Des petits tests qui mènent à de grandes découvertes
Les histoires de prétotypage : apprenez comment tester vos idées entrepreneuriales grâce à l'expérience de 17 start-up.
Les histoires de prétotypage : apprenez comment tester vos idées entrepreneuriales grâce à l'expérience de 17 start-up.
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Préface
Au VentureLab, incubateur de start-up à
destination des étudiants et des jeunes
diplômés, on croit profondément que
la valeur d’un projet entrepreneurial naît
de sa capacité à répondre à un besoin
réel du marché. Une question de bon
sens, nous direz-vous?
Encore faut-il pouvoir détecter le besoin
réel, comprendre ses mécanismes, et
prouver qu’il existe chez suffisamment
d’individus pour que l’entreprise devienne
pérenne.
En réalité et même si cela est déplaisant
à lire , il est plus probable qu’une startup
échoue qu’elle ne réussisse. Frédéric
Ooms, chercheur en créativité, nous
rappelle à ce propos une loi universelle
à laquelle aucune entreprise ne peut se
soustraire : « C’est la loi de l’échec. En
effet, 80% des idées échouent même si
elles sont extrêmement bien exécutées
et que des millions d’euros y ont été investis
».
Pour illustrer son propos, il cite avec
humour le « Google Graveyard » qui
répertorie plusieurs dizaines de projets
lancés par Google avant d’être abandonnés
par manque de succès.
Il existe 3 causes principales d’échec
selon Alberto Savoia, directeur du service
innovation chez Google et auteur
de l’ouvrage The Right it :
1.
Votre start-up peut échouer à cause
d’une mauvaise communication. Votre
produit ou service pourra être le meilleur
au monde, si personne n’est au courant
qu’il existe, votre projet n’atteindra jamais
son marché.
2.
L’échec de votre start-up peut aussi
venir d’un problème d’exécution. Votre
restaurant offre une nourriture excellente,
mais le service est mauvais, votre
application innovante crashe constamment
ou votre mobilier design est
superbe, mais trop inconfortable.
3.
La troisième cause d’échec d’une startup
peut tout simplement être la suivante :
les personnes ne sont pas intéressées
par votre idée.
Or, on constate que c’est le plus souvent
cette dernière raison qui conduit
la plupart des projets à échouer. En
bref, vous vous acharnez à construire
un produit ou un service que personne
ne veut. Alors, comment faire
en sorte que les start-up minimisent
leur risque d’échec ?
En validant leurs idées le plus rapidement
possible, avant même de réaliser
des investissements élevés !
Pour un incubateur, amener l’entrepreneur
à valider ses idées sur le terrain,
c’est s’assurer que la future start-up
s’attèle à développer une solution qui
répond à un problème réel, plutôt que
de seulement reposer sur « un rêve »
de l’entrepreneur. Ne serait-ce pas là,
la condition fondamentale à la création
d’un impact économique pérenne ?
Les Étudiants Entrepreneurs ont la
chance d’être à la tête de structures
encore légères et flexibles, capables
de s’adapter très rapidement aux signaux
du marché. Pour maximiser
cette chance, le VentureLab, à l'initiative
de Romain Simar, a implémenté en
2017 au sein de l'incubateur des méthodes
de prétotypage. Ces méthodes
permettent aux jeunes entrepreneurs
| 2
de capter efficacement ces signaux sur
le terrain, par l'échange avec leurs futurs
clients, et ce, dès leurs premières
semaines d'incubation.
Grâce, entre autres, à cet accompagnement,
ce sont aujourd’hui 72 entreprises
qui ont quitté le VentureLab et sont toujours
pérennes (représentant 82,8% des
entreprises sorties de l’incubateur). Elles
pourvoyaient ainsi, en novembre 2020,
plus de 300 emplois, et s’appuient sur des
relations continues avec leurs clients.
Au travers de ce recueil d’histoires et
d’expériences, nous vous souhaitons de
pouvoir à votre tour être à la tête d’entreprises
pérennes et utiles pour le monde.
A propos du VentureLab
Le VentureLab est un éco-système de soutien à
l’entrepreneuriat à destination de tous les étudiants
et jeunes diplômés de l’Enseignement
supérieur du pôle académique Liège-Luxembourg.
Créé en 2014, il a pour mission de favoriser
le passage à l’acte entrepreneurial de la
nouvelle génération, dans le respect de leurs
parcours de vie.
Pour atteindre sa mission, l’incubateur poursuit
trois rôles indissociables : un rôle éducationnel
(amener des étudiants à devenir des entrepreneurs),
un rôle économique (accompagner la
création d’entreprises pour créer de la plus-value économique
et de l’emploi) et enfin, un rôle sociétal (répondre
aux enjeux sociétaux par l’accompagnement
d’entrepreneurs, dans un monde en changement).
Pour remplir ses différents rôles, le VentureLab
s’appuie sur un accompagnement entrepreneurial
à quatre mains :
1.
2.
3.
4.
Une équipe d’Entrepreneurs en résidence
qui mettent leur expérience et leur carnet
d’adresses aux services des jeunes entrepreneurs
en vue d’accélérer le développement de
leurs projets.
Une équipe pluridisciplinaire qui a développé
une méthodologie et des outils innovants, imaginés
pour booster leurs compétences et leurs
projets, tout en leur permettant de créer des
solutions aux enjeux sociétaux.
Un réseau de plus de 180 experts, spécialisés
dans des domaines précis liés à la création
d’entreprise (comptabilité, propriété intellectuelle,
finance, marketing, audit, branding, etc.).
Des entreprises partenaires, désireuses de
construire l’avenir aux côtés de la nouvelle
génération d’entrepreneurs, de créer des liens
avec leurs start-up naissantes et de s’inspirer
de leur esprit d’innovation et de résilience, dans
le but d’initier des changements vertueux pour
l’avenir de leur entreprise et de la société.
www.venturelab.be
Hugo
Jamin
Chargé de projet accélération des
réseaux et ventes au VentureLab.
hugo.jamin@venturelab.be
Aude
Bonvissuto
Business Developer, chargée de la relation
avec les entreprises partenaires du
VentureLab. aude.bonvissuto@venturelab.be
3 |
SOMMAIRE
Préface ___________________________________________________________________________________________________________02
Le prétotypage _____________________________________________________________________________________________________06
Les techniques de prétotypage ________________________________________________________________________________________08
Les histoires de prétotypage __________________________________________________________________________________________16
Comment identifier votre cible et ses besoins dans son contexte ?
Dimension quatre __________________________________________________________________________________________________22
Takura ____________________________________________________________________________________________________________24
Comment atteindre votre cible ?
Sendo
____________________________________________________________________________________________________________28
Votre cible comprend-elle votre offre ?
Wesehi ___________________________________________________________________________________________________________32
ForSit ____________________________________________________________________________________________________________34
Rush _____________________________________________________________________________________________________________36
Est-ce que votre cible exprime un intérêt pour votre solution ?
Combien de personnes sont concernées ?
Foot 24.7 __________________________________________________________________________________________________________40
GoPeda __________________________________________________________________________________________________________42
Dessentiel ________________________________________________________________________________________________________44
Green Student _____________________________________________________________________________________________________46
Ecopoon __________________________________________________________________________________________________________48
Norah Blake _______________________________________________________________________________________________________50
Yaka _____________________________________________________________________________________________________________52
Est-ce que votre cible est prête à payer pour votre solution ?
Les binettes _______________________________________________________________________________________________________56
Broptimize _________________________________________________________________________________________________________58
Est-ce que votre cible sera fidèle à votre solution ?
Huggy’s Bar
_______________________________________________________________________________________________________62
Est-ce que des investisseurs croient en votre projet ?
Ferme de Bawepuce
________________________________________________________________________________________________66
Des histoires sans fin _______________________________________________________________________________________________68
À vos histoires _____________________________________________________________________________________________________69
BONUS : Votre plan d’action pour tester vos hypothèses ___________________________________________________________________70
BONUS 2 : Les 12 commandements pour bien tester votre idée _____________________________________________________________71
LE
Vous vouliez dire
prototype ?
Commencer par réaliser un prototype,
c’est le réflexe de nombreux futurs entrepreneurs.
C’est un réflexe cohérent, qui
trouve sa source dans la discipline des
sciences de l’ingénieur. Celle-ci consiste
à analyser un problème, à imaginer un
objet pour le solutionner et à développer
le premier exemplaire d’un produit pour
se rendre compte de sa faisabilité.
Avantage de cette démarche ? Elle part
d’un problème, et elle se frotte à la réalité
industrielle : quels matériaux, quel poids,
quelles techniques de fabrication ?
L’inconvénient, c’est qu’il s’agit bien souvent
d’un processus long et coûteux.
Il n’est pas rare de voir des projets être
totalement abandonnés pour cause de
budgets épuisés après un ou deux prototypes
infructueux.
Et si on prenait le problème à l’envers ?
Et si au lieu de réaliser le prototype pour
voir à quoi la solution ressemblera, on
commençait par bien confirmer et comprendre
le problème à résoudre ?
| 6
Qu’est-ce qu’un
prétotype ?
On parle de « prétotype » en analogie au
« prototype ». Si le prototype consiste à
vérifier la faisabilité technique de votre
produit/service - la performance, le
coût de fonctionnement - le prétotype
permet quant à lui de valider que votre
futur produit/ service répond à un réel
besoin du client : est-ce utile pour votre
client ? Si vous le produisez, le client
va-t-il l’acheter, encore et encore ?
Ainsi, le prétotype permet d’évaluer le
potentiel de votre idée à moindre coût
et dans un laps de temps très court.
