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Les verites bibliques

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LES VÉRITÉS

BIBLIQUES


Traduit par la Fédération des Eglises Pentecôtistes Unies de France

et les Editions ACTE

Titre Original : Bible Truths

Publication

Editions A.C.T.E

Action Chrétienne de Traduction

et d'Evangélisation

BP20 – 77950 MAINCY (France)

editionsacte@epufrance.org

Fédération des Eglises Pentecôtistes Unies de France

Tél. 01.64.14.47.47 - www.epufrance.org

- Tous Droits Réservés - © Copyright ©

Dépôt Légal : Avril 2013 – ISBN 9782951829251


Cher lecteur, Merci de vouloir partager ensemble quelque chose de solide

dans un monde en effervescence. Beaucoup de personnes sincères sont à la

recherche de réponses. C'est avec une grande joie, que je voudrais attirer

votre attention sur ce livret. En lisant ces pages, vous trouverez les réponses

aux questions que vous vous êtes posées. Des milliers de personnes, dans le

monde entier, observent ces vérités bibliques avec amour et respect. Que

Dieu vous bénisse !

TABLE DES MATIÈRES

LA BIBLE ............................................................................................................................. 5

LA CREATION DE L'HOMME ET SA CHUTE ........................................................................... 7

LA FOI ................................................................................................................................ 9

LA MISSION DE JESUS-­‐CHRIST ........................................................................................... 11

LA REPENTANCE ............................................................................................................... 15

LE BAPTEME D'EAU .......................................................................................................... 17

AU NOM DU SEIGNEUR JESUS .......................................................................................... 19

LA DIVINITE ...................................................................................................................... 21

LE BAPTEME DU SAINT-­‐ESPRIT ......................................................................................... 25

LES MIRACLES QUI SUIVENT ............................................................................................. 27

LES DONS DE L'ESPRIT ...................................................................................................... 29

LA SAINTE-­‐CENE ET LE LAVEMENT DES PIEDS .................................................................... 33

LA SAINTETE ..................................................................................................................... 35

LA DIME ........................................................................................................................... 37

LE SECOND RETOUR ......................................................................................................... 39

LA VIE ETERNELLE ............................................................................................................. 41

UN BREF RESUME HISTORIQUE DE L'EGLISE PENTECOTISTE UNIE INTERNATIONALE ......... 43


-­‐ 4 -­‐


LA BIBLE

La Parole que Dieu a inspirée

La doctrine chrétienne, la foi, l’espoir et tout ce qui appartient à la religion chrétienne ne

peut qu’être fondé sur l’enseignement d’un livre, et ce livre est la Bible.

Nous croyons que la Bible est inspiré par Dieu ; la parole infaillible de Dieu.

2 Timothée 3/16 : "Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour

convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice."

La Bible a survécu à toutes les attaques de Satan, des infidèles, des moqueurs, et survivra à

toutes celles qui sont à venir. Elle sera encore debout quand la terre et le ciel passeront.

Matthieu 24/35 : "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point."

L’homme possède une seule autorité donnée par Dieu : La Bible. Voilà pourquoi toutes les

doctrines, la foi, l’espoir, et toutes les instructions pour l’Eglise doivent être basés et

harmonisés avec la Bible. Elle doit être lue et étudiée par tous les hommes ; elle ne peut être

comprise clairement que, par ceux qui sont oint du Saint-­‐Esprit.

1 Jean 2/27 : "Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous

n’avez pas besoin qu’ion vous enseigne ; mais comme son onction vous

enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un

mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a

donnés."

2 Pierre 1/20-­‐21 : "…qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet

d’interprétation particulière. Car, ce n’est pas par une volonté d’homme

qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-­‐

Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu."

La Bible est une lampe aux pieds du pèlerin fatigué ; elle éclaire le sentier du juste ; son éclat

va croissant jusqu’au milieu du jour.

Psaume 119/105 : "Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier."

Proverbes 4/18 : "Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante. Dont l’éclat

va croissant jusqu’au milieu du jour."

Elle donne l’intelligence aux simples, garde et préserve l’âme du péché quand elle est serrée

dans un cœur.

-­‐ 5 -­‐


Psaume 119/11, 130 : "Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi …

La révélation de tes paroles éclaire. Elle donne de l’intelligence aux

simples."

La Bible nous révèle, dès le début de son premier chapitre, le récit de la création et, de ce

fait, résout ce grand mystère. La Bible nous emmène au travers des âges et nous conduit

vers le futur éternel. Elle avertit les désobéissants ; elle nous parle de l’amour et de la grâce

de Dieu, et nous montre la voie du salut, imageant pour nous la gloire qui sera donnée à

ceux qui suivent le Seigneur Jésus-­‐Christ et Fils de Dieu et Sauveur de tous ceux qui croient.

-­‐ 6 -­‐


LA CRÉATION DE L'HOMME

ET SA CHUTE

Au commencement, Dieu créa l’homme innocent, pur et saint.

Genèse 1/27 : "Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme

et la femme."

Genèse 2/7 nous rapporte comment Dieu créa l’homme : "L’Eternel Dieu forma l’homme de

la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être

vivant." Ces déclarations très claires qui ont été inspirées par Dieu et écrites par Moïse,

doivent être acceptées comme telles ; autrement la foi en Dieu et la compréhension de

l’existence de l’homme ne peut pas être comprises.

Dans Genèse 5/1-­‐2 : "… Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa

l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés."

Cette ressemblance a fait de l’homme un être qui possède la liberté de choisir.

L’homme a sa propre volonté, il peut donc décider lui-­‐même de quoi que ce soit. Cependant

l’homme rendra compte à Dieu de toutes ses décisions.

Romains 14/12 : "Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-­‐même".

Josué a défié Israël avec ces mots, ". . . choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir… Moi et

ma maison, nous servirons l’Eternel." (Josué 24/15)

Dieu a invité l’homme à décider pour lui-­‐même, et Dieu lui a donné la volonté et la puissance

de faire cela. L’invitation finale à l’homme pécheur est donnée dans Apocalypse 22/17 : "Et

l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif

vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement".

Au commencement, l’homme a reçu un commandement. Nous lisons dans Genèse 2/16-­‐17 :

"L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin,

mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en

mangeras, tu mourras". Adam et Eve ont choisi de désobéir à Dieu.

Genèse 3/6 : "La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était

précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en

donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea".

A cause du péché par la désobéissance, Adam et Eve sont tombés depuis la sainte place

qu’ils occupaient, et Dieu leur a interdit le jardin d’Eden. Quand Adam et Eve ont désobéi à

Dieu, et de ce fait péché, ils n’ont pas péché eux-­‐mêmes, mais de grandes multitudes de la

terre ont été faites pécheresses à cause d’eux.

-­‐ 7 -­‐


Romains 5/12 : "C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le

monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous

les hommes, parce que tous ont péché".

Romains 3/23 : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu"

-­‐ 8 -­‐


LA FOI

La foi est un don de Dieu. Sans la foi personne ne peut être sauvé, "Car c’est par la grâce que

vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu"

(Ephésiens 2/8). Le pécheur doit être attiré à Jésus-­‐Christ par l’Esprit et la Parole de Dieu, et

être convaincu par l’Esprit et la Parole qu’il est un pécheur perdu. Il est aussi convaincu par

ce même Esprit et cette même parole que le sang de Jésus-­‐Christ purifie de tous péchés. Puis

cédant à cette conviction, la foi croît dans son cœur, et le sauve.

La foi n’est pas une plénitude, mais elle est une ferme assurance des choses qu’on espère,

une démonstration de celles que l’on ne voit pas.

Hébreux 11/1 : "Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une

démonstration de celles qu’on ne voit pas".

Premièrement vient la foi, puis le salut, le baptême du Saint-­‐Esprit, la guérison et finalement

la vie éternelle.

Maintenant, le juste vit par la foi, domine par la foi, accompli des signes et des prodiges par

la foi – toutes ces choses ne sont que le gage de notre héritage, une ferme assurance des

choses qu’on espère, quand nous serons semblables à Lui. Nous serons semblables à Lui,

parce que nous Le verrons tel qu’Il est.

1 Jean 3/2-­‐3 : "Bien-­‐aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous

serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera

manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il

est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-­‐même est pur".

Ceci est la bienheureuse espérance.

Tite 2/13 : "En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du

grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-­‐Christ".

La foi est vivante dans le cœur de ceux qui entendent et reçoivent la parole de Dieu ; elle

agit dans l’âme dès le début de la conversion, jusqu’à ce que nous soyons transformés à sa

ressemblance. Ni les races, ni l’éducation, ni notre capacité, non rien qui est estimable aux

humains, n’a de valeur en Jésus-­‐Christ, mais la foi qui agit par la charité.

