LE TOUR DU MONDE 1864 viaje a españa

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128 LE TOUR UU MONDE.plus à une vie île retraite et d'austërité, comme aumoyen âpre, mais à une vie de distraction et d'épanouissementcomme dans tous les établissements thermaux destemps modernes. Sur l'avis d'une commission chargéed'étudier la question sous le côté pratique comme sousle côté .scientifique, on décida qu'une partie des eauxde la source serait conduite jusqu'au village de Ragaz,situé au débouché de la Tamiua, dans la plaine duRhin. Le site était aussi riant que salubre, et sa distancede la source n'étant que d'environ trois kdomètres, l'onpouvait conclure, d'après l'expérience de travaux analogues,exécutés ailleurs, et notamment à Gastein, queles eaux ne perdraient guère que deux degrés de température: variation insignifiante et même avanta-L:i.Tcimbeiiu du ScUcUing, à Hagaz.geuse en ce qu'elle répond justemeut au degré le plusconvenable pour les bains dans la plupart des cas. Lesmoines eu.x-mèmes avaieut préparé l'établissement, car,au milieu du dix-huitième siècle, trouvant leur couventtrop monotone, ils avaient bàli à Ragaz même, au milieude leurs vignes, une grande maison de plaisance, qui,moyennant quelques additions, présentait toutes lesconditions désirables pour le but que l'on avait en vue.Telle est l'origine des thermes actuels. Ils ont été livrésau public eu 1840, et une vogue sans cesse croissantejustifie la pensée qui leur a donné naissance.Jean Reynaud.(Vole )«edî(e. 1863.)

LE TOUR DU MONDE. 129.Projet de mission chez les Chontaquiros de l'ilede Saiita-Rosa,VOYAGE DE L'OCÉAN PACIFIQUE A L'OCÉAN ATLANTIQUE,A TRAVERS L'AMÉRIQUE DU SUD,PAR M. PAUL MARCOY'.1848-186 0. — TEXTE ET DESSINS INEDITS.PÉROU.HUITIEME ETAPE.DE TUNKINI A SARAYACU.Les plages de rApurimac. — Une hoîte de sardines à l'huile. — Coup d'œil jeté en passant sur la rivière Tampu-Apurimac. — Lamission de Santa-Rosa et ses néophytes. — Pseudo-chréiiens et voleurs véritables. — Qui traite de l'Apu-Paro et de la populationbigarrée de ses rives. — De l'homme considéré comme accessoire animé du paysage. — Les trois habitations de Consaya. — Où lechef de la commission française, en voulant enfourcher une chimère ailée, reçoit un coup de pied du fantastique animal. — Arrivéeà Paruitcha. — Dissertation sur le passé et le présent des Indiens Chontaquiros.L'endroit où nous venions d'aborder, offrait une plagespacieuse ,jonchée de sable et de menus galets et figurantun arc dont la rivière formait la corde. Au fond decette plage, bordée de taillis clair-semés et de grands ro-1. Suite. — V. t. VI, p. 81, 97, 241, 257, 273; t. VII, p. 225,241, 257, 273, 289; t. VIII, p. 97, 113, 129; t. IX, p. 129 et lanote 2, 145, 161, 177, 193 et 209.2. Les dessins qui accompagnent le texte de M. Marcoy ont étéexécutés d'après ses albums et sous ses yeux par M. Riou.X. — •248'- uv.seaux, apparaissait un ourlet de collines, ici dénudées, làrevèlues d'une maigre végétation. Derrière ces collineset les dominant de (juehiue cent mètres, s'étendait unerangée de cerros de couleur rougeâtre , tachetés parplaces d'espaces verdoyants. Une chaîne de montagnes,aux laites dentelés , doucement azurées par la distance,se montraient au-dessus des cerros et teriuinaient laperspective. Un calme profond régnait en ces lieiLX. Levenait de disparaître derrière unvent s'était tu. Le .sulril

LE TOUR DU MONDE. 129.

Projet de mission chez les Chontaquiros de l'ile

de Saiita-Rosa,

VOYAGE DE L'OCÉAN PACIFIQUE A L'OCÉAN ATLANTIQUE,

A TRAVERS L'AMÉRIQUE DU SUD,

PAR M. PAUL MARCOY'.

1848-186 0. — TEXTE ET DESSINS INEDITS.

PÉROU.

HUITIEME ETAPE.

DE TUNKINI A SARAYACU.

Les plages de rApurimac. — Une hoîte de sardines à l'huile. — Coup d'œil jeté en passant sur la rivière Tampu-Apurimac. — La

mission de Santa-Rosa et ses néophytes. — Pseudo-chréiiens et voleurs véritables. — Qui traite de l'Apu-Paro et de la population

bigarrée de ses rives. — De l'homme considéré comme accessoire animé du paysage. — Les trois habitations de Consaya. — Où le

chef de la commission française, en voulant enfourcher une chimère ailée, reçoit un coup de pied du fantastique animal. — Arrivée

à Paruitcha. — Dissertation sur le passé et le présent des Indiens Chontaquiros.

L'endroit où nous venions d'aborder, offrait une plage

spacieuse ,

jonchée de sable et de menus galets et figurant

un arc dont la rivière formait la corde. Au fond de

cette plage, bordée de taillis clair-semés et de grands ro-

1. Suite. — V. t. VI, p. 81, 97, 241, 257, 273; t. VII, p. 225,

241, 257, 273, 289; t. VIII, p. 97, 113, 129; t. IX, p. 129 et la

note 2, 145, 161, 177, 193 et 209.

2. Les dessins qui accompagnent le texte de M. Marcoy ont été

exécutés d'après ses albums et sous ses yeux par M. Riou.

X. — •248'- uv.

seaux, apparaissait un ourlet de collines, ici dénudées, là

revèlues d'une maigre végétation. Derrière ces collines

et les dominant de (juehiue cent mètres, s'étendait une

rangée de cerros de couleur rougeâtre , tachetés par

places d'espaces verdoyants. Une chaîne de montagnes,

aux laites dentelés , doucement azurées par la distance,

se montraient au-dessus des cerros et teriuinaient la

perspective. Un calme profond régnait en ces lieiLX. Le

venait de disparaître derrière un

vent s'était tu. Le .sulril

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