Qualité Références n°61
DES OUTILS LOGICIELS POUR DES ORGANISATIONS PERFORMANTES
DES OUTILS LOGICIELS POUR DES ORGANISATIONS PERFORMANTES
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N° 61 OCTOBRE 2013 TRIMESTRIEL 20 €<br />
www.qualityandco.com<br />
ACTUALITES<br />
Le plan de continuité<br />
d’activité<br />
page 6<br />
MANAGEMENT PERFORMANCE<br />
L’entreprise au risque<br />
des réseaux sociaux<br />
page 12<br />
PERFORMANCE METIERS<br />
Réussir sa stratégie<br />
de digitalisation des services<br />
page 24<br />
GESTION DE LA QUALITE<br />
La qualité dans les<br />
services administratifs<br />
page 43<br />
RETOUR D’EXPERIENCE<br />
Un système qualité pour<br />
le développement durable<br />
page 48<br />
DES OUTILS LOGICIELS<br />
POUR DES ORGANISATIONS PERFORMANTES page 18
SOMMAIRE<br />
4<br />
4<br />
6<br />
6<br />
8<br />
8<br />
10<br />
12<br />
14<br />
16<br />
17<br />
37<br />
40<br />
ACTUALITÉS<br />
La divulgation de données<br />
Les Trophées<br />
du responsable formation<br />
Les plan de continuité d’activité<br />
Pour gérer le DU<br />
Le reporting extra financier<br />
ArcelorMittal et l’éditeur Qual’Net<br />
MANAGEMENT<br />
DE LA PERFORMANCE<br />
Chasse aux talents<br />
à l’international<br />
Les réseaux sociaux d’entreprise<br />
RSE et développement durable<br />
Maîtriser l’enquête<br />
de satisfaction<br />
Le contrôle de gestion sociale<br />
GESTION DE LA QUALITE<br />
Un SMI des risques<br />
au cœur du plan stratégique<br />
La certification<br />
pour croître à l’international<br />
43<br />
46<br />
48<br />
51<br />
DOSSIER<br />
PERFORMANCE METIERS<br />
SPÉCIAL OUTILS LOGICIELS<br />
18 Les solutions décisionnelles<br />
22 Des outils de performance<br />
24 La GED en collectivités locales<br />
28 Un projet PZP… presque zéro papier<br />
29 Réussir l’adoption d’un projet ECM<br />
30 GED, projet stratégique global<br />
32 Réussir l’intégration d’un outil de management<br />
34 La documentation des processus<br />
36 Dématérialiser le SMI<br />
La qualité<br />
dans les services administratifs<br />
Exemple de certification<br />
multi-sites<br />
Management de la qualité<br />
et développement durable<br />
Expertise BSI<br />
53<br />
55<br />
57<br />
61<br />
64<br />
LA BOITE A OUTILS<br />
Mieux gérer la qualité des prestations<br />
Les risques pour l’information<br />
en 10 leçons<br />
Comprendre l’erreur humaine<br />
Biblio<br />
Répertoire des annonceurs<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 1
Normes<br />
Information<br />
Formation<br />
Audit<br />
Certification<br />
Test<br />
Performance Portfolio.<br />
Management<br />
des Plaintes<br />
Management<br />
d’Actifs<br />
Satisfaction<br />
Client<br />
Certification<br />
Produit<br />
Management<br />
des Services IT<br />
Management<br />
de la <strong>Qualité</strong><br />
Systèmes de<br />
Management Intégrés<br />
Managament<br />
de Projet<br />
Relations<br />
Collaboratives<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 2
ÉDITORIAL<br />
Former une équipe<br />
de France de la <strong>Qualité</strong><br />
On a pu moquer l’activisme empressé et tous azimuts de la Cour des Comptes toujours prompte à se<br />
saisir du moindre sujet susceptible de soumettre l’action gouvernementale à une critique acérée sous<br />
couvert de veiller à la bonne utilisation des fonds publics. Mais telle est bien sa mission et l’on serait<br />
malvenu de se plaindre d’avoir un tel censeur, rigoureux et indépendant, des dérives de la République,<br />
surtout en ces temps où plus que jamais doivent s’imposer rigueur et discernement dans la dépense<br />
publique.<br />
Mais le peuple se comporte souvent comme cet autocrate de l’Antiquité qui mettait à mort le porteur de<br />
mauvaises nouvelles. Soyons au contraire reconnaissant à une institution qui dénonce excès, dérives<br />
et défaillances et engageons nos administrations à se corriger pour le bien commun. Il est vrai que<br />
les membres, nommés et non élus, de l’honorable Cour ne peuvent se prévaloir d’aucune légitimité<br />
démocratique dans leur fonction. Cette faiblesse fait aussi leur force puisque leur mandat n’est soumis<br />
à aucune échéance électorale et que leur faculté de jugement est libre de tout calcul carriériste.<br />
Le Premier Président Migaud, digne successeur de Philippe Séguin à la tête de cette institution, multiplie,<br />
il est vrai, les communications et rapports à un rythme soutenu. Chose plus nouvelle, la Cour rend<br />
également public des référés qui seraient auparavant demeurés plus confidentiels, les destinataires<br />
ayant injonction de répondre, sous deux mois en général, en témoignant des suites qu’ils auront engagées.<br />
On pourra reprocher, et souvent à juste titre, à la Cour de ne pas se contenter de relever les maux,<br />
de dénoncer les dérives de l’action publique, mais d’outrepasser ses prérogatives en recommandant<br />
également les remèdes jusqu’à parfois quasiment dicter sa conduite au gouvernement. On a eu cet<br />
été un exemple très emblématique de cet exercice subtil par lequel la Cour « apprécie les actions » et<br />
« propose des recommandations » auxquelles les pouvoirs publics sont tenus de répondre.<br />
Dans un référé adressé au Premier Ministre et au Ministre du redressement productif, la Cour des<br />
comptes a en effet « procédé à l’examen de la politique publique en matière de qualité industrielle ». Si<br />
le texte de la Cour était parfaitement argumenté, la réponse des services de M. Montebourg ne l’était<br />
pas moins (le référé et la réponse du Ministre du redressement productif sont accessibles en ligne sur<br />
le site qualityandco.com).<br />
Le premier bénéfice de cet échange aura été de mettre le thème de la <strong>Qualité</strong> sur le devant de la<br />
scène. La <strong>Qualité</strong> a ainsi été hissée au même niveau que l’innovation et l’efficacité énergétique comme<br />
facteur essentiel de la compétitivité de nos entreprises et de notre économie. Le gouvernement a été<br />
amené à réaffirmer son soutien à l’AFQP (Association France <strong>Qualité</strong> Performance) pour fédérer les<br />
acteurs et renforcer les actions notamment auprès des PME. Et toutes les parties se sont engagées<br />
dans la constitution d’une « équipe de France de la qualité », une ambition qu’il appartient désormais<br />
à chacun de s’approprier.<br />
Jean-François Romain<br />
Rédacteur en chef<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 3
ACTUALITÉS<br />
SÉCURITÉ<br />
La divulgation de données<br />
Selon une étude européenne réalisée par le cabinet Iron<br />
Mountain et publié en septembre, les employés français<br />
sont les plus enclins à utiliser les données confidentielles<br />
de leur employeur pour se venger d’un mauvais traitement.<br />
Un salarié sur trois en France (contre<br />
20% en Europe) se vengera ainsi<br />
de son entreprise, et plus on monte<br />
dans la hiérarchie plus grande est la<br />
tendance à utiliser les contenus sensibles.<br />
Ce qui limite dangereusement<br />
les moyens mis en œuvre pour assurer<br />
la protection des données. Les salariés<br />
expriment leur mécontentement<br />
auprès de collègues et par e-mail à<br />
destination de leurs relations. Un peu<br />
plus d’un sur dix serait prêt à sortir délibérément<br />
des informations sensibles<br />
ou confidentielles du bureau, qu’elles<br />
soient liées ou non à l’incident d’origine.<br />
Les services financiers, les RH<br />
et les ventes compteraient le plus de<br />
ces salariés déloyaux (40% en France,<br />
20% en Europe). Les informations<br />
les plus ciblées sont, dans l’ordre, les<br />
bases de données clients (dans la moitié<br />
des cas), les présentations internes,<br />
les propositions commerciales et les<br />
plans stratégiques, les feuilles de route<br />
de produits et services… tous contenus<br />
susceptibles de porter préjudice<br />
à la marque et sa réputation. Maltraitance,<br />
blâme injuste justifieraient cette<br />
vengeance davantage encore que la<br />
perte d’emploi ou la promotion refusée.<br />
« Les entreprises doivent comprendre<br />
que leur responsabilité de sécurité de<br />
l’information ne peut pas se limiter aux<br />
consignes et processus explique Marc<br />
Delhaie, PDG d’Iron Mountain Europe;<br />
il faut aussi former les employés et les<br />
encadrer le mieux possible. Le plus<br />
inquiétant est que ce sont les hauts<br />
dirigeants qui exposent le plus leur<br />
entreprise aux risques de violation de<br />
données et de dégradation de la réputation<br />
en sortant négligemment des<br />
informations du bureau. Ce sont pourtant<br />
eux qui doivent montrer l’exemple<br />
et promouvoir une culture du respect<br />
de l’information. »<br />
RESSOURCES HUMAINES<br />
Les Trophées du responsable formation<br />
En récompensant les responsables formation qui valorisent<br />
le développement durable des compétences, Demos<br />
affirme son positionnement du changement par la formation.<br />
Après avoir récompensé pendant six<br />
ans les entreprises impliquées dans la<br />
mise en pratique du DIF, l’organisme<br />
de formation professionnelle Demos<br />
lance un nouvel évènement visant à<br />
récompenser les responsables de formation<br />
qui ont mis en place des pratiques<br />
s’inscrivant dans une logique<br />
de développement durable des compétences.<br />
Il peut s’agir d’actions impliquant<br />
des salariés ou des managers<br />
dans les processus de formation, le<br />
développement de l’employabilité, la<br />
mise en place de solutions financières<br />
qui traduisent l’investissement social<br />
de l’entreprise, des pratiques de gestion<br />
qui font un lien étroit entre GPEC<br />
et formation, des pratiques pédagogiques<br />
innovantes qui développent le<br />
goût de l’apprentissage ou favorisent<br />
sa généralisation… PME, établissements<br />
publics ou grandes entreprises,<br />
tous sont invités à concourir au titre<br />
du « Responsable Formation de l’année<br />
».<br />
Cette remise de prix qui a lieu en octobre<br />
à Paris accompagne le nouveau<br />
positionnement du groupe Demos<br />
(« Learning is changing », qu’on peut<br />
traduire « Apprendre, ça change ») visant<br />
à refléter l’évolution de la fonction :<br />
aujourd’hui, le responsable formation<br />
définit, construit et pilote la politique de<br />
développement des compétences des<br />
salariés en lien avec la stratégie globale<br />
de l’entreprise, analyse-t-on chez<br />
Demos. Il est au cœur de l’élaboration<br />
de projets pédagogiques visant à optimiser<br />
la formation, mais également<br />
à plus long terme, à renforcer la compétitivité<br />
et la productivité de toute une<br />
entreprise.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 4
logiciels pour la métrologie<br />
Logiciel de gestion de parc d’instruments de mesure et d’assistance à l’étalonnage<br />
Deca, outil de gestion de la métrologie, multisite<br />
et multilingue.<br />
Application unique pour l’ensemble des sites,<br />
Deca permet :<br />
■ l’uniformisation des procédures ainsi que la cohérence de la politique<br />
qualité,<br />
■ l’uniformisation des indicateurs,<br />
■ la mutualisation des parcs d’instruments de mesure.<br />
Proposée en hébergement, cette solution :<br />
■ permet à vos prestataires de mettre à jour les fiches de vie et de<br />
joindre les documents électroniques,<br />
■ assure une disponibilité immédiate de l’application sur tous les sites,<br />
■ élimine les coûts internes d’infrastructure,<br />
■ élimine les coûts internes d’administration de l’application.<br />
Fonctionnalités :<br />
■ Pilotage de l’activité métrologique :<br />
• Gestion du parc d’instruments.<br />
• Suivi des plannings de contrôles et de charge.<br />
• Identifications des retards.<br />
• Gestion des entrées/sorties avec traçabilité des bons de livraison<br />
et de réception.<br />
• Prévision des budgets.<br />
• Analyse des coûts, des non conformités et des temps.<br />
• Gestion des prestations et des accréditations des fournisseurs.<br />
• Association de tous types de documents numériques.<br />
• Mise à jour par lot des interventions techniques.<br />
• Adaptation des droits utilisateurs selon des profils métiers pour<br />
un accès ciblé aux données et une saisie personnalisée.<br />
■ Fonctions métrologiques avancées :<br />
