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PANORAMA DE PRESSE<br />
Du <strong>15</strong>-<strong>03</strong>-<strong>2021</strong><br />
SOMMAIRE<br />
- Politique-Filière………………………………………………………………….. p.2-6<br />
- AOC-Régions ……………………………………………………………………... p.7-8<br />
- Filière…………………………………………………..………………………….…. p.9<br />
- Social………………………………………………………………………………….. p.10-11<br />
- Gestion-Entreprise……………………………………………………………….p.12-13<br />
- Commerce……………………………………..……………………………….… p.14-19<br />
- Communication-Evènements .……………………………..…………… p.20-22<br />
Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />
le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />
www.sgv-champagne.fr<br />
17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. <strong>03</strong> 26 59 55 00 • Fax. <strong>03</strong> 26 54 97 27<br />
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Il y a <strong>de</strong> la grogne dans l’air<br />
<strong>15</strong> vignerons audois assignent France<br />
Agrimer en justice<br />
Lundi <strong>15</strong> mars <strong>2021</strong> par Michèle Trévoux Vitisphère.com<br />
Une partie <strong>du</strong> collectif <strong>de</strong> vignerons et leur avocat se sont réunis le 12 mars pour annoncer<br />
leur intention <strong>de</strong> déposé un recours <strong>de</strong>vant le tribunal administratif <strong>de</strong> Montpellier. - crédit<br />
photo : Michèle Trévoux<br />
Un collectif <strong>de</strong> <strong>15</strong> vignerons audois saisit le Tribunal administratif <strong>de</strong> Montpellier pour un contentieux<br />
contre FranceAgriMer : ils n’ont pas pu toucher les ai<strong>de</strong>s à la restructuration pour <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong><br />
plantation qu’ils avaient acquis, la réglementation ayant changé sans qu’ils en soient informés, selon leurs<br />
dires.<br />
Après <strong>de</strong>ux ans et <strong>de</strong>mi <strong>de</strong> négociation avec France AgriMer, le syndicat <strong>de</strong>s vignerons audois<br />
hausse le ton. Lors d’une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> ce vendredi 12 mars à la Maison <strong>de</strong>s<br />
Vignerons à Narbonne, son prési<strong>de</strong>nt Frédéric Rouanet, annonce qu’un collectif <strong>de</strong> <strong>15</strong><br />
vignerons audois, soutenu par le syndicat, va déposer un recours contentieux <strong>de</strong>vant le<br />
Tribunal Administratif <strong>de</strong> Montpellier, contre France AgriMer. En cause, la perte d’ai<strong>de</strong>s à la<br />
restructuration <strong>du</strong> vignoble, qu’ils attribuent à un défaut d’information <strong>de</strong> la part <strong>de</strong><br />
l’établissement public.<br />
Déficit d’information sur le changement <strong>de</strong> réglementation<br />
L’affaire remonte au changement <strong>de</strong> régime <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> plantation survenu le 1er janvier<br />
2016. Les droits <strong>de</strong> plantation sont remplacés par <strong>de</strong>s autorisations <strong>de</strong> plantations. Les<br />
vignerons sont alors autorisés et même encouragés, selon les dires <strong>de</strong>s plaignants, à acheter<br />
<strong>de</strong>s droits externes (non issus d’un arrachage sur l’exploitation), <strong>de</strong> façon à ne pas laisser<br />
disparaître le potentiel viticole <strong>de</strong> la région. Il est convenu que ces droits permettent aux<br />
vignerons <strong>de</strong> bénéficier d’une ai<strong>de</strong> à la restructuration <strong>du</strong> vignoble, dans les conditions<br />
normales d’utilisation prévues par le nouveau régime. Sauf qu’à compter <strong>du</strong> 1er août 2018, la<br />
réglementation change et les plantations réalisées (ou à venir) à partir <strong>de</strong> ces droits externes,<br />
ne sont plus éligibles à l’ai<strong>de</strong> à la restructuration <strong>du</strong> vignoble. « L’information a peut-être été<br />
communiquée en 20<strong>15</strong>, mais ni les viticulteurs, ni le syndicat, ni la chambre d’agriculture<br />
n’en ont été informés par la suite », affirme Frédéric Rouanet.