Galates 5/6 : "Car, en Jésus-­‐Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la

foi qui est agissante par la charité".

Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu "… car il faut que celui qui s’approche de Dieu

croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent" (Hébreux 11/6).

-­‐ 9 -­‐


La foi, c’est croire que Dieu existe et que Dieu exauce la prière de celui qui le recherche. Elie

plaisait à Dieu à cause de sa foi.

1 Corinthiens 13/13 : "Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la

charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité".

Abraham est appelé le père de la foi.

Romains 4/20 : "Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il

fut fortifié par la foi …"

A cause de sa foi infaillible, il était pleinement convaincu que Dieu était capable d’accomplir

toute Sa promesse. Ceci est une simple définition de la foi : Croire que Dieu est capable de

faire ce qu’Il a promis dans Sa Parole.

Comment vient la foi ?

Romains 10/17 : "Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole

de Christ".

La Parole entendue entre dans le cœur, et la confiance en Dieu, et son pouvoir d’accomplir

ses promesses commence à grandir. Cet accroissement inspire et donne le désir d’entendre

de nouveau et cela jusqu’à la naissance d’une nouvelle vie. Alors, la grâce salutaire de Dieu

devient effective.

Ephésiens 2/8 : "Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela

ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu".

Foi égale puissance. Par la foi nos corps malades peuvent être complètement guéris.

Marc 5/34 : "Mais Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée : va en paix, et sois guérie de

ton mal".

Marc 16/17-­‐18 : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom

ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront

des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de

mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris".

Nous sommes exhortés à combattre pour la foi, qui a été transmise aux Saints.

Jude 3 : "Bien-­‐aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut

commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour

la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes".

Et cette foi est pour nous aujourd’hui.

Hébreux 13/8 : "Jésus-­‐Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement".

-­‐ 10 -­‐


LA MISSION DE JÉSUS-CHRIST

Jean 18/37 : "Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit ; Tu le dis, je suis roi. Je suis né et

je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est

de la vérité écoute ma voix".

Jean 20/31 : "Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le

Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom".

Seulement le sang d’un sacrifice innocent pouvait expier de tous péchés. L’homme ne

pouvait se sauver lui-­‐même. Dieu devait pourvoir à ce sacrifice expiatoire pour l’homme.

Répandre le sang implique la mort. L’âme est dans le sang (l’âme est la vie).

Lévitique 17/14 : "Car l’âme de toute chair, c’est son sang, qui est en elle …"

Quand le sang est versé, une vie est donnée ; cet acte est requis pour l’expiation du péché. 1

Le péché est une rébellion contre Dieu ; c’est une attaque contre l’honneur et la sainteté de

Dieu. En péchant, l’homme se choisit une loi, et se fait Dieu. L’existence de plusieurs dieux

est impossible. Si Dieu pouvait tolérer ou accepter le péché, dans n’importe quelle mesure, Il

ne serait plus un Dieu souverain. Attaquer l’honneur de Dieu, défier sa Souveraineté,

demande la destruction du pécheur. Le salaire du péché est toujours la mort, et l’âme qui

pèche mourra. L’honneur de Dieu ne peut être satisfait et le péché expié que par la mort qui

est représentée par le sang répandu.

Dieu est absolument pur et saint et ne peut avoir de communion avec le péché. Le péché

sépare l’homme de son Créateur, et brise cette communion que Dieu désire. La réaction du

Dieu saint envers le péché est connue comme la colère de Dieu. Cette colère ne peut être

apaisée que, par la destruction du péché et de la nature déchue qui commet le péché. Il ne

peut y avoir aucun compromis avec le péché. Le Calvaire déclare que Dieu n’a jamais été ni

ne sera indifférent au péché de l’homme.

En pourvoyant au sacrifice, pour le salut de l’homme pécheur, Dieu devait pourvoir à un

sacrifice sans péché ; quelqu’un devait être offert pur sans péché, quelqu’un qui ne méritait

pas la mort pour ses propres péchés. Car seulement, quelqu’un de pur comme cela, pouvait

devenir un sacrifice expiatoire, pour les autres. Dieu a pourvu à ce sacrifice quand l’agneau

de Dieu a été offert sur la croix. Il était sans péché ; voilà pourquoi son sang expia nos

péchés.

Dieu a accompli plusieurs objectifs au Calvaire :

a. la question sur le péché a été mise en règle selon Sa justice, et a apaisé Sa colère.

b. l’homme a retrouvé sa sainteté sans avoir perdu sa liberté morale.

c. le rétablissement de la communion entre Dieu et l’homme qui avait été perdue.

1 Hébreux 9/22 – Lévitique 17/11 – Exode 12/13

-­‐ 11 -­‐


L’expiation a été promise depuis le début. Le mot "expier" en Hébreu veut dire "couvrir".

L’expiation couvre le péché et le pécheur. Expier le péché, c’est couvrir le péché devant la

face de Dieu, afin de ne pas provoquer Sa colère.

Dans le plan de Dieu, le Calvaire était depuis le commencement. Aussitôt que nos premiers

parents ont péché, Dieu a promis le salut au Calvaire. 2

Dieu savait que l’homme allait pécher et a pourvu à son salut. Jésus-­‐Christ était l’agneau

immolé depuis la fondation du monde. La naissance et la mort de Christ, tous deux prirent

place à une date bien définie, mais Dieu avait connaissance de cette date depuis le début.

En condamnant le serpent, Dieu a déclaré qu’il mettra l’inimitié entre le serpent et la femme

et entre leurs postérités. Celle-­‐ci écrasera la tête du serpent et il lui blessera le talon.

(Genèse 3/15) Dieu nous donne ici la première promesse du Calvaire. "La postérité de la

femme" représente le Christ né d’une vierge. C’était seulement de la vierge Marie, conçu du

Saint-­‐Esprit, que Jésus-­‐Christ, Dieu manifesté dans la chair, pouvait être ce sacrifice sans

péché. La postérité de l’homme serait toujours pécheresse et aurait besoin d’un Sauveur.

La blessure du talon de Christ est la prophétie du Calvaire, et l’écrasement de la tête du

serpent est la victoire absolue contre Satan.

L’expiation nous a été apportée par l’amour. Il y avait peut-­‐être des raisons secondaires qui

ont influencé le Seigneur pour pourvoir à un remède pour le péché, mais la cause la plus

importante du salut était en fait que Dieu aimait l’homme d’un amour infini. 3

Dieu désire faire de l’homme son enfant au travers de la nouvelle naissance, et ceci n’est

possible que par l’expiation. Les souffrances et la mort de Jésus-­‐Christ sur la croix du

Calvaire, est l’expression la plus grande de l’amour de Dieu envers l’homme.

La mort de Christ, qui était un sacrifice substitué a accompli toute l’œuvre qui devait être

accomplie. La mort de Christ sur la croix était propitiation pour le péché. Là, l’homme

pécheur a été racheté de l’esclavage du péché et réconcilié au Dieu très saint. 4

Le Seigneur Jésus est mort à notre place ; tout comme le bélier qui servit de substitution au

sacrifice d’Isaac ; Jésus-­‐Christ a aussi servi de substitut à notre place. Barabbas a été fait libre

par la mort de Jésus-­‐Christ ; nous aussi, nous pouvons être libérés par Sa mort. Nous devons

savoir que Christ est mort à la place de chaque individu, et non seulement pour le monde

collectivement. 5

La juste colère du Dieu saint a été apaisée par l’offrande d’un sacrifice propitiatoire sur la

croix du Calvaire. Tous les péchés seront jugés. Le Calvaire est une place de jugement, et

c’est là que notre péché sera puni. Dans l’obéissance et la foi à l’évangile, nos péchés sont

jugés et nous pouvons être libres.

2 Genèse 3/15, 21 ; 1 Pierre 1/19-­‐20 ; Apocalypse 13/8

3 Jean 3/16 ; Romains 5/8 ; 1 Jean 3/16

4 2 Corinthiens 5/21 ; 1 Pierre 2/24 ; 1 Pierre 1/18-­‐19 ; 2 Corinthiens 5/19

5 Esaïe 53/4-­‐8

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L’homme pécheur est dans l’esclavage du péché et de la mort. Pour libérer l’homme de cet

esclavage il était nécessaire qu’il soit racheté à un juste prix. Jésus-­‐Christ est notre

Rédempteur, et Son œuvre expiatoire est appelée la Rédemption.

Un rédempteur devait avoir certaines qualifications :

a. Il devait être parent avec l’homme.

b. Il devait vouloir racheter, en payant le prix.

c. Il devait avoir le prix.

