02.12.2020 Views

Qualité Références n°61

DES OUTILS LOGICIELS POUR DES ORGANISATIONS PERFORMANTES

DES OUTILS LOGICIELS POUR DES ORGANISATIONS PERFORMANTES

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

N° 61 OCTOBRE 2013 TRIMESTRIEL 20 €<br />

www.qualityandco.com<br />

ACTUALITES<br />

Le plan de continuité<br />

d’activité<br />

page 6<br />

MANAGEMENT PERFORMANCE<br />

L’entreprise au risque<br />

des réseaux sociaux<br />

page 12<br />

PERFORMANCE METIERS<br />

Réussir sa stratégie<br />

de digitalisation des services<br />

page 24<br />

GESTION DE LA QUALITE<br />

La qualité dans les<br />

services administratifs<br />

page 43<br />

RETOUR D’EXPERIENCE<br />

Un système qualité pour<br />

le développement durable<br />

page 48<br />

DES OUTILS LOGICIELS<br />

POUR DES ORGANISATIONS PERFORMANTES page 18


SOMMAIRE<br />

4<br />

4<br />

6<br />

6<br />

8<br />

8<br />

10<br />

12<br />

14<br />

16<br />

17<br />

37<br />

40<br />

ACTUALITÉS<br />

La divulgation de données<br />

Les Trophées<br />

du responsable formation<br />

Les plan de continuité d’activité<br />

Pour gérer le DU<br />

Le reporting extra financier<br />

ArcelorMittal et l’éditeur Qual’Net<br />

MANAGEMENT<br />

DE LA PERFORMANCE<br />

Chasse aux talents<br />

à l’international<br />

Les réseaux sociaux d’entreprise<br />

RSE et développement durable<br />

Maîtriser l’enquête<br />

de satisfaction<br />

Le contrôle de gestion sociale<br />

GESTION DE LA QUALITE<br />

Un SMI des risques<br />

au cœur du plan stratégique<br />

La certification<br />

pour croître à l’international<br />

43<br />

46<br />

48<br />

51<br />

DOSSIER<br />

PERFORMANCE METIERS<br />

SPÉCIAL OUTILS LOGICIELS<br />

18 Les solutions décisionnelles<br />

22 Des outils de performance<br />

24 La GED en collectivités locales<br />

28 Un projet PZP… presque zéro papier<br />

29 Réussir l’adoption d’un projet ECM<br />

30 GED, projet stratégique global<br />

32 Réussir l’intégration d’un outil de management<br />

34 La documentation des processus<br />

36 Dématérialiser le SMI<br />

La qualité<br />

dans les services administratifs<br />

Exemple de certification<br />

multi-sites<br />

Management de la qualité<br />

et développement durable<br />

Expertise BSI<br />

53<br />

55<br />

57<br />

61<br />

64<br />

LA BOITE A OUTILS<br />

Mieux gérer la qualité des prestations<br />

Les risques pour l’information<br />

en 10 leçons<br />

Comprendre l’erreur humaine<br />

Biblio<br />

Répertoire des annonceurs<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 1


Normes<br />

Information<br />

Formation<br />

Audit<br />

Certification<br />

Test<br />

Performance Portfolio.<br />

Management<br />

des Plaintes<br />

Management<br />

d’Actifs<br />

Satisfaction<br />

Client<br />

Certification<br />

Produit<br />

Management<br />

des Services IT<br />

Management<br />

de la <strong>Qualité</strong><br />

Systèmes de<br />

Management Intégrés<br />

Managament<br />

de Projet<br />

Relations<br />

Collaboratives<br />

Lean Six<br />

Sigma<br />

BSI Group France SARL<br />

3, rue Chauveau Lagarde<br />

75008 Paris – France<br />

Tél. : +33 (0)1 55 34 11 40<br />

E-mail : contact.france@bsigroup.com<br />

bsigroup.fr<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 2


ÉDITORIAL<br />

Former une équipe<br />

de France de la <strong>Qualité</strong><br />

On a pu moquer l’activisme empressé et tous azimuts de la Cour des Comptes toujours prompte à se<br />

saisir du moindre sujet susceptible de soumettre l’action gouvernementale à une critique acérée sous<br />

couvert de veiller à la bonne utilisation des fonds publics. Mais telle est bien sa mission et l’on serait<br />

malvenu de se plaindre d’avoir un tel censeur, rigoureux et indépendant, des dérives de la République,<br />

surtout en ces temps où plus que jamais doivent s’imposer rigueur et discernement dans la dépense<br />

publique.<br />

Mais le peuple se comporte souvent comme cet autocrate de l’Antiquité qui mettait à mort le porteur de<br />

mauvaises nouvelles. Soyons au contraire reconnaissant à une institution qui dénonce excès, dérives<br />

et défaillances et engageons nos administrations à se corriger pour le bien commun. Il est vrai que<br />

les membres, nommés et non élus, de l’honorable Cour ne peuvent se prévaloir d’aucune légitimité<br />

démocratique dans leur fonction. Cette faiblesse fait aussi leur force puisque leur mandat n’est soumis<br />

à aucune échéance électorale et que leur faculté de jugement est libre de tout calcul carriériste.<br />

Le Premier Président Migaud, digne successeur de Philippe Séguin à la tête de cette institution, multiplie,<br />

il est vrai, les communications et rapports à un rythme soutenu. Chose plus nouvelle, la Cour rend<br />

également public des référés qui seraient auparavant demeurés plus confidentiels, les destinataires<br />

ayant injonction de répondre, sous deux mois en général, en témoignant des suites qu’ils auront engagées.<br />

On pourra reprocher, et souvent à juste titre, à la Cour de ne pas se contenter de relever les maux,<br />

de dénoncer les dérives de l’action publique, mais d’outrepasser ses prérogatives en recommandant<br />

également les remèdes jusqu’à parfois quasiment dicter sa conduite au gouvernement. On a eu cet<br />

été un exemple très emblématique de cet exercice subtil par lequel la Cour « apprécie les actions » et<br />

« propose des recommandations » auxquelles les pouvoirs publics sont tenus de répondre.<br />

Dans un référé adressé au Premier Ministre et au Ministre du redressement productif, la Cour des<br />

comptes a en effet « procédé à l’examen de la politique publique en matière de qualité industrielle ». Si<br />

le texte de la Cour était parfaitement argumenté, la réponse des services de M. Montebourg ne l’était<br />

pas moins (le référé et la réponse du Ministre du redressement productif sont accessibles en ligne sur<br />

le site qualityandco.com).<br />

Le premier bénéfice de cet échange aura été de mettre le thème de la <strong>Qualité</strong> sur le devant de la<br />

scène. La <strong>Qualité</strong> a ainsi été hissée au même niveau que l’innovation et l’efficacité énergétique comme<br />

facteur essentiel de la compétitivité de nos entreprises et de notre économie. Le gouvernement a été<br />

amené à réaffirmer son soutien à l’AFQP (Association France <strong>Qualité</strong> Performance) pour fédérer les<br />

acteurs et renforcer les actions notamment auprès des PME. Et toutes les parties se sont engagées<br />

dans la constitution d’une « équipe de France de la qualité », une ambition qu’il appartient désormais<br />

à chacun de s’approprier.<br />

Jean-François Romain<br />

Rédacteur en chef<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 3


ACTUALITÉS<br />

SÉCURITÉ<br />

La divulgation de données<br />

Selon une étude européenne réalisée par le cabinet Iron<br />

Mountain et publié en septembre, les employés français<br />

sont les plus enclins à utiliser les données confidentielles<br />

de leur employeur pour se venger d’un mauvais traitement.<br />

Un salarié sur trois en France (contre<br />

20% en Europe) se vengera ainsi<br />

de son entreprise, et plus on monte<br />

dans la hiérarchie plus grande est la<br />

tendance à utiliser les contenus sensibles.<br />

Ce qui limite dangereusement<br />

les moyens mis en œuvre pour assurer<br />

la protection des données. Les salariés<br />

expriment leur mécontentement<br />

auprès de collègues et par e-mail à<br />

destination de leurs relations. Un peu<br />

plus d’un sur dix serait prêt à sortir délibérément<br />

des informations sensibles<br />

ou confidentielles du bureau, qu’elles<br />

soient liées ou non à l’incident d’origine.<br />

Les services financiers, les RH<br />

et les ventes compteraient le plus de<br />

ces salariés déloyaux (40% en France,<br />

20% en Europe). Les informations<br />

les plus ciblées sont, dans l’ordre, les<br />

bases de données clients (dans la moitié<br />

des cas), les présentations internes,<br />

les propositions commerciales et les<br />

plans stratégiques, les feuilles de route<br />

de produits et services… tous contenus<br />

susceptibles de porter préjudice<br />

à la marque et sa réputation. Maltraitance,<br />

blâme injuste justifieraient cette<br />

vengeance davantage encore que la<br />

perte d’emploi ou la promotion refusée.<br />

« Les entreprises doivent comprendre<br />

que leur responsabilité de sécurité de<br />

l’information ne peut pas se limiter aux<br />

consignes et processus explique Marc<br />

Delhaie, PDG d’Iron Mountain Europe;<br />

il faut aussi former les employés et les<br />

encadrer le mieux possible. Le plus<br />

inquiétant est que ce sont les hauts<br />

dirigeants qui exposent le plus leur<br />

entreprise aux risques de violation de<br />

données et de dégradation de la réputation<br />

en sortant négligemment des<br />

informations du bureau. Ce sont pourtant<br />

eux qui doivent montrer l’exemple<br />

et promouvoir une culture du respect<br />

de l’information. »<br />

RESSOURCES HUMAINES<br />

Les Trophées du responsable formation<br />

En récompensant les responsables formation qui valorisent<br />

le développement durable des compétences, Demos<br />

affirme son positionnement du changement par la formation.<br />

Après avoir récompensé pendant six<br />

ans les entreprises impliquées dans la<br />

mise en pratique du DIF, l’organisme<br />

de formation professionnelle Demos<br />

lance un nouvel évènement visant à<br />

récompenser les responsables de formation<br />

qui ont mis en place des pratiques<br />

s’inscrivant dans une logique<br />

de développement durable des compétences.<br />

Il peut s’agir d’actions impliquant<br />

des salariés ou des managers<br />

dans les processus de formation, le<br />

développement de l’employabilité, la<br />

mise en place de solutions financières<br />

qui traduisent l’investissement social<br />

de l’entreprise, des pratiques de gestion<br />

qui font un lien étroit entre GPEC<br />

et formation, des pratiques pédagogiques<br />

innovantes qui développent le<br />

goût de l’apprentissage ou favorisent<br />

sa généralisation… PME, établissements<br />

publics ou grandes entreprises,<br />

tous sont invités à concourir au titre<br />

du « Responsable Formation de l’année<br />

».<br />

Cette remise de prix qui a lieu en octobre<br />

à Paris accompagne le nouveau<br />

positionnement du groupe Demos<br />

(« Learning is changing », qu’on peut<br />

traduire « Apprendre, ça change ») visant<br />

à refléter l’évolution de la fonction :<br />

aujourd’hui, le responsable formation<br />

définit, construit et pilote la politique de<br />

développement des compétences des<br />

salariés en lien avec la stratégie globale<br />

de l’entreprise, analyse-t-on chez<br />

Demos. Il est au cœur de l’élaboration<br />

de projets pédagogiques visant à optimiser<br />

la formation, mais également<br />

à plus long terme, à renforcer la compétitivité<br />

et la productivité de toute une<br />

entreprise.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 4


logiciels pour la métrologie<br />

Logiciel de gestion de parc d’instruments de mesure et d’assistance à l’étalonnage<br />

Deca, outil de gestion de la métrologie, multisite<br />

et multilingue.<br />

Application unique pour l’ensemble des sites,<br />

Deca permet :<br />

■ l’uniformisation des procédures ainsi que la cohérence de la politique<br />

qualité,<br />

■ l’uniformisation des indicateurs,<br />

■ la mutualisation des parcs d’instruments de mesure.<br />

Proposée en hébergement, cette solution :<br />

■ permet à vos prestataires de mettre à jour les fiches de vie et de<br />

joindre les documents électroniques,<br />

■ assure une disponibilité immédiate de l’application sur tous les sites,<br />

■ élimine les coûts internes d’infrastructure,<br />

■ élimine les coûts internes d’administration de l’application.<br />

Fonctionnalités :<br />

■ Pilotage de l’activité métrologique :<br />

• Gestion du parc d’instruments.<br />

• Suivi des plannings de contrôles et de charge.<br />

• Identifications des retards.<br />

• Gestion des entrées/sorties avec traçabilité des bons de livraison<br />

et de réception.<br />

• Prévision des budgets.<br />

• Analyse des coûts, des non conformités et des temps.<br />

• Gestion des prestations et des accréditations des fournisseurs.<br />

• Association de tous types de documents numériques.<br />

• Mise à jour par lot des interventions techniques.<br />

• Adaptation des droits utilisateurs selon des profils métiers pour<br />

un accès ciblé aux données et une saisie personnalisée.<br />

■ Fonctions métrologiques avancées :<br />

• Assistance à l’étalonnage.<br />

• Opperet, évaluer et optimiser les périodicités d’étalonnage.<br />

• Calcul d’incertitudes de mesure (ISO 13005 ou GUM).<br />

21 CFR part 11 :<br />

■ Les recommandations de la FDA recensées dans le 21 CFR Part 11<br />

portent sur deux axes principaux :<br />

• L’audit trail dont l’objectif est de conserver la trace de toute modification<br />

survenue sur les données.<br />

• La signature électronique visant à certifier les opérations ou les<br />

documents critiques.<br />

Cette réglementation s’attache à assurer l’authenticité, l’intégrité,<br />

la confidentialité et la pérennité des données.<br />

La certification NF Industrie Pharmaceutique délivrée par l’AFNOR<br />

et renouvelée chaque année vous assure la conformité de Deca ® à<br />

cette réglementation.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 5<br />

[LES RÉFÉRENCES]<br />

NOUVELLE VERSION<br />

PAR AFNOR CERTIFICATION<br />

LOGICIEL<br />

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE<br />

SUPPORT UTILISATEUR<br />

www.deca.eu<br />

Deca Mail :<br />

■ Appel automatique par e-mail des instruments<br />

à vérifier.<br />

■ Relance des correspondants en cas de retard.<br />

■ Envoi automatique des rapports par messagerie<br />

au format PDF ou Excel.<br />

ALCAN, ALCATEL, ALSTOM, APAVE,<br />

AREVA, ASTRIUM, BOMBARDIER, CEA,<br />

CONTINENTAL, DASSAULT, DGA, E2M, EADS, EDF,<br />

GE ENERGY, FAURECIA, LEGRAND SA, MESSER,<br />

MICHELIN, MITTAL, NEXTER, R.A.T.P., SAFRAN,<br />

SEB, SNCF, TESTO, THALES, VALEO,<br />

WELEDA, ZODIAC …<br />

Tableaux de bord<br />

info@deca.eu<br />

FELIX Informatique • 3, rue de la Moselotte • B.P. 41040 • 54521 LAXOU Cedex • Tél. 03 83 96 23 23


ACTUALITÉS<br />

NORMALISATION<br />

Plan de continuité d’activité<br />

La démarche pour survivre à un sinistre et maintenir les<br />

activités critiques dans les circonstances de péril sera<br />

bientôt l’objet d’une nouvelle norme.<br />

Elaborée en 18 mois et soumise à<br />

commentaires jusqu’en août, la norme<br />

NF X50-259 devrait être publiée à la fin<br />

de l’année. Elle décrit la démarche du<br />

dispositif de maîtrise des risques destiné<br />

à maintenir les activités critiques<br />

dans les circonstances les plus exceptionnelles.<br />

Un organisme muni d’un<br />

Plan de Continuité d’Activité (PCA)<br />

dispose de solutions organisationnelles,<br />

techniques et matérielles et de<br />

procédures opérationnelles qui constituent<br />

un avantage concurrentiel certain,<br />

notamment au regard des clauses<br />

contractuelles relatives à la force majeure.<br />

Aujourd’hui, une entreprise sur<br />

deux affectée par un sinistre de grande<br />

ampleur (catastrophe naturelle, pandémie,<br />

effondrement de structure, inondation,<br />

cyber attaque…) ne survit pas.<br />

Au-delà de la poursuite des activités<br />

en situation de crise, un PCA permet<br />

de fidéliser les clients. Il permet aussi<br />

de protéger les relais de croissance<br />

de l’organisme. C’est pourquoi de plus<br />

en plus de réglementations en font une<br />

exigence de conformité.<br />

Cette norme, d’application volontaire,<br />

pourra être utilisée par toute organisation<br />

souhaitant disposer de recommandations<br />

pour implémenter, mettre en<br />

œuvre et maintenir un plan de continuité<br />

d’activité. Chaque étape de mise en<br />

œuvre est présentée, de manière très<br />

concrète : organiser le projet, analyser<br />

les besoins de continuité, définir une<br />

stratégie de continuité…<br />

Des informations clés sur le maintien<br />

en condition opérationnelle du PCA et<br />

son déclenchement sont précisées.<br />

Cette future norme délivre également,<br />

en annexe, un questionnaire d’auto<br />

évaluation permettant à l’organisme à<br />

l’issue de son projet, de mesurer ses<br />

écarts par rapport à la situation cible<br />

proposée.<br />

Ce projet de norme répond à certaines<br />

des exigences d’un système de management<br />

tel que défini par l’ISO 22301<br />

« système de management de la continuité<br />

d’activité » publiée en 2012. Il est<br />

également à mettre en relation avec<br />

la norme ISO 31000 « Management<br />

du risque – principes et lignes directrices<br />

» publiée en 2009, qui vise à<br />

promouvoir une approche globale de<br />

gestion des risques, transverse à tout<br />

l’organisme.<br />

C<br />

MC<br />

JM<br />

CM J<br />

MJ CM<br />

CJ MJ<br />

CMJ CJ<br />

CMJ N<br />

N<br />

SOLUTION<br />

Gestion des risques<br />

Un logiciel pour gérer un document unique complet<br />

Le chef d’entreprise ou responsable<br />

d’établissement est responsable civilement<br />

des dommages subis par<br />

les salariés pendant l’exécution de<br />

leur travail. Et la faute inexcusable de<br />

l’employeur est établie automatiquement<br />

en l’absence ou l’insuffisance du<br />

D.U. (document unique). Le défaut ou<br />

non mise à jour du document unique<br />

est passible d’une amende de 1500<br />

euros, toute récidive entrainant une<br />

amende de 3000 euros. Obligatoire<br />

depuis 2001, le D.U. représente souvent<br />

un casse-tête chinois pour les entreprises<br />

: comment classer ce risque,<br />

comment répertorier ce poste ?<br />

Certains logiciels s’avèrent d’une aide<br />

précieuse. Ainsi EvalRisq de Gesari<br />

offre une mise à jour automatique des<br />

réglementations, sa base de données<br />

régulièrement mis à jour et disponible<br />

en temps réel. Construit selon le système<br />

REACH (cadre réglementaire de<br />

gestion des substances chimiques), le<br />

logiciel répertorie la classification au<br />

niveau européen. De plus, un tableau<br />

de bord indique l’état d’avancement de<br />

toutes les actions correctives à mettre<br />

en œuvre.<br />

EvalRisq permet de tracer les actions<br />

et d’éditer les documents nécessaires,<br />

fiches de pénibilité, fiches de<br />

risques, etc. Contribuant à la qualité<br />

des échanges avec les salariés, la médecine<br />

du travail, l’inspection du Travail,<br />

la CARSAT etc., ces informations<br />

prennent une nouvelle importance<br />

alors que la traçabilité et la preuve<br />

de pénibilité sur un poste de travail<br />

doivent être prises en compte pour le<br />

calcul du départ en retraite.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 6


QualNet.<br />

simplement innovant<br />

Intraqual DYNAMIC<br />

“The Intraqual Workflow DYNAMIC Factory®”<br />

“The Workflow Factory®”<br />

Dématérialisez vos formulaires<br />

Dématérialisez pour optimiser vos performances vos formulaires<br />

pour optimiser vos performances<br />

Intégration<br />

de Intégration nos solutions logicielles :<br />

de nos solutions logicielles :<br />

| Dans votre portail collaboratif<br />

| Dans votre portail collaboratif<br />

| Dans un portail gratuit proposé<br />

| par Dans QualNet un portail gratuit proposé<br />

par QualNet<br />

simplement innovant<br />

Intraqual DOC<br />

Intraqual La GED DOC<br />

Animer votre<br />

La GED<br />

Gestion Documentaire<br />

Animer votre Gestion Documentaire<br />

| Concevez<br />

| Concevez<br />

| Diffusez<br />

| Diffusez<br />

| Utilisez<br />

| Utilisez<br />

| Pilotez<br />

| Pilotez<br />

Portail Collaboratif<br />

Portail Collaboratif<br />

pour apporter<br />

la bonne information au pour bon apporter moment<br />

la bonne information au bon moment<br />

| Paramétrez<br />

| Paramétrez<br />

| Créez & Rédigez<br />

| Créez & Rédigez<br />

| Signez & Diffusez<br />

| Signez & Diffusez<br />

| Recherchez<br />

| Recherchez<br />

| Supervisez<br />

| Supervisez<br />

Il n’y a pas<br />

“ besoin Il n’y d’être a pas<br />

informaticien<br />

besoin d’être<br />

informaticien pour faire<br />

ses workflows pour faire!<br />

ses workflows !<br />

Un outil à la<br />

“ Un fois outil simple, à la<br />

convivial fois simple, et<br />

performant...<br />

convivial et<br />

Un performant...<br />

client Intraqual Doc<br />

Demande de<br />

démonstration<br />

Demande de<br />

et démonstration<br />

d’informations :<br />

Tél et d’informations : 02 48 70 70 34 :<br />

info@qualnet.fr<br />

Tél : 02 48 70 70 34<br />

info@qualnet.fr<br />

www.qualnet.fr<br />

www.qualnet.fr<br />

Gestion des réclamations | Plans d’Actions | Audits | Congés | Demandes d’achats | Helpdesk | Gestion des risques | <strong>Qualité</strong> | Hygiène et sécurité...<br />

Gestion des réclamations | Plans d’Actions | Audits | QUALITÉ Congés | RÉFÉRENCES Demandes d’achats OCTOBRE | Helpdesk 2013 PAGE | Gestion 7 des risques | <strong>Qualité</strong> | Hygiène et sécurité...<br />

”<br />

Un client Intraqual Dynamic<br />

Un client Intraqual Dynamic<br />

”<br />

Un client Intraqual Doc


ACTUALITÉS<br />

RÉGLEMENTATION<br />

Reporting extra financier<br />

Depuis le 14 juin 2013, les entreprises de plus de 500 salariés<br />

et affichant un CA supérieur à 100 millions d’euros<br />

doivent faire vérifier, par un organisme tiers indépendant,<br />

les informations extra financières contenues dans leur rapport<br />

de gestion.<br />

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010,<br />

dite « Grenelle 2 », a créé une obligation<br />

de vérification, par un organisme<br />

tiers indépendant, des informations<br />

extra financières contenues dans le<br />

rapport du conseil d’administration ou<br />

du directoire des sociétés. Le décret<br />

du 24 avril 2012 fixe le scope des entreprises<br />

concernées (nombre moyen<br />

de salariés supérieur à 500 et bilan ou<br />

montant net du chiffre d’affaires supérieur<br />

à 100 millions d’euros), les modalités<br />

de vérification et le calendrier<br />

d’application. L’ensemble du dispositif<br />

réglementaire est opérationnel depuis<br />

le 14 juin 2013, date de publication<br />

de l’arrêté déterminant les conditions<br />

dans lesquelles l’organisme vérificateur<br />

conduit sa mission.<br />

SGS ICS (filiale française de certification<br />

du groupe SGS) a ainsi reçu<br />

le 15 juillet dernier la recevabilité du<br />

COFRAC pour être organisme vérificateur<br />

indépendant des informations<br />

extra financières des sociétés. Sa<br />

mission sera d’entériner la présence<br />

et d’étudier la sincérité des informations<br />

environnementales, sociales et<br />

sociétales publiées dans le rapport de<br />

gestion des entreprises soumises aux<br />

obligations de reporting de l’article 225<br />

du code du commerce. Les entreprises<br />

peuvent donc dès à présent désigner<br />

SGS ICS comme organisme tiers amené<br />

à vérifier leurs informations pour<br />

l’exercice en cours.<br />

Transformer les obligations de<br />

transparence en opportunité de développement<br />

« Avec ce nouveau dispositif, nous<br />

poursuivons notre ambition de devenir<br />

partenaire des entreprises déterminées<br />

à transformer leurs obligations<br />

de transparence en opportunité de<br />

développement », expliquait Roselyne<br />

Defer, directeur développement SGS<br />

ICS France. « S’engager dans une<br />

politique de responsabilité sociétale<br />

ou formaliser sa démarche existante,<br />

c’est anticiper ses risques, augmenter<br />

la confiance de ses parties prenantes,<br />

maîtriser sa réputation et valoriser son<br />

capital immatériel », poursuivait-elle<br />

encore. « Placer son reporting au cœur<br />

de sa stratégie RSE, c’est répondre<br />

aux exigences réglementaires tout en<br />

disposant d’indicateurs pertinents pour<br />

piloter sa démarche et l’ancrer dans un<br />

processus d’amélioration continue ».<br />

Pour mener à bien cette vérification,<br />

les auditeurs s’appuieront sur des audits<br />

documentaires et sur site, ainsi<br />

que sur des interviews des experts en<br />

charge de la collecte, consolidation,<br />

traitement et contrôle des données.<br />

Des tests de détails complèteront la<br />

vérification. Par ailleurs, le fait que l’entreprise<br />

se conforme volontairement à<br />

un référentiel national ou international<br />

(EMAS, GRI, ISO 26000, …) sera pris<br />

en considération lors de la mission du<br />

vérificateur.<br />

PROCESSUS INDUSTRIELS<br />

ArcelorMittal intègre<br />

un outil de gestion des processus<br />

Pour gérer la diffusion de l’ensemble de ses procédures,<br />

au niveau national et européen, ArcelorMittal Distribution<br />

Solutions a intégré une solution unique. Témoignage…<br />

ArcelorMittal Distribution Solutions distribue<br />

une large gamme de produits en<br />

acier pour les secteurs de l’industrie, de<br />

l’automobile et de la construction. Au<br />

regard de son activité, la structure doit<br />

gérer la diffusion de procédures qualité<br />

à travers toute l’Europe ainsi que dans<br />

chaque pays utilisant Qual’net. Dans<br />

ce contexte, il était donc nécessaire de<br />

sélectionner une solution permettant<br />

de gérer les documents, d’assurer un<br />

processus de suivi et de faciliter le travail<br />

collaboratif au sein des équipes.<br />

Un premier pan du projet a consisté à<br />

mettre en œuvre une gestion centralisée<br />

au niveau de la direction <strong>Qualité</strong><br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 8


IMPLEX<br />

LOGICIELS MANAGEMENT DE LA MESURE ET DE LA QUALITÉ<br />

INNOVATION<br />

qui est chargée de diffuser les procédures auprès des directions<br />

locales. Le déploiement a été lancé dès 2007 et réalisé<br />

par étapes. Un deuxième pan du projet a consisté à offrir<br />

aux entités présentes dans les différents pays la possibilité<br />

de gérer leurs propres procédures en totale autonomie avec<br />

l’outil sélectionné et utilisé par la direction <strong>Qualité</strong>. Cela permet<br />

en effet d’optimiser la solution retenue en s’appuyant sur<br />

une technologie unique.<br />

Préserver son indépendance vis-à-vis de l’éditeur<br />

Ce sont alors les solutions Intraqual Doc et Intraqual Dynamic<br />

(Qual’Net) qui se sont positionnées au centre du modèle<br />

organisationnel d’ArcelorMittal Distribution Solutions. Le<br />

choix a été justifié par la richesse fonctionnelle des solutions<br />

et leur simplicité d’utilisation par plus de 2 500 utilisateurs<br />

dans le monde. Julien Thomas, de la Direction <strong>Qualité</strong> d’ArcelorMittal,<br />

reconnait que l’outil « permet de gérer efficacement<br />

la diffusion de nos procédures et de partager un outil<br />

apprécié par tous. Sa flexibilité et sa simplicité d’utilisation<br />

sont des points très appréciables. »<br />

La richesse du projet déployé a permis d’utiliser l’intégralité<br />

des fonctionnalités des offres qui ont été paramétrées<br />

pour prendre en compte les spécificités métiers propres à<br />

ArcelorMittal Distribution Solutions. Près de 7000 documents<br />

sont gérés par le système de GED et 60 workflows ont été<br />

créés. Ces derniers fluidifient le traitement des taches transversales.<br />

Les équipes de la direction <strong>Qualité</strong> ont été formées afin de<br />

gagner en indépendance vis-à-vis de l’éditeur. Cela leur permet<br />

ensuite d’assurer le transfert de compétences auprès<br />

des différents utilisateurs européens qui peuvent ensuite paramétrer<br />

l’outil pour gérer leurs propres processus. Intraqual<br />

Doc et Intraqual Dynamic sont donc deux composantes du<br />

processus de traitement de procédures en central et au niveau<br />

local.<br />

SELON LES NORMES NF X 15-140 et ISO CEI 60068-3-(5, 6, 7 et 11)<br />

Caractérisation - vérification<br />

des enceintes climatiques<br />

et thermostatiques<br />

Gérer de 1 à 3 enceintes : par<br />

l’opérateur, fichier ou automatisation.<br />

Traiter les résultats : moyennes,<br />

écarts-types, incertitudes, lois de<br />

distribution ...<br />

Choisir la plage de stabilité pour<br />

déterminer la conformité.<br />

Editer des rapports normalisés.<br />

Sauvegarder les configurations<br />

des moyens, des processus, et<br />

leurs incertitudes associées.<br />

Metroview2 Enceintes climatiques et<br />

thermostatiques permet de vérifier les<br />

performances des enceintes aussi bien en<br />

température qu’en hygrométrie.<br />

Les données peuvent être importées ou acquises<br />

automatiquement. Les résultats sont calculés tout<br />

au long de l’opération et permettent d’éditer des<br />

rapports et certificats normalisés.<br />

Avec l’option Proxy Cal, réalisez vos étalonnages<br />

et éditez vos rapports sur sites extérieurs.<br />

commercial@implex.fr<br />

CONTACT +33(0)4 72 18 09 90<br />

www.implex.fr<br />

J. R.<br />

Système de<br />

management<br />

d’IMPLEX certifié<br />

ISO 9001 : 2008<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 9


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Ressources humaines<br />

La chasse aux talents à l’international<br />

Ce n’était pas forcément la réponse que l’on attendait :<br />

davantage que l’instabilité politique ou que la mauvaise<br />

conjoncture économique, c’est la pénurie des talents qui<br />

inquiète les entreprises positionnées à l’international. Les<br />

avantages sociaux offerts sont au cœur des stratégies pour<br />

capter et retenir les meilleures compétences locales.<br />

Cette révélation ressort d’une étude réalisée<br />

par The Economist Intelligence<br />

Unit (EIU) pour Maxis Global Benefits<br />

Network, un réseau international spécialisé<br />

dans la protection sociale mis<br />

en place par les compagnies d’assurances<br />

AXA et Metlife. L’étude menée<br />

en 2012 s’intéressait aux stratégies<br />

de développement de ces entreprises<br />

multinationales qui n’envisagent de<br />

croissance que sur le plan mondial,<br />

et met en lumière les facteurs susceptibles<br />

de limiter leur développement<br />

dans les pays « matures » comme en<br />

voie de développement.<br />

Des multinationales toujours plus<br />

mondialisées<br />

L’internationalisation des activités<br />

des multinationales est plus que jamais<br />

une réalité. Un tiers des cadres<br />

et mangers interrogées estime qu’aujourd’hui<br />

77% de leur revenus proviennent<br />

de marchés non nationaux<br />

(« domestic »). 40 % déclarent avoir<br />

l’intention d’étendre leurs activités à la<br />

fois dans les pays développés et les<br />

pays émergents, et notamment dans<br />

la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde et<br />

Chine) et 25% prévoient de s’implanter<br />

sur des marchés nouveaux dans les<br />

cinq années à venir. L’internationalisation<br />

du développement des multinationales<br />

devrait de fait augmenter leurs<br />

besoins en matière de recrutements<br />

de talents au sein de leurs filiales.<br />

25% des cadres interrogés (appartenant<br />

aux multinationales dont le chiffre<br />

d’affaires dépasse les 10 milliards de<br />

dollars US) déclarent s’attendre à ce<br />

que, d’ici 5 ans, plus de 85 % de leurs<br />

employés travaillent en dehors de leur<br />

pays d’origine, ce qui est le double du<br />

chiffre actuel.<br />

L’enquête démontre cependant la difficulté<br />

de trouver des talents hors des<br />

marchés nationaux, la recherche et la<br />

fidélisation de ces talents faisant l’objet<br />

d’une réelle compétition au niveau<br />

mondial. Cette nouvelle problématique<br />

est si préoccupante que 66% des multinationales<br />

affirment que la pénurie de<br />

talents aura sans doute un impact sur<br />

leurs bénéfices nets au cours des cinq<br />

prochaines années, les entreprises des<br />

secteurs de l’informatique et des technologies,<br />

des services professionnels,<br />

santé, industrie pharmaceutique et biotechnologies<br />

étant les plus concernées<br />

par ce problème.<br />

Alors que 60% des dirigeants interrogés<br />

estiment que les difficultés de<br />

recrutement peuvent freiner les stratégies<br />

de développement sur certains<br />

marchés, les multinationales n’ont<br />

plus d’autre choix aujourd’hui que de<br />

relever le défi de la gestion et de la<br />

rétention des talents. Mais comment<br />

valoriser l’initiative et les compétences<br />

des salariés ? Comment assurer leur<br />

fidélité et améliorer leur productivité ?<br />

Capter et retenir les compétences<br />

localement<br />

L’étude montre qu’après le salaire,<br />

les avantages sociaux sont le second<br />

critère que les salariés prennent en<br />

compte (90% des multinationales<br />

citent les avantages sociaux comme<br />

élément-clé dans la bataille pour capter<br />

et retenir les meilleurs talents locaux).<br />

La protection sociale proposée<br />

par les multinationales est dorénavant<br />

un facteur décisif devant être placé au<br />

cœur des politiques de recrutement<br />

qui elles-mêmes participent à la réussite<br />

des stratégies de développement à<br />

l’international des grandes entreprises.<br />

Cependant, les dirigeants (hors DRH)<br />

ont tendance à relayer la problématique<br />

de gestion des talents au second<br />

plan et à ne vouloir la mettre en œuvre<br />

qu’une fois le pays d’implantation retenu,<br />

alors que la gestion de talents doit<br />

se faire très en amont, au moment où<br />

s’effectue le choix des zones de développement.<br />

Les DRH, quant à eux,<br />

pensent que leur entreprise doit évaluer<br />

les viviers de talents disponibles<br />

de façon proactive, tant pour s’implanter<br />

sur de nouveaux marchés que pour<br />

se développer sur des marchés existants.<br />

Ils sont aussi plus enclins à vouloir<br />

d’abord recruter des dirigeants de<br />

qualité tant en local qu’au global, capables<br />

de gérer les différences culturelles<br />

et de s’adapter aux différents<br />

contextes.<br />

Il est donc essentiel que les dirigeants<br />

et les DRH s’accordent et alignent<br />

leurs approches et leurs méthodes<br />

afin de mettre en place des stratégies<br />

de développement à l’international efficaces<br />

et durables. Leur défi majeur,<br />

désormais, est de trouver sur les marchés<br />

locaux des experts qui participeront<br />

au développement et à la réussite<br />

de leurs activités.<br />

H. Balzano<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 10


QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 11


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Réseaux sociaux d’entreprise<br />