Un préjudice <strong>de</strong> 1,83 M€<br />
Le syndicat a recensé <strong>15</strong> vignerons audois qui, <strong>de</strong> ce fait, n’ont pas pu bénéficier <strong>de</strong>s primes<br />
pour une surface totale <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> 33 ha. Le montant global <strong>du</strong> préjudice financier est estimé<br />
à 1,83 million d’euros, incluant les primes non reçues et les pertes <strong>de</strong> rémunération pour ceux<br />
qui n’ont pas pu réaliser leur plantation. C’est le cas d’Arnaud Arquié, un jeune viticulteur<br />
installé <strong>de</strong>puis tout juste 5 ans. « J’ai acheté 3 ha <strong>de</strong> droits mais sans les primes, je ne peux<br />
pas me permettre <strong>de</strong> planter. C’est trois ha <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction qui m’échappent », se désole-t-il.<br />
Pour obtenir réparation, le collectif <strong>de</strong> vignerons, par l’intermédiaire <strong>de</strong> Maître Pinet, a<br />
déposé, le 8 janvier <strong>2021</strong>, un recours gracieux auprès <strong>de</strong> l’établissement public. Deux mois<br />
plus tard, et sans aucune réponse <strong>de</strong> France AgriMer, le collectif <strong>de</strong> vignerons est fondé à agir<br />
<strong>de</strong>vant le Tribunal administratif. Ce sera chose faite le 14 ou le <strong>15</strong> mars prochain.
Ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s phytos<br />
Générations futures oublient encore les<br />
efforts faits par la Giron<strong>de</strong><br />
Lundi <strong>15</strong> mars <strong>2021</strong> par Colette Goinere Vitisphère.com<br />
Le vignoble <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> a mis en place différentes actions pour ré<strong>du</strong>ire le recours aux<br />
pro<strong>du</strong>its phytosanitaires. - crédit photo : Gilles Messian<br />
L’association Générations Futures vient <strong>de</strong> publier la carte <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s par département pour<br />
l’année 2019. La Giron<strong>de</strong> arrive en tête <strong>du</strong> classement.<br />
C’est une première place dont la Giron<strong>de</strong> se passerait bien. Dans la carte détaillée publiée par<br />
l’association Générations futures <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s par département et par types <strong>de</strong><br />
substances actives pestici<strong>de</strong>s, la Giron<strong>de</strong> est le département qui présente le tonnage d’achat <strong>de</strong><br />
pestici<strong>de</strong>s le plus élevé pour l’année 2019 avec 3<strong>03</strong>7 tonnes, suivie par la Marne (2430 T), le<br />
Loiret (2282 T) la Seine et Marne (1889 T) et la Somme (<strong>15</strong>90 T). Pour chaque département<br />
figurent les quantités d’achats <strong>de</strong> substances actives. Ainsi pour la Giron<strong>de</strong>, se retrouve en<br />
première ligne le soufre total, suivi <strong>du</strong> fosetyl-aluminum et <strong>du</strong> glyphosate.<br />
"C'est intolérable"<br />
De quoi faire bondir nombre <strong>de</strong> viticulteurs, parmi lesquels Philippe Carille, <strong>du</strong> château<br />
Poupille, 23 ha, AOC Castillon Côtes <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, certifié Bio <strong>de</strong>puis 2008 : « Le cuivre et<br />
le souffre utilisés en bio sont comptabilisés dans ces tonnages. C ‘est inadmissible. Que veut<br />
Générations Futures ? Prôner le retour aux CMR aux dépends <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its Bio. On continue<br />
<strong>de</strong> tirer à boulet rouge sur la viticulture girondine. C ‘est intolérable » s’insurge-t-il. De son<br />
côté, François Veillerette, porte-parole <strong>de</strong> Générations Futures, fait observer que les achats <strong>de</strong><br />
soufre et <strong>de</strong> cuivre ne concernent pas que les bio mais englobent également les<br />
conventionnels.<br />
Une information partielle<br />
Jean-Pierre Van Ruyskensvel<strong>de</strong>, directeur général <strong>de</strong> l’IFV, l’Institut Français <strong>de</strong> la Vigne et<br />
<strong>du</strong> Vin, joue l’apaisement : « Ce qu’annonce Générations Futures, n’est pas surprenant. La<br />
Giron<strong>de</strong> est un vignoble important. Sans vouloir critiquer Générations Futures qui se veut<br />
lanceur d’alerte, il serait opportun <strong>de</strong> pas <strong>de</strong> se contenter d’occuper le terrain médiatique,
mais <strong>de</strong> donner la totalité <strong>de</strong> l’information en soulignant les efforts faits par les viticulteurs<br />
en Giron<strong>de</strong> qui sont engagés en Bio, et en HVE 3 » plai<strong>de</strong>-t-il<br />
Certes, la Giron<strong>de</strong> fait <strong>de</strong>s efforts mais peut mieux faire : en 2019, 796 exploitations étaient<br />
certifiées ou en cours <strong>de</strong> certification Bio, soit 13 909 ha sur un global <strong>de</strong> 1<strong>15</strong> 223 ha <strong>de</strong><br />
vignes. De même en 2020, le premier département viticole compte <strong>15</strong>00 exploitations certifiés<br />
en HVE.