• Assistance à l’étalonnage.<br />
• Opperet, évaluer et optimiser les périodicités d’étalonnage.<br />
• Calcul d’incertitudes de mesure (ISO 13005 ou GUM).<br />
21 CFR part 11 :<br />
■ Les recommandations de la FDA recensées dans le 21 CFR Part 11<br />
portent sur deux axes principaux :<br />
• L’audit trail dont l’objectif est de conserver la trace de toute modification<br />
survenue sur les données.<br />
• La signature électronique visant à certifier les opérations ou les<br />
documents critiques.<br />
Cette réglementation s’attache à assurer l’authenticité, l’intégrité,<br />
la confidentialité et la pérennité des données.<br />
La certification NF Industrie Pharmaceutique délivrée par l’AFNOR<br />
et renouvelée chaque année vous assure la conformité de Deca ® à<br />
cette réglementation.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 5<br />
[LES RÉFÉRENCES]<br />
NOUVELLE VERSION<br />
PAR AFNOR CERTIFICATION<br />
LOGICIEL<br />
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE<br />
SUPPORT UTILISATEUR<br />
www.deca.eu<br />
Deca Mail :<br />
■ Appel automatique par e-mail des instruments<br />
à vérifier.<br />
■ Relance des correspondants en cas de retard.<br />
■ Envoi automatique des rapports par messagerie<br />
au format PDF ou Excel.<br />
ALCAN, ALCATEL, ALSTOM, APAVE,<br />
AREVA, ASTRIUM, BOMBARDIER, CEA,<br />
CONTINENTAL, DASSAULT, DGA, E2M, EADS, EDF,<br />
GE ENERGY, FAURECIA, LEGRAND SA, MESSER,<br />
MICHELIN, MITTAL, NEXTER, R.A.T.P., SAFRAN,<br />
SEB, SNCF, TESTO, THALES, VALEO,<br />
WELEDA, ZODIAC …<br />
Tableaux de bord<br />
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ACTUALITÉS<br />
NORMALISATION<br />
Plan de continuité d’activité<br />
La démarche pour survivre à un sinistre et maintenir les<br />
activités critiques dans les circonstances de péril sera<br />
bientôt l’objet d’une nouvelle norme.<br />
Elaborée en 18 mois et soumise à<br />
commentaires jusqu’en août, la norme<br />
NF X50-259 devrait être publiée à la fin<br />
de l’année. Elle décrit la démarche du<br />
dispositif de maîtrise des risques destiné<br />
à maintenir les activités critiques<br />
dans les circonstances les plus exceptionnelles.<br />
Un organisme muni d’un<br />
Plan de Continuité d’Activité (PCA)<br />
dispose de solutions organisationnelles,<br />
techniques et matérielles et de<br />
procédures opérationnelles qui constituent<br />
un avantage concurrentiel certain,<br />
notamment au regard des clauses<br />
contractuelles relatives à la force majeure.<br />
Aujourd’hui, une entreprise sur<br />
deux affectée par un sinistre de grande<br />
ampleur (catastrophe naturelle, pandémie,<br />
effondrement de structure, inondation,<br />
cyber attaque…) ne survit pas.<br />
Au-delà de la poursuite des activités<br />
en situation de crise, un PCA permet<br />
de fidéliser les clients. Il permet aussi<br />
de protéger les relais de croissance<br />
de l’organisme. C’est pourquoi de plus<br />
en plus de réglementations en font une<br />
exigence de conformité.<br />
Cette norme, d’application volontaire,<br />
pourra être utilisée par toute organisation<br />
souhaitant disposer de recommandations<br />
pour implémenter, mettre en<br />
œuvre et maintenir un plan de continuité<br />
d’activité. Chaque étape de mise en<br />
œuvre est présentée, de manière très<br />
concrète : organiser le projet, analyser<br />
les besoins de continuité, définir une<br />
stratégie de continuité…<br />
Des informations clés sur le maintien<br />
en condition opérationnelle du PCA et<br />
son déclenchement sont précisées.<br />
Cette future norme délivre également,<br />
en annexe, un questionnaire d’auto<br />
évaluation permettant à l’organisme à<br />
l’issue de son projet, de mesurer ses<br />
écarts par rapport à la situation cible<br />
proposée.<br />
Ce projet de norme répond à certaines<br />
des exigences d’un système de management<br />
tel que défini par l’ISO 22301<br />
« système de management de la continuité<br />
d’activité » publiée en 2012. Il est<br />
également à mettre en relation avec<br />
la norme ISO 31000 « Management<br />
du risque – principes et lignes directrices<br />
» publiée en 2009, qui vise à<br />
promouvoir une approche globale de<br />
gestion des risques, transverse à tout<br />
l’organisme.<br />
C<br />
MC<br />
JM<br />
CM J<br />
MJ CM<br />
CJ MJ<br />
CMJ CJ<br />
CMJ N<br />
N<br />
SOLUTION<br />
Gestion des risques<br />
Un logiciel pour gérer un document unique complet<br />
Le chef d’entreprise ou responsable<br />
d’établissement est responsable civilement<br />
des dommages subis par<br />
les salariés pendant l’exécution de<br />
leur travail. Et la faute inexcusable de<br />
l’employeur est établie automatiquement<br />
en l’absence ou l’insuffisance du<br />
D.U. (document unique). Le défaut ou<br />
non mise à jour du document unique<br />
est passible d’une amende de 1500<br />
euros, toute récidive entrainant une<br />
amende de 3000 euros. Obligatoire<br />
depuis 2001, le D.U. représente souvent<br />
un casse-tête chinois pour les entreprises<br />
: comment classer ce risque,<br />
comment répertorier ce poste ?<br />
Certains logiciels s’avèrent d’une aide<br />
précieuse. Ainsi EvalRisq de Gesari<br />
offre une mise à jour automatique des<br />
réglementations, sa base de données<br />
régulièrement mis à jour et disponible<br />
en temps réel. Construit selon le système<br />
REACH (cadre réglementaire de<br />
gestion des substances chimiques), le<br />
logiciel répertorie la classification au<br />
niveau européen. De plus, un tableau<br />
de bord indique l’état d’avancement de<br />
toutes les actions correctives à mettre<br />
en œuvre.<br />
EvalRisq permet de tracer les actions<br />
et d’éditer les documents nécessaires,<br />
fiches de pénibilité, fiches de<br />
risques, etc. Contribuant à la qualité<br />
des échanges avec les salariés, la médecine<br />
du travail, l’inspection du Travail,<br />
la CARSAT etc., ces informations<br />
prennent une nouvelle importance<br />
alors que la traçabilité et la preuve<br />
de pénibilité sur un poste de travail<br />
doivent être prises en compte pour le<br />
calcul du départ en retraite.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 6
QualNet.<br />
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| Diffusez<br />
| Diffusez<br />
| Utilisez<br />
| Utilisez<br />
| Pilotez<br />
| Pilotez<br />
Portail Collaboratif<br />
Portail Collaboratif<br />
pour apporter<br />
la bonne information au pour bon apporter moment<br />
la bonne information au bon moment<br />
| Paramétrez<br />
| Paramétrez<br />
| Créez & Rédigez<br />
| Créez & Rédigez<br />
| Signez & Diffusez<br />
| Signez & Diffusez<br />
| Recherchez<br />
| Recherchez<br />
| Supervisez<br />
| Supervisez<br />
Il n’y a pas<br />
“ besoin Il n’y d’être a pas<br />
informaticien<br />
besoin d’être<br />
informaticien pour faire<br />
ses workflows pour faire!<br />
ses workflows !<br />
Un outil à la<br />
“ Un fois outil simple, à la<br />
convivial fois simple, et<br />
performant...<br />
convivial et<br />
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Gestion des réclamations | Plans d’Actions | Audits | QUALITÉ Congés | RÉFÉRENCES Demandes d’achats OCTOBRE | Helpdesk 2013 PAGE | Gestion 7 des risques | <strong>Qualité</strong> | Hygiène et sécurité...<br />
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ACTUALITÉS<br />
RÉGLEMENTATION<br />
Reporting extra financier<br />
Depuis le 14 juin 2013, les entreprises de plus de 500 salariés<br />
et affichant un CA supérieur à 100 millions d’euros<br />
doivent faire vérifier, par un organisme tiers indépendant,<br />
les informations extra financières contenues dans leur rapport<br />
de gestion.<br />
La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010,<br />
dite « Grenelle 2 », a créé une obligation<br />
de vérification, par un organisme<br />
tiers indépendant, des informations<br />
extra financières contenues dans le<br />
rapport du conseil d’administration ou<br />
du directoire des sociétés. Le décret<br />
du 24 avril 2012 fixe le scope des entreprises<br />
concernées (nombre moyen<br />
de salariés supérieur à 500 et bilan ou<br />
montant net du chiffre d’affaires supérieur<br />
à 100 millions d’euros), les modalités<br />
de vérification et le calendrier<br />
d’application. L’ensemble du dispositif<br />
réglementaire est opérationnel depuis<br />
le 14 juin 2013, date de publication<br />
de l’arrêté déterminant les conditions<br />
dans lesquelles l’organisme vérificateur<br />
conduit sa mission.<br />
SGS ICS (filiale française de certification<br />
du groupe SGS) a ainsi reçu<br />
le 15 juillet dernier la recevabilité du<br />
COFRAC pour être organisme vérificateur<br />
indépendant des informations<br />
extra financières des sociétés. Sa<br />
mission sera d’entériner la présence<br />
et d’étudier la sincérité des informations<br />
environnementales, sociales et<br />
sociétales publiées dans le rapport de<br />
gestion des entreprises soumises aux<br />
obligations de reporting de l’article 225<br />
du code du commerce. Les entreprises<br />
peuvent donc dès à présent désigner<br />
SGS ICS comme organisme tiers amené<br />
à vérifier leurs informations pour<br />
l’exercice en cours.<br />
Transformer les obligations de<br />
transparence en opportunité de développement<br />
« Avec ce nouveau dispositif, nous<br />
poursuivons notre ambition de devenir<br />
partenaire des entreprises déterminées<br />
à transformer leurs obligations<br />
de transparence en opportunité de<br />
développement », expliquait Roselyne<br />
Defer, directeur développement SGS<br />
ICS France. « S’engager dans une<br />
politique de responsabilité sociétale<br />
ou formaliser sa démarche existante,<br />
c’est anticiper ses risques, augmenter<br />
la confiance de ses parties prenantes,<br />
maîtriser sa réputation et valoriser son<br />
capital immatériel », poursuivait-elle<br />
encore. « Placer son reporting au cœur<br />
de sa stratégie RSE, c’est répondre<br />
aux exigences réglementaires tout en<br />
disposant d’indicateurs pertinents pour<br />
piloter sa démarche et l’ancrer dans un<br />
processus d’amélioration continue ».<br />
Pour mener à bien cette vérification,<br />
les auditeurs s’appuieront sur des audits<br />
documentaires et sur site, ainsi<br />
que sur des interviews des experts en<br />
charge de la collecte, consolidation,<br />
traitement et contrôle des données.<br />
Des tests de détails complèteront la<br />
vérification. Par ailleurs, le fait que l’entreprise<br />
se conforme volontairement à<br />
un référentiel national ou international<br />
(EMAS, GRI, ISO 26000, …) sera pris<br />
en considération lors de la mission du<br />
vérificateur.<br />
PROCESSUS INDUSTRIELS<br />
ArcelorMittal intègre<br />
un outil de gestion des processus<br />
Pour gérer la diffusion de l’ensemble de ses procédures,<br />
au niveau national et européen, ArcelorMittal Distribution<br />
Solutions a intégré une solution unique. Témoignage…<br />
ArcelorMittal Distribution Solutions distribue<br />
une large gamme de produits en<br />
acier pour les secteurs de l’industrie, de<br />
l’automobile et de la construction. Au<br />
regard de son activité, la structure doit<br />
gérer la diffusion de procédures qualité<br />
à travers toute l’Europe ainsi que dans<br />
chaque pays utilisant Qual’net. Dans<br />
ce contexte, il était donc nécessaire de<br />
sélectionner une solution permettant<br />
de gérer les documents, d’assurer un<br />
processus de suivi et de faciliter le travail<br />
collaboratif au sein des équipes.<br />
Un premier pan du projet a consisté à<br />
mettre en œuvre une gestion centralisée<br />
au niveau de la direction <strong>Qualité</strong><br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 8
IMPLEX<br />
LOGICIELS MANAGEMENT DE LA MESURE ET DE LA QUALITÉ<br />
INNOVATION<br />
qui est chargée de diffuser les procédures auprès des directions<br />
locales. Le déploiement a été lancé dès 2007 et réalisé<br />
par étapes. Un deuxième pan du projet a consisté à offrir<br />
aux entités présentes dans les différents pays la possibilité<br />
de gérer leurs propres procédures en totale autonomie avec<br />
l’outil sélectionné et utilisé par la direction <strong>Qualité</strong>. Cela permet<br />
en effet d’optimiser la solution retenue en s’appuyant sur<br />
