LE TOUR DU MONDE 1864 viaje a españa
LE TOUR DU MONDE.caires appartenant à la formation qn'on dosigne en géologiesous le nom de lias, comme les hauteurs qui dominentla Tamina aussi bien que le fond même de tout cebassm sont granitiques, il est vraisemblable que le trajetdes eaux souterraines s'opère au moins en partie dansdes roches de celte dernière es])èceet que c'est là qu'ellesprennent leur richesse. l'allés n'en sont pas moins parfaitementlimpides et ne possèdent ni saveur, ni odeursensibles, bien que les personnes douées d'une délicatesseexeshive prétendent y démêler une odeur légèrementsulfurée et une saveur savonneuse. Malgré leurtiédeur, elles se boivent volontiers et en général elles sedigèrent bien '.L'eau sort du rocher par plusieurs fissures à quelquesmètres au-dessus du courant de la Tamina. Son débit,comme nous l'avons déjà dit, est variable, mais sa températureparait invariablement fixée à trente-sept degr scentigrades. On distingue deux sources principales situéesà quelques mètres l'une de l'autre et qui ne sontévidemment que les extrémités d'une bifurcation ducanal. D'après les mesures prises en juin 1840 par unecommission scientifique, la première donnerait quatorzecentvingt-cinq mesures (mass) par minute, la seconde,trois cent soixante -treize ; on peut considérer ces chiffrescomme une moyenne. Ce débit est énorme, car il s'ensuitque les eaux étant partagées entre trente baignoires,il passe dans chaque baignoire, en une demiheure,durée ordinaire du bain , dix-sept cent quatrevingt-quinzemesures.La fissure par laquelle débouchent les eaux vient justementjoindre la fente principale dans l'endroit oùcelle-ci est le plus étroite. Avant qu'on eût pratiquéau-dessus du lit de la Tamina une galerie suspendueau rocher qui permet de l'atteindre, la source ne paraissaitdonc aux yeux des hommes que dans les profondeursd'un gouffre obscur, taillé à pic, et du sein duquels'échappaient les vapeurs en même temps que le retentissementdes eaux tumultueuses du torrent contrariédans sa marche. Selon la tiadition , c'est au onzièmesiècle seulement que se serait effectuée la découverte decette source destinée à remédier si efficacement à unepartie des maux qui afiligent l'humanité I Los Romainsqui recherchaient si avidement les eaux thermales,n'auraient .sans doute pas laissé perdre celles-ci, lors de1. Chlorure (le Eodium 0,5].^Chlorure de calcium 0,030Bromure de sodium0,00.')lodure de sodium 0,002Sulfate de soude 0,0!I2Sulfate de magnésie 0,197Sulfate de chaux0,0":iCarljonale de chaux 1,422Carbonate de magnésie 0,292Alumine 011Oxyde de fer 0,009Silice \Traces de sulfate de baryte ISilicate de cliaux ) 0,l'i.'iSilicate d'alumine \Silicate de magnésie 'Substances organiques 0,110gr.leur occupation de la Rhélie, si elles n'avaient été cachéesau milieu des forêts et dans un site aussi inaccessible.C'est, dit-on, un chasseur du couvent de Pfàfers qui,cherchant à dénicher des oiseaux , s'avança jusqu'audessusdu gouffre et frappé de l'aspect des vapeurs quien sortaient, se fit descendre avec une corJe et touchade ses mains les torrents d'eau chaude (]ui se précipitaientà cet endroit dans la Tamina. Quoi qu'il en soit de cettehistoire, il paraît certain ([ne ce fut seulement deux centsans plus fard que la source fut utilist'e pour les malades.Un manuscrit de la bibliothèque du couvent, écrit au commencementdu quinzième siècle, semble indiquer qu'elleavait été complètement perdue de vue durant cet intervalle.