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Qualité Références n° 50

LE GUIDE 2010 DES ORGANISMES DE CONSEIL ET DE FORMATION

LE GUIDE 2010 DES ORGANISMES DE CONSEIL ET DE FORMATION

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N° <strong>50</strong> d OCTOBRE - NOVEMBRE - DECEMBRE 2010 d TRIMESTRIEL d 20 €<br />

www.qualityandco.com<br />

NOTRE DOSSIER<br />

LE GUIDE 2010<br />

DES ORGANISMES<br />

DE CONSEIL ET<br />

DE FORMATION<br />

Page 31<br />

COMPÉTENCES<br />

Résilience organisationnelle :<br />

rebondir en situation de crise<br />

page 17<br />

SYSTÈME D'INFORMATION ET QUALITÉ<br />

Gestion des identités et<br />

sécurité réseau à l’ère du cloud<br />

page 47<br />

ACTUALITÉS<br />

Responsabilité socétale<br />

Mise en oeuvre de l’ISO 26000<br />

page 10<br />

TRIBUNE<br />

Green IT :<br />

les premiers enseignements<br />

page 45<br />

QUALITÉ ET MANAGEMENT<br />

Méthodes lean et 6Sigma :<br />

que sont-elles devenues ?<br />

page 21


SOMMAIRE<br />

ACTUALITÉS<br />

4 Révision de la norme ISO 9001 :<br />

Le système de management de<br />

la qualité sur la sellette<br />

4 Colloque Minitab : Les démarches<br />

de progrès à l’honneur<br />

6 Le marché du eLearning : Encore<br />

faible en valeur mais à très forte<br />

croissance<br />

6 Certification ISO 9001 –<br />

ISO 20000 : La DSI en secteur<br />

hospitalier<br />

8 Responsabilité sociale :<br />

Un label pour les centres<br />

de relation client<br />

10 Responsabilité sociétale :<br />

Mise en œuvre de la norme<br />

ISO 26000<br />

12 Vie de bureau : Plus de 4 heures<br />

par jour devant un écran<br />

14 Enseignement : Évaluer<br />

les enseignants en sciences<br />

de gestion<br />

QUALITÉ & MANAGEMENT<br />

16 Controverse : La qualité a-t-elle<br />

fait fausse route ?<br />

17 La résilience organisationnelle :<br />

Comment rebondir en situation<br />

de crise<br />

19 <strong>Qualité</strong> fonctionnelle : Connaître<br />

et maîtriser les ressorts du<br />

facteur humain<br />

21 Amélioration continue :<br />

Pour une solution de<br />

modélisation des processus<br />

23 Le Lean Management<br />

aujourd’hui : Le lean n’a rien de<br />

magique : c’est une pratique !<br />

24 Six Sigma aujourd’hui : Utiliser<br />

Six Sigma pour changer<br />

l’entreprise et créer de la valeur<br />

26 Approche visuelle de<br />

six-sigma : Amélioration de<br />

la qualité dans un centre d’appel<br />

28 Tribune : Un générateur<br />

d’excellence opérationnelle<br />

29 Conseil : Pourquoi recourir<br />

à des consultants et autres<br />

intervenants externes ?<br />

SYSTÈMES D’INFORMATION<br />

ET QUALITÉ<br />

46 Tribune : Conseils et formation<br />

47 Gestion des identités :<br />

Quel contrôle pour le nouveau<br />

réseau ?<br />

49 Sécurité : La nécessaire<br />

sécurisation du Cloud<br />

Computing<br />

<strong>50</strong> Contrôle d’accès :<br />

Pour un marché du contrôle<br />

d’accès plus exigeant<br />

52 Label idéNum :<br />

Le certificat électronique<br />

54 Réseaux sociaux :<br />

Les medias sociaux en toute<br />

sécurité<br />

DOSSIER<br />

CONSEIL FORMATION<br />

NOTRE SÉLECTION 2010<br />

POUR CHOISIR<br />

LE BON PRESTATAIRE<br />

➤PAGE 31<br />

55 Système d’information :<br />

Gestion des logs<br />

Plus d’infos sur notre site<br />

56 Tribune :<br />

Premiers enseignements<br />

de la démarche green IT<br />

58 Logiciels d’aide à la<br />

performance : Les nouveautés<br />

et les évolutions<br />

OUTILS<br />

60 Formation professionnelle :<br />

Comment passer à<br />

la formation en ligne<br />

61 Agenda :<br />

Événements<br />

62 Biblio<br />

www.qualityandco.com<br />

64 Répertoire des annonceurs<br />

Retrouvez d’autres informations concernant<br />

le management de la performance durable sur notre site internet<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 1


Faites évaluer votre engagement<br />

Développement Durable<br />

Réalisez un état des lieux de vos actions<br />

Distinguez vos bonnes pratiques<br />

Affichez votre engagement<br />

Entrez dans une dynamique de progrès<br />

www.afnor.org


ÉDITORIAL<br />

Saisir les opportunités<br />

En temps de crise, les entreprises sont naturellement attentives à réduire la voilure et à encadrer strictement leurs<br />

dépenses et investissements non directement productifs. L’absence de visibilité n’encourage pas à remettre en<br />

question son mode de management. Il est certain que la gestion au jour le jour avec une courte visibilité rend ardu<br />

le travail et la mission du manager. L’exercice peut s’avérer difficile entre assurer la survie de l’entreprise dans un<br />

environnement difficile tout en misant sur l’avenir pour en garantir la pérennité à plus long terme. C’est dans un<br />

tel contexte que l’on doit néanmoins envisager le recours au consultant extérieur, il est le mieux placé pour offrir<br />

la vision de nouveaux horizons et le plus susceptible d’apporter le recul dont on est privé à l’interne.<br />

Pour certaines entreprises, un ralentissement d’activité est également le moment propice pour relancer l’effort<br />

de formation. Elles saisissent cette opportunité pour renforcer des compétences stratégiques et différenciatrices<br />

voire acquérir de nouveaux savoir faire. Outil de référence toujours attendu, l’annuaire des organismes de conseil<br />

et de formation présenté dans ce numéro pourra vous aider dans vos recherches concernant aussi bien les sociétés<br />

de conseil que les organismes de formation de votre région.<br />

Autre sujet de ce numéro, le lean management et Six Sigma : élaborées et développées tout d’abord dans d’industrie<br />

manufacturière, ces méthodes de management se sont répandues dans tous les secteurs de l’économie jusque, plus<br />

récemment, dans les activités tertiaires. Il nous a semblé que le moment était venu d’en tirer les enseignements<br />

et de dresser un bilan de ce que ces méthodes sont devenues voire ce qu’elles ont perdu en se banalisant.<br />

L’utopie dangereuse de la transparence<br />

Pas plus que le monde réel, le monde virtuel des réseaux intranet et internet n’est un monde idéal où tout le monde<br />

serait beau et gentil ! L’affaire Wikileaks, site qui publiait récemment des documents confidentiels détournés de l’armée<br />

et de la diplomatie américaines – excusez du peu ! - est venu très opportunément rappeler les risques d’une gestion<br />

non sécurisée des accès aux réseaux informatiques.<br />

L’utopie de la transparence peut être dangereuse pour les états, mais aussi pour les entreprises. Et la protection<br />

des frontières et des territoires, géographiques comme immatériels, demeure une nécessité. Prévu de longue<br />

date, le thème de la gestion des identités au sein des systèmes d’information a ainsi été rattrapé par l’actualité<br />

la plus récente.<br />

Permettez-moi enfin de vous présenter, au nom de toute notre équipe et de nos contributeurs, nos meilleurs vœux<br />

pour la nouvelle année.<br />

Jean-François Romain<br />

Rédacteur en chef<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 3


ACTUALITÉS<br />

Marc Mortureux<br />

DG de l’Anses<br />

Marc Mortureux (49 ans, ingénieur des Mines),<br />

est le directeur général de la nouvelle Agence<br />

nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,<br />

de l’environnement et du travail (Anses). DG de<br />

l’Afssa depuis août 2009, M. Mortureux a dirigé<br />

en 2008 et 2009 le cabinet de Luc Chatel, alors<br />

secrétaire d’Etat à l’Industrie et à la Consommation<br />

et Porte-parole du gouvernement ■<br />

F. Gaudin nouveau PDG<br />

de LRQA France<br />

Frédéric Gaudin, 42 ans,<br />

a été nommé le 18 octobre<br />

2010 Président-directeur-général<br />

de LRQA<br />

France.<br />

Il avait rejoint LRQA en<br />

2008 en tant que directeur<br />

commercial et marketing<br />

avant d’être nommé au poste de business<br />

center manager et président du conseil d’administration<br />

de LRQA France Sas.<br />

M. Gaudin devrait notamment renforcer le positionnement<br />

de LRQA autour du concept de Business<br />

Assurance, « notre approche méthodologique<br />

sans équivalent, qui permet à nos clients d’améliorer<br />

leur performance et de réduire le risque ».<br />

Il succède à Alan Ducas, en poste depuis 2002,<br />

nommé responsable des activités Marine du<br />

groupe Lloyd’s Register pour la France. M. Ducas<br />

conserve les fonctions de Chef de Pays pour<br />

la France ■<br />

DR<br />

LRQA est accrédité<br />

par l’aéronautique<br />

LLOYD’S Register Quality Assurance (LRQA) a<br />

obtenu l’accréditation pour vérifier les déclarations<br />

d’émissions CO2 des compagnies aériennes<br />

dans le cadre de la directive européenne<br />

2008/101/CE.<br />

Pour l’instant, LRQA est le seul vérificateur EU<br />

ETS aviation accrédité par la Direction générale<br />

de l’aviation civile (DGAC/DTA). Les récentes<br />

réglementations de l’UE demandent aux compagnies<br />

aériennes de surveiller et rapporter les<br />

données vérifiées des émissions de CO 2 résultant<br />

des activités aériennes sur les vols intra-<br />

UE et sur tous les vols au départ et à l’entrée<br />

des aéroports de l’UE. Ce règlement de l’UE<br />

(directive 2008/101/EC) est un amendement au<br />

schéma de vérification des gaz à effet de serre<br />

(GES) européen (Emissions Trading Scheme -<br />

EU ETS) ■<br />

RÉVISION DE LA NORME ISO 9001<br />

Le système de management<br />

de la qualité sur la sellette<br />

Emblématique des exigences d’un système<br />

de management de la qualité, la norme<br />

ISO 900 concerne tous les secteurs d’activités.<br />

En 2009, le nombre de certifications<br />

ISO 9001 dans le monde a dépassé le<br />

million ((au 12 décembre 2009, au moins<br />

1 064 785 certificats ISO 9001 ont été délivrés<br />

dans 178 pays, soit une augmentation<br />

de 8% par rapport à 2008).<br />

Le comité technique de normalisation de<br />

l’ISO en charge de l’élaboration des normes<br />

de la famille ISO 9000 (l’ISO/TC 176/SC2)<br />

souhaite réexaminer en profondeur les<br />

documents de la famille ISO 9000 et tout<br />

particulièrement l’ISO 9001:2008 «Systèmes<br />

de management de la qualité – Exigences».<br />

Afin d’évaluer le périmètre et la nature de<br />

la prochaine révision de cette norme, le<br />

Plus de cent trente professionnels ont assisté<br />

en septembre dernier à Paris au colloque<br />

Minitab sur les démarches de progrès. Praticiens<br />

de la qualité, experts innovation,<br />

responsables de l’excellence opérationnelle,<br />

Master Black Belts et Black Belts Lean Six<br />

Sigma ont pu partager leurs expériences,<br />

s’inspirer des applications présentées tant<br />

dans le secteur industriel que dans le secteur<br />

tertiaire par les intervenants des sociétés<br />

AREVA Cezus, Honeywell Matériaux de Friction,<br />

RBC Dexia Investors Bank, Robert Bosch<br />

France, France Telecom Orange, EADS<br />

Astrium, Faurecia Automotive Seatings, Air<br />

Liquide Grande Industrie Europe ; et découvrir<br />

les derniers travaux de la recherche sur<br />

l’application des statistiques à la maîtrise<br />

des processus présentés par Maurice Pillet,<br />

Professeur des Universités, auteur de nomb-<br />

comité souhaite obtenir des retours d’expériences<br />

et des commentaires de tous les<br />

acteurs concernés par les exigences de la<br />

normes ISO 9001 (entreprises, associations<br />

et services publics certifiés ou non, donneurs<br />

d’ordres, organismes de certification,<br />

consultants, organismes de formation…)<br />

pour prendre en compte leurs besoins et<br />

attentes.<br />

La norme ISO 9001 étant utilisée dans de<br />

très nombreux pays, cette enquête a été<br />

mise en ligne en 11 langues : français,<br />

anglais, espagnol, coréen, chinois, allemand,<br />

portugais, russe, arabe, japonais et italien ■<br />

Pour participer à l’enquête qui se clôture<br />

le 31 janvier 2011 :<br />

➟http://bit.ly/EnqueteISO9001<br />

COLLOQUE MINITAB<br />

Les démarches de progrès<br />

à l’honneur<br />

reux ouvrages réputés en la matière. Signalons<br />

la satisfaction des participants. Ainsi<br />

M. Sauvage, Master Black Belt Six Sigma<br />

chez Air France Industries :« ce que j’ai vu<br />

du colloque m’a particulièrement plu./…/ Les<br />

intervenants ont présenté des cas d’une<br />

grande richesse. » M. Tessitore, Director<br />

Central Sales chez Emhart Glass « remercie<br />

la société Minitab pour son invitation et une<br />

organisation quasi parfaite avec des interventions<br />

très intéressantes, notamment celle<br />

de Monsieur Pillet ; et un agenda très riche<br />

et bien construit ».<br />

L’évènement, unique en son genre en<br />

France, aura également diffusé les concepts<br />

et réflexions actuels sur les démarches de<br />

progrès ■<br />

Retrouvez les documents des intervenants<br />

en écrivant à info@minitab.fr<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 4


ACTUALITÉS<br />

RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />

Un label pour les centres<br />

de relation client<br />

Auditée par le cabinet Ernst & Young mandaté par l’ARLS, IMA technologies,<br />

filiale d’Inter Mutuelle Assistance, s’est vu remettre le «Label Responsabilité<br />

Sociale», le seul relatif au métier des centres de relation client.<br />

Créée en 1999 pour développer des platesformes<br />

d’expertise à distance, IMA Technologies<br />

est une filiale à 100 % du groupe<br />

Inter Mutuelle Assistance. L’entreprise est<br />

structurée autour de plusieurs pôles<br />

métier : la gestion de la relation client, l’information<br />

juridique, l’assistance et l’expertise<br />

technique automobile, le helpdesk<br />

informatique, la délégation de services<br />

supports… L’entreprise s’est engagée depuis<br />

2004 dans une démarche de performance<br />

globale visant un équilibre, économique,<br />

social et un bien être en entreprise.<br />

« Le développement ne sera<br />

possible que s’il est<br />

économiquement efficace et<br />

socialement équitable »<br />

Pour valider ses acquis, sa démarche et les<br />

pistes de progrès en matière de responsabilité<br />

sociale, IMA Technologies a fait appel<br />

à l’ALRS (Association pour la promotion, et<br />

le développement du Label de Responsabilité<br />

Sociale) pour la réalisation d’un audit.<br />

« Nous avons ressenti le besoin de structurer<br />

notre démarche, de valider nos acquis<br />

et de fixer des axes de progrès », expliquait<br />

Christophe Collignon, directeur opérationnel.<br />

Un véritable projet d’entreprise<br />

« Pour mener à bien ce projet, l’implication de<br />

tous a été primordiale », souligne Ch. Collignon.<br />

Avec une participation collective incluant<br />

direction, salariés et instances représentatives<br />

du personnel, l’audit a été<br />

mené par un cabinet indépendant,<br />

Ernst & Young.<br />

Cette évaluation des performances<br />

de l’entreprise en matière de responsabilité<br />

sociale a été réalisée autour<br />

de 14 domaines référents : recrutement,<br />

accueil et intégration, suivi de<br />

carrière, intégration des personnes handicapées,<br />

reconversion et rétention, baro-<br />

La responsabilité sociale des entreprises<br />

Créé en 2004 sous l’égide du ministère du Travail, de l’emploi et de la cohésion sociale,<br />

de l’AFRC (association française de la relation client) et du SP2C (syndicat professionnel<br />

des centres de contacts), le “Label responsabilité sociale” se veut le garant éthique des<br />

bonnes pratiques sociales des acteurs de la chaîne de la relation clients.<br />

Après plus de trois ans d’existence, la légitimité du “Label Responsabilité Sociale” est<br />

aujourd’hui renforcée avec la création d’une association destinée à la promotion et au<br />

développement de la RSE dans le secteur de la relation clients : l’ALRS (association pour<br />

la promotion et le développement du label responsabilité Sociale). Près de trente entreprises<br />

sont aujourd’hui labellisées. Catégorie “outsourceurs” : A Cappella, Acticall, Armatis,<br />

