Presse Bd. 6 / 2021

178.192.122.149 - Florian Charlet - 07.05.2021 12:13 - Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/90.0.4430.93 Safari/537.36
07/05/21
ARCINFO
www.arcinfo.ch
SPORTS
LE GRAND
PORTRAIT
Vanie
Gogniat
La pointe
de l’épée
en pleine dyslexie
La Neuchâteloise a commencé l’escrime pour faire face à sa dyslexie. Aujourd’hui, elle brille dans sa discipline.
TEXTE FLORIAN.CHARLET@ARCINFO.CH / PHOTO LUCAS.VUITEL@ARCINFO.CH
De nature timide, Vanie Gogniat
s’exprime incontestablement
mieux sur les pistes
d’escrime. Habile, rapide et
précise, la fine lame neuchâteloise de
15 ans est l’une des espoirs helvétiques
les plus prometteuses.
Epéiste suisse la mieux classée de sa
catégorie d’âge, l’athlète de Vilars
pourrait décrocher sa première breloque
nationale à l’occasion des
championnats de Suisse juniors, ce
week-end, à Zurich. La pensionnaire
du Cercle d’escrime de Bienne sera
attendue au tournant chez les moins
de 17 ans.
SA MINI-BIO
V 29 juin 2005 Naissance.
V 2011 Apprend qu’elle est atteinte
de dyslexie et de dysorthographie.
V 2012 Commence le maniement
des armes au sein de la Société
d’escrime de Neuchâtel.
V Février 2020 Dispute les
championnats d’Europe chez
les moins de 17 ans à Porec.
V Avril 2021 Se rend au Caire
pour prendre part à ses premiers
championnats du monde juniors.
Elle termine 41e chez les moins
de 17 ans.
Le sport m’a démontré que je
pouvais très bien m’en sortir
malgré ma dyslexie.”
che en enseignement pour Vanie Gogniat.
La Neuchâteloise sait qu’elle
doit encore apprendre à maîtriser ses
nerfs lors des grands rendez-vous.
Considérée aujourd’hui comme une
valeur sûre de sa discipline en Suisse,
Vanie Gogniat ne l’a pas toujours été.
Dyslexique et dysorthographique, la
Neuchâteloise était parfois la cible
de moqueries de ses camarades. Courageuse,
elle ne s’est jamais laissée
abattre.
Pas toujours facile
«Je rencontre des problèmes visuo-spatiaux.
Je ne me visualise pas bien dans
l’espace», éclaire-t-elle. «Le sport et l’escrime
m’ont démontré que je pouvais
très bien m’en sortir dans la vie malgré
ma dyslexie toujours présente.»
Son trouble de lecture ne lui a pas facilité
la vie, surtout d’un point de vue
scolaire. «La rédaction de texte représentait
une vraie galère à l’école. En
plus, les autres élèves ne comprenaient
pas pourquoi je possédais une
tablette tactile. Ils me traitaient parfois
de tricheuse», détaille-t-elle. «Des
professeurs pénalisaient mon orthographe
en science ou en histoire.
C’était frustrant. J’avais l’impression
de n’y être pour rien et mon raisonnement
était souvent le bon.»
Sur les traces de Zorro
Le véritable déclic s’effectue à l’âge de
sept ans. Dans l’optique de trouver
une alternative à sa dyslexie et ses
problèmes scolaires, Vanie Gogniat
s’inscrit à la Société d’escrime de Neuchâtel.
«Je regardais ‘Zorro’ chez mes
grands-parents quand j’étais petite.
Lorsque j’ai commencé, les entraînements
m’ont directement plu», relève-t-elle.
A force de s’imprégner des
aventures du célèbre justicier masqué,
La Neuchâteloise se met vite à rêver
de manier aussi bien l’épée.
Talentueuse, la Vaudruzienne fait rapidement
ses preuves et prend goût à
la compétition. «A 9 ans, j’ai participé
à un tournoi interne de mon club. Je
l’ai remporté et j’ai tout de suite eu
Un lien particulier unit Vanie Gogniat et Zorro, le héros masqué.
envie de recommencer», se remémore-t-elle
avec nostalgie.
Comme un poisson dans l’eau, Vanie
Gogniat s’est très vite sentie à l’aise
dans le monde de l’escrime. Un milieu
dans lequel elle a pu faire abstraction
de ses soucis. «Mes parents
demandaient aux maîtres d’armes
de m’expliquer les choses plus
simplement, vu mes difficultés de
compréhension. Mes entraîneurs
ont toujours été bienveillants», apprécie-t-elle.
«Nous devions passer
un test écrit pour obtenir un blason
au club de Neuchâtel. Ils m’ont à
chaque fois aidé.»