Jésus-­‐Christ avait toutes ces trois qualifications. Nous sommes rachetés à grand prix ; ce prix

est le précieux sang de Christ.

Le sang du Seigneur Jésus est pleinement efficace, mais son efficacité n’est effective

qu’après être invoqué. Efficace veut dire, "qui produit l’effet attendu". La puissance est dans

le sang du Seigneur Jésus pour purifier le plus vil des pécheurs. Cependant, le sang n’a aucun

effet quand il n’est pas invoqué ; c’est seulement par la foi et par l’obéissance à l’évangile,

que le pécheur reçoit les effets du salut par le sang de Jésus-­‐Christ.

Lors de la Pâque, quand les enfants d’Israël immolaient l’agneau, ils devaient rester dans la

maison et appliquer le sang de cet agneau sur le linteau des portes pour être efficace. C’était

l’application de ce sang qui les sauva quand l’ange de la mort passa. De même, c’est

l’application du sang qui sauve aujourd’hui. Un remède sûr contre le péché peut être obtenu

aujourd’hui, mais pour être effectif, il doit être appliqué.

La mort expiatoire de Jésus-­‐Christ a été rendue valide par sa résurrection. Cela nous prouve

que le sang expiatoire est accepté par Dieu et efficace pour laver de tout péché. Parce que le

Seigneur est ressuscité, le pécheur aussi peut se lever et marcher comme une nouvelle

créature. La résurrection de Christ, nous donne la certitude de la vie éternelle, et donne à

l’enfant de Dieu l’espoir de sa propre résurrection. 6

Dans l’Ancien Testament, le peuple d’Israël attendaient au dehors du temple, jusqu’à la

sortie du souverain sacrificateur qui était à l’intérieur dans le lieu très saint ; quand ils le

voyaient, ils savaient que leurs péchés étaient effacés. Notre souverain sacrificateur est sorti

du tombeau, et par cela nous savons que son sang a été accepté, et que nos péchés ont été

expiés.

6 Romains 4/25 ; 1 Corinthiens 15/14 ; Romains 1/4

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LA REPENTANCE

La repentance est une tristesse selon Dieu ; elle est accordée aux hommes et elle est

essentielle pour le salut.

2 Corinthiens 7/10 : "En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut …"

Le pardon des péchés, est obtenu par une repentance sincère, une confession totale et par

l’abandon du péché. Nous sommes justifiés par la foi en notre Seigneur Jésus-­‐Christ. Jean

Baptiste prêchait la repentance, Jésus-­‐Christ 7 l’a proclamée, et les apôtres l’ont enseignée

avec fermeté aux Juifs et aux païens 8 .

Le mot "repentance" vient du grec qui veut dire : "changement du cœur, changement de vie,

changement de l’esprit, transformé, etc". Se repentir, c’est le privilège que Dieu donne à tous

les pécheurs ; c’est la seule occasion que l’homme a pour se réconcilier avec son Créateur ;

des changements divins dans la vie du pécheur prouvent qu’il s’est repenti.

Jésus dit : " … Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également" (Luc 13/3).

Luc 24/47 : "Et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à

toutes les nations à commencer par Jérusalem".

La repentance était le thème du message de Jean Baptiste. Toute la Judée l’a entendu, parce

qu’il disait : "… Repentez-­‐vous, car le royaume des cieux est proche … Préparez le chemin du

Seigneur. Aplanissez ses sentiers" (Matthieu 3/2-­‐3).

Jésus lui-­‐même est venu en prêchant et disant : "… Repentez-­‐vous, et croyez à la bonne

nouvelle" (Marc 1/14-­‐15).

Le jour de la Pentecôte, inspiré par le Saint-­‐Esprit, Pierre a déclaré la repentance à ces

hommes convaincus. Quand ils s’écrièrent : "…Hommes frères, que ferons-­‐nous ? Pierre leur

dit : "Repentez-­‐vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-­‐Christ, pour le

pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-­‐Esprit" (Actes 2/37-­‐38).

D’après le témoignage de l’apôtre Paul, lui aussi a prêché la repentance à tous les hommes.

Il a déclaré, "… Je n’ai point résisté à la vision céleste : à ceux de Damas d’abord, puis à

Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à

Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance" (Actes 26/19-­‐20).

La repentance identifie l’individu dans la mort de Jésus-­‐Christ. Il ne peut y avoir

d’ensevelissement et de résurrection avant la mort.

7 Romains 5/1

8 Actes 2/38, Actes 17/30

-­‐ 15 -­‐


La repentance est la vraie base alors, pour la naissance d’eau et d’esprit. Le baptême d’eau

n’est pas valable s’il n’est pas précédé par une repentance sincère.

Regretter n’est pas suffisant, car l’homme doit abandonner le péché qu’il demande à Dieu

de lui pardonner. Il prend la décision de se détourner du péché. Non seulement, il laisse le

péché, mais il choisit de suivre Jésus-­‐Christ. Le fils prodigue n’avait pas seulement des

remords, mais il s’est levé et a pris le chemin du retour vers la maison de son père. Comme

le fils prodigue, le pécheur repentant confesse son péché, il abandonne le péché et il se

tourne vers Jésus-­‐Christ.

Proverbes 28/13 : "Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les

avoue et les délaisse obtient miséricorde."

Dieu utilise plusieurs moyens pour amener les pécheurs à la repentance. Un des plus grands

moyens que Dieu utilise est son propre amour, son unique bonté.

2 Pierre 3/9 : "Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme

quelques-­‐uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas

qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance".

Il était nécessaire que Jésus-­‐Christ meurt, qu’Il soit ensevelit et qu’Il ressuscite pour le salut

des hommes. Il est aussi nécessaire que le pécheur passe par l’expérience de la mort de

l’ensevelissement et de la résurrection pour recevoir le salut. La repentance est une mort

réelle au péché et au monde.

Romains 6/2-­‐4 : "Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-­‐nous

encore dans le péché ? Ignorez-­‐vous que nous tous qui avons été baptisés

en Jésus-­‐Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons

donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme

Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi

nous marchions en nouveauté de vie".

Si nous sommes en Christ, nous devons avoir part à la mort et la résurrection en Christ.

Comme le corps de Jésus-­‐Christ a été crucifié, l’Eglise aussi, est un corps crucifié, et ne peut

pas connaître la puissance de sa résurrection avant de mourir au travers de la repentance.

La volonté de Dieu pour l’homme, c’est la repentance. L’homme est responsable pour sa

propre décision, envers la Parole de Dieu. Il peut endurcir son cœur et être perdu ; mais il

peut s’humilier et se repentir.

Références Complémentaires

2 Chroniques 7/14 ; Ezéchiel 18/30 ; Actes 11/18 ; Luc 15/17-­‐20 ; Luc 18/13 ; Romains 2/4 ;

Apocalypse 3/19 ; 2 Timothée 2/24-­‐25 ; Jonas 3/4-­‐10 ; Esaïe 55/7 ; Actes 3/19.

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LE BAPTÊME D'EAU

Le baptême d’eau est d’une importance vitale pour le salut dans le Nouveau Testament. Le

baptême représente la mort de Jésus-­‐Christ, et Sa résurrection.

Actes 2/38 : "Repentez-­‐vous (mort au péché) et que chacun de vous soit baptisé

(ensevelissement) au nom de Jésus-­‐Christ, pour le pardon de vos péchés ; et

vous recevrez le don du Saint-­‐Esprit. (résurrection)"

D’après les Saintes Ecritures, la façon de baptiser est par immersion.

Colossiens 2/12 : "ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités

en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des

morts".

• Jésus a dit, "… si un homme ne naît d’eau …" (Jean 3/5).

• Paul a dit, "Nous avons donc été ensevelis avec lui (Seigneur Jésus-­‐Christ) par le

baptême en sa mort" (Romains 6/4).

• Jésus "sortait de l’eau" (Marc 1/10).

Quand Philippe est allé en Samarie pour prêcher, nous lisons dans Actes 8/12 que "… quand

ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom

de Jésus-­‐Christ, hommes et femmes se firent baptiser".

Et aussi aux versets 36 à 39, nous trouvons Philippe avec l’eunuque éthiopien qui a été

baptisé parce qu’il croyait de tout son cœur. Philippe et l’eunuque sont tous les deux

descendus dans les eaux, et tous les deux en sont ressortis.

Le baptême est pour ceux qui se sont vraiment repentis, s’étant détournés du péché et de

l’amour pour ce monde.