Viticulture : Quand la Wallonie dit merci au<br />
réchauffement climatique<br />
Par Fabrizio Bucella<br />
Mis à jour le 12/<strong>03</strong>/<strong>2021</strong> à 13:09 La RVF<br />
En Wallonie, les blancs représentent la majorité <strong>de</strong>s vins pro<strong>du</strong>its.<br />
La température qui grimpe favorise l’essor <strong>de</strong> vignobles septentrionaux, comme en Wallonie,<br />
mais ne suffit pas pour réussir économiquement.<br />
L’année passée, j’ai dirigé un intéressant mémoire <strong>de</strong> fin d’étu<strong>de</strong>s à l’école <strong>de</strong> commerce<br />
Solvay <strong>de</strong> l’Université libre <strong>de</strong> Bruxelles. Son auteur, Gilles Herremans, s’est penché sur les<br />
stratégies mises en œuvre par les vignerons wallons.<br />
Eh oui, les Wallons vinifient, quitte à déplacer <strong>de</strong>s montagnes qui n’existent pas chez eux !<br />
Longtemps, on a surtout pro<strong>du</strong>it en Wallonie <strong>de</strong>s vins effervescents et <strong>de</strong>s blancs. Ce que<br />
confirment d’ailleurs les chiffres avec une pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> 57,91 % d’effervescents et <strong>de</strong><br />
24,18 % <strong>de</strong> blancs...<br />
UN DÉFI COMMERCIAL<br />
Or, la Wallonie pro<strong>du</strong>it aussi aujourd’hui <strong>de</strong>s vins rouges, aidée par un réchauffement<br />
climatique ici jugé provi<strong>de</strong>ntiel. Toutefois, la principale difficulté <strong>de</strong> ce côté-ci <strong>du</strong> Quiévrain<br />
n’est pas forcément technique mais plutôt commerciale et même marketing. Une pro<strong>du</strong>ction<br />
pionnière telle celle <strong>de</strong> la Wallonie ne peut en effet lutter contre les vins <strong>de</strong>s pays voisins ni<br />
sur le terrain <strong>de</strong>s prix, vu sa taille et ses coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, ni sur celui <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité, n’ayant<br />
pas l’aura <strong>du</strong> vignoble français par exemple.<br />
Il ne reste donc qu’une option à nos valeureux vignerons wallons : utiliser la stratégie dite <strong>de</strong><br />
la concentration sur un marché <strong>de</strong> niche. En clair, il s’agit <strong>de</strong> justifier un prix <strong>de</strong> vente plus<br />
élevé par la rareté et l’originalité <strong>de</strong> l’offre tout en adaptant les investissements à un marché<br />
très restreint.
VENDRE CHER ET LOCAL<br />
La stratégie <strong>du</strong> marché <strong>de</strong> niche est favorisée par la mo<strong>de</strong> <strong>du</strong> "consommer local" et la<br />
ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> distribution. Le consommateur est prêt à payer un supplément pour<br />
un tel vin. Conséquence : tous les pro<strong>du</strong>cteurs wallons ne travaillent qu’en direct, avec <strong>de</strong>s<br />
caves, <strong>de</strong>s bars à vins voire <strong>de</strong>s restaurants, ou bien auprès <strong>de</strong>s consommateurs, mais sans<br />
intermédiaires. Le vignoble wallon est donc certes le résultat d’un phénomène climatique,<br />
mais aussi d’une stratégie bien étudiée.