une technologie unique.<br />
Préserver son indépendance vis-à-vis de l’éditeur<br />
Ce sont alors les solutions Intraqual Doc et Intraqual Dynamic<br />
(Qual’Net) qui se sont positionnées au centre du modèle<br />
organisationnel d’ArcelorMittal Distribution Solutions. Le<br />
choix a été justifié par la richesse fonctionnelle des solutions<br />
et leur simplicité d’utilisation par plus de 2 500 utilisateurs<br />
dans le monde. Julien Thomas, de la Direction <strong>Qualité</strong> d’ArcelorMittal,<br />
reconnait que l’outil « permet de gérer efficacement<br />
la diffusion de nos procédures et de partager un outil<br />
apprécié par tous. Sa flexibilité et sa simplicité d’utilisation<br />
sont des points très appréciables. »<br />
La richesse du projet déployé a permis d’utiliser l’intégralité<br />
des fonctionnalités des offres qui ont été paramétrées<br />
pour prendre en compte les spécificités métiers propres à<br />
ArcelorMittal Distribution Solutions. Près de 7000 documents<br />
sont gérés par le système de GED et 60 workflows ont été<br />
créés. Ces derniers fluidifient le traitement des taches transversales.<br />
Les équipes de la direction <strong>Qualité</strong> ont été formées afin de<br />
gagner en indépendance vis-à-vis de l’éditeur. Cela leur permet<br />
ensuite d’assurer le transfert de compétences auprès<br />
des différents utilisateurs européens qui peuvent ensuite paramétrer<br />
l’outil pour gérer leurs propres processus. Intraqual<br />
Doc et Intraqual Dynamic sont donc deux composantes du<br />
processus de traitement de procédures en central et au niveau<br />
local.<br />
SELON LES NORMES NF X 15-140 et ISO CEI 60068-3-(5, 6, 7 et 11)<br />
Caractérisation - vérification<br />
des enceintes climatiques<br />
et thermostatiques<br />
Gérer de 1 à 3 enceintes : par<br />
l’opérateur, fichier ou automatisation.<br />
Traiter les résultats : moyennes,<br />
écarts-types, incertitudes, lois de<br />
distribution ...<br />
Choisir la plage de stabilité pour<br />
déterminer la conformité.<br />
Editer des rapports normalisés.<br />
Sauvegarder les configurations<br />
des moyens, des processus, et<br />
leurs incertitudes associées.<br />
Metroview2 Enceintes climatiques et<br />
thermostatiques permet de vérifier les<br />
performances des enceintes aussi bien en<br />
température qu’en hygrométrie.<br />
Les données peuvent être importées ou acquises<br />
automatiquement. Les résultats sont calculés tout<br />
au long de l’opération et permettent d’éditer des<br />
rapports et certificats normalisés.<br />
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Système de<br />
management<br />
d’IMPLEX certifié<br />
ISO 9001 : 2008<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 9
MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />
Ressources humaines<br />
La chasse aux talents à l’international<br />
Ce n’était pas forcément la réponse que l’on attendait :<br />
davantage que l’instabilité politique ou que la mauvaise<br />
conjoncture économique, c’est la pénurie des talents qui<br />
inquiète les entreprises positionnées à l’international. Les<br />
avantages sociaux offerts sont au cœur des stratégies pour<br />
capter et retenir les meilleures compétences locales.<br />
Cette révélation ressort d’une étude réalisée<br />
par The Economist Intelligence<br />
Unit (EIU) pour Maxis Global Benefits<br />
Network, un réseau international spécialisé<br />
dans la protection sociale mis<br />
en place par les compagnies d’assurances<br />
AXA et Metlife. L’étude menée<br />
en 2012 s’intéressait aux stratégies<br />
de développement de ces entreprises<br />
multinationales qui n’envisagent de<br />
croissance que sur le plan mondial,<br />
et met en lumière les facteurs susceptibles<br />
de limiter leur développement<br />
dans les pays « matures » comme en<br />
voie de développement.<br />
Des multinationales toujours plus<br />
mondialisées<br />
L’internationalisation des activités<br />
des multinationales est plus que jamais<br />
une réalité. Un tiers des cadres<br />
et mangers interrogées estime qu’aujourd’hui<br />
77% de leur revenus proviennent<br />
de marchés non nationaux<br />
(« domestic »). 40 % déclarent avoir<br />
l’intention d’étendre leurs activités à la<br />
fois dans les pays développés et les<br />
pays émergents, et notamment dans<br />
la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde et<br />
Chine) et 25% prévoient de s’implanter<br />
sur des marchés nouveaux dans les<br />
cinq années à venir. L’internationalisation<br />
du développement des multinationales<br />
devrait de fait augmenter leurs<br />
besoins en matière de recrutements<br />
de talents au sein de leurs filiales.<br />
25% des cadres interrogés (appartenant<br />
aux multinationales dont le chiffre<br />
d’affaires dépasse les 10 milliards de<br />
dollars US) déclarent s’attendre à ce<br />
que, d’ici 5 ans, plus de 85 % de leurs<br />
employés travaillent en dehors de leur<br />
pays d’origine, ce qui est le double du<br />
chiffre actuel.<br />
L’enquête démontre cependant la difficulté<br />
de trouver des talents hors des<br />
marchés nationaux, la recherche et la<br />
fidélisation de ces talents faisant l’objet<br />
d’une réelle compétition au niveau<br />
mondial. Cette nouvelle problématique<br />
est si préoccupante que 66% des multinationales<br />
affirment que la pénurie de<br />
talents aura sans doute un impact sur<br />
leurs bénéfices nets au cours des cinq<br />
prochaines années, les entreprises des<br />
secteurs de l’informatique et des technologies,<br />
des services professionnels,<br />
santé, industrie pharmaceutique et biotechnologies<br />
étant les plus concernées<br />
par ce problème.<br />
Alors que 60% des dirigeants interrogés<br />
estiment que les difficultés de<br />
recrutement peuvent freiner les stratégies<br />
de développement sur certains<br />
marchés, les multinationales n’ont<br />
plus d’autre choix aujourd’hui que de<br />
relever le défi de la gestion et de la<br />
rétention des talents. Mais comment<br />
valoriser l’initiative et les compétences<br />
des salariés ? Comment assurer leur<br />
fidélité et améliorer leur productivité ?<br />
Capter et retenir les compétences<br />
localement<br />
L’étude montre qu’après le salaire,<br />
les avantages sociaux sont le second<br />
critère que les salariés prennent en<br />
compte (90% des multinationales<br />
citent les avantages sociaux comme<br />
élément-clé dans la bataille pour capter<br />
et retenir les meilleurs talents locaux).<br />
La protection sociale proposée<br />
par les multinationales est dorénavant<br />
un facteur décisif devant être placé au<br />
cœur des politiques de recrutement<br />
qui elles-mêmes participent à la réussite<br />
des stratégies de développement à<br />
l’international des grandes entreprises.<br />
Cependant, les dirigeants (hors DRH)<br />
ont tendance à relayer la problématique<br />
de gestion des talents au second<br />
plan et à ne vouloir la mettre en œuvre<br />
qu’une fois le pays d’implantation retenu,<br />
alors que la gestion de talents doit<br />
se faire très en amont, au moment où<br />
s’effectue le choix des zones de développement.<br />
Les DRH, quant à eux,<br />
pensent que leur entreprise doit évaluer<br />
les viviers de talents disponibles<br />
de façon proactive, tant pour s’implanter<br />
sur de nouveaux marchés que pour<br />
se développer sur des marchés existants.<br />
Ils sont aussi plus enclins à vouloir<br />
d’abord recruter des dirigeants de<br />
qualité tant en local qu’au global, capables<br />
de gérer les différences culturelles<br />
et de s’adapter aux différents<br />
contextes.<br />
Il est donc essentiel que les dirigeants<br />
et les DRH s’accordent et alignent<br />
leurs approches et leurs méthodes<br />
afin de mettre en place des stratégies<br />
de développement à l’international efficaces<br />
et durables. Leur défi majeur,<br />
désormais, est de trouver sur les marchés<br />
locaux des experts qui participeront<br />
au développement et à la réussite<br />
de leurs activités.<br />
H. Balzano<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 10
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 11
MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />
Réseaux sociaux d’entreprise<br />
Pourquoi les managers ne peuvent plus<br />
ignorer le réseau social d’entreprise<br />
Au-delà de leur adoption massive par les internautes, les<br />
nouveaux réseaux témoignent d’une transparence qui bouleverse<br />
les modes de management et de communication.<br />
Mais les managers sont loin encore d’en avoir mesuré tout<br />
l’impact au sein des entreprises, expliquent Gl. Lioné et Th.<br />
Rougeau.<br />
Pour toucher 50 millions d’utilisateurs,<br />
il a fallu 38 ans à la radio, 13 ans à<br />
la télévision, 4 ans pour internet, 3 ans<br />
pour l’iPod… tandis que Facebook a<br />
conquis 100 millions de membres en<br />
moins de 9 mois (voir réf.). Cette démocratisation<br />
de l’accès et de la diffusion<br />
de l’information s’impose comme véritable<br />
trame de fond de notre société.<br />
Les exemples de la puissance de ces<br />
nouveaux canaux de communication<br />
se sont multipliés comme dans l’audience<br />
planétaire du Gangnam Style<br />
coréen ou dans les révolutions arabes<br />
qui voient les militants s’organiser en<br />
court-circuitant le système de censure<br />
en place. Désormais cette nouvelle<br />
révolution de la communication gagne<br />
également les milieux professionnels à<br />
travers l’introduction de nouveaux outils<br />
collaboratifs.<br />
La pyramide hiérarchique en question<br />
Les réseaux sociaux d’entreprise<br />
(RSE, à ne pas confondre avec l’acronyme<br />
identique de la Responsabilité<br />
Sociétale des Entreprises, NDLR) sont<br />
au service de l’innovation. Malgré la<br />
recherche continue d’une mesure de<br />
retour sur investissement significative,<br />
l’apport de la mise en place d’un RSE<br />
ne fait plus débat.<br />
« Dans son aspect purement conversationnel,<br />
le RSE favorise la remontée<br />
des idées dans une logique bottom-up,<br />
du bas de la hiérarchie vers le haut »,<br />
soulignent Gladys Lioné et Thomas<br />
Rougeau, experts de chez mc²i<br />
Groupe. Il permet également de renforcer<br />
la cohésion sociale et d’affirmer la<br />
culture d’entreprise. En effet, les RSE<br />
prônent une collaboration basée sur la<br />
communication et le travail participatif.<br />
La diffusion de bonnes pratiques et la<br />
facilitation de l’entraide sont alors les<br />
premiers bénéfices tirés de la mise en<br />
place d’un RSE.<br />
Plus encore, la transversalité et la<br />
décentralisation des échanges engendrées<br />
par ces nouveaux outils<br />
remettent en question le système hiérarchique<br />
pyramidal. De nouveaux circuits<br />
de diffusion de l’information font<br />
leur apparition au sein de l’entreprise<br />
notamment grâce à la présence d’un<br />
annuaire enrichi sur lequel s’adossent<br />
les RSE. En effet, plus qu’un simple<br />
annuaire de contacts, l’annuaire enrichi<br />
permet aux collaborateurs de<br />
parcourir des profils, d’identifier et de<br />
contacter directement la personne<br />
compétente et susceptible d’apporter<br />
des réponses à ses interrogations au<br />
sein de l’entreprise. L’émergence du<br />
RSE au sein de l’entreprise constitue<br />
donc un bouleversement de la fonction<br />
du manager, celui-ci n’étant plus<br />
l’unique canal d’information.<br />
Mettre le manager au centre du réseau<br />
d’entreprise<br />
Mettre en place un réseau social d’entreprise,<br />
c’est donc transformer d’une<br />
part la coordination des tâches opérationnelles<br />
mais c’est également engendrer,<br />
dans une certaine mesure,<br />
une diminution de la capacité du manager<br />
à maîtriser l’accès et la diffusion<br />
de l’information au sein de l’entreprise.<br />
La solution, afin d’éviter les dérives<br />
et d’exploiter au mieux le potentiel de<br />
ces nouveaux outils, réside dans une<br />
forte implication des managers sur ces<br />
plateformes.<br />
L’implication du manager, véritable<br />
facteur clé de succès de l’adoption<br />
du RSE, se traduit en premier lieu par<br />
une appropriation de l’outil, passant<br />
par la compréhension et la maîtrise<br />
des différentes fonctionnalités proposées.<br />
