North America's Magazine vol.1 - Janvier 2021

LE SENTIMENT LE PLUS<br />

HUMAIN QUE L’ON<br />

PUISSE RESSENTIR<br />

Les activités plein-air sont si exaltantes, si<br />

agréables et si rassembleuses qu’il est maintenant<br />

incongru de s’abstenir de les pratiquer. Que<br />

nous soyons perchés dans le vide d’une falaise,<br />

dévalant à vive allure les jambes appuyées sur<br />

deux petites pédales ou tout simplement en<br />

train d’admirer un lever de soleil du haut d’une<br />

montagne après une longue ascension, les<br />

émotions qui parcourent notre esprit après une<br />

activité physique sont innombrables.<br />

Ainsi, NASC <strong>Magazine</strong> a surgi de l’imagination<br />

de personnes comme vous et moi pour rappeler<br />

à quel point il est important de s’attarder à<br />

l’humain qui se tarit en nous. Cette entité<br />

primale qui ne demande qu’une chose essentielle<br />

: s’accomplir. En ce sens, l’accomplissement<br />

est subjectif à chacun et varie d’une personne<br />

à l’autre, mais ici on parle de la réussite par le<br />

dépassement de soi physique. Or, le plein air<br />

semble être devenu le dénominateur commun<br />

à cette philosophie.<br />

– Équipe IDL Media<br />

NORTH AMERICA’S MAGAZINE<br />

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LES BIENFAITS DE<br />

LA COURSE À PIED<br />

La course à pied est un sport accessible à tous<br />

et dont les bienfaits ne sont plus à démontrer :<br />

réduction du stress, augmentation de la qualité<br />

du sommeil, augmentation des capacités<br />

cardiaques. Aussi, fait à noter, les bienfaits se font<br />

sentir rapidement, à peine quelques jours après<br />

avoir débuté la course ! Voici 7 conseils pour les<br />

débutants :<br />

1 : trouve-toi une compétition ou un défi qui<br />

gardera ta motivation élevée aussi longtemps<br />

que la durée de ton programme. N’oublie pas,<br />

le courage de commencer et de persévérer est<br />

plus puissant que la volonté de gagner !<br />

2 : Écoute ton corps, très important ! La clé<br />

pour prévenir les blessures est le bon dosage<br />

de la quantité de stress exercée sur tes<br />

muscles, tendons, os et articulations… question<br />

d’adaptation. Sois progressif ! Si des douleurs<br />

sont ressenties, ralentis la vitesse, réduis<br />

l’intensité de ton entrainement ou repose-toi<br />

quelques jours.<br />

3 : Choisis la bonne chaussure. Choisis une paire<br />

de chaussures minimalistes (index minimaliste<br />

>50 %) dans laquelle tu es super confortable.<br />

Ces chaussures perturbent beaucoup moins les<br />

biomécaniques naturelles et le développement<br />

du pied, elles sont donc préférables pour les<br />

débutants.<br />

5 : Cours souvent ! Sais-tu que l’on se blesse<br />

moins si l’on court 4 à 6 fois par semaine plutôt<br />

que 2 ou 3 ? Le corps a besoin de répétitions<br />

pour se solidifier et apprendre la gestuelle<br />

complexe de la course.<br />

6 : Varie tes surfaces. Tes chances de développer<br />

une blessure en ite (tendinite, bursite) sont<br />

réduites si tu ne répètes pas constamment<br />

le même mouvement. Les surfaces variées<br />

amènent ton corps à varier ses mouvements et<br />

réduire les blessures. Cependant, intègre ces<br />

dernières en douceur.<br />

7 : Affine ta biomécanique. Si tu cours en<br />

chaussures minimalistes avec une cadence<br />

s’approchant de 180 pas par minute et qu’en<br />

plus, tu fais peu de bruit lors de l’appui au sol, tu<br />

cours probablement bien ! Si tu veux améliorer<br />

ton efficacité et devenir plus rapide, intègre<br />

progressivement de la vitesse et des exercices.<br />

4 : Choisis ton rythme il est préférable de faire<br />

de petits pas (3/sec ou 180/min) pour réduire<br />

les risques de blessures et améliorer ses temps.<br />

Surtout, ne pas faire de grands pas. Attention,<br />

ceci ne veut pas dire aller plus vite !<br />

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TDAH: L’EFFET DE LA NATURE<br />