Pourquoi les managers ne peuvent plus<br />

ignorer le réseau social d’entreprise<br />

Au-delà de leur adoption massive par les internautes, les<br />

nouveaux réseaux témoignent d’une transparence qui bouleverse<br />

les modes de management et de communication.<br />

Mais les managers sont loin encore d’en avoir mesuré tout<br />

l’impact au sein des entreprises, expliquent Gl. Lioné et Th.<br />

Rougeau.<br />

Pour toucher 50 millions d’utilisateurs,<br />

il a fallu 38 ans à la radio, 13 ans à<br />

la télévision, 4 ans pour internet, 3 ans<br />

pour l’iPod… tandis que Facebook a<br />

conquis 100 millions de membres en<br />

moins de 9 mois (voir réf.). Cette démocratisation<br />

de l’accès et de la diffusion<br />

de l’information s’impose comme véritable<br />

trame de fond de notre société.<br />

Les exemples de la puissance de ces<br />

nouveaux canaux de communication<br />

se sont multipliés comme dans l’audience<br />

planétaire du Gangnam Style<br />

coréen ou dans les révolutions arabes<br />

qui voient les militants s’organiser en<br />

court-circuitant le système de censure<br />

en place. Désormais cette nouvelle<br />

révolution de la communication gagne<br />

également les milieux professionnels à<br />

travers l’introduction de nouveaux outils<br />

collaboratifs.<br />

La pyramide hiérarchique en question<br />

Les réseaux sociaux d’entreprise<br />

(RSE, à ne pas confondre avec l’acronyme<br />

identique de la Responsabilité<br />

Sociétale des Entreprises, NDLR) sont<br />

au service de l’innovation. Malgré la<br />

recherche continue d’une mesure de<br />

retour sur investissement significative,<br />

l’apport de la mise en place d’un RSE<br />

ne fait plus débat.<br />

« Dans son aspect purement conversationnel,<br />

le RSE favorise la remontée<br />

des idées dans une logique bottom-up,<br />

du bas de la hiérarchie vers le haut »,<br />

soulignent Gladys Lioné et Thomas<br />

Rougeau, experts de chez mc²i<br />

Groupe. Il permet également de renforcer<br />

la cohésion sociale et d’affirmer la<br />

culture d’entreprise. En effet, les RSE<br />

prônent une collaboration basée sur la<br />

communication et le travail participatif.<br />

La diffusion de bonnes pratiques et la<br />

facilitation de l’entraide sont alors les<br />

premiers bénéfices tirés de la mise en<br />

place d’un RSE.<br />

Plus encore, la transversalité et la<br />

décentralisation des échanges engendrées<br />

par ces nouveaux outils<br />

remettent en question le système hiérarchique<br />

pyramidal. De nouveaux circuits<br />

de diffusion de l’information font<br />

leur apparition au sein de l’entreprise<br />

notamment grâce à la présence d’un<br />

annuaire enrichi sur lequel s’adossent<br />

les RSE. En effet, plus qu’un simple<br />

annuaire de contacts, l’annuaire enrichi<br />

permet aux collaborateurs de<br />

parcourir des profils, d’identifier et de<br />

contacter directement la personne<br />

compétente et susceptible d’apporter<br />

des réponses à ses interrogations au<br />

sein de l’entreprise. L’émergence du<br />

RSE au sein de l’entreprise constitue<br />

donc un bouleversement de la fonction<br />

du manager, celui-ci n’étant plus<br />

l’unique canal d’information.<br />

Mettre le manager au centre du réseau<br />

d’entreprise<br />

Mettre en place un réseau social d’entreprise,<br />

c’est donc transformer d’une<br />

part la coordination des tâches opérationnelles<br />

mais c’est également engendrer,<br />

dans une certaine mesure,<br />

une diminution de la capacité du manager<br />

à maîtriser l’accès et la diffusion<br />

de l’information au sein de l’entreprise.<br />

La solution, afin d’éviter les dérives<br />

et d’exploiter au mieux le potentiel de<br />

ces nouveaux outils, réside dans une<br />

forte implication des managers sur ces<br />

plateformes.<br />

L’implication du manager, véritable<br />

facteur clé de succès de l’adoption<br />

du RSE, se traduit en premier lieu par<br />

une appropriation de l’outil, passant<br />

par la compréhension et la maîtrise<br />

des différentes fonctionnalités proposées.<br />

Le manager est désormais en<br />

mesure d’identifier les processus clés<br />

pour lesquels le RSE constituerait une<br />

piste d’amélioration. L’intégration de<br />

ces fonctionnalités dans les processus<br />

classiques de l’entreprise constitue par<br />

ailleurs un vecteur de fréquentation.<br />

En effet, en mettant, par exemple, à<br />

disposition certaines informations essentielles<br />

au déroulement des projets<br />

sur le réseau, le manager rend ainsi<br />

sa fréquentation quasi-quotidienne. Le<br />

manager incite par ce biais, au passage<br />

sur la plateforme et suscité les interactions<br />

adoptant ainsi une position<br />

de « facilitateur des échanges ».<br />

Par ailleurs, la réussite du RSE passe<br />

également par une implication du manager<br />

en tant que modérateur des<br />

échanges. Toute la subtilité demeure<br />

dans une prise de position claire du<br />

manager. Sa présence en tant que<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 12


IMPLEX<br />

LOGICIELS MANAGEMENT DE LA MESURE ET DE LA QUALITÉ<br />

membre actif permet de susciter l’intérêt, d’animer les communautés<br />

et d’établir un modèle de contribution. Il pourra<br />

alors prévenir les éventuels dérapages, qu’il agisse d’un<br />

vocabulaire inadapté ou bien de sujets abordés de manière<br />

inappropriée dans un contexte professionnel. Cependant,<br />

tout l’enjeu de cette posture consiste à modérer les interactions<br />

sans pour autant transformer le RSE en lieu d’évaluation<br />

informelle de ses membres, ce qui aurait pour conséquence<br />

d’inhiber les échanges.<br />

Modérateur et catalyseur du réseau<br />

Etalonnages<br />

des chaînes de mesure<br />

en température<br />

Le manager encourage et oriente les interactions afin d’éviter<br />

la perte de visibilité sur les activités de son équipe. Sa<br />

position centrale lui permet également de véhiculer les<br />

usages et bonnes pratiques quant à l’utilisation du RSE : il se<br />

trouve ainsi au cœur des échanges. Cette veille opérée par<br />

le manager sur la diffusion et la confrontation d’informations<br />

favorise ainsi l’émergence d’idées nouvelles et de surcroit<br />

l’innovation.<br />

Afin d’exploiter au mieux les synergies positives inhérentes<br />

aux réseaux sociaux d’entreprise, la mise en place d’un management<br />

de proximité permet d’assurer la cohérence du<br />

rôle de catalyseur du manager sur ces plateformes. L’engagement<br />

des managers est donc un des leviers essentiels<br />

menant à l’appropriation d’un RSE par tous les collaborateurs.<br />

C’est avec une appropriation la plus étendue possible<br />

que les échanges au sein de l’entreprise pourront être optimisés,<br />

menant ainsi à une innovation créatrice de valeur.<br />

« Il y a 10 ans l’e-mail a été identifié comme un nouveau canal<br />

de communication, en 2008 on fait le même constat avec<br />

les RSE qui guideront les principaux développements IT de<br />

la prochaine décennie », constate l’éditeur JeeMeo (solution<br />

de CRM). Ce marché reste récent, aussi la véritable identité<br />

du réseau social d’entreprise est encore en mouvement. Cependant,<br />

ses bénéfices sont d’ores et déjà visibles dans de<br />

nombreuses entreprises.<br />

SELON LES NORMES FD X 07-028 et NF ENV 13005<br />

Saisir et calculer les données par<br />

fichier ou par automatisation.<br />

Traiter les résultats : moyennes,<br />

écarts-types, incertitudes, lois de<br />

distribution, histogramme des<br />

sources d’incertitudes ...<br />

Statuer sur la conformité.<br />

Editer des rapports normalisés.<br />

Sauvegarder les configurations<br />

des moyens, des processus et<br />

leurs incertitudes associées.<br />

Metroview2 Température estime les incertitudes<br />

de mesure selon la méthodologie NF ENV<br />

13005 et suit les indications développées dans<br />

la norme FD X 07-028 pour garantir la validité<br />

des résultats d’étalonnage et statuer sur la<br />

conformité des chaînes de mesure. La mise en<br />

oeuvre de Metroview2 permet d’accroître la<br />

productivité et d’assurer la traçabilité des<br />

étalonnages et des vérifications.<br />

Avec l’option Proxy Cal, réalisez vos<br />

étalonnages et éditez vos rapports sur sites<br />

extérieurs.<br />

commercial@implex.fr<br />

CONTACT +33(0)4 72 18 09 90<br />

www.implex.fr<br />

Gl. Lioné et Th. Rougeau<br />

Système de<br />

management<br />

d’IMPLEX certifié<br />

ISO 9001 : 2008<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 13


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Terminologie<br />

RSE et développement durable,<br />

quelles différences ?<br />

Responsabilité sociétale des entreprises, développement durable,<br />

démarches sociétales et environnementales, traçabilité…<br />

Que recouvrent ces notions de plus en plus utilisées,<br />

parfois à contre sens, qu’ont-elles en commun et en quoi diffèrent-elles<br />

? Responsable développement durable pour DNV<br />

Business Assurance, Marc-Antoine Horenfeld nous explique...<br />

Depuis la version 2004 de l’ISO<br />

14001, les entreprises mettent en<br />

place de nombreuses démarches<br />

en lien avec l’environnement. Est-ce<br />

justifié ?<br />

Il s’agit de l’aboutissement d’un processus<br />

en marche depuis des décennies.<br />

Le renforcement des réglementations<br />

environnementales et<br />

l’évangélisation des différentes parties<br />

prenantes ont amené les entreprises<br />

à adopter des systèmes de management<br />

environnementaux. La société civile<br />

attend désormais des entreprises<br />

qu’elles maîtrisent les impacts de leur<br />

activité et il devient de plus en plus<br />

difficile de prétexter la surprise ou le<br />

manque d’outils pour échapper à ses<br />

propres obligations. Aujourd’hui, (depuis<br />

la version 2004 de l’ISO 14001),<br />

la reconnaissance des démarches<br />

environnementales par le biais de la<br />

certification devient un véritable critère<br />

de marché. Ce certificat, ou un référentiel<br />

équivalent, est fréquemment<br />

exigé dans le secteur BtoB et dans les<br />

marchés publics. Aussi, les entreprises<br />

ont tendance à considérer qu’il y a plus<br />

de risques à ne pas s’engager dans ce<br />

type de démarche qu’à le faire, même<br />

si le ROI (retour sur investissement)<br />

est incertain.<br />

Qu’est-ce qui différencient les<br />

termes développement durable et<br />

RSE ?<br />

Ce sont deux choses distinctes. Le<br />

concept de « développement durable<br />

», apparu en 1987 dans le rapport<br />

Brundtland, définit un type de<br />

développement qui s’efforce de répondre<br />

aux besoins du présent sans<br />

compromettre la capacité des générations<br />

futures à satisfaire les leurs. Le<br />

terme de « Responsabilité Sociétale<br />

de l’Entreprise » est une déclinaison<br />

de ce concept adaptée au monde de<br />

l’entreprise. On ne « fait pas » du développement<br />

durable mais on contribue<br />

à atteindre des objectifs du développement<br />

durable en mettant en place<br />

démarche et organisation idoines.<br />

Ainsi, l’évaluation de la Responsabilité<br />

d’Entreprise analyse le profil de<br />

risques d’une société et compare ses<br />

performances avec les normes sectorielles<br />

et les bonnes pratiques selon<br />

quatre axes : l’éthique commerciale,<br />

l’environnement (impacts d’opérations,<br />

produits, fabrications et distribution), la<br />

société (impacts sur les collectivités),<br />

l’emploi (impacts associés avec le recrutement,<br />

la protection et le management<br />

des salariés).<br />

Comment expliquez-vous cette<br />

prise de conscience dans les organisations<br />

?<br />

Cette prise de conscience n’est pas<br />

nouvelle ; des organisations ont été<br />

pionnières dès les années 90. Ce qui<br />

fait la différence aujourd’hui est lié au<br />

risque « de ne pas faire », c’est-à-dire<br />

de ne pas faire partie des entreprises<br />

identifiées comme responsables. C’est<br />

pour cette raison que cela devient un<br />

véritable critère de différenciation et<br />

d’accès au marché. Ceci d’autant plus<br />

que les « achats responsables » stimulent<br />

de façon croissante ce développement,<br />

en exigeant toujours plus<br />

de preuves de l’engagement de l’organisation<br />

candidate au marché.<br />

Que conseilleriez-vous aux entreprises<br />

qui hésitent entre une démarche<br />

RSE et une démarche DD ?<br />

On ne peut pas dire que l’on se lance<br />

dans une démarche de développement<br />

durable ou, comme je le disais<br />

plus tôt, que l’on « fait » du développement<br />

durable. Il n’existe qu’une façon<br />

d’articuler développement durable<br />

et Responsabilité Sociétale des Entreprises<br />

: la RSE est la contribution<br />

spécifique à l’atteinte des objectifs du<br />

développement durable (objectifs du<br />

millénaire, conférence Rio+20, etc.).<br />

Cette contribution en RSE est qualifiée<br />

de spécifique car elle doit être élaborée<br />

en fonction des enjeux qui concernent<br />

l’entreprise, c’est-à-dire les enjeux les<br />

plus significatifs parmi tous les enjeux<br />

des domaines environnemental, so-<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 14


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

cial, sociétal, et de gouvernance.<br />

Aujourd’hui, il ne devrait plus y avoir<br />

d’hésitation possible car pour les TPE /<br />

PME et ETI : les enjeux sont forts. Une<br />

démarche RSE est devenue un critère<br />

de marché car les grands donneurs<br />

d’ordre ont de fortes attentes vis-àvis<br />

de leurs fournisseurs et sous-traitants,<br />

y compris les marchés publics<br />

qui, dans leur majorité, intègrent aujourd’hui<br />

ce critère. Qui plus est, les<br />

autres parties prenantes, et en premier<br />

les salariés, attendent également que<br />

leurs entreprises se positionnent.<br />

Au travers des certifications ISO<br />

14001, ISO 26000, ISO 50001, SA<br />

8000, qu’est-ce que les entreprises<br />

essaient de prouver ?<br />

Ces référentiels, qu’ils concernent<br />

l’environnement, la responsabilité sociétale<br />

ou la gestion de l’énergie, permettent<br />

aux entreprises de répondre<br />

aux différentes facettes d’un même<br />

objectif : démontrer leur engagement,<br />

leur capacité à agir de façon responsable,<br />

leur faculté à gérer risques et<br />

opportunités à partir d’un schéma de<br />

gestion universel.<br />

Comment s’y retrouver entre tous<br />

les labels, certifications et référentiels<br />

qui fleurissent de nos jours ?<br />

Lesquels font réellement foi ?<br />

La situation actuelle n’est pas complètement<br />

satisfaisante. On assiste<br />

en effet à une prolifération risquée<br />

des labels (auto proclamés, privés…),<br />

et il devient difficile de se forger une<br />

opinion. C’est donc une question fondamentale.<br />

Il faut cependant accepter<br />

que nous sommes dans une période<br />

transitoire, pour ne pas dire de recherche<br />

et d’expérimentation. Il a fallu<br />

des dizaines d’années avant de stabiliser<br />

une métrique pour la comptabilité,<br />

ou d’autres démarches à caractère<br />

parfois plus qualitatif (comme la qualité<br />

par exemple, ou dans le domaine<br />

des relations sociales). Cela fait finalement<br />

peu de temps que des travaux<br />

permettent d’aboutir à des référentiels<br />

ou labels opposables en responsabilité<br />

sociétale (selon une approche<br />

système de management ou même<br />

une approche produit) qui soient transparents,<br />

acceptés, standardisés et<br />

appliquant eux-mêmes des principes<br />

de responsabilité dans leur mode de<br />

gouvernance. Aujourd’hui le meilleur<br />

véhicule pour cela est certainement<br />

l’ISO, mais l’innovation reste permise<br />

et nécessaire.<br />

Propos recueillis par J. Roboh<br />

Une vision élargie de la certification<br />

La responsabilité sociétale et le développement durable prennent une place plus importante dans les audits de certification<br />

de systèmes de management. L’approche particulière de DNV Business Assurance pour la certification des systèmes<br />

de management – appelée Risk Based Certification – a aidé au fil des ans des milliers d’entreprises à répondre aux<br />

risques spécifiques liés à leurs activités. Mais le monde évoluant, les thématiques à prendre en compte évoluent également.<br />

Les entreprises doivent désormais apporter des réponses concernant des aspects de leur performance jugés hors<br />

de portée il y a quelques années, à l’instar de l’origine des matières premières, de la gestion de la chaîne d’approvisionnement,<br />

l’empreinte eau. C’est pourquoi DNV annonce, à partir de 2014, une méthodologie d’audit améliorée qui devrait<br />

aider les entreprises à élargir le paysage de risques considéré dans un audit de certification. « Les entreprises recevront<br />

non seulement un certificat attestant de la conformité aux normes choisies mais auront également l’assurance que leur<br />

système de management constitue une base solide pour aller vers une performance opérationnelle plus durable, et que<br />

les dispositions appropriées sont en place afin de répondre aux attentes de leurs parties prenantes ».<br />

« Le succès à long terme n’est possible que pour les entreprises qui créent de la valeur de façon durable en répondant<br />

aux besoins économiques, sociaux et environnementaux de la planète », rappelle Luca Crisciotti, PDG de DNV Business<br />

Assurance. Les autorités, les consommateurs, les groupes d’intérêt et les organismes de normalisation considèrent les<br />

entreprises comme étant toujours plus responsables de leur façon de fonctionner. Les normes ISO, actuellement en cours<br />

de révision, sont un élément clé de contribution au développement durable. L’un des résultats attendus de cette révision<br />

est qu’elle continue à améliorer la capacité des entreprises à construire une performance durable. La prochaine génération<br />

de Risk Based Certification sera complémentaire à cette approche et aidera les entreprises à mieux se préparer à la<br />

transition vers les nouvelles normes.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 15


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

L’enquête de satisfaction<br />

Une pratique essentielle<br />

pourtant mal maîtrisée<br />

Toute entreprise a aujourd’hui conscience de l’importance<br />

de mesurer l’expérience et la satisfaction de ses clients.<br />

Il existe de nombreux moyens de collecter les réactions,<br />

en particulier dans le commerce et la vente au détail. Mais<br />

ces incitations à donner son avis influencent-elles l’expérience<br />

client ?<br />

Texte adapté du témoignage<br />

d’Oren Stern, vice-Président de<br />

Verint Systems et Voice of the<br />

Customer Analytics. Verint propose<br />

des solutions de gestion qui<br />

permettent aux entreprises d’enregistrer<br />

et d’analyser le contenu de<br />

sources d’informations complexes<br />

et souvent sous-exploitées telles<br />

que la voix, la vidéo et les données<br />

non structurées. Les sociétés<br />

renforcent ainsi leur capacité à<br />

prendre des décisions pertinentes<br />

et opportunes.<br />

Il a beaucoup été question de lassitude<br />

des clients. Le processus est bien<br />

connu, le client sollicite l’entreprise<br />

pour donner son avis mais cette dernière<br />

ne voit pas vraiment l’intérêt d’en<br />

faire part. La société semble ignorer<br />

ces sollicitations. De nombreuses recherches<br />

ont été effectuées sur la manière<br />

d’optimiser le nombre de retours<br />

qu’une entreprise peut recevoir, mais<br />

également la façon d’améliorer la valeur<br />

perçue suite à un avis.<br />

Emettons l’hypothèse que l’omniprésence<br />

des retours d’information et<br />

l’émergence des réseaux sociaux aient<br />

rendu ces avis clients souhaitables<br />

pour évaluer leur satisfaction et que<br />

les entreprises en aient fait une partie<br />

intégrante de leur relation de clientèle.<br />

Prenons l’exemple d’un garage qui envoie<br />

un e-mail de courtoisie demandant<br />

à un client de faire part de ses impressions.<br />

La première partie du message<br />

explique à quel point la concession et<br />

le constructeur sont attachés à la qualité<br />

du service client. En revanche, la<br />

volonté d’avoir l’avis des clients peut<br />

se révéler étrangement contradictoire.<br />

Effets pervers des enquêtes de satisfaction<br />

Il serait logique que l’email souligne<br />

l’intérêt que la concession porte à<br />

l’avis du client et son souci d’améliorer<br />

ses prestations. En l’occurrence cette<br />

sollicitation est brouillée en laissant<br />

supposer que l’avis exprimé pourrait<br />

affecter la position professionnelle du<br />

mécanicien dans l’entreprise ainsi que<br />

la position de la concession vis-à-vis<br />

du constructeur. Si le client comptait<br />

répondre autre chose que « j’ai été<br />

extrêmement satisfait », l’e-mail invite<br />

en fait à téléphoner au préalable à la<br />

concession pour clarifier un éventuel<br />

point d’insatisfaction. Le service aprèsvente<br />

suggérait ainsi qu’il était souhaitable<br />

de ne rien exprimer de négatif,<br />

ce qui laisse l’impression que l’on se<br />

moque de l’avis du client et que le souci<br />

d’amélioration est secondaire.<br />

L’expression du ressenti n’est plus une<br />

pratique isolée qui ne concerne que<br />

quelques entreprises, elle est omniprésente.<br />

De plus, les réseaux sociaux<br />

montrent aujourd’hui que chacun à sa<br />

propre opinion et qu’il est possible de<br />

le crier sur tous les toits. Les clients utilisent<br />

Internet pour parler de leur dernier<br />

repas au restaurant, noter l’hôtel<br />

où ils ont séjourné récemment, parler<br />

d’un concert auquel ils viennent d’assister,<br />

etc. Comme après avoir conduit<br />

sa voiture au garage, le client est désormais<br />

conditionné à donner son avis.<br />

Cependant, si ces sollicitation sont<br />

trop fréquentes, mal formulées ou<br />

manquent de sincérité, elles perdent<br />

de leur intérêt et de leur crédibilité. Il<br />

est donc indispensable que cette pratique<br />

soit mieux maîtrisée. Les entreprises<br />

doivent être conscientes que<br />

l’enquête de satisfaction fait désormais<br />

partie intégrante de l’expérience<br />

client. C’est parfois même la dernière<br />

impression que le client conservera de<br />

son expérience avec l’entreprise. Il est<br />

alors essentiel d’intégrer ce moment<br />

dans une stratégie de service irréprochable<br />

pour bénéficier d’un avantage<br />

fortement différenciateur.<br />

Soigner la dernière impression qui<br />

marquera le client<br />

Les études réalisées par le cabinet<br />

Forrester montrent que la conception<br />

de l’expérience client reste un concept<br />

abstrait pour bien des sociétés. Seulement<br />

35 % des entreprises auraient<br />

formalisé un véritable processus pour<br />

intégrer l’expérience client à leur pratique.<br />

Au moment de multiplier les<br />

solutions d’écoute de la voix du client<br />

et de commencer à collecter des informations<br />

sur plusieurs canaux de communication,<br />

il ne faut pas oublier que<br />

l’expression du ressenti fait partie intégrante<br />

de l’expérience et qu’elle doit<br />

être prise en considération.<br />

Les nouveaux commerçants sont nombreux<br />

à le faire sur les réseaux sociaux,<br />

les mobiles et en ligne. Se multiplient<br />

les applications et les sites Web où le<br />

bouton « Votre avis » est aisément accessible<br />

et pas au bout de trois écrans<br />

successifs... Cet espace relationnel<br />

fait partie intégrante du service proposé.<br />

Encore trop peu fréquente, la sollicitation<br />

des avis clientèle est vouée à<br />

se généraliser. Autant commencer au<br />

plus tôt car les entreprises qui sonderont<br />

plus finement leurs clients sauront<br />

mieux les fidéliser et développer ainsi<br />

leur chiffre d’affaire.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 16


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Le Contrôle de Gestion Sociale<br />

Un levier de performance RH<br />

Le contrôleur de gestion sociale s’affirme de plus en plus<br />

comme remplissant une fonction originale et de plein exercice.<br />

Mais quel est son périmètre d’action et son apport à la<br />

gestion des ressources de l’entreprise ? Lionel Prud’Homme,<br />

directeur de recherche à LISPE-IGS, répond à nos questions.<br />

Pourquoi parle-t-on parfois d’une<br />

« nouvelle » fonction de contrôleur<br />

de gestion sociale ?<br />

La fonction de contrôleur de gestion<br />

sociale n’est pas nouvelle. Elle existe<br />

depuis près de 20 ans. Pour que la<br />

nouveauté devienne une norme, il faut<br />

une masse critique, un volume d’acteurs<br />

et d’organisations, et un laps<br />

de temps. Le Contrôleur de Gestion<br />

Sociale est devenu une réalité dans<br />

l’entreprise, il y a peu. Il est présent<br />

et décisif dans le paysage et avec le<br />

contexte économique changeant. Il a,<br />

aujourd’hui dans l’entreprise, un rôle<br />

déterminant à jouer dans l’analyse<br />

des coûts de l’organisation (masse<br />

salariale, absentéisme, congés payés,<br />

etc.) qui échappe à la seule logique<br />

de la comptabilité analytique. Devenue<br />

très importante, la fonction est<br />

très demandée et on constate qu’elle<br />

s’étoffe par de nombreux recrutements<br />

en cours.<br />

Dans quelle mesure le contrôle de<br />

gestion sociale est-il un partenaire<br />

sur lequel s’appuyer et un élément<br />

clé des organisations RH ?<br />

Les ressources humaines se voyaient<br />

plutôt comme intuitives, créatives, et<br />

pas forcément comme des alliées des<br />

chiffres. Cette représentation a changé,<br />

aussi en partie avec l’émergence<br />

de la fonction Contrôle de Gestion Sociale.<br />

Le Contrôle de Gestion Sociale a<br />

un rôle d’alerte et d’analyse pour éclairer<br />

les décisions à prendre et leurs impacts<br />

sur le futur. Il met en exergue les<br />

phénomènes. Il fait acte de pédagogie<br />

et de diplomatie. Il apporte une granularité,<br />

une focale plus précise, dans<br />

l’analyse qui mêlent les normes financières<br />

au droit social (sécurité sociale,<br />

droit du travail, de la formation, ...).<br />

C’est une fonction qui permet à la<br />

fonction RH d’appliquer à elle-même<br />

ce qu’elle applique aux autres : mesurer<br />

la performance, sa propre performance<br />

- quid de l’absentéisme ?<br />

Des congés payés ? De l’efficacité de<br />

ses processus, etc. Il n’existe pas de<br />

réponse vraiment normée. Selon les<br />

contextes, les contrôleurs de gestion<br />

sociale vont agir différemment car ils<br />

dépendent de l’histoire de l’entreprise.<br />

Quelle est la teneur de ses relations<br />

avec les autres directions au sein<br />

de l’entreprise ?<br />

Les liens fonctionnels sont essentiels<br />

pour remplir son rôle, notamment avec<br />

la direction financière, la direction opérationnelle<br />

(services) ou industrielle,<br />

la direction générale. Le contrôleur<br />

de gestion sociale prend du poids<br />

dans la fonction RH. Il y a beaucoup<br />

de matières à explorer et un périmètre<br />

extensif : mutualisation des coûts, piloter<br />

les SIRH, .... Cette fonction mixe<br />

les données financières avec d’autres<br />

données, liées à d’autres domaines de<br />

compétences (les matières sociales).<br />

Elle est légitime et étend son périmètre<br />

d’action (par exemple, à l’international).<br />

Qu’est-ce qui distingue un contrôleur<br />

de gestion d’un contrôleur de<br />

gestion sociale ?<br />

Avec la comptabilité analytique, il<br />

n’y a pas de possibilité d’obtenir une<br />

analyse fine des paramètres qui influencent<br />

temporairement ou durablement,<br />

par exemple, la masse salariale.<br />

Le métier de contrôleur de gestion sociale<br />

apparaît pour expliquer les variations<br />

des coûts de la masse salariale<br />

par des approches complémentaires<br />

(le droit, les relations sociales, etc.). Il<br />

a affaire avec des agrégats financiers<br />

qui requièrent pour les saisir finement<br />

d’avoir d’autres grilles de lectures.<br />

C’est un Sherlock Holmes dans l’entreprise.<br />

En quoi le contrôle de gestion sociale<br />

est-il un levier de performance<br />

RH ?<br />

Les ressources humaines ont besoin<br />

de données pour éclairer son action.<br />

La fonction de contrôleur de gestion<br />

sociale ne peut que donner plus de<br />

crédibilité et de légitimité à la fonction<br />

RH car c’est une fonction qui responsabilise.<br />

Un contrôleur de gestion sociale<br />

est recruté pour débusquer les<br />

coûts cachés des organisations, liés<br />

souvent à des routines non remises en<br />

questions dans l’entreprise.<br />

En juin dernier, les alternants du Master<br />

II Contrôle de Gestion Sociale<br />

(CGS) de l’IGS, en partenariat avec<br />

l’Université de Cergy Pontoise, ont<br />

échangé lors d’une table ronde avec<br />

Cécile Delambre (responsable du<br />

contrôle de gestion sociale du groupe<br />

hospitalier La Pitié-Salpêtrière), Céline<br />

Pons (STEF Logistique), Richard<br />

Hardy (directeur CSP et SIRH SITA<br />

France), Bernard Martory (professeur<br />

émérite et auteur de l’ouvrage « Piloter<br />

les performances RH », Ed. Liaisons).<br />

Groupe IGS (historiquement Institut de<br />

Gestion sociale) regroupe neuf filières<br />

de compétence et d’expertise métiers<br />

portées par des écoles et des centres<br />

de formation, des centres d’insertion et<br />

d’orientation réunis autour du concept<br />

de « l’Université Professionnelle Internationale<br />

». Implanté en France (Paris,<br />

Lyon et Toulouse), Londres, Dublin,<br />

Shanghai. www.groupe-igs.fr .<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 17