Le manager est désormais en<br />
mesure d’identifier les processus clés<br />
pour lesquels le RSE constituerait une<br />
piste d’amélioration. L’intégration de<br />
ces fonctionnalités dans les processus<br />
classiques de l’entreprise constitue par<br />
ailleurs un vecteur de fréquentation.<br />
En effet, en mettant, par exemple, à<br />
disposition certaines informations essentielles<br />
au déroulement des projets<br />
sur le réseau, le manager rend ainsi<br />
sa fréquentation quasi-quotidienne. Le<br />
manager incite par ce biais, au passage<br />
sur la plateforme et suscité les interactions<br />
adoptant ainsi une position<br />
de « facilitateur des échanges ».<br />
Par ailleurs, la réussite du RSE passe<br />
également par une implication du manager<br />
en tant que modérateur des<br />
échanges. Toute la subtilité demeure<br />
dans une prise de position claire du<br />
manager. Sa présence en tant que<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 12
IMPLEX<br />
LOGICIELS MANAGEMENT DE LA MESURE ET DE LA QUALITÉ<br />
membre actif permet de susciter l’intérêt, d’animer les communautés<br />
et d’établir un modèle de contribution. Il pourra<br />
alors prévenir les éventuels dérapages, qu’il agisse d’un<br />
vocabulaire inadapté ou bien de sujets abordés de manière<br />
inappropriée dans un contexte professionnel. Cependant,<br />
tout l’enjeu de cette posture consiste à modérer les interactions<br />
sans pour autant transformer le RSE en lieu d’évaluation<br />
informelle de ses membres, ce qui aurait pour conséquence<br />
d’inhiber les échanges.<br />
Modérateur et catalyseur du réseau<br />
Etalonnages<br />
des chaînes de mesure<br />
en température<br />
Le manager encourage et oriente les interactions afin d’éviter<br />
la perte de visibilité sur les activités de son équipe. Sa<br />
position centrale lui permet également de véhiculer les<br />
usages et bonnes pratiques quant à l’utilisation du RSE : il se<br />
trouve ainsi au cœur des échanges. Cette veille opérée par<br />
le manager sur la diffusion et la confrontation d’informations<br />
favorise ainsi l’émergence d’idées nouvelles et de surcroit<br />
l’innovation.<br />
Afin d’exploiter au mieux les synergies positives inhérentes<br />
aux réseaux sociaux d’entreprise, la mise en place d’un management<br />
de proximité permet d’assurer la cohérence du<br />
rôle de catalyseur du manager sur ces plateformes. L’engagement<br />
des managers est donc un des leviers essentiels<br />
menant à l’appropriation d’un RSE par tous les collaborateurs.<br />
C’est avec une appropriation la plus étendue possible<br />
que les échanges au sein de l’entreprise pourront être optimisés,<br />
menant ainsi à une innovation créatrice de valeur.<br />
« Il y a 10 ans l’e-mail a été identifié comme un nouveau canal<br />
de communication, en 2008 on fait le même constat avec<br />
les RSE qui guideront les principaux développements IT de<br />
la prochaine décennie », constate l’éditeur JeeMeo (solution<br />
de CRM). Ce marché reste récent, aussi la véritable identité<br />
du réseau social d’entreprise est encore en mouvement. Cependant,<br />
ses bénéfices sont d’ores et déjà visibles dans de<br />
nombreuses entreprises.<br />
SELON LES NORMES FD X 07-028 et NF ENV 13005<br />
Saisir et calculer les données par<br />
fichier ou par automatisation.<br />
Traiter les résultats : moyennes,<br />
écarts-types, incertitudes, lois de<br />
distribution, histogramme des<br />
sources d’incertitudes ...<br />
Statuer sur la conformité.<br />
Editer des rapports normalisés.<br />
Sauvegarder les configurations<br />
des moyens, des processus et<br />
leurs incertitudes associées.<br />
Metroview2 Température estime les incertitudes<br />
de mesure selon la méthodologie NF ENV<br />
13005 et suit les indications développées dans<br />
la norme FD X 07-028 pour garantir la validité<br />
des résultats d’étalonnage et statuer sur la<br />
conformité des chaînes de mesure. La mise en<br />
oeuvre de Metroview2 permet d’accroître la<br />
productivité et d’assurer la traçabilité des<br />
étalonnages et des vérifications.<br />
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management<br />
d’IMPLEX certifié<br />
ISO 9001 : 2008<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 13
MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />
Terminologie<br />
RSE et développement durable,<br />
quelles différences ?<br />
Responsabilité sociétale des entreprises, développement durable,<br />
démarches sociétales et environnementales, traçabilité…<br />
Que recouvrent ces notions de plus en plus utilisées,<br />
parfois à contre sens, qu’ont-elles en commun et en quoi diffèrent-elles<br />
? Responsable développement durable pour DNV<br />
Business Assurance, Marc-Antoine Horenfeld nous explique...<br />
Depuis la version 2004 de l’ISO<br />
14001, les entreprises mettent en<br />
place de nombreuses démarches<br />
en lien avec l’environnement. Est-ce<br />
justifié ?<br />
Il s’agit de l’aboutissement d’un processus<br />
en marche depuis des décennies.<br />
Le renforcement des réglementations<br />
environnementales et<br />
l’évangélisation des différentes parties<br />
prenantes ont amené les entreprises<br />
à adopter des systèmes de management<br />
environnementaux. La société civile<br />
attend désormais des entreprises<br />
qu’elles maîtrisent les impacts de leur<br />
activité et il devient de plus en plus<br />
difficile de prétexter la surprise ou le<br />
manque d’outils pour échapper à ses<br />
propres obligations. Aujourd’hui, (depuis<br />
la version 2004 de l’ISO 14001),<br />
la reconnaissance des démarches<br />
environnementales par le biais de la<br />
certification devient un véritable critère<br />
de marché. Ce certificat, ou un référentiel<br />
équivalent, est fréquemment<br />
exigé dans le secteur BtoB et dans les<br />
marchés publics. Aussi, les entreprises<br />
ont tendance à considérer qu’il y a plus<br />
de risques à ne pas s’engager dans ce<br />
type de démarche qu’à le faire, même<br />
si le ROI (retour sur investissement)<br />
est incertain.<br />
Qu’est-ce qui différencient les<br />
termes développement durable et<br />
RSE ?<br />
Ce sont deux choses distinctes. Le<br />
concept de « développement durable<br />
», apparu en 1987 dans le rapport<br />
Brundtland, définit un type de<br />
développement qui s’efforce de répondre<br />
aux besoins du présent sans<br />
compromettre la capacité des générations<br />
futures à satisfaire les leurs. Le<br />
terme de « Responsabilité Sociétale<br />
de l’Entreprise » est une déclinaison<br />
de ce concept adaptée au monde de<br />
l’entreprise. On ne « fait pas » du développement<br />
durable mais on contribue<br />
à atteindre des objectifs du développement<br />
durable en mettant en place<br />
démarche et organisation idoines.<br />
Ainsi, l’évaluation de la Responsabilité<br />
d’Entreprise analyse le profil de<br />
risques d’une société et compare ses<br />
performances avec les normes sectorielles<br />
et les bonnes pratiques selon<br />
quatre axes : l’éthique commerciale,<br />
l’environnement (impacts d’opérations,<br />
produits, fabrications et distribution), la<br />
société (impacts sur les collectivités),<br />
l’emploi (impacts associés avec le recrutement,<br />
la protection et le management<br />
des salariés).<br />
Comment expliquez-vous cette<br />
prise de conscience dans les organisations<br />
?<br />
Cette prise de conscience n’est pas<br />
nouvelle ; des organisations ont été<br />
pionnières dès les années 90. Ce qui<br />
fait la différence aujourd’hui est lié au<br />
risque « de ne pas faire », c’est-à-dire<br />
de ne pas faire partie des entreprises<br />
identifiées comme responsables. C’est<br />
pour cette raison que cela devient un<br />
véritable critère de différenciation et<br />
d’accès au marché. Ceci d’autant plus<br />
que les « achats responsables » stimulent<br />
de façon croissante ce développement,<br />
en exigeant toujours plus<br />
de preuves de l’engagement de l’organisation<br />
candidate au marché.<br />
Que conseilleriez-vous aux entreprises<br />
qui hésitent entre une démarche<br />
RSE et une démarche DD ?<br />
On ne peut pas dire que l’on se lance<br />
dans une démarche de développement<br />
durable ou, comme je le disais<br />
plus tôt, que l’on « fait » du développement<br />
durable. Il n’existe qu’une façon<br />
d’articuler développement durable<br />
et Responsabilité Sociétale des Entreprises<br />
: la RSE est la contribution<br />
spécifique à l’atteinte des objectifs du<br />
développement durable (objectifs du<br />
millénaire, conférence Rio+20, etc.).<br />
Cette contribution en RSE est qualifiée<br />
de spécifique car elle doit être élaborée<br />
en fonction des enjeux qui concernent<br />
l’entreprise, c’est-à-dire les enjeux les<br />
plus significatifs parmi tous les enjeux<br />
des domaines environnemental, so-<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 14
MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />
cial, sociétal, et de gouvernance.<br />
Aujourd’hui, il ne devrait plus y avoir<br />
d’hésitation possible car pour les TPE /<br />
PME et ETI : les enjeux sont forts. Une<br />
démarche RSE est devenue un critère<br />
de marché car les grands donneurs<br />
d’ordre ont de fortes attentes vis-àvis<br />
de leurs fournisseurs et sous-traitants,<br />
y compris les marchés publics<br />
qui, dans leur majorité, intègrent aujourd’hui<br />
ce critère. Qui plus est, les<br />
autres parties prenantes, et en premier<br />
les salariés, attendent également que<br />
leurs entreprises se positionnent.<br />
Au travers des certifications ISO<br />
14001, ISO 26000, ISO 50001, SA<br />
8000, qu’est-ce que les entreprises<br />
essaient de prouver ?<br />
Ces référentiels, qu’ils concernent<br />
l’environnement, la responsabilité sociétale<br />
ou la gestion de l’énergie, permettent<br />
aux entreprises de répondre<br />
aux différentes facettes d’un même<br />
objectif : démontrer leur engagement,<br />
leur capacité à agir de façon responsable,<br />
leur faculté à gérer risques et<br />
opportunités à partir d’un schéma de<br />
gestion universel.<br />
Comment s’y retrouver entre tous<br />
les labels, certifications et référentiels<br />
qui fleurissent de nos jours ?<br />
Lesquels font réellement foi ?<br />
La situation actuelle n’est pas complètement<br />
satisfaisante. On assiste<br />
en effet à une prolifération risquée<br />
des labels (auto proclamés, privés…),<br />
et il devient difficile de se forger une<br />
opinion. C’est donc une question fondamentale.<br />
Il faut cependant accepter<br />
que nous sommes dans une période<br />
transitoire, pour ne pas dire de recherche<br />
et d’expérimentation. Il a fallu<br />
des dizaines d’années avant de stabiliser<br />
une métrique pour la comptabilité,<br />
ou d’autres démarches à caractère<br />
parfois plus qualitatif (comme la qualité<br />
par exemple, ou dans le domaine<br />
des relations sociales). Cela fait finalement<br />
peu de temps que des travaux<br />
permettent d’aboutir à des référentiels<br />
ou labels opposables en responsabilité<br />
sociétale (selon une approche<br />
système de management ou même<br />
une approche produit) qui soient transparents,<br />
acceptés, standardisés et<br />
appliquant eux-mêmes des principes<br />
de responsabilité dans leur mode de<br />
gouvernance. Aujourd’hui le meilleur<br />
véhicule pour cela est certainement<br />
l’ISO, mais l’innovation reste permise<br />
et nécessaire.<br />
Propos recueillis par J. Roboh<br />
Une vision élargie de la certification<br />
La responsabilité sociétale et le développement durable prennent une place plus importante dans les audits de certification<br />
de systèmes de management. L’approche particulière de DNV Business Assurance pour la certification des systèmes<br />
de management – appelée Risk Based Certification – a aidé au fil des ans des milliers d’entreprises à répondre aux<br />
risques spécifiques liés à leurs activités. Mais le monde évoluant, les thématiques à prendre en compte évoluent également.<br />
Les entreprises doivent désormais apporter des réponses concernant des aspects de leur performance jugés hors<br />
de portée il y a quelques années, à l’instar de l’origine des matières premières, de la gestion de la chaîne d’approvisionnement,<br />