Son combat et sa réussite inspirent aujourd’hui
même les plus jeunes de son
club. «A Bienne, il y a un petit qui,
comme moi, est gaucher et souffre de
dyslexie. Nous sommes dans le même
panier. Je suis contente de lui montrer
qu’il est possible de réussir, que nous
pouvons passer outre ce fardeau»,
lance-t-elle. «Notre dyslexie ne nous
empêche pas de réaliser nos rêves.»
Avec près de quinze heures d’entraînements
hebdomadaires, dont environ
neuf entièrement dédiés à la pratique
de l’escrime, Vanie Gogniat se
donne tous les moyens de réussir au
plus haut niveau. Elle peut également
compter sur le soutien de ses parents.
Ceux-ci ne rechignent pas à effectuer
les déplacements pour ses entraînements
avec les cadres nationaux à Bienne
ou à Lausanne.
41e aux Mondiaux juniors
Cette abnégation pour sa discipline a
porté ses fruits. La jeune Vaudruzienne
participe désormais aux plus
grandes compétitions internationales.
En 2020, la fine lame s’est rendue du
côté de Porec, en Croatie, pour y disputer
les championnats d’Europe des
moins de 17 ans. Pas la meilleure des
compétitions, mais une expérience ri-
Notre dyslexie
ne nous empêche pas
de réaliser nos rêves...”
Cette année, du côté du Caire, elle a pu
démontrer ses progrès en terminant
41e des championnats du monde chez
les moins de 17 ans. «Tout le monde
me félicite pour ce ‘résultat génial’. De
mon côté, je ne suis pas forcément satisfaite.
Je ne me focalise pas sur le
classement. J’aurais mieux tiré en
étant davantage relâchée», reconnaîtelle.
«Mon match éliminatoire me
reste en travers de la gorge. Même si
j’ai bien combattu, je menais au score.
Je me suis fait rattraper sur la fin.»
Objectif podium
Ce week-end, Vanie Gogniat abordera
un autre moment fort de la saison
avec les championnats de Suisse juniors.
«Je vise un podium chez les
moins de 17 ans. Avec mes adversaires,
nous nous connaissons par cœur
et nous possédons toutes le même niveau.
La différence se créera probablement
sur la forme du jour. Tout peut se
passer», assure modestement la fine
lame, et ceci malgré son statut de favorite.
«Je dispute également la compétition
dans la catégorie supérieure,
avec les moins de 20 ans. J’espère pouvoir
atteindre le tableau de 8.»
Aujourd’hui au lycée, Vanie Gogniat
ne sait pas de quoi son avenir sera
fait. Si, comme beaucoup d’athlètes
de son âge, elle rêve de devenir sportive
professionnelle et de participer
aux Jeux olympiques, elle sait qu’aucun
combat n’est perdu d’avance.
«L’escrime m’aide à vaincre mes
peurs et passer au-delà de mes problèmes»,
glisse la gauchère. La Vaudruzienne
a certainement gagné le plus
important des combats: celui de l’acceptation
de soi.

30
Kontext
Samstag, 03.04.2021 | Bieler Tagblatt
Rückblicke
Bild der Woche
Biel, 30. März, 18.37 Uhr, Fechtzentrum: Die Bieler Fechter wärmen sich vor dem grossen Sprung zu den Weltmeisterschaften in Kairo auf. YANN STAFFELBACH
In Zahlen
Wochenquiz
Gesagt
374
Stimmen haben den Unterschied
gemacht: Eine Mehrheit von 54,9 Prozent
der Einwohnerinnen und Einwohner von
Moutier haben für den Wechsel in den
Kanton Jura gestimmt. 2017 hatten die
Separatisten einen knapperen Vorsprung
von 137 Stimmen. Tausende Projurassier
feierten das Ergebnis ausgelassen. Die
Menschen lagen sich in den Armen,
Knallpetarden wurden gezündet.
BT vom 29. März
«Es wird keine
weitere Abstimmung
mehr geben. »
Und nochmals Moutier: Der Berner
Regierungsrat Pierre Alain Schnegg bekräftigte
noch am Abend des Abstimmungssonntags,
dass die Jurafrage nun
definitiv geklärt sei und es zu keiner
weiteren Abstimmung kommen werde.
Diese klare Entscheidung erlaube es
nun allen Parteien, «nach vorne zu
schauen und neue Möglichkeiten zu
nutzen».
BT vom 29. März
7,5 Mio.
Franken: Mit diesem Fehlbetrag rechnet
EHCB-Geschäftsführer Daniel Villard für
die Corona-Saison und ihre Geisterspiele.
2,5 Millionen davon würden durch
À-fonds-perdu-Beiträge des Bundes
gedeckt. Fehlen noch fünf Millionen Franken.
Der EHC Biel hat deshalb eine gross
angelegte Inseratenkampagne lanciert, in
der er Saisonkarten-Besitzerinnen, Sponsoren
und Donatoren um Hilfe bittet.