Arvato Services, Bluelink, Bosch, B2S, CCA International, Convers Telemarketing, Coriolis<br />

Télécom ; Intra Call Center, Laser Contact, Stream, The Marketing Group, Transcom, World-<br />

Wide, Webhelp. Et les centres internes de Canal + Distribution, Carglass, France Télécom,<br />

Gaz de France-Suez, Société Générale etc.<br />

mètre social, dialogue social, formation,<br />

surveillance, observation électronique et<br />

vie privée, conditions de travail… Au total,<br />

plusieurs entretiens ont été menés auprès<br />

de la direction, des instances représentatives<br />

du personnel (CE, CHSCT, DP), des<br />

collaborateurs de chaque activité, et plus<br />

de 170 questions ont fait l’objet d’une<br />

réponse documentée auprès du cabinet.<br />

Concernant le baromètre social, on a relevé<br />

un indicateur de 88 % de satisfaction des<br />

conseillers clients sur l’environnement de<br />

travail. 4,5 % de la masse salariale est<br />

allouée à la formation.<br />

Très faible, le taux d’absentéisme est de<br />

1,7 %. Plusieurs accords ont été passés et<br />

signés : charte du droit d’expression, charte<br />

sur la diversité, plan d’actions à destination<br />

de l’emploi des seniors.<br />

L’entreprise s’est impliqué dans le parrainage<br />

de la 11 e promotion de la Job Academy<br />

avec le réseau FACE et Manpower pour l’insertion<br />

des jeunes dans le monde du travail.<br />

IMA Technologies a noué plusieurs partenariats<br />

: avec les acteurs clefs du réseau<br />

de l’insertion de personnes handicapés (par<br />

exemple avec l’institut des Hauts Thébaudière<br />

pour les adultes connaissant une déficience<br />

visuelle grave ou l’association<br />

Handisup) ; partenariat avec les filières de<br />

formation initiale come le lycée professionnel<br />

Pablo Neruda ou la faculté de droit<br />

de Nantes…<br />

En outre un parcours professionnel a été<br />

mis en place à l’usage de l’ensemble des<br />

conseillers clients présentant l’évolution,<br />

les compétences et la rémunération associée<br />

à chaque étape du parcours ■<br />

F. P.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 8


ACTUALITÉS<br />

- Revisiter ses valeurs à l’aide des principes de la RS (§4)<br />

- Etablir sa politique<br />

- Décliner les orientations en objectifs et plans d’actions : Intégration<br />

(§741)<br />

- Mettre en oeuvre les plans d’actions<br />

- Actualiser les processus et procédures<br />

- Sensibiliser et développer les compétences en interne (§7.4.3) :<br />

- Sensibiliser à la RS<br />

- Former aux nouvelles compétences nécessaires (techniques, managériales)<br />

- s’assurer de l’amélioration continue des actions : surveillance, indicateurs,<br />

performance RS.<br />

Formez-vous Demos !<br />

Etape 3 : Communiquer sur la responsabilité sociétale (§7.5) :<br />

L’objectif de cette 3 e phase est de rendre compte et établir une base pour<br />

le dialogue avec les parties prenantes et mettre en place une communication<br />

exacte, accessible, actualisée, complète… Cette communication<br />

diffuse différents messages en fonction des cibles.<br />

En interne, communiquer vers les collaborateurs et les équipes sur les<br />

impacts des activités, sur les objectifs, les résultats. En externe, communiquer<br />

avec les parties prenantes externes, le public et autres sur le<br />

respect des engagements de l’organisation, sur la prise en compte des<br />

attentes des parties prenantes, en utilisant les médias disponibles (rapport<br />

DD, site Internet, etc.). Les trois étapes appuyées sur un dialogue avec<br />

les parties prenantes apportent des garanties de pertinence et d’efficacité<br />

de la démarche pour assurer la crédibilité.<br />

Le déploiement de l’ISO 26000<br />

Pour accompagner tous les organismes sur la question de la responsabilité<br />

sociétale, AFNOR a mis en place des plateformes régionales<br />

qui rassemblent les différents acteurs d’un territoire afin de partager<br />

la compréhension et l’interprétation de l’ISO 26000, en approfondir<br />

les thèmes, les méthodes ou les bonnes pratiques. AFNOR organise<br />

également un tour de France :<br />

(http://www.afnor.org/index.php//liste-des-actualites/actualites/<br />

2010/avril-2010/tourdefrance-iso-26000-comprendre-deployer-evaluer-votre-demarchedeveloppementdurable).<br />

Voir aussi le document en ligne :<br />

http://groupe.afnor.org/animation-iso26000/index.html<br />

Et pour tout savoir sur la responsabilité sociétale :<br />

http://www.afnor.org/index.php//profils/centre-d-interet/<br />

rse-iso-26000.<br />

Définitions :<br />

Parties prenantes : individu ou groupe ayant un intérêt dans les<br />

décisions ou activités d’une organisation : actionnaires, collaborateurs,<br />

clients, concurrents, fournisseurs, communautés locales,<br />

riverains, pouvoirs publics, financiers, banques…<br />

Dialogue avec les parties prenantes : Activité entreprise pour<br />

créer des opportunités de dialogue entre l’organisation et une ou<br />

plusieurs de ses parties prenantes, dans le but d’éclairer les décisions<br />

de l’organisation.<br />

Sphères d’influences : portée et ampleur des relations politiques,<br />

contractuelles, économiques (ou autres) à travers lesquelles une<br />

organisation a la capacité d’influer sur les décisions ou les activités<br />

de personnes ou d’autres organisations.<br />

Dans le cadre du DIF, du plan de formation ou d’un<br />

projet de reconversion, Demos vous propose près de<br />

70 FORMATIONS en QUALITÉ :<br />

S’INITIER À L’APPROCHE SIX SIGMA<br />

Prochaines sessions à Paris :<br />

Du 13 au 14 décembre 2010<br />

Ou du 21 au 22 mars 2011<br />

COMMENT METTRE EN PLACE LE LEAN SIX SIGMA<br />

Prochaines sessions à Paris :<br />

Du 14 au 15 mars 2011<br />

Ou du 20 au 21 juin 2011<br />

LE LEAN MANUFACTURING<br />

Prochaines sessions à Paris :<br />

Du 14 au 16 février 2011<br />

Ou du 06 au 08 avril 2011<br />

8 clients sur 10<br />

recommandent<br />

fortement<br />

nos formations<br />

Formations<br />

interentreprises :<br />

Angélique Ribeiro-Quéti<br />

Tél. : 01.44.94.58.05<br />

angelique.ribeiro@demos.fr<br />

20 rue de l’Arcade 7<strong>50</strong>08 Paris - www.demos.fr<br />

Paris - Bordeaux - Lille - Lyon - Marseille - Nantes - Rouen - Strasbourg - Toulouse<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 11


ACTUALITÉS<br />

VIE DE BUREAU<br />

Plus de 4 heures par jour<br />

devant un écran<br />

Dominés par l’informatique et les télécommunications, les salariés sont<br />

sollicités en permanence par la messagerie interne, les messages<br />

instantanés, les appels téléphoniques, les SMS et toutes sortes d’alertes.<br />

Conséquence : une évolution profonde de notre relation au travail, de son<br />

organisation et de ses valeurs.<br />

Selon une étude réalisée par Sciforma<br />

(éditeur de PSNext, solutions web de gestion<br />

de portefeuilles de projets), notre temps de<br />

travail est de plus en plus morcelé. L’ordinateur<br />

est aujourd’hui l’outil de travail généralisé<br />

et indispensable. 70% des répondants<br />

déclarent l’utiliser au moins 6 heures durant<br />

leur journée de travail. Au total, 93,3% des<br />

collaborateurs passent plus de 4 heures sur<br />

leur ordinateur chaque jour.<br />

La messagerie électronique est omniprésente<br />

et les sources de déconcentration multiples.<br />

En moyenne, un collaborateur reçoit 34 courriels<br />

par jour. 15,5% des personnes interrogées<br />

déclarent même recevoir plus de<br />

60 courriels quotidiens. En y ajoutant les<br />

SMS, chacun déclare recevoir en moyenne<br />

40 messages par jour soit en moyenne un<br />

message toutes les 12 minutes. Il est important<br />

de noter que près d’un messages sur<br />

trois revêt un caractère personnel.<br />

Un message toutes les 12 minutes<br />

Les personnes interrogées disent être<br />

informées en temps réel de l’arrivée d’un<br />

nouveau message. 93% sont en effet alertées<br />

immédiatement de l’arrivée d’un<br />

nouveau courriel, 68% de la réception d’un<br />

nouveau SMS, mais surtout 75% des<br />

personnes sondées interrompent leurs<br />

tâches en cours pour regarder le contenu<br />

d’un nouveau message entrant. Impossible<br />

donc de rester concentré sur une seule et<br />

même mission sans être interrompu.<br />

« L’entreprise est de moins en moins<br />

un lieu de production au sens classique.<br />

Le travail devient une interaction,<br />

un échange, un dialogue permanent.<br />

L’entreprise favorise et exige cette<br />

interactivité dont elle fournit les outils »<br />

Jérôme Anrès, PDG de Sciforma.<br />

38,3% des répondants déclarent passer<br />

plus d’une heure par jour sur leur ordinateur<br />

pour s’informer. Ils sont même 15% à<br />

y consacrer plus de deux heures. Ils sont<br />

Impossible de rester concentré plus de 12 minutes<br />

sur son travail sans être interrompu<br />

- 93,3% des Français passent plus de 4 heures par jour sur leur ordinateur<br />

- 70% déclarent utiliser leur ordinateur pour gérer leurs affaires personnelles au bureau<br />

- Plus d’un Français sur deux se connecte à des réseaux sociaux durant ses heures de travail<br />

- Près d’un message sur 3 revêt un caractère non professionnel<br />

- 75% avouent interrompre leur travail pour regarder le contenu d’un nouveau message qu’ils<br />

viennent de recevoir<br />

- Pour plus des deux tiers des Français, ce qui est urgent passe avant ce qui est important, et<br />

25% des sondés estiment ne travailler que dans l’urgence<br />

Etude auto-administrée en ligne réalisée auprès de 4 1<strong>50</strong> salariés en France du 15 au 25 juin<br />

2010 (65,5% d’hommes et 34,5% de femmes, 20% de 20 à 30 ans, 30,9% de 30 à 40 ans, 27,3%<br />

de 40 à <strong>50</strong> ans, 18,2% de <strong>50</strong> à 60 ans et 3,6% de plus de 60 ans. Résultats détaillés de l’étude<br />

Sciforma (www.sciforma.com) sont disponibles sur demande ibouscatie@sciforma.fr).<br />

33,9% à déclarer utiliser régulièrement leur<br />

ordinateur au bureau pour se cultiver.<br />

Ensuite, 57% avouent s’en servir occasionnellement<br />

pour se distraire et 70%<br />

déclarent l’utiliser pour gérer leurs affaires<br />

personnelles (banque, factures, impôts<br />

etc..). Enfin, plus d’une personne sondée<br />

sur deux avoue se connecter à des réseaux<br />

sociaux à partir de son lieu de travail.<br />

Priorité aux urgences plutôt<br />

qu’aux tâches importantes<br />

Malgré la fréquence des interruptions, les<br />

Français au travail gardent le cap et leurs<br />

objectifs. Ils sont 91,4% à affirmer détenir une<br />

liste professionnelle de<br />

« choses à faire ». Ils sont<br />

même 82,5% à savoir en<br />

arrivant le matin au travail<br />

ce qu’ils doivent ou veulent<br />

réaliser comme<br />

tâches. Mais l’urgence<br />

l’emporte. En effet, s’ils<br />

ont deux tâches à réaliser,<br />

une importante et l’autre<br />

urgente, 71,4% des répondants<br />

réalisent la tâche<br />

urgente en premier.<br />

La majorité des personnes sondées, mis à part<br />

quelques situations d’urgence imprévisibles,<br />

estiment pouvoir planifier son travail correctement,<br />

mais 25% des répondants se déclarent<br />

toutefois « en permanence sous pression »<br />

et contraints de « ne gérer que des urgences ».<br />

Etre au travail c’est avant tout « être à son<br />

poste » : en France, les pauses sont rares<br />

et expliquent peu les absences. Les fumeurs<br />

sont de moins en moins nombreux et 77,4%<br />

des répondants disent ne jamais « sortir<br />

pour fumer ». Près des 2/3 reconnaissent<br />

cependant utiliser les couloirs de l’entreprise<br />

pour parfois y discuter. 65% prennent<br />

« parfois » un café et seulement 48,1% sont<br />

« parfois en retard ». Les absences du poste<br />

de travail s’expliquent « souvent » par une<br />

réunion (57,4% des personnes interrogées),<br />

ou un rendez-vous (42,6%) ou encore pour<br />

aider un collègue (49,1%) ■<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 12


