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Culture
Le festival
transporte le
public dans un
voyage à travers
le temps pour
se remémorer
avec un brin
de nostalgie
différents
genres musicaux.
5Hajja Hamdaouia et Raymonde El Bidaouia
5Haim Louk
L’exception culturelle
Incarnant les valeurs du vivre-ensemble,
et véhiculant des messages de paix, de
tolérance et d’ouverture, le festival transporte
le public dans un voyage à travers
le temps pour se remémorer avec un brin
de nostalgie différents genres musicaux,
-Chegouri et Matrouz- dont la chanson
populaire, le chaâbi, la musique andalouse,
le gharnati, le malhoun mais également
le Tarab à travers l’interprétation
les pièces les plus emblématiques et
rayonnantes de notre patrimoine musical
commun.
Le festival où juifs, musulmans et chrétiens
partagent la scène à Mogador et
s’accordent à faire vivre chaque année
l’esprit de la convivencia a vu ainsi
défiler au fil des éditions des concerts
mémorables et des duos improbables
entre les grands noms du tarab andaloussi
à l’image du rabbin Haim Louk
et Abderrahim Souiri et des maîtres
Hamza Jorti et David Edri, mais aussi
entre les stars du chaâbi marocain telles
que Hajja Hamdaouia et Raymonde El
Bidaouia, en passant par la jeune génération
comme Sanaâ Marahati ou Benjamin
Bouzaglo. Un bel exemple de l’art du
vivre ensemble et du partage qui donne à
la musique et à la culture ses plus belles
couleurs, celles du sens et de la résistance
au repli à l’oubli ou à la fracture.
58 N° 546 L’Observateur du 25 au 31 décembre 2020