Une baisse <strong>de</strong>s installations d’agriculteurs<br />
en 2020<br />
Benjamin Vernet L’ARDENNAIS DU 13/<strong>03</strong>/21<br />
Depuis l’an <strong>de</strong>rnier, les Jeunes agriculteurs <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes proposent <strong>de</strong>s animations dans les<br />
écoles / JA08<br />
Sud Ar<strong>de</strong>nnes Les Jeunes agriculteurs <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes ont tenu leur assemblée générale, à<br />
Rethel. L’occasion <strong>de</strong> revenir sur les actions menées en 2020 et les objectifs pour <strong>2021</strong>.<br />
C’est <strong>de</strong>vant une quarantaine d’adhérents que les Jeunes agriculteurs <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes (JA 08)<br />
ont mené leur assemblée générale, cette semaine, dans l’amphithéâtre <strong>du</strong> lycée agricole <strong>de</strong><br />
Rethel.<br />
En <strong>2021</strong>, nous allons continuer à nous battre pour obtenir une juste rémunération <strong>de</strong> notre<br />
profession Renaud Chatry, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s JA 08<br />
« Nous estimons qu’une cinquantaine <strong>de</strong> jeunes se sont installés en 2020 dans le département ,<br />
a précisé le vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s JA 08, Romain Soudant. Dont une quarantaine en installation<br />
aidée. » Cette ai<strong>de</strong>, fournie par le syndicat agricole, va <strong>du</strong> stage pour préciser son projet<br />
professionnel à la formation comptable, en passant par les ateliers pour améliorer sa prise <strong>de</strong><br />
parole en public. Malgré tout, les chiffres sont moins bons que les années précé<strong>de</strong>ntes. « On<br />
dénombre entre dix et quinze nouveaux agriculteurs en moins, souligne Romain Soudant. Le<br />
nombre d’installations n’est toujours pas satisfaisant car, chaque année, entre 120 et 130<br />
agriculteurs prennent leur retraite dans les Ar<strong>de</strong>nnes. Et on estime que dans les six ou sept<br />
prochaines années, 40 % <strong>de</strong>s agriculteurs prendront leur retraite. »<br />
De son côté, le secrétaire général <strong>de</strong>s JA08, Valentin Tailliart, a détaillé les actions con<strong>du</strong>ites<br />
en 2020. « Au mois <strong>de</strong> janvier, nous étions au lycée Verlaine pour une action vian<strong>de</strong> , contre<br />
les repas végétariens imposés au moins une fois par semaine dans les cantines scolaires<br />
(obligation fixée par la loi EGalim <strong>de</strong>puis le 1 er novembre 2019, NDLR). Nous avons posé<br />
un barbecue sur le parking <strong>du</strong> lycée, ce qui a été très bien reçu par les élèves. »<br />
Le reste <strong>de</strong>s événements a fatalement été impacté par la crise sanitaire. Ainsi, une bonne<br />
partie <strong>de</strong> l’année a essentiellement été consacrée à <strong>de</strong>s campagnes <strong>de</strong> communication : le<br />
hashtag # OnVousNourrit sur les réseaux sociaux ou encore l’action Positiv JA 08 , « <strong>de</strong>s<br />
ban<strong>de</strong>roles <strong>de</strong> communication positive pour partager notre métier avec les citoyens et lutter<br />
contre l’agribashing ».<br />
Côté sensibilisation, le syndicat a signé, au mois <strong>de</strong> septembre, une convention avec Interbev,<br />
l’interprofessionnelle <strong>du</strong> bétail et <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> <strong>du</strong> Grand Est, pour mener <strong>de</strong>s animations dans<br />
les écoles. Devant les élèves, <strong>de</strong>s intervenants <strong>de</strong>s JA 08 exposent ce que sont l’agriculture et<br />
le métier d’agriculteur, avant <strong>de</strong> laisser place à une diététicienne faisant un point sur<br />
l’importance d’une alimentation équilibrée. Le syndicat a pu organiser quatre journées <strong>de</strong> ce<br />
genre en 2020 et en prépare cinq autres en <strong>2021</strong>. Le mot <strong>de</strong> la fin revient au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s<br />
Jeunes agriculteurs <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes, Renaud Chatry. « En <strong>2021</strong>, nous allons continuer à mener<br />
nos actions <strong>de</strong> communication positive, et à nous battre pour une juste rémunération <strong>de</strong> notre<br />
profession, pour que le prix <strong>de</strong> vente soit décidé en fonction <strong>du</strong> coût <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. Car on est<br />
quand même le seul métier qui ne définit pas le prix <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> ses pro<strong>du</strong>its. »
3e édition <strong>de</strong> Champagne Market Trends<br />
(Comité Champagne) : « Qui sont nos<br />
consommateurs ? » et « Comment prendre le<br />
train <strong>du</strong> e-commerce ? »<br />
<strong>15</strong> mars <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />
Comme tous les ans à la même pério<strong>de</strong>, le Comité Champagne réunit ses bureaux pour faire le<br />
point sur l’année passée et les perspectives <strong>de</strong> l’année à venir. Pour cette édition <strong>2021</strong>, on<br />
pourra également découvrir <strong>de</strong>ux axes forts avec <strong>de</strong>s réponses à <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s questions<br />