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

Les solutions décisionnelles<br />

Elissa Fink a identifié dix tendances principales relatives<br />

aux solutions décisionnelles. Elle décrit les perspectives<br />

en 2013 dans un contexte de prolifération des données et<br />

de reconnaissance des outils de visualisation.<br />

L’année 2013 promet d’être BIG (Business<br />

Intelligence Growth). Ces tendances<br />

s’appuient sur les avancées<br />

considérables de 2012 : les données<br />

ont proliféré, de nouvelles entreprises<br />

se sont créées, la découverte et la visualisation<br />

des données sont de plus<br />

en plus reconnues comme des catégories<br />

à part entière, les outils d’analyse<br />

basés sur le Web se connectent à des<br />

données orientées Web et, au final,<br />

tout devient mobile.<br />

Au début de l’année, cela aurait été<br />

inimaginable, mais il est clair pour Tableau<br />

que 2012 n’était qu’un échauffement<br />

préalable à l’avalanche de<br />

nouvelles avancées prévues au cours<br />

de l’année à venir. Grâce à toute l’attention<br />

que portent les entreprises à<br />

l’innovation en matière de données,<br />

le volume des changements ne peut<br />

qu’aller crescendo. Alors, à quoi devons-nous<br />

nous attendre en 2013 ?<br />

Les entrepôts de données prolifèrent<br />

Il était une fois une entreprise qui possédait<br />

différents types de données.<br />

GRC, point de ventes, messagerie, etc.<br />

Les dirigeants de cette entreprise ont<br />

travaillé très dur et ont au final rassemblé<br />

toutes leurs données dans un entrepôt<br />

de données rapide… En 2013,<br />

nous admettrons que cette histoire<br />

n’est qu’un conte de fées. Une entreprise<br />

dans laquelle toutes les données<br />

sont au même endroit n’existe pas. De<br />

plus, pourquoi le vouloir ? Les données<br />

volumineuses peuvent être hébergées<br />

sur des systèmes comme Teradata<br />

et Hadoop. Les données transactionnelles<br />

peuvent être stockées dans<br />

des systèmes Oracle ou SQL Server.<br />

Stockons les données voulues dans<br />

les entrepôts de données appropriés<br />

et la charge de travail associée sera<br />

considérée comme l’une des caractéristiques<br />

d’une grande entreprise informatique,<br />

non comme un problème à<br />

résoudre.<br />

Il est temps d’adopter Hadoop<br />

En 2008 et 2009, Hadoop représentait<br />

un projet scientifique. En 2010 et 2011,<br />

certaines organisations avant-gardistes<br />

ont commencé à valider le principe<br />

Hadoop. En 2012, nous avons observé<br />

de nombreuses implémentations<br />

de Hadoop à l’échelle de la production,<br />

et un certain nombre d’entreprises<br />

cherchant à résoudre leurs points<br />

faibles en travaillant avec Hadoop. En<br />

2013, Hadoop permettra enfin de manipuler<br />

des données volumineuses ou<br />

non structurées. Hadoop se prête également<br />

davantage à une expérience<br />

analytique plus rapide.<br />

Du libre-service à l’autonomie<br />

Les solutions décisionnelles en<br />

libre-service reposent sur le principe<br />

qu’un utilisateur commercial peut<br />

analyser les données voulues pour<br />

prendre une décision mieux éclairée.<br />

L’autonomie est le passage obligé de<br />

ce concept : cela signifie que les professionnels<br />

ont accès aux données appropriées,<br />

que les données sont dans<br />

un lieu et un format qu’ils peuvent utiliser,<br />

et qu’ils possèdent les solutions<br />

permettant d’effectuer des analyses<br />

en libre-service. Quand ces conditions<br />

sont réunies, les utilisateurs deviennent<br />

autonomes en matière de résolution<br />

des problèmes informatiques<br />

et le service informatique peut se<br />

consacrer à la mise à disposition des<br />

solutions et des données sécurisées<br />

nécessaires.<br />

Sortez les textes non structurés de<br />

la corbeille<br />

Un des facteurs ayant contribué à la<br />

montée en puissance de Hadoop est<br />

l’augmentation du volume de données<br />

non structurées. E-mails, documents,<br />

analyses Web et commentaires des<br />

clients existent depuis des années,<br />

mais la plupart des entreprises ont<br />

tellement lutté pour comprendre leurs<br />

données structurées qu’elles en ont<br />

délaissé leurs données non structurées.<br />

En 2011 et 2012, nous avons vu<br />

émerger davantage de techniques visant<br />

à aider les utilisateurs à gérer des<br />

données non structurées et, qui plus<br />

est, à trouver un endroit où les stocker<br />

(Hadoop). Avec l’explosion des données<br />

sociales comme les posts Twitter<br />

et Facebook, l’analyse de texte devient<br />

encore plus importante. Attendez-vous<br />

à bien des changements en 2013.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 18


LA SOLUTION LOGICIELLE QUI RATIONALISE L’ORGANISATION<br />

INTERNE DE VOTRE PME<br />

Efficace<br />

met votre entreprise en conformité<br />

avec les standards<br />

volontaires et réglementaires<br />

(normes ISO)<br />

Collaborative<br />

facilite et améliore la gestion<br />

des ressources humaines en<br />

publiant un Intranet dédié<br />

aux collaborateurs<br />

Performante<br />

réduit les coûts et optimise le<br />

management des systèmes<br />

Responsabilités<br />

Savoir-faire<br />

Procédures<br />

Organisation<br />

Risques<br />

Processus<br />

Améliorations<br />

Formations<br />

Conformité<br />

Click-N-Manage® est un logiciel de nouvelle génération qui visualise graphiquement,<br />

hiérarchiquement et dynamiquement à travers un intranet dédié aux collaborateurs, les<br />

processus, procédures, fonctions, savoir-faire, risques, indicateurs, projets d’amélioration,<br />

description de fonction des collaborateurs, documents et habilitations.<br />

TELECHARGEZ GRATUITEMENT UNE VERSION DE DEMONSTRATION<br />

WWW.CLICK-N-MANAGE.COM<br />

© 1994 - 2013 Click - N - Manage® est un produit Challenge Optimum S.A. www.optimum.ch<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 19


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Le cloud sort des nuages<br />

L’offre décisionnelle sur le cloud<br />

comme principale solution décisionnelle<br />

? Pas question ! Pas en 2012, en<br />

tous cas. Il existe des services de solutions<br />

décisionnelles sur le cloud, mais<br />

avec des limitations importantes qui<br />

font qu’il est difficile de l’utiliser comme<br />

solution d’analyse principale. En 2013,<br />

nous pensons que les solutions décisionnelles<br />

sur le cloud arriveront à<br />

maturité de sorte que les utilisateurs<br />

puissent y exploiter leurs données de<br />

manière collaborative, à l’instar de la<br />

façon dont ils collaborent avec leur<br />

système de GRC Salesforce ou exploitent<br />

les données de leur système<br />

d’assistance.<br />

Les yeux doux pour les analyses visuelles<br />

Pendant des années, l’analyse visuelle<br />

a représenté la meilleure illustration<br />

de ce que sont les solutions, décisionnelles<br />

: impressionnantes, mais<br />

réservées à une élite et pas au grand<br />

public. Mais chacun commence enfin<br />

à se rendre compte que l’analyse visuelle<br />

permet à quiconque d’explorer,<br />

de comprendre et de communiquer au<br />

moyen de données. C’est la star des<br />

analyses professionnelles et pas simplement<br />

un outil pratique pour scientifiques.<br />

L’avenir devient moins incertain<br />

Tout comme l’était l’analyse visuelle,<br />

les prévisions sont considérées comme<br />

relevant du domaine de la science.<br />

Mais tout le monde souhaite connaître<br />

l’avenir. Les outils de prévision évoluent<br />

afin d’aider les entreprises à<br />

identifier les tendances émergentes<br />

et à mieux anticiper. Les prévisions et<br />

les analyses prédictives vont devenir<br />

beaucoup plus courantes, car les utilisateurs<br />

s’en servent pour valoriser<br />

davantage leurs données.<br />

Place à la solution décisionnelle<br />

mobile<br />

L’année dernière, nous avions prévu<br />

que la solution décisionnelle mobile<br />

atteindrait un niveau grand public, et<br />

elle s’est effectivement généralisée.<br />

Désormais tout le monde, des représentants<br />

aux experts en assurance, en<br />

passant par les chefs d’atelier, utilise<br />

des tablettes pour obtenir des données<br />

sur leur travail en temps réel. Jusqu’à<br />

ce jour, la solution décisionnelle mobile<br />

n’a que légèrement impliqué l’utilisation<br />

de rapports, avec un peu d’interactivité<br />

à la clé. Mais l’énorme valeur qui<br />

a pu être observée comme caractérisant<br />

la solution décisionnelle mobile<br />

génère aujourd’hui une tendance en<br />

faveur d’une capacité accrue à poser<br />

des questions et à y répondre.<br />

Faire mieux collaborer les collaborateurs<br />

Les solutions décisionnelles d’entreprise<br />

ont souvent été vantées pour<br />

leurs fonctions de collaboration. En<br />

2013, ces fonctions ne suffiront plus.<br />

La collaboration doit être au cœur de<br />

chaque implémentation de solution<br />

décisionnelle professionnelle, car ne<br />

s’agit-il pas d’un échange de questions<br />

et de réponses au sein d’une entreprise<br />

? En 2013, les entreprises chercheront<br />

des solutions visant à mieux<br />

faire collaborer leurs salariés, où qu’ils<br />

soient, afin d’œuvrer ensemble à la<br />

compréhension et à la résolution des<br />

problèmes.<br />

Pour des analyses visuelles simples<br />

et rapides<br />

En tant qu’entreprise, nous discutons<br />

depuis plusieurs années sur des<br />

termes tels que la «solution décisionnelle<br />

généralisée » ou « solution décisionnelle<br />

pour le grand public ». Il<br />

existe un marché pour les données en<br />

dehors de celui des « solutions décisionnelles<br />

». Lorsque nous mettons<br />

davantage l’accent sur les données,<br />

et moins sur les catégories de logiciels<br />

comme les solutions décisionnelles,<br />

nous nous concentrons sur l’optimisation<br />

de la valeur commerciale. En<br />

outre, l’analyse visuelle simple et rapide<br />

est la clé qui ouvre la porte à la<br />

collaboration et à l’adoption des analyses<br />

par l’ensemble de l’entreprise.<br />

Voilà donc l’avenir en 10 points. Il<br />

s’agit des tendances que nous observons<br />

lorsque nous discutons avec nos<br />

clients sur leurs activités actuelles et<br />

sur leurs prochains investissements.<br />

Point positif : les investissements sont<br />

en général inspirés par la volonté de<br />

prendre les bonnes initiatives, et non<br />

par le sentiment de frustration qui est<br />

associé à la prise d’initiatives ayant<br />

échoué. Les nouvelles technologies et<br />

les nouveaux investissements de ces<br />

cinq dernières années commencent<br />

peut-être à porter leurs fruits. Quoi qu’il<br />

en soit, nous attendons beaucoup de<br />

changements en matière de solutions<br />

décisionnelles en 2013.<br />

Elissa Fink est directrice du marketing<br />

chez Tableau Software qui fournit aux<br />

entreprises des solutions permettant<br />

d’analyser, de visualiser et de partager<br />

« simplement » des informations. www.<br />

tableausoftware.com/trial<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 20


Statistical Software<br />

Quoi de plus facile que d’atteindre vos objectifs en matière d’amélioration de la qualité lorsque vous<br />

analysez vos données avec Minitab 16 ? Des milliers d’entreprises internationales choisissent Minitab<br />

pour ses outils, sa simplicité et ses fonctionnalités, notamment son assistant interactif qui vous guide<br />

tout au long de votre analyse. Ne vous contentez-pas d’améliorer votre entreprise, révolutionnez-la.<br />

www.minitab.com<br />

Minitab SARL distribue Minitab 16, offre le support technique et dispense des formations.<br />

Téléphone: + 33 (0)1 55 33 12 62 www.minitab.com<br />

QUALITÉ QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE MAI 2013 2013 PAGE PAGE 7 21


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

Des outils de performance<br />

Un outil pour la modélisation, l’analyse et l’optimisation<br />

des processus de l’entreprise : Agilium propose en France<br />

le logiciel Viflow développé avec succès par l’allemand Vicon.<br />

Quelle que soit la taille de l’entreprise<br />

ou son secteur d’activité, la notion de<br />

processus concerne toutes les organisations.<br />

La modélisation peut se<br />

faire à différents niveaux (stratégique,<br />

groupe, unité de production, procédure<br />

de travail). Elle vise dans tous<br />

les cas à l’amélioration des performances<br />

globales de l’organisation. Un<br />

projet de mise en place des processus<br />

commence la plupart du temps sur un<br />

tableau blanc. Il consiste à structurer<br />

et à représenter visuellement les activités<br />

de l’entreprise. Une fois la phase<br />

de réflexion terminée, il est rare que le<br />

tableau blanc suffise à faire vivre et à<br />

partager les informations importantes<br />

de la modélisation. C’est dans ce cadre<br />

que l’outil Viflow, développé par ViCon<br />

en Allemagne, prend tout son sens.<br />

ViFlow est un outil pour la modélisation,<br />

l’analyse et l’optimisation des<br />

processus de l’entreprise. Il est très<br />

simple d’utilisation, développé autour<br />

d’une base de données relationnelle<br />

et utilise le logiciel Visio de Microsoft<br />

qui est totalement intégré dans la solution.<br />

Ses caractéristiques uniques sur<br />

le marché font qu’il est utilisé par plus<br />

de 5 700 organisations et entreprises<br />

du monde entier, et compte 36 000 licences<br />

utilisateurs.<br />

Agilium et son partenaire ViCon ont eu<br />

l’occasion de développer leur relation<br />

à l’occasion d’une ouverture d’activité<br />

de la société Agilium en Allemagne.<br />

Déjà présent sur le marché du BPM<br />

qui intervient après la phase de modélisation<br />

pour l’exécution des processus,<br />

Agilium souhaitait compléter son<br />

offre avec un produit de modélisation<br />

graphique simple. C’est ainsi que la<br />

société a choisi de distribuer Viflow,<br />

devenant ainsi centre de compétence<br />

pour le produit en France. Son équipe<br />

Un exemple de fertilisation européenne<br />

A l’occasion d’un appel à projet au niveau européen, Agilium<br />

et ses partenaires ont été retenus comme lauréat pour<br />

leur projet CRISTAL-ISE. Celui-ci va permettre au produit<br />

de faire une avancée considérable dans le domaine de la<br />

collaboration et des relations inter-entreprise.<br />

Dans le cadre de la Commission européenne, il existe plusieurs programmes<br />

de recherche dont les programmes Marie-Curie (dans le cadre du FP7), proposés<br />

tous les 4 ans. Cette action européenne permet de favoriser la fertilisation<br />

croisée entre université et entreprise pour créer des synergies. Cela se<br />

concrétise par des collaborations autour de projets de recherche communs.<br />

Agilium a présenté un dossier en collaboration avec l’Université West England<br />

et un autre industriel, ALPHA-3i pour cette 7ème édition. Les travaux proposés<br />

permettent d’enrichir le moteur « Cristal », moteur du produit Agilium. Ils<br />

permettront de sortir une nouvelle version de Cristal.<br />

Initialement, la technologie « Cristal » a été mise au point pour satisfaire aux<br />

besoins du CERN concernant le pilotage du projet du grand collisionneur LHC.<br />

Ce développement a été porté par le CERN, le CNRS et l’université West<br />

England à Bristol. Le produit Agilium est un cas d’application du moteur « Cristal<br />

» appliqué au BPM pour la gestion des processus. La qualité et l’intérêt du<br />

dossier a retenu l’attention de la commission, et le projet « Cristal Ise » a donc<br />

obtenu un financement de près de 1,5 million d’euro. Le projet est maintenant<br />

actif depuis plusieurs mois et les premiers délivrables sont disponibles.<br />

Développement technologique et humain<br />

L’intérêt d’un projet d’une telle dimension n’est pas que dans la nature de<br />

la production, c’est aussi dans la richesse des échanges qui se présentent<br />

dans ce contexte. Les équipes d’Agilium, de l’université West England et de<br />

ALPHA-3i ont ainsi l’occasion pendant toute la durée du projet de travailler<br />

ensemble, apportant chacune ses habitudes, sa culture et bien sûr ses compétences.<br />

Agilium reçoit des équipes d’Angleterre, et ce sera bientôt au tour de certains<br />

de ses collaborateurs français de partir au CERN, à Genève où l’équipe de<br />

l’UWE travaillant sur le projet CRISTAL-ISE a des bureaux pour soutenir la recherche<br />

CERN CRISTAL. De cette expérience sortira une version V5 du produit<br />

AGILIUM, avec une composante d’interopérabilité puissante, mais également<br />

une expérience humaine des plus enrichissantes pour les équipes !<br />

C’est aussi un des objectifs importants de ce type de programme européen.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 22


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Avec sa suite logicielle BPM, l’éditeur Agilium propose des solutions de modélisation<br />

et d’exécution des processus qui permettent de répondre aux besoins<br />

de structuration, de suivi et de maîtrise de l’organisation métier. Afin<br />

d’élargir son offre, Agilium est depuis juin dernier le distributeur et centre de<br />

compétence du produit Viflow en France. Autour de ce produit, Agilium propose<br />

une offre de service complète (vente de licences, formation, accompagnement<br />

au déploiement). La démarche de développement de l’offre Viflow<br />

passe par ailleurs par la mise en place de partenariats stratégiques avec des<br />

cabinets conseils et des sociétés d’intégrations. La société Bélier Associés<br />

basée à Lyon est le premier partenaire à s’inscrire dans cette approche dynamique<br />

qui valorise les compétences métiers des partenaires.<br />

fournit dès lors dans notre pays les<br />

interlocuteurs de proximité pour la distribution,<br />

la formation et le support à<br />

l’utilisation de l’outil.<br />

Les principes de l’amélioration<br />

continue et du management visuel<br />

Belier Associes conseille depuis 20<br />

ans les entreprises pour améliorer leur<br />

organisation industrielle et le management<br />

de leurs flux. Les consultants<br />

experts dans les domaines de la supply<br />

chain, des flux administratifs et de<br />

l’excellence organisationnelle accompagnent<br />

les équipes pour leur transférer<br />

les savoir-faire et leur permettre<br />

de construire les solutions les plus<br />

adaptées.<br />

Afin de renforcer encore l’efficacité de<br />

ses méthodes d’intervention, le cabinet<br />

utilise depuis plusieurs années l’outil<br />

de modélisation Viflow. Il a développé<br />

avec Viflow une méthodologie basée<br />

sur les principes de l’amélioration<br />

continue et du management visuel.<br />

Cette méthode permet d’optimiser<br />

les processus en éliminant les tâches<br />

sans valeur ajoutée… les gaspillages.<br />

La visualisation des processus permet<br />

d’impliquer fortement tous les collaborateurs<br />

dans la démarche, ce qui<br />

garantit l’application pérenne des processus.<br />

Le pilotage de l’activité par les<br />

processus redonne la vision globale<br />

nécessaire. Utiliser une méthode de<br />

description et d’amélioration des pratiques<br />

transversale à l’entreprise est<br />

une source de progrès important, rapide<br />

et durable.<br />

Des outils de plus en plus souples<br />

Les outils traditionnels ne sont plus suffisants pour donner un accès immédiat à un nombre<br />

d’informations croissant avec une représentation graphique simple et une manipulation rapide<br />

et efficace. Les utilisateurs veulent des outils de business intelligence plus souples et<br />

agiles. Un nouveau module BI de Quasar Solutions et Obilog répond à ce besoin.<br />

Les utilisateurs veulent pouvoir lancer eux-mêmes leurs propres requêtes et ne plus dépendre de formations complexes<br />

pour utiliser les outils mis à leur disposition. QUASAR Solutions et OBILOG l’ont bien compris puisqu’ils ne proposent<br />

pas seulement un outil dans le module BI, mais un panel complet d’indicateurs permet à l’utilisateur de faire ses premiers<br />

pas très facilement vers cet outil.<br />

Tous les domaines fonctionnels ont été pris en compte dans la construction de ces indicateurs type. La production (les<br />

TRS, taux de rebuts, prix de fabrication…), les aspects financiers (chiffre d’affaires, aide au budget…), les devis (taux de<br />

réussite, temps de décision…), et bien d’autres chiffres sur les achats, les stocks permettront de compléter le précieux<br />

outil de pilotage de la production qu’est OBILOG.<br />

Des indicateurs qualité sont disponibles à différents niveaux : nombre et coûts des défauts, informations de traçabilité,<br />

capabilité caractéristique par caractéristique… Cette base de travail permet donc à l’utilisateur de démarrer avec des<br />

exemples dans la Business Intelligence. Le produit proposé étant simple d’utilisation et très graphique, peu à peu la puissance<br />

des fonctionnalités du produit pourra être mise en application.<br />

L’outil est dynamique. Les tableaux de bord affichent de nombreuses informations simultanément et la sélection des éléments<br />

met à jour en temps réel l’ensemble des indicateurs. Autre point important, les données peuvent être complétées<br />

par d’autres informations issues d’autres bases de données. Une consolidation des informations issues de différents<br />

systèmes d’information est rendue possible (ainsi des données Excel par un simple « glisser – déplacer »).<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 23


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

Quand les collectivités locales<br />

passent à la GED<br />

Le 1er janvier 2015, le Protocole d’Echanges Standard Version<br />

2 (PES V2) rendra obligatoire la dématérialisation des<br />

flux, supprimant la circulation du papier dans le relations<br />

comptables des collectivités avec la Trésorerie Générale.<br />

Le recours à la GED sera donc impératif. Une démarche<br />

que la Communauté de communes du Petit Caux en Normandie<br />

a anticipée.<br />

La Communauté de communes du Petit<br />

Caux est une structure intercommunale<br />

située en Haute-Normandie, entre<br />

Dieppe et Le Tréport. Elle regroupe 18<br />

communes (environ 9 000 habitants)<br />

du département de la Seine-Maritime.<br />

Malgré sa taille modeste, la Communauté<br />

de communes couvre une zone<br />

relativement riche et en pleine évolution.<br />

Collectivité dynamique qui dispose<br />

d’un budget important compte<br />

tenu de sa taille et de compétences<br />

élargies, elle gère un parc d’infrastructures<br />

routières et de bâtiments particulièrement<br />

important. Ce dynamisme se<br />

traduit également au niveau technologique<br />

à travers l’effort d’équipement informatique<br />

particulièrement important<br />

(287 ordinateurs en réseau, 8 serveurs<br />

La mairie du petit Caux<br />

virtualisés), et un outil logiciel GED.<br />

Sur une échelle nationale, la Communauté<br />

de communes du Petit Caux se<br />

situe à un niveau statutaire important<br />

par l’ampleur des compétences qu’elle<br />

exerce : elle couvre la gestion de la petite-enfance,<br />

le secteur sportif, la voirie<br />

(70 Km de routes), les zones côtières<br />

et, de façon plus classique, les zones<br />

d’activités économiques, l’office du<br />

tourisme, 7 groupes scolaires où l’on<br />

compte un millier d’élèves. Directeur<br />

des systèmes d’information, M. Albert<br />

Pontillon est aussi doté de responsabilité<br />

sur la téléphonie et l’énergie.<br />

« Au départ, nous sommes venus à<br />

la GED pour des raisons pratiques,<br />

explique Albert Pontillon, en effet les<br />

responsables n’étaient pas tous présents<br />

en permanence, il fallait cependant<br />

qu’ils accèdent à leurs documents<br />

de travail d’où ils se trouvaient. Dans<br />

un premier temps, un VPN (réseau<br />

privé virtuel) apportait un moyen d’accès,<br />

mais pas aux courriers. J’ai pu, à<br />

l’époque de notre recherche - avant<br />

2006- examiner le fonctionnement de<br />

certaines solutions de GED proposées<br />

sur le marché, je leur ai trouvé deux<br />

gros défauts. D’abord, la modification<br />

de la structure des documents intégrés<br />

à la GED, qui ne pouvaient plus être<br />

lus avec les logiciels d’origine, tels que<br />

Word de Microsoft ou Acrobat d’Adobe.<br />

En second lieu, le classement, donc ensuite<br />

la recherche des documents pouvaient<br />

entraîner quelque confusion...<br />

par exemple si tel document, disons<br />

une facture d’achat, est indexé par le<br />

système de GED sur le nom d’en-tête<br />

de la société émettrice, et que celle-ci<br />

possède plusieurs marques ou entités<br />

(Orange / France Télécom), des recherches<br />

n’aboutissent pas, ou alors<br />

une petite différence dans la saisie du<br />

nom recherché déclenche la création<br />

de trois ou quatre dossiers pour un<br />

même fournisseur, d’où un éparpillement<br />

inutile. »<br />

Sélectionner et déployer la solution<br />

La veille technologique faisant partie de<br />

son action courante, M. Pontillon avait<br />

répertorié une douzaine de GED différentes<br />

au moment de faire un choix (en<br />

2006). Son attention s’est fixée particulièrement<br />

sur la GED « Novaxel »<br />

qui d’emblée semblait présenter des<br />

avantages déterminants par contraste<br />

avec les deux défauts généralement<br />

observés par lui dans les GED du moment<br />

: la modification de la structure du<br />

fichier ; le système de classement.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 24


SGS forme, éVALUe eT cerTifie<br />

Chaque mois, vous versez des cotisations sociales destinées à la<br />

formation professionnelle. Vous pouvez donc bénéficier de ce budget<br />

pour proposer à vos salariés des formations qualifiantes.<br />

Dans le cadre du DIF (Droit Individuel à la Formation), chaque employé<br />

peut accéder à une formation professionnelle afin d’améliorer son<br />

savoir-faire et ainsi obtenir de nouvelles qualifications. Les formations SGS<br />

permettent d’être rapidement opérationnel et d’exercer avec un diplôme<br />

reconnu.<br />

SGS dispose d’une équipe de formateurs offrant des compétences<br />

d’auditeurs expérimentés. Les formations SGS sont constituées d’études<br />

de cas et de mises en situation qui font continuellement participer<br />

les stagiaires.<br />

SGS est votre partenaire formations (intra-entreprise, inter-entreprises)<br />

pour optimiser vos compétences et valoriser vos performances !<br />

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter<br />

nos conseillers Pédagogiques via fr.formation@sgs.com ou au 01 41 24 83 02<br />

www.SGSGroUP.fr/formATioneTSeminAireS<br />

ProGrAmmeZ DèS mAinTenAnT VoS formATionS 2013 - 2014<br />

formATionS QUALifiAnTeS DUrée ocT. noV. Déc. JAnV. féV. mArS<br />

formation de responsable d’audit qualité selon le référentiel<br />

iSo 9001 (formation accréditée par l’ircA)<br />

formation de responsable d’audit environnement selon le<br />

référentiel iSo 14001 (formation accréditée par l’ircA et<br />

l’iemA)<br />

formation de responsable d’audit sécurité des aliments<br />

selon le référentiel fSSc 22000 (formation accréditée par<br />

l’ircA)<br />

formation de responsable d’audit santé & sécurité au travail<br />

selon le référentiel oHSAS 18001<br />

5 jours 07 - 11 18 - 22 20 - 24<br />

5 jours 14 - 18 25 - 29 27 - 31<br />

5 jours 02 - 06 17 - 21<br />

5 jours 04 - 08 03 - 07<br />

31 mars<br />

au 04 avril<br />

formation de responsable d’audit des systèmes de<br />

management de l’énergie selon le référentiel iSo 50001<br />

(formation accréditée par l’ircA)<br />

5 jours<br />

30 sept.<br />

- 04 oct.<br />

09 - 13 10 - 14<br />

formation LeAn 1 jour 18 15 6<br />

formation LeAn et iSo 9001 1 jour 25 22 13<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 25


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

La GED retenue ne modifie pas le<br />

document, qui reste dans sa structure<br />

d’origine ; il y a simplement une<br />

compression pour un gain de place<br />

sur disques. « C’est une sécurité pour<br />

l’acheteur qui, en cas de besoin, pourra<br />

toujours ressortir ses documents<br />

dans leur état d’origine», précise Albert<br />

Pontillon. « Quant au système de classement,<br />

l’outil s’est avéré imbattable<br />

grâce à un raisonnement de base tout<br />

simple représentant l’arborescence<br />

sous la forme familière de l’armoire<br />

d’un bureau avec ses étagères, ses<br />

classeurs, ses dossiers… En une demi-journée<br />

de manipulation tout le<br />

monde peut comprendre, et j’imagine<br />

que le système peut s’adapter à tout<br />

type de client utilisateur dans le public<br />

ou le privé. De plus, la fonctionnalité<br />

de visualisation du document à l’écran<br />

est un facilitateur indéniable. »<br />

La Communauté de communes met<br />

dans sa GED un maximum de documents.<br />

« Ma philosophie est que tout<br />

document est important », confie A.<br />

Pontillon. « Soit il est objectivement<br />

important au premier instant T, soit<br />

L’exemple de la Mairie de Schlierbach<br />

« Dans une mairie nous brassons beaucoup plus de papier que dans une<br />

entreprise de dimension équivalente », témoigne Mathieu Litzler, secrétaire<br />

général de la commune alsacienne de Schlierbach (1200 hab.). Exerçant une<br />

activité professionnelle, le premier magistrat n’est pas en permanence en mairie,<br />

aussi faut-il qu’il accède aux documents en tout lieu. Le partage des dossiers<br />

concerne les marchés publics comme les dossiers techniques des chantiers,<br />

les dossiers comptables et leurs pièces administratives… Depuis juillet<br />

2012, 100% du courrier entrant est scanné, la dématérialisation est totale.<br />