En fonction de votre produit/service,
il existe une multitude de prétotypes
possibles et adaptés.
Pourquoi réaliser
un prétotype ?
Au départ, le prétotype est choisi afin de répondre
à une question précise.
À l’usage, le prétotype permet de :
1.
2.
3.
4.
Identifier les problèmes
et tuer les mauvaises idées tôt.
Penser avec vos mains.
Faire émerger de nouvelles idées
et spécificités.
Faire comprendre votre projet
et recevoir du feedback
7 |
Look !
En résumé, voici un descriptif de
différentes techniques de prétotypage
évoquées tout au long du recueil,
ainsi que quelques autres techniques.
Appliquées à votre projet, celles-ci
vont vous permettre de tester
rapidement et à moindres coûts
vos hypothèses.
_____________________________________
|
8
L’ENTRETIEN «EXPERIENCE»
Objectif : recueillir des informations importantes
au sujet des besoins de la cible potentielle du projet,
ou bien sur l’orientation du projet lui-même. Vous
posez des questions de manière détournée à votre
cible, et en lui faisant vivre une expérience ludique.
Cas d’utilisation : adapté pour mieux connaitre
votre cible et ses besoins, particulièrement lors du
début du projet afin de poser de bons choix et de
mieux définir votre proposition de valeur.
Outils :
1.
2.
Préparer votre entretien : prenez contact avec
Hugo Jamin afin de vous aider à concevoir
votre entretien en testant vos hypothèses clés
de manière ludique.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Réaliser votre entretien «expérience» lors du Sommet
des Entrepreneurs qui se tient chaque année
en mars. Vous pouvez disposer d’un des 25 stands
disponibles lors de l’activité Testing Place du Sommet
des Entrepreneurs.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Exemple : DIMENSION 4 - p.22.
CROWDFUNDING
Objectif : faire appel à un grand nombre de personnes
pour lever des fonds indispensables au lancement
ou au développement de votre projet. Identi-
fier, avant de les produire en masse, les produits qui
récoltent le plus de succès afin de réduire le risque
d’échec suite au lancement de vos produits.
Cas d’utilisation : le financement participatif
permet de valider votre concept et votre marché en
mesurant le degré d’implication de la foule, son engouement.
Dans le cas du don avec contrepartie.s,
vous pouvez prévendre un produit et donc mesurer
l’intérêt de votre cible, tout en préfinançant votre activité.
Qui plus est, il s’agit là d’un moyen efficace
de gérer vos premières commandes. Avec le crowdfunding,
vous pourrez mesurer la confiance que vos
investisseurs ont en la réussite de votre projet.
Outils :
1.
2.
3.
Stratégie du crowdfunding : faites-vous aider
au VentureLab par Isaline Thirion ou un des entrepreneurs
en résidence du VentureLab expert
en la matière. Vous pouvez également compter
sur l’aide de notre partenaire expert Crowd’In.
Contact : isaline.thirion@venturelab.be
Communication du crowdfunding : bénéficiez
des conseils et du soutien de Valentine Collet,
la chargée de communication du VentureLab.
Contact : valentine.collet@venturelab.be
Lancement du crowdfunding : profitez des
avantages et de l’expérience de l’un de nos
partenaires, Ulule ou Crowd’In, pour lancer
votre crowdfunding en fonction de vos objectifs
et du type de projet concerné.
Contact : isaline.thirion@venturelab.be
Exemple : FERME DE BAWEPUCE - p.66.
FAUSSE PORTE
Objectif : faire croire que votre produit existe et
qu’il est prêt à être vendu, avant de dire à votre client
qu’il n’est pas disponible (rupture de stock). Il est possible
à ce moment que votre client expime un sentiment
de frustration. C’est une très bonne nouvelle,
cela signifie que le besoin est bel est bien là. Par
contre, il est important de garder le lien avec ce client
et de traiter au mieux son sentiment de frustration
pour qu’il devienne l’un de vos premiers acheteurs
(contrepartie, précommande, tenir informé, etc.).
Cas d’utilisation : adapté pour tester vos hypothèses
« réelles » avant la décision de lancement :
confirmer l’adéquation entre la cible, le prix et certaines
fonctionnalités. Particulièrement recommandé lorsqu’on
hésite entre plusieurs versions du produit ou du
service (grands magasins, boutiques spécialisées…).
Outils :
1.
2.
Flyers ou brochures commerciales : créez rapidement
et à moindres frais vos documents
grâce à www.canva.com et puis imprimez-les
chez un de nos partenaires.
Test digital : lorsque vous êtes convaincus que
le digital est un canal adéquat pour mesurer
l’intérêt de vos clients, vous pouvez réaliser
un test digital en créant par exemple une campagne
de publicité sur les réseaux sociaux ou
via un moteur de recherche qui renvoie vers
une landing page. Recevez l’aide de notre expert
Make-it pour mettre en place votre testing
digital. Participez au programme de testing digital
du MVP Lab organisé par notre partenaire
Engine (http://www.engine-cw.be/mvplab).
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
9 |
2.
3.
4.
Landing page : développez votre page web
par vous-même en utilisant des outils commeWordpress,
Wix, Odoo, etc. Vous pouvez
entrer en contact avec l’un de nos experts pour
vous y aider.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Vous pouvez aussi faire appel à un de nos partenaires
afin de réaliser votre landing page :
Deuse (m.deuse@deuse.be), Produweb,
(laurent.dicarlo@produweb.be), Sirius web
(davidh@sirius-hub.be).
Pré-contrat : réalisez des préventes en proposant
à vos clients un avant-contrat de vente
avec l’aide de notre expert partenaire.
Contact : isaline.thirion@venturelab.be
Exemples : SENDO ; GREEN STUDENT ;
DESSENTIEL ; BROPTIMIZE.
FOCUS GROUP
Outils :
1.
2.
Accompagnement au focus group : profitez de
l’expertise de notre partenaire Plug-r en vue d’organiser
votre focus group.
Contact : a.kara@idcampus.be
Réaliser un focus group digital et analyser les
résultats obtenus en vue de prendre les bonnes
décisions : prenez contacts avec Hugo Jamin.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Exemple : TAKURA
INFILTRATEUR
Objectif : introduire votre produit/service dans un
lieu de vente existant pour en tester l’attrait.
Cas d’utilisation : produits ou services qui pourraient
être proposés comme « extension de gamme »
par de potentiels partenaires ayant de la clientèle
(grands magasins, boutiques spécialisées, etc.).
2.
3.
(Uhoda, Wattitude) pour infiltrer votre offre durant
une période déterminée dans un magasin en
lien avec votre secteur d’activité.
Contact : hugo.jamin@venturelab.
Le réseau des incubés pour vous aider : le VentureLab
est une grande famille, faites-vous aider
par une start-up déjà créée pour pouvoir
tester votre prétotype.
Contact : groupe Facebook privé du VentureLab.
Infiltrer votre offre lors du Sommet des Entrepreneurs
: utilisez l’espace disponible lors du
prochain Sommet des Entrepreneurs afin d’intégrer
votre offre et d’obtenir des retours de vos
clients potentiels.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Objectif : méthode qualitative de recherche sociale
qui favorise l’émergence de toutes les opinions.
Cette méthode, qui est à la fois orale et collective, ne
poursuit donc pas la recherche du consensus.
Cas d’utilisation : adapté pour le recueil des
perceptions, des attitudes, des croyances, des zones
de résistances des groupes cibles. Elle permet de
répondre aux« pourquoi ? » et aux « comment ? ».
Outils :
1.
Votre offre dans un magasin partenaire de notre
réseau : profitez du réseau des Entrepreneurs
en Résidence du VentureLab (Galler, D’ici, Vin
de Liège) ainsi que de celui des entreprises
sponsors du Venture-
Lab (Galler, BNP Paribas Fortis,
Trends tendances, etc.) ou des
autres magasins partenaires
| 10
MECHANICAL TURK
Objectif : remplacer des ordinateurs ou des machines
complexes et chères par des êtres humains.
Cas d’utilisation : adapté pour les produits technologiques
nécessitant un coût de développement
onéreux, comme une application ou un algorithme par
exemple. Permet aussi d’obtenir un retour client sur
l’utilisation, sans dépenser dans le développement du
prototype technique.
PINOCCHIO
Objectif : construire une version très basique de
votre produit en vue de tester sa taille, son poids, etc.
Cette technique fut, par exemple, utilisée pour concevoir
les smartphones actuels en utilisant des petites pièces
de bois, d’où le nom de la technique : le pinocchio.
Cas d’utilisation : adapté pour les produits dont
vous voulez valider l’intérêt fonctionnel, la taille, le poids,
la forme, la proposition.
PRETEND-TO-OWN
Objectif : littéralement « prétendre posséder » un
local ou une ressource clé en les louant ou en les empruntant
avant d’investir dans l’achat de quoi que ce
soit. Par l’habillage, ou l’accessoirisation, vous donnez
l’impression que cette ressource fait partie de votre entreprise.
Cas d’utilisation : cas où vos investissements
de départ sont importants (ex. lieu, machines, stock…).
la forme, la proposition.
Outils : Outils :
1. 1.
2.
3.
4.
Flyers ou brochures commerciales : créez rapidement
et à moindres frais vos documents
grâce à www.canva.com et puis imprimez-les
chez un de nos partenaires.
Livraison des produits : louez un vélo cargo
chez Kaméo Bikes à tarif préférentiel.
Contact : julien.jamar@kameobikes.com.
Utilisation téléphone : profitez de l’utilisation
offerte des téléphones du VentureLab pour
contacter vos clients potentiels.