BT vom 30. März
«Es gibt auch
Gegenstudien, die
sagen, dass sehr wohl
auch Autofahrer und
-fahrerinnen auf das
E-Trotti wechseln.»
Anbieter Sascha Aplas glaubt, dass die
neuen E-Trottis in Biel Autofahrende
zum Umsteigen bewegen. Die Grünen
aber sagen, dass diese höchstens Fussgänger
vom Gehen abhalten würden.
BT vom 30. März
5
Wochen mit vollem Curling-Programm
warten auf die Bielerin Melanie Barbezat in
Kanada. Läuft alles wie geplant, absolviert
sie zwei Grand-Slam-Turniere und die
Weltmeisterschaft. Seit zwei Wochen
schon pflegt sie ausserhalb des Teams
und den eigenen vier Wänden keine
sozialen Kontakte mehr. In Kanada dann
muss sie die ersten drei Tage alleine im
Hotelzimmer verbringen.
BT vom 1. April
«Die Tests sollen dafür
sorgen, dass die
Schule bei einem
Coronaausbruch so
lange wie möglich am
Präsenzunterricht
festhalten kann.»
Stefan Wyss, Schulleiter der Primarschule
Leubringen, erklärt, wieso seine
Schule als erste im Kanton Bern flächendeckende
Coronatests durchführt.
BT vom 31. März
Der Faktencheck für
die BT-Leserschaft
1.Wiesohat sichBT-ChefredaktorBernhard
Rentsch schon öfters in der Mittagspause
ein neues Hemd gekauft?
a) Weil er kaufsüchtig ist.
b) Weil er die Hemden nicht mochte, die ihm
seine Frau am Morgen parat gelegt hatte.
c) Weil er nicht der begabteste Spaghetti-
Esser ist.
2.Dass Moutierzum Kanton Jura welchseln
wird, sollte eigentlich bekannt sein.
Doch auf wann soll der Wechsel vollzogen
werden?
a) Das wird nach dem verlängerten Osterwochenende
passieren.
b) Man ist noch auf der Suche nach genügend
Farbe, um die Kantonsgrenze neu zu
ziehen.
c) Der Kanton Jura glaubt, dass es 2026 soweit
sein wird.
3. Wie schützt der Seeländer Biowinzer
Bruno Martin seine Reben vor Pilzbefall?
a) Er setzt auf Traubensorten, die gegen Pilze
resistent sind.
b) Mit Bio-Pestiziden.
c) Seine Reben haben einen Anti-Pilzbefall-
Selbstverteidigungskurs besucht.
4. Warum war der Suezkanal diese Woche
blockiert?
a) Der archäologische Dienst des Kantons
Bern hat dort eine Pfahlbauersiedlung entdeckt,
die er unbedingt schützen will.
b) Wegen einem Containerschiff.
c) Das ist unklar – fest steht einzig, dass es
sich um eine riesige Verschwörung handelt.
5. Welches SchweizerUnternehmenvermeldete
diese Woche für das Coronajahr
2020 den höchsten Gewinn in der
Firmengeschichte?
a) Das dürfte ein Event-Organisator sein.
b) Ich weiss den Namen nicht mehr, aber das
Firmenlogo ist orange.
c) Da war doch was beim EHC Biel.
6. Wie viele Frauen sitzen aktuell im
15-köpfigen Grenchner Gemeinderat?
a) Das wird nicht erhoben, in Grenchen ist alles
genderneutral.
b) Jedenfalls sind sie in der Mehrheit.
c) Man kann sie an einer Hand abzählen.
7. Um welches Thema drehte sich der
1.-April-Scherz des BT?
a) Das BT macht keine Scherze.
b) Die Campus-Baugrube.
c) Es gibt doch nichts ausser Corona.
8. Über was schrieb die BT-Gastroexpertin
Margrit Mast diese Woche?
a) Über ihr Gala-Kleid.
b) Über das Gala-Käsli.
c) Über eine Spenden-Gala.
Info: Gewinnen Sie einen Einkaufsgutschein
für das Centre Bahnhof Biel im Wert von 20
Franken. Senden Sie dazu Ihre Lösungen
mit dem Stichwort «Leser-Wettbewerb» und
der Angabe Ihrer Adresse an: verlosungen@bielertagblatt.ch.
Einsendeschluss:
Montag, 5. April, um 12 Uhr. Der Gewinner
wird am Montagnachmittag benachrichtigt.
Über den Wettbewerb wird keine Korrespondenz
geführt. Die Auflösung erscheint
im BT vom Dienstag auf der Seite Forum.

03/04/21
LE JOURNAL DU JURA
www.journaldujura.ch
SPORTS
17
Une étoile montante
en approche du Caire
ESCRIME Membre du Cercle d’escrime de Bienne, Vanie Gogniat dispute la semaine prochaine les Mondiaux
juniors en Egypte, dans la catégorie M17. La Neuchâteloise de 15 ans est l’un des plus grands espoirs suisses.