D’autres types de documents, comme les permis de construire, sont traités<br />

en GED. Toutes les éditions de papiers utiles que le temps d’une réunion sont<br />

éliminées. « Pour les factures d’achats, Novaxel a installé des scripts facilitant<br />

leur introduction en comptabilité et leur transfert à la Direction Générale des<br />

Services, avec des annotations en post-it électronique si nécessaire. » Les<br />

échanges dématérialisés seront étendus avec les partenaires extérieurs privilégiés<br />

comme le Trésor Public, la Recette des Finances et la Préfecture ».<br />

Créée à Lyon en 1994, Novaxel, société du groupe Visiativ, édite un logiciel<br />

de GED (gestion électronique de documents) du même nom qui compte plus<br />

de 200 000 utilisateurs. L’outil intègre des modules de workflow, de contrôle<br />

de complétude pour identifier les documents inexistants, de LAD avec gestion<br />

des codes à barres et la consultation des dossiers sur iPhone. L’intégration<br />

des certificats électroniques, délivrés par ChamberSign, en fait également une<br />

GED « de confiance ».<br />

il peut soudain le devenir alors<br />

qu’il paraissait anodin au jour J.<br />

Je me rappelle un courrier signalant<br />

que l’étal d’un camelot sur le<br />

marché débordait sur la chaussée.<br />

Cela semblait alors peu de<br />

chose, mais quelques mois plus<br />

tard un accident est survenu à<br />

cause de cela, et ce courrier devenait<br />

une pièce importante. »<br />

Vers la fin de la paperasse !<br />

« Je suis satisfait de constater, après<br />

sept années d’exploitation, que les<br />

deux principales qualités que j’avais<br />

attribuées à notre GED dans la phase<br />

de sélection se sont bien confirmées :<br />

simplicité et capacité d’ouverture. Aujourd’hui,<br />

après un usage intensif, je<br />

peux y ajouter : stabilité et fiabilité. Depuis<br />

nos premiers pas, nous avons pu<br />

évoluer vers un accès web à distance<br />

et intégrer la signature électronique<br />

des documents au travers de l’accord<br />

de Novaxel avec ChamberSign : un<br />

clic pour une signature ! Par le workflow<br />

intégré, nous pouvons faire le suivi<br />

et la gestion de nos documents dans<br />

leur cheminement de validation de ser-<br />

Albert Pontillon<br />

vice en service. »<br />

Il faut savoir que le passage au Protocole<br />

d’Echanges Standard Version<br />

2 (PES V2) sera effectif à la date du<br />

1er janvier 2015. Il oblige à dématérialiser<br />

les flux comptables, supprimant<br />

la circulation du papier dans le relations<br />

comptables avec la Trésorerie<br />

Générale (bulletins de paie, factures,<br />

compte administratif, budget prévisionnel,…).<br />

« Grâce à son avance<br />

dans la dématérialisation, notre Communauté<br />

de communes a été choisie<br />

comme collectivité test tandis qu’hélas<br />

beaucoup de collectivités sont encore<br />

au tout papier. Aujourd’hui, à un an et<br />

demi de la mise en place du PES V2,<br />

je ne peux que les encourager à se<br />

doter d’une GED ouverte permettant<br />

une arborescente numérique capable<br />

de répondre ensuite à la règlementation<br />

PES V2, » insiste Albert Pontillon.<br />

« Nous allons tout droit vers le sans<br />

papier intégral. Nous allons ainsi intégrer<br />

une zone parapheur permettant<br />

de valider nos documents dans leur<br />

avancée au travers du workflow, et<br />

notre GED novaxel, qui peut être vue<br />

actuellement comme un système d’archives<br />

vivantes et dynamiques, est en<br />

passe de devenir, en plus, le coffre-fort<br />

sécurisé de nos documents. »<br />

F. P.<br />

C<br />

M<br />

J<br />

CM<br />

MJ<br />

CJ<br />

CMJ<br />

N<br />

QUALITÉ QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE MAI 2013 2013 PAGE PAGE 8 26


Intertek Certification France<br />

Un partenaire local,<br />

une dimension internationale<br />

CERTIFICATION :<br />

ISO 9001 – ISO 14001 – OHSAS 18001 – ISO 13485 – ISO 22716<br />

FORMATIONS IRCA :<br />

ISO 9001 – ISO 14001<br />

OHSAS 18001<br />

REFERENTIELS AGRI – AGRO :<br />

HACCP – CSA/GTP – 2BSvs – ISO 22000 – BRC – MSC<br />

Qualimat Transport ® – GMP+ – Certification Phyto<br />

AUTOMOBILE – AERONAUTIQUE :<br />

ISO TS 16949 – AS 9100 – AS 9120<br />

AUDITS :<br />

Audits seconde partie, audits fournisseurs,<br />

audits sociaux, conformité à l'ISO 26000<br />

Une souplesse de fonctionnement<br />

La valeur ajoutée<br />

de nos interventions<br />

QUALITÉ QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE MAI 2013 2013 PAGE PAGE 9 27<br />

Le partenaire de vos certifications<br />

Intertek Certification France<br />

67 Boulevard Bessières 75017 Paris<br />

Tél. : 01 42 54 01 21 - Fax : 01 42 54 42 03<br />

mic.france@intertek.com


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

Projet PZP… « presque zéro papier »<br />

Une société nantaise déployée à l’international lance un<br />

projet de dématérialisation des feuilles de temps et des<br />

notes de frais de ses collaborateurs… première étape d’un<br />

objectif ambitieux « presque zéro papier » visant à réduire<br />

au maximum les processus papier.<br />

charges précis, Tibco reçoit 7 réponses<br />

à son appel d’offres. « Sur un plan<br />

technologique, les approches étaient<br />

très différentes, se souvient Lydia Breton,<br />

DSI de Tibco. Après en avoir shortlisté*<br />

trois, nous avons très vite été<br />

convaincus par la solution Perceptive<br />

Content, pour ses aspects non intrusifs<br />

et le Learn Mode qui permet une intégration<br />

à notre système d’information<br />

sans développement spécifique ».<br />

Division du groupe Lexmark, Perceptive<br />

Software propose des solutions<br />

d’ECM et de BPM, édite des logiciels<br />

de capture intelligente de données, de<br />

gestion de contenu et de processus,<br />

de « recherche fédérée ». La société<br />

développe également des connecteurs<br />

d’intégration qui relient les applications<br />

d’entreprises avec les processus métiers<br />

et l’information extérieure.<br />

L’interface Web de dépôt des documents<br />

et un pool de scanners ont été<br />

déployés en quelques semaines dans<br />

l’ensemble des agences du groupe.<br />

« Mais le déplacement en agence n’est<br />

pas obligatoire, souligne la DSI. «Nos<br />

agents peuvent également scanner<br />

leurs justificatifs chez eux s’ils disposent<br />

du matériel adéquat, ou encore<br />

plus simplement les photographier via<br />

leur smartphone et les envoyer sur<br />

l’interface ». Les premiers résultats<br />

sont encourageants : oubliés les enveloppes<br />

T ou le courrier interne, les<br />

opérationnels se prennent au jeu et<br />

scannent ou photographient leurs documents<br />

avec la plus grande régularité.<br />

« Cela nous suffit, poursuit Lydia<br />

Breton. Nous n’exigeons pas l’envoi<br />

papier dans un second temps : nos<br />

agents les conservent s’ils le souhaitent<br />

mais ce n’est pas obligatoire ».<br />

Depuis sa création en 1985, Tibco<br />

conçoit et met en œuvre des prestations<br />

de services autour des infrastructures<br />

télécoms et des systèmes d’information.<br />

Expertise technologie et<br />

services managés notamment, auprès<br />

des grands comptes comme des PME.<br />

Toujours implanté à Nantes, le siège<br />

historique, Tibco dispose aujourd’hui<br />

de 86 points de présence répartis sur<br />

tout le territoire français, ainsi que des<br />

filiales en Pologne, en Slovaquie et au<br />

Maroc. Au total, plus de 1.000 collaborateurs<br />

dont 700 itinérants en charge<br />

d’accompagner quotidiennement les<br />

clients de Tibco dans leurs enjeux<br />

d’infrastructures télécoms et système<br />

d’information. Pour gérer les temps de<br />

travail et les notes de frais d’une telle<br />

équipe, Tibco a décidé, au début de<br />

l’année 2012, de moderniser ses flux<br />

documentaires.<br />

Gestion des temps et des notes de frais<br />

L’objectif de ce premier projet était précis<br />

: rationaliser, sécuriser et fluidifier<br />

la gestion des feuilles de temps, des<br />

notes de frais et des justificatifs associés.<br />

Dans un premier temps au sein<br />

de l’entité Tibco Services et de ses<br />

370 collaborateurs qui représente un<br />

périmètre limité malgré une certaine<br />

complexité (environ 1.700 justificatifs<br />

mensuels), afin de « tester » la solution<br />

et d’assurer la réussite d’un projet de<br />

dématérialisation plus global, le PZP.<br />

Après la rédaction d’un cahier des<br />

D’autant que la fonctionnalité Content<br />

in Context de Perceptive permet de<br />

retrouver en un clic dans la barre<br />

des tâches le document justificatif, à<br />

quelque niveau du processus que ce<br />

soit. Le workflow dématérialisé qui<br />

passe par le responsable N+1 du salarié<br />

avant d’être orienté à la comptabilité<br />

a aussi considérablement réduit<br />

les risques de pertes ou d’erreurs, et<br />

surtout les délais de paiement. Toutes<br />

les notes de frais sans exception sont<br />

désormais remboursées aux agents<br />

dès le mois suivant l’envoi.<br />

Un projet global de dématérialisation,<br />

en 2 ans seulement<br />

Tibco souhaite pousser plus loin le<br />

projet. La gestion des temps et des<br />

notes de frais du reste du personnel<br />

de l’entreprise est en cours. Après<br />

quoi, ce sera au tour de la dématérialisation<br />

des factures fournisseurs, puis<br />

des clients grands comptes par EDI, et<br />

enfin l’administration du personnel. « A<br />

première vue, ce chantier peut paraître<br />

colossal, commente la DSI. Mais en<br />

réalité, grâce au Learn Mode et à l’accompagnement<br />

de Perceptive, nous<br />

nous donnons environ un an pour déployer<br />

l’ensemble de ces projets. Tout<br />

devrait être terminé fin 2013, et nous<br />

devrions alors avoir atteint notre objectif<br />

: le presque zéro papier ».<br />

F. P.<br />

*shortlisté : présélectionné<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 28


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

Assurer une forte adoption<br />

de votre ECM par vos utilisateurs<br />

Le déploiement d’un système de gestion de contenus d’entreprise ne donnera pas le retour<br />

sur investissement escompté si vos employés sont contre l’idée d’utiliser quotidiennement<br />

ce nouvel outil. Les conseils suivants vous aideront à préparer vos employés à une mise en<br />

œuvre réussie et vous assureront que votre entreprise maximisera son investissement ECM.<br />

Le Gartner indique que plus de 20%<br />

des déploiements d’ECM (système<br />

de gestion de contenus d’entreprise)<br />

sont rejetés parce qu’ils ont été<br />

considérés comme «désagréables»<br />

à utiliser. « Désagréables » étant<br />

un euphémisme poli pour quelque<br />

chose qui est souvent bien pire. Il y<br />

a un certain nombre de raisons pour<br />

lesquelles vos employés peuvent<br />

résister à l’utilisation d’une solution<br />

ECM, les plus courantes étant :<br />

• la résistance au changement,<br />

• la peur de faire une erreur,<br />

• le manque de compétences techniques.<br />

Choisissez une solution simple<br />

Les moyens technologiques varient<br />

considérablement dans la plupart<br />

des organisations. Pour les employés<br />

qui sont limités dans leurs<br />

compétences techniques, l’idée de<br />

devoir apprendre à utiliser un système<br />

ECM pour la première fois<br />

peut s’avérer éprouvante. Pour aider<br />

à motiver votre personnel vers une<br />

utilisation cohérente de votre solution<br />

ECM, choisissez-en une facile<br />

à prendre en main et simple à utiliser.<br />

De nombreux systèmes ECM<br />

sont complexes et nécessitent une<br />

formation considérable. Mettre la<br />

facilité d’utilisation en haut de votre<br />

liste de critères de sélection est donc<br />

essentiel. Et en bonus, même votre<br />

service informatique appréciera<br />

cette solution.<br />

Montrez aux utilisateurs les avantages<br />

de la solution<br />

Une fois que la GED est adoptée par<br />

les utilisateurs, ils réaliseront très<br />

vite qu’elle rend leur travail beaucoup<br />

plus facile. En effet, localiser<br />

rapidement la dernière version de<br />

l’information dont ils ont besoin devient<br />

simple. Les documents ne se<br />

perdent plus. L’avantage immédiat<br />

est l’absence de temps perdu à rechercher<br />

l’information et les documents.<br />

Ainsi, lorsque les utilisateurs<br />

s’aperçoivent que le système ECM<br />

est un avantage direct pour eux et<br />

pour l’entreprise dans son ensemble,<br />

ils l’adopteront avec enthousiasme.<br />

Sauvegardez et conservez l’historique<br />

des versions<br />

Perdre des données, ou pire, créer<br />

des données basées sur de mauvaises<br />

informations, est une préoccupation<br />

courante chaque fois<br />

qu’il s’agit de mettre en place de<br />

nouveaux systèmes ou processus<br />

de gestion documentaire. Votre système<br />

ECM devra inclure une sauvegarde<br />

automatique et des capacités<br />

de restauration, ainsi qu’un contrôle<br />

des versions, ce qui permettra ainsi<br />

de revenir en arrière, vers une version<br />

précédente d’un document en<br />

cas d’erreur. N’hésitez pas à nous<br />

contacter afin d’obtenir d’autres<br />

conseils sur la mise en place d’une<br />

nouvelle solution de GED ou d’ECM<br />

au sein de votre entreprise…<br />

La solution M-Files de StreamDesign<br />

Stéphane Mellier<br />

« Notre système convivial de gestion documentaire et de contenu d’entreprise<br />

M-Files répond à tous les types de besoins », explique Stéphane Mellier,<br />

consultant et expert en gestion documentaire chez StreamDesign, poursuivant<br />

: « il ne nécessite aucune configuration coûteuse ni aucune formation<br />

prolongée. C’est l’informatique comme elle devrait toujours être ! » M-Files<br />

permet ainsi de booster la productivité de toute organisation tout en réduisant<br />

les risques : « Vous améliorez vos workflows, vous augmenter la réutilisation<br />

des informations, vous éliminez les redondances, vous surveillez étroitement<br />

le contenu et évitez les conflits et pertes de données – le tout dans une seule<br />

solution de gestion documentaire parfaitement intégrée à l’explorateur Windows<br />

». Et de conclure, « finis les nouveaux logiciels confus et onéreux – il y<br />

a M-Files ».<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 29


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

La GED, un projet stratégique global<br />

L’information et son document support font partie intégrante<br />

de la richesse de l’entreprise. Or, en matière de<br />

gestion documentaire, les applications « fantômes » fleurissent,<br />

échappant à tout contrôle de la DSI et créant des<br />

« silos » documentaires. Avis d’expert par Florent Bavoux.<br />

Des utilisateurs nés avec les nouvelles<br />

technologies ou simplement plus à<br />

l’aise que leurs aînés face à un ordinateur,<br />

une multitude d’applications<br />

disponibles (légalement ou non) en<br />

un clic de souris sur Internet... et c’est<br />

toute l’organisation informatique qui<br />

se trouve bouleversée voire mise en<br />

péril. Fini le temps où la DSI maîtrisait<br />

tout de bout en bout, quitte parfois à<br />

faire mourir d’impatience les utilisateurs<br />

ou à leur fournir des outils dont<br />

ils n’avaient pas besoin (à leur sens)<br />

ou, pire, qui ne correspondaient pas à<br />

leurs besoins métiers…<br />

Applications fantômes et silos documentaires<br />

Les années 1990 et surtout 2000 ont<br />

généralement apaisé ces tensions.<br />

L’informatique s’est peu à peu invitée<br />

à la maison et les utilisateurs métiers<br />

se sont trouvés plus à l’aise avec la<br />

technologie. La DSI gardait encore la<br />

main tant sur le parc machines que<br />

sur le patrimoine applicatif, avec une<br />

vision d’ensemble d’un système d’information<br />

qui n’avait pas encore, il est<br />

vrai, atteint toutes les strates de l’entreprise.<br />

La situation était alors idéale :<br />

la DSI connaissait précisément l’état<br />

des lieux de son SI, assurait la cohérence<br />

d’ensemble et maîtrisait la stratégie<br />

matérielle et applicative, à plus<br />

ou moins long terme.<br />

Mais depuis, l’élève a dépassé le<br />

maître. Délais jugés trop longs, solutions<br />

parfois inadaptées, coupes budgétaires...<br />

les métiers n’hésitent plus<br />

désormais à se procurer eux-mêmes,<br />

et dans le désordre, des outils glanés<br />

sur Internet (open source, gratuits et<br />

parfois...piratés) pour soutenir leurs<br />

activités quotidiennes. On parle alors<br />

d’applications fantômes ou « shadow<br />

IT ». Et le résultat ne s’est pas fait attendre<br />

: en matière de gestion documentaire<br />

(qui trouve son utilité partout<br />

dans l’entreprise) par exemple, des<br />

« silos » documentaires se sont créés,<br />

imperméables entre eux et donc inutiles<br />

à la productivité globale. Il ne pouvait<br />

en être autrement : seule la DSI<br />

est en mesure de proposer une vision<br />

transversale du SI. A condition de satisfaire<br />

les utilisateurs en matière de<br />

fonctionnalités comme de délais.<br />

LA DSI reprend la main au nom de<br />

l’efficience<br />

Encore faut-il que la DSI soit en mesure<br />

de justifier sa valeur ajoutée.<br />

Or, en matière de GED, rien de plus<br />

simple : à l’inverse d’une multitude<br />

d’outils individuellement adoptés par<br />

chaque service ou direction, une solution<br />

globale de gestion de contenu<br />

d’entreprise (ECM - Entreprise Content<br />

Management), connectée aux processus<br />

et aux applicatifs métiers, affiche<br />

des résultats quasi immédiats, grâce<br />

notamment à la suppression de fastidieuses<br />

heures de re-saisie ou d’improbables<br />

recherches d’un document<br />

« que j’étais sûr d’avoir rangé dans ce<br />

dossier ».<br />

Là est la vraie valeur ajoutée de la<br />

GED : permettre à tous, dans l’entreprise,<br />

de retrouver facilement l’information<br />

(et le document correspondant),<br />

en particulier lorsqu’il s’agit de documents<br />

non structurés. L’indexation des<br />

informations et la mise à disposition<br />

par la DSI d’outils de recherche puissants<br />

et adaptés aux équipes métiers<br />

est véritablement la clé de la réussite<br />

d’un projet d’ECM. Archivée en un lieu<br />

unique, l’information est accessible immédiatement<br />

et par tous ceux qui en<br />

ont besoin, facilitant leur quotidien d’un<br />

part, et améliorant leur productivité et<br />

donc celle de l’entreprise d’autre part.<br />

Réconcilier MOA et MOE*<br />

Attention à ne pas retomber dans les<br />

travers de la course à l’informatisation<br />

à tout prix au risque de mécontenter<br />

les utilisateurs : la DSI doit se garder<br />

d’imposer des processus dictés par<br />

l’outil plutôt qu’adaptés à la façon de<br />

travailler des métiers. Les technologies<br />

de l’information ont atteint un seuil de<br />

maturité au moins autant que les utilisateurs<br />

eux-mêmes. Non seulement<br />

ces derniers souhaitent participer au<br />

choix des solutions et à leur développement<br />

éventuel mais surtout ils sont<br />

désormais en capacité d’exprimer pleinement<br />

et clairement leurs besoins.<br />

Pourquoi dès lors se passer d’une telle<br />

« main d’œuvre» ? D’autant que pour<br />

la DSI, c’est la certitude d’un projet<br />

réussi : l’adhésion de métiers impliqués<br />

dès le départ est (quasi) acquise.<br />

Tandis que l’accompagnement peut<br />

être en partie assuré par les relais métiers<br />

eux-mêmes. De son côté, la DSI<br />

assure (évidemment) le service technique<br />

mais aussi et surtout l’intégration<br />

de l’outil au système d’information global.<br />

En matière d’ECM plus qu’ailleurs,<br />

ce dernier point est crucial : c’est de lui<br />

dont va dépendre en grande partie le<br />

ROI du projet, notamment en éliminant<br />

les risques d’erreurs liés aux saisies<br />

manuelles ou à la duplication des informations<br />

dans plusieurs outils métiers.<br />

Enfin, c’est aussi la DSI qui sera en<br />

mesure d’assurer le « service aprèsvente<br />

», à savoir le support auprès des<br />

utilisateurs et la liaison technique avec<br />

l’éditeur.<br />

Florent Bavoux<br />

*MOE et MOA : maîtrise d’œuvre et maîtrise<br />

d’ouvrage, termes empruntés au milieu des<br />

travaux publics et transférés au secteur de<br />

l’édition logicielle. Le maître d’œuvre est<br />

chargé de la conception et de la conduite<br />

opérationnelle de travaux pour le compte du<br />

maître d’ouvrage qui désigne le propriétaire<br />

ou commanditaire des travaux. L’auteur est<br />

DG Europe du Sud de Perceptive Software<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 30


QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 31


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

Réussir l’intégration<br />

d’un outil de management<br />

Quels sont les services et les collaborateurs<br />

de l’entreprise concernés<br />

par l’intégration de la solution ?<br />

Bertrand Bigo. Dès lors que l’organisation<br />

adopte un management basé<br />

sur les processus, un outil logiciel peut<br />

toucher tous les services.<br />

Regardons sur chaque type de processus<br />

: Management, Réalisation et<br />

Support.<br />

• D’abord pour le Management, ce<br />

sont des processus de « faire faire ».<br />

Il est nécessaire d’avoir une vision globale<br />

des indicateurs et de leur évolution<br />

dans le temps (par exemple pour<br />

l’EFQM la durée minimum est de 4<br />

ans). Un outil logiciel permet d’avoir<br />

en vision globale sur une seule interface<br />

les principaux indicateurs de l’organisation<br />

et leurs interdépendances.<br />

Par exemple, dans notre société nous<br />

constatons dans le temps une corrélation<br />

forte entre les indicateurs de débuggage<br />

et les indicateurs de hot line.<br />

• Pour la Réalisation, les acteurs du<br />

processus, s’ils ont accès en temps<br />

réel à leurs indicateurs, peuvent agir<br />

en amont et de façon beaucoup plus<br />

réactive, ce qui impacte directement la<br />

satisfaction client.<br />

• Enfin pour le Support, dont les clients<br />

sont en général « internes », avoir une<br />

vision dans le temps permet à la fois<br />

de distinguer les pistes d’amélioration<br />

efficientes des « mauvaise idées » ou<br />

tout au moins de celles sans efficacité<br />

avérée.<br />

Quels sont le/les interlocuteurs de<br />

l’éditeur ou intégrateur de la solution<br />

?<br />

B. Bigo. Les interlocuteurs doivent être<br />

des responsables fonctionnels, des<br />

responsables QHSE et/ou des pilotes<br />

de processus. En effet un outil logiciel<br />

ne peut être vraiment efficace que s’il<br />

correspond à une façon de gérer les<br />

processus. Or, leur gestion évolue<br />

dans le temps et il est donc nécessaire<br />

ou tout du moins souhaitable que les<br />

fonctionnels aient la possibilité de faire<br />

évoluer leurs formulaires et indicateurs<br />

de façon autonome.<br />

Comment réaliser l’appel d’offre<br />

« idéal » ?<br />

B. Bigo. L’appel d’offre « idéal » doit<br />

s’appuyer sur une étude des besoins<br />

par processus. Pour chacun d’entre<br />

eux, on détermine à la fois son déroulement<br />

mais aussi la gestion des<br />

risques qui y sont associés. La gestion<br />

du processus permet d’avoir à la fois<br />

une traçabilité des actions et surtout<br />

des tableaux de bord permettant de<br />

mesurer l’amélioration dans le temps.<br />

La gestion des risques permet d’avoir<br />

une cartographie des risques et aussi<br />

l’évolution de la criticité (et/ou du score<br />

de hiérarchisation) dans le temps.<br />

De ce fait le manager pourra concentrer<br />

les actions préventives qu’il mettra<br />

en route sur les risques ayant le plus<br />

fort score de hiérarchisation en « négligeant<br />

» les risques à faible criticité soit<br />

du fait d’un impact faible et/ou du fait<br />

d’une faible occurrence.<br />

Comment établir le planning et l’organisation<br />

à mettre en place ?<br />

B. Bigo. Plus un projet est préparé en<br />

amont, plus sa mise en place sera facilitée.<br />

Il est donc essentiel que l’équipe<br />

projet soit constituée de fonctionnels<br />

qui sont les mieux à même de faire<br />

adopter par l’ensemble des acteurs la<br />

réalisation des formulaires et tableaux<br />

de bord nécessaires (ni trop, ni trop<br />

peu). En plus du transfert de compétence<br />

initial sur l’utilisation de l’outil,<br />

un support externe de l’éditeur ou d’un<br />

cabinet de conseil peut s’avérer nécessaire<br />

sur certains projets complexes en<br />

maîtrise d’œuvre mais il est essentiel<br />

que la maîtrise d’ouvrage reste entre<br />

les mains des fonctionnels.<br />

Il est évident selon moi qu’un outil<br />

Gérer les processus de l’entreprise<br />

Le logiciel Qualios est un logiciel de management permettant de gérer les processus<br />

d’une organisation au travers de documents, formulaires et tableaux<br />

de bord à jour en temps réel. Ce logiciel a une conception de « boîte à outil »<br />

permettant de s’adapter à tout type d’organisation sans compétence informatique<br />

particulière. Il est déployé en intranet/extranet sur des organisations de<br />

5 à plus de 2500 utilisateurs en général multi-sites, autant sur des problématiques<br />

classiques d’un système <strong>Qualité</strong> (AC/AP/AA, non-conformité, gestion<br />

des risques) que sur des sujets assez pointus et complexes (plan de veille,<br />

gestion des délibérations, reporting multiaxes, suivi de production, échantillonnage,<br />

développement de formulaires et d’indicateurs spécifiques etc.). « Ce<br />

logiciel est complètement intégré au sein de notre entreprise, précise M. Bigo,<br />

ce qui permet d’optimiser notre démarche qualité et de pouvoir tirer de nos<br />

propres expériences le meilleur pour nos clients ».<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 32


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

logiciel de management ne peut se<br />

mettre en place que projet par projet.<br />

La bonne façon de procéder est de<br />

déterminer les projets prioritaires (par<br />

exemple le document unique d’évaluation<br />

des risques professionnels) et<br />

d’aller au bout de ce projet avant d’en<br />

entamer un autre. En effet, une équipe<br />

projet est une organisation apprenante<br />

qui sera beaucoup plus efficace dans<br />

le démarrage d’un nouveau projet<br />

avec le retour d’expérience d’un premier<br />

projet.<br />

Pour assurer la meilleure adoption de<br />

l’outil par les utilisateurs, il est préférable<br />

non pas de faire un planning global<br />

mais des plannings par projet afin<br />

d’éviter le risque d’engorgement et/ou<br />

de rejet par les utilisateurs.<br />

Quels sont les freins et les résistances<br />

que rencontre la mise en<br />

place d’un outil logiciel dans l’entreprise,<br />

et comment les surmonter ?<br />

B. Bigo. Le plus gros enjeu dans l’implémentation<br />

d’un outil logiciel de management<br />

est de le faire adopter par<br />

les utilisateurs finaux sans qu’il soit<br />

ressenti comme un outil de surveillance<br />

de la direction et/ou un outil de<br />

gestion administrative chronophage. Il<br />

est donc préférable de démarrer sur<br />

des projets simples et opérationnels<br />

immédiatement (demande d’achat, demande<br />

de congés etc.) qui permettront<br />

aux utilisateurs de visualiser via des<br />

tableaux de bord la traçabilité et l’efficacité<br />

de leurs actions.<br />

« L’appétit venant en mangeant », de<br />

nouvelles versions des différents formulaires<br />

et tableaux de bord se constituent<br />

dans le temps afin d’avoir des<br />

« Adapter ses objectifs en fonction<br />

des ressources disponibles<br />

concernant les animateurs<br />

comme les utilisateurs finaux<br />

indicateurs de plus en plus pertinents<br />

et reflétant les réalités du terrain.<br />

Quels critères permettront de dire<br />

que l’intégration aura réussi ?<br />

B. Bigo. Une intégration est réussie<br />

quand l’outil logiciel devient un outil de<br />

référence permettant d’animer les comités<br />

de pilotage, revues de processus,<br />

revues de direction sur la base de<br />

données chiffrées à la fois claires et en<br />

temps réel. A ce stade, cela veut dire<br />

que l’outil a été « alimenté » de façon<br />

continue et régulière par les utilisateurs<br />

finaux qui y trouvent leur intérêt<br />

dans la façon d’organiser leur travail.<br />

Quelle organisation mettre en place<br />

pour pérenniser le changement ?<br />

B. Bigo. La pérennité du changement<br />

doit être assurée par les pilotes de<br />

processus. En effet l’équipe QHSE est<br />

(ou devrait être) essentiellement une<br />

équipe d’animation et ne doit pas porter<br />

seule le projet. En effet les processus<br />

évoluent et pour que le système<br />

mis en place dure dans le temps et<br />

soit utilisé par tous les acteurs du processus,<br />

l’outil logiciel doit évoluer en<br />

même temps sans devoir y adjoindre<br />

des ressources importantes.<br />

Comme tous les pilotes de processus<br />

n’ont souvent pas le même niveau de<br />

motivation, il se constitue une équipe<br />

plutôt restreinte (de 2 à 10 personnes)<br />

»<br />

assurant la stabilité et l’évolution de<br />

l’outil logiciel parallèlement au système<br />

de management.<br />

Et si c’était à refaire, quels enseignements<br />

peut-on tirer de votre expérience<br />

?<br />

B. Bigo. Un des principaux enseignements<br />

à tirer est qu’il faut savoir<br />

adapter ses objectifs en fonction des<br />

ressources disponibles à la fois en<br />

tant qu’animateurs que d’utilisateurs<br />

finaux. Tout comme « Rome ne s’est<br />

pas faite en un jour », l’informatisation<br />

d’un système de management se fait<br />

par l’adoption par les utilisateurs finaux<br />

de cet outil. Toutefois l’être humain<br />

peut être réfractaire à un changement<br />

trop radical et ce point doit absolument<br />

être intégré dans la démarche.<br />

Propos recueillis<br />

par Jean-François Romain<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 33