« Là, dans les replis d'une montagne très-élevée,sortait l'eau chaude, et pendant deux cents ans elle n'avaitpoint paru lorsqu'enfin elle fut découverte par hasard. »C'aurait donc été une seconde découverte, mais celle-ci dumoins ne fut pas mise en oubli. L'abbé Hugode Villingen,qui gouvernait l'abbaye au milieu du treizième siècle etaux domaines duquel appartenait cette belle source, fitexécuter les premiers travaux qui aient 'Jiermis d'y ajccéder;et, si imparfaits qu'ils aient été, plus encore sansdoute par la faute du temps que par celle de leur ordonnateur,il ne faut pas moins rapporter à cet abbél'honneur d'avoir indirectement fondé par son initiativeintelligente les établissements actuels de Pfàfers et deRagaz ; et il n'y aurait que justice à placer sa statue, soità l'entrée de la caverne , soit dans la sombre nichequi s'élève au-dessus de la source.C'est à la findu quatorzième siècle seulement qu'appartientà proprement parler le premier établissementde bains. Cet établissement était situé au fond même dugouffre, installé sur des madriers passés en travers de laTamina et encastrés à droite et à gauche dans le rocher.Il consistait en plusieurs cellules et trois grandes piscinesoù l'on se baignait en commun. On se figure l'horreurd'un pareil séjour, les ténèbres, à peine la vue duciel et de la verdure à travers une étroite fissure perduedans la hauteur, sous le plancher un torrent mugissantet terrible, et, pour toute perspective de noires murailless'enfonçant dans la nuit. La descente dans ce gouffreétait effrayante. Il n'y avait d'autre moyen d'y accéderque par des échelles pour les plus hardis et un siègesuspendu à l'extrémité d'une longue corde pour les plustimides et les plus faibles. Beaucoup ne consentaient àse laisser glisser dans l'abîme qu'après s'être fait banderles yeux ;quelques-uns reculaient épouvantés et renonçaientà la guérison plutôt que d'en surmonter les préliminaires.Pascalis qui était notre ambassadeur chez lesGrisons sous Henri IV, nous a laissé une description précieusedes bains de Pfàfers en vers latins, In Fabarvvthermas. Ou y voit l'impression sérieuse qu'ils causaient,impression dont, grâce à notre goût pour les accidentspittoresques, nous sommes aujourd'hui bien revenus.En voici le début.« Il existe chez les Rhétiens un antre merveilleux parsa grandeur. D'horribles rochers couverts de mousse sehérissent tout autour. La face des ombres et de la nuit
s'y épaissit, et dans ces ténèbres voltigent des spectres.Un torrent s'y jette avec d'horribles mugissements etsemblable k un furieux, précipite ses eaux boueuses duhaut des montagnes, et rongeant la base de ces ardusrochers, il perce la caverne et en jaillit lui-même. Icini Pan, ni les Faunes, ni les satyres lascifs ne prennentleurs ébats. Quiconque, ayant oublié les amours, ayantoublié les jeux, s'approche de l'entrée et aperçoit lesformes redoutables dans lesquelles s'enveloppe cet antre,tombe dans le tremblement et plus rapide que l'Eurus,il s'enfuit en arrière. C'est ici en effet que les inhumainesdivinités de Pluton , la Terreur et l'Horreur semblentavoir fixé leur séjour. ^Il est difficile de trouver un contraste plus authentiqueet en même temps plus frappant entre les sentimentsqu'inspirait la nature sauvage à l'époque dumoyen âge et même de la Renaissance et ceux qu'ellenous inspire depuis que les régions abruptes sont devenuesun objet de plaisir et d'admiration pour tous ceuxqui les visitent. Les vers de Pascalis rajjpellent la lettrede Boileau, sur son passage dans les Alpes, qui ne suscitaienten lui qu'épouvante et horreur. Quoi qu'il ensoit, on peut aussi voir là une preuve de la haute estimedans laquelle étaient tenues dès ce temps-là les eaux dePfâfers, puisque les malades prenaient le courage de semettre au-dessus d'une telle répulsion pour profiter deleurs bienfaits. « Quoique la pâle multitude, dit un autrepoète du même temps, subisse le danger de mort endescendant au fond de cet abime, elle ne s'arrête pascependant, tant il importe de jouir d'un corps valide etde se