Contact : emilie.eussen@venturelab.be
Carte de visite : obtenez gratuitement vos
cartes de visite suite à votre jury d’entrée.
2.
3.
Imprimante 3D : développez un modèle 3 dimensions
de votre produit grâce à l’accompagnement
de notre partenaire du FabLab. Contact :
s.hochede@idcampus.be
Design de produit : développez le design et les
premières versions de votre produit grâce à
notre partenaire IOL. Contact : francois@iol.be
Chèque création conseil : obtenez de l’aide pour
la réalisation de votre prétotype.
Contact :
www.cheques-entreprises.be/cheques/
conseil-a-lacreation-dentreprise
Exemple : FORSIT -p.34.
Contact : valentine.collet@venturelab.be.
Exemples : FOOT 24-7 - p.40 ; GOPEDA - p.42.
11 |
Outils :
1.
2.
| 12
Location d’un espace commercial
vide : profitez d’un
espace pop-up à tarif préférentiel chez
un de nos centres commerciaux partenaires :
Galeries Saint-Lambert et centre commercial de
la Médiacité.
Autres locations : utilisez la plateforme
www.toutseloue.be.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be.
Exemple : NORAH BLAKE - p.50.
PROVINCIAL
Objectif : tester votre produit ou votre service sur
un territoire limité avant de vous étendre.
Cas d’utilisation : adapté pour les services et les
produits pour lesquels le déploiement à grande échelle
est coûteux
2.
3.
4.
5.
Outils :
1.
Location d’un espace commercial vide : profitez
d’un espace pop-up à tarif préférentiel
chez un de nos centres commerciaux partenaires
: Galeries SaintLambert et centre
commercial de la Médiacité.
Votre offre visible au centre-ville de Liège : grâce
à notre partenariat avec l’ASBL Liège centre,
vous pouvez proposer vos produits sur un
stand lors de l’événement estival Place Making.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Votre offre visible lors du Sommet des Entrepreneurs
: vous pouvez disposer d’un des 25 stands
disponibles lors de l’activité Testing Place organisée
lors du Sommet des Entrepreneurs.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Étude de marché : obtenez des informations essentielles
(nombre de passants sur une période
donnée par rue, chiffre d’affaires moyen des
commerces d’une rue, etc.) au sujet du potentiel
d’un espace de location pour votre projet grâce
à notre partenariat avec l’ASBL Liège centre.
Contact : secretariat@liegecentre.be
Stand de test : empruntez un des deux stands
de test que le VentureLab met à votre disposition.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Exemple : HUGGY’S BAR - p.62.
RE - LABEL
Objectif : mettre votre étiquette sur un produit existant
qui ressemble au produit que vous voulez créer
afin de tester l’intérêt et la réaction de votre cible face
au produit concerné.
Cas d’utilisation : adapté pour les produits où il
existe déjà un produit / service proche de l’idée et pouvant
être soumis à de légères modifications pour donner
une idée du nouveau produit/service.
Outils :
1.
2.
Kit de communication minimum : créez rapidement
et à moindres frais vos premières
étiquettes grâce à www.canva.com et puis
imprimez-les chez un de nos partenaires.
Design de votre étiquette : recevez les conseils
de notre partenaire Wallonie Design pour créer
une étiquette qui rassemble les informations
légales nécessaires ainsi que votre proposition
de valeur.
Contact : boris.antoine@walloniedesign.be
Exemple : ECOPOON - p.48.
STORYBOARD
Objectif : réaliser une maquette simplifiée du parcours
de l’utilisateur d’une application ou d’une plateforme.
Cas d’utilisation : adapté lorsqu’il s’agit de faire
comprendre le concept d’un projet à travers un scénario
en histoire. Exemple : les projets de site ou d’application,
car le storyboard permet de décrire les actions qui pourront
être effectuées sur la plateforme sans, au préalable,
devoir développer cette plateforme. Cela permet aussi
de raconter l’expérience client et d’y intégrer des éléments
concrets ainsi que des étapes clés.
Outils :
1.
Développer vos recettes de produit alimentaire :
notre partenaire du Smart Gastronomy Lab vous accompagne
tout au long du développement de votre
recette/produit; de la rédaction de votre cahier des
charges à la réalisation d’un prétotype.
Outils :
1.
2.
Structurer votre storyboard : utilisez la méthode
du crazy 8 qui consiste à diviser un support visuel
(A3 ou A2 ou autres) en 8 parties et à les
remplir rapidement (ex : 2 minutes par partie)
pour identifier rapidement les principales étapes
de votre storyboard.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Créer votre storyboard : créer rapidement
votre storyboard grâce à des sites comme
www.canva.com ou bien www.storyboardthat.com.
Exemples : WESEHI - p.32.
MINIMUM VIABLE PRODUCT
2.
3.
4.
Contact : dorothee.goffin@ulg.ac.be
Construire votre MVP : faites-vous accompagner par
notre partenaire IOL afin de créer un premier produit
fonctionnel de votre idée.
Contact : francois@iol.be
Aide chèque-entreprise : obtenez de l’aide pour financer
votre prétotype grâce au chèque entreprise sur
www.chequesentreprises.be/cheques/conseil-a-lacreation-dentreprise.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Tester votre MVP lors du Sommet des Entrepreneurs
: vous pouvez disposer d’un des 25 stands
disponibles lors de l’activité Testing Place organisée
lors du Sommet des Entrepreneurs.
Objectif : créer une version fonctionnelle simplifiée
du produit/service en se concentrant uniquement sur
ses fonctions de base, au cœur de la proposition.
Cas d’utilisation : à réaliser après avoir déjà fait
une ou deux expériences de prétotypage ayant confirmé
l’intérêt. Le Minimum Viable Product permet de recueillir
une vraie expérience client, il peut se vendre ou
être proposé en test avant le produit final.
5.
Contact : hugo.jamin@venturelab.be
Vendre votre MVP et vos premiers produits grâce au
Catalogue Cadeaux des Start-up wallonnes : chaque
année, ce catalogue rassemble les 20 meilleures idées
de cadeaux créés par des Étudiants Entrepreneurs.
Contact : aude.bonvissuto@venturelab.be
Exemples : RUSH - p.36 ; YAKA - p.52.
13 |
| 14
No
way !
LE CARROUSSEL :
pouvoir présenter en version miniature,
avec des Lego ou des Playmobil, par
exemple, votre idée de projet.
Toutes autres méthodes qui vous
permettent de tester et valider vos
hypothèses sans devoir investir trop
de temps et trop d’argent.
LE REMOTE :
démarrer par la distribution du produit
ou service, de manière ambulante, pour
comprendre comment fonctionnent les
clients, voir leur environnement et pouvoir
les fidéliser. Cela permet ensuite
de faire un choix éclairé sur la localisation
la plus adaptée, en fonction, par
exemple, de la provenance des clients.
LA VIDÉO :
utiliser le support vidéo pour mesurer
la compréhension et l’engagement de
votre cible par rapport à votre concept.
Demandez-vous : comment tester cette hypothèse en douze heures et avec
moins de cent euros plutôt que de le faire en plusieurs semaines après avoir investi des
milliers d’euros ? Faites confiance à votre créativité et à celle des autres, elle n’a aucune
limite !
Mais comment s’assurer que la technique de prétotypage choisie sera la plus adéquate,
la plus efficace ?
La bonne technique de prétotypage sera celle qui vous permet d’entreprendre une/ des
action(s) sur base des informations collectées auprès de vos clients.
Exemple : Vous aviez une hypothèse sur le prix de vente de votre lampe design produite
en petite unité. Votre A/B testing dans deux magasins de la région vous permet de réaliser
qu’un prix de vente moins cher n’entraine pas forcément une augmentation des ventes.
Mais il est difficile sur base de cette seule expérience de fixer votre prix de vente A.
En effet, la valeur perçue a certainement été influencée par le magasin dans lequel votre
lampe était exposée. Du coup, quel aspect de votre business model votre prétotype a-t-il
cherché à tester, est-ce la valeur perçue par vos clients ? Le prix de vente ? Le canal de
distribution ? Ce n’est plus si clair.
Il faut éviter les situations où vous ne savez pas quoi faire des informations récoltées
suite à votre prétotypage. Le risque est alors de tourner en rond.
Au contraire, demandez-vous toujours, lorsque vous choisissez votre méthode de prétotypage,
ce que celle-ci va vous permettre de tester précisément. Et aussi : quelles pourraient
être les actions à entreprendre suite aux résultats observés ? En résumé, est-ce que les
informations que vous cherchez à obtenir via le prétotypage seront actionnables ?
15 |
LES HISTOIRES
DE PRÉTOTYPAGE
Les histoires de prétotypage, c’est un recueil simple, pratique,
raconté sous forme d’histoires pour tous celles et ceux qui souhaitent
entreprendre ou qui entreprennent déjà, qu’ils soient
étudiants, jeunes diplômés ou déjà dans la «vie active». Le recueil
est également destiné aux structures qui accompagnent
les entreprises et qui facilitent leur création en leur permettant
de se nourrir d’exemples concrets et réels. Enfin, ces exemples
intéresseront aussi les entreprises qui souhaitent, grâce à des
méthodes agiles appliquées, apprendre à innover dans un environnement
toujours plus volatile et incertain.
Objectif ? Mettre en avant l’utilité et l’importance de la démarche
de tester l’intérêt de vos clients vis-à-vis de votre solution.
Ceci avant d’investir trop de temps et trop d’argent dans
la construction de cette solution.
Découvrez les histoires d’entreprises qui ont cherché à répondre
à des défis grâce à des méthodes appliquées de prétotypage.