SUR NOTRE ESPRIT.<br />

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (le<br />

TDA [H]) est l’un des troubles d’apprentissage les plus communs<br />

chez les enfants. Les conséquences chez ce groupe d’âge sont<br />

multiples. Ils ont de la difficulté à rester concentrés, ils présentent<br />

des signes d’hyperactivité et ils ont du mal à contrôler leurs pulsions.<br />

Par conséquent, élever un enfant souffrant de ce trouble est une<br />

expérience éprouvante pour les parents. Néanmoins, les nouvelles<br />

recherches médicales et scientifiques sont prometteuses. En effet,<br />

plusieurs études démontrent que les activités en espaces verts<br />

réduisent les symptômes du TDAH. En d’autres termes, reconnecter<br />

avec la nature semble être une solution. Ainsi, les bienfaits qui<br />

en découlent permettent une meilleure gestion de l’impulsivité et<br />

du manque d’attention chez les personnes en question. Plusieurs<br />

exemples d’activités adéquates au soulagement des symptômes<br />

indésirables du TDAH : s’asseoir longuement sur une chaise avec<br />

une vue sur un espace vert, faire une promenade d’après-midi<br />

dans un milieu naturel ou tout simplement jouer au ballon sur un<br />

terrain de foot.<br />

‘Why fit in when you were<br />

born to stand out?’<br />

-Dr. Seuss<br />

La nature permet de réguler notre corps et notre esprit, de s’évader<br />

de nos soucis et surtout de prendre du temps pour soi-même.<br />

Nullement besoin d’être un athlète chevronné ni de s’équiper à<br />

grand coût, mais simplement de prendre le moment présent et s’y<br />

accrocher un instant.<br />

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TÉMOIGNAGE<br />

« Pour moi, le plein air est plus qu’une simple activité. Plus<br />

qu’un simple lieu d’échappatoire. C’est un état d’âme qui<br />

est l’aboutissement de la somme des émotions ressenties<br />

au cours de l’activité à laquelle je me suis exercée. Étant<br />

Bachelier en études environnementales je rends l’utile<br />

à l’agréable. Je sillonne les paysages de montagnes, de<br />

vallées, de rivières et de grottes pour mon emploi ainsi<br />

que mon agrément. Mon expédition la plus mémorable<br />

est celle que j’ai réalisée en Thaïlande à l’été 2018.<br />

C’était une ascension dans les montagnes d’environ 16<br />

heures au travers de rizières, de marais, de rivières et de<br />

champs. Lors de notre diner, nous nous étions reposés<br />

sur le sommet de chutes d’eau. Nous avions mangé un<br />

repas traditionnel thaïlandais, soit un poulet au curry<br />

rouge et du riz enveloppés dans des feuilles de bananier.<br />

La simplicité a vraiment meilleur goût. Ensuite, nous<br />

avons sauté du haut des chutes pour évacuer la chaleur<br />

des 20 premiers km de marche. Il devait faire seulement<br />

quinze degrés Celsius en montagne, mais l’humidité se<br />

situait à 98 % ! Je me sentais tellement libre, tellement<br />

humain. »<br />

Benoit T-J.<br />

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L’HISTOIRE DU<br />

SKATEBOARD<br />

La naissance du skateboard a toujours été<br />

entourée de mystères et de mythes. Donc, il<br />

est impossible de donner la date exacte de son<br />

invention. Son origine la plus probable remonte<br />

aux années 50. D’après une légende urbaine, le<br />

skate a été inventé par des surfeurs californiens<br />

qui, lorsque l’océan n’était pas propice,<br />

cherchaient un moyen de reproduire les mêmes<br />

sensations procurées par leur sport adoré —<br />

hors de l’eau. Alors, ils ont eu l’idée de rider à<br />

l’aide de petites planches en bois auxquelles ils<br />

fixaient les roues des patins à roulettes. Hors de<br />