Moody International Certification<br />

Une souplesse<br />

de fonctionnement<br />

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AUTOMOBILE :<br />

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QUALITÉ ET MANAGEMENT<br />

Controverse<br />

La qualité a-t-elle fait<br />

fausse route ?<br />

Il est temps que la qualitique prenne conscience de ses erreurs :<br />

le « coup de gueule » de Christian Doucet…<br />

Les normes ISO 9000 n’ont pas eu les résultats<br />

espérés en France. Ce constat est<br />

évident : nos entreprises sont-elles renommées<br />

aujourd’hui pour la qualité de leurs<br />

produits industriels et de leurs services ? Clairement<br />

non. L’exemple allemand le démontre<br />

formidablement, les exportations allemandes<br />

ayant continué à prospérer malgré la crise.<br />

Acheter allemand, c’est acheter un produit<br />

sûr, fiable et avec un service sans reproche.<br />

Si nous savions faire de même, nous serions<br />

bien moins en difficulté.<br />

Nos employés aiment-ils aller au travail ?<br />

L’ampleur récente des manifestations contre<br />

la réforme des retraites apporte là-encore<br />

la réponse. Nos entreprises regorgent de<br />

dysfonctionnements qui rendent le travail<br />

difficile et qui démotivent. Nos patrons ne<br />

soignent pas leur personnel. Les maladies<br />

dues au stress au travail progressent de<br />

façon exponentielle. Les Français n’aiment<br />

donc pas leurs entreprises et y vont à reculons<br />

(ceci est surtout vrai des grandes<br />

entreprises, de plus en plus inhumaines).<br />

Ils ne rêvent que de prendre leur retraite<br />

le plus tôt possible.<br />

Où avons-nous fait l’erreur ?<br />

D’abord, notre qualitique est déshumanisée.<br />

Nous savons bien que la motivation est au<br />

cœur de la qualité. La personne motivée,<br />

qui aime son travail, le soigne, s’investit,<br />

chouchoute ses clients. A l’inverse, en l’absence<br />

de motivation, la meilleure organisation<br />

ne peut tourner correctement. On<br />

tombe immédiatement dans les travers<br />

précédents.<br />

Or, dans nos multiples référentiels, rien sur<br />

la motivation, rien sur les aspects réellement<br />

humains.<br />

«La qualitique selon les<br />

normes ISO crée généralement<br />

un système à part, en grande<br />

partie inutile »<br />

Procédures, audits, indicateurs... renforcent<br />

au contraire l’instrumentalisation des individus<br />

et la déshumanisation. Si on suit nos<br />

référentiels, la qualité est atteinte tout<br />

simplement parce que les processus sont<br />

documentés — comme si les personnels<br />

suivaient réellement les procédures ! —, les<br />

audits enfoncent le clou, les indicateurs<br />

sont déconnectés des performances réelles<br />

de l’entreprise, les responsables qualité traitent<br />

les chiens écrasés et sont écartés des<br />

« vrais » problèmes... Bref, la qualitique<br />

selon les normes ISO crée généralement<br />

un système à part, en grande partie inutile<br />

et qui dort tranquillement dans les tiroirs<br />

avant de se réveiller à chaque audit annuel.<br />

Remarque : le succès de ces normes, si<br />

souvent mis en exergue par leurs promoteurs,<br />

tient essentiellement au fait que toute<br />

entreprise peut l’avoir sans problème. C’est<br />

certainement le seul label qualité que l’on<br />

peut obtenir sans faire réellement de<br />

qualité. D’où son succès... Et si l’on prend<br />

les autres méthodologies, le six sigma, le<br />

lean, l’EFQM... la situation est parfois la<br />

même, avec simplement des travers différents<br />

: une grande complexité, des coûts<br />

élevés. Bien souvent on pourrait avoir les<br />

mêmes résultats de façon bien moins<br />

coûteuse.<br />

Alors que faire ?<br />

Tout simplement revenir sur terre. Revenir<br />

au fait que c’est l’individu qui fait<br />

la qualité et qu’il ne la fait que<br />

s’il a envie de la faire (sinon il faut<br />

que le management passe son<br />

temps à suivre et à contrôler, et<br />

l’efficacité comme la qualité s’effondrent).<br />

Il nous faut replacer<br />

le personnel au centre de nos<br />

démarches, voir l’entreprise par<br />

ses yeux, viser en premier lieu la restauration<br />

des valeurs (la bonne finition, la<br />

rigueur de travail, l’esprit d’équipe, le souci<br />

du client, le respect des engagements...),<br />

former les managers à animer positivement<br />

leurs équipes, traiter les problèmes et<br />

mettre l’organisation au service des personnels<br />

afin qu’ils travaillent le mieux possible,<br />

faire des documents utiles, donner le goût<br />

de l’excellence...<br />

Il nous faut coopérer étroitement avec les<br />

opérationnels, eux, gérant le quotidien, et<br />

nous, améliorant sans relâche l’organisation<br />

pour que l’entreprise soit de plus en plus<br />

performante et de plus en plus agréable. Car<br />

les deux sont liés : un employé satisfait<br />

soigne son travail. C’est le but de la<br />

démarche fonctionnelle dont une rubrique<br />

de la revue se fait l’écho depuis maintenant<br />

plus de dix ans. Ce serait bien que tous ceux<br />

qui se donnent tant de mal pour la qualité<br />

prennent conscience des fausses routes<br />

suivies ■<br />

Christian Doucet<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 16


QUALITÉ ET MANAGEMENT<br />

La résilience organisationnelle<br />

Comment rebondir<br />

en situation de crise<br />

Les bouleversements qui agitent une organisation peuvent prendre des<br />

allures de crise et ébranler l’identité des individus. Une perte<br />

d’appartenance s’installe, laissant le choix de se replier sur soi et laisser<br />

l’événement prendre toute la place ou d’exploiter sa capacité de résilience<br />

pour faire face et saisir l’opportunité de rebondir.<br />

A la perte de sens créée par la crise, il y a<br />

une reconstruction du sens. La résilience<br />

est une porte ouverte à la reconstruction<br />

de l’identité. Dans le langage courant, la<br />

résilience se définit comme “l’art de<br />

rebondir”.<br />

Nous décrivons* la résilience en tant que<br />

processus et nous énumérons les conditions<br />

favorables à l’émergence de la résilience<br />

au sein de l’organisation. Dans ce<br />

contexte, on peut observer l’émergence<br />

d’une sorte de “contrat psychologique”<br />

dans lequel l’individu et l’organisation<br />

peuvent s’investir différemment, à savoir<br />

l’engagement. Celui-ci s’articule sur un<br />

partenariat “émotion-pensée”.<br />

Nous ouvrons ainsi des voies complémentaires<br />

aux théories du comportement organisationnel.<br />

Le cycle de vie de la crise<br />

Les organisations sont mises à rude<br />

épreuve, selon Shrivastava (voir la bibliographie<br />

ci-dessous) elles évoluent dans un<br />

contexte de turbulences, de crises et de<br />

changements incessants. La stabilité côtoie<br />

l’instabilité, la sécurité et l’incertitude se<br />

conjuguent.<br />

Les évolutions et les ruptures rythment de<br />

plus en plus le quotidien des individus et<br />

des équipes. Les événements peuvent<br />

prendre des allures de crise et générer des<br />

chocs ; ils rendent les individus et les<br />

équipes hésitants sur la ligne de conduite<br />

à tenir. Selon Ashforth, en situation de<br />

“choc” les individus et les organisations<br />

sont en recherche de repères.<br />

Partant de la survenance d’un choc ou d’un<br />

bouleversement au sein de l’organisation,<br />

nous allons examiner ce qui se produit, identifier<br />

les phases de rupture, observer le<br />

cycle de vie de l’organisation, apprécier les<br />

processus de structure, de stratégie et de<br />

management, ainsi que les résistances face<br />

à un choc.<br />

La crise peut adopter des formes différentes<br />

: le choc, la tension ou la surprise.<br />

Plusieurs formes de rebond sont possibles<br />

en situation de crise : l’effondrement et la<br />

résilience. Selon Sibony il y a un avant et<br />

un après crise, et un entre deux.<br />

Notre travail vise la mise en place de conditions<br />

de résilience, à comprendre comment<br />

s’effectue le processus de résilience en<br />

entreprise.<br />

Nous sommes dans une démarche proactive.<br />

Pour suivre une trajectoire de résilience,<br />

il peut être utile de disposer d’une<br />

boîte à outils.<br />

La boÎte à outils contient des modèles, des<br />

moyens et des acteurs. Dans le texte suivant<br />

nous allons illustrer deux des outils les plus<br />

importants, le modèle CRC et le modèle<br />

SRS ainsi qu’un acteur, le Toxic Handler.<br />

Le modèle CRC<br />

Nous avons constaté que le cycle de vie de<br />

la crise était double, un cycle concernant<br />

les individus et un cycle concernant l’organisation.<br />

Lorsque la crise est présente, c’est en<br />

premier lieu le cycle de vie organisationnel<br />

qui est mis en exergue. La crise est<br />

présente, mais les acteurs de l’entreprise<br />

n’ont pas encore conscience de la crise.<br />

Nous avons analysé cet effet particulier et<br />

avons remarqué qu’ils existaient des signaux<br />

“faibles” qui permettaient de donner l’alerte,<br />

liée à la naissance d’une crise.<br />

La principale orientation de nos travaux<br />

était de saisir l’arrivée d’une Crise “C”. Puis<br />

de réaliser les conditions de mise en œuvre<br />

de la Résilience “R”. Et, permettre à l’entreprise<br />

de changer positivement, sans<br />

turbulences pour les individus, afin de vivre<br />

pleinement le Changement “C”.<br />

L’identité de l’entreprise composée par la<br />

structure, la stratégie et le management<br />

ébranlée par la survenance d’une crise, est<br />

par conséquent reconstruite.<br />

Nous répondons à comment rebondir au<br />

regard des turbulences ? Par conséquent<br />

le modèle CRC permet d’appréhender le<br />

processus de la résilience et de voir<br />

comment intégrer la résilience dans le<br />

changement organisationnel.<br />

Le modèle SRS<br />

Le “Strategic Resiliency Scoring” (SRS)<br />

permet d’apprécier le niveau de résilience<br />

individuel et organisationnel.<br />

Le SRS est un questionnaire directif fondé<br />

sur une échelle de Lickert à 5 graduations.<br />

L’ensemble des éléments proposés est<br />

utilisé pour la mise en œuvre des conditions<br />

de résilience.<br />

Il s’agit de répondre en priorité à quatre<br />

questions. Quand intervenir ? Quel outil<br />

utiliser ? De quelle manière intervenir ?<br />

Qui doit intervenir ? Le modèle SRS<br />

*Teneau G. & Koninckx G., “La résilience<br />

organisationnelle, rebondir face aux turbulences”,<br />

éditions De Boeck, 2010.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 17


QUALITÉ ET MANAGEMENT<br />

Six Sigma aujourd’hui<br />

Utiliser Six Sigma<br />

pour changer l’entreprise<br />

et créer de la valeur<br />

L’entreprise est devenue un « terrain de jeu » transformant les individus en<br />

sportifs de haut niveaux au service du changement. Leur mission : créer de<br />

la performance et de la valeur en se focalisant sur les processus ayant un<br />

impact direct sur la « satisfaction client » et, de manière générale, en<br />

améliorant l’organisation.<br />

En 2003, Georges Eckes parlait du Six Sigma<br />

comme « une stratégie qui se répand dans le<br />

monde comme une trainée de poudre ». L’approche<br />

s’est pourtant développée modérément<br />

en France du fait d’une image de la qualité<br />

souvent associée au management par les<br />

contraintes. Le contexte actuel de la crise semble<br />

redonner un nouvel élan à cette approche. La<br />

qualité prend une dimension plus large : on parle<br />

de performance, d’innovation sur l’organisation,<br />

de conduite de changement, de rupture, d’amélioration<br />

continue, de management. On parle<br />

même de conduite de changement, de rupture,<br />

d’amélioration continue, de management. Toutes<br />

ces notions sont en train d’évoluer et trouvent<br />

incontestablement leur réponse dans Six Sigma.<br />

Les origines de Six Sigma s’inscrivent dans<br />

l’évolution du management face à un marché<br />

instable. L’ouverture des frontières après les<br />

années <strong>50</strong> donne naissance à une économie<br />

de marché. L’entreprise est confrontée à des<br />

problématiques de réactivité, de qualité et<br />

de gestion des coûts dans un marché qui<br />

bouge, s’internationalise, se globalise, se diversifie<br />

! Dès lors, l’entreprise cherche de<br />

nouveaux modes de gestion et de nouvelles<br />

structures qui prennent en compte l’instabilité<br />

et l’incertitude. L’organisation par projet<br />

apparaît alors comme la forme organisationnelle<br />

privilégiée pour le développement<br />

de produits, services ou procédés innovants.<br />

Parallèlement, le management stratégique<br />

des entreprises est influencée par le management<br />

de la qualité pour lesquels les<br />

modèles fleurissent : re-engineering, TQM<br />

(Total Quality Management) et ses déclinaisons<br />

(5S, Kaizen..), ISO 9000…<br />

Six Sigma et le nouveau visage<br />

de la qualité<br />

La corrélation directe entre le nombre de<br />

défauts sur un produit ou un service et le niveau<br />

de satisfaction des clients a conduit à exprimer<br />

la performance du processus en termes statistiques<br />

: le « sigma » (écart type, significatif de<br />

la dispersion par rapport à la moyenne).<br />

Un processus Six Sigma (six fois l’écart type),<br />

correspond à 3,4 défauts par million d’opportunités<br />

(quatre sigma : 6 210 défauts par<br />

million, cinq sigma : 232 défauts par million).<br />

À titre indicatif, la plupart des entreprises<br />

se situent autour de 2,5 à 3,5 sigma, soit plus<br />

de 66 000 défauts par million d’opportunités<br />

.Une amélioration d’un sigma équivaut donc<br />

à un grand bon en avant dans la qualité. Le<br />

passage de trois à six sigma génère une<br />

qualité 20 000 fois supérieure. La réduction<br />

de la variation devenant un élément clé pour<br />

l’amélioration des processus, la méthode s’appuit<br />

sur des outils statistiques (études de<br />

capabilité, test d’hypothèse, plan d’expérience,<br />

régression, réclamation clients …). Tous les<br />

processus ont de la variabilité, toutes les variabilités<br />

ont des causes, généralement peu<br />

nombreuses (20% cause = 80% des effets)<br />

et si l’on connaît les causes, on doit pouvoir<br />

les mesurer et les contrôler. Mais, d’’une<br />

manière générale, il s’agit bien d’une discipline<br />

de management, fondée sur des faits<br />

vérifiables statistiquement, visant à améliorer<br />

les processus de l’entreprise pour réaliser<br />

durablement des profits par une « satisfaction<br />

client » optimale. L’approche va bien plus<br />

loin que la dernière version ISO (2000) car<br />

en plus de cette nouvelle unité de mesure,<br />

l’approche impose une méthode précise et<br />

des indicateurs.<br />

Une méthodologie claire et la<br />

recherche des causes premières<br />

La puissance de Six Sigma réside dans son<br />

approche empirique, pilotée par des données<br />

(et l’utilisation de mesures quantitatives) pour<br />

atteindre l’objectif d’amélioration du<br />

processus et la réduction de la dispersion. On<br />

parle d’indicateurs opérationnels combiné<br />

dans l’outil Minitab généralement utilisé.<br />

Par exemple, en 2006, la SNCF décide d’expérimenter<br />

la démarche pour améliorer la<br />

propreté des trains face aux enjeux de qualité<br />

imposés par les clients de plus en plus exigent.<br />

Pour être considérées comme propres les<br />

rames de TGV doivent passer tous les trois<br />

jours dans un automate de lavage. Alors que<br />

les indicateurs utilisés jusqu’alors donnaient<br />

un résultat moyen de 3,2 jours (« plutôt bon<br />

»), la mesure menée durant le projet à plutôt<br />

révélé une forte dispersion : certaines rames<br />

étaient lavées parfois deux fois par jour et<br />

d’autres au-delà de 8 jours, avec même un<br />

cas à 27 jours ! L’indicateur de suivi de la règle<br />

Six Sigma à démontré un taux de conformité<br />

de 48% seulement. Par la suite, une analyse<br />

approfondie révélera une insuffisance de<br />

maintenance préventive et une mauvaise<br />

programmation des passages de l’automate<br />

de lavage ou leur suppression en cas de retard<br />

des trains. Cette révélation remettra en cause<br />

la manière de mesurer une performance, le<br />

processus associé à la maintenance d’un train<br />

entre deux trajets et la manière de gérer les<br />

prestataires extérieurs.<br />

Cette amélioration des processus suit des<br />

étapes selon la méthode « DMAIC » (Définir,<br />

Mesurer, Analyser, Améliorer et Maîtriser)<br />

permettant de rechercher à coup sûr les causes<br />

et de trouver une solution aux problèmes. La<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 24