Le baptême doit être administré par un pasteur, pleinement approuvé dans son ministère

pour l’évangile, en accord avec la Parole de Dieu, et au NOM du Seigneur Jésus-­‐Christ,

comme le rapportent les Actes des Apôtres, 9 et ceci en obéissant pleinement à

Matthieu 28/19, "Allez, faîtes de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du

Père, du Fils et du Saint-­‐Esprit".

Baptiser les enfants, asperger, verser, ou quelques autres sortes de baptême que ce soit ne

peut être prouvé par la Parole de Dieu. Ceux-­‐ci ne sont que des traditions qui nous viennent

depuis l’Empire Romain après l’Eglise primitive et depuis le moyen âge.

Etre enseveli dans la ressemblance de la mort du Seigneur Jésus-­‐Christ, ne peut être réalisé

que par immersion au NOM du Seigneur Jésus-­‐Christ.

9 Actes 2/38 ; Actes 8/16 ; Actes 10/48 ; Actes 19/5

-­‐ 17 -­‐


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AU NOM DU SEIGNEUR JÉSUS

Dans Matthieu 28/19, Jésus commande à Ses disciples, "Allez, faites de toutes les nations

des disciples, les baptisant au NOM du Père, du Fils et du Saint-­‐Esprit"

Luc 24/47 : "et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à

toutes les nations, à commencer par Jérusalem".

Jean 16/13 : "Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute

la vérité …"

Jean 14/26 : "… le consolateur … vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce

que je vous ai dit".

Les Actes des Apôtres et les épîtres sont les seuls récits inspirés que nous avons, et qui nous

révèlent exactement comment les apôtres ont obéi à Matthieu 28/19, sous la direction du

Saint-­‐Esprit. Rejeter ces récits, serait une accusation contre les apôtres, qui auraient désobéi

au Seigneur Jésus ou contre le Saint-­‐Esprit, qui aurait manqué de rappeler toutes choses aux

apôtres, un enfant de Dieu sincère, n’oserait accuser qui que ce soit. Alors, nous allons

examiner les récits, et les suivre comme les apôtres les ont suivis en baptisant AU NOM du

Seigneur Jésus-­‐Christ, qui est la seule façon qui nous est donnée, et qui fut utilisée par les

apôtres.

Avec les paroles du Seigneur Jésus encore fraîches dans leurs mémoires, et l’onction du

Saint-­‐Esprit dans leurs âmes, les apôtres prêchaient cette bonne nouvelle glorieuse du

Seigneur Jésus avec puissance. Avec l’évidence qui nous est donnée dans la Parole de Dieu,

les disciples et les apôtres enseignaient tous les croyants à être baptisés au nom du Seigneur

Jésus-­‐Christ.

Actes 2/38 : "… et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-­‐Christ …"

Actes 8/16 : "… ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus … "

Actes 10/48 : "Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur …"

Actes 19/5 : "Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus".

Dans ces récits donnés ci-­‐dessus, nous avons trois témoignages différents en quatre places

et conditions différentes, nous affirmant que la seule façon d’obéir aux récits de Matthieu

est de baptiser au nom du Seigneur Jésus-­‐Christ.

1. L’apôtre Pierre à Jérusalem s’adressant aux Juifs,

2. Philippe en Samarie s’adressant aux Samaritains,

3. L’apôtre Pierre s’adressant aux Païens à Césarée,

4. L’apôtre Paul rebaptisant des croyants à Ephèse, qui n’avaient par été baptisés au

nom du Seigneur Jésus-­‐Christ,

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2 Corinthiens 13/1 : "… Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois

témoins".

Paul a dit aussi, "Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui

marchent selon le modèle que vous avez en nous" (Philippiens 3/17).

Cette vérité qui est le baptême au nom du Seigneur Jésus-­‐Christ est la voie apostolique.

Dans Esaïe 9/5, nous lisons, "… On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père

éternel, Prince de la paix". Ce verset nous appelle à un examen plus profond : Quel est le

NOM du Dieu vivant ?

Jésus est aussi appelé Emmanuel, qui veut dire, Dieu avec nous. 10

Dans Jean 5/43, Jésus dit : "Je suis venu au nom de mon Père…", et encore dans sa prière

Jean 17/6, 11, 12, 26, Il dit : "J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du

milieu du monde : ceux que tu m’as donnés …" "… je les gardais en ton nom…" "Je leur ai fait

connaître ton nom, et je le leur ferai connaître…" 11 De toutes évidences trouvées dans les

Actes des Apôtres et les Epîtres, le seul nom qui leur a été manifesté est le nom de JÉSUS.

Par le nom du Seigneur Jésus, ils ont été gardés, ont opéré de grands miracles, et ont baptisé

tous les croyants.

Les apôtres, par exemple et par précepte, nous enseignent de baptiser au nom du Seigneur

Jésus-­‐Christ pour la rémission des péchés. Il n’y a de rémission des péchés en aucun autre

nom, car il n’y a aucun autre nom donné aux hommes par lequel nous pouvons être

sauvés. 12 Si le nom du Seigneur Jésus-­‐Christ n’est pas invoqué lors du baptême d’eau, par

immersion (qui représente la tombe), nous ne pouvons nous identifier en Sa mort, Son

ensevelissement, et Sa résurrection. Lors du baptême, le nom du Seigneur Jésus est invoqué

sur celui qui est baptisé, et celui-­‐ci invoque aussi le nom du Seigneur.

Actes 22/16 : "Et maintenant, que tardes-­‐tu ? Lève-­‐toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés,

en invoquant le nom du Seigneur".

10 Esaie 7/14 ; Matthieu 1/21-­‐23

11 Esaie 9/5

12 Actes 4/12

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LA DIVINITÉ

"… Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur" (Marc 12/29,

Deutéronome 6/4).

Ce commandement institué dans l’Ancien Testament, et restitué dans le Nouveau Testament

par le Seigneur Jésus-­‐Christ, est la première doctrine fondamentale de la religion chrétienne.

Voilà pourquoi, nous prêchons un seul Dieu, l’Eternel, Jéhovah, Je Suis, car "… C’est l’Eternel

qui est Dieu" (1 Rois 18/39).

Esaïe 45/5 : "Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autres, Hors moi il n’y a point de Dieu…"

Avoir plusieurs dieux est une idolâtrie, "néanmoins pour nous, il n’ y qu’un seul Dieu, le Père,

de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-­‐Christ, par

qui sont toutes choses et par qui nous sommes" (1 Corinthiens 8/6).

Ce Dieu unique et vrai, s’est manifesté dans l’Ancien Testament de manières différentes ;

dans le Nouveau testament, comme Fils quand Il marchait au milieu des hommes et comme

Saint-­‐Esprit après l’ascension.

Les Ecritures font plus que prouver l’existence de Dieu ; elles l’affirment, l’assument et

déclarent que la connaissance de Dieu est universelle. 13 Dieu est invisible, incorporel, sans

membres, sans corps, donc libre de toutes limites. Il est Esprit 14 et "un esprit n’a ni chair ni

os …" (Luc 24/39).

Dieu est omniprésent, "un seul Dieu et Père de tous, qui est au-­‐dessus de tous, et parmi tous,

et en tous" (Ephésiens 4/6).

Nous croyons en un seul Dieu vivant éternellement ; un Dieu omnipotent, saint en nature,

attributs et intentions et une déité absolument indivisible. Ce Dieu unique et vrai s’est révélé

comme Père de la création ; comme Fils dans la rédemption ; et comme Saint-­‐Esprit par

émanation. 15

Le Fils de Dieu a été conçu du Saint-­‐Esprit et né de la vierge Marie. Matthieu 1/18-­‐25 nous

déclare que Jésus était le Fils de David de la tribu de Juda.

Jean 1/1-­‐3 : "Au commencement (il) était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole

était Dieu … Toutes choses ont été faîtes par elle, et rien de ce qui a été fait n’a

été fait sans elle".

13 Romains 1/19, 21,28, 32 ; Romains 2/15

14 Jean 4/24

15 1 Corinthiens 8/6 ; Ephésiens 4/6 ; 2 Corinthiens 5/19 ; Joël 2/28

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Philippiens 2/7 : "Mais (il) s’est dépouillé lui-­‐même, en prenant une forme de serviteur en

devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple

homme".

Il a laissé la gloire du Père, c’est-­‐à-­‐dire qu’Il s’est dépouillé de la gloire divine, mais non de la

déité, et il a été fait chair.

"… C’est pourquoi le saint enfant (… du voile, c’est-­‐à-­‐dire, de sa chair -­‐ Hébreux 10/20) qui

naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu" (Luc 1/35).