: « Qui sont nos consommateurs ? » et « Comment prendre le train <strong>du</strong> e-commerce ? » dans le<br />
cadre <strong>de</strong> la 3e édition <strong>de</strong> Champagne Market Trends qui aura lieu mardi 16 mars à 11 heures.<br />
Bien sûr, Covid oblige, il s’agit d’une vidéoconférence auquel chaque professionnel <strong>de</strong> la<br />
Champagne pourra assister.<br />
Pour la première fois, le Comité Champagne fera découvrir les profils <strong>de</strong>s consommateurs <strong>de</strong><br />
Champagne. Ainsi à travers d’enquêtes finement menées, chaque caractère, <strong>du</strong> noctambule à<br />
l’expert, a été i<strong>de</strong>ntifié en mettant en avant leurs besoins, leurs univers et leurs émotions. Une<br />
<strong>de</strong>scription, mais surtout une explication, sur la manière d’utiliser ces « cartes d’i<strong>de</strong>ntité »<br />
dans la commercialisation au <strong>quotidien</strong>, sera apportée à ces différents portraits.<br />
Une autre étu<strong>de</strong>, et non <strong>de</strong>s moindres, sera également présentée lors <strong>de</strong> cette vidéoconférence.<br />
Il s’agit d’un focus sur la vente en ligne réalisé par le cabinet <strong>de</strong> conseil Vertone pour le<br />
Comité Champagne. Deux points forts seront développés: ‘Comment ça<br />
fonctionne ?’ ‘pourquoi y aller ?’ On y retrouve notamment plus <strong>de</strong> 20 acteurs <strong>du</strong> e-<br />
commerce avec leur positionnement tout en détaillant les avantages et les inconvénients <strong>de</strong>s<br />
différents modèles d’e-commerce. De quoi tout savoir avant <strong>de</strong> se lancer sur le net.<br />
Avec cette pério<strong>de</strong> si particulière que nous vivons voire subissons, le ressenti <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s<br />
autres par rapport aux marchés <strong>du</strong> champagne sur la planète est un témoignage spécialement<br />
intéressant. Ainsi les agents <strong>de</strong>s neuf bureaux qui représentent le Comité Champagne dans le<br />
mon<strong>de</strong> (Chine, Japon, UK, USA, Italie, Benelux, Australie, Suisse, Allemagne) feront un<br />
retour sur l’année 2020 et donneront leurs premières impressions sur l’année <strong>2021</strong>.
Pénurie <strong>de</strong> bateaux et <strong>de</strong> containers<br />
Explosion <strong>de</strong>s coûts et délais d’expédition<br />
<strong>de</strong>s vins vers le marché américain<br />
Lundi <strong>15</strong> mars <strong>2021</strong> par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />
« Globalement, l’ensemble <strong>de</strong> la logistique mondiale est grippé. C’est encore plus flagrant<br />
aux États-Unis » remarque Clément Desbois. - crédit photo : Hillebrand<br />
Alors que les exportateurs <strong>de</strong> France bouclent leurs comman<strong>de</strong>s pour repartir à l’assaut <strong>de</strong>s États-Unis, la<br />
logistique ne suit pas et <strong>de</strong>vient déjà un élément limitant.<br />
Les taxes américaines suspen<strong>du</strong>es, la filière <strong>de</strong>s vins français fait face à un effet limitant<br />
inatten<strong>du</strong> : une pénurie mondiale <strong>de</strong> containers et le manque <strong>de</strong> place dans les bateaux pour<br />
traverser l’Atlantique, ce qui fait flamber les délais et les prix. « Nous sommes passés d’un<br />
temps d’attente <strong>de</strong> 10 jours à 3-4 semaines. Il n’y a pas <strong>de</strong> places avant début avril pour les<br />
containers Dry. Les prix augmentent <strong>de</strong> <strong>15</strong>0 à 200 %, passant <strong>de</strong> 2 à 4 000 $ » rapporte<br />
Clément Desbois, le directeur export <strong>du</strong> transporteur Hillebrand France. Pour l’expert :<br />
« c’était déjà compliqué avant la suspension <strong>de</strong>s taxes, cela ne va faire que renforcer le<br />
problème. La situation est compliquée. »<br />
Même en anticipant, les opérateurs <strong>de</strong>s vins et spiritueux risquent <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir prendre leur mal<br />
en patience. En février <strong>de</strong>rnier, le logisticien n’a pas pu envoyer les 1 300 containers <strong>de</strong> vins<br />
et spiritueux prévus vers les États-Unis, le manque <strong>de</strong> place nécessitant le report <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong><br />
ces volumes en mars. La situation ne peut que se tendre en mars et avril avec l’afflux <strong>de</strong> vins<br />
atten<strong>du</strong> vers le marché américain. « Il y a <strong>de</strong> tels besoins mondiaux qu’il n’y a pas assez <strong>de</strong><br />
place et <strong>de</strong> containers pour tout le mon<strong>de</strong> » indique Clément Desbois, ajoutant que le groupe<br />
Hillebrand réfléchit aux moyens d’augmenter ses capacités d’envoi maritime.<br />
"Afflux <strong>de</strong> porte-conteneurs"<br />
Si la traversée Europe/États-Unis <strong>du</strong>re 8 à 10 jours pour la côte est et 3 semaines pour la côte<br />
ouest, ces temps <strong>de</strong> voyage sont également allongés par la congestion <strong>de</strong>s ports américains.<br />
« Il y a un tel afflux <strong>de</strong> porte-conteneurs que les ports <strong>de</strong> New York et <strong>de</strong> Los Angeles sont<br />
saturés. Les délais d’attente au transbor<strong>de</strong>ment augmentent » note Clément Desbois.