Les histoires se structurent autour des principales hypothèses
et des principaux défis qui se posent fréquemment aux entreprises
lors des premières étapes de vie du projet :
| 16
7.
Est-ce que des investisseurs
croient en votre projet ?
6.
Est-ce que votre cible sera fidèle
à votre solution ?
1.
Comment identifier votre cible et
ses besoins dans son contexte ?
2.
Comment atteindre votre cible ?
3.
4.
5.
Votre cible comprend-elle votre offre ?
Est-ce que votre cible exprime un intérêt pour votre solution ? Combien de personnes sont concernées ?
Est-ce que votre cible est prête à payer pour votre solution ?
17 |
Hypothèse
à tester.
L’hypothèse
à tester :
80 % des consommateurs interrogés
comprennent-ils le concept de couverts
comestibles et 50% d’entre eux sont-ils
prêts à les utiliser pour un apéro dans un
contexte privé ou professionnel ?
Premier défi
de la start-up.
Une analyse des tendances des consommateurs
et l’avènement d’une nouvelle
règlementation européenne qui limite l’utilisation
Premier des matières défi plastiques de à usage
unique confirme l’existence d’un marché
la start-up :
pour lancer une gamme de couverts comestibles.
Mais, avant de développer sa
propre gamme de produits, Ecopoon aimerait
s’assurer que les consommateurs
sont prêts à utiliser ce genre de couverts :
comment passer de l’opinion à la preuve
avant d’investir plus de temps et d’argent ?
Ustensiles (cuillères, fourchettes,
L’idée :
mélangeurs à café, etc.) comestibles,
biodégradables et solides.
c’est la mission de l’entreprise,
sa solution différenciante pour
le public auquel elle s’adresse,
c’est-à-dire, sa cible. En gros, le
rêve de l’entrepreneur.
c’est la traduction de cette inconnue
sous la forme d’une
hypothèse critique qui doit être
aussi précise que possible, car
l’objectif est de pouvoir y répondre,
par le test.
c’est l’élément incertain, l’inconnue
prioritaire que la start-up
doit chercher à connaitre pour
pouvoir avancer sur son projet
avant d’investir plus de temps et
plus d’argent.
Test
réalisé
Pour confirmer son hypothèse, Ecopoon
a acheté chez un concurrent
un lot de couverts se rapprochant
de leur idée. Maxime et Cyril, les
fondateurs d’Ecopoon, sont ensuite
partis Le test à la rencontre réalisé des consommateurs.
Objectif : tester les cou-
:
verts dans des conditions réelles
pour voir si ces consommateurs
comprennent le concept et ensuite,
mesurer le pourcentage d’entre eux
qui seraient prêts à tester la solution
dans le cadre d’une dégustation ou
d’un apéro.
Et après ?
Après avoir eu la confirmation
que les consommateurs comprenaient
le concept des couverts
comestibles
Et après
et qu’ils
?
étaient
prêts à l’utiliser par la suite, Ecopoon
a pu créer son premier prototype
grâce à l’aide du Smart
Gastronomy Lab de Gembloux.
Plus
Plus
d’informations
d’informations :
www.ecopoon.be
| 18
c’est l’expérience, l’action mise en place par
l’entreprise pour répondre à l’hypothèse critique.
Il est important d’adapter ce test pour optimiser
les résultats obtenus et pour limiter lles biais d’erreurs
lors de l’expérience. C’est ce « test » que l’on
appelle le prétotypage.
Comment l’entreprise a-t-elle pu avancer suite aux
tests réalisés ? Quels ont été les enseignements
tirés par l’entreprise ?
Pour chaque type
d’hypothèses,
les histoires
d’entreprises sont
structurées autour
des éléments
suivants.
toutes les informations au sujet de l’avancée
du projet.
19 |
|20
21 |
Hypothèse
à tester.
Quels sont les besoins prioritaires des
personnes qui se renseignent sur tout ce
qui entoure le contexte de la fin de vie ?
Quelles sont les difficultés rencontrées,
ainsi que les bénéfices attendus pour ces
personnes ?
Premier défi
de la start-up.
«Dimension quatre» a comme premier
défi de chercher à mieux comprendre les
besoins de sa cible. Lorsqu’il s’agit des
questions relatives à la fin de vie, qu’est-ce
que les personnes cherchent à exprimer ?
Quels sont leurs besoins et qu’est-ce qui
compte le plus pour elles ? Ce défi est un
challenge particulier puisque c’est un sujet
sur lequel les personnes ne s’expriment
pas facilement.
Service qui accompagne et aide les
personnes qui désirent préparer tout
ce qui peut toucher à leur fin de vie.
Test
réalisé.
Djena Dresse, la porteuse du projet,
a profité du Sommet des Entrepreneurs
pour interroger différentes
personnes. Concrètement, son test
visait à identifier leurs besoins (valeurs,
cérémonials, mémoires, budgets,
administratifs, environnementaux)
par rapport à leur fin de vie.
Ce jeu de question-réponse s’est
effectué grâce à une expérience
ludique type «black jack». La personne
interrogée avait l’opportunité
de placer ses jetons en nombre
limité en fonction de ce qui était le
plus important pour elle. L’entretien
s’est donc déroulé dans une atmosphère
légère et conviviale, loin de
ce qu’on pourrait imaginer de prime
abord lorsqu’on évoque la fin de vie.
De la sorte, Dimension quatre a pu
faire ressortir plus facilement des
informations cruciales autour des
principaux besoins des personnes
interrogées face à la thématique de
la fin de vie.
|22
Et après ?
Dimension quatre a pu prioriser son
offre et définir une proposition de
valeur plus encline à répondre aux
besoins de sa cible. Désormais,
Djena arpente les salons dédiés à
la thématique en vue de tester cette
proposition de valeur et voir si les
personnes rencontrées expriment
un intérêt suffisant. En attendant,
Djena continue de collecter des
informations cruciales pour faire
grandir son projet d’entreprise.
Plus
d’informations.
www.dimensionquatre.com
23|
Hypothèse
à tester.
Le public cible identifié, à savoir les
hommes urbains de 20 à 35 ans, exprimet-il
un intérêt vis-à-vis d’une chemise au
textile hydrophobe ?
Premier défi
de la start-up.
Takura est entré au VentureLab avec
l’idée de vendre des vêtements utilisant
un textile innovant. Pour Éric et Loïc, les
deux fondateurs du projet, il était crucial
de vérifier s’il existait réellement une demande
de la part du marché pour ce type
de textile avant de produire du stock qui
pourrait ne jamais être vendu. Le premier
défi pour Takura a donc été de vérifier si
les clients exprimaient un intérêt vis-à-vis
de la solution.
Concept de marque de vêtements,
revisitant les classiques du vestiaire
masculin avec des matériaux techniques.
Test
réalisé.
Après avoir mené plusieurs entretiens
qualitatifs avec leur cible afin
de recueillir des avis pertinents sur
l’orientation du projet, Takura a réalisé
un premier prototype en cherchant
à optimiser les coûts, sans
devoir produire la chemise en série.
Takura a enfin réalisé un focus
group, avec l’aide de Plug-R, en réunissant
15 personnes ciblées. Objectif
: recueillir les avis, les idées,
les réflexions en vue d’affiner son
cahier des charges, la sensibilité au
prix ainsi que les marques d’intérêt
de son public cible avant de s’engager
dans des frais de réalisation.
Et après ?
À la suite du focus group, Takura est
ressorti avec la conviction de vouloir
tester à plus grande échelle l’intérêt
de sa proposition de valeur auprès
de son public cible. Loïc et Éric
avaient ainsi envisagé de réaliser un
prétotypage digital grâce à une landing
page. Finalement, comme cela
peut parfois arriver, les deux fondateurs
ont décidé de mettre le projet
de côté suite à des aspirations personnelles
différentes.
|24
Plus
d’informations.
ericniyimpa@gmail.com
25|
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27|
Hypothèse
à tester.
Est-ce qu’un nombre suffisant d’entreprises
sont prêtes à tester le concept
du ZenPod , et via quel canal privilégié
atteindre ces entreprises ?
Premier défi
de la start-up.
Les principaux clients identifiés sont les
entreprises. Lors des premiers entretiens
qualitatifs, celles-ci se montrent
curieuses et cherchent à en savoir plus
sur le concept malgré le fait que la sieste
«au travail» reste souvent tabou. L’objectif
pour SenDo est, à présent, de mesurer
l’engagement du marché autour de son
concept de cocon ZenPod. Est-ce que
les entreprises auront envie de tester le
concept, et par la suite de l’acheter ? Comment
passer de l’opinion à la preuve avant
d’investir plus de temps et d’argent ?
Concept de cocon qui permet une isolation
sensorielle afin de se déconnecter et de
bénéficier d’une microsieste réparatrice.
Test
réalisé.
SenDo a fait réaliser une maquette
visuelle 3D de son projet, ainsi qu’un
kit de support de communication
minimal (brochure physique et digitale).
SenDo a, ensuite, été rencontrer
les entreprises chez elles,
lors d’événements B2B ou sur LinkedIn,
pour expliquer le concept du
ZenPod et leur proposer une offre.
Et après ?
Les entreprises, toute tailles
confondues, s’intéressent au projet,
mais souhaitent avoir la preuve de
l’efficacité du cocon. L’employeur
exprime un besoin d’être rassuré
et de savoir que le produit ZenPod
aura réellement un impact sur l’épanouissement
et le travail de ses
employés. La prochaine étape du
projet sera, dès lors, de construire
un Minimum Viable Product (Produit
Minimum Viable) pour tester
cette nouvelle hypothèse au sein
même des entreprises intéressées.