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

La documentation des processus,<br />

un moyen et non une fin<br />

Trop souvent, les organisations documentent<br />

leurs processus sans objectif<br />

précis ou dans le seul but de se faire<br />

certifier par une norme, ce qui implique<br />

un investissement important en ressources<br />

dans un projet, sans en retirer<br />

une réelle valeur ajoutée.<br />

Il est donc important de bien cadrer cet<br />

exercice et d’utiliser celui-ci comme<br />

une réelle opportunité pour créer de la<br />

valeur ajoutée.<br />

Documenter pour documenter nous<br />

rappelle trop souvent le manuel que<br />

l’on ressort afin de le remettre à jour<br />

avant un audit. Lorsque le projet de<br />

documentation est cadré par un objectif<br />

plus noble, on se retrouve rapidement<br />

à mettre en place un système vivant,<br />

rarement désuet car il répond à un besoin.<br />

La méthodologie de déploiement<br />

développée par Globalliance, associée<br />

à sa méthodologie de description des<br />

processus, offrent un cadre intéressant<br />

pour transformer un projet de modélisation<br />

des processus en un avantage<br />

réel et concurrentiel.<br />

Comment bien documenter ses processus<br />

?<br />

1ère étape, le macro-processus<br />

Un processus selon la norme NF EN<br />

ISO 9000:2000 est un «Ensemble<br />

d’activités corrélées ou interactives qui<br />

transforme des éléments d’entrées en<br />

éléments de sorties».<br />

L’activité de description nécessite donc<br />

de bien délimiter les processus et procédures<br />

en identifiant les éléments<br />

d’entrées et de sorties de ceux-ci.<br />

Ceci implique par conséquent d’identifier<br />

le cadre global avant de documenter<br />

le détail. Comment peut-on cerner<br />

le début et la fin d’une procédure si le<br />

processus, ses entrées et sorties, le<br />

séquencement des procédures inhérentes<br />

n’est pas défini?<br />

Il est ainsi, selon moi, non productif<br />

de commencer le projet de<br />

documentation par la modélisation<br />

sans décrire le macro processus.<br />

Omettre cette étape entrainera nécessairement<br />

une problématique<br />

de sur-documentation, avec un<br />

mélange de granularité différente<br />

dans un seul niveau.<br />

Je me plais à comparer le tout<br />

à une image dont les procédures<br />

sont les morceaux d’un puzzle et<br />

les processus en sont le cadre. Si<br />

nous ne définissons pas le cadre,<br />

nous nous retrouvons avec un<br />

puzzle sans nom, composé d’une<br />

multitude de morceaux pêle-mêle<br />

que vous aurez peine à séquencer.<br />

Attention au « Projet pilote »<br />

Autre erreur importante souvent vécue<br />

par les organisations : le projet pilote.<br />

Dans ce genre de projet, l’équipe, sélectionnée<br />

et dédiée au projet, identifie<br />

un processus qu’elle documentera<br />

complètement afin d’en faire ressortir<br />

les « indicateurs projet ». Ceux-ci permettront<br />

d’évaluer l’effort nécessaire à<br />

prévoir. Il faut savoir qu’un projet de<br />

modélisation des processus est long<br />

et requiert énormément de ressources.<br />

Cette technique aboutit souvent en<br />

une description très détaillée d’éléments<br />

non critiques et donc à faible<br />

valeur ajoutée.<br />

Du niveau 0 au niveau 3<br />

La démarche choisie pour documenter<br />

vos processus devra donc se fonder<br />

sur :<br />

• un objectif clair, porté par la direction,<br />

• une approche déductive (Top Down)<br />

Edouard Kodsi<br />

• la documentation d’éléments à valeur<br />

ajoutée. Il n’est pas nécessaire de<br />

TOUT modéliser !<br />

Globalliance propose, par son approche<br />

et son logiciel de modélisation<br />

Qualigram, de commencer par une<br />

première phase qui porte sur la documentation<br />

du macro processus (le niveau<br />

0), comme nous l’avons indiqué<br />

précédemment. Menée conjointement<br />

avec la direction, cette première phase<br />

consiste à documenter les processus<br />

à haut niveau qui se traduiront par une<br />

image décrivant la société.<br />

Le plus souvent, les organisations<br />

identifieront les processus par services<br />

métiers (ACHETER /VENDRE/PRO-<br />

DUIRE etc.) et regrouperont ces processus<br />

par la suite dans de grandes<br />

familles type. Cette classification<br />

par typologie peut prendre diverses<br />

formes mais la plus communément<br />

utilisée est : gouvernance, réalisation<br />

et support. Plus une entreprise devient<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 34


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

mature dans son fonctionnement, plus<br />

elle se séparera d’une vision par métier<br />

pour alimenter une vision réellement<br />

transverse.<br />

Notons qu’il est déconseillé d’adopter<br />

une modélisation par processus si l’organisation<br />

n’est pas prête à endosser<br />

cette nouvelle vision : passer d’une<br />

logique métier hiérarchique à une logique<br />

transverse mixte.<br />

Le niveau 1<br />

Une fois le macro processus terminé<br />

et adopté par la direction, il convient<br />

de décrire chacun des processus en<br />

identifiant le séquencement des procédures<br />

associées. C’est le processus<br />

détaillé ou le niveau 1.<br />

Cette deuxième phase du projet nous<br />

permet d’identifier les données d’entrées<br />

et de sorties du processus ainsi<br />

que celles de chacune des procédures<br />

inhérentes au processus. Il convient<br />

également d’identifier celles provenant<br />

des processus connexes : support et<br />

gouvernance par exemple. Il est important<br />

à cette étape de s’assurer que<br />

l’objectif du processus décrit est en<br />

adéquation avec la mission de l’organisation<br />

décrite au niveau 0 : les définitions<br />

de chacune des procédures<br />

doivent être en adéquation avec celles<br />

du processus détaillé.<br />

Par exemple, pour une entreprise industrielle<br />

qui définit son processus de<br />

production comme «produire dans les<br />

meilleurs coûts et délais» peut très mal<br />

défendre une procédure de gestion du<br />

parc comme étant inhérente à ce processus.<br />

Cette phase achevée, vous aurez<br />

identifié toutes les procédures de votre<br />

organisation indépendamment des<br />

processus. La troisième étape consistera<br />

à évaluer la criticité et la maturité<br />

de chacune d’elles via un système de<br />

cotations. Seront alors identifiés les<br />

processus critiques et non critiques, et<br />

les processus matures et non matures.<br />

Vous pourrez par la suite présenter à<br />

la direction un plan clair des livrables<br />

et des ressources requises pour la dernière<br />

phase de votre projet de documentation.<br />

Niveaux 2 et 3<br />

La dernière phase, la plus connue de<br />

tous, est la documentation des procédures<br />

de niveau 2 et de niveau 3 critique.<br />

Elle consiste à identifier le flux<br />

des actions en les reliant aux rôles ou<br />

fonctions qui les effectuent.<br />

Puisqu’en niveau 1 nous avons identifié<br />

les données d’entrées et de sorties,<br />

il devient simple de définir le déclencheur<br />

et la résultante de chacune des<br />

procédures.<br />

Avec la méthode Qualigram, nous<br />

créons des allées par rôles afin de cerner<br />

les activités de chacun et les outils<br />

nécessaires pour les effectuer (formulaires<br />

etc.). Nous décrivons le flow de<br />

ces actions qui se transige d’un rôle à<br />

un autre. C’est le QUI FAIT QUOI, appelé<br />

le niveau 2.<br />

Les activités par la suite peuvent être<br />

bonifiées par des commentaires ou<br />

par un niveau supplémentaire de détails<br />

: le niveau 3 ou instruction de travail.<br />

Cela consistera à décrire le détail<br />

d’une activité sous forme graphique en<br />

décrivant toutes les opérations effectuées<br />

par ce même rôle, ses actions<br />

d’autocontrôles et actions correctrices.<br />

C’est le COMMENT.<br />

Lors de cette phase, il est tentant de décrire<br />

ce que l’on aimerait faire. L’amélioration<br />

des processus ne fait pas partie<br />

du projet de description, bien qu’il<br />

en soit le révélateur. Avant cela, il faut<br />

valider la procédure actuelle avant de<br />

proposer des changements. Pour citer<br />

Deming : « On ne peut changer ce que<br />

l’on ne connait pas ». La mise en place<br />

d’améliorations nécessite souvent de<br />

lister plusieurs opportunités et déterminer<br />

lesquelles seront priorisées.<br />

Une recherche universitaire, dirigée<br />

par le Dr April, de l’École de Technologie<br />

Supérieure de Montréal, a évalué<br />

Qualigram comme étant la méthode la<br />

plus adaptée au besoin des analystes<br />

d’affaires, notamment pour sa simplicité<br />

et facilité d’utilisation. La documentation<br />

des processus n’est au final<br />

qu’une étape de la mise en place d’un<br />

Système de Management par Processus.<br />

Plusieurs éléments resteront encore<br />

à initier comme les processus de<br />

système de gestion, les indicateurs et<br />

autres éléments à la bonne conduite<br />

du système. Ces éléments devront<br />

être menés parallèlement au projet de<br />

documentation des processus.<br />

On ne peut conclure sans aborder<br />

l’avenir, et notamment l’évolution des<br />

logiciels dans le domaine de la modélisation<br />

et du BPM. De plus en plus,<br />

on parle de cloud et de SaaS. Pour<br />

être aux tendances du marché, Globalliance<br />

sortira, en janvier 2014, sa<br />

version modélisation en mode SaaS,<br />

et en mode full web. Où que vous serez,<br />

de n’importe quel poste de travail,<br />

vous pourrez vous connecter sur votre<br />

interface de notre logiciel et modéliser<br />

vos graphes. Rendez-vous l’année<br />

prochaine!<br />

Edouard Kodsi<br />

Editeur de la suite logicielle de<br />

gestion des processus métier<br />

Qualigram, Globalliance équipe,<br />

forme et accompagne des milliers<br />

d’utilisateurs depuis plus de<br />

dix ans. Pour répondre à toutes<br />

les exigences du marché, Globalliance<br />

propose des offres adaptées<br />

aux entreprises et répondant<br />

à l’ensemble des spécificités du<br />

Business Process Management<br />

(BPM).<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 35


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les outils logiciels<br />

Vers une dématérialisation de votre<br />

Système de Management Intégré<br />

Le groupe SAPHIR Consult, fondé en 1999 par Hichem<br />

B’CHIR, est un éditeur et un intégrateur de référence de la<br />

solution logicielle spécialisée dans le Management de la<br />

<strong>Qualité</strong> : QUALIPROxl web.<br />

Opérant à l’échelle internationale, SA-<br />

PHIR Consult s’est illustré avec cette<br />

solution complète englobant tous les<br />

axes de la gestion de la <strong>Qualité</strong>, Environnement,<br />

Santé & Sécurité au travail,<br />

Sécurité des denrées alimentaires. Entretien<br />

avec M. Hichem B’CHIR, Directeur<br />

Général de SAPHIR Consult.<br />

Comment SAPHIR Consult est-elle<br />

passée du consulting à l’édition ?<br />

L’initiative prise par SAPHIR Consult<br />

en 2003 pour concevoir une solution<br />

d’informatisation de système management<br />

<strong>Qualité</strong> / QHSE, est le fruit d’un<br />

retour d’expérience en consulting et en<br />

accompagnement des entreprises de<br />

différents secteurs à la certification sur<br />

différents référentiels.<br />

La proximité de ses clients, a permis<br />

aux consultants SAPHIR Consult de<br />

détecter les défaillances et les difficultés<br />

rencontrées lors d’un pilotage<br />

manuel des Systèmes de Management<br />

Intégré : temps de travail improductif,<br />

manque de communication, pas<br />

de visibilité sur les actions en cours,<br />

manque de visibilité en temps réel sur<br />

le fonctionnement des différents volets<br />

du SMQ / SMQES etc…<br />

Afin de pallier à ces défaillances, une<br />

solution est nécessaire, c’est l’informatisation<br />

du système; d’où l’idée de développement<br />

du logiciel QUALIPROxl<br />

web.<br />

Quels sont les facteurs qui ont participé<br />

à l’évolution de votre groupe ?<br />

Depuis les premières versions, nous<br />

avons conçu QUALIPROxl web en<br />

vue de résoudre une vraie problématique<br />

existante dans l’entreprise. Cette<br />

orientation en termes de conception du<br />

logiciel a été appréciée par nos clients.<br />

Par ailleurs, nous avons misé sur une<br />

équipe de consultants qualifiés dans<br />

l’accompagnement des entreprises à<br />

la mise en place de QUALIPROxl web.<br />

Nos consultants sont en permanence<br />

à l’écoute de nos clients, ce qui nous a<br />

permis d’améliorer en continu le volet<br />

fonctionnel de QUALIPROxl web. Et,<br />

outre notre équipe en interne, nous bénéficions<br />

aussi de l’appui et des compétences<br />

de consultants partenaires<br />

qui ont fait de notre solution leur outil<br />

de travail.<br />

La richesse des fonctionnalités de<br />

QUALIPROxl web nous a permis de<br />

conquérir des marchés dans plus d’une<br />

dizaine de pays. Cette expansion sur<br />

le marché international est le fruit d’un<br />

savoir-faire qui a su se démarquer à<br />

grande échelle.<br />

En quoi votre solution se distinguet-elle<br />

des autres ?<br />

De nos jours, les entreprises sont à<br />

la recherche de vraies solutions qui<br />

couvrent les exigences des différents<br />

référentiels et permettent une résolution<br />

définitive de problèmes de fonctionnement.<br />

QUALIPROxl web est ainsi<br />

la solution adéquate pour répondre,<br />

entre autre choses, à une gestion<br />

lourde de la documentation interne ou<br />

à un manque de visibilité de l’analyse<br />

des indicateurs et des actions qui en<br />

découlent ou à un retard dans les traitements<br />

de non conformités ou encore<br />

à des réclamations clients.<br />

Au-delà de la réponse à ces besoins<br />

clients, nous avons fait de l’ergonomie,<br />

de la facilité d’utilisation et de la polyvalence,<br />

les piliers stratégiques de la<br />

conception de QUALIPROxl web.<br />

Par ailleurs, grâce à la polyvalence<br />

de nos consultants et leur expérience,<br />

nous avons pu répondre à travers<br />

QUALIPROxl web aux exigences de<br />

différentes normes internationales tels<br />

que l’ISO 9001, l’ISO 14001, l’OHSAS<br />

18001, l’ISO 22000, l’ISO TS 16949,<br />

l’ISO 13485 ou encore l’EN 9100.<br />

Notre équipe de consultants et auditeurs<br />

tierce partie suit en permanence<br />

les évolutions des référentiels normatifs<br />

afin d’aligner les fonctionnalités de<br />

notre solution; cette veille normative<br />

est une garantie supplémentaire pour<br />

nos clients de la pérennité du logiciel.<br />

QUALIPROxl web est aujourd’hui l’outil<br />

de management de la qualité utilisé au<br />

quotidien par plus de 400 entreprises.<br />

Grace à ces atouts indéniables, lors de<br />

nos démonstrations commerciales nos<br />

prospects se projettent ainsi facilement<br />

dans l’exploitation de QUALIPROxl<br />

web.<br />

Et le vrai indicateur de distinction, c’est<br />

la réussite de nos projets de mise en<br />

place de QUALIPROxl web et la satisfaction<br />

de nos clients qui n’hésitent<br />

pas de nous envoyer des lettres de<br />

remerciement et de satisfaction d’une<br />

manière spontanée.<br />

J’ai retenu un message qui m’a été<br />

communiqué par un chef d’entreprise<br />

suite à la mise en place de QUALI-<br />

PROxl web me disant: « Vous avez<br />

converti mon système qualité d’un<br />

centre de coût en centre de profit ».<br />

Comment voyez-vous l’évolution de<br />

ce type de logiciel ?<br />

Opter pour un système de management<br />

de la qualité / QHSE est une décision<br />

stratégique tournée vers l’avenir.<br />

Ce choix est devenu indissociable des<br />

outils et solutions logicielles de gestion<br />

de la qualité / QHSE.<br />

L’avenir de ce type de solutions est<br />

tout comme a été celui de la gestion de<br />

la comptabilité ou la gestion commerciale<br />

qui ne s’effectuent plus manuellement.<br />

Dans quelques années, on ne<br />

pourra plus s’imaginer la gestion d’un<br />

système qualité/QHSE sans un outil informatique<br />

adéquat et performant<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 36


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Démarche de certification<br />

Un système de management intégré<br />

des risques au cœur du plan stratégique<br />

Au cœur de son plan stratégique « Convergences 2016 » et répondant à son ambition de<br />

devenir une référence en matière de qualité de service, le groupe APICIL a lancé en 2012<br />

une démarche qualité afin d’obtenir une certification de l’ensemble de ses activités d’ici<br />

2015. Un bon tiers du périmètre d’activité a ainsi été certifié fin juin 2013 conformément à<br />

la norme ISO 9001 tandis que le centre de contacts clients « Apicil Conseil » obtenait de<br />

plus la certification de services EN 15838.<br />

Sous l’impulsion de son directeur<br />

général Philippe Barret, le groupe<br />

APICIL a initié une démarche novatrice<br />

et compatible avec toutes<br />

les autres initiatives de son plan<br />

stratégique. Novatrice parce qu’elle<br />

intègre d’emblée les évolutions à<br />

venir de la norme ISO 9001 en matière<br />

de gestion des risques ainsi<br />

que les principes de l’EFQM (European<br />

Foundation for Quality Management).<br />

Une attention particulière a<br />

ainsi été portée sur le Système <strong>Qualité</strong><br />

afin qu’il fonctionne en harmonie<br />

et sans redondance avec d’autres<br />

processus internes « Piloter la performance<br />

» et « Piloter la maîtrise<br />

des risques ». Compatible avec le<br />

plan stratégique, car contribuant à<br />

atteindre bon nombre des objectifs<br />

liés à la performance attendue.<br />

L’ambition de cette démarche inscrite<br />

comme une initiative majeure<br />

dans la carte stratégique du Tableau<br />

de bord prospectif d’APICIL (Balanced<br />

scorecard) a été multiple :<br />

et fournisseurs, collaborateurs….<br />

2- Intégrer la maîtrise de l’ensemble<br />

des risques dans un système économiquement<br />

viable et facile à mettre<br />

en œuvre par les managers et ce à<br />

tous les niveaux de l’organisation.<br />

3- Veiller au « retour sur investissement<br />

» travaillant en parallèle :<br />

la réduction du coût des activités,<br />

l’augmentation de la réactivité et du<br />

respect des délais, l’amélioration de<br />

la qualité des produits et services, le<br />

renforcement de la signature relationnelle<br />

du groupe et de son image<br />

de marque, l’assurance de la conformité<br />

légale, réglementaire, normative<br />

et contractuelle.<br />

4- Conduire ce changement au<br />

moyen d’une participation responsable<br />

de l’ensemble des collaborateurs<br />

et la recherche du consensus<br />

sur l’adaptation du Groupe aux nouvelles<br />

contraintes économiques ou<br />

environnementales.<br />

Elle a été co-construite avec l’ensemble<br />

des services centraux en<br />

charge de la <strong>Qualité</strong>, des Risques,<br />

du Contrôle Interne, de l’Audit Interne,<br />

de la Conformité juridique, et<br />

de la Lutte contre le blanchiment,<br />

1- Orienter de manière pragmatique<br />

l’action de tous les collaborateurs<br />

vers la satisfaction de l’ensemble de<br />

ses parties prenantes : clients, tutelles<br />

et administrateurs, partenaires<br />

L’équipe <strong>Qualité</strong> (de gauche à droite, Laure Barral<br />

et Emilie Santacruz, qualiticiennes, Stéphane Chabrier, Directeur de la <strong>Qualité</strong>)<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 37


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

le financement du terrorisme et la<br />

fraude.<br />

Les objectifs du nouveau système<br />

de management intégré résultant de<br />

cette démarche sont principalement<br />

de :<br />

• gagner en flexibilité et vélocité organisationnelle<br />

pour répondre rapidement<br />

aux évolutions contextuelles<br />

(marché, législation…),<br />

• mieux écouter et satisfaire toutes<br />

les parties prenantes du groupe<br />

dans un souci de durabilité,<br />

• renforcer la motivation des collaborateurs<br />

en leur permettant de changer<br />

réellement les choses.<br />

Stéphane Chabrier, Directeur de la<br />

<strong>Qualité</strong>, commente : « Cette innovation<br />

fait renaître l’intérêt de la qualité<br />

alors que les systèmes qualité classiques<br />

sont souvent vécus comme<br />

des contraintes voire des maux<br />

nécessaires du fait de leur juxtaposition<br />

à la vie courante de l’organisation.<br />

Il est aujourd’hui difficile pour<br />

une entreprise de se satisfaire d’un<br />

système qualité de ce type au regard<br />

des pressions budgétaires et des<br />

enjeux d’adaptation au marché et<br />

aux évolutions légales et réglementaires,<br />

toujours plus importantes. La<br />

démarche que nous avons déployée<br />

permet de fédérer tous les acteurs<br />

d’une entreprise vers une pratique<br />

commune de la performance, les<br />

uns au service des autres. »<br />

Déployer la qualité dans son esprit<br />

plus que dans sa lettre, au<br />

service d’une ambition stratégique<br />

redéfinie<br />

Cette démarche de certification a<br />

visé à instaurer une plus grande<br />

transparence dans le fonctionnement<br />

du Groupe et à améliorer sa<br />

capacité à considérer, qualifier et<br />

exploiter les faits afin de pérenniser<br />

des relations de confiance avec ses<br />

clients, tutelles, partenaires et les<br />

pouvoirs publics.<br />

La première étape fixée à horizon<br />

juin 2013 a été un succès : la certification<br />

ISO 9001 version 2008 de la<br />

Relation Clients et de la Gestion de<br />

l’épargne ainsi que des processus<br />

de pilotage et de support. En prime<br />

la certification de services EN 15838<br />

du centre de contacts clients « Apicil<br />

Conseil ». Pour ce faire, le principe a<br />

été de travailler progressivement sur<br />

l’ensemble des activités et processus<br />

de manière participative, la qualité<br />

du service rendu au client étant<br />

une préoccupation quotidienne de<br />

5 orientations majeures<br />

La politique qualité du Groupe APICIL est au cœur de sa stratégie et<br />

se traduit à travers 5 orientations majeures :<br />

• Apporter à nos clients l’accessibilité et la qualité d’écoute et de<br />

conseil qu’ils sont en droit d’attendre de nous et leur garantir des prestations<br />

conformes aux engagements contractuels réciproques,<br />

• Poursuivre le développement des compétences de nos cadres et de<br />

nos personnels pour leur donner les moyens de relever nos nouveaux<br />

défis,<br />

• Maîtriser les coûts de fonctionnement et améliorer l’efficience de nos<br />

processus,<br />

• Consolider nos approches partenariales pour mieux servir nos clients<br />

et répondre aux attentes de nos organes de gouvernance,<br />

• Renforcer notre maîtrise des risques opérationnels et des situations<br />

d’urgence.<br />

APCIL s’engage également à assurer la conformité de ses activités<br />

et de ses produits et services aux exigences légales, réglementaires<br />

et autres, ainsi qu’à stimuler la démarche d’amélioration continue de<br />

la performance de ses processus et de l’efficacité de son système de<br />

management intégré.<br />

l’ensemble des collaborateurs.<br />

Le travail exhaustif de description<br />

des activités qui est le socle de la<br />

démarche qualité n’a pas été mené<br />

pour avoir de la documentation volumineuse,<br />

mais un consensus généralisé<br />

sur les standards de travail<br />

mis en œuvre ou à mettre en œuvre<br />

pour atteindre les objectifs de performance<br />

visés. Il en résulte une documentation<br />

légère et facile à maintenir<br />

et à faire évoluer par les collectifs qui<br />

ont en charge les activités cartographiées<br />

; elle constitue une représentation<br />

fidèle du savoir faire APICIL et<br />

une vision unique et inédite de ses<br />

activités qui permet d’identifier facilement<br />

les endroits où l’on maîtrise<br />

les risques opérationnels sur les<br />

flux de valeur produite. La prise en<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 38


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

compte de la réalité des activités de<br />

travail au quotidien, des attentes des<br />

collaborateurs a été un critère fondamental<br />

de réussite de cette première<br />

étape.<br />

Autre facteur clef de succès, la<br />

constitution de collectifs de démultiplication<br />

de la démarche et d’audit<br />

interne.<br />

de service volontaires pour effectuer<br />

les audits internes <strong>Qualité</strong> ont également<br />

été formés. Amenés à auditer<br />

les processus en amont et en aval du<br />

leur, ils deviendront des facilitateurs<br />

actifs des interactions entre processus.<br />

Ils ont pour mission de contribuer<br />

à la réalisation du programme<br />

annuel d’audit interne qualité et de<br />

proposer des pistes de progrès aux<br />

processus audités.<br />

Des référents en interne, ambassadeurs<br />

de la démarche qualité<br />

« Référents <strong>Qualité</strong> », c’est ainsi<br />

qu’une vingtaine de collaborateurs<br />

APICIL ont décidé de se baptiser<br />

après avoir été identifiés pour être<br />

en charge de l’animation et de la<br />

démarche qualité au cœur des services.<br />

Ils ont pour mission d’aider les<br />

équipes et les managers à s’assurer<br />

de la qualité du service rendu auprès<br />

des clients, d’identifier et exploiter<br />

les principaux irritants qui nuisent<br />

au fonctionnement des activités et à<br />

la bonne relation avec le client pour<br />

progresser.<br />

Stéphane Chabrier, Directeur de la<br />

<strong>Qualité</strong> : « Notre démarche partenariale<br />

à la fois avec un consultant<br />

(INFORGON) et avec un certificateur<br />

(SQS) qui partagent notre vision<br />

d’une qualité au service de la<br />

stratégie, d’une qualité endossée<br />

pleinement par le management et<br />

ne constituant pas une réalité juxtaposée<br />

au fonctionnement courant,<br />

d’une qualité-orchestration des efforts<br />

vers un but compris plus que<br />

carcan dogmatique incompris a aussi<br />

constitué un atout pour la réussite<br />

de ce projet.»<br />

Philippe Barret, Directeur Général<br />

du Groupe APICIL<br />

« La certification, d’ici 2015, de l’ensemble<br />

des activités de notre groupe<br />

conformément à la norme ISO 9001<br />

version 2008, vise à instaurer une plus<br />

grande transparence dans son fonctionnement<br />

et à améliorer sa capacité<br />

à considérer, qualifier et exploiter les<br />

faits afin de pérenniser des relations<br />

de confiance avec nos clients, nos tutelles,<br />

nos partenaires et les pouvoirs<br />

publics. »<br />

Des auditeurs internes <strong>Qualité</strong>,<br />

champions de la transversalité<br />

Une quinzaine de cadres et chefs<br />

Florent A. Meyer<br />

5ème groupe de protection sociale<br />

APICIL est le 5ème groupe de protection sociale en France (données 2012) avec 1300 collaborateurs et<br />

1,57 million d’adhérents (salariés, retraités, professionnels, particuliers), 48 500 entreprises adhérentes en<br />

retraite, 30 100 entreprises adhérentes en assurance de personnes, 2,5 milliards d’euros de cotisations encaissées,<br />

5,8 milliards d’euros d’actifs gérés, 2,481 milliards d’euros de cotisations encaissées, 16 millions<br />

d’euros d’aides globales versées au titre de l’action sociale, 30 agences en métropole principalement en<br />

région Rhône-Alpes. 5,3% de la masse salariale dédiée à la formation.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 39


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Multi-certifications multi-sites<br />

La certification pour renforcer<br />

la croissance à l’international<br />

La société elcom obtient la certification 14001, renouvelle<br />

l’ISO 9001 et confirme sa position croissante à l’international.<br />

Une dynamique aux enjeux environnementaux, économiques<br />

et sociaux que nous décrit Matveï Gaschet, responsable<br />

« produits et amélioration continue ».<br />

Quelles sont les spécificités du management<br />

mis en œuvre dans votre<br />

entreprise sous les différents aspects<br />

de la qualité, du développement<br />

durable, de l’environnement,<br />

de la prévention des risques ?<br />

Les éléments modulaires pour l’industrialisation<br />

d’elcom sont majoritairement<br />

réalisés en aluminium. Notre<br />

entreprise s’est développée autour de<br />

ce matériau sur deux activités : les<br />

profilés et systèmes modulaires, les<br />

convoyeurs et la transitique. Au-delà<br />

de l’aspect recyclable de l’aluminium,<br />

nous nous engageons à valoriser<br />

tous nos autres déchets. L’entreprise<br />

est également engagée dans une démarche<br />

de performance globale qui<br />

vise à intégrer les dimensions sociétales<br />

et environnementales dans la<br />

stratégie définie par Eric Vergne, le<br />

dirigeant, dès son projet de reprise en<br />

2010.<br />

• assurer le développement du CA et<br />

de la rentabilité pour garantir à long<br />

terme la pérennité de l’entreprise.<br />

Concrètement, quelle est l’organisation<br />

du management de la qualité<br />

dans votre entreprise ?<br />

elcom fonctionne selon 6 processus :<br />

management, relation client, développement,<br />

supply chain, ressources et<br />

amélioration continue. La particularité,<br />

c’est que la <strong>Qualité</strong> et l’Environnement<br />

ont été intégrés au processus Amélioration<br />

Continue : il n’y a donc pas<br />

de compétitivité ou d’actions antagonistes<br />

– comme çela peut être le cas<br />

dans certaines entreprises – entre la<br />

<strong>Qualité</strong> et l’Amélioration Continue qui<br />

fonctionnent au contraire dans une synergie<br />

parfaitement complémentaire.<br />

Quelles démarches avez-vous entreprises<br />

et quelle organisation particulière<br />

avez-vous mise en place<br />

pour mener vos différentes certifications<br />

?<br />

La stratégie a été définie au niveau de<br />

la direction avec une vision jusqu’en<br />

2020. Des objectifs ont été déclinés<br />

pour l’année 2013, puis sur une échelle<br />

de temps hebdomadaire ou mensuelle<br />

pour les services et enfin de manière<br />

quotidienne pour les opérationnels. A<br />

chaque niveau il y a un système de<br />

mesure et de décision d’actions correctives<br />

/ préventives adaptées.<br />

Nous sommes certifiés ISO 9001<br />

et 14001. Nous avons mené ces<br />

deux démarches de certification en<br />

même temps (un renouvellement<br />

pour l’ISO9001) et avec un unique<br />

organisme certificateur. Nous nous<br />

sommes répartis les tâches avec une<br />

personne pilotant la démarche ISO<br />

9001 et une autre personne pilotant la<br />

démarche ISO 14001.<br />

En tant que groupe multi-sites,<br />

L’évolution de l’ISO 9001 et l’ISO<br />

14001, avec notamment la prévention<br />

de la pollution, et notre engagement<br />

au-delà des exigences légales applicables,<br />

s’inscrivent dans la continuité<br />

de notre développement. Notre plan<br />

d’amélioration vise à l’excellence industrielle,<br />

à délivrer des produits<br />

de qualité, à simplifier la vie de nos<br />

clients, à innover et à protéger notre<br />

environnement.<br />

Pour 2013, nous visons particulièrement<br />

à :<br />

• améliorer les conditions de travail, la<br />

sécurité et le bien-être de nos collaborateurs<br />

;<br />

• améliorer la qualité de service ;<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 40


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Parcours professionnel<br />

De février à octobre 2011, Matveï Gaschet a été en contrat de qualification et de professionnalisation de la<br />

métallurgie (CQPM), « Animateur de la démarche Lean », à l’INSA de Lyon et en alternance chez bioMérieux.<br />

Diplômé Ingénieur INSA Lyon (génie industriel, section « sport de haut niveau ») Matveï Gaschet est depuis<br />

novembre 2011 Responsable Produits et Amélioration Continue chez elcom, premier fournisseur français de<br />

profilé aluminium modulaire. Intégré à l’équipe de direction, il a la charge du développement des nouveaux<br />

produits et de leurs marchés, de la mise en place et du pilotage de l’amélioration continue et du service <strong>Qualité</strong><br />

(ISO9001 et ISO14001).<br />

avez-vous une démarche groupe<br />

globale ?<br />

Nous sommes en effet un groupe multi-sites<br />

: trois sites en France et un site<br />

en Allemagne. Les sites français ont<br />

été certifiés en 2013 ; nous avons pour<br />

objectif d’étendre cette certification<br />

au site allemand l’an prochain. Nous<br />

avons donc une démarche globale<br />

avec une adaptation des outils utilisés<br />

en fonction des sites afin de répondre<br />

au mieux aux besoins du terrain tout en<br />

gardant une homogénéité inter-sites.<br />

Quel est votre organisme certificateur<br />

et comment avez-vous procédé<br />

à ce choix ? Quels sont les points<br />

de satisfaction et les points d’amélioration<br />

qui vous ont été signalés<br />

lors du rendu des derniers audits ?<br />

Nous avons choisi le TÜV SÜD pour<br />

passer ces certifications. Elcom a une<br />

forte volonté de croissance à l’internationale<br />

sur son activité « Transitique »<br />

(convoyeurs et transferts à palettes),<br />

soulignée notamment par le rachat de<br />

notre filiale allemande en début d’année<br />

et le développement des marchés<br />

américains et chinois. Nous souhaitions<br />

donc un organisme certificateur<br />

de qualité et reconnu à travers le<br />

monde : le TÜV SÜD répondait à ces<br />

attentes.<br />

L’audit de certification ISO9001 de<br />

juin a permis de mettre en évidence 7<br />

www.qualityandco.com<br />

Offre spéciale<br />

Bénéficiez d’un abonnement<br />

découverte d’un an<br />

Abonnez-vous en ligne sur www.qualite-references.com<br />

55€<br />

*<br />

TTC<br />

au lieu de 80€**<br />

Cet abonnement peut être pris en compte dans vos frais généraux ou votre budget formation<br />