Malgré ces difficultés logistiques qui s’annoncent, il s’agit d’un signe positif <strong>de</strong> reprise <strong>du</strong><br />
marché. « Rapportée à 14 000 bouteilles, l’augmentation <strong>de</strong> 2 000 $ par containers reste
173 000 £ pour un flacon <strong>de</strong> Champagne<br />
Boerl & Kroff 1995 <strong>de</strong>…trente litres<br />
<strong>15</strong> mars <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />
La société britannique d’investissement en vins fins Oeno va commercialiser une bouteille <strong>de</strong><br />
30 litres <strong>du</strong> Champagne Boerl & Kroff millésime 1995 pour le prix <strong>de</strong> 173 000 £. Cette<br />
bouteille <strong>de</strong> 30 litres, connue sous le nom <strong>de</strong> Melchizé<strong>de</strong>k, est l’une <strong>de</strong>s quatre bouteilles<br />
pro<strong>du</strong>ites par la maison à partir <strong>du</strong> millésime 1995. Composée à 90 % <strong>de</strong> pinot noir, 7 % <strong>de</strong><br />
chardonnay et 3 % <strong>de</strong> pinot meunier, la bouteille mise en vente a été dégorgée en 2012. La<br />
société Oeno s’est récemment associée à Boerl & Kroff en tant qu’importateur britannique<br />
exclusif <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> champagne. La bouteille a coûté 4000 € à créer dans une usine <strong>de</strong><br />
soufflage <strong>de</strong> verre en Italie où le four a été laissé en marche en permanence pour maintenir les<br />
températures élevées nécessaires à sa fabrication. En raison <strong>de</strong> sa taille, la bouteille est logée<br />
dans une boîte renforcée pour éviter les dommages <strong>du</strong>s aux vibrations lors <strong>du</strong> transport.<br />
D’après Stephane Sésé qui s’est exprimé dans Drinks Business: »Il n’y a que quatre bouteilles<br />
dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce millésime 1995 dans ce très grand format, donc c’est unique (…) Ce<br />
serait incroyable <strong>de</strong> célébrer un mariage ou une fête spéciale avec cette bouteille — vous<br />
pouvez servir jusqu’à 350 verres <strong>de</strong> champagne à partir <strong>de</strong> cette seule bouteille« .<br />
Vivement le retour <strong>de</strong> la « bamboche » !
