MOHAMMED VI THE PEACEMAKER
économie |devant les États-Unis avec une part demarché de près de 30%. On constate,toutefois dès 2018, une augmentationdes exportations de biens vers l’Asie etl’Amérique Latine et une légère diminutionde celles vers l’Union européenne etdes États-Unis.Les principaux produits exportés en2019 par Israël sont des produits manufacturéset produits divers, les machineset matériels d’équipement, des produitschimiques et des aéronefs. Les importationsisraéliennes de biens se sont stabiliséesà 76,6 milliards de dollars américains.Hors-diamants, elles représentent93,9% du total et se sont accrues de 2,6%,passant de 70,1 milliards de dollars en2018 à 71,9 en 2019. Les produits pétroliers(-4,9%) et les véhicules automobiles(+8,5%) en sont les principaux postes etreprésentent respectivement 10,8% et9,1% du total des importations.Fondamentaux économiquesIsraël affiche des fondamentaux économiquessolides. Au-delà du taux decroissance compris entre 3% et 4% cesdernières années (3,5% en 2019), la bonnetenue des comptes extérieurs a accordé3Les principalescultures d’Israëlsont les fruitset légumes, lescéréales, le vinet l’élevageaux autorités des marges de manœuvrenon négligeables. Le pays était par ailleursen situation de plein emploi fin 2019.Les autorités peuvent aussi s’appuyer surla bonne santé des banques israéliennes.Piloté de manière conservatrice par lade produits chimiques (Israël se spécialisedans les médicaments génériques),de plastiques et de hautes technologies.L’industrie dans son ensemble représente19,4% du PIB et emploie 17% de la populationactive (Banque mondiale, 2019).De nombreuses entreprises, en particuliercelles actives dans des technologiesde pointe, ont bénéficié de leur capacitéà obtenir des fonds de Wall Street etd’autres centres financiers internationaux.Israël se classe au deuxième rang,après le Canada, pour le nombre desociétés inscrites sur les marchés boursiersaméricains. La haute technologie(aéronautique, électronique, télécommunications,logiciels, biotechnologies, etc.)représente environ 40% du PIB du pays.Parmi les autres secteurs d’activité importantsfigurent la taille des diamants, lestextiles et le tourisme. La majorité de lamain-d’œuvre (82%) est employée dans lesecteur tertiaire, qui représente près de70% du PIB.Importations Vs exportationsL’Union Européenne est le premier partenairecommercial d’Israël. Elle se place5 L’Union Européenne est le premier partenaire commercial d’Israël. Ellese place devant les États-Unis avec une part de marché de près de 30%.40N° 546 L’Observateur du 25 au 31 décembre 2020
5 L’économie israélienne n’a pas été épargnée par la crise sanitaire en 2020, quand bien même l’activité devrait rebondir en 2021.Après une année2020 qui estmarquée par lacrise économicosanitaire,LaBanque centraleisraélienne tablesur un rebonddu PIB de 6,8% en2021 quand le FMIprévoit un taux decroissance de 5%.Banque centrale (BOI), le secteur bancaireaffiche de solides ratios, que ce soiten matière de capitalisation, de liquiditéou de rentabilité.Impact Covid-19Selon l’OCDE, l’économie israéliennen’pas été épargnée par la crise sanitaire en2020, quand bien même l’activité devraitrebondir en 2021, sauf choc exogène. Lacroissance du PIB a diminué au T1 2020de 7,1% soit la plus forte baisse enregistréeau cours de ces vingt dernières années.Les prévisions de croissance pour cetteannée, tant de la BOI (-4,5%) que duFMI (-6,3%), pourraient être revues à labaisse, d’autant plus que ces estimationsne prennent pas en compte l’hypothèsed’une seconde vague de l’épidémie.Le taux de chômage a, quant-à-lui,dépassé les 25% en avril dernier. Laconfiance des marchés financiers et desagences de notation dans la capacité d’Israëlà surmonter rapidement la crise de laCovid-19 constitue toutefois un atout. LaBanque centrale table ainsi sur un rebonddu PIB de 6,8% en 2021 quand le FMI prévoitun taux de croissance de 5%.