QUALITÉ ET MANAGEMENT<br />

mise en oeuvre de cette méthode s’effectue<br />

au cours de projets très encadrés et judicieusement<br />

choisis, qui s’articulent autour d’une<br />

même stratégie qui n’est pas sans rappeler la<br />

roue de Deming, ou roue du PCDA (Plan, Do,<br />

Check, Action). Certains essayent de distinguer<br />

la démarche de l’approche Lean. D’autres,<br />

au contraire, préfère parler de « Lean Sigma<br />

» ou de « Lean Six Sigma ». Ces débats n’ont<br />

que très peu de sens dans la mesure où lorsque<br />

l’on travaille sur l’amélioration et la qualité d’un<br />

processus, tous les paramètres sont à prendre<br />

en compte et notamment la notion de délais :<br />

qualité du service rendu et des gains générés<br />

dans des temps meilleurs. En d’autres termes,<br />

avant de travailler sur la refonte du processus<br />

(la phase « Improve » du DMAIC) on commencera<br />

toujours par chercher à réduire les<br />

gaspillages.<br />

Mener un projet et conduire<br />

le changement autrement<br />

Six Sigma, une nouvelle organisation originale au sein de l’entreprise (Source Emmanuel Pascart)<br />

On sait que le « mode projet » redistribue l’orientation<br />

de l’entreprise vers sa première vocation<br />

: satisfaire le client et produire un excédent<br />

financier. Cette vocation est souvent oubliée du<br />

fait des structures organisées par métiers et<br />

concentrant leurs objectifs de manière verticale<br />

sans se soucier de la « satisfaction client<br />

». Le « mode projet » engendre systématiquement<br />

des résistances qu’il faut surmonter.<br />

Ce qui différencie Six Sigma des autres approches,<br />

c’est la prise en compte de facteurs<br />

permettant de rendre lisible le changement<br />

au travers d’une structure et d’une méthode<br />

nouvelles avec un langage nouveau, très<br />

marketing. Selon O. Herbemont et B. Cesar<br />

(Stratégie du projet Latéral, Dunod, 2005):<br />

« pour changer réellement, il faut utiliser des<br />

mots nouveaux car il est difficile de changer<br />

les gens si l’on ne change pas les mots qui<br />

désignent les choses ».<br />

Par exemple, en tant que chef de projet, j’ai moimême<br />

utilisé la puissance de l’approche au sein<br />

d’un grand groupe industriel. J’ai notamment<br />

piloté certains projets d’amélioration des<br />

processus commerciaux dont l’impact sur l’EBIT<br />

était quasi immédiat. Incontestablement, l’approche<br />

favorise un élément souvent négligé<br />

associé à la fameuse équation de la réussite<br />

d’un projet : Réussite du projet = <strong>Qualité</strong> x<br />

Acceptation<br />

Ces projets sont en lien avec la stratégie et<br />

décidés en comité de direction, ce qui vient<br />

catalyser l’acceptation par tous de l’effort<br />

qu’il faudra faire. En plus de cet aspect, la<br />

force de l’approche réside dans les groupes<br />

de travail constitués exclusivement de collaborateurs<br />

interne à l’entreprise, à tous les<br />

niveaux. Le fait de proposer à ces collaborateurs<br />

d’intégrer ces projets constitue déjà un<br />

motif de satisfaction. Ces collaborateurs sont<br />

formés et sont directement impliqués dans<br />

la réussite de leur propre performance. En<br />

contribuant à l’amélioration de leur entreprise<br />

il gagne en compétence métiers et en<br />

connaissance de l’entreprise et de sa culture<br />

qu’il étoffe davantage. C’est un réel échange<br />

sur le mode « gagnant-gagnant ». Ainsi, c’est<br />

la fin des consultants externes et de leurs<br />

questions qui fâchent, la fin des poses cafés<br />

ou sont lancés des « rumeurs » désobligeantes<br />

sur des hommes en costumes qui<br />

prônent le « donnez moi votre montre que je<br />

puisse vous donner l’heure ».<br />

Aussi, les termes changent. Les chefs de projet<br />

et les sponsors deviennent des « Blacks Belts<br />

» et des « champions ». Une nouvelle sémantique<br />

se répand dans l’entreprise créant une<br />

rupture avec les termes usuels. Cette rupture<br />

est associée à une nouvelle vision de la performance<br />

et impulse une dynamique nouvelle.<br />

Dans d’autre cas, cette sémantique incitent les<br />

entreprises à réfléchir à une nouvelle sémantique<br />

plus en accord avec leur culture. C’est une<br />

démarche saine et constructive qui encre davantage<br />

la nécessité de changer. L’approche Six<br />

Sigma rompt donc avec les débats et les hésitations<br />

portant sur le choix de la rupture ou de<br />

l’amélioration continue. Elle montre l’utilité des<br />

deux démarches en créant à la fois une rupture<br />

et en améliorant de façon continue l’entreprise<br />

toute entière.<br />

Des valeurs culturelles partagées<br />

Six Sigma permet donc de diminuer les risques<br />

de résistances au changement souvent liés à<br />

un manque de vision du projet, à un faible<br />

soutien de l’équipe dirigeante, à un manque<br />

d’objectifs clairs et à la crainte naturelle du<br />

changement. L’approche est souvent initiée<br />

par l’équipe dirigeante et fondée sur la<br />

mesure opérationnelle selon la méthode<br />

DMAIC et sur l’implication du personnel de<br />

l’entreprise.<br />

A travers mes expériences, au travers de mes<br />

rencontres j’ai pu débattre sur le thème de<br />

Six Sigma et sur sa vocation concrète à<br />

changer l’entreprise en l’orientant sur des<br />

chemins simples et efficaces de performance<br />

et d’efficience. Au fur et à mesure de la maturation<br />

de mes réflexions ces hommes et ces<br />

femmes m’ont aidé à alimenter ma vision. Les<br />

résultats sont assez parlants. La généralisation<br />

de l’approche à toute la chaine de valeur<br />

de l’entreprise permet incontestablement de<br />

révéler la capacité d’une organisation à<br />

s’orienter vers des valeurs qui lui permettront<br />

d’évoluer dans un environnement fluctuant ! ■<br />

Emmanuel Pascart*<br />

* Emmanuel Pascart est titulaire d’un Exécutive<br />

Master de ESCP Europe et Supélec en Business<br />

consulting et d’un Master en gestion d’entreprise.<br />

Il conjugue une expérience en stratégie marketing<br />

et commerciale et dans la gestion de projet avec<br />

l’approche Six Sigma. Après avoir mis en place les<br />

prestations de services d’un grand constructeur<br />

informatique et d’un éditeur de logiciels, il a géré<br />

les projets des comptes clefs de multinationales<br />

industrielles, avant d’intégrer un groupe de projet<br />

Six Sigma sur l’Europe.<br />

(Il est l’auteur de « Six Sigma, La force du<br />

changement en période de crise ! », Afnor<br />

éditions, 2009).<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 25


DOSSIER<br />

Conseil - Formation<br />

Notre sélection 2010<br />

Nous vous proposons cette année une sélection d’organismes<br />

de conseil et de formation pour vous accompagner dans vos<br />

démarches d’amélioration, de performance, de conformité, d’audit,<br />

etc. Nous avons choisi cette année de vous présenter quelques<br />

organismes de conseil et de formation répartis d’abord par<br />

domaine de compétence puis selon un tri géographique. Dans<br />

cette édition papier, nous n’avons pas pu publier l’ensemble des<br />

organismes de conseil et de formation. Pour consulter notre liste<br />

exhaustive, nous vous invitons à vous connecter sur notre site<br />

Quality and Co pour effectuer très simplement votre recherche<br />

de prestataires selon les critères qui vous correspondent.<br />

www.qualityandco.com<br />

Organismes de conseil et de formation.<br />

Retrouvez-les sur le web :<br />

www.qualityandco.com<br />

Mise à jour de vos coordonnées<br />

En dépit de tous les soins que <strong>Qualité</strong><br />

références a apportés à la réalisation de ce<br />

guide, des erreurs ou des omissions ont pu être<br />

commises involontairement. Pour mettre à jour<br />

vos coordonnées, connectez-vous au site<br />

Quality and Co et cliquez en page d’accueil sur<br />

“Référencez votre entreprise gratuitement”.<br />

Les organismes de certification que vous pourriez retrouver dans cette liste proposent des prestations de formation,<br />