délivrer des maux qui nous assiègent ! i>Aussi les malades, une fois arrivés à l'établissement,n'étaient-ils pas pressés d'en sortir avant que leur curene fût complètement achevée. On demeurait dans lebain toute la journée, pour en finir plus vite, et mêmey restait-on quelquefois toute la nuit. Il résultait d'uneimmersion aussi prolongée , comme il est aisé de lepressentir, des accidents morbides de diverses natures,et particulièrement de la fièvre, des éruptions et finalementdes ulcérations développées sur une grande échelle.En résumé , on se donnait une véritable maladie dutissu cutané, mais cette maladie n'était que passagère,et en attirant les humeurs à la périphérie, elle les déournaitsouvent de l'intérieur et devenait cause de laguérison. On pouvait dire, en toute rigueur, que les maladesrajeunissaient en faisant peau neuve. Cette médicationviolente est tombée peu à peu en désuétude, etaujourd'hui, loin de prendre, comme jadis, des bainsd'une quinzaine de jours, on les prend tout au plusd'une quinzaine de minutes.Du reste, les affections qui faisaient afiluer de toutesparts les malades à Pfâfers étaient à peu près les mêmesque celles qui continuent toujours à les y attirer : l'efficacitédes eaux à ce sujet a donc pour elle la voix dessiècles. Voici ce que dit là-dessus Pascalis : a Ceux dontles membres sont paralysés, dont les muscles sont roidis,que tourmente la goutte, chez lesquels une vieille cicatricese rouvre et fermente, dont la tête ou les reinsLE TOUR DU MONDE.sont sujets à des douleurs aiguës, dont la mémoire commenceà se troubler, dont les yeux s'affaiblissent ousont malades, dont la peau est ulcérée, dont les membressont contractés, dont le cerveau laisse découler dansles organes qui lui sont soumis quelque chose de nuisible,dont l'estomac desséché éprouve des défaillanceset des dégoûts, n'ontqu'à se rendre là et se plonger dansces eaux médicales. Qu'ils y fassent aux nymphes d'abondanteslibations et qu'ils sollicitent les naïades envidant en leur honneur de nombreuses coupes, ils sentirontquelle puissance possèdent ces eaux, quoique plongéesdans une nuit épaisse. » On voit que les maladiesde poitrine, pour lesquelles les médecins s'accordent aujourd'huià éviter les eaux de Pfâfers, n'y élaient pasnon plus traitées autrefois.Ce singulier établissement, unique au monde assurément,dura jusqu'au commencement du dix-septièmesiècle. Mais dans l'hiver de 1627, il fut enlevé en partiepar un éboulement de neiges et de glaces, et bientôtaprès un incendie en consuma les derniers restes.C'est alors seulement qu'au lieu d'envoyer les maladeschercher les eaux avec tant de peine, de tristesse et dedanger dans le fond de cet abîme, on eut l'idée biensimple d'amener au contraire les eaux vers les malades.Malheureusement, l'idée ne se développa d'abord qu'àmoitié. On se borna à pratiquer une entaille dans lebas des escarpements, au débouché de la grotte, de manièreà pouvoir y construire à ciel ouvert un bâtimentd'une étendue suffisante pour les besoins. On y descendaitpar une rampe taillée dans l'escarpement, et finalementl'amélioration consistait en ce qu'on se trouvaitau fond d'un paits et non plus au fond d'une caverne.La vallée était coupée à pic et entièrement occupée danssa partie inférieure par le torrent; aucune promenaden'était possible, à moins de remonter péniblement lelong des parois jusque dans les pâturages; l'habitation,collée en partie contre le rocher, soumise à une humiditéconstante, à peine visitée pendant quelques heurespar le soleil, n'offrait poiut toute la salubrité désirable;le séjour était plus que sévère et l'on s'y ennuyait. Aucommencement du dk-hiiitième siècle, les bâtimentsétant en mauvais état, et devenant d'ailleurs insuffisantspour l'affluence sans cesse