Plus d’informations.
SenDo Belgium
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THE KINGSLAYERS
Hypothèse
à tester.
Est-ce que les joueurs rencontrés
comprennent le concept proposé
(co-construction et amélioration du gameplay)
grâce au storyboard, et est-ce
que cela leur donne envie de tester la
première version du jeu ?
Premier défi
de la start-up.
Lionel et Davy Maingé souhaitent éditer
un jeu vidéo MOBA : The KingSlayers.
Étant des joueurs, ils ont une idée assez
précise du produit qu’ils veulent proposer
aux autres joueurs. Dans un premier
temps, Wesehi cherche à rencontrer sa
cible afin de voir si elle serait prête à s’engager
un peu plus en testant une première
version du jeu.
Wesehi est un studio de jeu vidéo de type MOBA (Multiplayer Online
Battle Arena), pensé de façon à redonner de la fraîcheur au genre.
Ceci grâce à un système de co-construction des jeux qui donne la
parole aux joueurs ainsi qu’un mode de jeu qui vise à développer et
faire s’exprimer les talents et les compétences de chaque joueur.
Test
réalisé.
Wesehi a posé le scénario du jeu et
ses principaux éléments différenciant
grâce à un storyboard s’appuyant
sur des images et quelques
brèves explications. Cette méthode
de test a permis d’expliquer le
concept sans devoir investir trop de
temps ni trop d’argent. Wesehi est
ensuite allé recueillir les impressions
dans les lieux propices au jeu vidéo.
Et après ?
Forts des premiers retours positifs,
Lionel et Davy souhaitent réaliser
des focus groups avec leur cible
en leur faisant tester un Minimum
Viable Product (voir définition page
13) du jeu. Objectif : vérifier si les
grandes fonctionnalités, et en particulier
la singularité du gameplay,
respectent les promesses du jeu
et satisfont les joueurs. Les deux
créateurs comptent utiliser des
bruitages, des musiques et des éléments
graphiques déjà existants
pour tester uniquement les fonctions
principales de leur jeu.
Plus d’informations.
@wesehithekingslayer
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Hypothèse
à tester.
Quelles sont les fonctionnalités minimales
à proposer pour convaincre les
clients d’acheter le ForSit ?
Premier défi
de la start-up.
Dans un premier temps, ForSit a récolté
rapidement un nombre important de visiteurs
sur sa landing page grâce à une
publicité autour d’un visuel en trois dimensions
du produit. Sur base de cet intérêt,
ForSit aimerait confronter son idée
de produit à de premiers utilisateurs pour
voir comment ceux-ci se l’approprient.
Comment le faire sans devoir investir ni
trop de temps ni trop d’argent ?
Une pochette PC qui se transforme en coussin ergonomique
pour améliorer l’assise des étudiants aux cours.
La pochette est également dotée d’une batterie
en vue de charger ordinateur et téléphone.
Test
réalisé.
En vue de tester la proposition de
valeur auprès des étudiants et de
récolter leur feedback, Martin Fortemps
a créé une version minimale
de son produit ForSit à l’aide de carton
mousse et gel commandé sur
internet, ainsi qu’une pochette pour
faire office de housse PC. Martin a
ensuite mené un entretien auprès
des étudiants en auditoire pour
évaluer leur expérience, en termes
d’usage et de confort, avec cette
version minimale qui lui a coûté
seulement quelques euros.
Et après ?
Sur base des premiers retours encourageants,
ForSit a décidé de
développer, avec l’aide d’IOL, une
agence de design industriel, un prototype
du produit plus évolué en vue
de répondre aux besoins exprimés
des étudiants.
Plus d’informations.
martinfortemps@gmail.com
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Hypothèse
à tester.
Premier défi
de la start-up.
Réduire le nombre de personnes qui ne
déjeunent pas en Belgique en proposant
des petits déjeuners pratiques.
Quel est le meilleur public cible pour Rush ?
Et, est-ce que les clients comprennent bien
le message et la proposition de valeur de
Rush : un déjeuner plus sain et plus adapté ?
Rush a identifié, sur bases d’études et
d’observations réelles, que bon nombre
de personnes ne déjeunent pas. Plusieurs
causes sont identifiées. Rush souhaite solutionner
ce problème en proposant un déjeuner
buvable et consistant. Les premiers
retours récoltés lors des entretiens sont
positifs, mais en sera-t-il autant lorsque
les consommateurs testeront le produit
en conditions réelles ? Et qui seront les
consommateurs prioritaires du produit ?
Comment passer de l’opinion à la preuve
avant d’investir plus de temps et d’argent ?
Test
réalisé.
Rush a fait tester son produit de déjeuner
buvable en conditions réelles
aux entrepreneurs du Greenbizz.
brussels. Rush s’est servi d’une
première recette de son produit réalisée
dans les cuisines du Smart
Gastronomy Lab ainsi que d’un kit
de communication minimal comprenant
une identité visuelle et un
packaging simple, mais efficace. La
date limite de consommation n’est
que d’un jour pour le test, mais cela
est suffisant à ce stade.
Et après ?
Rush continue d’affiner son produit
et de le tester dans le but d’identifier
qui sont leurs meilleurs clients à ce
stade : les étudiants, les employés,
les indépendants, les femmes ou
les hommes ? Ces premiers résultats
seront déterminants pour la
suite du projet.
Plus d’informations.
www.rushsmartfood.be
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39|
Hypothèse
à tester.
Premier défi
de la start-up.
Plateforme de mise en relation de joueurs de football et de
futsal visant à faciliter la recherche de joueurs, de parties
et d’équipes à affronter. Le slogan : « Finies les parties de
football annulées au dernier moment, joue quand tu veux, où tu
veux et avec qui tu veux ! »
Valider le besoin de mise en relation
pour trouver des joueurs, créer des parties
et trouver des lieux de pratique.
En moyenne, est-ce que 20% des étudiants
footeux rencontrés sur le campus
de l’ULiège feraient appel à ce service de
mise en relation ?
Les premières personnes interrogées expriment
un intérêt pour ce type de solution.
Comment s’assurer que l’intérêt exprimé
se traduise par une réelle utilisation
du service ? Comment s’assurer qu’il y
aura suffisamment d’utilisateurs intéressés
par ce service? Comment passer de
l’opinion à la preuve avant d’investir plus
de temps et d’argent ?
Test
réalisé.
Rayan Kassir, le fondateur de foot
24.7, est allé rencontrer ses utilisateurs
potentiels sur le campus de
l’ULiège en leur proposant de trouver,
à leur place, des joueurs, des
parties de football et des terrains.
Rayan a d’abord distribué des cartes
de visite et, dans un second temps,
des flyers en invitant à le contacter
pour qu’il fasse, ensuite, le travail de
mise en relation. Grâce à cette expérience,
Foot 24.7 a pu confirmer
qu’un nombre significatif de joueurs
de football étaient intéressés par le
service. L’intérêt de créer un site internet
est réel, ensuite une application
lorsque le nombre d’utilisateurs
sera suffisant.
Et après ?
Désormais, l’application rassemble
une communauté de plus de 10000
utilisateurs avec des dizaines de
parties de football créées par mois.
Plus d’informations.
www.foot24-7.com
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Hypothèse
à tester.
Premier défi
de la start-up.
Achat et vente en ligne de ressources
pédagogiques de seconde main
entre particuliers.
Valider qu’il existe une demande pour le
matériel pédagogique de seconde main
et évaluer le potentiel de marché pour ce
type de bien.
Delphine et Benoit, les deux porteurs
du projet, sont enseignants. Ils sont
convaincus qu’il existe une seconde vie
pour tout le matériel pédagogique stocké
inutilement ou destiné à la poubelle.
Il leur faut désormais s’assurer que leur
conviction n’est pas juste une intuition,
mais qu’il existe bel et bien un intérêt et
une demande pour ce type de produit sur
le marché.
Test
réalisé.
Delphine et Benoit se sont rendus à
une brocante organisée à Bruxelles.
Ils y ont installé leur stand en proposant
du matériel pédagogique de
seconde main (une centaine d’articles
variés : livres, manuels, jeux
de société, d’apprentissage, créations
pédagogiques, meubles sur
roulette, bancs, ballons assis, etc.).
Leur objectif : avant d’investir plus de
temps et d’argent dans le projet et
de développer une plateforme web,
vérifier que les parents et les jeunes
enseignants expriment un intérêt
concret vis-à-vis de leurs produits de
seconde vie. Résultats ? GoPeda a
vendu tout son matériel scolaire en
moins de trois heures pour un montant
total de 350 euros dans un milieu
peu favorisé. GoPeda a aussi pu
vérifier les types de produits qui se
vendent le plus.
Et après ?
Ce retour positif et d’autres expériences
ont, à chaque fois, confirmé
l’existence d’une demande
suffisamment forte pour le matériel
pédagogique de seconde main.
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Delphine et Benoit ont alors été
trouver l’entreprise Deuse. Cette ancienne
start-up accompagnée par le
VentureLab les a aidés à construire
une première version viable de
leur site internet. Désormais, www.
gopeda.com est en ligne pour le
bonheur des plus petits, des plus
grands et de l’environnement.
Plus d’informations.
www.gopeda.com
43|
Hypothèse
à tester.
Premier défi
de la start-up.
Dessentiel propose aux parents, grâce à
un commerce en ligne, des jeux permettant
de stimuler l’apprentissage de base
de leurs enfants.