mais pas de conseil.<br />

ISO 9000 ET<br />

PERFORMANCE<br />

Alsace<br />

ILLKIRCH<br />

FISHER SCIENTIFIC<br />

03 88 67 14 14<br />

PCBIS<br />

03 68 85 48 71<br />

MITTELHAUSEN<br />

CABINET A M C<br />

03 88 51 44 20<br />

REGUISHEIM<br />

JCH CONSEIL<br />

03 89 81 37 60<br />

REICHSTETT<br />

AEM CONSEIL<br />

06 71 58 40 62<br />

SCHILTIGHEIM<br />

ALSACE QUALITÉ<br />

03 88 19 16 78<br />

SITA ALSACE<br />

03 88 65 69 30<br />

WATTWILLER<br />

LINKS-INGÉNIERIE<br />

03 89 75 60 72<br />

Aquitaine<br />

BORDEAUX<br />

CODESIOM CONSULTANTS<br />

05 56 90 82 10<br />

DURDAT-LAREQUILLE<br />

BCL CONSEILS<br />

04 70 51 99 64<br />

PRAGMA<br />

06 03 09 03 62<br />

GAN<br />

GUJAN-MESTRAS<br />

FM SANTÉ<br />

05 56 66 22 94<br />

MERIGNAC<br />

ARSOL INGÉNIERIE<br />

06 85 43 29 78<br />

ACMID 2<br />

06 89 92 92 40<br />

PYCONSULTING<br />

06 87 74 10 49<br />

MIMBASTE<br />

PESSAC<br />

AUBIÈRE<br />

UNIVERSITÉ BLAISE PASCAL<br />

04 73 40 72 00<br />

SAINT ROMAIN<br />

LACHALM<br />

LEYGATECH<br />

04 71 75 11 80<br />

Auvergne<br />

Basse-Normandie<br />

BEAUMONT HAGUE<br />

HEROUVILLE SAINT<br />

CLAIR<br />

CVL CONSEIL - CHRISTELLE<br />

LECHARPENTIER<br />

02 31 53 55 55<br />

CCI BEAUNE<br />

03 80 26 39 39<br />

BEAUNE<br />

CHALON SUR SAONE<br />

AIB VINCOTTE INTERNATIONAL<br />

03 85 46 84 79<br />

AB CONSEIL<br />

06 17 89 12 81<br />

BILANCIA<br />

03 80 41 72 05<br />

NOVILIS<br />

06 81 40 80 32<br />

CHIVRES<br />

DIJON<br />

MACON<br />

MELLECEY<br />

DIDIER BESSON CONSULTANT<br />

06 76 98 03 14<br />

PERI G<br />

02 97 76 99 79<br />

Bourgogne<br />

Bretagne<br />

CAUDAN<br />

CESSON-SEVIGNE<br />

CHÂTEAUGIRON<br />

GALATA ORGANISATION<br />

02 99 37 63 63<br />

LE MINIHIC-SUR-RANCE<br />

ITA COMETA CONSEIL<br />

06 07 73 89 14<br />

PACE<br />

SOFTANDEM GPS<br />

02 99 14 59 03<br />

QUEVERT<br />

QUALEOS CONSEIL<br />

06 64 63 56 88<br />

RENNES<br />

CABINET BAUDOUIN<br />

02 99 36 46 23<br />

SAINTE ANNE D’AURAY<br />

CL-C<br />

06 08 34 28 23<br />

Centre<br />

BOURGES<br />

PARC ROUTIER DE LA DDEA18<br />

02 48 <strong>50</strong> 81 05<br />

CHARTRES<br />

PUIG<br />

01 40 88 68 64<br />

COULLONS<br />

MARCAULTS CONSULTANT<br />

02 38 29 22 59<br />

TRIANGLE MANAGEMENT ET<br />

DREUX<br />

AVESCOM CONSEIL<br />

06 71 25 28 <strong>50</strong><br />

AFPPENN<br />

02 37 91 80 35<br />

LUCÉ<br />

MONTLOUIS-SUR-LOIRE<br />

CFARGIERCONSULTANT<br />

06 80 43 55 48<br />

ORLEANS<br />

LAURENCE FAGANELLO CONSEIL<br />

ET FORMATION QUALITÉ ET<br />

MANAGEMENT DE PROJET<br />

06 33 74 41 43<br />

ROMORANTIN-LANTHENAY<br />

SDP QUALITÉ<br />

02 54 76 82 25<br />

INFORGON<br />

SAINT-MARTIN<br />

D’AUXIGNY<br />

VASSELAY<br />

DEXIA DS SERVICES<br />

02 48 48 10 10<br />

P&N CONSULTING<br />

06 31 87 78 66<br />

VILLIEU<br />

Champagne-<br />

Ardenne<br />

HAUTVILLERS<br />

REIMS<br />

IUT DE REIMS CHÂLONS<br />

CHARLEVILLE<br />

03 26 91 30 15<br />

VITRY-LE-FRANCOIS<br />

KADANT LAMORT<br />

03 26 74 80 80<br />

Franche-Comté<br />

BESANÇON<br />

FCI BESANÇON SA<br />

03 81 54 54 00<br />

LAURENT NOTE CONSULTANT<br />

06 08 81 12 84<br />

DOLE<br />

QUALIMS<br />

01 75 43 86 66<br />

GOUX LES USIERS<br />

TDC SOFTWARE<br />

03 81 38 29 53<br />

VESOUL<br />

ASSOCIATION QUALITÉ 70<br />

03 84 96 71 15<br />

Haute-Normandie<br />

CRIQUEBEUF SUR SEINE<br />

SESA SYSTEMS<br />

02 32 96 06 70<br />

DIEPPE<br />

SALSO ORGANISATION SARL<br />

06 19 79 22 16<br />

GONFREVILLE L’ORCHER<br />

GICFO<br />

05 56 79 52 00<br />

ACPP<br />

02 33 01 60 80<br />

DAZONT<br />

09 75 74 51 09<br />

FORMATION<br />

06 62 36 00 39<br />

HO CONSEIL<br />

06 89 47 31 29<br />

AIRCELLE<br />

02 35 11 41 47<br />

<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 31


SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ<br />

Tribune<br />

Conseils et formation<br />

En période de crise, est-il bon de<br />

faire appel à un cabinet conseil ?<br />

L’entreprise évolue aujourd’hui selon une<br />

dynamique qui prend ses racines dans l’innovation<br />

et dans la performance avec une<br />

réelle capacité à faire des choix. C’est la clé<br />

de sa pérennité et de sa rentabilité et la<br />

crise ne fait qu’amplifier le phénomène.<br />

Crise = restrictions budgétaires ?<br />

Le premier réflexe de l’entrepreneur est<br />

bien, en période de crise, de reconsidérer<br />

toute dépense et en particulier toute<br />

dépense externe. C’est tout simplement<br />

humain et s’il ne le faisait pas, ses actionnaires<br />

et même ses salariés se poseraient<br />

des questions. Mais pour autant, faut- il<br />

tout couper toute relation avec un conseil<br />

extérieur ? La réponse dépend certainement<br />

de la situation économique et surtout<br />

du stade où se trouve l’entreprise dans son<br />

développement.<br />

Si le développement programmé ou amorcé<br />

est stratégique, faire l’économie d’un expert<br />

est risqué. Prenons le cas d’une entreprise<br />

qui a prévu de restructurer son SI, de lancer<br />

une nouvelle ligne de produits ou d’accompagner<br />

une croissance externe en<br />

cours, parler d’architecture informatique,<br />

de satisfaction client, gérer une intégration<br />

d’équipes ou de systèmes ne s’improvise<br />

pas. Les erreurs coûtent cher en temps et<br />

en investissement.<br />

Le conseil a la connaissance<br />

des technologies, des situations<br />

de crise, du choix et du coût<br />

des solutions<br />

Spécialiste de l’état de l’art, il a l’expérience<br />

des dysfonctionnements et des combinaisons<br />

performantes. Il sait qu’une entreprise<br />

doit gagner du temps et n’a pas le droit à<br />

l’erreur quand il s’agit de prendre une décision<br />

stratégique. La crise fera que le conseil<br />

ira à l’essentiel, aujourd’hui un intervenant<br />

qui ne respecterait pas ce principe serait<br />

balayé par la concurrence, le consulting<br />

connaît aussi la crise et dans les structures<br />

légères, la sélection s’opère encore plus vite.<br />

Vous, décideur, souhaitez vous<br />

un conseil ou un coach ?<br />

Un conseil extérieur est un expert dans son<br />

domaine, mais en plus il vous fera réfléchir<br />

différemment au moment le plus opportun.<br />

Il vous apportera une expérience et un<br />

regard détaché des fortes contraintes qui<br />

pèsent sur l’entrepreneur ou le manager<br />

lorsqu’une décision s’impose. Le coût du<br />

conseil est largement compensé par le gain<br />

de productivité ou l’économie d’une crise<br />

interne. Surtout si le cabinet conseil retenu<br />

sait se mettre à la portée du client, de ses<br />

enjeux de sa culture.<br />

Le décideur sait également qu’une période<br />

de crise rendra ses équipes, craignant pour<br />

leur devenir professionnel, plus frileuses,<br />

moins enclines à apporter la contradiction<br />

voire à débattre tout court. Bref, un diri-<br />

geant sera de plus en plus seul à décider.<br />

Alors la crise rend l’apport du conseil encore<br />

plus nécessaire. Le droit à l’erreur, même<br />

revendiqué, n’existe plus alors le décideur<br />

devra s’entourer sans tarder et choisir le<br />

conseil qui lui donnera le soutien technique<br />

mais aussi psychologique pour agir en<br />

confiance. Le conseil est aussi un coach,<br />

d’ailleurs le coaching sportif est il en crise<br />

aujourd’hui ? Certainement pas c’est même<br />

un créneau d’avenir.<br />

La crise impose d’être sélectif<br />

Le conseil efficace connaît avant tout le client,<br />

ses besoins, ce qu’il peut faire en fonction de<br />

son environnement, de ses métiers et de sa<br />

culture d’entreprise. Il sait qu’un euro de fonds<br />

propre doit être judicieusement investi.<br />

Le conseil veillera à avoir une approche personnalisée<br />

en connaissant non seulement la<br />

volonté stratégique mais aussi la réalité opérationnelle,<br />

ce qui se passe réellement dans les<br />

services et quelles sont les ressources disponibles,<br />

à la fois financières techniques et<br />

humaines. Ayant apprécié cette culture (en<br />

faisant de la « real politik »), il déterminera<br />

quelle est la conduite du changement à opérer,<br />

qui former, à quoi, avec quelle intensité et dans<br />

quels délais pour des résultats optimisés ■<br />

Stéphane Hugé*<br />

*Stéphane Hugé est co-fondateur de Sifaris.<br />

www.qualityandco.com<br />

Organismes de conseil et de formation.<br />

Retrouvez-les sur le web : www.qualityandco.com<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 46


SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ<br />

Gestion des identités<br />

Quel contrôle<br />

pour le nouveau réseau ?<br />

Selon Eric Leblond, la sécurité informatique est le moteur actuel des<br />

évolutions du système d’information en entreprise. Les enjeux de la gestion<br />

des identités sont ainsi devenus stratégiques.<br />

Si le terme d’autoroute de l’information est<br />

entré dans les moeurs, entérinant par là<br />

même une métaphore urbaine, c’est principalement<br />

car l’analogie entre un système<br />

d’information et une ville est criante. A tel<br />

point que le concept d’urbanisation du<br />

système d’information est en plein essor.<br />

En urbanisme comme en gestion des<br />

systèmes d’information, la difficulté principale<br />

est la gestion de l’historique : il est<br />

beaucoup plus facile de construire un métro<br />

souterrain à Dubai qu’à Rome où l’on est<br />

sûr de tomber sur un monument antique<br />

tout les 20 mètres (ou à Barcelone comme<br />

c’est le cas actuellement).<br />

L’évolution d’un système d’information est<br />

donc un processus complexe où la gestion<br />

de l’existant est un composant essentiel.<br />

Pour des raisons diverses, des applications<br />

anciennes peuvent être vitales (application<br />

métier participant de l’avantage concurrentiel<br />

de la société) et inamovibles (applications<br />

développées par feu un prestataire<br />

externe). Si une telle application existe, la<br />

tentation de l’immobilité est grande. Cet<br />

appel peut-être facilement entendu si on<br />

ne pense qu’à des exigences fonctionnelles<br />

mais si l’on prend en compte des paramètres<br />

externes comme la sécurité, cela est<br />

tout autre. Sans action, une application<br />

fiable devient avec le temps une solution<br />

en danger par le jeu des évolutions de l’environnement<br />

(multiplication des moyens<br />

d’accès réseau) et surtout par celle de la<br />

menace informatique.<br />

La notion de sécurité a évolué<br />

La notion de niveau minimum de sécurité<br />

évolue considérablement en termes de<br />

fonctionnalités nécessaires. Si par exemple<br />

il était envisageable il y a quelques années<br />

d’avoir une application sans authentification<br />

sur une base externe ou même sans<br />

authentification, il est actuellement impensable<br />

de rester avec une telle application<br />

dans un système d’information.<br />

Même si elles sont simples, les raisons de<br />

ce changement de paradigme méritent<br />

d’être rappelées pour savoir quelles sont<br />

les menaces que l’on souhaite contrer (et<br />

donc décider des mesures à mettre en<br />

oeuvre). Dans un passé lointain, seules<br />

quelques personnes, des opérateurs,<br />

avaient accès aux applications (application<br />

en mode console par exemple). Les réseaux<br />

ont depuis cette époque évolué dans<br />

plusieurs directions :<br />

- la population ayant un accès au réseau<br />

informatique est beaucoup plus large,<br />

- les outils informatiques se sont diversifiés.<br />

«sus d’Identity Access Management<br />

doit être une plateforme pivot et<br />

structurante »<br />

Le premier point est trivial. Le réseau est<br />

global, tout le monde a accès au réseau et<br />

donc l’application informatique doit être<br />

protégée contre les attaques volontaires<br />

ou involontaires. La probabilité d’apparence<br />

a d’ailleurs augmenté de manière plus que<br />

linéaire par rapport à l’effectif des<br />

personnes connectées au réseau.<br />

Le second point est inhérent à la nature<br />

des postes de travail. Mono applicatif dans<br />

beaucoup de cas il y a quelques années, la<br />

multiplication des services notamment<br />

internet fait que les postes sont doréna-<br />

vant multi-taches. Ceci introduit des risques<br />

supplémentaires en particulier de prise de<br />

contrôle (On peut par exemple penser aux<br />

urgences dans un hôpital qui font un usage<br />

massif des Pages Jaunes). L’ouverture vers<br />

le monde extérieur rend les systèmes vulnérables<br />

puisque de nombreuses nouvelles<br />

classes de menaces sont maintenant à<br />

considérer (virus, cheval de troie,…).<br />

Le réseau local n’est pas amical<br />

Si les risques sur une application ancestrale<br />

ne se limitent pas à ces deux vecteurs<br />

de risques, ils font partis des éléments<br />

majeurs à prendre en considération. Leur<br />

présence conduit directement au besoin de<br />

protection des accès vers les applications<br />

sensibles : le réseau local ne peut plus être<br />

considéré comme un monde ami.<br />

La gestion de l’identité par la mise en place<br />

d’une politique de gestion des accès en<br />

fonction de l’identité des utilisateurs est<br />

une des composantes essentielles de la résilience<br />

du système d’information. La réalisation<br />

d’un tel projet<br />

passe par des processus<br />

centralisés qui irradient<br />

dans toutes les couches<br />

du système d’information.<br />

Les enjeux sécuritaires<br />

de ces processus<br />

sont nombreux :<br />

- Assurer un niveau de protection globale<br />

satisfaisant (le degré de résistance d’un<br />

SI est égal à celui de son maillon le plus<br />

faible)<br />

- Assurer une réactivité maximale pour<br />

gérer le changement interne (évolution<br />

du personnel au sein de l’entreprise par<br />

exemple) et externe (nouvelle menace).<br />

Processus global, le processus d’Identity<br />

Access Management (IAM) doit être central.<br />

Il doit être une plateforme pivot qui structure<br />

les méthodes de la société. <br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 47


SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ<br />

Réseaux sociaux<br />

Les medias sociaux<br />

en toute sécurité<br />

L’usage des réseaux sociaux est en passe de dépasser les classiques emails.<br />

Le Gartner estime même qu’ils deviendront le principal moyen de<br />

communication d’environ 20 % des collaborateurs en entreprise. Pour<br />

satisfaire au besoin de sécurité, voici dix recommandations élaborées par<br />

Stonesoft pour une fréquentation sécurisée de ces réseaux sociaux.<br />

Sensibiliser les employés : les gens ne<br />

changeront leur façon de se comporter sur<br />

les réseaux sociaux que lorsqu’ils auront<br />

été sensibilisés aux risques de sécurité que<br />

ces derniers présentent. Les entreprises<br />

ont donc pour mission d’informer leurs<br />

employés quant aux risques que représentent<br />

les réseaux sociaux. Ils doivent<br />

également leur faire comprendre que même<br />

une information qui paraît sans importance<br />

risque d’en révéler déjà bien trop sur une<br />

société ou la vie privée d’un individu.<br />

Envoyer régulièrement des informations<br />

concernant les dernières menaces et établir<br />

une liste de règles à respecter permettront<br />

de sensibiliser encore davantage les utilisateurs.<br />

Il est, par ailleurs, utile d’engager<br />

en interne une personne en charge des<br />

réseaux sociaux qui sera un référent pour<br />

les employés.<br />

Mettre en place des process stricts : les<br />

administrateurs doivent être au courant<br />

des dernières menaces repérées sur le web.<br />

Il est ainsi conseillé de mettre en places des<br />

process stricts en phase avec les workflows<br />

quotidiens. Les administrateurs devront<br />

donc être particulièrement attentifs et s’assurer<br />

que les dernières mises à jour de<br />

sécurité sont bien téléchargées. Ces mécanismes,<br />

qui peuvent sembler quelque peu<br />

« simplistes », permettront aux responsables<br />

IT d’identifier instantanément les<br />

attaques réseaux ou même de les éviter<br />

proactivement.<br />

Définir des règles de sécurité solides : en<br />

établissant des règles internes, les administrateurs<br />

réseaux pourront définir des<br />

zones et applications réseaux qui seront<br />

accessibles par certaines personnes à<br />

certains moments. Il sera ainsi plus facile<br />

de contrôler, de superviser et de tracer<br />

l’accès aux données critiques en permanence.<br />

L’information ne risque donc pas de<br />

tomber entre de mauvaises mains par des<br />

moyens non autorisés. Les entreprises<br />

doivent également prendre la conformité<br />

en compte. Il est important de mettre les<br />

politiques à jour et de les adapter aux différents<br />

changements.<br />

Bloquer les sites infectés : une personne<br />

se connecte à un site infecté et télécharge<br />

un cheval de Troie. Ce genre de chose arrive<br />

souvent malgré des formations régulières<br />

dispensées aux employés. Les filtres URL<br />

permettent aux entreprises de bloquer<br />

l’accès aux malwares connus et aux sites<br />

de phishing. Cela s’applique également à<br />

l’ensemble des autres sites malveillants. La<br />

fonction de filtrage internet est constamment<br />

mise à jour grâce à la surveillance<br />

des listes noires et des listes blanches.<br />

Utiliser des firewalls de dernière génération<br />

: les entreprises doivent s’assurer<br />

que les technologies de sécurité en place<br />

sont toujours à jour. Par exemple, un firewall<br />

moderne offre une analyse complète<br />

de toutes les données concernant le trafic.<br />

Une inspection approfondie du trafic<br />

permet de surveiller tout type de données<br />

trafic (navigation web, applications peerto-peer,<br />

données trafic chiffrées dans un<br />

tunnel SSL). Lors de l’inspection SSL, le<br />

firewall déchiffre le flux de données SSL et<br />

le chiffre de nouveau avant de renvoyer les<br />

données vers le réseau. Ceci est un bon<br />

moyen de protéger efficacement les postes<br />

de travail, les réseaux internes, les hôtes<br />

et les serveurs contre les attaques ayant<br />

lieu à l’intérieur des tunnels SSL.<br />

Définir des accès aux applications<br />

métiers : les utilisateurs mobiles, les partenaires<br />

et les distributeurs ont souvent<br />

besoin d’accéder au réseau de l’entreprise<br />

de l’extérieur. Pour ces groupes d’utilisateurs,<br />

il est très difficile ou quasiment<br />

impossible de surveiller l’utilisation faite<br />

des réseaux sociaux. Il devient ainsi essentiel<br />

d’octroyer des droits d’accès réseau de<br />

façon centralisée, en utilisant par exemple<br />

un portail SSL/VPN. Parallèlement, le travail<br />

de l’administrateur est amplement facilité<br />

par une authentification forte via le SSO<br />

au niveau de l’utilisateur. Ainsi, un identifiant<br />

unique permet aux utilisateurs d’accéder<br />

uniquement aux zones réseau et aux<br />

services autorisés.<br />

Parer aux vulnérabilités : sur tous les<br />

réseaux, la gestion des vulnérabilités représente<br />

une mission essentielle puisque les<br />

attaques exploitant ces dernières, notamment<br />

via les réseaux sociaux, se multiplient.<br />

Installer un IPS (système de prévention des<br />

intrusions), comme StoneGate par exemple,<br />

représente un excellent moyen d’établir<br />

une barrière de défense. L’IPS permet d’arrêter<br />

les vers, les virus ou tout autre type<br />

de menaces et les empêche donc de se<br />

répandre sur le réseau. L’IPS permet également<br />

la mise à jour virtuelle des serveurs<br />

et des services en sécurisant les serveurs<br />

menacés, qui seront par la suite patchés<br />

lors de la session de maintenance suivante.<br />

Sécuriser l’intranet : l’intranet de chaque<br />

entreprise réunit généralement des informations<br />

extrêmement sensibles. Ces zones<br />

doivent être isolées du reste du réseau<br />

interne. Pour ce faire, il est nécessaire de<br />

segmenter l’intranet au moyen de pare-feu.<br />

Ceci permet à l’entreprise d’isoler des<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 54


SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ<br />

services comme la comptabilité du reste de<br />

l’intranet et donc d’éviter que les infections<br />

n’atteignent ces zones sensibles du réseau<br />

d’entreprise.<br />

Intégrer les appareils mobiles dans les<br />

politiques de sécurité : de nombreux utilisateurs<br />

surfent sur les réseaux sociaux via<br />

des appareils mobiles (PC portable, PDA ou<br />

smartphones). Ces mêmes outils qu’ils utilisent<br />

également pour se connecter au<br />

réseau de l’entreprise. Il est important que<br />

les administrateurs appliquent également<br />

les politiques de sécurité aux appareils<br />

mobiles. Il est possible de le faire, par<br />

exemple, via la fonction d’évaluation,<br />

capable de vérifier si le dispositif qui se<br />

connecte au réseau est conforme aux politiques<br />

de l’entreprise et si les logiciels de<br />

sécurité nécessaires y sont bien installés.<br />

Cette fonctionnalité s’assure également<br />

qu’un hôte firewall adapté et mis à jour est<br />

bien installé et que le système d’exploitation,<br />

le logiciel anti-virus et l’ensemble des<br />

correctifs sont correctement updatés. Si<br />

l’une de ces conditions n’est pas remplie,<br />

l’appareil mobile voit son accès au réseau<br />

limité voire refusé. Le cas échéant, l’appareil<br />

mobile est redirigé vers un site web<br />

de confiance où il pourra télécharger les<br />

mises à jour requises.<br />

Administrer de façon centralisée : une<br />

gestion centralisée permet aux responsables<br />

informatiques d’administrer, de<br />

surveiller et de configurer l’ensemble du<br />

réseau et des appareils mobiles via une<br />

console unique. Ils ont également accès à<br />

des rapports leur permettant de voir qui a<br />

accédé à quelles données et quand. Il est<br />

ainsi plus aisé pour eux de se prémunir efficacement<br />

contre les attaques et de garantir<br />

une protection plus efficace aux applications<br />

vulnérables. Par ailleurs, une console<br />

d’administration centralisée aide à la bonne<br />

application et à la conservation des politiques<br />

de sécurité en vigueur sur l’ensemble<br />

du réseau d’entreprise.<br />

« La multiplication des réseaux sociaux<br />

accroît les risques pesant sur les réseaux<br />

d’entreprise », prévient Léonard Dahan,<br />

Country Manager Stonesoft France et<br />

Benelux, préconisant de combiner formations<br />

des utilisateurs et adaptation aux<br />

nouvelles technologies dans une stratégie<br />

de sécurité ■<br />

Système d’information<br />

Gestion des logs<br />

Comprendre les enjeux des entreprises pour réussir un projet de collecte et<br />

de gestion de logs dans un environnement en pleine mutation. La mise en<br />

place d’une stratégie efficace de gestion des logs ne s’improvise pas.<br />

On assiste depuis ces cinq dernières années<br />

à une révolution majeure dans la prise de<br />

conscience des entreprises dans la mise en<br />

oeuvre de leur politique de sécurité. Il ne<br />

s’agit pas de l’apparition de super menaces,<br />

même si celles-ci existent toujours, mais de<br />

nouvelles réglementations et normes qui<br />

définissent certaines obligations vis-à-vis<br />

de la sécurité du système d’information<br />

(SI). Cette évolution a pour conséquences<br />

une répartition différente des budgets qui<br />

vont être orientés en priorité sur la mise<br />

en conformité réglementaire plutôt qu’à<br />

des exigences de sécurité traditionnelle.<br />

Les outils de collecte et d’analyse des logs<br />

font partie de ces nouveaux enjeux.<br />

La complexité de la collecte<br />

et de l’analyse de logs<br />

La multiplicité des sources d’informations<br />

et des modes de transfert de journaux<br />

(Syslog, SNMP…) font que la collecte<br />

devient une opération compliquée surtout<br />

si l’on prend en compte le fait que chaque<br />

composant dispose de son propre format<br />

de message. Il faut tenir compte également<br />

de la conservation des données qui<br />

demande des capacités de stockage<br />

extrêmement importantes. Ces données<br />

doivent par la suite être utilisées pour<br />

superviser la sécurité du SI en temps réel<br />

(corrélation d’informations qui génère des<br />

alertes automatiques)<br />

et fournir des tableaux de bord pour le<br />

pilotage du SI aux différents acteurs de<br />

l’entreprise (Auditeurs externes, RSSI,<br />

Directeurs Informatique, DAF, DG…)<br />

L’intégrité, la traçabilité et la conservation<br />

des données font donc partie des<br />

dispositions à mettre en place pour être en<br />

phase avec les différentes contraintes<br />

juridiques. Pour être synthétique, une<br />

entreprise a l’obligation de conserver ces<br />

logs pendant une durée qui varie en<br />

fonction de la nature des données (dans le<br />

cadre de la lutte anti-terroriste, la durée de<br />

conservation est de 1 an maximum). Ces<br />

projets seront souvent confiés à des<br />

sociétés de services extérieures car ils<br />

nécessitent une expertise très forte et<br />

parce qu’ils n’impactent pas directement<br />

le SI de l’entreprise (pas d’interaction forte<br />

avec le traitement des données).<br />

Débuter un projet de gestion de logs c’est<br />

d’abord définir précisément ce qu’il est<br />

possible de réaliser par rapport au service<br />

attendu et à l’environnement du client.<br />

Cette phase amont prendra en compte le<br />

périmètre technique (quelles sont les<br />

équipements collectés, leur localisation,<br />

l’évaluation de la volumétrie des données<br />

en fonction de la durée de rétention des<br />

logs) et le périmètre fonctionnel (stockage,<br />

troubleshooting, reporting en temps réel<br />

ou différés, alerting…). Une fois seulement<br />

ce travail effectué l’intégration et le<br />

développement d’outils propres à chaque<br />

client pourra être mis en place ■<br />

Julien Hoppenot*<br />

*Julien Hoppenot est responsable marketing<br />

sécurité SPIE Communications<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 55


SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ<br />

Logiciels d’aide à la performance<br />

Les nouveautés<br />

et les évolutions<br />

Avanteam<br />

La version 2011 de sa suite de<br />

management QSE est disponible<br />

Cette version bénéficie de nombreuses<br />

améliorations fonctionnelles et techniques,<br />

en particulier : portail contextuel : à la mode<br />

«iGoogle» permettant une personnalisation<br />

avancée de l’interface utilisateur selon le<br />

profil de chaque utilisateur ; Viewer<br />

universel, permettant la consultation, l’annotation<br />

et l’impression contrôlée de plus<br />

de 300 formats de documents depuis un<br />

simple navigateur web et sans aucun logiciel<br />

ou plug-in sur le poste de travail. Accélérateurs<br />

de projet : un ensemble d’outils et<br />

de modèles basés sur les meilleurs pratiques<br />

du marché et 20 années d’expérience dans<br />

la mise en œuvre de projets QSE.<br />

➟www.avanteam.fr<br />

Qualinove<br />

L’application Qualibox évolue<br />

« L’application informatique Qualibox est<br />

dédiée à la gestion des Systèmes de Management<br />

(<strong>Qualité</strong>, Sécurité, Environnement).<br />

Ce produit déjà très complet comportant<br />

une dizaine de modules (gestion documentaire,<br />

amélioration, suivi des indicateurs,<br />

évaluation fournisseur,…) est complété par<br />

un nouveau module « qualeval » qui permet<br />

de s’auto-évaluer par rapport à un référentiel<br />

et de générer/suivre des actions<br />

d’amélioration.<br />

Cet outil très simple d’utilisation permet<br />

d’assurer un reporting sur l’état d’avancement<br />

dans le déploiement d’un projet de<br />

certification ou de toute autre démarche<br />

d’évaluation par rapport à un référentiel<br />

(modèle interne, norme de service, ….).<br />

Qualibox est désormais disponible en<br />

version anglaise.<br />

Pour toute demande d’information :<br />

➟contact@qualinove.fr<br />

Qual’Net<br />

Gestion Documentaire et<br />

Workflow (management QSE)<br />

Toujours à la recherche d’amélioration pour<br />

sa suite logicielle, la société QUAL’NET a<br />

développé plusieurs solutions verticalisées<br />

dans le domaine de la gestion des risques<br />

comme par exemple la gestion des risques<br />

professionnelles,du Document Unique, de<br />

la gestion des accidents du travail,…<br />

Qual’Net a aussi étoffé son offre en matière<br />

de management intégré QSE prêts à l’emploi.<br />

La société propose aussi plus de pilotage<br />

avec de nouvelles possibilités de<br />

création de tableaux de bords et de reporting<br />

multisources (base ERP et/ou Qual’Net)<br />

et multisupports (word, Excel, PDF ou<br />

Flash).<br />

Qual’Net est depuis plus de 12 ans un des<br />

leaders des logiciels QSE en France dans le<br />

domaine de la GED, du workflow et des indicateurs.<br />

➟www.qualnet.fr<br />

Creative IT<br />

De plus en plus de clients<br />

connectent leur application<br />

de gestion qualité sur<br />

leur annuaire d’entreprise<br />

Les annuaires LDAP : les annuaires d’entreprise<br />

fonctionnent sous le protocole<br />

LDAP (Lightweight Directory Access Protocol).<br />

C’est un protocole standard permettant de<br />

gérer des annuaires, c’est-à-dire d’accéder<br />

à des bases d’informations sur les utilisateurs<br />

d’un réseau.<br />

Application concrète dans le logiciel Qubes :<br />

lorsqu’un utilisateur se connecte à Qubes,<br />

le logiciel vérifie que la personne existe<br />

dans l’annuaire d’entreprise et que son<br />

compte soit actif.<br />

Depuis plusieurs années, Qubes proposait<br />

une vérification de ses coordonnées par<br />

une requête sur l’annuaire centralisé de<br />

l’entreprise (annuaire « LDAP » Microsoft<br />

Active Directory).<br />

La nouvelle version Qubes 2010 étend cette<br />

possibilité à tous les annuaires « LDAP »<br />

qu’ils soient Microsoft ou non, pourvu qu’ils<br />

répondent à la norme « LDAP ».<br />

Thales (Thales Angénieux) utilise Qubes<br />

pour la maîtrise de son système documentaire<br />

et un meilleur suivi des processus<br />

clés : traitement des dérogations, traitement<br />

des incidents, traitement des modifications...<br />

Sanofi-Aventis (site de Sisteron) optimise<br />

le partage de l’information sur la gestion<br />

des demandes d’agréments matières<br />

première de toutes les nouvelles références.<br />

➟www.creative-it.net<br />

Böhme &<br />

Weihs Systemtechnik<br />

CASQ-it pour la gestion globale<br />

de la qualité<br />

Le logiciel GQAO CASQ-it de la société<br />

Böhme & Weihs Systemtechnik représente<br />

une solution Internet de structure modulaire,<br />

permettant une gestion globale de la<br />

qualité.<br />

De la conception du produit jusqu’aux<br />

processus de production et d’accompagnement<br />

: CASQ-it vous assiste en optimisant<br />

vos processus d’affaires, tout en<br />

respectant les normes courantes.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 58


SYSTÈMES D’INFORMATION ET QUALITÉ<br />

DSI et SSII, qui sont largement les utilisateurs<br />

de solution de gestion de projets. Le<br />

module Helpdesk sert à gérer les requêtes<br />

du support et mesurer la performance de<br />

ce service.<br />

conception de workflows d’exécution et la<br />

publication de portefeuilles de services<br />

adaptés aux besoins des fonctionnels.<br />

En permettant aux responsables métier<br />

(paie, RH,…) de définir eux-mêmes les offres<br />

proposées par leur département, le logiciel<br />

favorise la qualité de service rendu aux<br />

collaborateurs de l’entreprise.<br />

➟www.boehme-weihs.fr<br />

Stonesoft<br />

Authentification sécurisée<br />

pour mobile<br />

Le logiciel d’authentification StoneGate<br />

MobileID est étendu à 5 nouvelles plateformes<br />

: Apple Mac OS, l’iPod, l’iPhone,<br />

l’iPad et Google Androïd.<br />

Intégrée à la solution StoneGate SSL VPN,<br />

cette application client gratuite permet de<br />

générer des mots de passe à usage unique<br />

pour un accès sécurisé aux applications<br />

d’entreprise, indispensable avec l’usage du<br />

Cloud Computing dans les réseaux et les<br />

datacenters d’entreprise. Le Single Sign-<br />

On (SSO) permet aux entreprises de<br />

conserver une administration optimale de<br />

la sécurité tout en assurant l’authentification<br />

forte.StoneGate Mobile est une application<br />

client gratuite qui génère des mots<br />

de passe à usage unique (OTP).<br />

Ceux-ci servent à délivrer l’identification<br />

sécurisée aux systèmes critiques de l’entreprise,<br />

comme le CRM ou la messagerie.<br />

La solution est téléchargeable via le site<br />

http://www.stonesoft.com/en/downloads/index.html;<br />

via l’Appstore d’Apple<br />

http://itunes.apple.com/us/app/stonegatemobileid/id380947172?mt=8<br />

et sur Android<br />

MarketPlace :<br />

http://www.androlib.com/android.<br />

application.com-stonesoft-androidmobileid-jnqiA.aspx.<br />

Genius Project<br />

Genius Inside présente leur<br />

logiciel de gestion de projets<br />

pour les services informatiques<br />

avec support du Help Desk<br />

Genius Inside a récemment conçu un<br />

module Helpdesk spécialement pour les<br />

L’intégration du module Helpdesk directement<br />

dans Genius Project, permet de n’avoir<br />

qu’un logiciel qui comprend la gestion du<br />

Helpdesk ainsi que la gestion de projets.<br />

Les fonctions de reporting de Genius Project<br />

permettent d’améliorer la visibilité et donne<br />

plus d’information pour une meilleure<br />

gestion de la performance du Helpdesk.<br />

Genius Project comprend les fonctions<br />

suivantes pour gérer les tickets IT: Saisie<br />

et gestion des demandes de support,<br />

gestion files d’attentes des demandes<br />

(queues), gestion de la communication avec<br />

le demandeur, et autres ; procédure d’escalade<br />

paramétrable, suivi des temps passé<br />

par demandes, suivi de l’historique des<br />

demandes.<br />

FrontRange Solutions<br />

Une nouvelle solution<br />

de catalogue de services<br />

FrontRange Service Catalog facilite la création<br />

d’offres de services informatiques, la<br />

Temps 2000<br />

Logiciel des activités<br />

de services<br />

Temps 2000 est un logiciel qui apporte une<br />

solution globale aux entreprises de services<br />

pour la gestion administrative et opérationnelle<br />

de leur affaires.<br />

Il réunit les fonctionnalités de gestion de<br />

temps, des frais, devis et facturation,<br />

gestion de la relation clients…<br />

Améliorations récentes concernant la<br />

gestion des temps passés ou prévus, la<br />

saisie des temps passés, l’adaptation de la<br />

facturation aux nouvelles règles communautaires<br />

de TVA, agenda télédistribué<br />

collectivement aux collaborateurs et emails<br />

collectifs aux clients etc.<br />

➟www.temps2000.net<br />

Evernote,<br />

Bloc-notes en ligne<br />

Bien plus qu’un simple bloc-notes, Evernote<br />

est devenu une manière d’agrégateur de<br />

vos propres contenus, disponible en toutes<br />

circonstances.<br />

Il s’agit d’un service web sur les aspects liés<br />

à la mémorisation et à la nécessité de<br />

centralisation des informations numériques.<br />

Le site permet de capturer, noter, enregistrer<br />

facilement n’importe-quel élément sur<br />

le web ou hors ligne (photo…) et de le<br />

stocker sur un espace en l’organisant selon<br />

ses propres préférences.<br />

Le service propose une fonction unique de<br />

recherche qui lui permet de retrouver du<br />

texte dans des images grâce à un<br />

programme de reconnaissance optique<br />

d’écriture est activé et indexe le contenu<br />

texte présent dans les photos.<br />

Une version gratuite permet de stocker<br />

40 Mo par mois et une version payante<br />

pour stocker encore plus de notes, la limite<br />

de chaque note étant fixée à <strong>50</strong> Mo ■<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 59