croissante des malades, ilfallut les reconstruire, et dès lors, la question se posa deles transporter plus loin. Rien n'était plus naturel : onavait fait un premier pas vers la lumière et l'on s'enétait bien trouvé, tout conseillait d'en faire un second.Mais les moines sont rarement novateurs, et le chapitredécida que le nouvel établissement s'élèverait àla même place que l'ancien. Cet établissement, empreintd'un style si monastique, qu'on le prendrait àpremière vue pour un couvent ou pour un hôpital, subsisteencore : c'est la maison actuelle de Pfâfers.Le monastère ayant été sécularisé en 1838, une èrenouvelle s'ouvrit immédiatement pour l'administrationde ces eaux précieuses sous la direction éclairée dugouvernement du canton. On revint à l'idée de les ameneren pleine campagne et de convier les malades, non
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LE TOUR DU MONDE.
caires appartenant à la formation qn'on dosigne en géologie
sous le nom de lias, comme les hauteurs qui dominent
la Tamina aussi bien que le fond même de tout ce
bassm sont granitiques, il est vraisemblable que le trajet
des eaux souterraines s'opère au moins en partie dans
des roches de celte dernière es])èceet que c'est là qu'elles
prennent leur richesse. l'allés n'en sont pas moins parfaitement
limpides et ne possèdent ni saveur, ni odeur
sensibles, bien que les personnes douées d'une délicatesse
exeshive prétendent y démêler une odeur légèrement
sulfurée et une saveur savonneuse. Malgré leur
tiédeur, elles se boivent volontiers et en général elles se
digèrent bien '.
L'eau sort du rocher par plusieurs fissures à quelques
mètres au-dessus du courant de la Tamina. Son débit,
comme nous l'avons déjà dit, est variable, mais sa température
parait invariablement fixée à trente-sept degr s
centigrades. On distingue deux sources principales situées
à quelques mètres l'une de l'autre et qui ne sont
évidemment que les extrémités d'une bifurcation du
canal. D'après les mesures prises en juin 1840 par une
commission scientifique, la première donnerait quatorzecent
vingt-cinq mesures (mass) par minute, la seconde,
trois cent soixante -treize ; on peut considérer ces chiffres
comme une moyenne. Ce débit est énorme, car il s'ensuit
que les eaux étant partagées entre trente baignoires,
il passe dans chaque baignoire, en une demiheure,
durée ordinaire du bain , dix-sept cent quatrevingt-quinze
mesures.
La fissure par laquelle débouchent les eaux vient justement
joindre la fente principale dans l'endroit où
celle-ci est le plus étroite. Avant qu'on eût pratiqué
au-dessus du lit de la Tamina une galerie suspendue
au rocher qui permet de l'atteindre, la source ne paraissait
donc aux yeux des hommes que dans les profondeurs
d'un gouffre obscur, taillé à pic, et du sein duquel
s'échappaient les vapeurs en même temps que le retentissement
des eaux tumultueuses du torrent contrarié
dans sa marche. Selon la tiadition , c'est au onzième
siècle seulement que se serait effectuée la découverte de
cette source destinée à remédier si efficacement à une
partie des maux qui afiligent l'humanité I Los Romains
qui recherchaient si avidement les eaux thermales,
n'auraient .sans doute pas laissé perdre celles-ci, lors de
1. Chlorure (le Eodium 0,5].^
Chlorure de calcium 0,030
Bromure de sodium
0,00.')
lodure de sodium 0,002
Sulfate de soude 0,0!I2
Sulfate de magnésie 0,197
Sulfate de chaux
0,0":i
Carljonale de chaux 1,422
Carbonate de magnésie 0,292
Alumine 011
Oxyde de fer 0,009
Silice \
Traces de sulfate de baryte I
Silicate de cliaux ) 0,l'i.'i
Silicate d'alumine \
Silicate de magnésie '
Substances organiques 0,110
gr.
leur occupation de la Rhélie, si elles n'avaient été cachées
au milieu des forêts et dans un site aussi inaccessible.