Est-ce que 25% des personnes à qui l’on
propose la solution expriment un intérêt
concret ? Par quel aspect de la proposition
de valeur ces personnes sont-elles
le plus intéressées ?
Dessentiel a rencontré plusieurs personnes
dans le cadre d’entretiens qualitatifs.
Conclusion : les futurs clients ont des
besoins différents. Désormais, Dessentiel
souhaite faire émerger des informations
de manière plus quantitative. Surtout, elle
souhaite voir quel aspect de sa proposition
de valeur répond le plus aux besoins des
clients en ligne. Est-ce que la cible de Dessentiel
exprime un intérêt pour sa solution ?
Et quel est l’aspect de la solution qui fait réagir
le plus positivement sa cible ? Combien
de personnes sont concernées ?
Test
réalisé.
Pour tester sa proposition de valeur
sans devoir, pour autant, développer
tout un site internet, Dessentiel
a réalisé une landing page reprenant
l’essentiel de sa proposition de
valeur ainsi qu’un « call to action »
visible et clair. Pour promouvoir sa
landing page, Dessentiel a réalisé en
parallèle 2 campagnes de publicité
sur Facebook en mettant en avant
deux messages différents autour de
sa proposition de valeur, grâce à la
méthode du A/B testing.
Et après ?
Dans les deux cas de figure, les résultats
ont été plutôt mitigés. Si le
taux de clic était relativement bon,
très peu de personnes ayant visité
le site ont ensuite exprimé l’envie
d’acheter un produit. Le coût d’acquisition
s’est révélé si élevé que
Dessentiel n’aurait pas été rentable.
La porteuse de projet a décidé d’y
mettre fin.
Plus d’informations.
dkbinene@gmail.com
|44
45|
Hypothèse
à tester.
Est-ce que les étudiants de 12 à 18 ans
expriment un intérêt (taux de clic et taux
de conversion) significatif, c’est-à-dire
au-dessus de la moyenne comparable,
concernant la proposition de valeur de
Green Student ?
Premier défi
de la start-up.
Face aux enjeux climatiques et suite
aux marches pour le climat, Edin Spahic
a une intuition : aider les jeunes à
passer à l’action en leur proposant une
gamme de fournitures scolaires écoresponsables.
Au passage, ces achats
aident les associations de protection
de l’environnement et des animaux, car
une partie des bénéfices leur seront reversés.
Pour fonctionner, Green Student
a besoin d’avoir la confirmation qu’il
existe un intérêt de la part des étudiants
Marque de fournitures scolaires écoresponsable
visant à promouvoir le local et à sensibiliser
les jeunes à leurs habitudes de consommation.
du fondamental et du secondaire
pour ce type de fournitures scolaires.
Comment passer de l’opinion
à la preuve avant d’investir
plus de temps et plus d’argent ?
Test
réalisé.
Edin, le fondateur du projet Green
Student, a participé au programme
du MVP Lab organisé par Engine
afin de réaliser une landing page sur
Instapage. La landing page se structurait
autour d’une proposition de valeur
différenciante forte, un « call to
action » clair, des éléments visant à
crédibiliser le projet et une rubrique
FAQ. Pour tester la réaction de public
face à son projet, Green Student
a mené une campagne de publicité,
principalement sur Facebook.
Et après ?
Après une campagne de publicité
d’environ 10 jours, les résultats
obtenus par Green Student ont dépassé
les espérances. Le taux de
clic et le taux de conversion étaient
au-dessus de la moyenne comparable.
Le taux de conversion était
même proche des 24%. Cependant,
|46
comme le produit n’est pas encore
disponible, les clients potentiels
n’ont pas pu aller jusqu’au bout de
la procédure d’achat en encodant
leurs données bancaires. C’est donc
la prochaine étape du projet : permettre
aux clients de précommander
tout en développant un premier
MVP du produit.
Plus d’informations.
spahh137@gmail.com
47|
Alimentaire
Hypothèse
à tester.
80 % des consommateurs interrogés
comprennent-ils le concept de couverts
comestibles et 50% d’entre eux sont-ils
prêts à les utiliser pour un apéro dans un
contexte privé ou professionnel ?
Premier défi
de la start-up.
Une analyse des tendances des consommateurs
et l’avènement d’une nouvelle
règlementation européenne qui limite l’utilisation
des matières plastiques à usage
unique confirme l’existence d’un marché
pour lancer une gamme de couverts comestibles.
Mais, avant de développer sa
propre gamme de produits, Ecopoon aimerait
s’assurer que les consommateurs
sont prêts à utiliser ce genre de couverts :
comment passer de l’opinion à la preuve
avant d’investir plus de temps et d’argent ?
Ustensiles (cuillères, fourchettes,
mélangeurs à café, etc.) comestibles,
biodégradables et solides.
Test
réalisé.
Pour confirmer son hypothèse, Ecopoon
a acheté chez un concurrent
un lot de couverts se rapprochant
de leur idée. Maxime et Cyril, les
fondateurs d’Ecopoon, sont ensuite
partis à la rencontre des consommateurs.
Objectif : tester les couverts
dans des conditions réelles
pour voir si ces consommateurs
comprennent le concept et ensuite,
mesurer le pourcentage d’entre eux
qui seraient prêts à tester la solution
dans le cadre d’une dégustation ou
d’un apéro.
Et après ?
Après avoir eu la confirmation
que les consommateurs comprenaient
le concept des couverts
comestibles et qu’ils étaient
prêts à l’utiliser par la suite,
Ecopoon a pu créer son premier
prototype grâce à l’aide du Smart
Gastronomy Lab de Gembloux.
Plus
d’informations.
www.ecopoon.be
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Hypothèse
à tester.
Est-ce que la majorité des clientes ont
le sentiment de vivre une expérience
d’achat unique et améliorée grâce au
concept de Norah Blake ?
Premier défi
de la start-up.
Le concept de Norah Blake veut se différencier
en voulant offrir à ses clientes
une expérience unique. Les deux fondatrices
pensent que présenter des
vêtements haut de gamme dans une
caravane type « Airstream », en offrant
des conseils avant de commander en
ligne, permettra d’atteindre cette expérience
unique. Mais, à ce stade, cela
reste de l’ordre de l’opinion. Comment
passer de l’opinion à la preuve avant
d’investir plus de temps et d’argent ?
Essayer des vêtements dans une ambiance originale, et finaliser
l’achat en ligne. Les essais se déroulent dans une caravane de type
« Airstream » offrant une expérience d’achat unique. La clientèle
entre et essaie des vêtements ; si elle est conquise, elle finalise
l’achat avec une vendeuse et est ensuite livrée à domicile.
Test
réalisé.
Norah Blake a loué, le temps d’un
week-end, une caravane type
« Airstream ». L’objectif est resté le
même, c’est à dire offrir un concept
qui améliore l’expérience d’achats
des vêtements haut de gamme. La
caravane était bien entendu agencée
et décorée pour réellement faire
croire à une boutique mobile. Qu’en
ont pensé les clientes ?
Et après ?
Le retour des clientes était mitigé. Il y
avait autant d’avis positifs que d’avis
négatifs. Malheureusement, les retours
négatifs déploraient le manque
d’espace dans la caravane pour pouvoir
circuler et pour essayer les vêtements.
En bref, le test n’a pas pu
confirmer l’amélioration significative
de l’expérience d’achat chez la majorité
des clientes. Après quelques
pivots suite à ce prétotypage, les
fondatrices ont décidé de mettre un
terme au projet Norah Blake. Heureusement
qu’elles n’avaient pas
acheté de caravane !
Plus d’informations.
florence.burtin@gmail.com
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Hypothèse
à tester.
Premier défi
de la start-up.
Restaurant afro-caribéen, authentique,
qualitatif et moderne, qui se positionne comme
une alternative aux autres restaurants,
la plupart traditionnels.
Est-ce que suffisamment de clients sont
prêts à goûter à la cuisine africaine grâce
au concept Yaka ?
Yaka est convaincu de son concept : offrir
l’expérience de la cuisine africaine,
accessible au plus grand nombre. Mais
être convaincu, seul, de son concept ne
suffit pas. Aris, le porteur du projet, doit
maintenant vérifier que Yaka répond
réellement aux besoins d’un nombre suffisant
de futurs clients. Mais ouvrir un
restaurant demande beaucoup d’investissements.
Comment passer de l’opinion
à la preuve avant d’investir plus de
temps et d’argent ?
Test
réalisé.
Proposer un service de chef à domicile
et de traiteur lors d’événements
d’entreprises et recevoir, en direct,
les commentaires des consommateurs.
Une méthode beaucoup plus
efficace que de se calfeutrer dans la
cuisine professionnelle d’un restaurant
flambant neuf. Ensuite, le test
a consisté à créer les bases d’une
communauté via Facebook, en publiant
des photos de la future carte
et en racontant les histoires liées
aux plats. Ce qui a permis d’évaluer
l’intérêt et animer un réseau de futurs
clients pour le restaurant.
Et après ?
Après une longue période de prétotypage
et d’entretiens quantitatifs
(sondage en ligne) et qualitatifs (interviews
dans la rue) qui ont permis
à Aris d’obtenir un nombre important
de feedbacks, souvent positifs, le
projet Yaka s’est finalement concrétisé.
En novembre 2019, Yaka signait
les contrats de bail de son futur restaurant
de cuisine africiane. Le restaurant
a ouvert officiellement ses
portes à Liège durant le printemps
2020 juste après le premier confinement
imposé à la population.
Plus d’informations.
www.yaka-liege.be
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55|
Hypothèse
à tester.