OUTILS<br />

Formation professionnelle<br />

Comment passer<br />

à la formation en ligne<br />

Quelques trucs et astuces pour faciliter la transition entre l’apprentissage<br />

en salle de classe et une formation virtuelle, par Citrix Online éditeur du<br />

logiciel GoToTraining.<br />

1. Recentrer et adapter le contenu. La<br />

formation en ligne est un moyen de communication<br />

différent et doit être traitée comme<br />

telle. Il est indispensable de modifier le<br />

contenu des sessions de formation traditionnelles<br />

afin de l’adapter à l’environnement<br />

virtuel. Il faut choisir un nouvel ordre<br />

du jour, un nouveau fil conducteur, de<br />

nouveaux supports visuels et de nouvelles<br />

activités interactives.<br />

2. Découper le contenu du cours en<br />

modules. Dans un cours virtuel, le contenu<br />

peut être dispensé dans des sessions plus<br />

courtes mais sur une plus longue période.<br />

Par exemple 16 heures de cours peuvent<br />

être données sur deux jours dans une classe<br />

alors qu’en ligne le même contenu peut être<br />

dispensé par plages de deux heures quotidiennes<br />

réparties sur deux semaines. Il en<br />

résulte que la formation est souvent plus<br />

efficace et que la mémorisation des<br />

connaissances et leur mise en application<br />

en est améliorée. Les étudiants ont en effet<br />

eu le temps d’intégrer les enseignements<br />

dans leur travail quotidien, sur une période<br />

de formation plus longue.<br />

3. Rendre les supports plus attractifs.<br />

En l’absence de présentateur, les supports<br />

de cours deviennent encore plus importants.<br />

Un contenu intéressant et un dialogue entre<br />

Master professionnel CELSA<br />

Management des ressources humaines et diagnostic social<br />

Ce Master 2 forme aux problématiques RH centrales dans la stratégie des entreprises<br />

aujourd’hui. Il initie les stagiaires aux méthodologies du diagnostic sociologique et à<br />

l’analyse des situations managériales et communicationnelles en vue de l’accompagnement<br />

du changement. « Ce programme offre une vision claire, complète et innovante<br />

des enjeux sociaux, économiques et humains des entreprises. Grâce à cette formation,<br />

les stagiaires acquièrent la maîtrise des outils d’analyse sociologique de l’entreprise, et<br />

des méthodes d’accompagnement du changement » souligne Emmanuelle Lallement,<br />

directrice du programme.<br />

Ce master forme aux métiers du conseil, consultants internes ou externes spécialisés<br />

en ressources humaines, chargés de missions auprès de DRH ou de directions générales<br />

pour appréhender l’environnement économique, technologique, juridique et social dans<br />

lequel se déploie la stratégie de l’entreprise ; analyser les dynamiques du corps social<br />

de l’entreprise ; l’audit des ressources humaines à partir de données statistiques, d’enquêtes<br />

qualitatives et d’observations ; proposer des méthodes d’intervention sur le<br />

terrain et d’accompagner les changements organisationnels.<br />

Cours du 3 février au 10 juin 2011, stage du 14 juin au 14 septembre 2011. <strong>50</strong>3 heures<br />

(cours, projets tutorés et examens). Le CELSA est rattaché à l’université Paris-Sorbonne<br />

et membre de la Conférence des grandes écoles (CGE). Rens. anne-lydie.ardiet@celsa.parssorbonne.fr<br />

et marie.lesiak@celsa.paris-sorbonne.fr<br />

enseignants et étudiants est primordial pour<br />

ne pas perdre maintenir l’attention. Remplacez<br />

les contenus qui comprennent trop<br />

de mots par des images et faites en sorte<br />

qu’il se passe quelque chose à l’écran toutes<br />

les 2 ou 3 minutes. Par exemple, au lieu de<br />

n’utiliser que des diapositives, il est préférable<br />

de partager votre bureau et d’ouvrir<br />

un document vierge que l’on utilisera<br />

comme un tableau blanc virtuel.<br />

4. Utiliser les sondages, les questions<br />

ouvertes et les tests. Que ce soit virtuellement<br />

ou physiquement, les « apprenants<br />

» s’ennuient rapidement si on leur<br />

parle trop longtemps. Il faut les impliquer<br />

à chaque étape du cours en menant régulièrement<br />

des sondages, en posant des<br />

questions pertinentes, en les invitant à faire<br />

des commentaires sur un tchat. Par ailleurs,<br />

afin de déterminer leur niveau et voir ce<br />

qu’ils ont retenu, testez leurs connaissances<br />

au début et à la fin de chaque session.<br />

5. Maintenir un contact « visuel ». Même<br />

si lors d’une formation en ligne, vous ne<br />

pouvez pas voir physiquement les étudiants,<br />

il est possible de les garder impliqués en<br />

exploitant le tableau de bord de la formation<br />

en ligne. En plus des supports de<br />

présentation, gardez en permanence sur<br />

votre écran la boîte à questions, le tchat et<br />

même une fenêtre Twitter. Si vous utilisez<br />

GoToTraining, gardez un œil sur l’écran de<br />

surveillance pour vérifier si l’attention d’un<br />

étudiant se porte sur sa boite mail plutôt<br />

que sur la formation. Quand vous perdez<br />

l’attention de vos étudiants, relancez une<br />

activité interactive.<br />

En conclusion, souvenez-vous que le secret<br />

d’un apprentissage efficace – en ligne ou<br />

non – réside dans l’implication. Et pour impliquer,<br />

il faut constamment susciter l’intérêt ■<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 60