« Le taux de chômage retrouverait sonniveau pré-crise en 2022, dans le meilleurdes cas », note l’OCDE. Concernantles exportations, on relève une diminutionde 20,4% au premier trimestre 2020,entrainant une contraction des échangescommerciaux d’Israël de 13,6% au premiertrimestre 2020 par rapport à lamême période en 2019.Plusieurs secteurs sont touchés: le tourisme,le secteur de l’évènementiel, lestransports aériens, le secteur de l’industrie(y compris la prometteuse industriegazière qui souffre de la chute brutaledu cours des hydrocarbures) et le Hightech.Même les start-up, moteur de lacroissance israélienne, éprouvent desdifficultés à lever des fonds ou à conclurede nouveau contrats.L’officialisation de l’ouverture sur lemarché marocain ne peut être qu’unebonne nouvelle dans la morositéambiante zdu 25 au 31 décembre 2020 L’Observateur N° 54641
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économie |
devant les États-Unis avec une part de
marché de près de 30%. On constate,
toutefois dès 2018, une augmentation
des exportations de biens vers l’Asie et
l’Amérique Latine et une légère diminution
de celles vers l’Union européenne et
des États-Unis.
Les principaux produits exportés en
2019 par Israël sont des produits manufacturés
et produits divers, les machines
et matériels d’équipement, des produits
chimiques et des aéronefs. Les importations
israéliennes de biens se sont stabilisées
à 76,6 milliards de dollars américains.
Hors-diamants, elles représentent
93,9% du total et se sont accrues de 2,6%,
passant de 70,1 milliards de dollars en
2018 à 71,9 en 2019. Les produits pétroliers
(-4,9%) et les véhicules automobiles
(+8,5%) en sont les principaux postes et
représentent respectivement 10,8% et
9,1% du total des importations.
Fondamentaux économiques
Israël affiche des fondamentaux économiques
solides. Au-delà du taux de
croissance compris entre 3% et 4% ces
dernières années (3,5% en 2019), la bonne
tenue des comptes extérieurs a accordé
3Les principales
cultures d’Israël
sont les fruits
et légumes, les
céréales, le vin
et l’élevage
aux autorités des marges de manœuvre
non négligeables. Le pays était par ailleurs
en situation de plein emploi fin 2019.
Les autorités peuvent aussi s’appuyer sur
la bonne santé des banques israéliennes.
Piloté de manière conservatrice par la
de produits chimiques (Israël se spécialise
dans les médicaments génériques),
de plastiques et de hautes technologies.
L’industrie dans son ensemble représente
19,4% du PIB et emploie 17% de la population
active (Banque mondiale, 2019).
De nombreuses entreprises, en particulier
celles actives dans des technologies
de pointe, ont bénéficié de leur capacité
à obtenir des fonds de Wall Street et
d’autres centres financiers internationaux.
Israël se classe au deuxième rang,
après le Canada, pour le nombre de
sociétés inscrites sur les marchés boursiers
américains. La haute technologie
(aéronautique, électronique, télécommunications,
logiciels, biotechnologies, etc.)
représente environ 40% du PIB du pays.
Parmi les autres secteurs d’activité importants
figurent la taille des diamants, les
textiles et le tourisme. La majorité de la
main-d’œuvre (82%) est employée dans le
secteur tertiaire, qui représente près de
70% du PIB.
Importations Vs exportations
L’Union Européenne est le premier partenaire
commercial d’Israël. Elle se place
5 L’Union Européenne est le premier partenaire commercial d’Israël. Elle
se place devant les États-Unis avec une part de marché de près de 30%.
40N° 546 L’Observateur du 25 au 31 décembre 2020