Avant même d’avoir fait son
entrée sur la scène mondiale,
Vanie Gogniat a déjà
écrit une page de l’histoire
de l’escrime biennoise. La jeune tireuse
est en effet la première femme
membre du Cercle d’escrime de Bienne
(CEB) à être sélectionnée pour des
Mondiaux juniors depuis plus de
15 ans! La dernière à avoir réussi à se
hisser à ce niveau était Fabiola Cruz,
en 2005, avec sa qualification pour les
championnats du monde M17. Soit la
même catégorie d’âge dans laquelle la
Neuchâteloise de 15 ans – elle fêtera
son 16e anniversaire le 29 juin – bataillera
dans la capitale égyptienne,
dès jeudi prochain.
“C’est très agréable de travailler
avec Vanie. Elle est toujours
à l’écoute, elle apprend très vite.”
RÉMY GROSJEAN
MAÎTRE D’ARMES
DU CERCLE D’ESCRIME DE BIENNE
Cette sélection est tout sauf une surprise,
puisque Vanie Gogniat figure
dans le top 3 des filles de son âge au
niveau suisse. Sa première apparition
au niveau mondial, elle aurait
déjà dû la vivre l’année dernière, aux
Etats-Unis, mais les Mondiaux juniors
avaient alors été annulés en
raison de la pandémie. «Avec l’absence
quasi totale de compétition,
2020 n’a pas été facile à vivre», concède-t-elle.
«Mais j’en ai profité pour
travailler mon jeu de jambes, qui est
l’un des domaines où je dois encore
beaucoup progresser.»
A Bienne comme à la maison
Du travail sérieux, dans les règles.
Pour atteindre ses objectifs, la tireuse
originaire du Val-de-Ruz ne laisse rien
au hasard. Elle consacre une quinzaine
d’heures par semaine à la pratique
de son art, avec une dose hebdomadaire
de quatre entraînements à
Bienne et un à Lausanne, avec le cadre
national. «Pour pouvoir aménager au
mieux mon programme, j’effectue
mon lycée (réd: l’équivalent du gymnase
dans le canton de Neuchâtel) par
Internet», dévoile-t-elle. C’est que les
déplacements dans le cadre sportif
sont déjà assez nombreux et difficiles
à organiser comme ça.
Mais pourquoi, au fait, avoir opté
pour le Cercle d’escrime de Bienne et
pas Neuchâtel ou La Chaux-de-Fonds,
deux endroits où elle a jadis transité et
qui sont situés plus proches de chez
elle? «A la base, nous étions censés déménager
dans la région biennoise,
c’est pour cela que j’avais rejoint ce
club, il y a trois ans», explique-t-elle.
«Finalement, nous sommes restés habiter
dans le Val-de-Ruz, mais j’ai
quand même décidé de demeurer à
Bienne. Je me plais beaucoup dans ce
PAR CHRISTIAN KOBI
Depuis hier et jusqu’à mercredi, Vanie Gogniat vit dans une «bulle» à Macolin avant de s’envoler pour l’Egypte. YANN STAFFELBACH
club, l’ambiance y est sympa et l’encadrement
très professionnel.»
A l’arsenal, Vanie Gogniat a notamment
retrouvé Rémy Grosjean, le maître
d’armes du CEB, qu’elle connaissait
déjà pour avoir effectué quelques
stages d’été sous sa houlette, en
France. Entre le coach et son élève, le
courant passe à merveille. «C’est très
agréable de travailler avec Vanie. Elle
est toujours à l’écoute, elle apprend
très vite», apprécie l’entraîneur français,
qui la voit grandir au fil des années.
«Elle commence à mieux communiquer,
à mieux comprendre ses
Une déception à digérer pour le Biennois Jordi Soutullo
Il s’en est fallu de peu pour que,
en plus de Vanie Gogniat, un
deuxième membre du Cercle
d’escrime de Bienne participe aux
Mondiaux juniors la semaine prochaine,
au Caire. De très peu,
même. Jusqu’au tournoi de qualification,
à Lausanne, début mars, où
il a dû se contenter du 9e rang chez
les M20, Jordi Soutullo (archives
Swiss Fencing) avait de bonnes
cartes en mains. Sa mésaventure
lémanique lui a coûté sa sélection,
lui qui doit finalement se contenter
d’une place de réserviste. «Bien sûr
que c’est décevant de ne pas participer
à une telle compétition»,
avoue le Biennois de 19 ans, vicechampion
de Suisse M17 il y a deux
ans. «Mais tous ceux qui sont
devant moi et qui iront en Egypte
l’ont mérité, je n’ai aucun mauvais
sentiment envers qui que ce soit.»
Un mois de «pause»
Pour digérer sa déception, Jordi
Soutullo se projette vers l’avenir.