*Pour tout paiement en ligne par carte bleue. **TVA 2,10%. Offre réservée à la France métropolitaine.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 41


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

points forts ; 5 points d’amélioration et<br />

une non-conformité mineure – levée<br />

dans la semaine qui a suivi l’audit. De<br />

manière plus générale, les audits sont<br />

un réel point de progrès pour elcom ;<br />

ils nous permettent de valider des<br />

améliorations et de mettre en avant<br />

des pistes de progrès.<br />

Quels outils de la gestion de l’information<br />

utilisez-vous pour assurer le<br />

suivi de vos démarches à l’interne?<br />

Pour la communication, nous utilisons<br />

un intranet interne, des tableaux d’affichages<br />

et exploitons aux mieux la<br />

planification de la qualité : tournées<br />

terrains, points briefing, réunion de<br />

pilotage… Ces moments d’échanges,<br />

à intervalles réguliers, sont désormais<br />

attendus par les équipes et s’avèrent<br />

très constructifs. Pour aller encore plus<br />

loin dans l’échange et la construction,<br />

nous déployons actuellement un système<br />

de visiophonie entre nos sites.<br />

Quelles difficultés avez-vous rencontrées,<br />

et comment les avez-vous<br />

surmontées ?<br />

Modèle de performance industrielle<br />

Partenaire exclusif de la société allemande item, elcom (80 collaborateurs)<br />

conçoit et fabrique, depuis presque 30 ans, des solutions modulaires<br />

industrielles à base de profilés 100 % aluminium. Véritable «<br />

métal vert », cette matière première possède tous les atouts (quasi-impérissable,<br />

100 % recyclable, robuste, léger et durable) pour s’inscrire<br />

dans une démarche environnementale sanctionnée désormais par la<br />

certification 14001.<br />

Visant délibérément les marchés internationaux, la société a développé<br />

un site web multi-langues (anglais, allemand, chinois) qui permet<br />

de concevoir en ligne convoyeurs et systèmes de transferts appropriés<br />

et sur mesure. Après l’acquisition (en mars dernier) de sa filiale<br />

allemande spécialisée dans les transferts à palette, les convoyeurs à<br />

bandes et les ascenseurs, elcom sera présente à Stuttgart en octobre<br />

au salon Motek et à Shanghai lors de l’Industrial Automation Show en<br />

novembre.<br />

La signature d’un accord de distribution avec Item North America<br />

marque l’ouverture sur le marché américain, en tant que spécialiste<br />

des solutions d’automation à base de profilés aluminium. En Chine, la<br />

société compte de nouveaux clients dans le secteur des équipementiers<br />

automobiles.<br />

Nous avons demandé aux équipes de<br />

faire autrement, ce qui peut être perturbant<br />

dans une société qui a plus<br />

de 25 ans d’existence. Nous avons<br />

donc accompagné nos équipes, et<br />

plus particulièrement les responsables<br />

de service, avec par exemple des<br />

programmes de formation au management.<br />

Cette démarche a demandé<br />

beaucoup d’énergie et s’est faite sur la<br />

durée : le « changement » a commencé<br />

en 2012. Et soulignons que, pour<br />

rester performant, nous changerons<br />

encore.<br />

Que vous a apporté la mise en<br />

œuvre de votre système de management<br />

de la qualité ?<br />

Nous avons grandement amélioré le<br />

pilotage de la performance, à tous les<br />

niveaux. Sur la vision long terme, notre<br />

stratégie est désormais claire : nous<br />

savons où nous voulons aller, et comment<br />

y aller.<br />

Au quotidien, la performance est suivie,<br />

et chacun participe à son amélioration.<br />

Nous réagissons plus vite, mieux,<br />

et toujours avec cette optique de satisfaire<br />

notre client et de nous améliorer.<br />

Il y a eu une prise de conscience que<br />

la qualité c’est l’affaire de tous, tout le<br />

temps, à tous les niveaux.<br />

Quels sont les développements en<br />

cours ou à venir ?<br />

Nous souhaitons étendre le champ de<br />

la certification à notre filiale allemande.<br />

Parallèlement, des projets structurels<br />

importants sont en cours : développement<br />

de la culture socio-économique<br />

des collaborateurs ; refonte du système<br />

d’information ; amélioration des<br />

conditions de travail… Tous ces projets<br />

font partie intégrante de notre vision<br />

2020 et participent à notre crédo<br />

« ensemble, inventons le monde de<br />

demain ».<br />

Propos recueillis par J.-F. Romain<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 42


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Gestion administrative<br />

La qualité<br />

dans les services administratifs<br />

Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance,<br />

ORIAS a entrepris la démarche de certification ISO<br />

9001 : 2008. Témoignage de Grégoire Dupont, son Secrétaire<br />

Général.<br />

Pouvez-vous nous décrire les tenants<br />

et aboutissants de la démarche<br />

<strong>Qualité</strong> de votre entreprise ?<br />

Grégoire Dupont. C’est en mars 2011<br />

que le conseil d’administration a décidé<br />

d’engager l’ORIAS dans une démarche<br />

de certification <strong>Qualité</strong> sur la<br />

base de la norme ISO 9001 version<br />

2008. L’enjeu était de bâtir une organisation<br />

solide, respectant un référentiel<br />

connu de tous et garantissant une maîtrise<br />

de ses engagements envers les<br />

entreprises clientes.<br />

Deux objectifs ont été fixés à cette démarche<br />

de certification :<br />

• instruire l’ensemble des dossiers<br />

(inscription, renouvellement, information…)<br />

dans un délai d’une semaine.<br />

Cet objectif permet de satisfaire à<br />

l’obligation règlementaire d’immatriculation<br />

d’un nouvel inscrit en moins de<br />

deux mois à compter de la réception<br />

d’un dossier complet ;<br />

• maintenir le niveau des anomalies et<br />

des réclamations aux niveaux constatés,<br />

soit à moins de 1% par an. Il est<br />

important que l’ensemble du personnel<br />

puisse avoir la rigueur nécessaire permettant<br />

d’assurer la qualité du service<br />

attendu.<br />

Pour une structure de taille modeste<br />

comme l’ORIAS, tout le travail de mise<br />

à niveau du Manuel <strong>Qualité</strong> est réalisé<br />

en interne, avec les ressources<br />

propres de l’entreprise. Le rôle de l’organisme<br />

certificateur est de constater<br />

la conformité par rapport aux huit principes<br />

de la norme ISO 9001 : 2008 :<br />

• Opération client ;<br />

• Leadership ;<br />

• Implication du personnel ;<br />

• Approche processus ;<br />

• Approche Système ;<br />

• Amélioration continue ;<br />

• Des faits qui orientent les choix et décisions<br />

;<br />

• Bénéfice mutuel de la relation entre<br />

partenaires.<br />

La norme ISO 9001 permet donc de<br />

définir un Système de Management de<br />

la <strong>Qualité</strong> (SMQ) et de mettre en place<br />

une démarche d’amélioration continue<br />

grâce à l’identification de points de<br />

progrès.<br />

Nous avons suivi les différentes étapes<br />

de travail :<br />

• Constitution d’un comité de pilotage<br />

composé de Grégoire Dupont,<br />

du consultant <strong>Qualité</strong> et d’un collaborateur<br />

ORIAS, nommé Responsable<br />

<strong>Qualité</strong> pour ce projet.<br />

• Tenue d’une réunion mensuelle pour<br />

travailler le Manuel <strong>Qualité</strong> conformément<br />

aux exigences de la norme : modifications,<br />

adaptations, améliorations.<br />

• Une fois le Manuel mis à jour, il est<br />

important de le faire vivre, en amont de<br />

l’audit, pour revoir les process, relever<br />

les manques de précision, le suivi des<br />

anomalies incomplet…<br />

ORIAS jugeant son manuel satisfaisant,<br />

l’auditeur est appelé à constater<br />

et à certifier que tous les principes de<br />

la norme ont bien été respectés et attester<br />

de la conformité du Manuel par<br />

rapport aux exigences de la norme.<br />

Cet audit se déroule sur deux jours.<br />

L’ORIAS a été audité et a obtenu la<br />

certification le 6 juillet 2012.<br />

Etes-vous satisfait de vos relations<br />

avec votre auditeur ?<br />

G. Dupont. Après avoir consulté plusieurs<br />

organismes certificateurs, le<br />

choix de l’ORIAS s’est porté sur SGS<br />

ICS en raison de la bonne connaissance<br />

de cet organisme des métiers<br />

de services, mais surtout pour son<br />

approche très pragmatique. Il s’est<br />

avéré le seul organisme certificateur à<br />

avoir donné une réponse pertinente au<br />

vu de nos besoins et le seul à adapter<br />

sa solution à la taille modeste de<br />

notre organisation (12 collaborateurs<br />

en 2012).<br />

L‘audit de certification réalisé par SGS<br />

nous a permis d’évaluer l’efficacité de<br />

nos processus, ainsi que la pérennité<br />

globale de notre système de management.<br />

En termes d’outils de gestion de l’information<br />

et compte-tenu de la taille de la<br />

structure, nous nous appuyons sur les<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 43


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

outils bureautiques classiques. Nous<br />

avons bâtis des tableaux de bords<br />

adaptés à notre activité.<br />

A quelles difficultés particulières<br />

avez-vous été confrontés ?<br />

G. Dupont. L’activité d’ORIAS, la<br />

gestion administrative, est une activité<br />

récente qui n’existait pas auparavant.<br />

Plus de la moitié des collaborateurs<br />

ayant rejoint l’organisme étaient<br />

gestionnaires en assurance, pour la<br />

plupart depuis assez longtemps, et<br />

il était donc indispensable de les former<br />

et de les accompagner dans leur<br />

changement de métier, les mettre en<br />

confiance et leur apporter toute l’aide<br />

requise pour une intégration optimale.<br />

Avec le recul, que vous a apporté la<br />

mise en œuvre de votre système de<br />

management de la qualité ?<br />

G. Dupont. Au-delà de la cohésion<br />

d’équipe et de la meilleure connaissance<br />

que chacun a aujourd’hui du<br />

métier et des contraintes de ses collègues,<br />

la certification ISO 9001 : 2008<br />

a permis une démarche fédératrice<br />

axée sur la mesure et la satisfaction du<br />

client.<br />

La mise en œuvre de la démarche<br />

<strong>Qualité</strong> a permis d’offrir aux intermédiaires<br />

des délais d’instruction de dossiers<br />

plus courts (6,4 jours en moyenne<br />

sur le premier semestre 2012 - par rapport<br />

à 12-14 jours précédemment) ainsi<br />

qu’une homogénéité et une sécurité<br />

accrue dans les réponses apportées.<br />

Ainsi, dans la période-clef de création<br />

d’une entreprise d’intermédiation en<br />

assurance, les démarches indispensables<br />

à effectuer vis-à-vis de l’ORIAS<br />

s’effectuent dans des délais raisonnables.<br />

Par ailleurs, l’association de l’ensemble<br />

des salariés de l’ORIAS a été un gage<br />

de succès de la démarche. Réellement<br />

parties prenantes, les salariés se sont<br />

appropriés les outils mis à disposition<br />

(manuel qualité, fiches de contrôle, tableaux<br />

de suivi, etc.) qui sont des aides<br />

à la réalisation des tâches opérationnelles.<br />

Enfin, le système de management<br />

de la qualité a permis à la direction<br />

de disposer de tableaux de bords<br />

pertinents et partagés pour piloter la<br />

structure opérationnelle en termes de<br />

moyens et de processus.<br />

La certification est également un outil<br />

de « crédibilisation » vis-à-vis de nos<br />

partenaires extérieurs. Vis-à-vis de<br />

l’Etat, elle atteste une meilleure gestion<br />

et la maîtrise des frais de fonctionnement.<br />

En faveur de nos adhérents<br />

- 43 000 en 2012, 30 à 40 000<br />

en plus en 2013 - elle manifeste notre<br />

engagement pour un meilleur service,<br />

le respect des délais quel que soit l’adhérent.<br />

En bref<br />

Et maintenant que vous avez obtenu<br />

la certification, comment pensez-vous<br />

devoir faire évoluer votre<br />

système qualité ?<br />

G. Dupont. Nous comptons bien entendu<br />

poursuivre dans cette démarche<br />

qualité, encore et toujours. Et d’autant<br />

plus qu’en 2013 nous allons passer de<br />

43 000 intermédiaires en assurance à<br />

70 000 voire 85 000 avec l’intégration<br />

d’intermédiaires en banque et finance.<br />

Il va donc falloir adapter nos processus<br />

qualité à cette évolution importante<br />

et maintenir notre système de management<br />

et notre qualité de service au<br />

meilleur niveau.<br />

Propos recueillis par J.-F. Romain<br />

L’ORIAS a été créée en 2007 et compte, à ce jour, 23 collaborateurs.<br />

Grégoire Dupont, son Secrétaire Général, est sensibilisé de longue<br />

date aux process <strong>Qualité</strong>. Il s’appuie sur l’expertise d’un consultant externe<br />

qui l’accompagne dans toutes les démarches <strong>Qualité</strong>. En 2012,<br />

année de la certification à l’ISO 9001, l’ORIAS avait déjà mis en place<br />

des process et des initiatives pour la <strong>Qualité</strong> : rédaction d’un manuel<br />

<strong>Qualité</strong>, des fiches de procédures, l’association des collaborateurs à la<br />

définition des process… La démarche de certification s’est donc faite<br />

tout naturellement.<br />

ORIAS a souhaité s’engager dans une démarche de certification <strong>Qualité</strong><br />

sur la base de la norme ISO 9001 version 2008 afin de bâtir une<br />

organisation solide respectant un référentiel connu de tous et garantissant<br />

une maîtrise des engagements envers les entreprises clientes.<br />

Après avoir consulté plusieurs organismes certificateurs, leur choix<br />

s’est porté sur SGS ICS en raison de « sa bonne connaissance des<br />

métiers de services et de l’approche très pragmatique de ses auditeurs<br />

». L‘audit de certification réalisé par SGS ICS en juillet 2012 a<br />

permis d’évaluer l’efficacité des processus de l’organisme.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 44


Skill Action Pro<br />

Comment traitez-vous vos actions ?<br />

La simplicité, ça marche aussi…<br />

Skill Action Pro<br />

Logiciel de pilotage des plans d’actions<br />

Just one click<br />

Depuis 25 ans<br />

› Simplifier le suivi d’action<br />

› Avoir une vision globale<br />

et collaborative<br />

› Piloter les actions<br />

sans duplication<br />

› Centraliser dans<br />

un outil unique<br />

› Accéder simplement<br />

par web en temps réel<br />

› Sécuriser le suivi<br />

› Mesurer l’efficacité<br />

et la performance<br />

› Être alerté par mail sur<br />

les états d’avancement<br />

› Être conforme<br />

dans vos audits<br />

› Avoir une vision multi<br />

langues, multi sites<br />

SKILL SOFTWARE • www.skillsoftware.com • +33(0)4.72.48.24.80 • info@skillsoftware.com<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 45


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Retour d’expérience<br />

Un exemple de certification<br />

multi-sites<br />

Spécialiste de la lutte contre les nuisances, Avipur a certifié<br />

ses 30 filiales selon ISO 9001, afin de garantir sécurité<br />

et maîtrise des risques lors de ses interventions. La filiale<br />

Nord-Ouest a également entrepris une démarche globale<br />

QSE qui sert de modèle pour les autres entités du groupe.<br />

Spécialiste de la lutte contre les nuisances,<br />

le groupe AVIPUR met un<br />

point d’honneur à se développer tout<br />

en assurant une sécurité et une maîtrise<br />

des risques lors de ses interventions.<br />

Après la certification ISO 9001<br />

de 30 filiales du groupe, la filiale Nord-<br />

Ouest est devenue la première entreprise<br />

(et la seule à ce jour) spécialiste<br />

des services d’hygiène VMC et de lutte<br />

anti-nuisibles à entreprendre une démarche<br />

globale Qualite-Sécurité-Environnement<br />

pour obtenir le label QSE.<br />

Après deux ans de travail et un investissement<br />

de près de 30 000 euros,<br />

l’entreprise a obtenu les certifications<br />

ISO 14001 et OHSAS 18001 respectivement<br />

liées à l’environnement et la<br />

sécurité au travail.<br />

Rencontre avec Christophe Ascelipiade,<br />

gérant de la filiale AVIPUR<br />

Nord-Ouest, et Jacques Rebatel, responsable<br />

de la démarche qualité du<br />

groupe.<br />

Pourquoi avoir entrepris ces démarches<br />

relativement contraignantes<br />

?<br />

Christophe Ascelipiade. Nous travaillons<br />

avec des sites pétrochimiques,<br />

agro-industriels et pour des collectivités<br />

locales, décrit, ces clients sont de<br />

plus en plus demandeurs de qualité, de<br />

sécurité et de respect de l’environnement.<br />

L’obtention de ces certifications<br />

et de ce label prouve à notre clientèle<br />

que nous intégrons parfaitement la démarche<br />

qualité dans les process des<br />

différents métiers pour lesquels nous<br />

sommes référents, se félicite, Cela<br />

nous apporte une crédibilité et légitimité<br />

sur nos marchés.<br />

Pour obtenir ces certifications, j’ai fédéré<br />

l’ensemble de mon équipe de15<br />

personnes autour du projet et des diverses<br />

modifications qu’il implique.<br />

Une décision qui a entraîné le changement<br />

global des procédures d’interventions<br />

pour les douze métiers dans<br />

lesquels le groupe est spécialiste.<br />

Jacques Rebatel. L’ensemble des<br />

filiales du groupe sont certifiées ISO<br />

9001 pour assurer une organisation<br />

et un service client homogènes. Sous<br />

l’impulsion de la direction, les démarches<br />

environnement et sécurité<br />

relèvent de l’initiative de chaque filiale.<br />

Nos métiers sont utilisateurs de<br />

biocides, l’organisation sécurité et environnement<br />

permet d’optimiser leur<br />

mise en œuvre, de limiter les risques<br />

pour les clients comme pour les collaborateurs.<br />

Quelle est l’organisation du management<br />

de la qualité dans votre entreprise<br />

?<br />

Ch. Ascelipiade. En interne le pilotage<br />

est assuré par le gérant de l’entreprise<br />

qui reçoit le soutien du groupe et d’un<br />

cabinet de consultants.<br />

J. Rebatel. Le système est défini et<br />

mis en place au niveau du groupe par<br />

CIDEES, une société de conseil basée<br />

à Valence dans le Drôme. Les audits<br />

sont également réalisés par CIDEES<br />

avec qui nous avons une collaboration<br />

de plus de dix ans, ce qui permet une<br />

bonne appropriation des métiers et<br />

du fonctionnement de la société AVI-<br />

PUR. Les plans d’amélioration sont<br />

construits avec les gérants et l’encadrement<br />

des filiales, de même pour<br />

la définition des objectifs. Le suivi est<br />

assuré par chaque filiale avec l’appui<br />

de CIDEES selon la demande de chacun.<br />

La volonté d’AVIPUR est d’aider<br />

chaque filiale dans sa mise en œuvre<br />

mais de laisser une forte autonomie au<br />

niveau des filiales.<br />

Pouvez-vous nous décrire la mise<br />

en œuvre et le déploiement de la<br />

démarche dans votre organisation ?<br />

Ch. Ascelipiade. La certification ISO<br />

9001 est une démarche groupe Avipur<br />

3d. Pour ISO 14001 et 18001, la démarche<br />

est interne et avait pour objectif<br />

de monter en compétence et de fédérer<br />

les équipes autour d’un projet fort.<br />

Jacques Rebatel, responsable<br />

de la démarche qualité du groupe Avipur<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 46


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Un cadre de vie plus sain et plus sûr<br />

Présent sur l’ensemble du territoire à travers trente filiales, le groupe AVIPUR exerce son savoir-faire dans<br />

l’univers de l’environnement, en combattant les nuisances « pour rendre le cadre de vie plus sain et sécurisé<br />

». Dès l’origine, la société s’est développée grâce à une gestion performante des filiales, faisant de « l’indépendance<br />

à travers l’interdépendance » son credo. Les filiales ont un statut juridique indépendant et les<br />

gérants sont des chefs d’entreprise détenant 49% du capital social de leur filiale (les 51% restants sont détenus<br />

par la holding AVIPUR). Que ce soit en termes de « 3D » (dératisation, désinfection, désinsectisation) ou<br />

pour l’ensemble des autres secteurs liés à l’hygiène collective (ventilation, légionellose, assainissement, démoussage,<br />

etc.), AVIPUR intervient auprès des syndics, des gestionnaires d’immeubles, des collectivités…<br />

dans les milieux de l’industrie, de la grande distribution, de l’hôtellerie, de la restauration, ainsi que chez les<br />

particuliers. A la suite de la filiale AVIPUR Nord-Ouest, les filiales Savoie et Touraine viennent de s’engager<br />

également dans une démarche de certification ISO 14001. La filiale Dauphiné devait, quant à elle, passer<br />

l’audit pour la certification OHSAS 18001 en 2013.<br />

Les difficultés relevaient de deux ordres<br />

liès d’une part au budget, d’autre part<br />

au temps nécessaire à dégager. Par<br />

exemple, en ce qui concerne le changement<br />

du parc de véhicules (12), la<br />

mise en place du tri sélectif, ou encore<br />

la mise en place des procédures et des<br />

vérifications sur le terrain…<br />

J. Rebatel. Avipur est certifiée depuis<br />

2006 pour l’ensemble de ses filiales.<br />

La filiale du Dauphiné est certifiée<br />

ISO 14001 depuis 2009. Enfin la filiale<br />

Nord-Ouest est certifiée ISO 14001<br />

et OHSAS 18001 depuis 2012. Nous<br />

avons privilégié une approche terrain,<br />

avec par exemple la mise en place<br />

de véhicules moins consommateurs<br />

de carburants, la mise à disponibilité<br />

de produits absorbants dans chaque<br />

véhicule pour pallier les éventuels déversements<br />

de produits, le retour des<br />

emballages vides afin d’assurer la<br />

maîtrises des déchets…<br />

La mise en place des démarche OH-<br />

SAS 18001 et ISO 14001 s’est déroulée<br />

sur 9 mois environ : diagnostic et<br />

plan d’action en décembre 2001, suivi<br />

du plan d’action régulièrement sur<br />

le premier trimestre 2012, intégration<br />

d’un stagiaire en avril 2012 pour poursuivre<br />

le déploiement de la démarche<br />

engagée, audit à blanc en juin 2012,<br />

suivi et mis en place d’actions complémentaires,<br />

jusqu’à l’audit de certification<br />

mené avec succès en juillet 2012.<br />

Ainsi, la démarche est globale pour les<br />

28 sites pour l’ISO 9001. La démarche<br />

est spécifique pour l’ISO 14001 et<br />

OHSAS 18001. Des filiales supplémentaires<br />

sont en cours de démarche.<br />

Nous nous appuyons sur un cadre<br />

identique que nous adaptons à chaque<br />

filiale.<br />

Etes-vous satisfait de vos relations<br />

avec votre auditeur et quels points<br />

de satisfaction et points d’amélioration<br />

a souligné le rendu des derniers<br />

audits ?<br />

J. Rebatel. Notre organisme est<br />

AFNOR Certification. Nous avons une<br />

bonne qualité d’échange sur la mise<br />

en place de nos démarches. La forte<br />

notoriété de l’organisme est pour nous<br />

un gage pour nos clients. Il a été souligné<br />

la bonne adéquation du système<br />

à la taille et aux préoccupations de la<br />

structure, et l’implication de chacun.<br />

Les points d’amélioration restent la<br />

bonne appropriation par chacun de<br />

la démarche, le besoin d’approfondir<br />

certains indicateurs, et d’augmenter le<br />

suivi terrain.<br />

Quels outils de la gestion de l’information<br />

utilisez-vous ?<br />

Ch. Ascelipiade. Le système ERAGO<br />

nous permet d’assurer une veille réglementaire.<br />

Quelles difficultés avez-vous pu<br />

rencontrer ?<br />

Ch. Ascelipiade. La principale difficulté<br />

tenait au fait que les collaborateurs<br />

percevaient davantage les contraintes<br />

de la mise en œuvre de la démarche<br />

que son intérêt.<br />

Que vous a apporté la mise en<br />

œuvre de votre système de management<br />

de la qualité et quels sont<br />

les développements en cours ou à<br />

venir ?<br />

Ch. Ascelipiade. Parmi les premiers<br />

bénéfices de la démarche, nous relevons<br />

l’acquisition d’une meilleure<br />

image auprès de nos clients et surtout<br />

le développement d’une certaine fierté<br />

en interne. Dans le prolongement,<br />

nous allons entreprendre la mise en<br />

place d’un logiciel de suivi client.<br />

Propos recueillis par J.-F. Romain<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 47


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Retour d’expérience<br />

Un management de la qualité<br />

consacré au développement durable<br />

Usine de fabrication de matériau d’emballages, certifiée ISO 9002 et ISO 14001, Tetra Pak<br />

emploie environ 360 personnes sur le site de Dijon. La production s’articulant autour de<br />

deux métiers, nous avons recueilli les témoignages des deux spécialistes de la <strong>Qualité</strong> et<br />

du développement durable, au Processing et au Packaging. Voyons comment les principes<br />

<strong>Qualité</strong> et DD sont mis en œuvre tout au long de la chaîne de production de la fameuse<br />

brique alimentaire.<br />

Pouvez-vous décrire la démarche de<br />

développement durable au sein du<br />

management de la qualité chez Tetra<br />

Pak ?<br />

Le DfE, Design for Environnement, mis<br />

en place chez Tetra Pak est une démarche<br />

qui intègre l’éco-conception aussi<br />

bien dans le design des composants,<br />

des unités de traitement, que dans celui<br />

des lignes de conditionnement et des<br />

emballages.<br />

Par exemple au Processing, des experts<br />

formés et sensibilisés à l’importance de<br />

ces enjeux ont des objectifs clairs :<br />

• Réduire l’empreinte environnementale<br />

des opérations tout au long de la chaîne<br />

de valeur : Empreinte Carbone, Gestion<br />

de l’eau, Charge des effluents ;<br />

- Ligne de production : un nouveau laminoir assemble les diverses couches<br />

du complexe sur le carton imprimé<br />

Comment, au sein de Tetra Pak, est organisé<br />

le management de la qualité au<br />

service du développement durable ?<br />

Tetra Pak a la particularité de pratiquer<br />

deux métiers complémentaires : le processing<br />

qui propose des équipements<br />

de production et des services, et le packaging<br />

pour la fabrication des emballages<br />

et les équipements de conditionnement.<br />

Ces deux divisions au sein de Tetra Pak<br />

ont en commun le souci de la qualité<br />

au service du développement durable.<br />

C’est la combinaison de ces activités qui<br />

nous permet d’avoir une vision globale<br />

de la chaîne de production et une idée<br />

précise des contraintes auxquelles sont<br />

confrontés nos clients. Nous sommes<br />

donc capables de leur apporter de vraies<br />

solutions de réduction de leur impact environnemental.<br />

• Proposer les unités/lignes de production<br />

les plus efficaces ;<br />

• Avoir une vision globale des usines en<br />

optimisant la consommation des utilités.<br />

Cette approche permet d’aider nos<br />

clients à se préparer aux étapes réglementaires.<br />

Les certifications environnementales<br />

ou encore l’obligation de<br />

reporting de la loi Grenelle II vont s’imposer<br />

de plus en plus aux industriels<br />

dans les prochaines années. D’un point<br />

de vue plus opérationnel, un gros travail<br />

de sensibilisation aussi bien de nos<br />

équipes que de nos clients a été mis en<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 48


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

A l’occasion des 40 ans de l’usine TetraPak de Dijon en 2011,<br />

un panneau illustre la démarche d’amélioration continue WCM (World Class Manufacturing)<br />

place sur l’importance de la réduction de<br />

l’impact environnemental.<br />

Au Packaging, d’une manière générale,<br />

notre objectif majeur est de mettre à disposition<br />

de nos clients des emballages<br />

sûrs, fabriqués à partir de matériaux<br />

renouvelables et recyclables, avec une<br />

empreinte environnementale minimale.<br />

Concrètement nous travaillons sur la<br />

certification du carton avec le label<br />

FSC® (Forest StewardshipCouncil) et<br />

du polyéthylène végétal, fabriqué à partir<br />

de canne à sucre.<br />

Autre exemple , notre usine française de<br />

Dijon, qui a produit 3,8 milliards d’emballages<br />

de Tetra Pak en 2012, est certifiée<br />

ISO 14001-2004, et applique, comme<br />

toutes les usines du Groupe, une démarche<br />

d’amélioration continue, le World<br />

Class Manufacturing (WCM). Celle-ci<br />

implique notamment la maîtrise de nos<br />

impacts environnementaux via la réduction<br />

des consommations d’énergie, des<br />

émissions de CO² et la valorisation des<br />

déchets industriels.<br />

Grâce à cet engagement, nous avons<br />

reçu en 2010 le prix d’excellence JIPM<br />

(Japan Institute of Plant Maintenance).<br />

Soulignons que 96 % des déchets de<br />

l’usine sont recyclés et les 4 % restants<br />

sont valorisés avec récupération<br />

d’énergie.<br />

Le groupe de travail interne dédié à l’environnement<br />

travaille actuellement sur<br />

les conclusions d’un audit Energie sur<br />

l’usine. Cet audit, qui deviendra obligatoire<br />

dans les années à venir, a permis<br />

de mettre en place des axes de réflexions<br />

précis sur des investissements<br />

en équipements moins énergivores en<br />

électricité.<br />

Comment accompagnez-vous vos<br />

clients dans le domaine du développement<br />

durable ?<br />

Nos produits de service s’appliquent aux<br />

sujets environnementaux essentiels :<br />

l’énergie, l’eau, les pertes matière et les<br />

produits lessiviels.<br />

Tetra Pak travaille pour proposer des<br />

services « environnementaux » comme<br />

par exemple des audits qui permettront<br />

à nos clients de réduire significativement<br />

leurs coûts et d’améliorer leur profitabilité<br />

tout en réduisant l’impact environnemental<br />

de leur production. Nous<br />

utilisons également des outils de modélisation<br />

environnementale conçus pour<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 49<br />

optimiser les moyens de production de<br />

nos clients et calculer leurs indicateurs<br />

environnementaux.<br />

D’autres exemples d’optimisation pour<br />

le processing : la technologie OneStep<br />

pour un traitement simplifié et optimisé<br />

du lait UHT. Celle-ci génère des économies<br />

incomparables à la fois sur les<br />

coûts et sur l’impact environnemental.<br />

Pour une ligne produisant 19 000 litres<br />

par heure et fonctionnant 120 heures par<br />

semaine, la technologie OneStep réduit<br />

jusqu’à 60% la consommation d’eau et<br />

jusqu’à 35% la consommation d’énergie.<br />

Le Nettoyage En Place (NEP) est un<br />

point clé pour la sécurité alimentaire<br />

dans les usines de nos clients. Qui<br />

plus est, il a le plus gros impact environnemental<br />

car il concerne à la fois des<br />

consommations d’eau, de détergents et<br />

d’énergie très élevées. Pour garantir un<br />

management de la qualité performant,<br />

nous développons des solutions d’optimisation<br />

du NEP dans le but de réduire<br />

La technologie OneStep réduit jusqu’à<br />

60% la consommation d’eau et jusqu’à<br />

35% la consommation d’énergie<br />

«<br />

»


