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une part de moins de 1% seulement provient
de l’État, le reste des financements
est privé. Résultat : le pays est mondialement
reconnu comme étant un pôle d’excellence
technologique.
Le secteur des sciences de la vie constitue
l’un des moteurs de la croissance économique
de l’État hébreux. Environ la moitié
des brevets déposés par Israël concerne
ce secteur. La coopération étroite entre le
monde universitaire et celui des affaires
favorise une capacité d’innovation importante
dans ce domaine.
Malgré sa petite superficie, Israël est un
des pays les plus dynamiques au niveau
de la création d’entreprises. Le pays
compte le plus grand nombre de startups
par habitant. L’esprit entrepreneurial
avancé, une population hautement qualifiée
ainsi qu’une politique industrielle
gouvernementale proactive ont favorisé
l’essor des hautes technologies. Le pays
compte 23 incubateurs technologiques,
créés dans les années 90 dans le but de
fournir des opportunités d’emplois aux
scientifiques et ingénieurs. Près de la
moitié des incubateurs technologiques
israéliens se concentrent sur les sciences
de la vie ou la biotechnologie.
5Le gisement gazier de Leviathan marque une étape clef dans
le développement d’un secteur désormais exportateur.
Malgré
sa petite
superficie,
Israël est
un des pays
les plus
dynamiques
au niveau de
la création
d’entreprises.
Gaz, un atout pour Israël
Si Israël importait, jusqu’à récemment, du
gaz pour satisfaire ses besoins internes,
l’exploration et l’exploitation des champs
offshore de gaz naturel (en particulier
celui du Léviathan entré en production le
31 décembre 2019) a des apports aussi bien
économiques que stratégiques. Outre le
fait d’assurer sa sécurité énergétique et de
contribuer à la diversification du mix, ces
découvertes ont créé les conditions d’un
rapprochement entre les producteurs de
la région et constituent un accélérateur
en termes de coopération régionale, dans
le cadre du East-Med Gas Forum ainsi
que du projet de gazoduc East-Med. Ce
gisement marque une étape clef dans le
développement d’un secteur désormais
exportateur. Jusque-là, la Jordanie et
l’Égypte sont les deux seuls clients étrangers
d’Israël.
L’avènement du gaz contribuera également
à achever la diversification énergétique
du pays. La production d’électricité
issue du gaz est ainsi passée de 35% à 65%
entre 2011 et 2018. En même temps, celle
du charbon a été ramenée de 59% à 30%
et devrait disparaître à l’horizon 2025.
Afin d’atteindre cet objectif, la construction
de deux centrales électriques à cycle
combiné a été approuvée en janvier par
les autorités. Elles seront exploitées par
l’Israel Electric Corp. (IEC) et pourraient
être rapidement mises en service.
Enfin, Le recours au gaz sert également
les objectifs de réduction des émissions
de gaz à effet de serre dans le cadre de
l’accord de Paris qu’Israël a ratifié en
novembre 2016.
Une économie diversifiée
La force d’Israël réside également dans
la large diversification de son économie
qui s’appuie sur l’innovation technologique.
Le secteur agricole emploie 1% de
la population active et représente 1% du
PIB (Banque mondiale, 2019). Les principales
cultures du pays sont les fruits et
légumes, les céréales, le vin et l’élevage.
Le pays est autosuffisant en termes de
production alimentaire, à l’exception des
céréales. Il est devenu l’un des principaux
pays du secteur de l’agro-technologie,
« verdissant » le désert pour produire l’essentiel
de la nourriture exportée.
Autre pilier économique, l’industrie
israélienne excelle dans la production
du 25 au 31 décembre 2020 L’Observateur N° 546 39