Salon 2.0<br />
Millésimes Alsace se réinvente en mo<strong>de</strong><br />
digital<br />
Lundi <strong>15</strong> mars <strong>2021</strong> par Christophe Reibel<br />
100 exposants et 400 vins seront à découvrir en ligne, avec envoi d'échantillons au préalable.<br />
- crédit photo : CIVA<br />
L'évènement alsacien prend le virage <strong>du</strong> digital. L'interprofession, le CIVA, son concepteur, présente sa<br />
formule comme une « première mondiale ».<br />
« Un salon normal, mais à distance ». C’est ainsi que le Conseil interprofessionnel <strong>de</strong>s vins<br />
d’Alsace (Civa) présente son salon professionnel Millésimes Alsace digitesting qu’il a conçu<br />
et qui se tiendra en ligne <strong>du</strong> 7 au 9 juin <strong>2021</strong>. Cette formule remplace le classique salon<br />
Millésimes Alsace annulé en 2020 en raison <strong>de</strong> la crise sanitaire. A quelques exceptions près,<br />
il réunit la quasi-totalité <strong>de</strong>s opérateurs déjà inscrits l’an passé. Ils seront donc 100. Chacun<br />
présentera quatre vins issus <strong>de</strong> sa gamme et aux profils bien cadrés par l’interprofession :<br />
<strong>de</strong>ux rieslings secs, un autre vin sec et un <strong>de</strong>rnier cru <strong>de</strong> leur choix.<br />
Chaque professionnel (restaurateur, sommelier, distributeur…) pourra s’inscrire en ligne <strong>du</strong><br />
29 mars au 2 mai et précomman<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s échantillons <strong>de</strong>s domaines qu’il aura retenu, en<br />
utilisant ou non différents filtres prévus par la plateforme (type <strong>de</strong> vin, millésime, appellation,<br />
circuit <strong>de</strong> distribution, pratiques environnementales,…). Il recevra gratuitement chez lui, soit<br />
cinq coffrets <strong>de</strong> quatre vins chacun (quatre qu’il aura choisis et un coffret « découverte »<br />
comprenant <strong>de</strong>ux rieslings grand cru, un gewurztraminer et un pinot noir sélectionnés par le<br />
Civa et à l’étiquette neutre, soit au total vingt vins provenant <strong>de</strong> cinq domaines), soit dix<br />
coffrets (huit choisis et <strong>de</strong>ux « découvertes » soit quarante vins <strong>de</strong> dix domaines). La<br />
plateforme permettra aux exposants comme aux visiteurs <strong>de</strong> caler leur ren<strong>de</strong>z-vous pour<br />
discuter <strong>de</strong> leur pro<strong>du</strong>ction tout en dégustant les vins au même moment. L’échange<br />
d’expériences sera permise par <strong>de</strong>s fonctions intégrées à la plateforme et sur les réseaux<br />
sociaux.<br />
5 000 coffrets d’invitation<br />
La mise au point <strong>de</strong> cette formule représente une « sacrée somme <strong>de</strong> travail ». Elle a été<br />
consentie en interne au Civa et par <strong>de</strong>s partenaires exclusivement régionaux. La partie
conditionnement <strong>de</strong>s échantillons en mini-flûtes <strong>de</strong> 3 cl a été l’un <strong>de</strong>s défis à relever. Le Civa<br />
s’est adressé à un distillateur habitué à remplir <strong>de</strong>s mignonettes d’eau-<strong>de</strong>-vie. « Le respect <strong>de</strong><br />
l’intégrité <strong>du</strong> vin et la traçabilité ont été <strong>de</strong>ux points <strong>de</strong> vigilance extrême. Toute l’opération a<br />
eu lieu sous azote selon un process développé en interne. Il n’y a eu aucun rajout <strong>de</strong> SO2. Le<br />
SO2 libre a été analysé avant et après reconditionnement. Chaque lot <strong>de</strong> vin a été i<strong>de</strong>ntifié et<br />
étiqueté » précise Thierry Fritsch, responsable marketing <strong>du</strong> Civa.<br />
Des transporteurs assureront la logistique en France et dans une quinzaine <strong>de</strong> pays. Elle sera<br />
testée fin mars à l’occasion <strong>de</strong> l’envoi <strong>de</strong> 5 000 coffrets d’invitation à un panel <strong>de</strong><br />
professionnels, 3 500 dans l’Hexagone et 1 500 à l’étranger.<br />
Un modèle à décliner<br />
La participation à Millésimes Alsace digitesting coûte 1 300 € à chaque exposant. « Le Civa<br />
lui fournit <strong>de</strong>s prospects, propose <strong>de</strong>s sessions d’essai. L’objectif est que chacun se gère en<br />
autonomie. Durant le salon, toute l’équipe <strong>du</strong> Civa sera mobilisée pour ai<strong>de</strong>r à résoudre tout<br />
problème qu’un exposant pourrait rencontrer » détaille Aurélie Sovic, chargée <strong>de</strong>s relations<br />
<strong>presse</strong> <strong>du</strong> Civa. Le ren<strong>de</strong>z-vous sera complété par un programme d’animations et <strong>de</strong><br />
conférences qui <strong>de</strong>vrait être connu d’ici avril.<br />
« Nous voulons bien sûr contribuer à relancer les affaires <strong>de</strong> nos opérateurs mais aussi<br />
montrer que les vins d’Alsace bougent et vivent avec leur temps » appuie Thierry Fritsch. Ce<br />
modèle <strong>de</strong> salon virtuel avec dégustation réelle est amené à être repris et décliné pour <strong>de</strong>s<br />
opérations futures. Le Civa n’a pas souhaité préciser la somme qu’il a consacré à mettre son<br />
concept au point.
