Production Maintenance 72
DOSSIER : Accélération de la transformation digitale : l’atout « logiciels »
DOSSIER : Accélération de la transformation digitale : l’atout « logiciels »
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MANAGEMENT<br />
l’usine, permettront de faciliter les pratiques déployées dans le<br />
cadre de l’amélioration continue (management visuel, TRS, …).<br />
La stratégie est de démarrer « petit » : Démarrer sur une ligne, ou<br />
sur une machine, mettre en place l’outil, former les utilisateurs,<br />
pour que tout le monde soit intégré à la méthode. Calculer dans<br />
un premier temps des KPIs très simples sur du suivi de performance,<br />
et analyser les résultats. Penser également au principe de<br />
Pareto ou loi de 80/20 : 20% des causes produisent 80% des effets.<br />
Que propose OET ?<br />
/ Arrêt), connaître la cadence, le TRS, le suivi des OF en cours<br />
sur ces lignes. S’il considère qu’il y a un problème, il pourra aller<br />
directement sur les lignes aiguiller ses opérateurs, pour ainsi réduire<br />
le temps d’inactivité.<br />
L’opérateur quant à lui pourra alerter et faire intervenir la maintenance<br />
en direct pour réduire les temps de non-production (envoi<br />
d’email, de SMS, affichage sur écran d’atelier… ). Il pourra également<br />
qualifier les arrêts et suivre sur les tableaux de bord ou<br />
encore analyser les données de l’usine pour mettre en pratique<br />
des méthodes d’amélioration continue.<br />
Des indicateurs de performance (TRS, MTBF, MTTR, Suivi de<br />
Pareto des arrêts…) permettront rapidement de comparer les<br />
productions entre elles pour montrer les gains de performance,<br />
gardant ainsi la motivation des équipes. Les outils digitaux réduisent<br />
le risque d’échec des projets, car l’adoption traditionnelle des pratiques<br />
Lean nécessite souvent une charge de travail supplémentaire<br />
pour les opérateurs et pour les managers.<br />
La méthode digitale constitue les bases d’un environnement « agile »<br />
et « évolutif » dans lequel l’acquisition des données seront fiabilisées<br />
et les ressaisies seront éliminées. Avec le digital, l’information est<br />
envoyée en temps réel directement aux personnes concernées.<br />
Les échanges entre les opérateurs et les managers se voient ainsi<br />
développés et la collaboration inter-services (<strong>Production</strong>, <strong>Maintenance</strong>,<br />
logistique, Qualité, Direction) améliorée.<br />
Notre valeur ajoutée est d’accompagner le client dans cette<br />
démarche Lean : du choix de la solution logicielle à sa mise en<br />
œuvre, en passant par la formation de l’utilisateur au logiciel. Le<br />
gros avantage que l’on retrouve dans les logiciels non-propriétaires<br />
proposés par OET est la possibilité de déployer et d’appliquer<br />
rapidement les pratiques Lean standard. Ce sont des solutions<br />
prêtes à l’emploi, permettant d’obtenir des résultats rapides sans<br />
être un expert Lean.<br />
La solution choisie doit être évolutive, car ces projets sont souvent<br />
la première étape de la transformation digitale vers l’atelier 4.0.<br />
OET étant un intégrateur de solutions industrielles (automatisme,<br />
informatique industrielle, traçabilité, génie électrique…),<br />
l’accompagnement de ce type de projet peut également aller plus<br />
loin : modifications automatismes des systèmes existants, interconnections<br />
des équipements de l’atelier, ou ajout de capteurs pour<br />
mettre à disposition les données intéressantes aux indicateurs.<br />
Pourquoi cette technologie ne s’est pas démocratisée chez<br />
les industriels ?<br />
Les industriels voient cela comme une démarche très compliquée<br />
à mettre en œuvre, demandant de lourds investissements<br />
(ressources expertes en Lean, infrastructure informatique, …).<br />
De plus certains projets, quand ils sont initiés, sont réalisés<br />
avec des outils logiciels trop lourds à mettre en place, trop<br />
long à déployer, entrainant l’avortement du projet.<br />
Quel est votre conseil pour démarrer ce type de démarche ?<br />
Il ne faut pas recourir à des architectures lourdes, mais plutôt à des<br />
softs « intelligents », « pré paramétrés », hébergés en mode SaaS,<br />
ou en locale, mais avec peu d’infrastructure à mettre en place. Des<br />
données accessibles via un simple navigateur Web partout dans<br />
Quels sont les retours de vos clients ?<br />
Les clients nous remontent qu’ils ont gagné énormément<br />
de temps sur la mise en place de l’outil, avec très vite, des<br />
gains rapides. Cela leur a permis de démystifier les pratiques<br />
Lean au sein de leur entreprise, et a favorisé l’intérêt de leurs<br />
collaborateurs à les mettre en place dans les différents ateliers ●<br />
Propos recueillis par Olivier Guillon<br />
PRODUCTION MAINTENANCE • N°<strong>72</strong> • février-mars-avril 2021 ı37