Il était et Il est Dieu "manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils,

cru dans le monde, élevé dans la gloire" (1 Timothée 3/16). Il est le Dieu absolu dans la

déité ; homme parfait : "Il est l’image du Dieu invisible …" (Colossiens 1/15).

Hébreux 1/3 : "Et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne …"

Le Père (Dieu) étant un esprit est invisible et ne peut être vu qu’au travers du Fils, comme

Jésus avait dit dans ces simples paroles, "… Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-­‐tu :

Montre-­‐nous le Père ? Ne crois-­‐tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? …"

(Lire Jean 14/7-­‐11).

Jésus-­‐Christ était divin ; cette divinité lui vient de son Père ; il était aussi humain ; cette

humanité lui vient de sa mère. Voilà pourquoi il était connu comme Fils de Dieu ou le Fils de

l’Homme ou encore l’homme-­‐Dieu.

Il est maintenant glorifié avec le Père, glorifié avec cette gloire qu’Il avait avant que le

monde fût (Jean 17/5).

Colossiens 1/18 : "Il est la tête du corps de l’Eglise ; il est le commencement, le premier-­‐né

d’entre les morts, afin d’être en tout le premier".

Colossiens 2/9 : "Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité".

Colossiens 2/10 : "Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et

de toute autorité".

La Divinité est comprise, et clairement vue, par les ouvrages considérés.

Romains 1/20 : "En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa

divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les

considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables".

La Divinité est enseignée pleinement dans la création de l’homme, qui a été fait à l’image de

Dieu ; c’est-­‐à-­‐dire en trois parties -­‐ corps, âme, esprit -­‐ mais une seule personne. Il est très

facile de comprendre et de voir que Dieu s’est manifesté en trois parties -­‐ Père, Fils, et Saint-­‐

Esprit -­‐ mais UNE SEULE personne, qui est le Saint, Jésus-­‐Christ notre Seigneur.

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Apocalypse 1/8 : "Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui

vient, le Tout-­‐Puissant".

Il n’y a qu’UN SEUL ESPRIT.

Ephésiens 4/4 : "Il y a un seul corps et un seul Esprit …"

2 Corinthiens 3/17 : "Or le Seigneur (Dieu) c’est l’Esprit …"

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LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT

Accepter le Saint-­‐Esprit est de la plus haute importance pour l’individu, l’église, et le salut

des perdus. L’apôtre Paul a donné une telle importance sur la "conduite par l’Esprit" qu’il a

écrit, "Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu" (Romains 8/14).

Aussi, "Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de

Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas"

(Romains 8/9).

Tout ce que l’homme pécheur reçoit de Dieu, lui vient entièrement par la foi. Ceci inclus le

don du Saint-­‐Esprit. La foi vient en écoutant et en croyant à la Parole de Dieu ; en croyant

aux promesses données par Dieu dans Sa Parole. L’un des plus grands accomplissements de

Jésus-­‐Christ dans la Rédemption est, qu’Il a apporté à l’homme l’accomplissement de la

promesse donnée à Abraham.

Dans l’épître aux Galates 3/13-­‐14, il est écrit : "Christ nous a rachetés de la malédiction de la

loi, étant devenu malédiction pour nous -­‐ car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au

bois, -­‐ afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-­‐

Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis".

Jean-­‐Baptiste a prophétisé aussi, disant que le Seigneur Jésus baptisera du Saint-­‐Esprit.

Matthieu 3/11 : "Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui

qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de

porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-­‐Esprit et de feu".

Après la mort du Seigneur Jésus, Son ensevelissement et Sa résurrection, quand Il était

encore avec les apôtres, Il leur donna cette promesse finale, "Car Jean a baptisé d’eau, mais

vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-­‐Esprit" (Actes 1/5).

Il y avait une époque et un endroit précis dans le plan de Dieu où le Saint-­‐Esprit devait être

donné. Cette promesse est accomplie. Le jour de la Pentecôte est cette époque, et

Jérusalem est cet endroit.

Il est écrit : "Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup

il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils

étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les

unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-­‐Esprit, et

se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer"

(Actes 2/1-­‐4).

C’était un grand jour, un jour d’accomplissement, c’était le jour où Jésus-­‐Christ a fondé son

Eglise sur la terre. Le Saint-­‐Esprit est le Consolateur, et Il habite dans l’Eglise pour toujours.

Jésus a dit : "Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il

demeure éternellement avec vous" (Jean 14/16).

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Nous sommes assurés par cette promesse, que le Saint-­‐Esprit est dans l’Eglise aujourd’hui,

pour baptiser comme au jour de la Pentecôte, ceux qui croient.

Croire qu’au jour de la Pentecôte une promesse a été accomplie n’est pas suffisant ; nous

croyons aussi que la promesse du baptême du Saint-­‐Esprit est réelle jusqu’à l’enlèvement de

l’Eglise.

L’apôtre Pierre au jour de la Pentecôte a dit : "Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète

Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répondrai de mon Esprit sur toute chair"

(Actes 2/16-­‐17).

"Ces derniers jours" par rapport à notre temps se rapporte au jour de la Pentecôte, jusqu’à

l’enlèvement de l’église, où nous le rencontrerons (Seigneur Jésus-­‐Christ) dans les nuées de

Sa gloire, pour régner avec Lui pour l’éternité.

L’apôtre Pierre a conclu aussi le message de ce jour avec cette promesse, "Repentez-­‐vous et

que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-­‐Christ, pour le pardon de vos péchés ; et

vous recevrez le don du Saint-­‐Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour

tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera"

(Actes 2/38-­‐39)

Dieu réalise cette promesse chaque jour en baptisant des milliers de gens du Saint-­‐Esprit et

de feu, et ils parlent tous en langues selon que l’Esprit leur donne de s’exprimer

(voir Actes 2/4, 10/44-­‐48, 19/1-­‐6).

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LES MIRACLES QUI SUIVENT

Nous prêchons et enseignons que des miracles accompagnent les croyants comme Jésus a

dit dans Marc 16/17-­‐18 : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : En

mon NOM, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des

serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront

les mains aux malades, et les malades seront guéris".

C’est par la foi au nom du Seigneur Jésus, que les démons sont chassés aujourd’hui, et que

beaucoup sont délivrés des puissances des ténèbres, et naissent pour le Royaume de Dieu.

Des miracles accompagnent les prédications de l’Evangile, prédications prêchées par la foi,

et ointes de la puissance du Saint-­‐Esprit.

Nous enseignons l’expérience de la Pentecôte, le baptême du Saint-­‐Esprit accompagné par le

parler en langues, et tous ceux qui sont vraiment remplis du Saint-­‐Esprit Le reconnaîtrons,

quand ils parlent en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donne de s’exprimer (Actes 2/1-­‐

4). Non seulement au jour de la Pentecôte que ce signe fut manifesté, mais aussi aux païens :

"Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-­‐Esprit descendit sur tous ceux qui

écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de

ce que le don du Saint-­‐Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler

en langues et glorifier Dieu" (Actes 10/44-­‐46). C’est pourquoi, nous savons que le don du

Saint-­‐Esprit est déversé aujourd’hui encore, parce que nous les entendons parler en d’autres

langues glorifiant Dieu.

Nous savons aussi que le Saint-­‐Esprit est donné aux croyants, car dans Actes 19/1-­‐6, l’apôtre

Paul venant à Ephèse rencontra quelques croyants leur demandant, "Avez-­‐vous reçu le Saint-­‐

Esprit, quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y

ait un Saint-­‐Esprit". Alors, Paul les enseigna à croire au Seigneur Jésus. Ils étaient baptisés du

baptême de Jean, et ce baptême n’est pas pour ceux qui croient au Seigneur Jésus. Si le

baptême d’eau n’est pas important, ces croyants n’auraient pas eu besoin, d’être rebaptisés,

mais "Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut

imposé les mains, le Saint-­‐Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient"

(Actes 19/5-­‐6).

Le glorieux baptême du Saint-­‐Esprit est accompagné par l’amour, la joie, la paix, et tout le

fruit de l’Esprit ; non pas le produit d’un effort humain, mais c’est Jésus-­‐Christ ressuscité

vivant en nous.

Esaïe 28/11-­‐12 nous parle de ceci en prophétie : "C’est par des hommes aux lèvres

balbutiantes et au langage barbare que l’Eternel parlera à ce peuple. Il lui disait : Voici le

repos, laissez reposer celui qui est fatigué ; voici le lieu du repos !..."

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LES DONS DE L'ESPRIT

L’Eglise est un organisme vivant, non pas une organisation. Entre Christ et l’Eglise existe une

communion importante, comme entre notre tête et notre corps. Nous ne pouvons pas nous

joindre à l’Eglise de la même façon que nous nous joignons à un parti ou une organisation.