«Il me reste une année en juniors
et je compte bien participer aux
Mondiaux M20, en 2022», lance-til.
Dans l’immédiat, c’est toutefois
une pause sportive d’un mois qui
l’attend, lui qui passe des examens
dans le cadre de son apprentissage.
«Je vais ensuite reprendre
l’entraînement avec l’idée d’aller
de l’avant», lance-t-il. Avec le Cercle
d’escrime de Bienne, il a
notamment une place de vicechampion
de Suisse par équipes à
défendre, acquise en 2019, à Zoug.
Si elles peuvent avoir lieu, ces joutes
nationales sont programmées
pour le week-end des 5 et 6 juin, à
Bienne. Un bel objectif en vue pour
tenter de tourner la page. CK
Quand la dyslexie
mène à l’escrime
Le choix d’un sport, pour un
enfant comme pour ses parents,
peut parfois virer à la loterie. Ce
n’est pas le cas en ce qui concerne
Vanie Gogniat. «Comme je
suis dyslexique, ma maman a
cherché une activité qui pouvait
m’aider et est tombée sur
l’escrime. Je me souviens que je
regardais Zorro à la télé avec mes
grands-parents quand j’étais
petite, du coup cela m’a tout de
suite parlé», explique l’habitante
de Vilars, dans la commune de
Val-de-Ruz. A l’âge de 7 ans, elle
empoigne pour la première fois
une épée et participe assez vite à
sa première compétition. «Je l’ai
gagnée, cela m’a donné envie de
continuer.»
Après quelques années du côté
de Neuchâtel, elle rejoint le club
d’escrime de La Chaux-de-Fonds
puis celui de Bienne, il y a trois
ans. «Si j’apprécie autant ce
sport, c’est parce qu’il est très
diversifié. Les adversaires sont à
chaque fois différents, il faut
s’adapter à leur style, aucun
combat ne ressemble à un autre.
Pour moi, l’escrime est comme
un chemin. J’ai déjà appris beaucoup
de choses sur moi-même
en la pratiquant, comme la gestion
du stress et des émotions,
et j’en apprendrai sûrement
encore beaucoup à l’avenir.»
Visiblement, maman a visé
juste. Un fort joli coup! CK
émotions aussi. Ce sont des aspects
primordiaux pour réussir dans ce
sport», est-il convaincu.
Un stress trop envahissant
La gestion des émotions, justement,
sera la clef de la réussite des Mondiaux
à venir pour Vanie Gogniat. Il y
a un peu plus d’une année, en février
2020, elle s’était «perdue» lors de
son premier grand rendez-vous international,
les Européens M17, en Croatie.
«Je suis quelqu’un d’assez stressée
de nature et, là, je m’étais complètement
laissée déborder par ce stress»,
se souvient-elle. Sa 92e place d’alors
ne reflète assurément pas son potentiel.
Au Caire, même si elle s’espère
secrètement intégrer le top 16, elle
assure qu’une place dans le tableau
de 32 ou de 64 serait une victoire, à
ses yeux. «Je vais déjà essayer de passer
les poules», tâtonne-t-elle.
Avant de s’envoler pour l’Egypte,
mercredi matin, la Neuchâteloise a
pris place depuis hier dans la «bulle»
de Macolin en compagnie des autres
membres de l’équipe de Suisse. Pendant
10 jours, c’est une vie loin de ce
cadre familial qu’elle apprécie tant
qui l’attend. Un passage obligé pour
quiconque aspire à mener une carrière
au plus haut niveau. C’est évidemment
le cas de Vanie Gogniat.

Tramelan Premier coup de pelle
d’un chantier colossal page 6
Tramelan Adèle, une force de la nature
bientôt centenaire page 10
Jeudi 25 mars 2021
www.journaldujura.ch
No 70 CHF 3.80
J.A. - CH-2501 Bienne 1
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le Journal du Jura sur
L’édito
Pierre-Alain Brenzikofer
pabrenzikofer@journaldujura.ch
Un avenir en forme
de quitte ou double
Depuis que ces damnés Français ont chassé les
prémontrés de l’abbaye de Bellelay – et la flamboyance
qui allait avec – en 1797, le site est un
peu tombé de Charybde en Scylla. Tour à tour
brasserie, verrerie, fabrique de montres et friche
non industrielle, la fière abbaye a finalement
été transformée en clinique psychiatrique par le
canton. Médecine douce ou exorcisme? On laissera
aux praticiens successifs ou aux fantômes
des abbés le soin d’y répondre.
Ah! la psychiatrie. Celle de Bellelay n’a pas forcément
sevré Diego Maradona. Elle n’en a pas
moins suscité de nombreux projets d’évasion.