l’empreinte eau. C’est pourquoi DNV annonce, à partir de 2014, une méthodologie d’audit améliorée qui devrait<br />
aider les entreprises à élargir le paysage de risques considéré dans un audit de certification. « Les entreprises recevront<br />
non seulement un certificat attestant de la conformité aux normes choisies mais auront également l’assurance que leur<br />
système de management constitue une base solide pour aller vers une performance opérationnelle plus durable, et que<br />
les dispositions appropriées sont en place afin de répondre aux attentes de leurs parties prenantes ».<br />
« Le succès à long terme n’est possible que pour les entreprises qui créent de la valeur de façon durable en répondant<br />
aux besoins économiques, sociaux et environnementaux de la planète », rappelle Luca Crisciotti, PDG de DNV Business<br />
Assurance. Les autorités, les consommateurs, les groupes d’intérêt et les organismes de normalisation considèrent les<br />
entreprises comme étant toujours plus responsables de leur façon de fonctionner. Les normes ISO, actuellement en cours<br />
de révision, sont un élément clé de contribution au développement durable. L’un des résultats attendus de cette révision<br />
est qu’elle continue à améliorer la capacité des entreprises à construire une performance durable. La prochaine génération<br />
de Risk Based Certification sera complémentaire à cette approche et aidera les entreprises à mieux se préparer à la<br />
transition vers les nouvelles normes.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 15
MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />
L’enquête de satisfaction<br />
Une pratique essentielle<br />
pourtant mal maîtrisée<br />
Toute entreprise a aujourd’hui conscience de l’importance<br />
de mesurer l’expérience et la satisfaction de ses clients.<br />
Il existe de nombreux moyens de collecter les réactions,<br />
en particulier dans le commerce et la vente au détail. Mais<br />
ces incitations à donner son avis influencent-elles l’expérience<br />
client ?<br />
Texte adapté du témoignage<br />
d’Oren Stern, vice-Président de<br />
Verint Systems et Voice of the<br />
Customer Analytics. Verint propose<br />
des solutions de gestion qui<br />
permettent aux entreprises d’enregistrer<br />
et d’analyser le contenu de<br />
sources d’informations complexes<br />
et souvent sous-exploitées telles<br />
que la voix, la vidéo et les données<br />
non structurées. Les sociétés<br />
renforcent ainsi leur capacité à<br />
prendre des décisions pertinentes<br />
et opportunes.<br />
Il a beaucoup été question de lassitude<br />
des clients. Le processus est bien<br />
connu, le client sollicite l’entreprise<br />
pour donner son avis mais cette dernière<br />
ne voit pas vraiment l’intérêt d’en<br />
faire part. La société semble ignorer<br />
ces sollicitations. De nombreuses recherches<br />
ont été effectuées sur la manière<br />
d’optimiser le nombre de retours<br />
qu’une entreprise peut recevoir, mais<br />
également la façon d’améliorer la valeur<br />
perçue suite à un avis.<br />
Emettons l’hypothèse que l’omniprésence<br />
des retours d’information et<br />
l’émergence des réseaux sociaux aient<br />
rendu ces avis clients souhaitables<br />
pour évaluer leur satisfaction et que<br />
les entreprises en aient fait une partie<br />
intégrante de leur relation de clientèle.<br />
Prenons l’exemple d’un garage qui envoie<br />
un e-mail de courtoisie demandant<br />
à un client de faire part de ses impressions.<br />
La première partie du message<br />
explique à quel point la concession et<br />
le constructeur sont attachés à la qualité<br />
du service client. En revanche, la<br />
volonté d’avoir l’avis des clients peut<br />
se révéler étrangement contradictoire.<br />
Effets pervers des enquêtes de satisfaction<br />
Il serait logique que l’email souligne<br />
l’intérêt que la concession porte à<br />
l’avis du client et son souci d’améliorer<br />
ses prestations. En l’occurrence cette<br />
sollicitation est brouillée en laissant<br />
supposer que l’avis exprimé pourrait<br />
affecter la position professionnelle du<br />
mécanicien dans l’entreprise ainsi que<br />
la position de la concession vis-à-vis<br />
du constructeur. Si le client comptait<br />
répondre autre chose que « j’ai été<br />
extrêmement satisfait », l’e-mail invite<br />
en fait à téléphoner au préalable à la<br />
concession pour clarifier un éventuel<br />
point d’insatisfaction. Le service aprèsvente<br />
suggérait ainsi qu’il était souhaitable<br />
de ne rien exprimer de négatif,<br />
ce qui laisse l’impression que l’on se<br />
moque de l’avis du client et que le souci<br />
d’amélioration est secondaire.<br />
L’expression du ressenti n’est plus une<br />
pratique isolée qui ne concerne que<br />
quelques entreprises, elle est omniprésente.<br />
De plus, les réseaux sociaux<br />
montrent aujourd’hui que chacun à sa<br />
propre opinion et qu’il est possible de<br />
le crier sur tous les toits. Les clients utilisent<br />
Internet pour parler de leur dernier<br />
repas au restaurant, noter l’hôtel<br />
où ils ont séjourné récemment, parler<br />
d’un concert auquel ils viennent d’assister,<br />
etc. Comme après avoir conduit<br />
sa voiture au garage, le client est désormais<br />
conditionné à donner son avis.<br />
Cependant, si ces sollicitation sont<br />
trop fréquentes, mal formulées ou<br />
manquent de sincérité, elles perdent<br />
de leur intérêt et de leur crédibilité. Il<br />
est donc indispensable que cette pratique<br />
soit mieux maîtrisée. Les entreprises<br />
doivent être conscientes que<br />
l’enquête de satisfaction fait désormais<br />
partie intégrante de l’expérience<br />
client. C’est parfois même la dernière<br />
impression que le client conservera de<br />
son expérience avec l’entreprise. Il est<br />
alors essentiel d’intégrer ce moment<br />
dans une stratégie de service irréprochable<br />
pour bénéficier d’un avantage<br />
fortement différenciateur.<br />
Soigner la dernière impression qui<br />
marquera le client<br />
Les études réalisées par le cabinet<br />
Forrester montrent que la conception<br />
de l’expérience client reste un concept<br />
abstrait pour bien des sociétés. Seulement<br />
35 % des entreprises auraient<br />
formalisé un véritable processus pour<br />
intégrer l’expérience client à leur pratique.<br />
Au moment de multiplier les<br />
solutions d’écoute de la voix du client<br />
et de commencer à collecter des informations<br />
sur plusieurs canaux de communication,<br />
il ne faut pas oublier que<br />
l’expression du ressenti fait partie intégrante<br />
de l’expérience et qu’elle doit<br />
être prise en considération.<br />
Les nouveaux commerçants sont nombreux<br />
à le faire sur les réseaux sociaux,<br />
les mobiles et en ligne. Se multiplient<br />
les applications et les sites Web où le<br />
bouton « Votre avis » est aisément accessible<br />
et pas au bout de trois écrans<br />
successifs... Cet espace relationnel<br />
fait partie intégrante du service proposé.<br />
Encore trop peu fréquente, la sollicitation<br />
des avis clientèle est vouée à<br />
se généraliser. Autant commencer au<br />
plus tôt car les entreprises qui sonderont<br />
plus finement leurs clients sauront<br />
mieux les fidéliser et développer ainsi<br />
leur chiffre d’affaire.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 16
MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />
Le Contrôle de Gestion Sociale<br />
Un levier de performance RH<br />
Le contrôleur de gestion sociale s’affirme de plus en plus<br />
comme remplissant une fonction originale et de plein exercice.<br />
Mais quel est son périmètre d’action et son apport à la<br />
gestion des ressources de l’entreprise ? Lionel Prud’Homme,<br />
directeur de recherche à LISPE-IGS, répond à nos questions.<br />
Pourquoi parle-t-on parfois d’une<br />
« nouvelle » fonction de contrôleur<br />
de gestion sociale ?<br />
La fonction de contrôleur de gestion<br />
sociale n’est pas nouvelle. Elle existe<br />
depuis près de 20 ans. Pour que la<br />
nouveauté devienne une norme, il faut<br />
une masse critique, un volume d’acteurs<br />
et d’organisations, et un laps<br />
de temps. Le Contrôleur de Gestion<br />
Sociale est devenu une réalité dans<br />
l’entreprise, il y a peu. Il est présent<br />
et décisif dans le paysage et avec le<br />
contexte économique changeant. Il a,<br />
aujourd’hui dans l’entreprise, un rôle<br />
déterminant à jouer dans l’analyse<br />
des coûts de l’organisation (masse<br />
salariale, absentéisme, congés payés,<br />
etc.) qui échappe à la seule logique<br />
de la comptabilité analytique. Devenue<br />
très importante, la fonction est<br />
très demandée et on constate qu’elle<br />
s’étoffe par de nombreux recrutements<br />
en cours.<br />
Dans quelle mesure le contrôle de<br />
gestion sociale est-il un partenaire<br />
sur lequel s’appuyer et un élément<br />
clé des organisations RH ?<br />
Les ressources humaines se voyaient<br />
plutôt comme intuitives, créatives, et<br />
pas forcément comme des alliées des<br />
chiffres. Cette représentation a changé,<br />
aussi en partie avec l’émergence<br />
de la fonction Contrôle de Gestion Sociale.<br />
Le Contrôle de Gestion Sociale a<br />
un rôle d’alerte et d’analyse pour éclairer<br />
les décisions à prendre et leurs impacts<br />
sur le futur. Il met en exergue les<br />
phénomènes. Il fait acte de pédagogie<br />
et de diplomatie. Il apporte une granularité,<br />
une focale plus précise, dans<br />
l’analyse qui mêlent les normes financières<br />
au droit social (sécurité sociale,<br />
droit du travail, de la formation, ...).<br />
C’est une fonction qui permet à la<br />
fonction RH d’appliquer à elle-même<br />
ce qu’elle applique aux autres : mesurer<br />
la performance, sa propre performance<br />
- quid de l’absentéisme ?<br />
Des congés payés ? De l’efficacité de<br />
ses processus, etc. Il n’existe pas de<br />
réponse vraiment normée. Selon les<br />
contextes, les contrôleurs de gestion<br />
sociale vont agir différemment car ils<br />
dépendent de l’histoire de l’entreprise.<br />
Quelle est la teneur de ses relations<br />
avec les autres directions au sein<br />
de l’entreprise ?<br />
Les liens fonctionnels sont essentiels<br />
pour remplir son rôle, notamment avec<br />
la direction financière, la direction opérationnelle<br />
(services) ou industrielle,<br />
la direction générale. Le contrôleur<br />
de gestion sociale prend du poids<br />
dans la fonction RH. Il y a beaucoup<br />
de matières à explorer et un périmètre<br />
extensif : mutualisation des coûts, piloter<br />
les SIRH, .... Cette fonction mixe<br />
les données financières avec d’autres<br />
données, liées à d’autres domaines de<br />
compétences (les matières sociales).<br />
Elle est légitime et étend son périmètre<br />
d’action (par exemple, à l’international).<br />
Qu’est-ce qui distingue un contrôleur<br />
de gestion d’un contrôleur de<br />
gestion sociale ?<br />
Avec la comptabilité analytique, il<br />
n’y a pas de possibilité d’obtenir une<br />
analyse fine des paramètres qui influencent<br />
temporairement ou durablement,<br />
par exemple, la masse salariale.<br />
Le métier de contrôleur de gestion sociale<br />
apparaît pour expliquer les variations<br />
des coûts de la masse salariale<br />
par des approches complémentaires<br />
(le droit, les relations sociales, etc.). Il<br />
a affaire avec des agrégats financiers<br />
qui requièrent pour les saisir finement<br />
d’avoir d’autres grilles de lectures.<br />
C’est un Sherlock Holmes dans l’entreprise.<br />
En quoi le contrôle de gestion sociale<br />
est-il un levier de performance<br />
RH ?<br />
Les ressources humaines ont besoin<br />
de données pour éclairer son action.<br />
La fonction de contrôleur de gestion<br />
sociale ne peut que donner plus de<br />
crédibilité et de légitimité à la fonction<br />
RH car c’est une fonction qui responsabilise.<br />
Un contrôleur de gestion sociale<br />
est recruté pour débusquer les<br />
coûts cachés des organisations, liés<br />
souvent à des routines non remises en<br />
questions dans l’entreprise.<br />
En juin dernier, les alternants du Master<br />
II Contrôle de Gestion Sociale<br />
(CGS) de l’IGS, en partenariat avec<br />
l’Université de Cergy Pontoise, ont<br />
échangé lors d’une table ronde avec<br />