OUTILS<br />

Agenda<br />

Evénements<br />

Mars 2011<br />

Solutions Ressources Humaines<br />

et e-Learning expo /<br />

Le salon des outils et services dédiés aux<br />

dirigeants d’entreprises, aux responsables<br />

des ressources humaines, de la formation<br />

et des systèmes d’information se déroulera<br />

pour la 17 e édition du 8 (à partir de 14h00)<br />

au 10 mars 2011 dans le Hall 4.1 de la Porte<br />

de Versailles à Paris. Quatre grands<br />

domaines sont ainsi représentés pour une<br />

meilleure efficacité de la gestion des RH :<br />

le conseil et le management, la gestion<br />

informatique des RH, la protection sociale<br />

et la prévoyance, la formation.<br />

La frontière entre formation et développement<br />

des compétences tendant à s’estomper,<br />

e-Learning expo, le salon de la<br />

formation à distance et en ligne, bénéficie<br />

de sa proximité avec le salon Solutions RH :<br />

les décideurs RH s’intéressent toujours plus<br />

aux possibilités que leur offrent le eLearning<br />

et les plateformes LMS. Le cycle de<br />

conférences animées par Michel Diaz,<br />

analyste et consultant eLearning, réunit<br />

plusieurs centaines de participants chaque<br />

année, occasion de tirer un bilan et de<br />

dresser les perspectives du secteur. Les<br />

salons Ludimat Expo et Serious Games<br />

viennent compléter l’évènement.<br />

➟www.e-learning-expo.com<br />

➟www.solutions-ressources-humaines.com<br />

Sécuriser les échanges<br />

sans les pénaliser<br />

Ouvert à tous les acteurs la sécurité et de<br />

la sûreté, le Forum Européen sur la sécurité<br />

et la sûreté dans les grandes infrastructures<br />

et les sites économiques « Global Security<br />

Process 2011 » se tiendra sur une journée<br />

à Roissy-en-France le 29 mars 2011.<br />

400 professionnels de la sécurité, de la<br />

sûreté et de la gestion des risques viendront<br />

confronter les enjeux, les besoins et les<br />

meilleures pratiques dans les grandes infrastructures.<br />

La croissance du marché de la<br />

sécurité – sûreté et gestion des risques s’inscrit<br />

dans un mouvement profond de transformation<br />

de la société et de mutations technologiques<br />

fortes. Le volume croissant des<br />

flux de biens et de personnes implique une<br />

gestion contraignante en termes d’organisation<br />

et d’investissement pour contrer les<br />

risques industriels, technologiques ou liés<br />

au facteur humain. La notion de « service »<br />

ne doit idéalement pas être impactée et cette<br />

gestion des risques doit intégrer un facteur<br />

« performance » faisant cohabiter les impératifs<br />

de sécurité et de continuité de service.<br />

Le Forum a vocation à devenir le rendezvous<br />

technique annuel des décideurs en<br />

charge de l’amélioration de la gestion des<br />

risques de leur activité, d’optimiser les flux<br />

liés à celle-ci, d’apporter des outils d’amélioration<br />

du suivi et de contrôle et d’intégrer<br />

des solutions « d’intelligence productive »<br />

pour atteindre le point d’équilibre idéal<br />

« sécurité/service rendu ».<br />

Mardi 29 mars 2011, de 9H à 18H30<br />

Centre culturel L’Orangerie, Roissy-en-<br />

France (95)<br />

➟www.globalsecurityprocess.com<br />

Documation<br />

L’événement de référence pour la gestion<br />

de contenu, GED, ECM, la gestion de documents<br />

et d’informations. Il présente toutes<br />

les solutions pour dématérialiser, archiver,<br />

rechercher, structurer, partager et diffuser<br />

les documents et les contenus. Plus de<br />

1<strong>50</strong> exposants spécialisés et un cyclec de<br />

90 conférences.<br />

Les E-DOC Awards récompenseront des<br />

produits (logiciel ou matériel), services ou<br />

procédures relatifs à la dématérialisation<br />

dans les environnements privé et public,<br />

en France et à l’étranger. Par dématérialisation,<br />

on entend la mise en place de procédures<br />

dématérialisées en remplacement de<br />

dispositifs traditionnels «papier». Au-delà<br />

de la dématérialisation, le prix récompense<br />

des sous-ensembles indispensables à cette<br />

dématérialisation comme l’archivage<br />

électronique ou la signature électronique.<br />

Le concours est ouvert à tout candidat<br />

ayant mis en place ou développé une solution<br />

présentant un aspect novateur et<br />

apportant des gains significatifs et mesurables<br />

en termes financiers et autres (visibilité,<br />

efficacité, compétitivité).<br />

Les 23 et 24 mars 2011 au CNIT – Paris La<br />

Défense<br />

➟www.documation.fr<br />

Avril<br />

Bureaux Expo<br />

Anciennement SiSeg, « le salon des aménagements,<br />

services et solutions pour les environnements<br />

de travail » change de nom<br />

et devient Bureaux Expo. Parmi les secteurs<br />

représentés, relevons l’immobilier et le facilities<br />

management, les télécommunications<br />

et matériels audiovisuels, la gestion documentaire<br />

et du courrier, les multiservices…<br />

En parallèle, se tiendront les salons Europropre<br />

et Multiservices Expo, « une vision<br />

globale de tous les produits, matériels, solutions<br />

et innovations pour un regard novateur<br />

sur l’hygiène, la propreté et le<br />

multiservice ».<br />

Paris Expo Porte de Versailles<br />

du 5 au 7 avril 2011<br />

➟www.bureaux-expo.fr<br />

Stratégies Clients<br />

Le salon de la relation client se tiendra<br />

également à Paris Expo Porte de Versailles<br />

du 5 au 7 avril prochain. Il s’agit en fait de<br />

la réunion trois événements SeCA, CRMing<br />

et DATAs proposant les solutions de référence<br />

en matière d’acquisition, de relation,<br />

de fidélisation et de gestion du client au<br />

sein de l’entreprise.<br />

➟www.strategieclients.com<br />

Mai<br />

Solutions LINUX Open Source<br />

Le rendez-vous européen de la scène des<br />

logiciels libres, carrefour d’échanges<br />

incontournable des acteurs du logiciel libre<br />

et de l’open source.<br />

Du 10 au 12 mai 2011<br />

au CNIT Paris La Défense<br />

www.solutionslinux.fr<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 61


OUTILS<br />

Biblio<br />

DR<br />

DR<br />

Système d’information<br />

et développement durable<br />

Le développement durable<br />

est désormais<br />

installé de manière<br />

incontournable dans le<br />

paysage mondial. Son<br />

aspect médiatique est<br />

tel qu’il influe considérablement<br />

sur l’image<br />

de marque des entreprises.<br />

Alors que le Green IT, qui est sa déclinaison<br />

dans le domaine de la technologie<br />

informatique, est essentiellement associé aux<br />

problématiques environnementales, cette<br />

étude présente les dimensions économique<br />

et sociale, deux autres volets fondamentaux<br />

du développement durable. Elle apprécie le<br />

rôle des TIC sur l’essor et la croissance des<br />

sociétés modernes et analyse la problématique,<br />

la réglementation et les usages en la<br />

matière. Illustré de cas pratiques décrivant<br />

des projets réussis et menés avec l’ambition<br />

de créer les bases d’une entreprise pérenne,<br />

cet ouvrage décline les aspects sociaux et<br />

sociétaux, les aspects économiques, le rôle<br />

de la fonction SI dans la démarche développement<br />

durable. ( Systèmes d’information et<br />

développement durable : économie, société<br />

et environnement, sous la direction de<br />

Philippe Tassin, Berthault Gilles, Berthoud<br />

Françoise, Bonnet Pierre, Bordage Frédéric,<br />

Bordes François, Delsol Emmanuelle, préface<br />

de Nathalie Kosciusko-Morizet, éd. Lavoisier,<br />

coll Études informatiques et logiciels, 2010).<br />

Le premier livre français<br />

dédié à la norme<br />

ISO 27005<br />

Gestion des risques en sécurité<br />

de l’information<br />

Comme beaucoup de<br />

normes, l’ISO 27005<br />

est très structurée<br />

mais peu didactique.<br />

Le livre « Gestion des<br />

risques en sécurité de<br />

l’information » est<br />

une aide indispensable<br />

à la compréhension<br />

et l’application de la méthode<br />

ISO 27005. Au travers d’un schéma de toutes<br />

DR<br />

les activités décrites dans la norme, le livre<br />

détaille chaque étape, avec des exemples et<br />

des scénarios d’incidents réels. Destiné à tous<br />

les responsables sécurité (RSSI), leurs équipes<br />

et les personnes impliquées dans la mise en<br />

œuvre ou l’audit d’un SMSI, ce livre sera aussi<br />

utile aux DSI et chefs de projet devant<br />

analyser les risques informatiques et la sécurité<br />

de l’information. Et il aidera pour obtenir<br />

la certification individuelle « ISO 27005 Risk<br />

Manager ». Anne Lupfer est entrée chez HSC<br />

avec une expérience de gestion des risques<br />

dans l’assurance. Ingénieur (ECE), elle a créé<br />

la formation à la gestion des risques en sécurité<br />

chez HSC et a été une des premières à<br />

mettre en œuvre concrètement la méthode<br />

ISO 27005 en clientèle. Vous retrouverez dans<br />

cet ouvrage à la fois son expérience sur le<br />

terrain et ses échanges avec les stagiaires<br />

qui étaient préparés à la certification<br />

ISO 27005 Risk Manager. (« Gestion des<br />

risques en sécurité de l’information, mise en<br />

œuvre de la norme ISO 27005 », Anne Lupfer,<br />

préface Hervé Schauer, éditions Eyrolles 2010,<br />

252 pages).<br />

Le Lean pour les DSI<br />

La multiplication des<br />

départements et directions<br />

de l’entreprise qui<br />

grandit s’accompagne<br />

d’une mutualisation des<br />

moyens permettant la<br />

réduction des coûts. Le<br />

système demeure cependant<br />

contraint par la<br />

DSI et les départements transverses (RH,<br />

finances, achats…) qui génèrent des frais<br />

généraux sans pour autant améliorer son efficience.<br />

Dans ce contexte de cloisonnement<br />

où règne la méfiance, l’innovation, vécue<br />

comme un acte de piraterie, suscite bien des<br />

conflits. Comment faire évoluer les relations<br />

entre départements transverses et communautés<br />

d’opérationnels vers plus de confiance<br />

et au profit de tous ? Architecture, organisation,<br />

agilité, Lean, théorie des contraintes,<br />

cloud computing… Voici, à l’intention des DSI,<br />

un roman pédagogique qui éclaire les voies<br />

d’amélioration du fonctionnement de l’entreprise<br />

par le biais de l’informatique. Pour<br />

travailler mieux et plus vite, avec les mêmes<br />

DR<br />

personnes et à budget constant. L’auteur,<br />

fondateur et directeur technique d’Octo Technology,<br />

a fondé l’initiative Octopus, première<br />

plate-forme Open Source pour la microfinance<br />

et communauté mondiale de savoir-faire en<br />

méthodes Lean et agile, destinée à améliorer<br />

l’accessibilité des services financiers aux plus<br />

pauvres. (Lean Management - Mieux, plus vite,<br />

avec les mêmes personnes, Pierre Pezziardi,<br />

éditions Eyrolles, 180 pages, 2010).<br />

La communication<br />

« durable »<br />

et responsable<br />

Paru en 2009, « La<br />

Communication responsable<br />

» s’est imposée<br />

comme un outil de référence<br />

sur le développement<br />

durable et la<br />

communication. Cette<br />

nouvelle édition (2010)<br />

intègre les dernières<br />

initiatives et réflexions en matière de communication<br />

responsable. Contrairement à certains<br />

pronostics, le développement durable ne s’est<br />

pas trouvé affaibli par la crise économique. Au<br />

sein des entreprises, il s’est maintenu voire<br />

même renforcé. Meilleur contrôle du greenwashing,<br />

émergence d’un nouvel enjeu sociétal,<br />

campagnes militantes contre les marques,<br />

mobilisation du secteur de la production audiovisuelle,<br />

nomination de responsables DD dans<br />

les agences… autant de tendances exposées<br />

par Alice Audouin et Agnès Rambaud-Paquin<br />

qui proposent aussi une dizaine d’actions des<br />

agences de communication les plus engagées<br />

(BETC Euro RSCG, Inoxia, Sidièse, Le Public<br />

Système, Havas Media France, Publicis, Icom...)<br />

ainsi qu’un panorama exhaustif des initiatives<br />

sectorielles et de nombreux exemples de<br />

bonnes pratiques. « La communication responsable<br />

- Intégrer le développement durable dans<br />

les métiers de la communication », Alice<br />

Audouin, Agnès Rambaud-Paquin et Anne<br />

Courtois, éditions Eyrolles, nouvelle édition<br />

2010, 240 pages.<br />

La gestion de crise<br />

en entreprise<br />

Pragmatique et opérationnel, le livre de<br />

M. Darsa est LE guide incontournable de la<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 62


OUTILS<br />

DR<br />

gestion de ce risque spécifique en entreprise.<br />

Quelle que soit la robustesse des dispositifs<br />

de gestion des risques en entreprise, toute<br />

organisation est susceptible d’être un jour<br />

confrontée à une crise majeure. Une crise<br />

peut, si elle n’est pas correctement gérée,<br />

remettre en cause la pérennité de l’entreprise,<br />

ou tout au moins dégrader de manière temporaire<br />

ou longue, partielle ou totale, tout ou<br />

partie de ses activités opérationnelles. Il est<br />

donc essentiel que les sociétés, en complément<br />

de leur démarche méthodologique de<br />

prise et de gestion des risques, soient capables<br />

de gérer au mieux une crise quelle qu’elle<br />

soit. L’auteur explique, pour l’essentiel, les<br />

notions simples associées au concept de crise,<br />

les grands cycles composant une crise, et les<br />

règles principales de gestion et de maîtrise<br />

d’une situation sensible. Expert de la gestion<br />

de risques en entreprise, Jean David Darsa<br />

dirige sa propre société, spécialisée en<br />

audit/conseil, formation et accompagnement<br />

en gestion des risques des entreprises. « La<br />

gestion de crise en entreprise » de Jean-David<br />

Darsa, éditions Gereso.<br />

(cfourmond@gereso.fr)<br />

Audit interne<br />

et référentiels de risques<br />

Cet ouvrage traite des<br />

risques, du contrôle interne<br />

et de l’audit. À<br />

travers des fiches synthétiques<br />

et pratiques, il<br />

expose la méthodologie<br />

de conduite d’une mission<br />

d’audit interne. La<br />

méthode proposée correspond<br />

aux normes professionnelles de<br />

l’audit et aux référentiels prescrits par l’AMF<br />

et le COSO.<br />

Guide pratique, il propose un référentiel de<br />

risques de plusieurs grandes fonctions de l’entreprise<br />

et présente un outil innovant de<br />

partage de connaissances. Illustré par de<br />

nombreux exemples, cet ouvrage apporte des<br />

solutions pratiques pour améliorer l’efficacité<br />

d’une mission. Olivier Bourrouilh-Parege<br />

est président de la société ROK éditeur d’une<br />

plateforme d’intelligence collaborative. Pierre<br />

Schick enseigne l’audit, l’organisation et l’aide<br />

à la décision en Master (IAE d’Aix-en-Provence,<br />

de Bordeaux et de Paris 12) et à l’étranger.<br />

Jacques Vera est consultant dans les<br />

domaines du contrôle interne, de la qualité<br />

et de l’audit. Il enseigne à l’IAE et à l’IFACI<br />

(Institut français de l’audit et du contrôle<br />

interne). « Audit interne et référentiels de<br />

risques », Olivier Bourrouilh-Parege, Pierre<br />

Schick et Jacques Vera. Editions Dunod, 2010,<br />

320 pages.<br />

La qualité, du produit<br />

au système<br />

Les auteurs de « La<br />

qualité, du produit au<br />

système… » proposent<br />

un véritable bilan de ces<br />

vingt dernières années<br />

passées en compagnie<br />

des normes ISO 9000<br />

et les premiers retours<br />

d’expérience des plus<br />

récentes évolutions d’ISO 9001 et d’ISO 9004,<br />

ainsi que des pistes prospectives pour envisager<br />

l’avenir des ISO 9000 et leurs futurs effets sur<br />

la vie économique. « La qualité, du produit au<br />

système - ISO 9001, 9004 et modèles d’excellence<br />

: origines, retours d’expérience et perspectives<br />

», B. Croguennec, F. Duperriez, J. Ségot,<br />

éditions AFNOR, 2010, 1<strong>50</strong> pages.<br />

DR<br />

DR<br />

Apprendre des erreurs<br />

des autres<br />

Lehman Brothers : en<br />

faillite après un siècle<br />

et demi de croissance.<br />

Fannie Mae : passée<br />

sous la tutelle de l’État.<br />

Bear Stearns : disparue.<br />

L’actualité l’a prouvé,<br />

les entreprises les plus<br />

puissantes peuvent s’effondrer<br />

aussi vite qu’un château de cartes.<br />

Après avoir longuement étudié les clés de la<br />

réussite (sujet de ses précédents best-sellers),<br />

Jim Collins a choisi de s’intéresser aux causes<br />

de l’échec. S’appuyant sur l’observation<br />

détaillée d’une soixantaine de sociétés, il<br />

définit les cinq stades du déclin : 1) L’hubris<br />

née de la réussite ; 2) La quête indisciplinée<br />

du toujours plus ; 3) Le déni des risques et du<br />

danger ; 4) Le salut à tout prix ; 5) La capitulation.<br />

Chacun de ces stades, et le passage<br />

de l’un à l’autre (qui peut être lent comme<br />

fulgurant) sont commentés à travers les cas<br />

des entreprises étudiées. Apprendre à identifier<br />

les signes précurseurs du déclin, c’est<br />

avoir une chance de se relever. Cette capacité<br />

de redressement tient avant tout dans le<br />

retour à des pratiques de management disciplinées<br />

dont l’auteur expose les principes. «<br />

Ces géants qui s’effondrent, Pourquoi<br />

certaines entreprises déclinent quand d’autres<br />

résistent », Jim Collins, Emily Borgeaud,<br />

éditions Pearson, 256 pages.<br />

DR<br />

Les organisations sous<br />

le regard de l’ethnographe<br />

On assiste, depuis une<br />

vingtaine d’années, à<br />

une résurgence de la<br />

méthode ethnographique<br />

dans l’étude scientifique<br />

du travail et des<br />

organisations. Ethnologues<br />

et sociologues<br />

observent le travail «<br />

en train de se faire » afin d’enrichir les approches<br />

habituelles du travail organisé selon des<br />

lignes originales et multiples. Cet ouvrage rend<br />

compte, de manière vivante et informée, des<br />

apports et des usages de la méthode ethnographique<br />

dans l’étude du travail organisé. Il<br />

ne s’agit donc ni d’un essai philosophique, ni<br />

d’un manuel fixant des recettes à appliquer.<br />

L’objectif est plutôt de montrer en acte, à<br />

travers des exemples variés, les manières dont<br />

les ethnographies du travail organisé enrichissent<br />

les possibilités d’étude et d’interprétation<br />

des phénomènes sociaux contemporains<br />

: les phénomènes organisationnels, le travail<br />

artistique, les rapports sociaux de sexe ou les<br />

résistances au travail. Cet ouvrage, riche en<br />

exemples, expose avec finesse les manières<br />

dont l’observation in situ enrichit l’analyse du<br />

travail organisé dans une société contemporaine<br />

aux ressorts complexes. Marie Buscatto<br />

est professeure en sociologie à l’Université<br />

Paris 1 Panthéon Sorbonne (« La fabrique de<br />

l’ethnographe. Dans les rouages du travail organisé<br />

», Marie Buscatto, éditions Octarès, 2010,<br />

182 pages – site Octares.com)<br />

48 exercices<br />

pour utiliser Internet<br />

au quotidien<br />

Un ouvrage sans bla-bla, clair et pédagogique,<br />

fourmillant d’infos concrètes pour exploiter<br />

le formidable potentiel d’Internet. Composé<br />

de 48 exercices ludiques et pédagogiques où<br />

chaque clic de souris est illustré par une<br />

capture d’écran, ce livre fournit des méthodes<br />

simples et efficaces pour découvrir les joies<br />

du Web et ses astuces. Dénicher un hôtel,<br />

écouter la radio, participer à un forum de<br />

discussion, acheter de la musique, vendre et<br />

acheter, découvrir les réseaux sociaux, créer<br />

un blog, téléphoner avec Skype, utiliser sa<br />

messagerie... tout ce que le Web a de meilleur<br />

à offrir est détaillé dans cet ouvrage 100 %<br />

pratique pour décomplexer les débutants et<br />

étonner même ceux qui croient tout savoir !<br />

(À la découverte d’Internet, Mathieu Lavant,<br />

éditions Eyrolles, 152 pages, 2010) ■<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 63


Au sommaire<br />

du prochain numéro<br />

Dossier<br />

Spécial Documation<br />

Comment mieux gérer les contenus ?<br />

Les logiciels et les meilleures pratiques<br />

à la pointe de la gestion documentaire<br />

<strong>Qualité</strong> et Management<br />

Choisir une solution logicielle :<br />

la démarche et les critères de sélection<br />

en fonction de la stratégie de l’entreprise<br />

Gestion des compétences<br />

Spécial Solutions RH<br />

Formation et e-learning : nouveaux défis,<br />

nouvelles opportunités<br />

Système d’information et qualité<br />

Cybersécurité<br />

La sécurité informatique à l’ère<br />

du cloud computing : Démarches et solutions<br />

face aux nouveaux risques<br />

Nouveautés des logiciels<br />

d’aide à la performance<br />

Outils du manager, témoignages<br />

et retours d’expérience<br />

Pour aller plus loin plus vite<br />

Répertoire des annonceurs<br />

Numéro <strong>50</strong> - Octobre - Novembre - Décembre 2010<br />

Afnor Developpement ..........................................2<br />

Avanteam .............................................................7<br />

Bohme & Weihs ...........................2 e de couverture<br />

Creative IT ..................................................45 - 48<br />

Demos Formation ................................................11<br />

DNV Certification France ...................................30<br />

Documation ..................................3 e de couverture<br />

Felix informatique / Decaweb ..............................5<br />

I Expo .................................................................53<br />

LRQA ............................................4 e de couverture<br />

Minitab ................................................................9<br />

Moody Certification France .................................13<br />

Qualnet ..............................................................57<br />

Renault Consulting .............................................15<br />

SESA...................................................................57<br />

Agenda<br />

Solution RH .........................................................51<br />

Annuaire conseil & formation :<br />

BRAND CONSEIL..................................................33<br />

CESI....................................................................33<br />

CPE Lyon ............................................................33<br />

DECLE.................................................................36<br />

Dextral ...............................................................36<br />

Ferat ..................................................................36<br />

HO CONSEIL.........................................................41<br />

PLM CONSEIL.......................................................41<br />

Moody .................................................................41<br />

PROQUALIS.........................................................44<br />

Sylvie Durand Consulting ....................................45<br />

Sifaris.................................................................45<br />

SDP <strong>Qualité</strong> ........................................................45<br />

CONCEPTION ÉDITORIALE & RÉALISATION<br />

MRJ Presse<br />

24, rue Firmin-Gillot - 7<strong>50</strong>15 Paris<br />

Tél. 01 56 08 59 00<br />

Fax 01 56 08 59 01<br />

(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />

lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />

sont pas retournés)<br />

RÉDACTION<br />

01 56 08 59 00<br />

Rédacteur en chef<br />

Jean-François Romain<br />

jf.romain@mrj-corp.fr<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

Sylvain Arts, Frank Baudet, Florence Bourjij,<br />

Pascal Colin, Jérémie Dumond, Christian Doucet,<br />

Matthieu Estrade, Florent Fouque,<br />

Julien Hoppenot, Stéphane Hugé, Eric Leblond,<br />

Patrice Marvanne, Florent A. Meyer, Malcolm Moore,<br />

Emmanuel Pascart, Guilhem Ribart , Gilles Teneau,<br />

Frédéric Thomas<br />

Maquette<br />

Graphaël (Paris)<br />

(01 47 70 10 80)<br />

PUBLICITÉ<br />

01 56 08 59 00<br />

Chargé de clientèle<br />

Patrick Barlier<br />

p.barlier@mrj-corp.fr<br />

SOGI Communication<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

01 56 08 59 00<br />

Assistante marketing<br />

Sonia Cheniti<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

<strong>Qualité</strong> références est édité par MRJ<br />

24, rue Firmin-Gillot - 7<strong>50</strong>15 Paris<br />

Trimestriel - <strong>n°</strong><strong>50</strong><br />

Octobre - Novembre - Décembre 2010<br />

N° ISSN : 1293-2949<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Prix au numéro : 20 €<br />

Abonnement (4 numéros) : 58 €<br />

Étranger : 80 euros<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

Imprimeur : Jouve 2 (733, rue Saint Léonard,<br />

BP3, 53100 Mayenne)<br />

Toute reproduction partielle ou globale est soumise<br />

à l’autorisation écrite préalable de MRJ Presse.<br />

<strong>Qualité</strong> références est membre<br />

du Syndicat de la presse professionnelle<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2010 ➤ PAGE 64


23 & 24 MARS 2011 - CNIT PARIS LA DÉFENSE<br />

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Archivage > Business Process Management > Certification > Dématérialisation > Digital Asset Management > Edition, formation > Editique > Etudes et Conseil ><br />

Gestion de catalogues > Gestion de documents > Intranet, Portail d’informations > Knowledge Management > Lecture automatique de documents (LAD) > Management<br />

de projets > Moteur de recherche > Open Source > Output Management > SAAS > Sécurité > Sûreté de l’information > Traduction, contenus multilingues ><br />

Travail Collaboratif > Veille, intelligence économique > Web 2.0<br />

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- <strong>Qualité</strong> (ISO 9001, EN 9100, TS 16949,<br />

Directives Européennes),<br />

- Santé-Sécurité (OHSAS 18001),<br />

- Environnement (PRISM, ISO 14001, EMAS,<br />

EN 16001, Vérification des Gaz à effet de<br />

Serre, ISO 14062 (éco-conception), PEFC),<br />

- Sécurité Alimentaire (HACCP, IFS, ISO 22000,<br />

FSSC 22000, PAS 220),<br />

avec pour objectif de contribuer, grâce à des<br />

audits constructifs, au bon fonctionnement et à<br />

l’amélioration continue de ces systèmes.<br />

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