Tavannes et Corgémont, notamment, ont un
temps été pointés du doigt pour remplacer
l’antique clinique, paraît-il trop éloignée de la
(vraie) vie. De quoi, déjà, susciter les projets les
plus ambitieux pour le site. Comme le fameux
Impulsorium, censé loger dans ces vieux murs
un centre de réflexion européen. Plus tard, mais
néanmoins avant les autres, Bernard Heiniger
avait posé la question qui tue: «Et après la psychiatrie,
on fait quoi?» Père des orgues, héraut
de ces prémontrés dont il avait orchestré le
retour passager, il en aurait bien sédentarisé
quelques-uns. Quitte à rouvrir, en prime, le collège
prestigieux à vocation internationale géré
par ces sacrés moines. Eh! oui. Telle est un peu
l’histoire de cette région, perpétuellement
tiraillée entre quelques utopistes et de trop
nombreux serre-freins. Passons!
Aujourd’hui, c’est dans un contexte difficile que
l’association Jura bernois.Bienne a choisi de
relever un sacré défi. Donc de proposer, après
avoir consulté tous les citoyens qui le veulent,
un projet à la fois pluridisciplinaire et rassembleur,
à la durabilité éprouvée, mais surtout de
nature à ne pas pousser le canton à une vente
pure et simple. En pleine crise de Covid, à l’heure
où les protestants ont jeté l’éponge pour leur
Centre de Sornetan, où l’ancien Foyer d’éducation
de Prêles sonne toujours le creux, la région
a choisi d’empoigner le taureau par les cornes.
Ne surfe-t-elle pas sur une vague positive? Les
projets des corps constitués d’ici autour d’une
«maison de pays» et d’une porte d’entrée à Sonceboz
(notre édition d’hier) le prouvent: fini le
temps des jérémiades. Pour en revenir à Bellelay,
force est d’admettre que l’importance du
site a toujours été sous-estimée jusqu’à maintenant.
Privés de l’excuse liée à la présence des
malades, les gens du Jura bernois ont désormais
tous les outils en main pour montrer à Berne
que l’esprit créatif des moines n’est pas mort.
Même en pays protestant!
Sans psychiatrie, une
opération survie pour Bellelay
Renaissance obligée A la fin juin 2022,
la psychiatrie quittera Bellelay pour
Moutier. Propriétaire de l’abbatiale,
le canton est maître des lieux. Il a
toutefois accepté que l’association
Jura bernois.Bienne se charge de
Les occupants ont pleinement investi
les nouveaux locaux du X-Project
Bienne Le Centre culturel pour la jeunesse s’est installé, à l’automne dernier, dans son
nouveau bâtiment du chemin de la Course. Les divers projets artistiques et musicaux
ont repris vie dans une ambiance identique, mais dans un décor plus moderne. page 4
dénicher de futurs utilisateurs de ce
site de huit hectares. L’intéressée a
défini sa stratégie hier. page 3
Peter Samuel Jaggi
Formation
Apprentis en
quête de stage
Déjà privés de Salon de la
formation, les jeunes peinent
en plus à trouver des
places de stage en entreprise.
Nos conseils. page 7
ldd
La Neuveville
Et la lumière fut
Plusieurs demandes de crédits
concernant l’éclairage
public et l’approvisionnement
en électricité alimenteront
les discussions des
élus lors de la prochaine
séance du Conseil général,
mercredi prochain. page 5
Pâques à Corgémont
Entre rallye
et nettoyages
Les quatre Eglises du village
proposent un Service
Pâques, qui combinera,
samedi 3 avril, des actions
citoyennes plurielles et un
jeu rassembleur. page 8
Keystone
Football
Les Suisses sûrs
de leur coup
Les joueurs et le coach de
l’équipe de Suisse se montrent
confiants à l’heure d’affronter la
Bulgarie, ce soir. page 15
Bienne
Le CHB et les ambulances
labellisés bilingues
Un deuxième Label du bilinguisme a été
remis hier au Centre hospitalier de
Bienne. Les ambulances de la région ont
également été récompensées. page 4
Ldd
Escrime
Oswald débarrassé
de ses a priori
Charles-Eric Oswald, un Neuchâtelois
du Cercle de Bienne, s’est
invité sur le devant de la scène
mondiale à Kazan. page 13
■ Abonnements 0844 80 80 00 ■ Rédaction 032 321 90 00 – Fax 032 321 90 09 – E-mail: redactionjj@journaldujura.ch ■ Annonces 032 344 83 83 - fax 032 344 83 53

25/03/21
LE JOURNAL DU JURA
www.journaldujura.ch
SPORTS
La nouvelle assurance
de Charles-Eric Oswald
ESCRIME Le tireur neuchâtelois du Cercle d’escrime de Bienne s’est qualifié pour la première
fois dans le tableau final des 64 en Coupe du monde chez les grands, ce week-end à Kazan.
