01.07.2021 Views

LE TOUR DU MONDE 1864 viaje a españa

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

320 LE TOUR DU MONDE.

La petite caravane française se composait, outre M. et

Mme de Bourboulon, de six personnes : M. le capitaine

du frt'nie Bouvier accompagné d'un sergent, d"un soldat

de la même arme et d'un artilleur, un intendant et un

jeuaâ Cliinois chrétien natif de Pékin Lieur, que M. de

Bourboulon ramenait en France.

Mme de B;iluseck emmenait avec elle un médecin

russe, une femme de chambre française, un interprète

lama appelé Gomho'é attaché au service de la légation

de Russie, enfin un cosaque d'escorte.

Une petite calèche à deux roues et bien suspendue,

appartenant à Mme de Baluseck, servait de moyen de

transport à ces deux dames; les autres vovageurs en

étaient réduits au.v charrettes chinoises, sinon à monter

à cheval.

Les charrettes qu'on avait pris ?oin de faire construire

à Pékin sont fort petites et ne peuvent contenir qu'une

seiile personne et quelques bagages : elles sont recouvertes,

comme les voitures de roulage allemandes,

d'un

capuchon en drap bleu, dont la partie supérieure est en

toile goudi-onnée. Le palient est assis sur un petit banc;

par devant sont des rideau.\ en cuir pouvant se fermer

à volonté; par derrière, on voit le paysage par une petite

lucarne garnie d'une lame de corne transparente.

Ces véhicules, qui n'ont aucune espèce de suspension

ni de ressort, sont construits fort solidement; les roues,

d'un poids énorme, sont cerclées en fonte avec des jantes

et des clous saillants ;

les essieux en bois, fixés avec des

fiches de fer, sont très-longs, ce qui écarte le.s roues de

plus d'un mètre de la caisse des voitures.

Depuis Kalgan iM»q\\\ Zafian-Tolgoi, des charretiers

chinois, assis sur un dos brancards comme nos voituriers,

les avaient conduites avec deux mules attelées

l'une devant l'autre. A cette dernière station, ils furent

remplacés par des postillons du pays, de même que les

mandarins chinois cédèrent, à dater de ce moment, le

soin d'escorter les voyageurs à des officiels mongols.

A. POUSSIELO'JE.

(La suite l'i )a prnchaine livrnisnu.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!