C'est, dit-on, un chasseur du couvent de Pfàfers qui,
cherchant à dénicher des oiseaux , s'avança jusqu'audessus
du gouffre et frappé de l'aspect des vapeurs qui
en sortaient, se fit descendre avec une corJe et toucha
de ses mains les torrents d'eau chaude (]ui se précipitaient
à cet endroit dans la Tamina. Quoi qu'il en soit de cette
histoire, il paraît certain ([ne ce fut seulement deux cents
ans plus fard que la source fut utilist'e pour les malades.
Un manuscrit de la bibliothèque du couvent, écrit au commencement
du quinzième siècle, semble indiquer qu'elle
avait été complètement perdue de vue durant cet intervalle.
« Là, dans les replis d'une montagne très-élevée,
sortait l'eau chaude, et pendant deux cents ans elle n'avait
point paru lorsqu'enfin elle fut découverte par hasard. »
C'aurait donc été une seconde découverte, mais celle-ci du
moins ne fut pas mise en oubli. L'abbé Hugode Villingen,
qui gouvernait l'abbaye au milieu du treizième siècle et
aux domaines duquel appartenait cette belle source, fit
exécuter les premiers travaux qui aient 'Jiermis d'y ajccéder;
et, si imparfaits qu'ils aient été, plus encore sans
doute par la faute du temps que par celle de leur ordonnateur,
il ne faut pas moins rapporter à cet abbé
l'honneur d'avoir indirectement fondé par son initiative
intelligente les établissements actuels de Pfàfers et de
Ragaz ; et il n'y aurait que justice à placer sa statue, soit
à l'entrée de la caverne , soit dans la sombre niche
qui s'élève au-dessus de la source.
C'est à la fin
du quatorzième siècle seulement qu'appartient
à proprement parler le premier établissement
de bains. Cet établissement était situé au fond même du
gouffre, installé sur des madriers passés en travers de la
Tamina et encastrés à droite et à gauche dans le rocher.
Il consistait en plusieurs cellules et trois grandes piscines
où l'on se baignait en commun. On se figure l'horreur
d'un pareil séjour, les ténèbres, à peine la vue du
ciel et de la verdure à travers une étroite fissure perdue
dans la hauteur, sous le plancher un torrent mugissant
et terrible, et, pour toute perspective de noires murailles
s'enfonçant dans la nuit. La descente dans ce gouffre
était effrayante. Il n'y avait d'autre moyen d'y accéder
que par des échelles pour les plus hardis et un siège
suspendu à l'extrémité d'une longue corde pour les plus
timides et les plus faibles. Beaucoup ne consentaient à
se laisser glisser dans l'abîme qu'après s'être fait bander
les yeux ;
quelques-uns reculaient épouvantés et renonçaient
à la guérison plutôt que d'en surmonter les préliminaires.
Pascalis qui était notre ambassadeur chez les
Grisons sous Henri IV, nous a laissé une description précieuse
des bains de Pfàfers en vers latins, In Fabarvv
thermas. Ou y voit l'impression sérieuse qu'ils causaient,
impression dont, grâce à notre goût pour les accidents
pittoresques, nous sommes aujourd'hui bien revenus.
En voici le début.
« Il existe chez les Rhétiens un antre merveilleux par
sa grandeur. D'horribles rochers couverts de mousse se
hérissent tout autour. La face des ombres et de la nuit