Cécile Delambre (responsable du<br />
contrôle de gestion sociale du groupe<br />
hospitalier La Pitié-Salpêtrière), Céline<br />
Pons (STEF Logistique), Richard<br />
Hardy (directeur CSP et SIRH SITA<br />
France), Bernard Martory (professeur<br />
émérite et auteur de l’ouvrage « Piloter<br />
les performances RH », Ed. Liaisons).<br />
Groupe IGS (historiquement Institut de<br />
Gestion sociale) regroupe neuf filières<br />
de compétence et d’expertise métiers<br />
portées par des écoles et des centres<br />
de formation, des centres d’insertion et<br />
d’orientation réunis autour du concept<br />
de « l’Université Professionnelle Internationale<br />
». Implanté en France (Paris,<br />
Lyon et Toulouse), Londres, Dublin,<br />
Shanghai. www.groupe-igs.fr .<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 17
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
Les solutions décisionnelles<br />
Elissa Fink a identifié dix tendances principales relatives<br />
aux solutions décisionnelles. Elle décrit les perspectives<br />
en 2013 dans un contexte de prolifération des données et<br />
de reconnaissance des outils de visualisation.<br />
L’année 2013 promet d’être BIG (Business<br />
Intelligence Growth). Ces tendances<br />
s’appuient sur les avancées<br />
considérables de 2012 : les données<br />
ont proliféré, de nouvelles entreprises<br />
se sont créées, la découverte et la visualisation<br />
des données sont de plus<br />
en plus reconnues comme des catégories<br />
à part entière, les outils d’analyse<br />
basés sur le Web se connectent à des<br />
données orientées Web et, au final,<br />
tout devient mobile.<br />
Au début de l’année, cela aurait été<br />
inimaginable, mais il est clair pour Tableau<br />
que 2012 n’était qu’un échauffement<br />
préalable à l’avalanche de<br />
nouvelles avancées prévues au cours<br />
de l’année à venir. Grâce à toute l’attention<br />
que portent les entreprises à<br />
l’innovation en matière de données,<br />
le volume des changements ne peut<br />
qu’aller crescendo. Alors, à quoi devons-nous<br />
nous attendre en 2013 ?<br />
Les entrepôts de données prolifèrent<br />
Il était une fois une entreprise qui possédait<br />
différents types de données.<br />
GRC, point de ventes, messagerie, etc.<br />
Les dirigeants de cette entreprise ont<br />
travaillé très dur et ont au final rassemblé<br />
toutes leurs données dans un entrepôt<br />
de données rapide… En 2013,<br />
nous admettrons que cette histoire<br />
n’est qu’un conte de fées. Une entreprise<br />
dans laquelle toutes les données<br />
sont au même endroit n’existe pas. De<br />
plus, pourquoi le vouloir ? Les données<br />
volumineuses peuvent être hébergées<br />
sur des systèmes comme Teradata<br />
et Hadoop. Les données transactionnelles<br />
peuvent être stockées dans<br />
des systèmes Oracle ou SQL Server.<br />
Stockons les données voulues dans<br />
les entrepôts de données appropriés<br />
et la charge de travail associée sera<br />
considérée comme l’une des caractéristiques<br />
d’une grande entreprise informatique,<br />
non comme un problème à<br />
résoudre.<br />
Il est temps d’adopter Hadoop<br />
En 2008 et 2009, Hadoop représentait<br />
un projet scientifique. En 2010 et 2011,<br />
certaines organisations avant-gardistes<br />
ont commencé à valider le principe<br />
Hadoop. En 2012, nous avons observé<br />
de nombreuses implémentations<br />
de Hadoop à l’échelle de la production,<br />
et un certain nombre d’entreprises<br />
cherchant à résoudre leurs points<br />
faibles en travaillant avec Hadoop. En<br />
2013, Hadoop permettra enfin de manipuler<br />
des données volumineuses ou<br />
non structurées. Hadoop se prête également<br />
davantage à une expérience<br />
analytique plus rapide.<br />
Du libre-service à l’autonomie<br />
Les solutions décisionnelles en<br />
libre-service reposent sur le principe<br />
qu’un utilisateur commercial peut<br />
analyser les données voulues pour<br />
prendre une décision mieux éclairée.<br />
L’autonomie est le passage obligé de<br />
ce concept : cela signifie que les professionnels<br />
ont accès aux données appropriées,<br />
que les données sont dans<br />
un lieu et un format qu’ils peuvent utiliser,<br />
et qu’ils possèdent les solutions<br />
permettant d’effectuer des analyses<br />
en libre-service. Quand ces conditions<br />
sont réunies, les utilisateurs deviennent<br />
autonomes en matière de résolution<br />
des problèmes informatiques<br />
et le service informatique peut se<br />
consacrer à la mise à disposition des<br />
solutions et des données sécurisées<br />
nécessaires.<br />
Sortez les textes non structurés de<br />
la corbeille<br />
Un des facteurs ayant contribué à la<br />
montée en puissance de Hadoop est<br />
l’augmentation du volume de données<br />
non structurées. E-mails, documents,<br />
analyses Web et commentaires des<br />
clients existent depuis des années,<br />
mais la plupart des entreprises ont<br />
tellement lutté pour comprendre leurs<br />
données structurées qu’elles en ont<br />
délaissé leurs données non structurées.<br />
En 2011 et 2012, nous avons vu<br />
émerger davantage de techniques visant<br />
à aider les utilisateurs à gérer des<br />
données non structurées et, qui plus<br />
est, à trouver un endroit où les stocker<br />
(Hadoop). Avec l’explosion des données<br />
sociales comme les posts Twitter<br />
et Facebook, l’analyse de texte devient<br />
encore plus importante. Attendez-vous<br />
à bien des changements en 2013.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 18
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 19
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Le cloud sort des nuages<br />
L’offre décisionnelle sur le cloud<br />
comme principale solution décisionnelle<br />
? Pas question ! Pas en 2012, en<br />
tous cas. Il existe des services de solutions<br />
décisionnelles sur le cloud, mais<br />
avec des limitations importantes qui<br />
font qu’il est difficile de l’utiliser comme<br />
solution d’analyse principale. En 2013,<br />
nous pensons que les solutions décisionnelles<br />
sur le cloud arriveront à<br />
maturité de sorte que les utilisateurs<br />
puissent y exploiter leurs données de<br />
manière collaborative, à l’instar de la<br />
façon dont ils collaborent avec leur<br />
système de GRC Salesforce ou exploitent<br />
les données de leur système<br />
d’assistance.<br />
Les yeux doux pour les analyses visuelles<br />
Pendant des années, l’analyse visuelle<br />
a représenté la meilleure illustration<br />
de ce que sont les solutions, décisionnelles<br />
: impressionnantes, mais<br />
réservées à une élite et pas au grand<br />
public. Mais chacun commence enfin<br />
à se rendre compte que l’analyse visuelle<br />
permet à quiconque d’explorer,<br />
de comprendre et de communiquer au<br />
moyen de données. C’est la star des<br />
analyses professionnelles et pas simplement<br />
un outil pratique pour scientifiques.<br />
L’avenir devient moins incertain<br />
Tout comme l’était l’analyse visuelle,<br />
les prévisions sont considérées comme<br />
relevant du domaine de la science.<br />
Mais tout le monde souhaite connaître<br />
l’avenir. Les outils de prévision évoluent<br />
afin d’aider les entreprises à<br />
identifier les tendances émergentes<br />
et à mieux anticiper. Les prévisions et<br />
les analyses prédictives vont devenir<br />
beaucoup plus courantes, car les utilisateurs<br />
s’en servent pour valoriser<br />
davantage leurs données.<br />
Place à la solution décisionnelle<br />
mobile<br />
L’année dernière, nous avions prévu<br />
que la solution décisionnelle mobile<br />
atteindrait un niveau grand public, et<br />
elle s’est effectivement généralisée.<br />
Désormais tout le monde, des représentants<br />
aux experts en assurance, en<br />
passant par les chefs d’atelier, utilise<br />
des tablettes pour obtenir des données<br />
sur leur travail en temps réel. Jusqu’à<br />
ce jour, la solution décisionnelle mobile<br />
n’a que légèrement impliqué l’utilisation<br />
de rapports, avec un peu d’interactivité<br />
à la clé. Mais l’énorme valeur qui<br />
a pu être observée comme caractérisant<br />
la solution décisionnelle mobile<br />
génère aujourd’hui une tendance en<br />
faveur d’une capacité accrue à poser<br />
des questions et à y répondre.<br />
Faire mieux collaborer les collaborateurs<br />
Les solutions décisionnelles d’entreprise<br />
ont souvent été vantées pour<br />
leurs fonctions de collaboration. En<br />
2013, ces fonctions ne suffiront plus.<br />
La collaboration doit être au cœur de<br />
chaque implémentation de solution<br />
décisionnelle professionnelle, car ne<br />
s’agit-il pas d’un échange de questions<br />
et de réponses au sein d’une entreprise<br />
? En 2013, les entreprises chercheront<br />
des solutions visant à mieux<br />
faire collaborer leurs salariés, où qu’ils<br />
soient, afin d’œuvrer ensemble à la<br />
compréhension et à la résolution des<br />
problèmes.<br />
Pour des analyses visuelles simples<br />
et rapides<br />
En tant qu’entreprise, nous discutons<br />
depuis plusieurs années sur des<br />
termes tels que la «solution décisionnelle<br />
généralisée » ou « solution décisionnelle<br />
pour le grand public ». Il<br />
existe un marché pour les données en<br />
dehors de celui des « solutions décisionnelles<br />
». Lorsque nous mettons<br />
davantage l’accent sur les données,<br />
et moins sur les catégories de logiciels<br />
comme les solutions décisionnelles,<br />
nous nous concentrons sur l’optimisation<br />
de la valeur commerciale. En<br />
outre, l’analyse visuelle simple et rapide<br />
est la clé qui ouvre la porte à la<br />
collaboration et à l’adoption des analyses<br />
par l’ensemble de l’entreprise.<br />
Voilà donc l’avenir en 10 points. Il<br />
s’agit des tendances que nous observons<br />
lorsque nous discutons avec nos<br />
clients sur leurs activités actuelles et<br />
sur leurs prochains investissements.<br />
Point positif : les investissements sont<br />
en général inspirés par la volonté de<br />
prendre les bonnes initiatives, et non<br />
par le sentiment de frustration qui est<br />
associé à la prise d’initiatives ayant<br />
échoué. Les nouvelles technologies et<br />
les nouveaux investissements de ces<br />
cinq dernières années commencent<br />
peut-être à porter leurs fruits. Quoi qu’il<br />
en soit, nous attendons beaucoup de<br />
changements en matière de solutions<br />
décisionnelles en 2013.<br />
Elissa Fink est directrice du marketing<br />
chez Tableau Software qui fournit aux<br />
entreprises des solutions permettant<br />
d’analyser, de visualiser et de partager<br />
« simplement » des informations. www.<br />
tableausoftware.com/trial<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 20
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QUALITÉ QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE MAI 2013 2013 PAGE PAGE 7 21
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
Des outils de performance<br />
Un outil pour la modélisation, l’analyse et l’optimisation<br />
des processus de l’entreprise : Agilium propose en France<br />
le logiciel Viflow développé avec succès par l’allemand Vicon.<br />
Quelle que soit la taille de l’entreprise<br />
ou son secteur d’activité, la notion de<br />
processus concerne toutes les organisations.<br />
La modélisation peut se<br />
faire à différents niveaux (stratégique,<br />
groupe, unité de production, procédure<br />
de travail). Elle vise dans tous<br />
les cas à l’amélioration des performances<br />
globales de l’organisation. Un<br />
projet de mise en place des processus<br />
commence la plupart du temps sur un<br />
tableau blanc. Il consiste à structurer<br />
et à représenter visuellement les activités<br />
de l’entreprise. Une fois la phase<br />
de réflexion terminée, il est rare que le<br />
tableau blanc suffise à faire vivre et à<br />
partager les informations importantes<br />
de la modélisation. C’est dans ce cadre<br />
que l’outil Viflow, développé par ViCon<br />
en Allemagne, prend tout son sens.<br />
ViFlow est un outil pour la modélisation,<br />
l’analyse et l’optimisation des<br />
processus de l’entreprise. Il est très<br />
simple d’utilisation, développé autour<br />
d’une base de données relationnelle<br />
et utilise le logiciel Visio de Microsoft<br />
