
- Page 312 and 313: 304 LE TOT'R Itr MONHKun nouvel esc
- Page 314 and 315: 306 LE TOUR DU MONDE.En approchant
- Page 316 and 317: ,308 LE TOUR DU MONDE.Jusqu'à Ây-
- Page 318 and 319: I310 LE TOUR DU MOXnF.« Les bâtim
- Page 320 and 321: ,au milieu de terlres gazonués don
- Page 322 and 323: LE TOUR DU MONDE.passé; il y a bea
- Page 324 and 325: 316 LE TOUR DU MONDE.le mur se chan
- Page 326 and 327: 31 R LE TOUR DU MONDE.de train jusq
- Page 328 and 329: 320 LE TOUR DU MONDE.La petite cara
- Page 330 and 331: 322 LE TOUR DU MONDK.Lrusquement à
- Page 332 and 333: 324 LE TOUR DU MONDE.pays l'eau et
- Page 334 and 335: I326 LE TOUR DC MOXDKles circonstan
- Page 336 and 337: 328 LE TOUR DU MONDE.pour varier ru
- Page 338 and 339: <• Au330 LE TOUR DU MONDE.« En a
- Page 340 and 341: 332 LE TOUR DU MONDE.gages qui, lua
- Page 342 and 343: 334 LK TOUR DU MONDK.K Un nouveau n
- Page 346 and 347: 338 LE TOUR DU MONDE.fiévreux et r
- Page 348 and 349: 340 LE TOUR DU MONDE.décrire, ajou
- Page 350 and 351: 342 LE TOUR DU MONDE.riiomicide. Ce
- Page 352: 3'44 LE TOUR DU MONDE,mes ordres; a
- Page 355 and 356: ,LE TOUR DU MONDE.la conti'L'e. Le
- Page 357 and 358: LE TOUR DU MONDE.pas demandé mieux
- Page 359 and 360: chet spécial et vraiment romanesqu
- Page 361 and 362: LE TOUR DU MONDE 353La Puern il' J
- Page 363 and 364: LE TOUR DU MONDP:.lure en plein air
- Page 365 and 366: s$\,^lllM,l^,màmmimSÈ,iu:srcDames
- Page 367 and 368: Une famille de mendianls, à Grenad
- Page 369 and 370: m:v/'';\J'^ "a'iii "tes bulcoiis, i
- Page 371 and 372: LE TOUR DU MONDE. 363main de la loi
- Page 373 and 374: p f,[
- Page 375 and 376: ;LE TOUR DU MONDE. 367milieu desque
- Page 377 and 378: LE TOUR DU MONDE. 369Les voleurs d'
- Page 379 and 380: LE TOUR DU MONDE. 371d'un petit mar
- Page 381 and 382: Iîfittiiif2%~'^S<JiVd tour de Coma
- Page 383 and 384: Galerie du Putio de los Arrajunf»,
- Page 385 and 386: fglio de lo3 Arrayanes (cour Jes My
- Page 387 and 388: Paijo de l«s Leones (cuur des Lion
- Page 389 and 390: Porte de lu Torrc do las Infantas.
- Page 391 and 392: LE TOUR DU MONDE. 383Le roi finit p
- Page 393 and 394: LE TOUR DU MONDE. 385Croquis faitda
LE TOUR DU MONDE,
Campement anglais dans une vallée du Khoadistan. — Dessin de
iim'^-hcil.
LES MERIAHS OU SACRIFICES HUMAINS
IiA.\S LE KHONDISTAN OU GHONDWANA 'LXDE ANGLAISE),
IIECITS DU MAJOR GÉNÉRAL JOH.N' CAMPBELL, EX-COMMISSAIRE ANGLAIS DANS CETTE REGION
I S40 - I 8
SA,
I
L'ancien royaume d'Orissa, réduit désoimais sous le
nom de Zillah de Cuttack, au rôle de simple district et
perdu comme tel dans l'immensité de l'empire angloindien,
fut jadis, si l'on en croit les traditions écrites,
une espèce d'Eden, célèbre pour la beauté de ses paysages
, la magnificence de ses villes , un sol sacré où
affluaient les brahmines , oii les pèlerins accouraient
de toutes parts. Les Pundits d'autrefois vantaient à
l'envi les temples de son ancienne capitale , Bhuvaneswar,
les bords riants de la sainte ri\ière qui arrose le
pays d'élection, le Mahanuddy. L'un d'entr'eu.\, Bharadwagee
Muni, quifut aussi un des plus fameux généraux
de l'empereur Akbar, déclare solennellement o qn'une
pareille contrée devrait échapper à l'ambition humaine,
attendu que les dieux seuls peuvent en revendiquer la
possession. » Le temps a fait justice de toute cette
1. A Personal narrative of thirteen years service amongst the
wild tribes of Khondistan for the suppression of humans sacrifices.
X. — 256" LIT.
splendeur,
de toute celte prospérité. Après avoir e.xisté
pendant près de quatre siècles comme monarchie indépendante
sous les princes de la race Gunga Vansa,
le royaume d'Orissa devint, en 1558, une principauté
annexée à l'empire Mogol. Les cataclysmes religieux de
l'Inde s'y firent sentir. Les conquêtes de la nation Uria
ou Ooryah réduisirent son territoire qui avait compris
autrefois une portion considérable du Bengale et du Télingana;
ses villes les plus célèbres disparurent l'une
après l'autre sous la puissante végétation des jungles,
qui eSaçaient peu à peu jusqu'à leurs derniers vestiges.
On sait à peine où était située la capitale du pays que le
voyageur chinois Hiotien Thoang visita vers le miiieTidu
septième siècle'. On l'ignorerait même tout à fait, sans
l'exploration du lieutenant Kittoe qui, en 1838, parcourut
en antiquaire passionné ce pays dévasté, ce désert
1. Ses voyages dans l'Inde, compilés par deus de ses élèves, ont
été traduits en français par M. Stanislas Julien.
22