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Nelly Plouviez<br />

la consommation d’eau, la charge des<br />

effluents et les émissions de CO 2 .<br />

Par ailleurs, nous accompagnons les<br />

clients dans les démarches d’obtention<br />

de primes CEE (certificats d’économie<br />

d’énergie) qui peuvent financer jusqu’à<br />

30% de leurs investissements pour une<br />

amélioration de l’efficacité énergétique<br />

de leur production. En ce qui concerne<br />

les déchets industriels liés à nos activités<br />

de conditionnement des produits<br />

chez nos clients (mandrins, chutes de<br />

matériau d’emballage…), nous offrons<br />

une assistance à la reprise en vue de<br />

leur recyclage.<br />

Pourquoi les dimensions qualité et<br />

environnement ont-t-elles toujours<br />

été au cœur des préoccupations de<br />

Tetra Pak ?<br />

Tetra Pak est une entreprise suédoise<br />

avec une culture imprégnée de<br />

la maxime de son fondateur « un<br />

emballage doit économiser plus<br />

qu’il ne coûte ». L’environnement<br />

est au centre de nos préoccupations.<br />

De plus la sécurité sanitaire<br />

et la protection des produits de nos<br />

clients sont au cœur de nos métiers,<br />

comme l’atteste notre devise<br />

« Protège ce qui est bon ».<br />

D’un point de vue général, nous<br />

nous imposons en interne des process<br />

d’amélioration continue en<br />

matière de qualité et de développement<br />

durable. Ceci nous incite à développer<br />

en permanence nos offres de service,<br />

Héloise Gouriten<br />

grâce à notre R&D.<br />

En effet, en parallèle d’une prise de<br />

conscience plus importante des consommateurs<br />

sur le sujet, les réglementations<br />

deviennent plus strictes et les cahiers<br />

des charges intègrent de plus en plus<br />

d’indicateurs de performance environnementale<br />

toujours plus contraignants.<br />

Cela nous amène à proposer de vraies<br />

solutions de gestion environnementale<br />

aussi bien en interne au sein de nos<br />

propres usines, que pour nos clients.<br />

Que vous a apporté la mise en œuvre<br />

de votre système de management de<br />

la qualité et du développement durable<br />

?<br />

Notre implication forte dans ces domaines<br />

nous a permis de nous positionner<br />

en tant qu’industriel reconnu avec<br />

une crédibilité auprès de nos clients et<br />

des consommateurs. Notre culture d’origine<br />

nous amène également à être réactifs<br />

face à une demande environnementale<br />

en constante évolution.<br />

Cette démarche a également favorisé le<br />

développement de partenariats et l’intégration<br />

de normes et de labels exigeants<br />

tel que le FSC®, le label le plus exigeant<br />

qui existe en matière de gestion responsable<br />

des forêts.<br />

Nelly Plouviez, Héloïse Gouriten<br />

Parcours professionnels<br />

Titulaire d’un DESS contrôle qualité des aliments, Nelly Plouviez a été technicienne de laboratoire et animatrice<br />

« analyses sensorielles » pendant sept ans chez Européenne de condiments. Depuis 2001 à l’usine<br />

Tetra Pak de Dijon, elle est actuellement responsable Systèmes QHE. Elle gère notamment les normes ISO,<br />

BRC-IoP, FDA, FSC certifications responsable, SEDEX.<br />

Ingénieur agroalimentaire, spécialité Production et <strong>Qualité</strong>, Héloïse Gouriten est entrée chez Tetra Pak<br />

Processing en tant qu’ingénieur environnement pendant un peu plus d’un an. Elle est désormais chargée<br />

d’environnement Packaging & Processing.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 50


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Communiqué<br />

Le profit est-il une priorité ?<br />

Si vous êtes en quête de réussite, il est temps d’envisager de mettre en place l’ISO 9001.<br />

Cadre de la croissance des organisations de classe mondiale,<br />

l’ISO 9001 vise à renforcer la satisfaction des clients.<br />

Les entreprises performantes savent pertinemment que des<br />

clients satisfaits achètent plus, recommandent plus et sont<br />

plus faciles à fidéliser. Choisissez l’ISO 9001 et très vite,<br />

vous réaliserez des profits plus élevés, aurez des clients<br />

plus satisfaits et bénéficierez de meilleures méthodes de<br />

travail.<br />

Quel que soit le secteur d’activité, les entreprises travaillant<br />

avec BSI en vue d’adopter les principes de management<br />

de la qualité, ont bénéficié de façons de travailler plus efficaces,<br />

afin de mieux contrôler les coûts et mettre en place<br />

rapidement et efficacement de nouvelles méthodes de travail.<br />

En tant que norme de management de la qualité la plus<br />

reconnue au niveau mondial, l’ISO 9001 souligne les différentes<br />

façons ainsi que les références permettant de réaliser<br />

de bonnes performances et de fournir des services de<br />

qualité. Grâce à cette norme, vous mettrez en place des<br />

processus qui vous permettront d’améliorer votre organisation<br />

à tous les niveaux, et vous pourrez vous aussi bénéficier<br />

des mêmes avantages que la plupart des clients BSI.<br />

Les clients de BSI obtenant la certification ISO 9001 indiquent<br />

réaliser de meilleurs profits :<br />

Que vous soyez novices en matière de mise en place<br />

de la norme ISO 9001 ou que vous cherchiez à approfondir<br />

votre expertise, BSI a les produits et les services<br />

qui vous aideront à améliorer les performances<br />

de votre entreprise, à mieux satisfaire vos clients et à<br />

réaliser des profits plus importants.<br />

Les offres peuvent être personnalisées en fonction de votre<br />

entreprise afin de vous permettre de vous lancer sur le chemin<br />

du management de la qualité. L’équipe BSI travaillera<br />

avec vous pour réduire toutes les complications ou les<br />

coûts non nécessaires afin que vous puissiez atteindre vos<br />

objectifs, quel que soit votre point de départ.<br />

Vous serez accompagné dans le processus de certification,<br />

de la compréhension et de la mise en place des exigences<br />

à l’obtention de la certification. À partir de cette étape-là,<br />

BSI vous aidera à vous assurer que votre système continue<br />

de réaliser les meilleures performances possibles.<br />

Pour plus d’informations,<br />

merci de contacter BSI au 01 55 34 11 40 ou rendez-vous sur<br />

bsigroup.fr<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 51


Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle<br />

* Travailler ensemble<br />

19 > 22 NOVEMBRE<br />

Paris Nord Villepinte - France<br />

www.midest.com<br />

MIDEST,<br />

VITRINE MONDIALE<br />

DE LA SOUS-TRAITANCE<br />

39 347 professionnels venus de 78 pays<br />

et de tous les secteurs de l’industrie.<br />

1 721 exposants venus de 46 pays en 2012.<br />

TOUS LES SECTEURS<br />

DE LA SOUS-TRAITANCE<br />

INDUSTRIELLE<br />

PRÉSENTS<br />

Transformation des métaux / Transformation<br />

des plastiques, caoutchouc, composites /<br />

Transformation du bois / Transformation des<br />

autres matières et matériaux / Electronique<br />

et électricité / Microtechniques / Traitements<br />

de surfaces / Fixations industrielles /<br />

Services à l’industrie /<br />

Maintenance Industrielle<br />

MIDEST, ACCÉLÉRATEUR<br />

DE BUSINESS<br />

ET DE DIVERSIFICATION<br />

COMMERCIALE<br />

De réelles opportunités de business,<br />

confirmées par les exposants* :<br />

> 90% des exposants affirment que MIDEST<br />

permet de rencontrer de nouveaux prospects.<br />

> 90% sont très satisfaits ou satisfaits<br />

de leur participation 2012.<br />

Des visiteurs décisionnaires<br />

et porteurs de projets* :<br />

> 80% des visiteurs viennent au MIDEST<br />

pour référencer de nouveaux sous-traitants.<br />

> 78% des visiteurs étrangers ne visitent pas<br />

d’autre salon en France.<br />

> 91% visitent MIDEST pour rencontrer<br />

des sous-traitants de haut niveau.<br />

* Source : enquête Sesa Marketing 2012<br />

Simultanément aux salons<br />

Informations, formules d’exposition et tarifs sur www.midest.com<br />

info@midest.com • Tél. : +33 (0)1 47 56 52 34<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 52


OUTILS<br />

Avis d’expert<br />

Mieux gérer la qualité des prestations<br />

Très peu pratiqué par les pilotes de prestation, le dossier<br />

des écarts est cependant un outil indispensable pour<br />

suivre la performance des prestations.<br />

Mener à bien un contrat de prestation<br />

nécessite un haut niveau d’exigence de<br />

la part du client. Peu utilisé par les pilotes<br />

de prestation, le dossier des écarts<br />

représente pourtant un outil de premier<br />

niveau car il permet notamment d’indiquer<br />

à un prestataire que le contenu du<br />

contrat, ses contraintes et ses limites<br />

sont entièrement maîtrisés. Une relation<br />

rigoureusement établie sur le plan factuel<br />

et objectif assure un environnement<br />

sain de pilotage. Quels sont les enjeux<br />

du dossier des écarts et comment le<br />

mettre en place ?<br />

Le dossier des écarts représente la<br />

trace des non-conformités des actions<br />

par rapport aux engagements pris lors<br />

de la signature du contrat de prestation.<br />

Cet outil vient en complément de plusieurs<br />

actions telles que les comités de<br />

suivi. Lors de son utilisation, le pilote de<br />

prestation fait ainsi systématiquement<br />

référence au contrat (la pièce contractuelle<br />

: contrat d’application ou d’implémentation,<br />

mais aussi le cahier des<br />

charges, le plan d’assurance qualité …<br />

tous les éléments qui construisent le dispositif<br />

contractuel entre le prestataire et<br />

le client).<br />

Main courante de toutes les anomalies<br />

et outil de traçabilité, le dossier des<br />

écarts rassemble ainsi chaque dérive<br />

d’indicateur et chaque situation non<br />

conforme. Le relevé systématique des<br />

écarts montre au prestataire le niveau<br />

d’exigence de son client. Concrètement,<br />

le pilote crée un tableau comprenant<br />

l’exigence initiale (avec sa référence<br />

dans le contrat), une description de<br />

l’écart constaté, la date d’identification,<br />

la cause et les actions proposées, qu’il<br />

met à jour au fil du temps. La bonne pratique<br />

est de demander au prestataire de<br />

réagir par rapport à cet écart constaté<br />

pour qu’il puisse proposer des actions<br />

correctives.<br />

Les pilotes de prestation ne sont pas<br />

suffisamment professionnalisés. Ils disposent<br />

généralement de toutes les compétences<br />

techniques pour gérer un projet<br />

(cadrage, pilotage des indicateurs,<br />

reporting) et managériales. Toutefois, ils<br />

n’ont pas opéré le changement culturel<br />

suivant : déléguer à un collaborateur et<br />

sous-traiter à un fournisseur engendrent<br />

des relations de travail totalement différentes.<br />

Par ailleurs, le dossier des écarts est<br />

particulièrement pertinent lorsque le<br />

prestataire a un engagement de résultats.<br />

Outil de partage des responsabilités,<br />

il est important de le mettre en place<br />

dès le début de la prestation, et non pas<br />

quand le client constate les premières<br />

non-conformités. En effet, il ne faut pas<br />

que le prestataire le perçoive comme un<br />

outil de blâme car les relations commenceront<br />

à se dégrader ! Tout l’enjeu est<br />

d’inscrire le dossier des écarts dans une<br />

logique de supervision et surtout d’amélioration<br />

continue.<br />

Enfin, aucune émotion ne doit être associée<br />

au dossier des écarts. La capacité à<br />

apprécier avec justesse et clairvoyance<br />

une situation facilitera également le déroulé<br />

de la mission. Afin de trouver un<br />

juste-milieu, il existe deux types d’indicateurs<br />

: les indicateurs de résultats et<br />

les indicateurs de fonctionnement / gouvernance.<br />

Les premiers correspondent<br />

aux attentes précises du client et doivent<br />

d’êtres rigoureusement respectés. En<br />

revanche, il est important d’être suffisamment<br />

souple si un minuscule écart<br />

est constaté au niveau des indicateurs<br />

de fonctionnement. Par exemple : un<br />

retard exceptionnel de quelques heures<br />

dans la fourniture de la présentation<br />

d’un comité de pilotage peut ne pas être<br />

consigné dans le dossier des écarts,<br />

tant que cela ne nuit pas à la qualité<br />

opérationnelle du pilotage.<br />

Le dossier des écarts est le cœur de<br />

l’outillage spécifique dans le domaine<br />

du pilotage de prestataire. Face à ce qui<br />

pourrait paraître plus contraignant qu’efficace,<br />

il consolide pourtant, la relation<br />

partenariale.<br />

Jean-Baptiste Jourdant<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 53


NOUVEAU !<br />

Découvrez la sélection <strong>Qualité</strong> références<br />

Le Guide du parfait<br />

auditeur interne<br />

Réussir des audits internes qualité, sécurité<br />

et environnement à valeur ajoutée.<br />

Véritable mode d’emploi, ce guide, très complet,<br />

détaille, étape par étape, les méthodes et les outils<br />

indispensables à la réussite de vos audits internes.<br />

26 euros - 124 pages - ISBN : 978-2-36233-012-4<br />

Christophe VIllAloNGA<br />

Pratiques de benchmarking<br />

Créer collectivement du sens à partir du succès<br />

d’autres organisations. Spécialiste reconnu<br />

du benchmarking, Florent A. Meyer nous livre un<br />

ouvrage qui rassemble l’ensemble des connaissances<br />

à ce jour sur le sujet et les meilleures pratiques<br />

pour la mise en œuvre d’un projet de benchmarking<br />

réussi. l’ouvrage de référence pour tous ceux<br />

qui souhaitent piloter un projet de benchmarking.<br />

24 euros - 220 pages - ISBN : 978-2-36233-005-6<br />

Florent A. MeyeR<br />

L’ISO 9001 facile<br />

Recueil des 2 volumes<br />

Ce livre qui rassemble deux volumes se lit comme<br />

une grille de lecture simple de la norme, il propose<br />

une nouvelle façon d’appréhender l’ISo 9001:2008,<br />

de manière plus mature et surtout plus autonome<br />

pour les responsables qualité. Un ouvrage essentiel<br />

pour comprendre et passer en revue l’ensemble<br />

des exigences de la norme ISo 9001:2008.<br />

30 euros - 252 pages - ISBN : 978-2-36233-016-2<br />

Claude PINeT<br />

Le Guide de l’EFQM<br />

Florent A. Meyer livre ici le guide de référence<br />

pour tous ceux qui souhaitent comprendre et mettre<br />

en œuvre de manière concrète et efficace<br />

le modèle eFQM et pourquoi pas, passer simplement<br />

de l’ISo 9001 à l’eFQM ?<br />

Préface de Robert leloUP, directeur à la DRH<br />

du Groupe eDF, membre du Comité stratégique<br />

de l’eFQM.<br />

39 euros - 344 pages - ISBN : 978-2-36233-007-8<br />

Florent A. MeyeR<br />

Développer la performance<br />

Recueil des 3 volumes<br />

Méthode pour réussir son projet d’amélioration<br />

ou de certification (ISo 9001, IS0 14001, ISo 20000,<br />

ISo 22000, ISo 27000, 0HSAS 18001…). Voici une<br />

méthode qui présente, de manière simple et surtout<br />

très concrète, les étapes pour réussir une démarche<br />

d’amélioration de la performance. Ce recueil<br />

rassemble les 3 volumes de la série.<br />

52 euros - 308 pages - ISBN : 978-2-36233-017-9<br />

Claude PINeT<br />

Le Guide du parfait<br />

responsable maintenance<br />

Assurer l’efficacité, la qualité et la rentabilité<br />

de sa maintenance industrielle.<br />

Rédigé simplement, cet ouvrage, très complet, vous<br />

apportera les méthodes, les outils et les éléments<br />

de réflexion indispensables pour viser l’efficacité<br />

maximale et l’excellence opérationnelle dans la<br />

pratique quotidienne de responsable maintenance.<br />

24 euros - 212 pages - ISBN : 978-2-36233-011-7<br />

Jean-Paul SoURIS<br />

BON BON DE DE COMMANDE à photocopier ou à découper et et à à retourner avec votre règlement<br />

à l’ordre de MRJ à : 54 boulevard Rodin 92130 Issy-les-Moulineaux<br />

à l’ordre de MRJ à : MRJ 24 rue Firmin Gillot 75015 PARIS<br />

Ouvrages<br />

Nb d’ex.<br />

Prix unitaire<br />

(dont TVA 5,5%)<br />

Frais de ports<br />

(dont TVA 19,6%)<br />

r le Guide du parfait auditeur interne x 26 € TTC + 5 € TTC = €<br />

r le Guide de l’eFQM x 39 € TTC + 5 € TTC = €<br />

r Pratiques de benchmarking x 24 € TTC + 5 € TTC = €<br />

r Développer la performance - Recueil des 3 volumes x 52 € TTC + 5 € TTC = €<br />

r l’ISo 9001 facile - Recueil des 2 volumes x 30 € TTC + 5 € TTC = €<br />

r le Guide du parfait responsable maintenance x 24 € TTC + 5 € TTC = €<br />

Net à payer TTC = €<br />

TOTAL<br />

r Ci-joint mon règlement, je recevrai une facture acquittée<br />

Raison sociale :<br />

Nom : Prénom :<br />

Adresse :<br />

r Je règlerai à réception de facture<br />

DATe, SIGNATURe, CACHeT<br />

Code postal : Ville :<br />

Tél. : E-mail :<br />

OFFRE VALABLE EN FRANCE MÉTROPOLITAINE UNIQUEMENT. Conformément à la loi « Informatique et liberté » du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données que vous nous avez transmises en nous écrivant.<br />

MRJ 24 rue Firmin Gillot - 75015 Paris - SA au capital de 50 000 euros - RCS Paris 491 495 743 - TVA Intracommunautaire : FR38 491 495 743 00024<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 54


OUTILS<br />

Sécurité de l’information<br />

La gestion des risques<br />

pour l’information en 10 leçons<br />

Marc Delhaie, PDG d’Iron Mountain France, a recensé les<br />

10 leçons que les entreprises peuvent apprendre les unes<br />

des autres pour sécuriser leurs informations et données.<br />

3. S’il y a un risque que les choses<br />

tournent mal, mieux vaut s’y préparer.<br />

L’information bien gérée est devenue<br />

un actif stratégique précieux des entreprises.<br />

Ce gain de valeur crée inévitablement<br />

une plus grande vulnérabilité.<br />

On assiste à une recrudescence des<br />

cas de violation de données, des cyber-menaces<br />

et des fraudes. De telles<br />

malveillances assorties d’erreurs humaines<br />

rendent les entreprises plus<br />

vulnérables; face à la sophistication et<br />

à la rapidité d’évolution de l’information,<br />

celles-ci craignent pour la réputation de<br />

leurs marques. Sur fond de cadre réglementaire<br />

pas toujours très clair, les entreprises<br />

s’efforcent de jongler entre la<br />

nécessité de gérer leurs archives et les<br />

énormes volumes de données que génèrent<br />

les nouvelles technologies. Elles<br />

se trouvent confrontées à des niveaux<br />

sans précédent de risque pour l’information.<br />

Une nouvelle étude d’Iron Mountain, le<br />

spécialiste des services de conservation<br />

et de gestion de l’information, et de PwC<br />

révèle de fortes différences de perception<br />

et de gestion du risque pour l’information<br />

entre les entreprises jeunes et<br />

celles plus anciennes.<br />

Toutes ont à apprendre des enseignements<br />

des autres.<br />

Voici les enseignements que des entreprises<br />

matures peuvent donner aux plus<br />

jeunes.<br />

1. Il est tout aussi important de suivre<br />

une stratégie que de ‘faire le job’.<br />

Un peu moins de la moitié (49 %) des entreprises<br />

jeunes, entre deux et cinq ans<br />

d’exercice, reconnaissent être bien meilleures<br />

dans la conduite de leurs opérations<br />

qu’en planification stratégique. Les<br />

plus anciennes, celles qui ont au moins<br />

dix ans, semblent avoir compris qu’il<br />

est tout aussi important de comprendre<br />

pourquoi on fait quelque chose que de<br />

le faire, et plus de la moitié (56 %) ont<br />

mis en place une stratégie de suivi des<br />

risques pour l’information contre 14 %<br />

seulement des sociétés plus jeunes.<br />

2. La prudence est de mise vis-à-vis<br />

des employés et de leur manière de<br />

gérer l’information.<br />

Les sociétés plus jeunes font beaucoup<br />

plus confiance à leurs employés et à<br />

leurs données. 18 % seulement pensent<br />

que leurs employés sont une menace<br />

potentielle pour la sécurité de l’information<br />

et seule la moitié leur impose un<br />

code de conduite ; les entreprises plus<br />

anciennes sont 42 % à considérer leurs<br />

employés comme une menace potentielle<br />

et deux tiers ont mis en place un<br />

code de conduite des employés. Si la<br />

prudence amène à faire appliquer des<br />

codes, à préconiser des directives et<br />

à dispenser des formations pour aider<br />

les employés à mieux appréhender les<br />

risques et protéger l’information, alors la<br />

prudence doit être vivement recommandée<br />

et félicitée.<br />

Les sociétés plus anciennes sont trois<br />

fois plus nombreuses à avoir un plan de<br />

reprise d’activité après un sinistre (66 %<br />

contre 27 %) En l’absence d’un tel plan,<br />

n’importe quel sinistre risque de paralyser<br />

l’entreprise et de l’exposer à des violations<br />

de ses données ou à une perte<br />

d’information dont elle pourrait bien ne<br />

pas se relever.<br />

4. Il faut contrôler l’efficacité des mesures<br />

en place.<br />

L’étude révèle que les sociétés plus<br />

anciennes sont près de deux fois plus<br />

nombreuses à contrôler l’efficacité des<br />

mesures qu’elles décident d’appliquer.<br />

Faute de contrôles, il est probable que<br />

les entreprises jeunes gaspillent des<br />

ressources ou qu’elles s’obligent à des<br />

procédures en vain, sans réelle efficacité<br />

en terme de réduction des risques.<br />

5. La gestion des risques pour l’information<br />

doit être une priorité de la<br />

direction.<br />

Dans la moitié des jeunes entreprises, la<br />

question de la sécurité de l’information<br />

ne figure pas à l’ordre des priorités du<br />

conseil d’administration, à l’inverse de<br />

leurs aînées qui y accordent bien plus<br />

d’attention. L’adhésion des dirigeants<br />

et leur implication dans la gestion des<br />

risques pour l’information sont primordiales.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 55


OUTILS<br />

Marc Delhaie, PDG d’Iron Mountain<br />

6. Chaque employé doit être sensibilisé<br />

à la nécessité de réduire les<br />

risques pour l’information.<br />

Alors qu’elles se méfient peu de leurs<br />

employés, un peu plus de la moitié<br />

(52 %) des jeunes structures reconnaissent<br />

que leurs salariés ne mesurent<br />

pas l’importance de la protection des<br />

données. Elles font donc volontiers<br />

confiance à ceux dont elles soupçonnent<br />

qu’ils ne se préoccupent pas beaucoup<br />

de la protection de l’information. Deux<br />

tiers des entreprises matures sondées<br />

estiment à l’inverse que leurs employés<br />

mesurent l’importance de la sécurité de<br />

l’information.<br />

Points intéressants auxquels les entreprises,<br />

jeunes et plus anciennes, doivent<br />

faire attention :<br />

7. L’environnement de l’information,<br />

complexe et hybride, va perdurer.<br />

Les jeunes entreprises sont plus à l’aise<br />

avec les pratiques de gestion des données<br />

structurées et non structurées, aux<br />

formats électroniques et physiques, distribuées<br />

sur différents sites (55 % contre<br />

38 % chez leurs aînées). Dorénavant,<br />

l’environnement des données sera multi-format<br />

et multi-canal ; il faut s’y faire,<br />

l’accepter et se préparer à le gérer.<br />

8. Il est temps de mieux définir les<br />

frontières entre pratiques personnelles/professionnelles<br />

des médias<br />

sociaux.<br />

Les frontières entre les usages personnels<br />

et professionnels des médias<br />

sociaux continuent d’évoluer. Ces<br />

questions exposent les entreprises imprudentes<br />

à de graves difficultés d’ordre<br />

juridique et de protection des données.<br />

La confusion et l’incertitude jaillissent<br />

de la multitude des approches et des<br />

préférences d’utilisation des médias<br />

sociaux mises en évidence par l’étude.<br />

Elle nous apprend, par exemple, que<br />

plus de la moitié (59 %) des jeunes entreprises<br />

surveillent l’utilisation des médias<br />

sociaux par leurs employés, contre<br />

36 % des sociétés plus anciennes.<br />

Les entreprises plus jeunes surveillent<br />

l’utilisation qui est faite de Facebook<br />

(73 %), tandis que leurs aînées sont<br />

deux fois plus nombreuses à surveiller<br />

les publications sur LinkedIn (67 %). La<br />

tendance s’inverse quand il s’agit de recruter<br />

: un tiers des entreprises de plus<br />

de 10 ans (31 %) utilisent Facebook<br />

quand elles examinent des candidatures<br />

contre seulement 10 % des plus<br />

jeunes ; à l’inverse, pour leurs besoins<br />

de recrutement, 82 % des jeunes entreprises<br />

utilisent LinkedIn, contre 46 % de<br />

leurs aînées. Les réponses obtenues ne<br />

permettent pas d’évaluer l’utilité qu’elles<br />

retirent de l’analyse de ces informations.<br />

9. Les préjudices financiers ne sont<br />

pas les seuls. C’est votre réputation<br />

qui risque le plus de pâtir d’une violation<br />

de données.<br />

Toutes les entreprises mesurent l’impact<br />

d’une violation de données sur la fidélité<br />

de leurs clients (58 % des deux catégories)<br />

et la réputation de leur marque<br />

(52 % des deux catégories), mais les<br />

entreprises plus anciennes sont près<br />

de deux fois plus préoccupées par les<br />

conséquences juridiques et financières.<br />

10. La gestion des risques prévaut<br />

sur les économies.<br />

3% seulement des jeunes entreprises<br />

privilégient nettement la réduction des<br />

coûts à la diminution des risques, contre<br />

28% des leurs aînées. Peut-être que ceci<br />

s’explique par le fait que deux tiers des<br />

entreprises plus anciennes estiment que<br />

le risque d’une violation de données est<br />

faible, contre un tiers des plus jeunes,<br />

qui craignent probablement de se sentir<br />

submergées par le risque d’être victimes<br />

d’une violation de données et le rythme<br />

du changement.<br />

Le risque pour l’information concerne tout<br />

le monde. Les entreprises détiennent<br />

des renseignements sur leurs employés<br />

et sur leurs fournisseurs, des données<br />

précieuses de propriété intellectuelle et<br />

de connaissances acquises, mais aussi<br />

des informations personnelles sur<br />

nous, consommateurs de leurs produits<br />

et services. Il faut absolument que ces<br />

informations soient protégées. Pour y<br />

parvenir, il faut explorer toutes les pistes<br />

permettant de réduire le risque. Les entreprises<br />

ont beaucoup à apprendre des<br />

meilleures pratiques des unes et des<br />

autres et de leurs procédures de gestion<br />

des risques pour l’information.<br />

Marc Delhaie<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 56


OUTILS<br />

Gestion des risques<br />

Comprendre l’erreur humaine<br />

Mines ParisTech et le Centre de recherche sur les Risques<br />

et les Crises (CRC), rééditent le livre de James Reason<br />

« L’Erreur humaine », épuisé depuis longtemps dans sa<br />

version française. Franck Guarnieri et Denis Besnard ont<br />

rédigé la préface à la deuxième édition dont voici des extraits<br />

significatifs…<br />

Depuis quelques années, nous avions<br />

conservé religieusement quelques<br />

exemplaires du précieux ouvrage, jaunis<br />

et annotés. Nous n’osions les prêter à<br />

nos étudiants qu’exceptionnellement,<br />

malheur à celui qui endommagerait la<br />

précieuse relique ou (pire) l’égarerait…<br />

En petits groupes, nous nous répétions<br />

que les Presses Universitaires de<br />

France devraient rééditer l’ouvrage. Cependant,<br />

le temps passait et les exemplaires<br />

en langue française devenaient<br />

difficiles à trouver.<br />

C’est au début 2012 que notre projet est<br />

né et que nous avons décidé d’investiguer<br />

les modalités de réédition. Rien<br />

de finalement très compliqué : les bons<br />

interlocuteurs, quelques échanges de<br />

courriels en France et à l’étranger, des<br />

échanges amicaux… En assez peu<br />

de temps, le soutien des Presses des<br />

Mines a permis de transformer notre<br />

projet en un bel ouvrage.<br />

…/…<br />

Psychologue… par amour<br />

James Reason est né en 1938. Il a vécu<br />

son enfance à Watford, près de Londres,<br />

en Grande-Bretagne. Il a débuté des<br />

études en médecine, mais a très vite réorienté<br />

sa carrière académique vers la<br />

psychologie. La petite histoire raconte<br />

qu’il a pris sa décision par une belle journée<br />

ensoleillée, assis dans une cafétéria<br />

située à proximité d’un grand hôpital<br />

psychiatrique de Londres. Là, sa carrière<br />

bascule, foudroyé qu’il est par le charme<br />

d’un groupe d’étudiantes en psychologie<br />

appliquée. Quelques années plus tard,<br />

il épousera l’une d’entre elles. Ses premières<br />

publications datent du début des<br />

années 1960. Elles couvrent, sur plus de<br />

quarante années, un très large éventail<br />

de sujets : le mal des transports, l’inattention,<br />

l’erreur humaine, la culture de<br />

sécurité, la gestion des risques d’accidents<br />

organisationnels…<br />

En 1962, il est diplômé du département<br />

de psychologie de l’Université de<br />

Manchester. En 1964, il rejoint l’institut<br />

de médecine aéronautique de la Royal<br />

Air Force de Farnborough. Il y conduit<br />

des travaux sur l’ergonomie du poste de<br />

pilotage en lien avec la problématique du<br />

mal des transports. Il en profite pour obtenir<br />

sa licence de pilote privé. Il revient<br />

rapidement dans le monde universitaire<br />

et soutient sa thèse en 1967 à l’Université<br />

de Leicester, où il travaillera jusqu’en<br />

1976. Durant cette période, il poursuit<br />

ses travaux sur le mal des transports et<br />

la désorientation dans l’espace au sein<br />

de l’US Naval Aerospace Medical Institute<br />

à Pensacola en Floride. En 1977,<br />

il rejoint l’université de Manchester et y<br />

occupe un poste de professeur jusqu’en<br />

2001. Depuis 2001, il est professeur<br />

émérite à l’université de Manchester.<br />

Quand l’intuition rejoint le réel<br />

L’ouvrage de James Reason est le fruit<br />

d’une longue réflexion débutée quinze<br />

ans auparavant. Il est toujours délicat<br />

d’avancer une date mais retenons 1974.<br />

Cette année-là, il publie « Man in motion<br />

», ouvrage consacré au traitement<br />

de l’information dans la relation pilote-véhicule<br />

(au sens large de pilote d’avion ou<br />

conducteur de voiture). Le New Scientist<br />

du 28 mars 1974 n’est pas tendre avec<br />

lui. Le journaliste chargé de rédiger un<br />

avis sur l’ouvrage conclut : « Dr Reason<br />

has an amiable style, and Man in Motion<br />

is very readable. It is unfortunate that<br />

a need, perhaps, for brevity has led to<br />

several moderately large oversimplifications<br />

». En 1975, l’ouvrage « Motion<br />

sickness » approfondit le sujet. En une<br />

forme de réponse au New Scientist, il<br />

livre en plus de 300 pages une analyse<br />

détaillée des causes, des symptômes et<br />

des contre-mesures pour prévenir et lutter<br />

contre le mal des transports.<br />

En 1977 et 1979, deux contributions significatives<br />

posent les fondements des<br />

travaux de Reason sur l’erreur humaine.<br />

Ainsi, ‘Skill and error in everyday life’<br />

(1977) et ‘Actions not as planned: the<br />

price of automatization’ (1979) posent<br />

les fondements d’une typologie des erreurs<br />

du quotidien. Reason distingue les<br />

erreurs fondées sur la défaillance dans<br />

la planification des tâches à accomplir<br />

de celles liées à la non-exécution d’une<br />

ou plusieurs tâches. Dans le premier<br />

cas, les erreurs surviennent par manque<br />

de connaissances ou d’informations<br />

(souvent insuffisantes ou erronées), par<br />

la mauvaise application des règles, ou<br />

par l’échec de leur mise en œuvre. Dans<br />

le second cas, les erreurs se produisent<br />

lors d’activités routinières et donc largement<br />

répétitives, paradoxalement<br />

connues et maîtrisées.<br />

…/…<br />

En 1985, géniale intuition ou fruit du hasard,<br />

Reason et Embrey publient “Human<br />

factors principles relevant to the<br />

modelling of human errors in abnormal<br />

conditions of nuclear power plants and<br />

major hazardous installations”. L’année<br />

suivante, la catastrophe de Tchernobyl<br />

fournit un cas d’étude aussi terrible que<br />

fortuit et consolide l’important effort de<br />

théorisation entrepris quelques années<br />

auparavant.<br />

Les années 1987 et 1988 donnent donc<br />

lieu à une nouvelle série de publications<br />

dont le fameux ‘The Chernobyl errors’<br />

qui est repris dans le présent ouvrage<br />

aux côtés des analyses des accidents<br />

de Bhopal, de Three Mile island, de la<br />

navette Challenger ou encore du ferry<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 57


QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 58


OUTILS<br />

Herald of Free Entreprise.<br />

De la recherche à la formalisation<br />

Voici donc tracé rapidement le parcours<br />

de ‘L’erreur humaine’. D’une certaine<br />

manière, on y trouve le récit indirect<br />

de la façon dont une carrière académique<br />

se développe. Les divers sujets<br />

de recherche engagés au fil des années<br />

servent de sondes dont l’écho renseigne<br />

le chercheur sur sa propre motivation à<br />

poursuivre le travail, ou bien son attrait<br />

pour d’autres sujets.<br />

Peu à peu, de sujet en sujet, l’éventail<br />

des routes possibles se rétrécit et le début<br />

d’un long chemin de recherche se<br />

trace. De ce point de vue, le parcours<br />

de ‘L’erreur humaine’ et de James Reason<br />

renseignent sur un autre aspect du<br />

monde de la recherche : le temps. Les<br />

avancées d’une carrière se font par petits<br />

sauts, lentement, sur des durées de<br />

plusieurs dizaines d’années. En tant que<br />

lecteur, la clarté de l’exposé aveugle. On<br />

ne distingue plus les traces des années<br />

de travail. Il n’en reste que les effets<br />

visibles : la synthèse et la limpidité du<br />

discours.<br />

Cependant, le sujet lui-même est un<br />

classique du questionnement académique.<br />

La recherche des causes des<br />

erreurs humaines est une question a minima<br />

multi-centenaire. Dans l’imaginaire<br />

collectif, ce sujet renferme son lot de secrets,<br />

de phénomènes enfouis dans les<br />

profondeurs de l’insondable nature humaine.<br />

Pour autant, maîtriser les causes<br />

d’erreurs est toujours un enjeu majeur<br />

pour l’industrie. La bonne nouvelle est<br />

que, sur ce front, cet ouvrage a fait énormément<br />

progresser.<br />

Le paradigme de l’erreur humaine<br />

L’erreur humaine est un terme connu.<br />

Tous les médias, l’utilisent. Est-ce pour<br />

cette raison qu’il est passé dans le langage<br />

courant ? Peut-être. Mais sans<br />

doute pas par simple effet de diffusion.<br />

En effet, un phénomène porteur pour le<br />

terme ‘erreur humaine’ a été l’exposition<br />

médiatique croissante dont ont bénéficié<br />

les grandes catastrophes industrielles.<br />

Ces dernières sont aujourd’hui des faits<br />

marquants qui ponctuent la vie sociale<br />

et industrielle.<br />

Elles deviennent souvent des balises<br />

culturelles, des produits pédagogiques<br />

utilisés dans les salles de cours, des<br />

documentaires télévisés, elles servent<br />

de support à des fictions… La liste serait<br />

longue mais le point qui nous intéresse<br />

ici est la place donnée à l’enquête,<br />

à la recherche des causes. Ce point de<br />

vue est en partie dû à James Reason.<br />

Là où l’héritage industriel était celui de<br />

l’évitement des pannes techniques et<br />

du suivi des procédures, James Reason<br />

a contribué à faire se rejoindre les domaines<br />

des facteurs psychologiques et<br />

organisationnels afin de comprendre les<br />

grands accidents.<br />

Si la notion d’erreur humaine est aujourd’hui<br />

populaire, elle contient tout de<br />

même quelques limites que James Reason<br />

met en lumière dans l’analyse des<br />

accidents située à la fin de l’ouvrage.<br />

Une de ces limites est que la cause<br />

des accidents est, au moins en partie,<br />

l’humain. C’est une limite car le terme<br />

brut ‘erreur humaine’ ne dit rien des décisions<br />

managériales qui ont créé les<br />

conditions propices à son apparition. Ce<br />

terme brut ne dit rien non plus des facteurs<br />

de contexte pathogènes qui ont agi<br />

sur l’opérateur à l’origine de l’erreur humaine.<br />

Démystifier ces deux points aura<br />

été une des contributions scientifiques<br />

majeures.<br />

Depuis, cette idée a fait son chemin<br />

dans les milieux de la sécurité industrielle<br />

: les catastrophes sont des évènements<br />

qui combinent de multiples<br />

chaînes causales, distribuées dans le<br />

temps, et combinées en un contexte pathogène.<br />

La combinaison ainsi obtenue<br />

crée les conditions requises pour qu’une<br />

défaillance individuelle mette en péril<br />

une centrale nucléaire, une navette spatiale<br />

ou un ferry. C’est la pierre angulaire<br />

de l’ouvrage, présentée sous la forme<br />

du « Swiss cheese model ». Pour tous<br />

les accidents présentés ici, l’auteur offre<br />

cette interprétation. Au fil du temps, ce<br />

sens donné aux catastrophes est devenu<br />

l’apport remarquable et fondamental<br />

des travaux de James Reason. C’est<br />

aussi devenu un des fondements de la<br />

vision moderne des grands accidents.<br />

(tiré de la préface à la deuxième édition<br />

par Franck Guarnieri et Denis Besnard ;<br />

les sous titres sont de la rédaction)<br />

Comprendre les systèmes industriels à risques<br />

Dans son approche des accidents majeurs, « L’erreur humaine » enjambe le fossé disciplinaire qui sépare les théories<br />

psychologiques des acteurs de la fiabilité des technologies à risques. Peu d’ouvrages s’adressent avec une telle clarté à<br />

la fois aux théoriciens et aux praticiens de la fiabilité humaine. Outre les étudiants, les managers de formation technique<br />

ou d’ingénieur apprécieront cette approche psychologique appliquée à l’industrie et à la gestion de la sécurité industrielle<br />

plaçant les facteurs humains au cœur de l’analyse des accidents.<br />

Le Swiss cheese model a été largement adopté chez les managers de l’industrie. Il repose sur l’idée que, comme les<br />

trous dans le fromage de gruyère, chaque strate d’une politique de sécurité (une tranche du gruyère) comporte des failles,<br />

le plus souvent humaines et imprévisibles : l’accident se produit par l’accumulation fortuite de ces trous ou défaillances<br />

humaines dans plusieurs strates successives du plan de sécurité (on parle aussi de « l’effet cumulatif » - cumulative act<br />

effect - de la défaillance). Mais J. Reason explique cela encore mieux…<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 59


REINVENTER<br />

18 ème ÉDITION<br />

Le RDV<br />

de la Performance<br />

et des Logiciels<br />

80 Exposants SSII et Experts<br />

40 Conférences<br />

ENTREPRISE<br />

Jeudi 17<br />

Octobre 2013<br />

Espace Rencontre<br />

Annecy-le-Vieux (74)<br />

www.expo-progiciels.comom<br />

Avec le soutien de<br />

- 04 50 67 99 00 - Juillet 2013<br />

Organisateur<br />

Avec<br />

Evènement labellisé par<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 60


OUTILS<br />

Biblio<br />

La qualité pour les PME<br />

Ce livre bénéficie de<br />

15 ans d’expérience<br />

et de culture qualité<br />

de l’auteur. Chaque<br />

proposition s’inscrit<br />

dans une trajectoire<br />

qui part des années<br />

de lancement des<br />

démarches qualité<br />

en France puis<br />

traverse les pratiques des trois décennies<br />

suivantes et se prolonge dans une<br />

perspective d’amélioration de l’existant.<br />

Il convient de souligner l’approche objective<br />

et équilibrée de la situation des<br />

entreprises, montrant les dérives et les<br />

faiblesses mais rappellant aussi les<br />

forces, nombreuses, acquises par les<br />

entreprises au fil des années de pratique<br />

de démarches qualité. Les actions<br />

proposées nécessitent peu de moyens<br />

financiers mais requièrent de la volonté<br />

et parfois un peu d’audace pour s’extraire<br />

de la situation actuelle, bloquée<br />

sur un palier de croissance. L’auteur<br />

Olec Kovalevsky est consultant qualité<br />

et membre du réseau AFQP.<br />

« La qualité dans les TPE-PME - L’âge<br />

de raison. Plaidoyer pour la réussite par<br />

l’effort et l’initiative », Olec Kovalevsky,<br />

éditions Maxima.<br />

La responsabilité sociale<br />

au quotidien dans<br />

l’entreprise<br />

Au nom du « bien vivre<br />

ensemble » et du respect<br />

mutuel, l’entreprise se doit<br />

désormais d’être un lieu<br />

d’échanges et de tolérance,<br />

où les droits et les<br />

obligations de chacun sont<br />

connus et partagés par<br />

tous. Enfin, en théorie, car<br />

la réalité est tout autre ! Discrimination,<br />

harcèlement, horaires de travail, rémunération,<br />

sanctions, nouvelles technologies...<br />

Il ne se passe pas une semaine<br />

sans qu’un nouveau texte ou une décision<br />

de jurisprudence ne vienne préciser<br />

ce qu’il est possible de faire ou de ne<br />

pas faire dans l’entreprise, et la frontière<br />

entre travail et vie privée reste encore<br />

très floue. Rédigé dans un style simple<br />

et accessible à tous, intégrant la toute<br />

dernière actualité et illustré de nombreux<br />

exemples, ce livre propose une<br />

synthèse complète sur ces questions<br />

d’actualité... Et permet enfin à chacun<br />

de connaître ses droits et ses devoirs en<br />

tant que salarié ou employeur !<br />

« Les Droits du salarié, Vie privée, harcèlement,<br />

discrimination, égalité professionnelle<br />

», amandine Lecomte, éditions<br />

Gereso.<br />

Le droit du travail<br />

au jour le jour<br />

Contrat, rémunération, horaires, congés,<br />

absences, licenciement... connaître les<br />

fondamentaux du droit social mais également<br />

les derniers textes en vigueur et<br />

intégrer la jurisprudence la plus récente.<br />

Quelles sont les clauses obligatoires<br />

du contrat de travail ? Qu’est-ce que<br />

le temps de travail effectif ? L’abandon<br />

de poste peut-il être considéré comme<br />

une démission ? Quels sont les moyens<br />

des représentants du personnel ? Qui<br />

sont les salariés protégés ?... Rédigé<br />

sous forme de questions-réponses et<br />

intégrant la toute dernière actualité,<br />

cet ouvrage, pratique et accessible à<br />

tous, quel que soit votre statut ou votre<br />

fonction, vous permettra de maîtriser<br />

l’essentiel des droits et obligations qui<br />

régissent les relations individuelles et<br />

collectives de travail.<br />

« Le Droit du travail en 360 questions »,<br />

Jean-Philippe Cavaillé, Gwenaëlle Leray,<br />

éditions Gereso, Collection l’essentiel<br />

pour agir,<br />

Un guide<br />

pour la prévention<br />

Sous l’égide de la CARSAT Aquitaine<br />

(Caisse d’assurance retraite et de la<br />

santé au travail) et de l’AFNOR, 13 entreprises<br />

aquitaines publient un guide<br />

de bonnes pratiques en matière de<br />

prévention de la santé et de la sécurité<br />

au travail. Véritable recueil d’expériences<br />

de professionnels et de préventeurs,<br />

cet opus apporte des réponses<br />

très concrètes aux questions sociales,<br />

juridiques, économiques mais aussi<br />

éthiques et sociétales<br />

que se posent les entreprises.<br />

Evaluation<br />

des risques professionnels,<br />

organisation<br />

du travail, prévention<br />

des risques liés à<br />

l’utilisation de produits<br />

chimiques… ce<br />

guide balaie en 14<br />

thématiques un champ de réflexions<br />

et de situations communément vécues<br />

par les entreprises dans leur pratique<br />

quotidienne du management de la santé<br />

et de la sécurité au travail. Emaillé<br />

d’exemples réels et concrets, de témoignages<br />

de terrain, de conseils et<br />

d’écueil à éviter, c’est un outil pratique et<br />

pédagogique tout aussi utile aux grands<br />

groupes qu’aux TPE/PME.<br />

Le guide « Management de la Santé et<br />

de la Sécurité au Travail » est disponible<br />

auprès du service documentation de la<br />

CARSAT Aquitaine : 0556116436 –<br />

Le leadership<br />

de l’urgence<br />

CA en chute libre, clients de plus en<br />

plus mécontents, départ d’un dirigeant,<br />

période de succession, changement<br />

de système d’information ou d’actionnaires…<br />

Ces situations font souvent<br />

basculer l’entreprise dans des zones de<br />

turbulence qui la confrontent à l’imprévu,<br />

à l’inconnu et à sa propre capacité<br />

de survie. Le dirigeant se trouve alors<br />

démuni, car manager l’urgence ne s’improvise<br />

pas, c’est un métier. Depuis<br />

dix ans, à travers les compétences de<br />

ses membres dirigeants de transition,<br />

l’association Amadeus-Dirigeants propose<br />

un large éventail d’expériences<br />

et d’expertises professionnelles dans la<br />

gestion de situations d’urgence et de<br />

transformation complexe, à forts enjeux.<br />

L’association a souhaité partager son<br />

expertise avec les dirigeants et responsables<br />

d’entreprises en les sensibilisant<br />

aux particularités du management en situation<br />

d’urgence. A partir de situations<br />

et de décisions d’entreprise vécues, les<br />

membres de l’association, proposent<br />

une approche managériale de l’urgence,<br />

traitent de la valeur ajoutée d’un appel<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 61


Votre meilleur outil de<br />

développement commercial !<br />

Le salon des progiciels de gestion intégrés<br />

POUR LES GRANDES ENTREPRISES ET LES PME - PMI<br />

• ADMINISTRER LES GRANDES FONCTIONS<br />

• PILOTER L’ACTIVITÉ EN TEMPS RÉEL<br />

• FIDÉLISER LES CLIENTS<br />

• DÉVELOPPER SES MARCHÉS<br />

• INTÉGRER LES SOLUTIONS<br />

• MODERNISER L’ENTREPRISE ...<br />

EXPOSITION - CONFÉRENCES - ATELIERS<br />

1 * , 2 et 3 octobre 2013 - CNIT - PARIS LA DEFENSE<br />

*(à partir de 14h00)<br />

En parallèle<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 62<br />

www.salons-solutions.com


OUTILS<br />

aux compétences d’un dirigeant de transition<br />

expérimenté, et fournissent des<br />

solutions pragmatiques et validées par<br />

l’expérience pour traiter l’urgence et la<br />

prévenir.<br />

« Manager l’urgence, Créer et gérer la<br />

rupture, Diriger la transition », Charles<br />

Canetti, Claudine Catinaud et Thierry<br />

Koch, éditions Dunod, 224 pages<br />

Manager santé et sécurité<br />

En constante évolution<br />

depuis deux siècles, la<br />

santé et la sécurité au<br />

travail arrivent à une<br />

époque charnière où il<br />

ne fait pas de doute que<br />

les innovations technologiques<br />

vont dans le sens<br />

d’une amélioration continue<br />

des conditions de<br />

sécurité au travail. Mais s’en remettre au<br />

seul progrès serait un piège, le comportement<br />

humain est en cause dans plus<br />

des deux tiers des accidents du travail, il<br />

est donc plus que jamais essentiel.<br />

Comment mobiliser les acteurs publics,<br />

le management, et les salarié(e)s ?<br />

Quelles voies emprunter pour réussir<br />

à piloter la sécurité ? Comment conjuguer<br />

enjeux humains, pénaux et économiques<br />

? Autant de pistes de réflexions<br />

qui permettent de prendre conscience<br />

ensemble de l’absolue nécessité de réconcilier<br />

entreprise, santé et bien-être<br />

au travail. Cet ouvrage intéressera tout<br />

particulièrement les dirigeants de PME,<br />

les responsables RH et les CHSCT. Les<br />

étudiants en GRH y trouveront aussi<br />

matière à anticiper leur futur métier.<br />

« Manager santé et sécurité au travail,<br />

Pour une approche humaine de la prévention<br />

des risques », Alain Giraud, préface<br />

de William Dab, éditions Dunod,<br />

Capsecur Conseil<br />

Pour une communication<br />

apaisée au travail<br />

La communication non violente<br />

(CNV) révèle l’impact<br />

des violences internes auxquelles<br />

nous nous soumettons<br />

lorsque nous nous forçons<br />

à nous taire, que nous<br />

n’arrivons pas à nous comprendre.<br />

Elle offre un cadre<br />

pour nous libérer des non-dits et des antagonismes<br />

plus ou moins conscients.<br />

Elle aide à tenir compte de nos interlocuteurs,<br />

respecter leur personnalité et<br />

communiquer de façon à être écouté et<br />

compris. Résultat : nous pouvons établir<br />

et profiter de coopérations Créatives et<br />

motivantes. Ce livre démonte les situations<br />

délicates, notamment entre personnes<br />

de statuts hiérarchiques différents,<br />

avec de nombreux exercices.<br />

« Pratiquer la CNV au travail, La communication<br />

NonViolente, Passeport pour<br />

réconcilier bien-être et performance »,<br />

Françoise Keller, préface de Thomas<br />

d’Ansembourg, Inter Editions, 288<br />

pages.<br />

Questions de génération<br />

dans l’entreprise et la société<br />

Enfants des années<br />

80 et 90, la génération<br />

Y succède aux flamboyants<br />

baby-boomers<br />

des années 40-<br />

50. Les lumières de<br />

1968 se sont éteintes<br />

et la crise s’éternise.<br />

Comment trouver<br />

sa place, en famille<br />

et en entreprise, et<br />

convaincre les DRH et recruteurs que<br />

le travail reste plus que jamais une valeur-clé<br />

? Née en 1978, fille d’intellos<br />

post-hippies modérément attirés par le<br />

secteur privé et les chaînes de production,<br />

Emily B. choisira tout naturellement<br />

le conseil en ré-industrialisation, attirée<br />

par ce monde interdit. Voyant poindre<br />

son premier cheveu blanc, elle prend<br />

conscience que sa génération est maintenant<br />

en âge d’accéder aux postes à<br />

responsabilités et d’éduquer la génération<br />

suivante. Mais aura-t-elle le courage<br />

d’innover ?<br />

DRH, recruteur ou chef d’entreprise,<br />

vous avez du mal à vous positionner<br />

face à ces collaborateurs imprévisibles :<br />

des études de cas en prise directe, des<br />

‘fiches-actions’, et quelques chansons<br />

(transposables à la guitare) vous permettront<br />

de les comprendre. Vous êtes<br />

un Y, déménagements et recherches<br />

d’emploi pompent votre énergie, vous<br />

êtes exaspéré par les discours lyriques<br />

de votre top-management, les râleries<br />

incessantes de vos aînés de la génération<br />

X, et la nostalgie de vos parents<br />

baby-boomers ? Découvrez comment<br />

renouer le dialogue avec eux, ils ont<br />

besoin de vous pour « relancer la machine<br />

» !<br />

Ce livre propose un « kit de survie anti-crise<br />

», pour faire face à la précarité,<br />

éduquer et former autrement les Y, imaginer<br />

d’autres formes d’engagement<br />

politique et associatif, et perpétuer l’entraide<br />

inter-générationnelle. L’ouvrage<br />

invite à réfléchir à ce que nous voulons<br />

transmettre aux générations suivantes :<br />

rien ne nous oblige à reproduire les erreurs<br />

du passé, ni à rejeter intégralement<br />

«l’héritage impossible » de 68. On<br />

peut encore changer d’aiguillage et de<br />

«paradigme»…<br />

« Génération Y, Droit de réponse »,<br />

Emily Boudaoud, éditions Afnor<br />

Repenser<br />

les organisations<br />

Les sociétés modernes seraient-elles<br />

condamnées à accepter les discours<br />

politiques, économiques et stratégiques<br />

comme de simples exercices rhétoriques<br />

fondés sur l’illusion ou le mensonge ?<br />

La désorganisation du monde serait-elle<br />

devenue le décor de nos vies ? Dérèglements,<br />

dysfonctionnements, perte<br />

de sens que nombre d’entre nous expérimentons<br />

quotidiennement, phénomènes<br />

qui, renforcés par la crise qui<br />

depuis 2007 frappe l’Europe et les États-<br />

Unis, semblent devenus inéluctables.<br />

Rodolphe Durand interprète l’évolution<br />

économique et sociale à partir des acteurs<br />

collectifs que sont les organisations.<br />

Comment comprendre que les solutions<br />

proposées par les organisations<br />

plus ou moins vastes (entreprises, associations,<br />

etc.) ne durent qu’un temps,<br />

lui-même nous paraissant souvent toujours<br />

plus bref ? Que les organisations<br />

elles-mêmes ne sont que temporaires,<br />

sans cesse réajustées voire réinventées<br />

pour affronter la réalité changeante du<br />

monde économique, social et politique.<br />

Se démarquant des conceptions économiques<br />

et sociologiques classiques,<br />

cet essai propose au travers de notions<br />

originales, l’esquisse d’une approche renouvelée<br />

des organisations, des entreprises<br />

et du management.<br />

Et si l’organisation était bien le socle<br />

d’un avenir plus contributif et donc plus<br />

humain...<br />

« La désorganisation du monde », Rodolphe<br />

Durand, éditions ″Le Bord de<br />

l’eau″.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 63


Au sommaire<br />

du prochain numéro<br />

(programme non définitif susceptible de modification)<br />

Management de la performance<br />

L’impact des réseaux sociaux sur les modes de management<br />

Management de projet<br />

Performance métiers<br />

La fonction Risk Manager<br />

Management de la QSE dans les data centers<br />

à la croisée des services et de la production industrielle<br />

Gestion de la qualité<br />

Présent et avenir de la certification<br />

Perspectives 2014<br />

Exclusif : AFNOR certification, LRQA France, SGS, Bureau Veritas Certification, DNV<br />

Business Assurance France… la vision et la stratégie des organismes certificateurs<br />

La stratégie française de normalisation 2011-2015<br />

La boîte à outils<br />

Conseils, fiches pratiques<br />

Nouveautés des outils logiciels<br />

Pour aller plus loin plus vite<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>Références</strong> est partenaire des événements de la profession Business<br />

e-commerce, Documation, EnviroRisk, ExpoProtection, Forum Dimo, iLearning Forum,<br />

Industrie Paris / Lyon, IP Convergences, Solutions RH, Preventica, Produrable,<br />

Salons Solutions, MesurExpo …<br />

Consulter le site de la qualité : www.qualityandco.com<br />

Répertoire des annonceurs<br />

BSI GROUP ................................2<br />

CHALLENGE OPTIMUM ..........19<br />

DEKRA CERTIFICATION .........31<br />

ERP ...........................................62<br />

FELIX INFORMATIQUE .............5<br />

IMPLEX .................................9,13<br />

MINITAB ...................................21<br />

PROGICIELS ...........................60<br />

QUALIOS ................2 ème de couverture<br />

QUALNET ...................................7<br />

SAPHIR CONSULT ...4 ème de couverture<br />

SGS ICS ....................................25<br />

CONCEPTION ÉDITORIALE & RÉALISATION<br />

MRJ<br />

54, Boulevard Rodin<br />

92130 Issy les Moulineaux<br />

Tél. : 01 73 79 35 67<br />

Fax. : 01 34 29 61 02<br />

www.mrj-presse.fr<br />

(la rédaction n’est pas responssable des documents qui lui<br />

sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne sont pas<br />

retournés)<br />

RÉDACTION<br />

Tél. 01 73 79 35 67<br />

Rédacteur en chef<br />

Jean-François Romain<br />

jf.romain@mrj-corp.fr<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

Christophe Ascelipiade, Florent Bavoux, Bertrand Bigo,<br />

Marc Delhaie, Grégoire Dupont, Elissa Fink, Matveï<br />

Gaschet, Héloïse Gouriten, Marc-Antoine Horenfeld,<br />

Jean-Baptiste Jourdant, François Lacas, Gladys Lioné,<br />

Stéphane Mellier, Florent A. Meyer, Nelly Plouviez,<br />

François Précope, Lionel Prud’Homme, Jérémie Roboh,<br />

Thomas Rougeau<br />

ÉDITION<br />

Maquette et couverture<br />

RVJ-WEB 09 72 17 03 43<br />

(www.rvj-web.com)<br />

PUBLICITÉ<br />

Sonia Cheniti<br />

s.cheniti@mrj-corp.fr<br />

Tél. 01 73 79 35 67<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

Prix du numéro : 20 euros<br />

Abonnement 4 numéros : 58 euros<br />

Étranger : 80 euros<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

www.qualite-references.com<br />

courriel : abonnement@qualite-references.com<br />

Tél. 01 73 79 35 67<br />

IMPRESSION<br />

Imprimerie de Champagne<br />

ZI les Franchises – 52200 Langres<br />

N° ISSN : 1293-2949<br />

Commission paritaire : 0414 T 78263<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Trimestriel – <strong>n°61</strong><br />

octobre 2013<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

<strong>Qualité</strong> références est édité par MRJ<br />

54, boulevard Rodin – 92130 Issy les Moulineaux<br />

INTERTEK ................................27<br />

ITSMF .......................................58<br />

LEXITIS ....................................54<br />

MIDEST ....................................52<br />

SKILL SOFTWARE ...................45<br />

SOLUTIONS RH .......3 ème de couverture<br />

STREAMDESIGN .....................11<br />

Bulletin d’abonnement ..............42<br />

Toute reproduction partielle ou totale est soumise<br />

à l’autorisation écrite préalable de MRJ<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 64


E X P O S I T I O N - C O N F E R E N C E S - AT E L I E R S<br />

2 ème édition<br />

LYON<br />

Espace<br />

Tête d’Or<br />

LYON<br />

Salon des outils et services dédiés<br />

aux dirigeants d’entreprises, aux DRH,<br />

aux responsables de la Formation et<br />

des Systèmes d’Information<br />

+<br />

LYON<br />

26-27<br />

NOVEMBRE<br />

2013 www.salon-srh.com<br />

Avec le soutien en 2012 de<br />

Le salon de la formation<br />

à distance et en ligne<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 65


Web: www.saphirconsult.com<br />

Web: www.saphirconsult.com<br />

FRANCE<br />

E-mail: commercial@saphirconsult.com<br />

<strong>Qualité</strong> Environnement<br />

<strong>Qualité</strong> Environnement<br />

FRANCE<br />

Web: www.saphirconsult.com<br />

E-mail: commercial@saphirconsult.com<br />

E-mail: commercial@saphirconsult.com<br />

FRANCE<br />

E-mail: commercial@saphirconsult.com<br />

FRANCE<br />

EN<br />

9100<br />

EN<br />

9100<br />

ISO TS<br />

16949<br />

ISO TS<br />

16949<br />

ISO<br />

9001<br />

ISO<br />

13485<br />

ISO<br />

13485<br />

ISO<br />

22000<br />

22000<br />

Logiciel ISO de<br />

14001<br />

Management<br />

Logiciel<br />

Logiciel<br />

de<br />

de<br />

de Management<br />

Management<br />

la <strong>Qualité</strong><br />

de la <strong>Qualité</strong><br />

9001<br />

ISO<br />

14001<br />

ISO ISO<br />

de la <strong>Qualité</strong><br />

Sécurité des Denrées<br />

Alimentaires<br />

Sécurité des Denrées<br />

Sécurité<br />

Alimentaires<br />

des Denrées<br />

Alimentaires<br />

18001<br />

OHSAS<br />

Santé/Sécurité<br />

au Santé/Sécurité<br />

Santé/Sécurité<br />

travail<br />

au travail<br />

au travail<br />

18001<br />

OHSAS<br />

OHSAS<br />

18001 OHSAS<br />

18001<br />

ISO<br />

14001 ISO<br />

14001<br />

ISO<br />

22000 ISO<br />

22000<br />

ISO<br />

13485 ISO<br />

13485<br />

ISO<br />

9001 ISO<br />

9001<br />

ISO TS<br />

16949 ISO TS<br />

16949<br />

EN<br />

9100 EN<br />

9100<br />

<strong>Qualité</strong><br />

<strong>Qualité</strong><br />

<strong>Qualité</strong><br />

Environnement<br />

Environnement<br />

Environnement<br />

Environnement<br />

Environnement<br />

<strong>Qualité</strong><br />

<strong>Qualité</strong><br />

ISO<br />

9001<br />

ISO<br />

ISO<br />

9001<br />

9001<br />

ISO<br />

14001<br />

ISO<br />

ISO<br />

14001<br />

14001<br />

ISO<br />

22000<br />

ISO<br />

ISO<br />

22000<br />

22000<br />

ISO<br />

13485<br />

ISO<br />

ISO<br />

13485<br />

13485<br />

de la <strong>Qualité</strong><br />

Management <strong>Qualité</strong> la de<br />

ISO TS<br />

16949<br />

ISO TS<br />

ISO TS<br />

16949<br />

16949<br />

EN<br />

EN<br />

9100 EN<br />

9100<br />

9100<br />

Management<br />

Logiciel de<br />

de<br />

Logiciel<br />

Santé/Sécurité<br />

au travail<br />

OHSAS<br />

18001<br />

OHSAS<br />

OHSAS<br />

18001<br />

18001<br />

au travail<br />

Santé/Sécurité<br />

Sécurité des Denrées<br />

Alimentaires<br />

Sécurité des Denrées<br />

Alimentaires<br />

Santé/Sécurité<br />

au Santé/Sécurité<br />

travail<br />

au travail<br />

Sécurité des Denrées<br />

Alimentaires<br />

Sécurité des Denrées<br />

Alimentaires<br />

Logiciel de<br />

Management<br />

Logiciel de<br />

de Management<br />

la <strong>Qualité</strong><br />

de la <strong>Qualité</strong><br />

FRANCE<br />

FRANCE<br />

FRANCE<br />

E-mail: commercial@saphirconsult.com<br />

E-mail: Web: www.saphirconsult.com<br />

commercial@saphirconsult.com<br />

E-mail: Web: www.saphirconsult.com<br />

commercial@saphirconsult.com<br />

Web: www.saphirconsult.com<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 66

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!