Nous devons partager la vie de Christ avant de devenir membre de son Eglise. Comme le

corps humain est vitalisé par l’âme, l’Eglise est vitalisée par le Saint-­‐Esprit. Les pulsations

dans les veines et les artères de l’Eglise nous indiquent la vie et la présence de Jésus-­‐Christ.

Le Saint-­‐Esprit n’habite pas seulement dans le cœur d’un enfant de Dieu, mais il le place

(l’enfant de Dieu) dans le corps de Christ (l’Eglise). On peut dire à ce point que le croyant est

"en Christ".

1 Corinthiens 12/13 : "Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit… et nous

avons tous été abreuvés d’un seul Esprit".

Il est important que nous comprenions l’œuvre et le ministère du Saint-­‐Esprit pour l’église,

et dans l’église. Premièrement, le salut est l’œuvre de l’Esprit.

Le Saint-­‐Esprit :

1. Convainc le pécheur : "Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui

concerne le péché, la justice, et le jugement" (Jean 16/8).

2. Régénère le pénitent : "Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que

nous aurions faîtes, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération

et le renouvellement du Saint-­‐Esprit" (Tite 3/5).

3. Forme un seul corps (corps de Christ) : "Nous avons tous, en effet, été baptisés

dans un seul Esprit …" (1 Corinthiens 12/13).

4. Habite dans l’enfant de Dieu : "Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais

selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous …" (Romains 8/9).

5. Scelle : "… en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-­‐Esprit qui avait été

promis" (Ephésiens 1/13).

Le Saint-­‐Esprit donne une puissance, guide, et enseigne l’enfant de Dieu. Le chrétien doit

vivre selon l’Esprit, et marcher par l’Esprit.

Comprendre la place que le Saint-­‐Esprit occupe dans la marche de l'Eglise, nous montre

comment le travail, et le ministère de l’église, dépend de la puissance et de la présence du

Saint-­‐Esprit. Pour pourvoir à ce ministère, le Saint-­‐Esprit apporte le fruit dans la vie de tous

les membres, et donne des dons spirituels dans le corps tout entier.

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Il y a neuf dons du Saint-­‐Esprit qui sont donnés à l’Eglise. Ces dons sont donnés pour le profit

du corps tout entier. Parce que ce sont des dons, ils sont trouvés là, où il y a une église

remplie du Saint-­‐Esprit.

Ces dons sont : (1 Corinthiens 12/7-­‐10)

1. Parole de Sagesse. Ceci n’est pas la sagesse, mais une Parole de sagesse. Ce

don manifeste oralement la sagesse de Dieu seulement.

2. Parole de Connaissance. Ici encore, nous devons remarquer que ce n’est pas

la connaissance, mais une Parole de connaissance. Des faits connus seulement de

Dieu sont manifestés oralement, ceci est la fonction de ce don. Ni la Parole de

sagesse, ni la Parole de connaissance ne doivent être confondues avec le

discernement des esprits, qui sera étudié un peu plus tard.

3. La Foi. Le don de la foi par l’Esprit n’est pas donné à quelqu’un qui a une faible

foi ou qui est faible dans la foi. Le don de la foi par l’Esprit ne prend pas la place

de la foi de l’individu ou de la foi salutaire, qui sont aussi des dons de Dieu. Ce

don de la foi est donné par l’Esprit, pour l’exécution d’œuvres spéciales apportées

après l’exaucement des prières. C’est une démonstration spéciale pour résoudre

des besoins particuliers qui surgissent au sein de l’Eglise.

4. Le Don des Guérisons. Pourquoi au pluriel ? – à cause de toutes les

différentes maladies. Certains maux sont causés par des démons, par obsession,

oppression, ou possession. Peut-­‐être que la maladie est organique, et là encore, il

faut faire appel peut-­‐être à une correction du train de vie, avant que le Seigneur

guérisse. Le corps humain est extrêmement compliqué, et il peut y avoir des

centaines de raisons pour une maladie physique ou spirituelle. C’est pour cette

raison que Dieu nous donne le Don Des Guérisons.

La guérison de nos corps est pourvue par l’expiation. La Bible nous donne des

instructions bien définies concernant la manifestation de ce don. Si nous

obéissons à la Parole de Dieu, et appelons les anciens de l’église, nous pouvons

alors voir la manifestation de ce don dans toutes les églises locales.

5. L’opération des Miracles. La signification du mot miracle est "un fait produit

par une intervention spéciale de Dieu échappant à l’ordre des causes naturelles

qu’il a établi et destiné à une fin spirituelle". C’est un acte de Dieu qui pour

l’homme naturel est impossible et sans aucune explication naturelle. Ce don n’est

pas là pour le fait d’exposer des capacités, mais pour subvenir aux besoins qui

surgissent, et pour protéger et préserver le peuple de Dieu.

6. La Prophétie. La prophétie du Nouveau Testament est de parler par inspiration,

dans la langue maternelle de quelqu’un.

7. Le Discernement des Esprits. Satan a une armée de démons constamment

en alerte, essayant de désorganiser l’Eglise et les chrétiens. Pour affronter ces

attaques, le Saint-­‐Esprit donne à l’Eglise le discernement de ces mauvais esprits,

-­‐ 30 -­‐


et donne la puissance de les chasser. Ce don recherche au-­‐delà des mauvaises

œuvres accomplies, et trouve la force ou la puissance qui a commis ces mauvaises

œuvres.

8. La Diversité des Langues.

Dans la Parole de Dieu, le parler en langues se manifeste de trois manières

différentes :

a. Quand on reçoit le baptême du Saint-­‐Esprit (Actes 2/4).

b. En parlant à Dieu par la louange ou la prière (1 Corinthiens 14/2, 14-­‐15).

c. En s’adressant à l’église par interprétation (1 Corinthiens 14/13-­‐27).

Ce don est étroitement lié au don de prophétie, ainsi qu’au don d’interprétation

des langues. Il doit toujours être opéré avec l’interprétation (1 Corinthiens 14/27-­‐

28). C’est un message adressé à l’Eglise, strictement en harmonie avec les vérités

bibliques.

9. L’interprétation des Langues.

L’interprétation des Langues. Le chrétien, qui est utilisé par l’Esprit pour

cette œuvre, ne comprend pas la langue du message qu’il interprète. L’original du

mot "interprète" ne veut pas dire traduire mais "expliquer". Celui qui reçoit ce

don, explique la contenance du message en langues, se reposant complètement

sur l’Esprit pour l’expression de ce message.

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LA SAINTE-CÈNE

ET LE LAVEMENT DES PIEDS

Durant la nuit, où notre Seigneur devait être livré, il mangea la Pâque avec Ses apôtres,

après quoi le Seigneur institua ce sacrement.

Luc 22/19-­‐20 : "Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur

donna, en disant ; Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faîtes ceci en

mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna,

en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu

pour vous".

Nous qui sommes le corps de Christ, nous avons part à sa chair et à ses os, "parce que nous

sommes membres de son corps" (Ephésiens 5/30). Voilà pourquoi, quand nous nous

approchons des saints sacrements, à la communion au Corps de Christ, nous prenons part au

pain et au vin et à la communion spirituelle du corps de Christ.

En partageant le pain, nous confessons que nous avons part à la vie de Jésus-­‐Christ, au

travers de son sang répandu pour nous. Ainsi, nous prouvons notre foi, dans la mort du

Seigneur, Sa résurrection, et son prochain retour.

1 Corinthiens 11/26 : "Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette

coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne".

Comme nous croyons à la présence du Saint-­‐Esprit, nous croyons aussi, qu’à l’avènement du

Seigneur, nous Le verrons en personne. A cause de cela, nous avons cette communion

spirituelle et nous nous assemblons tous ensemble et mangeons le pain (qui représente son

corps), et nous buvons la coupe (qui représente son sang).

Quand ils eurent mangé la Pâque, nous lisons dans Jean 13/4-­‐5 : "Jésus se leva de table ôta

ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite, il versa de l’eau dans un bassin, et il

se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint."

Jésus a dit : "Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi

vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez

comme je vous ai fait" (Jean 13/14-­‐15).

Ce premier exemple nous fut donné par notre Seigneur, et c’est une institution divine. Nous

devons suivre l’exemple du Seigneur et nous laver les pieds les uns aux autres ; en

manifestant un esprit d’humilité.

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LA SAINTETÉ

L’espoir de chaque enfant de Dieu est manifesté par son désir d’être pur et saint de

caractère et de conduite.

