ICI MAG - FEVRIER 2021
Magazine d'actualités 100% infos locales de Biscarrosse, Mimizan, Parentis-en-Born, Sanguinet et environs : infos, agenda, événements, clubs, associations, ...
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• Biscarrosse Olympique Planeur
De bulle en bulle, loin du plancher des vaches
« Je vole juste pour me faire plaisir, sans nuire à la planète, juste en utilisant les pompes (courant
ascendant). J’aime partir sans connaître l’avenir, aller de surprises en découvertes, me
battre avec les éléments, ne pas subir, simplement piloter ! ». Ces mots sont de Christophe
ROY, secrétaire de l’association BO Planeur, implantée sur l’aérodrome des Grands Lacs à Biscarrosse.
Bouclez vos ceintures ! Décollage immédiat.
Autour de ses 4 appareils, 2 biplaces et
2 monoplaces, l’association rassemble
15 membres dont 10 pilotes et 2 mécaniciens
garants de la sécurité des
opérations de maintenance régulière.
Elle dispense à l’année des vols d’initiation
à partir de 65 € à quiconque
voudrait vivre l’ivresse de s’envoyer en
l’air. « C’est un sport individuel qui ne
peut se pratiquer qu’en équipe ! » car
tout vol nécessite une organisation
collective, dont la mise en place d’un
treuil monté sur un camion, équipé
d’un câble de 2000 mètres de long,
propulsant l’appareil à une hauteur
maximum de 600 mètres. « 1h de vol,
c’est 10 h préalables de travail au sol ! »
A chaque vol, sa routine. Ainsi, après
avoir consulté les procédures journalières
relatives à la navigation aérienne,
contrôlé l’état de la piste et la circulation
des aéronefs, la préparation peut
Puis commence la visite pré-vol avec
l’inspection complète des commandes,
du fuselage, des ailes, des divers organes.
Le pilote peut alors s’installer
et s’équiper du parachute et de la ceinture
de sécurité. Enfin, la check-list se
déroule, le câble est accroché puis tendu
et le décollage s’opère. C’est parti
pour une aventure qui va consister à
utiliser les bulles d’air chaud pour gagner
de l’altitude.
« Je vole juste pour
me faire plaisir,
sans nuire à
la planète, juste
en utilisant
les pompes. »
Xavier MAHOUDEAUX, président du B.O.P.
Il est évident que chacun des pilotes
doit acquérir au cours de sa formation,
une solide connaissance du ciel
et des différentes facettes de la météo.
Certains ont malgré cela connu
des destins insolites. Dans le langage
des initiés, ils se sont vachés, c’est-àdire
qu’ils ont dû effectuer un atterrissage
contrôlé, loin de leur base, dans
un pré. Ainsi, l’un d’eux s’est vaché en
pleine campagne, en Espagne, un soir
de finale de coupe du monde de football,
à la nuit tombée, sans réseau téléphonique.
Heureusement qu’il avait
réussi à transmettre ses coordonnées
GPS avant de manquer de batterie.
Ainsi, ses collègues ont pu venir à son
secours.
débuter. Le pilote doit tout d’abord
vérifier le carnet de maintenance de la
machine, monter la batterie et embarquer
les parachutes. Le moment est
alors venu d’amener le planeur sur la
zone de lancement où le treuil est positionné
selon l’axe du vent, car le décollage
s’effectue toujours face au vent.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur
des mondes si l’association pouvait
se renforcer avec un instructeur
supplémentaire, car comme dans
toutes activités associatives bénévoles,
chacun est de passage, et tous ne sont
pas remplacés immédiatement. Ainsi
de nouveaux adhérents pourraient
être accueillis, d’autant que « le budget
nécessaire à cette pratique équivaut à
peine au prix de 6 cigarettes par jour »
affirme Michel AMSTUTZ, le trésorier.
Par Ghislain Berthelemy
Crédits photos : ICI MAG
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