PAR SÉLIM BIEDERMANN
Endrit Morina
avec les M21
du Kosovo
FOOTBALL
Le jeune Jurassien
bernois de Xamax
s’apprête à disputer
ces jours deux
matches amicaux
au Qatar.
Alors que le championnat de
Challenge League fait également
relâche pendant cette
période d’une semaine consacrée
aux équipes nationales,
le jeune Xamaxien Endrit
Morina change provisoirement
d’horizon. Il a été
sélectionné pour représenter
la sélection M21 de son pays
d’origine, le Kosovo.
«C’est une excellente façon
de se comparer aux jeunes
d’autres pays et d’engranger
un peu d’expérience supplémentaire.
Mon objectif prioritaire
est de continuer à être
performant avec Neuchâtel
pour pouvoir m’installer en
sélection nationale», commente
le citoyen de Malleray
depuis Doha. au Qatar. où
son équipe se trouve en stage
durant neuf jours.
A l’occasion de ce périple qatari,
le milieu de terrain âgé
de 19 ans et ses camarades
disputeront demain et lundi
deux parties amicales face à
la sélection locale. LPE
Après avoir franchi les quatre tours qualificatifs en Russie, Charles-Eric Oswald (à gauche) s’est logiquement incliné devant le numéro 1 mondial hongrois Gergely Siklosi. LDD
de l’affronter,
je me suis
dit ‹pourquoi
«Avant
pas?›, en vrai.
On ne sait jamais, j’aurais peutêtre
pu le battre. J’étais en
forme. Et avec le coronavirus,
on ne sait pas bien si nos adversaires
ont pu s’entraîner
comme il faut.» Charles-Eric
Oswald parle ici du champion
du monde en titre et actuel numéro
1 mondial, le Hongrois
Gergely Siklosi. Un redoutable
opposant que le tireur du Cercle
d’escrime de Bienne a eu l’honneur
de défier en entrée du tableau
final des 64 – il y avait
228 participants –, ce week-end
du côté de Kazan, à l’occasion
de la première manche de
Coupe du monde à avoir lieu depuis
environ une année.
“Je suis un peu plus considéré
par mes coéquipiers du cadre
national depuis ce week-end.
Mais je reste le petit jeune!”
CHARLES-ERIC OSWALD
MEMBRE DU CERCLE D’ESCRIME DE BIENNE
C’était la première fois que le
Neuchâtelois de 24 ans atteignait
ce stade de la compétition
hors catégorie M23. Soit
des 32es de finale au terme desquels
il a logiquement dû
s’avouer vaincu face à plus fort
que lui. Un duel qui est d’abord
cependant resté serré, jusqu’à
6-6, contre un épéiste qui
aura terminé sur la deuxième
marche du podium – derrière
l’Ukrainien Igor Reislin. Mais
de cela, Charles-Eric Oswald
s’en fiche pas mal. Ce qu’il veut
retenir, lui, c’est le pas en avant
qu’il vient d’effectuer en Russie,
avec quatre tours de qualifications
passés. En témoigne
l’ambition qu’il affichait, ou
tout du moins à laquelle il s’accrochait
avant de rencontrer
Gergely Siklosi. Qui dit beaucoup
de l’assurance qu’il a
prise lors de ces quelques derniers
jours – la délégation
suisse ne rentre qu’aujourd’hui
même de ses retrouvailles avec
la scène mondiale.
Libéré d’un poids
«C’est encourageant, ça me
donne encore un peu plus de
motivation», glisse-t-il au téléphone.
«Surtout que je suis arrivé
à cette compétition avec des
a priori, après ma défaite au
premier tour voici un peu plus
d’un an à Budapest, également
en Coupe du monde. Je m’étais
du coup fixé des objectifs pas
trop élevés...» Au sortir de son
premier duel remporté en qualifications,
Charles-Eric Oswald
s’est alors totalement libéré de
ce poids qu’il traînait. Et ce relâchement
bienvenu l’a conduit à
vaincre notamment Jacob
Hoyle (52e mondial) et Lukas
Bellman (108e), respectivement
les numéros 3 américain et allemand.
«C’est la première fois
que je parviens à battre des adversaires
de ce niveau-là», se réjouit
le tireur biennois, classé
pour sa part au 275e rang de la
hiérarchie. «C’était de belles
performances.»
Aucun emballement exacerbé
chez lui toutefois. Plutôt de la
modestie, indispensable à conserver
selon lui. «Il faut toujours
rester humble. On ne sait
pas ce qui peut arriver au prochain
tournoi. En escrime, les
performances varient beaucoup,
elles dépendent vraiment
de la forme du moment.»