1 Jean 3/3 : "Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-­‐même est pur".

Se purifier soi-­‐même est le résultat direct de l’espoir de chaque enfant de Dieu, qui est

obtenu quand le sang de Jésus-­‐Christ nous lave et quand nous sommes remplis du Saint-­‐

Esprit. Le sang de Jésus-­‐Christ lave et purifie le pécheur de tous péchés ; non pas seulement

les péchés commis mais la nature même du péché.

2 Corinthiens 5/17 : "Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses

anciennes sont passées ; (lavé du péché dans son propre sang) voici,

toutes choses sont devenues nouvelles."

La vraie sainteté est d’être né de nouveau et d’être participant de la nature divine. 16

Jésus a dit : "Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !" (Matthieu 5/8). Notre

Seigneur n’aurait jamais parlé ainsi, s’il avait été impossible à l’homme pécheur d’être purifié

dans son cœur et son esprit. La pureté du cœur est la vraie sainteté.

L’apôtre Pierre a écrit : "C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez

sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus-­‐

Christ apparaîtra. Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que

vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a

appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous

serez saints, car je suis saint" (1 Pierre 1/13-­‐16).

La sainteté est la vraie nature de Dieu, car le péché est impossible avec Dieu. Nous devons

alors être saints de nature et de caractère comme Dieu est saint. Vivre une vie sainte est

impossible, si nous n’avons pas part à la sainteté de Dieu au travers de la nouvelle naissance.

La Bible est la Parole Dieu, et elle est écrite pour s’introduire dans toutes les coutumes des

hommes, dans toutes les nations et tribus du monde. Voilà pourquoi, une ligne de conduite

doit être tracée par l’Eglise universelle, qui est composée de tous les gens du monde ; cette

ligne de conduite est la Bible. Nous devons être d’apparence modeste, hommes et femmes.

L’apôtre Pierre a écrit sur ce sujet, "Femmes soyez de même soumises à vos maris, afin que,

si quelques uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de

leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure

extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt,

mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et

16 2 Pierre 1/3-­‐4

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paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes

qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris" (1 Pierre 3/1-­‐5).

Le message qui doit être retenu ici est pour la femme, d’être animée d’un esprit débonnaire

et patient, et se conduire avec humilité envers son mari. Cet esprit doux et patient doit être

sa parure, et non la beauté de sa coiffure, ni l’élégance de ses habits, ni la richesse de ses

joyaux.

1 Timothée 2/9-­‐10 : "Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec

pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni

d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme

il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu".

En appliquant une ligne de conduite pour l’habit de l’homme et de la femme, certaines

choses doivent être considérées :

Deutéronome 22/5 : "Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme

ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces

choses est en abomination à l’Eternel, ton Dieu".

Les habits portés dans certains pays sont différents les uns des autres. Alors, nous ne

pouvons pas imposer de quelle sorte d’habit nous devons nous vêtir. Dieu a institué une

ligne de conduite pour qu'entre l’homme et la femme il y ait une distinction entre le féminin

et le masculin. Les apparences, qui prêtent à confusion entre l’homme et la femme, sont une

abomination devant Dieu, et doivent l’être aussi aux enfants de Dieu.

La femme doit avoir les cheveux non coupés ; quant à l’homme, il doit avoir les cheveux

courts et coupés.

1 Corinthiens 11/14-­‐15 : "La nature elle-­‐même ne vous enseigne-­‐t-­‐elle pas que c’est une

honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est

une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a

été donnée comme voile ?"

La vraie sainteté est dans l’esprit des enfants de Dieu, et se manifeste dans leur façon de

vivre et de s’habiller. Le secret de vivre dans la sainteté est de vivre saint en secret.

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LA DÎME

Nous croyons que la dîme est le plan financier de Dieu pour pourvoir à l’œuvre ; la dîme

existe depuis les jours d’Abraham. La dîme est venue par la foi au temps d’Abraham ; la loi

de Moïse l’a renforcée, et Israël l’a pratiquée quand Israël vivait en harmonie avec Dieu ;

Jésus-­‐Christ l’a approuvée 17 ; et l’apôtre Paul a dit de mettre à part pour Dieu, selon notre

prospérité. Ne trompez pas Dieu dans les dîmes et les offrandes. 18

Pour ceux qui travaillent, donner la dîme est facile. 10 % du salaire de quelqu’un est la dîme.

Cependant, comme au jour du peuple d’Israël, il y a des pays, où l’argent est rare. Dans ce

cas, la dixième partie du produit de la semence est la dîme.

Deutéronome 14/22 : "Tu lèveras la dîme de tout ce que produira ta semence, de ce que

rapportera ton champ chaque année".

Un homme possédant dix paumes de mains pleines de riz ou dix tonnes de riz n’a aucune

importance ; dans le premier cas, la dîme est une paume de main pleine, dans l’autre cas,

une tonne sera la dîme. Celui qui possède le moins n’a pas les moyens de ne pas donner la

dîme, car il a besoin des bénédictions de Dieu dans ses champs.

Personne ne peut tromper Dieu dans la dîme ; cette dîme est pour le ministère aujourd’hui,

comme elle l’était pour les Lévites dans leurs services. 19 Ceci inclut tous les produits de la

ferme, ainsi que le bétail. 20 Les hommes de foi donne la dîme, et Dieu honore cette foi et

subvient au besoin du ministère et de celui qui donne la dîme. Donner la dîme est la façon

que Dieu a choisie pour pourvoir au ministère, et aux saints qui donnent la dîme.

17 Matthieu 23/23

18 Malachie 3

19 Nombres 18/21

20 Lévitique 27/30-­‐34

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LE SECOND RETOUR

Le second retour du Seigneur Jésus fait parti du grand message de l’Evangile ; c’est l’espoir

glorieux de l’Eglise depuis sa formation. Il viendra lui-­‐même, pour prendre ceux qui

attendent son retour. 21 A ce moment-­‐là, les morts en Christ ressusciteront, et nous qui

sommes vivants, nous serons changés en un instant, et nous serons enlevés pour rencontrer

notre Seigneur Jésus dans les airs, et nous serons avec Lui pour toujours. 22

Jésus-­‐Christ reviendra de la même manière qu’Il a été enlevé (dans une forme corporelle), 23

pour attirer vers Lui un peuple saint qui a accepté la rédemption au travers de son sang, par

la naissance d’eau et de l’Esprit, et, est trouvé fidèle à l’heure de son retour.

1 Thessaloniciens 4/16-­‐17 : "Car le Seigneur lui-­‐même, à un signal donné, à la voix d’un

archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel,

et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite,

nous, les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble

enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans

les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur".

Références complémentaires

Matthieu 24 ; Actes 3/19-­‐21 ; 1 Corinthiens 11/26 ; Philippiens 3/20-­‐21 ;

1 Thessaloniciens 4/14-­‐17 ; Tite 2/13-­‐14.

21 1 Thessaloniciens 4/14-­‐18

22 1 Corinthiens 15/51-­‐52

23 Actes 1/11

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LA VIE ETERNELLE

L’enfer n’est pas un mythe mais, une réalité terrible. L’enfer est un étang réel, un étang

ardent de feu et de soufre – une place de tourment. 24 "… le feu qui ne s’éteint point"

(Marc 9/46). Là où "Les méchants se tournent vers le séjour des morts. Toutes les nations qui

oublient Dieu" (Psaume 9/18). Version anglaise de la Bible King James Psalm 9/17 : "Les

méchants seront tournés vers l’enfer, et toutes les nations qui oublient Dieu".

Apocalypse 21/8 nous révèle ceux qui vont en enfer, "Mais pour les lâches, les incrédules, les

abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les

menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort".

Matthieu 10/28 : "Nous avertissons tous les hommes à craindre Dieu comme Jésus l’a dit :

Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ;

craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la

géhenne."

Le ciel n’est pas un mythe, mais une réalité merveilleuse et glorieuse. C’est la demeure

éternelle de ceux qui ont été sauvés par grâce, au travers de la foi en Jésus-­‐Christ. Il y aura

une nouvelle terre et un nouveau ciel, car le premier ciel et la première terre auront disparu,

et la mer ne sera plus, car Dieu fera toutes choses nouvelles.