Date : Mars - avril <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.112<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Bimestriel<br />
OJD : 127675<br />
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CHAMPAGNE DE VIGNERONS<br />
Complice <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> plaisirs<br />
gastronomiques et d'émotions<br />
qui jalonnent votre vie<br />
Avec Champagne <strong>de</strong> Vignerons, bannière<br />
collective <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons<br />
<strong>de</strong> Champagne, toutes les occasions sont<br />
bonnes pour se faire plaisir. Mais comment<br />
trouver sa cuvée <strong>de</strong> prédilection ? Il faut<br />
suivre les Empreintes. Sol, Fruit ou Cave : ces<br />
Empreintes vous emmènent à la découverte<br />
<strong>de</strong>s champagnes <strong>de</strong> terroir dans toute<br />
leur diversité, à travers trois dominantes<br />
aromatiques. Chacune vous gui<strong>de</strong>ra vers<br />
différents moments <strong>de</strong> gastronomie, vers<br />
différentes saveurs. Parlez-en à votre caviste !<br />
Plus d'infos<br />
sur champagne<strong>de</strong>vignerons.fr<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 1027370600509
Date : 12/<strong>03</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 17:35:<strong>03</strong><br />
Journaliste : Tom Fournié<br />
unoeilensalle.fr<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 0<br />
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“Un goût <strong>de</strong> coeur” ? Matthias Meynard<br />
Visualiser l'article<br />
? Première halte en Champagne pour notre série « Un goût <strong>de</strong> cœur ». Matthias Meynard , chef sommelier au<br />
restaurant La scène par Stéphanie Le Quellec à Paris, nous emmène à Cramant au Domaine Lancelot Pienne<br />
(Champagne Lancelot Pienne) ! À travers cette cuvée « Table Ron<strong>de</strong> », il apprécie la dimension gourman<strong>de</strong><br />
<strong>du</strong> Chardonnay qui offre ici <strong>de</strong>s « arômes <strong>de</strong> brioche, d’aman<strong>de</strong> et d’agrumes ». Une attaque fraîche suivie<br />
d’une belle ron<strong>de</strong>ur et un final sur la salinité confèrent à cet extra-brut les arguments pour se marier avec<br />
quelques plats bien choisis : Tempuras <strong>de</strong> crevettes, Volaille <strong>de</strong> Bresse AOP ou encore Daura<strong>de</strong> juste grillée.<br />
Un champagne <strong>de</strong> vigneron à déguster à 12° !<br />
Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 350121012
La Cave aux Coquillages en Champagne<br />
https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/vi<strong>de</strong>os/la-cave-aux-coquillages-letonnanttresor-<strong>de</strong>s-vignes-champenoises-51084102.html<br />
On peut découvrir un vestige marin en plein cœur <strong>de</strong>s vignes champenoises à Fleury-la-<br />
Rivière (Marne). Mais pour Thibault, viticulteur, cela n'est pas surprenant. En effet, le<br />
paysage n'a pas toujours été si vert. Une mer tropicale avec <strong>de</strong>s requins, <strong>de</strong>s poissons et <strong>de</strong>s<br />
milliards <strong>de</strong> mollusques s'y trouvait, mais elle a disparu il y a 40 millions d'années. Sous la<br />
surface, son père, Patrice Legrand a décidé <strong>de</strong> leur redonner vie. Ce passionné a passé ces 24<br />
<strong>de</strong>rnières années à chercher <strong>de</strong>s fossiles : <strong>de</strong>s coquillages <strong>de</strong> toutes les tailles et formes. "Il y a<br />
plus ou moins 300 espèces recensées dans ces sables-là. On a dégagé toute une plage <strong>de</strong><br />
coquillages, mais en les laissant en place", explique-t-il. Aujourd'hui, 250 mètres <strong>de</strong> galerie<br />
ont été creusés à la main. Patrice a fait alors appel à <strong>de</strong>s bénévoles et à une paléontologue<br />
pour poursuivre les recherches. Le sol est très <strong>de</strong>nse et le travail est presque infini. Les<br />
mollusques se sont multipliés. À la surface, Thibault créé son champagne en accord avec la<br />
richesse <strong>du</strong> sol. Une strate géologique et un goût unique pour chaque cuve.<br />
3m05 /Publiée le 12 mars <strong>2021</strong> à 13:34 Dispo 14j / Journal <strong>de</strong> 13 heures