Existe-t-il une demande suffisante pour
ce type de produits auprès de la clientèle
soucieuse de bien s’alimenter en produits
sains et biologiques ?
Premier défi
de la start-up.
Au démarrage du projet, l’idée était de
produire et commercialiser des légumes
fermentés à l’ancienne. Cette technique de
conservation des aliments semble faire son
grand retour dans les habitudes de consommation
et présente beaucoup d’avantages,
notamment nutritionnels. Sur papier, c’est la
nouvelle tendance de consommation. Mais
sur le terrain, est-ce que les clients allaient
répondre présents ? Comment passer de
l’opinion à la preuve avant d’investir plus de
temps et d’argent ?
Faire redécouvrir le goût de notre région grâce à des recettes
authentiques (la choucroute, le confit d’oignons, la ratatouille,
la compote, etc.) et plus audacieuses (légumes fermentés). Cette
conserverie travaille en direct avec les producteurs wallons.
Elle s’engage à présenter, à travers ses réseaux, les visages
(binettes) et les histoires d’hommes et de femmes passionnés qui
sont au cœur de notre système alimentaire.
Test
réalisé.
Après avoir mis une série de produits
au point, les Binettes a contacté
des magasins afin de proposer
une dégustation aux clients et de
pouvoir obtenir les réponses à ses
questions. La porteuse du projet a
choisi d’aller dans 2 magasins bio
de la région liégeoise (Al Binète et Vibio)
pendant une journée. Ce choix
était réfléchi : les clients cibles sont
des personnes très attentives à leur
santé et ne fréquentent guère les
supermarchés classiques.
Et après ?
Cette première étape de test s’est
révélée très utile. Les Binettes a pu
réaliser que les légumes fermentés
(même s’ils ont effectivement
le vent en poupe) ne représentent
actuellement qu’une très petite
niche de marché. Cette niche ne
permettrait probablement pas au
projet d’atteindre un niveau d’activité
suffisant. Cela a aussi permis
de mieux comprendre quel était
le profil des clients concernés et
d’adapter le projet en conséquence.
Grâce à ces tests, les Binettes a
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décidé d’étendre la gamme de ses
produits et de ne plus se concentrer
uniquement sur la lactofermentation
des légumes.
Plus d’informations.
les30binettes
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Hypothèse
à tester.
Un nombre significatif (25%) de commerçants
est-il prêt à signer un contrat
avec Broptimize visant à renégocier leur
contrat d’énergie existant ?
Premier défi
de la start-up.
Les fondateurs de Broptimize sont allés
interroger leur cible de commerces en
ville en prétextant la réalisation d’un travail
de fin d’études. Ils se sont rapidement
rendu compte que le système de carte
de fidélité mutualisée n’intéressait pas
assez les commerces en centre-ville. Par
contre, durant leur entretien, les commerçants
exprimaient systématiquement un
intérêt pour la question de l’énergie (besoin
de mieux comprendre et de faire des
économies de facture). Broptimize y a vu
une opportunité de business. Mais, est-ce
que les commerces qui ont exprimé cet
A l’origine, le projet voulait favoriser la visibilité
et la fidélisation des clients des commerces
et des indépendants en ville en créant une carte de
fidélité unique. L’idée a ensuite bien évolué…
intérêt sont prêts à aller jusqu’à la
signature d’un contrat ? Comment
passer de l’opinion à la preuve
avant d’investir plus de temps et
d’argent ?
Test
réalisé.
Les fondateurs de Broptimize ont
créé une première version de leur
contrat sur base d’un logo qu’ils
avaient trouvé sur Google. Leur
contrat ne mentionnait pas leur numéro
de TVA, car leur entreprise
n’existait pas encore. Broptimize
est, ensuite, allé rencontrer des
commerçants et indépendants en
leur proposant de signer le contrat.
Sur leurs 7 premiers rendez-vous, 4
commerces ont donné leur accord
en apposant leur signature en bas
du document. Ils étaient par la suite
contactés par Broptimize pour leur
indiquer que l’entreprise n’existait
pas encore, mais qu’ils seraient rappelés
dès que cela serait le cas.
Et après ?
Avec un taux de signature proche
des 70% lors des entretiens, les fondateurs
de la start-up Broptimize ont
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pu convaincre des investisseurs et
lever des fonds pour faire avancer
leur projet. Ils ont pu créer une équipe
d’experts chargés de renégocier les
contrats d’énergie des indépendants
et des PME. Et ceci en offrant la garantie
d’un travail transparent, optimal
et toujours en faveur des clients
finaux qui se comptent aujourd’hui
par milliers (environ 2000 clients aux
dernières nouvelles).
Plus d’informations.
www.broptimize.be
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Hypothèse
à tester.
Valider si les clients du concept de restauration
novateur se fidélisent : en moyenne,
est-ce que 30% des personnes reviennent
consommer plus de 3 fois en 1 an ?
Premier défi
de la start-up.
Nous sommes en 2012. Les premiers
tests avec les consommateurs donnent
des résultats positifs. L’idée semble plaire
et les créateurs du concept récoltent
les préférences gustatives de leurs futurs
clients. Mais sur le long terme, ces
clients vont-ils revenir pour consommer
des burgers et boire des bières belges au
sein du restaurant, ou est-ce juste un effet
de mode ? Comment passer de l’opinion
à la preuve avant d’investir plus de
temps et d’argent ?
Un concept de restaurant à burgers qui
associe des hamburgers gourmets, originaux
et faits maison avec des bières belges.
Au menu, plus de 40 hamburgers premium et
8 bières maison en Beer pairing.
Test
réalisé.
Avant de se développer au niveau
régional puis au niveau national,
Huggy’s Bar a lancé un unique restaurant
de burgers sur le boulevard
d’Avroy à Liège. Il a ainsi pu vérifier
que son concept répondait à une
demande récurrente et pas juste à
un effet de curiosité. Le restaurant a,
en outre, profité du feedback de ses
nombreux clients locaux en vue de
perfectionner sa stratégie de vente,
avant de reproduire le concept dans
d’autres villes.
Et après ?
En l’espace de 7 ans, Huggy’s Bar a
déjà ouvert 10 restaurants en Belgique
francophone et envisage de
doubler la mise.
Plus d’informations.
www.huggysbar.com
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Hypothèse
à tester.
Est-ce que 100% des fonds de la campagne
de crowdfunding seront levés
avant le délai imparti des 2 mois ?
Premier défi
de la start-up.
Lionel et Amaury Masson souhaitent
donner un second souffle à la ferme familiale.
Ils ont l’idée de valoriser un ensemble
de produits sains et de qualité,
localement. Mais est-ce que l’intérêt pour
ce type de concept est suffisamment important
? Comment passer de l’opinion à
la preuve avant d’investir plus de temps
et d’argent ?
Valoriser des productions (viandes, jus de pomme)
d’une ferme familiale à travers la vente en circuit
court. Les produits sains et de qualité respectent
autant les hommes que l’environnement.
Test
réalisé.
La Ferme de Bawepuce a créé une
campagne de crowdunfing via la
plateforme Crowd’in. Objectif ? Tester
si le concept de ferme en circuit
court suscitait l’enthousiasme du
public et en particulier de sa cible.
Résultat de la campagne : en moins
d’un mois, la Ferme de Bawepuce a
récolté 7470 euros au lieu des 3600
euros espérés. Plus de 77 contributeurs
ont participé à la campagne et
ont ainsi prouvé leur intérêt pour le
projet.
Et après ?
Sur base de cette campagne de
crowdfunding fructueuse, Lionel et
Amaury ont pu produire et emballer
plusieurs lots de produits afin
de rentrer dans une démarche de
commercialisation auprès de leur
cible. Les premières ventes se sont
révélées positives.
Plus d’informations.
www.fermedebawepuce.be
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DES HISTOIRES
SANS FIN
Les histoires de prétotypage que vous venez de lire sont
toutes réelles. Bien sûr, il en existe encore beaucoup d’autres
et les techniques évoquées au fil du recueil ne sont pas les
seules à exister. Chaque histoire, chaque projet peut, en soi,
faire l’objet d’une expérience unique de prétotypage. Ceci lors
de sa phase de validation, mais aussi plus tard dans la durée
de vie d’une entreprise, lorsqu’on souhaite innover par le lancement
d’un nouveau service ou d’un nouveau produit. Ainsi,
il existe, par exemple, des projets qui utilisent les Lego pour
faire comprendre l’offre à des clients. D’autres préféreront se
servir de supports vidéo pour montrer le produit ou le service
comme s’il existait afin de voir les réactions.
Vous vous en doutez, les histoires de prétotypage n’aboutissent
pas toujours à la création d’une entreprise. Mais elles
ont le mérite de faire avancer les choses quitte à, souvent,
pousser le porteur du projet à faire pivoter sa proposition de
valeur en vue de trouver la bonne adéquation produit/marché.
Parfois, un projet s’arrête simplement faute de motivation, ou
faute d’intérêt du marché. Mais n’est-ce pas un moindre mal
que d’échouer sans avoir dépensé trop d’argent et trop d’attaches
émotionnelles, plutôt que d’échouer une fois que l’on
a investi tout ce que l’on avait ? C’est cela, la philosophie du
prétotypage : échouer vite pour mieux réussir !
Nous voudrions encore vous
partager quelques conseils afin
de vous aider à mener vos expériences
de prétotypage de la
meilleure des manières :
Formulez bien votre hypothèse
à tester : bien choisir et bien
formuler l’hypothèse permet
de recueillir des informations
utiles pour la suite du projet.