qui est totalement intégré dans la solution.<br />
Ses caractéristiques uniques sur<br />
le marché font qu’il est utilisé par plus<br />
de 5 700 organisations et entreprises<br />
du monde entier, et compte 36 000 licences<br />
utilisateurs.<br />
Agilium et son partenaire ViCon ont eu<br />
l’occasion de développer leur relation<br />
à l’occasion d’une ouverture d’activité<br />
de la société Agilium en Allemagne.<br />
Déjà présent sur le marché du BPM<br />
qui intervient après la phase de modélisation<br />
pour l’exécution des processus,<br />
Agilium souhaitait compléter son<br />
offre avec un produit de modélisation<br />
graphique simple. C’est ainsi que la<br />
société a choisi de distribuer Viflow,<br />
devenant ainsi centre de compétence<br />
pour le produit en France. Son équipe<br />
Un exemple de fertilisation européenne<br />
A l’occasion d’un appel à projet au niveau européen, Agilium<br />
et ses partenaires ont été retenus comme lauréat pour<br />
leur projet CRISTAL-ISE. Celui-ci va permettre au produit<br />
de faire une avancée considérable dans le domaine de la<br />
collaboration et des relations inter-entreprise.<br />
Dans le cadre de la Commission européenne, il existe plusieurs programmes<br />
de recherche dont les programmes Marie-Curie (dans le cadre du FP7), proposés<br />
tous les 4 ans. Cette action européenne permet de favoriser la fertilisation<br />
croisée entre université et entreprise pour créer des synergies. Cela se<br />
concrétise par des collaborations autour de projets de recherche communs.<br />
Agilium a présenté un dossier en collaboration avec l’Université West England<br />
et un autre industriel, ALPHA-3i pour cette 7ème édition. Les travaux proposés<br />
permettent d’enrichir le moteur « Cristal », moteur du produit Agilium. Ils<br />
permettront de sortir une nouvelle version de Cristal.<br />
Initialement, la technologie « Cristal » a été mise au point pour satisfaire aux<br />
besoins du CERN concernant le pilotage du projet du grand collisionneur LHC.<br />
Ce développement a été porté par le CERN, le CNRS et l’université West<br />
England à Bristol. Le produit Agilium est un cas d’application du moteur « Cristal<br />
» appliqué au BPM pour la gestion des processus. La qualité et l’intérêt du<br />
dossier a retenu l’attention de la commission, et le projet « Cristal Ise » a donc<br />
obtenu un financement de près de 1,5 million d’euro. Le projet est maintenant<br />
actif depuis plusieurs mois et les premiers délivrables sont disponibles.<br />
Développement technologique et humain<br />
L’intérêt d’un projet d’une telle dimension n’est pas que dans la nature de<br />
la production, c’est aussi dans la richesse des échanges qui se présentent<br />
dans ce contexte. Les équipes d’Agilium, de l’université West England et de<br />
ALPHA-3i ont ainsi l’occasion pendant toute la durée du projet de travailler<br />
ensemble, apportant chacune ses habitudes, sa culture et bien sûr ses compétences.<br />
Agilium reçoit des équipes d’Angleterre, et ce sera bientôt au tour de certains<br />
de ses collaborateurs français de partir au CERN, à Genève où l’équipe de<br />
l’UWE travaillant sur le projet CRISTAL-ISE a des bureaux pour soutenir la recherche<br />
CERN CRISTAL. De cette expérience sortira une version V5 du produit<br />
AGILIUM, avec une composante d’interopérabilité puissante, mais également<br />
une expérience humaine des plus enrichissantes pour les équipes !<br />
C’est aussi un des objectifs importants de ce type de programme européen.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 22
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Avec sa suite logicielle BPM, l’éditeur Agilium propose des solutions de modélisation<br />
et d’exécution des processus qui permettent de répondre aux besoins<br />
de structuration, de suivi et de maîtrise de l’organisation métier. Afin<br />
d’élargir son offre, Agilium est depuis juin dernier le distributeur et centre de<br />
compétence du produit Viflow en France. Autour de ce produit, Agilium propose<br />
une offre de service complète (vente de licences, formation, accompagnement<br />
au déploiement). La démarche de développement de l’offre Viflow<br />
passe par ailleurs par la mise en place de partenariats stratégiques avec des<br />
cabinets conseils et des sociétés d’intégrations. La société Bélier Associés<br />
basée à Lyon est le premier partenaire à s’inscrire dans cette approche dynamique<br />
qui valorise les compétences métiers des partenaires.<br />
fournit dès lors dans notre pays les<br />
interlocuteurs de proximité pour la distribution,<br />
la formation et le support à<br />
l’utilisation de l’outil.<br />
Les principes de l’amélioration<br />
continue et du management visuel<br />
Belier Associes conseille depuis 20<br />
ans les entreprises pour améliorer leur<br />
organisation industrielle et le management<br />
de leurs flux. Les consultants<br />
experts dans les domaines de la supply<br />
chain, des flux administratifs et de<br />
l’excellence organisationnelle accompagnent<br />
les équipes pour leur transférer<br />
les savoir-faire et leur permettre<br />
de construire les solutions les plus<br />
adaptées.<br />
Afin de renforcer encore l’efficacité de<br />
ses méthodes d’intervention, le cabinet<br />
utilise depuis plusieurs années l’outil<br />
de modélisation Viflow. Il a développé<br />
avec Viflow une méthodologie basée<br />
sur les principes de l’amélioration<br />
continue et du management visuel.<br />
Cette méthode permet d’optimiser<br />
les processus en éliminant les tâches<br />
sans valeur ajoutée… les gaspillages.<br />
La visualisation des processus permet<br />
d’impliquer fortement tous les collaborateurs<br />
dans la démarche, ce qui<br />
garantit l’application pérenne des processus.<br />
Le pilotage de l’activité par les<br />
processus redonne la vision globale<br />
nécessaire. Utiliser une méthode de<br />
description et d’amélioration des pratiques<br />
transversale à l’entreprise est<br />
une source de progrès important, rapide<br />
et durable.<br />
Des outils de plus en plus souples<br />
Les outils traditionnels ne sont plus suffisants pour donner un accès immédiat à un nombre<br />
d’informations croissant avec une représentation graphique simple et une manipulation rapide<br />
et efficace. Les utilisateurs veulent des outils de business intelligence plus souples et<br />
agiles. Un nouveau module BI de Quasar Solutions et Obilog répond à ce besoin.<br />
Les utilisateurs veulent pouvoir lancer eux-mêmes leurs propres requêtes et ne plus dépendre de formations complexes<br />
pour utiliser les outils mis à leur disposition. QUASAR Solutions et OBILOG l’ont bien compris puisqu’ils ne proposent<br />
pas seulement un outil dans le module BI, mais un panel complet d’indicateurs permet à l’utilisateur de faire ses premiers<br />
pas très facilement vers cet outil.<br />
Tous les domaines fonctionnels ont été pris en compte dans la construction de ces indicateurs type. La production (les<br />
TRS, taux de rebuts, prix de fabrication…), les aspects financiers (chiffre d’affaires, aide au budget…), les devis (taux de<br />
réussite, temps de décision…), et bien d’autres chiffres sur les achats, les stocks permettront de compléter le précieux<br />
outil de pilotage de la production qu’est OBILOG.<br />
Des indicateurs qualité sont disponibles à différents niveaux : nombre et coûts des défauts, informations de traçabilité,<br />
capabilité caractéristique par caractéristique… Cette base de travail permet donc à l’utilisateur de démarrer avec des<br />
exemples dans la Business Intelligence. Le produit proposé étant simple d’utilisation et très graphique, peu à peu la puissance<br />
des fonctionnalités du produit pourra être mise en application.<br />
L’outil est dynamique. Les tableaux de bord affichent de nombreuses informations simultanément et la sélection des éléments<br />
met à jour en temps réel l’ensemble des indicateurs. Autre point important, les données peuvent être complétées<br />
par d’autres informations issues d’autres bases de données. Une consolidation des informations issues de différents<br />
systèmes d’information est rendue possible (ainsi des données Excel par un simple « glisser – déplacer »).<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 23
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
Quand les collectivités locales<br />
passent à la GED<br />
Le 1er janvier 2015, le Protocole d’Echanges Standard Version<br />
2 (PES V2) rendra obligatoire la dématérialisation des<br />
flux, supprimant la circulation du papier dans le relations<br />
comptables des collectivités avec la Trésorerie Générale.<br />
Le recours à la GED sera donc impératif. Une démarche<br />
que la Communauté de communes du Petit Caux en Normandie<br />
a anticipée.<br />
La Communauté de communes du Petit<br />
Caux est une structure intercommunale<br />
située en Haute-Normandie, entre<br />
Dieppe et Le Tréport. Elle regroupe 18<br />
communes (environ 9 000 habitants)<br />
du département de la Seine-Maritime.<br />
Malgré sa taille modeste, la Communauté<br />
de communes couvre une zone<br />
relativement riche et en pleine évolution.<br />
Collectivité dynamique qui dispose<br />
d’un budget important compte<br />
tenu de sa taille et de compétences<br />
élargies, elle gère un parc d’infrastructures<br />
routières et de bâtiments particulièrement<br />
important. Ce dynamisme se<br />
traduit également au niveau technologique<br />
à travers l’effort d’équipement informatique<br />
particulièrement important<br />
(287 ordinateurs en réseau, 8 serveurs<br />
La mairie du petit Caux<br />
virtualisés), et un outil logiciel GED.<br />
Sur une échelle nationale, la Communauté<br />
de communes du Petit Caux se<br />
situe à un niveau statutaire important<br />
par l’ampleur des compétences qu’elle<br />
exerce : elle couvre la gestion de la petite-enfance,<br />
le secteur sportif, la voirie<br />
(70 Km de routes), les zones côtières<br />
et, de façon plus classique, les zones<br />
d’activités économiques, l’office du<br />
tourisme, 7 groupes scolaires où l’on<br />
compte un millier d’élèves. Directeur<br />
des systèmes d’information, M. Albert<br />
Pontillon est aussi doté de responsabilité<br />
sur la téléphonie et l’énergie.<br />
« Au départ, nous sommes venus à<br />
la GED pour des raisons pratiques,<br />
explique Albert Pontillon, en effet les<br />
responsables n’étaient pas tous présents<br />
en permanence, il fallait cependant<br />
qu’ils accèdent à leurs documents<br />
de travail d’où ils se trouvaient. Dans<br />
un premier temps, un VPN (réseau<br />
privé virtuel) apportait un moyen d’accès,<br />
mais pas aux courriers. J’ai pu, à<br />
l’époque de notre recherche - avant<br />
2006- examiner le fonctionnement de<br />
certaines solutions de GED proposées<br />
sur le marché, je leur ai trouvé deux<br />
gros défauts. D’abord, la modification<br />
de la structure des documents intégrés<br />
à la GED, qui ne pouvaient plus être<br />
lus avec les logiciels d’origine, tels que<br />
Word de Microsoft ou Acrobat d’Adobe.<br />
En second lieu, le classement, donc ensuite<br />
la recherche des documents pouvaient<br />
entraîner quelque confusion...<br />
par exemple si tel document, disons<br />
une facture d’achat, est indexé par le<br />
système de GED sur le nom d’en-tête<br />
de la société émettrice, et que celle-ci<br />
possède plusieurs marques ou entités<br />
(Orange / France Télécom), des recherches<br />
n’aboutissent pas, ou alors<br />
une petite différence dans la saisie du<br />
nom recherché déclenche la création<br />
de trois ou quatre dossiers pour un<br />
même fournisseur, d’où un éparpillement<br />
inutile. »<br />
Sélectionner et déployer la solution<br />
La veille technologique faisant partie de<br />
son action courante, M. Pontillon avait<br />
répertorié une douzaine de GED différentes<br />
au moment de faire un choix (en<br />
2006). Son attention s’est fixée particulièrement<br />
sur la GED « Novaxel »<br />
qui d’emblée semblait présenter des<br />
avantages déterminants par contraste<br />
avec les deux défauts généralement<br />
observés par lui dans les GED du moment<br />
: la modification de la structure du<br />
fichier ; le système de classement.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 24