tout doute, la popularité du sport s’enflamma. À<br />

la fin des années 1950, les enfants arrachaient les<br />

bottes des patins à roulettes et fixaient les roues<br />

qui servaient de trucks sur des planches de bois.<br />

Par la suite, la grande avancée est survenue en<br />

1959 : les roues en argile firent apparition sur le<br />

marché. La magie opéra et cette invention permit<br />

à la planche à rouler d’être plus facile à utiliser.<br />

Éventuellement, les figures réalisées en exerçant<br />

ce sport furent plus aventureuses et excitantes à<br />

regarder. Cela a ouvert un Nouveau Monde. Les<br />

rampes et les talus dans les écoles devenaient<br />

soudainement des « vagues », qui surgissaient<br />

partout sur la terre.<br />

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TÉMOIGNAGE<br />

« Chaque fois qu’une occasion se présente, je quitte<br />

Montréal pour m’évader en montagne ou en forêt. J’ai<br />

eu la piqûre des randonnées pédestres et du camping<br />

il y a 4 ans, mais mon emploi et mes études font en<br />

sorte que je dois rester plus souvent dans la métropole.<br />

Évidemment, le plein air me fait un grand bien. Enfin,<br />

je peux connecter avec mes pensées, mes sens et mon<br />

environnement. Souvent, tout va trop vite lorsqu’on est<br />

captif de notre routine. L’un de mes plus beaux souvenirs<br />

était à Charlevoix au sommet du mont des Morios. J’avais<br />

rencontré un groupe de jeunes adultes, des inconnus,<br />

mais nous avions tout de même passé la soirée ensemble<br />

autour d’un feu. Comme une vieille amitié trop longuement<br />

séparée. »<br />

Vincent G.<br />

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#1<br />

Sentiers de l’Abbaye d’Oka, Laurentides<br />

Ce lieu est un El Dorado d’environ 40 kilomètres et est<br />

l’un des préférés de plusieurs Québécois. Sa principale<br />

qualité : la multitude de parcours à différents niveaux<br />

de difficulté. Dire qu’il n’y avait rien à cet endroit il y a<br />

seulement quelques années. Stupéfiant !<br />

#2<br />

Sutton, Montérégie<br />

Le petit nouveau dans la catégorie Coup de cœur, PleinAir<br />

Sutton se donne comme OBJECTIF de promouvoir le vélo<br />

de montagne dans cette fascinante région de l’Estrie.<br />

L’endroit offre plus de 22 kilomètres de sentiers répertoriés<br />

sur 28 pistes uniques en leur genre.<br />

LES SENTIERS DE VÉLO DU<br />

QUÉBEC : À DÉCOUVRIR<br />

Avec plus de 2 300 kilomètres de sentiers, le Québec<br />

est un paradis pour les adeptes de vélo de montagne<br />

et de sensations fortes. Donc, nous vous proposons la<br />

crème de la crème pour rouler en nature.<br />

#3<br />

MSS Bike Park, Laurentides<br />

Ce parc à vélo de montagne est dédié à la descente et il est<br />

tout simplement INCROYABLE. C’est déjà un classique !<br />

Inauguré à l’été 2015, le MSS Bike Park se situe sur les<br />

pentes de ski du mont Avila, près de Saint-Sauveur. Il est<br />

composé de six pistes larges, rapides, remplies d’obstacles<br />

et de sauts… De l’adrénaline pure et dure.<br />

#4<br />

Sentiers du Moulin, Québec<br />

Le Lac-Beauport fait le bonheur des vététistes de la<br />

région de Québec depuis 2006. À cette époque, plusieurs<br />

bénévoles de la région ont entrepris de développer ce<br />

magnifique site. Aujourd’hui, le résultat vaut le déplacement<br />

: 35 kilomètres de sentiers de type singletrack, dont 11 ont<br />

été conçus pour la pratique d’enduro.<br />

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TÉMOIGNAGE<br />

2020 : L’ULTIME<br />

COMBAT DE MA VIE<br />

Tout allait bien. Mes objectifs professionnels<br />