Créez une hypothèse testable
afin de pouvoir tirer de vrais
constats suite aux résultats
que vous allez obtenir. Tâchez
d’être le plus SMART (simple,
mesurable, ambitieux, réaliste,
avec un timing défini) possible
dans la formulation de votre
hypothèse. En principe, plus
votre projet avance, plus il vous
faudra être précis sur les hypothèses
à valider.
Vérifiez à qui vous adressez
votre prétotype. Si le choix du
prétotypage en fonction de l’hypothèse
est important, le choix
de la cible auprès de laquelle
vous irez prétotyper est crucial.
C’est cette cible qui vous donne
le réel signal du marché. Ne tirez
donc pas de conclusions
trop rapides (négatives ou positives)
si vous avez un doute sur
la cible.
Faites attention aux faux positifs.
N’oubliez pas, les personnes
parlent plus facilement
que ce qu’elles n’ouvrent leur
portefeuille. Assurez-vous qu’il
y ait un engagement suffisant
de la part de votre cible à l’égard
de votre proposition de valeur
(temps, argent, réputation). Plus
l’engagement réalisé est important,
plus l’intérêt est confirmé.
Il n’y a pas de prétotypage parfait.
Si l’on en croit la littérature,
vous devriez presque avoir un
peu honte de votre prétotypage
dans la mesure où vous l’avez
réalisé avec peu de temps et
peu de moyens. Il est clair que
ce n’est pas la version finalisée
de votre projet que vous allez
prétotyper, mais bien une partie
du projet, une fonction vitale
de celui-ci. Bref, le prétotypage
parfait, c’est celui qui permet
d’avancer.
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Prétotypez autant de fois que cela
vous est nécessaire. Il n’y a pas de
raison de prétotyper une seule fois
durant la réalisation de votre projet.
Prétotypez autant de fois que
cela vous aidera à valider des hypothèses
importantes. Vous pouvez,
par exemple, prétotyper en
début de projet pour apprendre à
bien connaitre les besoins de votre
cible. Tout comme vous pouvez
prétotyper plus tard pour vérifier
grâce à la méthode du A/B testing
si votre positionnement prix est le
bon, ou si la couleur de votre packaging
correspond aux attentes
de votre cible. De la sorte, vous
continuerez à dé-risquer votre projet
tout au long du processus de
création. Vous augmenterez ainsi,
à coup sûr, vos chances de succès
sur le marché.
ÉCRIVEZ VOTRE
PROPRE HISTOIRE
Learning by doing : c’est la philosophie du Design
Thinking et l’on ne peut que vous encourager à tester par
vous-même, à aller sur le terrain rencontrer vos futurs
clients. Si, à la lecture de ce recueil, vous avez appris
certaines choses, vous en apprendrez beaucoup plus en
testant vos propres hypothèses grâce à votre propre expérience
de prétotypage auprès de vos clients.
Et comme on est sûrs que vous allez en apprendre beaucoup,
et que cela vous aidera à faire avancer/pivoter/
changer/confirmer votre projet, on vous propose ensuite
de nous partager votre histoire. Elle pourra, peutêtre,
venir compléter ce recueil et donner de nouvelles
idées à de nouvelles start-up. Il y a toujours plus d’idées
dans la tête de plusieurs personnes que dans celle d’une
seule personne. On appelle cela l’intelligence collective.
Racontez votre histoire : À présent, à vous de jouer !
1.
2.
3.
4.
5.
La mission de votre entreprise
et l'idée de votre projet
Le premier défi de votre entreprise
L'hypothèse à tester
Le test réalisé
Et après ? Quels ont été les résultats
et la suite donnée au projet
Envie de partager votre expérience à la
communauté ?
Envoyez votre histoire à l’adresse suivante :
hugo.jamin@venturelab.be
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BONUS 1 :
VOTRE PLAN D’ACTION POUR TESTER
VOS HYPOTHÈSES - Copyright Plug-R
|70
BONUS 2 :
LES 12 COMMANDEMENTS
POUR BIEN TESTER VOTRE
IDÉE
La raison d’ETre de votre entreprise
vous travaillerez.
vos segments client
vous identifierez.
Les informations issues de votre BMC
pour lesquelles vous souhaitez
obtenir une preuve, vous identifierez.
Ces informations en hypotHEses
testables vous transformerez.
Sur votre Value Proposition Canvas,
vos idees vous structurerez.
Vos hypotHEses cLEs
vous prioriserez.
Votre guide d’entretien pour aller
rencontrer votre cible vous pREparerez.
Sur le terrain, a questionner et mieux
comprendre votre cible vous veillerez.
Sur base de vos retours d’entretien,
votre VPC et votre Business Model
Canvas, vous affinerez.
Un plan d’action avec les difFErentes
ETApes - hypotHEse, action, rEsultat
souhaitE, REsultat obtenu,
pour vErifier vos hypothEses
vous ELaborerez.
Un bon pretotypage grace
a ce recueil vous construirez.
Sur le terrain de l’engagement
de la part de vos clients vous obtiendrez.
71 |
BIBLIOGRAPHIE
• BROWN Tim, L’esprit design : Comment le design
thinking transforme l’entreprise et inspire l’innovation,
Paris, Pearson France, 2019.
• J. BLAND David, OSTERWALDER Alexander, Testing
Business Ideas: How to Get Fast Customer Feedback,
Iterate Faster and Scale Sooner, Wiley, 2019.
• KNAPP Jake, ZERATSKY John, KOVWITZ Braden,
Sprint : Comment résoudre les problèmes et trouver
de nouvelles idées en cinq jours, Paris, Groupe Eyrolles,
2017.
• OSTERWALDER Alexander, PIGNEUR Yves, BERNAR-
DA Greg, SMITH Alan, La méthode Value Proposition
Design : Comment créer les produits et les services que
veulent vos clients, Paris, Pearson France, 2015.
• OSTERWALDER Alexander, PIGNEUR Yves, Business
Model Nouvelle Génération, Paris, Pearson France, 2011.
• RIES Eric, The Lean Startup, Londres, Penguin Books
Ltd, 2011.
• SAVOIA Alberto, The Right It : Why So Many Ideas Fail
and How to Make Sure Yours Succeed, New-York, HarperCollins
Publishers, 2019.
• « #5: An Introduction to Pretotyping Part II—Smart
Beans » YouTube video, 7 : 29. Posted by «YouTube »
March 11 2019.
www.youtube.com/watch? v=WmkriCzHFgA
• « #6: Skin In the Game for Entrepreneurs, Inventors, and
Innovators. » YouTube video, 9 : 45. Posted by «YouTube »
April 2, 2019. www.youtube.com/watch? v=uNnLj10cNQc
• « #10 : The XYZ Hypothesis—ten minutes that will
change how you’ll evaluate any business idea. » You-
Tube video, 9 : 44. Posted by «YouTube » May 22, 2019.
www.youtube.com/watch?v=4sZMHAMN0DQ.
Ils soutiennent le VentureLab toute l’année :
POUVOIRS PUBLICS
DONATEURS
Ils financent le prétotypage
des Étudiants Entrepreneurs
PARTENAIRES
Avec la participation de :
SPONSORS ALUMNI
© 2021 - VentureLab
Auteurs : Aude Bonvissuto et Hugo Jamin
Editeur : Venturelab
Imprimeur : Atelier Numérique
Graphisme : Christian Mon
Copywriting : Madeleine Dembour
Tous droits réservés. Toute reproduction ou utilisation sous quelque forme et par quelque moyen électronique, photocopie, enregistrement ou autre
que ce soit est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
En réalité, il est plus probable qu’une start-up échoue qu’elle ne réussisse.
En effet, 80% des idées entrepreneuriales n’atteindront jamais leur marché ou alors
finiront par, rapidement, disparaître, même si elles sont extrêmement bien exécutées
et que beaucoup d’argent y est investi.
Cet échec est généralement lié au fait que l’idée initiale ne répond pas à un besoin réel
de la part du marché. Par conséquent, l’entrepreneur.euse s’acharne à développer un
produit ou un service dont personne ne veut.
Comment minimiser ce risque d’échec ? Comment s’assurer que le besoin sur le
marché existe ? Comment s’assurer de l’intérêt réel de la part de vos clients ?
Les Histoires de Prétotypage vous propose, à travers l’expérience de 17 start-up, une
série de techniques et d’outils pour vous aider à diminuer le risque à entreprendre.
Validez votre idée et l’intérêt de vos clients le plus rapidement possible, avant même
de réaliser des investissements trop élevés. Le but ? Développez une solution qui
réponde à un problème réel ou à un besoin de vos clients. Évitez de tomber amoureux
de votre solution, coûte que coûte. Testez rapidement et échouer tôt pour réussir
durablement.
Destiné à tous ceux et toutes celles qui souhaitent entreprendre
ou qui entreprennent déjà, ce recueil pratique et simple vous
emmène à la rencontre de ces entrepreneurs créatifs qui ont
expérimenté différentes techniques de prétotypage. Le recueil
est également destiné aux structures qui accompagnent les
entreprises et qui facilitent leur création en leur permettant
de se nourrir d’exemples concrets et réels. Enfin, ce recueil
s’adresse aussi aux entreprises qui souhaitent, grâce à des
méthodes agiles appliquées, apprendre à innover dans un
environnement toujours plus volatile et incertain.
Le VentureLab, auteur de ce recueil, est un
éco-système de soutien à l’entrepreneuriat,
à destination de tous les étudiants
et jeunes diplômés de l’Enseignement
supérieur du pôle académique
Liège-Luxembourg. Créé en 2014, il
a pour mission d’accompagner leur
passage à l’acte d’entreprendre, dans
le respect de leur parcours de vie.