Ce n’est pas le leader helvétique
Max Heinzer qui contredira
son cadet, ayant échoué à
une très terne 120e place en
Russie. Bien loin de Charles-
Eric Oswald, 64e et troisième
meilleur suisse, après Lucas
Malcotti (48e) et Benjamin
Steffen (56e). «Je suis un peu
plus considéré par mes coéquipiers
du cadre national depuis
ce week-end», sourit celui qui
n’avait auparavant pas obtenu
de résultats probants en Coupe
du monde. «Mais je reste le petit
jeune!», ajoute-t-il aussitôt,
«derrière les grands ténors.
Avec qui j’ai par ailleurs pas
mal d’affinités, ce qui me permet
de mieux progresser personnellement.
Je me sens bien,
nous sommes un bon groupe.»
Rêve olympique
Une équipe qu’il côtoie très régulièrement
aux entraînements
menés à Lausanne et
Berne, en dehors d’une seule
pratique hebdomadaire au Cercle
d’escrime de Bienne avec
son coach Rémy Grosjean. Et
qui, espère évidemment l’étudiant
de l’Université de Lausanne
– il vise un Master en
sciences de l’environnement –,
devrait contribuer à sa propre
«J’ai d’abord hésité entre l’escrime et le karaté»
Charles-Eric Oswald est neuchâtelois, de Cortaillod,
une commune où il vit encore. Pourtant,
c’est au Cercle d’escrime de Bienne qu’il
progresse depuis longtemps. «J’ai pu évoluer
au sein d’un bon groupe de trois ou quatre
athlètes. Cela nous a tous permis d’élever
notre niveau», souligne-t-il. «Je m’entraîne
depuis une dizaine d’années notamment avec
Alexandre Pittet, qui est toutefois en pause
actuellement.»
Le tireur carcoie s’est assez rapidement dirigé
vers Bienne après avoir débuté dans le club de
Neuchâtel, pour diverses raisons. Entre autres
la réputation que possède l’organisation
seelandaise: «Il y a eu des champions comme
Marcel Fischer et Basil Hoffmann», admire cet
athlète qui s’est tourné vers le monde des
épées à l’âge de 6 ans déjà, plutôt que de se
ascension internationale. Outre
l’Universiade de Shengdu, lors
de l’été à venir en Chine, Charles-Eric
Oswald s’imagine volontiers
prendre part à des Européens
et des Mondiaux dans
un plus ou moins proche avenir.
«C’est un but que je peux atteindre»,
se persuade-t-il. «Si tel
n’est pas le cas, ce sera dû à un
manque d’entraînement. Je
dois ainsi donner encore davantage
pour y parvenir. L’escrime
demande du talent mais surtout
beaucoup de travail.»
Et le prometteur escrimeur
seelandais de rêver aussi et encore
plus fort de Jeux olympiques.
Ceux de Paris 2024 ou de
Los Angeles 2028 apparaissent
comme son grand objectif.
Dans une carrière qui a pris un
enthousiasmant ascenseur à
Kazan.
lancer dans celui des arts martiaux... «J’ai
d’abord hésité entre l’escrime et le karaté.»
Mais pour pratiquer cette dernière discipline, il
fallait attendre d’avoir 8 ans: la messe était
dite.
Et le voilà désormais sur le devant de la scène
mondiale chez les grands. Et ce après quelques
hauts faits signés ces dernières années. Soit
une victoire par équipes en Coupe du monde en
cadets, une médaille d’argent aux championnats
de Suisse juniors et quelques podiums
nationaux. Avant, en M23, d’atteindre deux fois
les quarts de finale en Coupe d’Europe ainsi que
la 5e place par équipes aux championnats continentaux.
Charles-Eric Oswald faisait aussi
partie de la formation biennoise vice-championne
de Suisse en 2019 du côté des élites. De
quoi croire fermement en ses capacités. SBI
Bienne bientôt
de retour
aux affaires
HANDBALL
LNB: la relégation
a été supprimée.
C’est désormais une certitude:
le HS Bienne évoluera
toujours en LNB la saison
prochaine. Et il le fera avec
un effectif à peu près inchangé.
La plupart de ses joueurs,
y compris l’attaquant polonais
Tymoteusz Piatek, ont
promis de lui rester fidèles.
Explication: compte tenu des
circonstances, Swiss Handball
a en effet décidé de supprimer
la relégation à la fin
de la présente saison.
Après une très longue interruption
due à la pandémie,
le championnat devrait reprendre
ses droits tout prochainement.
Pour les Biennois,
le retour aux affaires
est fixé au samedi 10 avril à
domicile face à Kreuzlingen.
La formule de la compétition
a été revue et raccourcie. Il
n’y aura ainsi qu’un seul tour
au lieu de deux, à l’issue duquel
les six premiers classés
prendront part à une poule
de promotion, tandis que les
huit derniers seront engagés
dans un tour «pour beurre»
dit de relégation. Actuellement
huitième avec sept
points au compteur après
huit matches, le HS Bienne
espère profiter de ses cinq
derniers rendez-vous de la
saison régulière pour se hisser
dans le top 6. FRI-ECH