Il y aura la grande cité – la nouvelle Jérusalem, et le Seigneur notre Dieu, sera là lui-­‐même. Il

essuiera toutes les larmes de ceux qui entreront dans cette sainte cité, car il n’y aura plus de

larme, plus de pleur, plus de maladie, plus de souci, plus de guerre, plus de famine, ni

vieillesse, plus de deuil, mais un jour parfait qui ne changera pas, ni ne passera ; le mieux de

tout, nous le verrons face à face, et nous serons comme Lui pour l’éternité. 25

Le salaire du péché est la mort, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; mais le

don gratuit de Dieu c’est la vie éternelle en Jésus-­‐Christ notre Seigneur. 26 Tous sont morts

dans leurs offenses, et leurs péchés, jusqu’à ce qu’ils viennent au Seigneur Jésus, pour

obtenir en lui la vie éternelle. La vie éternelle ne peut être obtenue en dehors du Seigneur

Jésus, qui a dit : "… moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans

l’abondance" (Jean 10/10). Jean écrit : "Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné

la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le

Fils de Dieu n’a pas la vie" (1 Jean 5/11-­‐12). Ces quelques versets nous révèlent clairement,

que ceux, et seulement ceux qui demeurent en Jésus-­‐Christ ont la vie éternelle. Si nous

voulons garder cette promesse, nous devons continuer à vivre et à marcher avec le Seigneur

Jésus.

24 Apocalypse 14/10-11

25 Apocalypse 21/1-5, 10-27 ; 1 Jean 3/2-3

26 Romains 6/23, 3/23

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UN BREF RESUMÉ HISTORIQUE DE L'EGLISE

PENTECÔTISTE UNIE INTERNATIONALE

L’expérience de la Pentecôte du baptême du Saint-­‐Esprit avec l’évidence du parler en

langues selon que l’Esprit donne de s’exprimer n’est pas un évènement nouveau dans

l’histoire de l’Eglise.

Au printemps de l’an 30, cinquante jours après la résurrection de Jésus-­‐Christ notre

Seigneur, 120 personnes environ étaient dans la chambre haute à Jérusalem, priant et

louant Dieu.

Actes 2/2-­‐4 : "Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il

remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des

langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent

sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-­‐Esprit, et se mirent à parler

en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer."

Quand les gens des alentours entendirent ce phénomène, ils vinrent en grande multitude,

étonnés, émerveillés, car ils les entendirent, parler dans leurs langues maternelles. Pierre

alors se mit à prêcher leur disant : "C’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël 27 " (Actes

2/16). Il leur a dit aussi, comment ils pouvaient recevoir le Saint-­‐Esprit.

Actes 2/38-­‐39 : "Repentez-­‐vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-­‐Christ,

pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-­‐Esprit. Car la

promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au

loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera".

Cependant, depuis le jour de la Pentecôte et le début de l’église primitive, l’apostasie a pris

sa place.

2 Thessaloniciens 2/3 : "Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que

l’apostasie soit arrivée auparavant …"

Mais l’histoire nous rapporte que de grands réveils ont pris place au cours des années avec

la manifestation des dons, comme au temps de l’église apostolique. Au jour de Tertullien (an

207), Chrysostome (4 ème siècle), les chrétiens du 13 ème siècle, les Quakers, Wesley,

Whitefield et Irving ; voici quelques évidences historiques de l’effusion du Saint-­‐Esprit au

milieu des chrétiens, alors que le feu du réveil se répandait parmi les nations.

Pendant les vingt et un derniers jours du 19 ème siècle, un groupe sincère, assoiffé, pasteurs et

membres de "Bethel Bible College" Topeka, Kansas USA, se sont mis à jeûner et à prier avec

ferveur et zèle, pour le baptême du Saint-­‐Esprit qui, se répandit sur eux durant les premières

heures matinales du premier janvier 1901.

27 Joël 2/28-­‐32

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On les entendait parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer,

tout comme le Saint-­‐Esprit s’était manifesté au jour de la Pentecôte de l’an 30.

Un grand réveil a pris place immédiatement, qui très vite a envahi le Texas puis vers l’Ouest,

Los Angeles, où en 1906 s’est concentré dans une vieille maison de "Azusa Street".

Pasteurs et évangélistes se réunissaient à Los Angeles depuis toutes les parties des Etats-­‐

Unis et du Canada, ainsi que les missionnaires qui étaient à l’étranger rentrèrent pour

apprendre et recevoir cette merveilleuse expérience. Beaucoup de ceux qui sont venus ont

reçu là, le baptême du Saint-­‐Esprit. Ces ouvriers et missionnaires, ainsi que ces pasteurs et

ces évangélistes sont repartis vers leurs villes et leurs villages et commencèrent à prêcher

avec l’onction du Saint-­‐Esprit. Après quoi, ce réveil du baptême du Saint-­‐Esprit s’est très vite

répandu sur la face de toute la terre. Un grand mouvement a commencé ; des hommes

prêchèrent avec zèle cette grande expérience, oints du Saint-­‐Esprit, avec un effort désespéré

d’accomplir ce grand commandement, "… Allez par tout le monde, et prêchez la bonne

nouvelle à toute la création" (Marc 16/15).

Avec l’avènement du Saint-­‐Esprit, la Parole de Dieu est devenue un nouveau livre. Les vérités

qui ont été cachées pour tant d’années ont soudainement été révélées ; durant l’année

1914, la révélation du nom du Seigneur Jésus-­‐Christ. Tous les principes qui enseignaient

l’absolue déité du Seigneur Jésus-­‐Christ, et le baptême d’eau en son nom, ont été reconnus

comme seule et unique doctrine de la foi. Dieu a merveilleusement confirmé ce message,

chaque fois qu’il a été prêché dans toute sa plénitude.

La puissance qui était cachée dans le NOM du Seigneur Jésus, commençait à se révéler. Des

milliers furent baptisés au nom du Seigneur Jésus-­‐Christ, et des multitudes reçurent le

baptême du Saint-­‐Esprit alors qu’ils étaient encore dans les eaux du baptême. De grands

nombres ont été guéris de maladies incurables ; des démons ont été chassés comme au

temps des apôtres. Dans toutes les villes où ce message a été prêché, un grand réveil pris

place comme au temps du réveil samaritain. C’était un renouvellement de la présence de

Dieu.

Actes 8/12 : "Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du

royaume de Dieu et du nom de Jésus-­‐Christ, hommes et femmes se firent

baptiser."

Le nombre de ceux qui ont cru et expérimenté les bénédictions du message de la pentecôte

dans sa plénitude, s’accroissait rapidement, et bientôt on réalisa que pour atteindre le

monde entier avec le plein évangile, il était nécessaire d’avoir des fondements solides de

coopération et de fraternité.

Pendant la première moitié de notre siècle, plusieurs groupes étaient organisés. Parmi eux,

deux des plus importants étaient, "The Pentecostal Assemblies of Jesus Christ, Inc.," et "The

Pentecostal Church Inc."

Au cours de quelques années ces deux groupes se rapprochèrent étroitement dans la

doctrine et la communion fraternelle.

-­‐ 44 -­‐


En 1944, des hommes de sagesse et de compréhension ont réalisé que le travail pourrait

être plus effectif, étant accompli par un seul groupe, surtout dans l’évangélisation du

monde. Pendant cette année-­‐là, on essaya d’unir ces deux groupes, mais cette association

naquit qu’en 1945 sous le nom de "United Penstecostal Church International".

Alors, de très grands efforts étaient concentrés pour les missions à l’étranger, des efforts qui

furent grandement récompensés.

Le but de cette union est de prêcher tout l’évangile à tout le monde. A cette seule fin, nous

voulons vouer notre foi, nos prières, notre vie et notre amour, tous nos biens terrestres, et

notre temps, dans la crainte de Dieu, et pour sa seule gloire.

La doctrine fondamentale est basée sur la Bible avec la plénitude du Salut qui est :

• La repentance,

• Le baptême d'eau par immersion au nom du Seigneur Jésus-­‐Christ,

• Le baptême du Saint-­‐Esprit avec le signe initial du parler en langues selon que l'Esprit

donne de s'exprimer.

Nous nous efforçons de garder l'unité de l'Esprit, jusqu'à ce que nous atteignions l'unité de la

foi. En même temps, nous avertissons tous les frères de ne pas contester leurs différentes

opinions, et de ce fait désunir le corps.

-­‐ 45 -­‐




Cher lecteur, Merci de vouloir partager ensemble quelque chose de solide

dans un monde en effervescence. Beaucoup de personnes sincères sont à la

recherche de réponses. C'est avec une grande joie, que je voudrais attirer

votre attention sur ce livret. En lisant ces pages, vous trouverez les réponses

aux questions que vous vous êtes posées. Des milliers de personnes, dans le

monde entier, observent ces vérités bibliques avec amour et respect. Que

Dieu vous bénisse !

Publication

Editions A.C.T.E.

Action Chrétienne de Traduction

et d'Evangélisation

B.P 20 77950 MAINCY - France

editionsacte@epufrance.org

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N'hésitez pas à nous contacter.

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