RAPPORT DE GESTION 2009 - Swatch Group
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Annexe Aux comptes consolidés<br />
i. Immobilisations<br />
incorporelles<br />
j. Dépréciation d’actifs<br />
<strong>Swatch</strong> <strong>Group</strong> – rapport de GeStion <strong>2009</strong> 163<br />
Comptes annuels Consolidés<br />
Goodwill<br />
Le goodwill représente l’excédent du coût d’acquisition par rapport à la juste valeur de la part du <strong>Group</strong>e dans les actifs nets<br />
identifiable de la société acquise à la date de l’acquisition. Le goodwill est soumis à un test de dépréciation annuel ou dès qu’un<br />
indice de perte de valeur existe. Il est comptabilisé au coût d’acquisition, déduction faite des dépréciations de valeur. Les gains<br />
et pertes provenant de la cession d’une entité incluent la valeur comptable du goodwill afférente à ladite entité.<br />
Le goodwill est alloué aux unités génératrices de trésorerie (UGT) à des fins de tests de dépréciation. L’UGT représente le<br />
niveau le plus bas auquel le <strong>Group</strong>e analyse le goodwill à des fins de gestion interne. La taille maximale d’une UGT ne dépasse<br />
pas celle d’un segment opérationnel (voir Note 12).<br />
Frais de développement activés<br />
Les frais de recherche ne sont pas portés au bilan, mais comptabilisés en charge lorsque ceux-ci sont encourus. Les frais de<br />
développement sont activés s’ils peuvent être reconnus comme immobilisations incorporelles capables de générer des avantages<br />
économiques futurs et si les coûts de ces actifs peuvent être évalués de façon fiable. Les autres frais de développement<br />
sont comptabilisés en charge lorsque ceux-ci sont encourus. Dès le commencement de la production commerciale du produit,<br />
les frais de développement activés sont amortis linéairement sur leur durée de vie estimée qui n’excède toutefois pas cinq<br />
ans.<br />
Autres immobilisations incorporelles<br />
Les autres immobilisations incorporelles comprennent:<br />
– Les licences achetées donnant droit à l’utilisation de nouvelles technologies ou de logiciels. Elles sont amorties sur leur<br />
durée de vie estimée.<br />
– Les logiciels développés à l’interne et les coûts d’implémentation des logiciels. Ces coûts sont reconnus comme immobilisations<br />
incorporelles, s’il est probable que des avantages économiques futurs soient générés. Les coûts comprennent les<br />
charges de l’équipe interne de développement des logiciels et une part appropriée des coûts indirect associés. Les coûts<br />
portés au bilan sont amortis linéairement sur leur durée de vie économique qui n’excède toutefois pas cinq ans.<br />
– Les pas-de-porte payés pour l’exploitation de magasins implantés dans des endroits stratégiques. Lorsqu’il existe un marché<br />
pour ceux-ci, ils ne sont pas amortis mais soumis à un test de dépréciation au moins annuellement. Par ailleurs, les pas-deporte<br />
irrécupérables ou ceux dont une récupération éventuelle dépend de circonstances déterminées sont considérés<br />
comme des loyers payés d’avance et sont intégrés dans la rubrique «Autres actifs non courants» (voir Note 15).<br />
– Les relations avec la clientèle et les technologies non brevetées acquises par des regroupements d’entreprises. Elles sont<br />
amorties sur une période maximale pouvant aller jusqu’à 15 ans.<br />
Les actifs non financiers dont la durée de vie est indéterminée ne sont pas amortis mais sont soumis à un test annuel de<br />
dépréciation. Les actifs faisant l’objet d’un amortissement et ceux qui ne sont pas encore prêts à être utilisés sont testés afin<br />
d’évaluer toute perte de valeur chaque fois que des événements ou de nouvelles circonstances mettent en doute le<br />
recouvrement de leur valeur comptable. Une perte de valeur est prise en compte pour un montant égal à la différence entre la<br />
valeur comptable de l’actif et sa valeur recouvrable. Celle-ci correspond à la valeur la plus élevée résultant de la comparaison<br />
entre la valeur de vente nette et la valeur d’utilité. Cette dernière est déterminée en évaluant les flux futurs de trésorerie<br />
générés par l’immobilisation, actualisés à l’aide d’un taux d’intérêt avant impôts spécifique au risque couru. À des fins<br />
d’évaluation de perte de valeur, les immobilisations sont regroupées de façon à former des ensembles pour lesquels existent<br />
des flux de trésorerie distincts et identifiables (unités génératrices de trésorerie).