allaient être atteints dans les prochains jours.<br />

Après plusieurs mois de travail acharné.<br />

Des réunions sans fin, des heures de travail<br />

dépassant la limite du raisonnable, tous ses<br />

efforts en valaient la peine, car mes objectifs<br />

allaient être atteints. Une compagnie de<br />

marketing en plein essor, une création de<br />

vêtements avec partenaires et conjointe,<br />

bref le rêve accompli et boom ! Du jour au<br />

lendemain plus rien. Tout est sur pause. Tous<br />

ces contrats durement travaillés, retardés et<br />

peut-être même perdus à cause d’un virus<br />

que maintenant tout le monde connaît.<br />

Il était primordial de me réinventer dans<br />

mes entreprises et surtout de garder le cap.<br />

J’ai compris rapidement que pour réussir,<br />

je devais avant tout préserver ma santé<br />

mentale. Devant ma famille, je démontrais<br />

de l’assurance face à cette situation, mais au<br />

fond j’étais apeuré et dans le néant.<br />

Un jour, en allant faire une commission à<br />

pied, j’ai remarqué un homme qui courait<br />

devant moi, écouteurs à l’oreille. Je l’ai<br />

accosté et nous avons parlé de nos pertes<br />

morales et financières. Malgré la noirceur<br />

de cette conversation, cet homme semblait<br />

en plein contrôle et optimiste.<br />

Le déclic fut instantané. Je devais purger toute cette rage et cette impuissance<br />

pour pouvoir concentrer mon énergie à relever ce défi. Si, à première vue, le<br />

sport et l’entrepreneuriat n’ont absolument rien en commun la réalité est qu’ils<br />

en ont beaucoup. On pourrait même dire que l’entrepreneur est un sportif de<br />

haut niveau dans le monde du travail. En courant, j’oubliais mes soucis, mon<br />

stress, ma frustration face à cette situation et je laissais place à de nouvelles<br />

idées. Malgré l’adversité, j’ai su innover et je survis à cette deuxième vague en<br />

tant qu’entrepreneur grâce à ce que le sport m’apporte au quotidien : la confiance<br />

et le courage nécessaire pour ne jamais laisser tomber !<br />

Patrick St-Cyr<br />

PDG DE PK MEDIA ET PARTENAIRE ASSOCIÉ NASC CLOTHING<br />

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TÉMOIGNAGE<br />

« Depuis mon enfance, j’adore bouger, être dehors et<br />

faire du sport. Ainsi, j’ai introduit le plein air dans ma<br />

vie et je n’ai aucun regret. J’en mangerais si je pouvais !<br />

Tout a commencé avec le snowboard et mes amis. La<br />

sensation que j’eus lorsque je défilais les joues gelées<br />

par le froid fut mémorable. Par la suite, j’ai expérimenté<br />

les descentes du Massif de Charlevoix et de la réserve<br />

de St-Donat, c’était M-A-L-A-D-E. Lorsque la neige quitte<br />

les pentes, j’échange ma planche pour mon kayak et je<br />

vais “glisser” sur l’eau. J’adore surfer les vagues à bord<br />

de ma petite embarcation, car j’éprouve du contrôle dans<br />

un environnement hostile où l’eau déferle autour de moi.<br />

À la rivière Rouge, le débit peut atteindre jusqu’à 600<br />

m3/s. Malgré tout, c’est un de mes endroits préférés.<br />

Récemment, je pratique la slackline, une corde tendue,<br />

accrochée à deux troncs d’arbres et attachée à l’aide de<br />

mousquetons. L’adrénaline est intense puisque tu dois<br />

traverser d’un bout à l’autre en suspension à quelques<br />

pieds dans les airs. La fois que j’ai eu le plus peur en<br />

pratiquant la slackline était à Hawaii. J’étais à moins<br />

de quelques mètres d’un escarpement rocheux qui<br />

surplombe l’océan. Bref, le plein air fait partie intégrante<br />

de ma vie, comme si mon ADN s’en est imprégné. »<br />

Samuel L.<br />

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