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savoir-faire et ainsi obtenir de nouvelles qualifications. Les formations SGS<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 25
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
La GED retenue ne modifie pas le<br />
document, qui reste dans sa structure<br />
d’origine ; il y a simplement une<br />
compression pour un gain de place<br />
sur disques. « C’est une sécurité pour<br />
l’acheteur qui, en cas de besoin, pourra<br />
toujours ressortir ses documents<br />
dans leur état d’origine», précise Albert<br />
Pontillon. « Quant au système de classement,<br />
l’outil s’est avéré imbattable<br />
grâce à un raisonnement de base tout<br />
simple représentant l’arborescence<br />
sous la forme familière de l’armoire<br />
d’un bureau avec ses étagères, ses<br />
classeurs, ses dossiers… En une demi-journée<br />
de manipulation tout le<br />
monde peut comprendre, et j’imagine<br />
que le système peut s’adapter à tout<br />
type de client utilisateur dans le public<br />
ou le privé. De plus, la fonctionnalité<br />
de visualisation du document à l’écran<br />
est un facilitateur indéniable. »<br />
La Communauté de communes met<br />
dans sa GED un maximum de documents.<br />
« Ma philosophie est que tout<br />
document est important », confie A.<br />
Pontillon. « Soit il est objectivement<br />
important au premier instant T, soit<br />
L’exemple de la Mairie de Schlierbach<br />
« Dans une mairie nous brassons beaucoup plus de papier que dans une<br />
entreprise de dimension équivalente », témoigne Mathieu Litzler, secrétaire<br />
général de la commune alsacienne de Schlierbach (1200 hab.). Exerçant une<br />
activité professionnelle, le premier magistrat n’est pas en permanence en mairie,<br />
aussi faut-il qu’il accède aux documents en tout lieu. Le partage des dossiers<br />
concerne les marchés publics comme les dossiers techniques des chantiers,<br />
les dossiers comptables et leurs pièces administratives… Depuis juillet<br />
2012, 100% du courrier entrant est scanné, la dématérialisation est totale.<br />
D’autres types de documents, comme les permis de construire, sont traités<br />
en GED. Toutes les éditions de papiers utiles que le temps d’une réunion sont<br />
éliminées. « Pour les factures d’achats, Novaxel a installé des scripts facilitant<br />
leur introduction en comptabilité et leur transfert à la Direction Générale des<br />
Services, avec des annotations en post-it électronique si nécessaire. » Les<br />
échanges dématérialisés seront étendus avec les partenaires extérieurs privilégiés<br />
comme le Trésor Public, la Recette des Finances et la Préfecture ».<br />
Créée à Lyon en 1994, Novaxel, société du groupe Visiativ, édite un logiciel<br />
de GED (gestion électronique de documents) du même nom qui compte plus<br />
de 200 000 utilisateurs. L’outil intègre des modules de workflow, de contrôle<br />
de complétude pour identifier les documents inexistants, de LAD avec gestion<br />
des codes à barres et la consultation des dossiers sur iPhone. L’intégration<br />
des certificats électroniques, délivrés par ChamberSign, en fait également une<br />
GED « de confiance ».<br />
il peut soudain le devenir alors<br />
qu’il paraissait anodin au jour J.<br />
Je me rappelle un courrier signalant<br />
que l’étal d’un camelot sur le<br />
marché débordait sur la chaussée.<br />
Cela semblait alors peu de<br />
chose, mais quelques mois plus<br />
tard un accident est survenu à<br />
cause de cela, et ce courrier devenait<br />
une pièce importante. »<br />
Vers la fin de la paperasse !<br />
« Je suis satisfait de constater, après<br />
sept années d’exploitation, que les<br />
deux principales qualités que j’avais<br />
attribuées à notre GED dans la phase<br />
de sélection se sont bien confirmées :<br />
simplicité et capacité d’ouverture. Aujourd’hui,<br />
après un usage intensif, je<br />
peux y ajouter : stabilité et fiabilité. Depuis<br />
nos premiers pas, nous avons pu<br />
évoluer vers un accès web à distance<br />
et intégrer la signature électronique<br />
des documents au travers de l’accord<br />
de Novaxel avec ChamberSign : un<br />
clic pour une signature ! Par le workflow<br />
intégré, nous pouvons faire le suivi<br />
et la gestion de nos documents dans<br />
leur cheminement de validation de ser-<br />
Albert Pontillon<br />
vice en service. »<br />
Il faut savoir que le passage au Protocole<br />
d’Echanges Standard Version<br />
2 (PES V2) sera effectif à la date du<br />
1er janvier 2015. Il oblige à dématérialiser<br />
les flux comptables, supprimant<br />
la circulation du papier dans le relations<br />
comptables avec la Trésorerie<br />
Générale (bulletins de paie, factures,<br />
compte administratif, budget prévisionnel,…).<br />
« Grâce à son avance<br />
dans la dématérialisation, notre Communauté<br />
de communes a été choisie<br />
comme collectivité test tandis qu’hélas<br />
beaucoup de collectivités sont encore<br />
au tout papier. Aujourd’hui, à un an et<br />
demi de la mise en place du PES V2,<br />
je ne peux que les encourager à se<br />
doter d’une GED ouverte permettant<br />
une arborescente numérique capable<br />
de répondre ensuite à la règlementation<br />
PES V2, » insiste Albert Pontillon.<br />
« Nous allons tout droit vers le sans<br />
papier intégral. Nous allons ainsi intégrer<br />
une zone parapheur permettant<br />
de valider nos documents dans leur<br />
avancée au travers du workflow, et<br />
notre GED novaxel, qui peut être vue<br />
actuellement comme un système d’archives<br />
vivantes et dynamiques, est en<br />
passe de devenir, en plus, le coffre-fort<br />
sécurisé de nos documents. »<br />
F. P.<br />
C<br />
M<br />
J<br />
CM<br />
MJ<br />
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PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
Projet PZP… « presque zéro papier »<br />
Une société nantaise déployée à l’international lance un<br />
projet de dématérialisation des feuilles de temps et des<br />
notes de frais de ses collaborateurs… première étape d’un<br />
objectif ambitieux « presque zéro papier » visant à réduire<br />
au maximum les processus papier.<br />
charges précis, Tibco reçoit 7 réponses<br />
à son appel d’offres. « Sur un plan<br />
technologique, les approches étaient<br />
très différentes, se souvient Lydia Breton,<br />
DSI de Tibco. Après en avoir shortlisté*<br />
trois, nous avons très vite été<br />
convaincus par la solution Perceptive<br />
Content, pour ses aspects non intrusifs<br />
et le Learn Mode qui permet une intégration<br />
à notre système d’information<br />
sans développement spécifique ».<br />
Division du groupe Lexmark, Perceptive<br />
Software propose des solutions<br />
d’ECM et de BPM, édite des logiciels<br />
de capture intelligente de données, de<br />
gestion de contenu et de processus,<br />
de « recherche fédérée ». La société<br />
développe également des connecteurs<br />
d’intégration qui relient les applications<br />
d’entreprises avec les processus métiers<br />
et l’information extérieure.<br />
L’interface Web de dépôt des documents<br />
et un pool de scanners ont été<br />
déployés en quelques semaines dans<br />
l’ensemble des agences du groupe.<br />
« Mais le déplacement en agence n’est<br />
pas obligatoire, souligne la DSI. «Nos<br />
agents peuvent également scanner<br />
leurs justificatifs chez eux s’ils disposent<br />
du matériel adéquat, ou encore<br />
plus simplement les photographier via<br />
leur smartphone et les envoyer sur<br />
l’interface ». Les premiers résultats<br />
sont encourageants : oubliés les enveloppes<br />
T ou le courrier interne, les<br />
opérationnels se prennent au jeu et<br />
scannent ou photographient leurs documents<br />
avec la plus grande régularité.<br />
« Cela nous suffit, poursuit Lydia<br />
Breton. Nous n’exigeons pas l’envoi<br />
papier dans un second temps : nos<br />
agents les conservent s’ils le souhaitent<br />
mais ce n’est pas obligatoire ».<br />
Depuis sa création en 1985, Tibco<br />
conçoit et met en œuvre des prestations<br />
de services autour des infrastructures<br />
télécoms et des systèmes d’information.<br />
Expertise technologie et<br />
services managés notamment, auprès<br />
des grands comptes comme des PME.<br />
Toujours implanté à Nantes, le siège<br />
historique, Tibco dispose aujourd’hui<br />
de 86 points de présence répartis sur<br />
tout le territoire français, ainsi que des<br />
filiales en Pologne, en Slovaquie et au<br />
Maroc. Au total, plus de 1.000 collaborateurs<br />
dont 700 itinérants en charge<br />
d’accompagner quotidiennement les<br />
clients de Tibco dans leurs enjeux<br />
d’infrastructures télécoms et système<br />
d’information. Pour gérer les temps de<br />
travail et les notes de frais d’une telle<br />
équipe, Tibco a décidé, au début de<br />
l’année 2012, de moderniser ses flux<br />
documentaires.<br />
Gestion des temps et des notes de frais<br />
L’objectif de ce premier projet était précis<br />
: rationaliser, sécuriser et fluidifier<br />
la gestion des feuilles de temps, des<br />
notes de frais et des justificatifs associés.<br />
Dans un premier temps au sein<br />
de l’entité Tibco Services et de ses<br />
370 collaborateurs qui représente un<br />
périmètre limité malgré une certaine<br />
complexité (environ 1.700 justificatifs<br />
mensuels), afin de « tester » la solution<br />
et d’assurer la réussite d’un projet de<br />
dématérialisation plus global, le PZP.<br />
Après la rédaction d’un cahier des<br />
D’autant que la fonctionnalité Content<br />
in Context de Perceptive permet de<br />
retrouver en un clic dans la barre<br />
des tâches le document justificatif, à<br />
quelque niveau du processus que ce<br />
soit. Le workflow dématérialisé qui<br />
passe par le responsable N+1 du salarié<br />
avant d’être orienté à la comptabilité<br />
a aussi considérablement réduit<br />
les risques de pertes ou d’erreurs, et<br />
surtout les délais de paiement. Toutes<br />
les notes de frais sans exception sont<br />
désormais remboursées aux agents<br />
dès le mois suivant l’envoi.<br />
Un projet global de dématérialisation,<br />
en 2 ans seulement<br />
Tibco souhaite pousser plus loin le<br />
projet. La gestion des temps et des<br />
notes de frais du reste du personnel<br />
de l’entreprise est en cours. Après<br />
quoi, ce sera au tour de la dématérialisation<br />
des factures fournisseurs, puis<br />
des clients grands comptes par EDI, et<br />
enfin l’administration du personnel. « A<br />
première vue, ce chantier peut paraître<br />
colossal, commente la DSI. Mais en<br />
réalité, grâce au Learn Mode et à l’accompagnement<br />
de Perceptive, nous<br />
nous donnons environ un an pour déployer<br />
l’ensemble de ces projets. Tout<br />
devrait être terminé fin 2013, et nous<br />
devrions alors avoir atteint notre objectif<br />
: le presque zéro papier ».<br />
F. P.<br />
*shortlisté : présélectionné<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 28
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
Assurer une forte adoption<br />
de votre ECM par vos utilisateurs<br />
Le déploiement d’un système de gestion de contenus d’entreprise ne donnera pas le retour<br />
sur investissement escompté si vos employés sont contre l’idée d’utiliser quotidiennement<br />
ce nouvel outil. Les conseils suivants vous aideront à préparer vos employés à une mise en<br />
œuvre réussie et vous assureront que votre entreprise maximisera son investissement ECM.<br />
Le Gartner indique que plus de 20%<br />
des déploiements d’ECM (système<br />
de gestion de contenus d’entreprise)<br />
sont rejetés parce qu’ils ont été<br />
considérés comme «désagréables»<br />
à utiliser. « Désagréables » étant<br />
un euphémisme poli pour quelque<br />
chose qui est souvent bien pire. Il y<br />
a un certain nombre de raisons pour<br />
lesquelles vos employés peuvent<br />
résister à l’utilisation d’une solution<br />
ECM, les plus courantes étant :<br />
• la résistance au changement,<br />
• la peur de faire une erreur,<br />
• le manque de compétences techniques.<br />
Choisissez une solution simple<br />
Les moyens technologiques varient<br />
considérablement dans la plupart<br />
des organisations. Pour les employés<br />
qui sont limités dans leurs<br />
compétences techniques, l’idée de<br />
devoir apprendre à utiliser un système<br />
ECM pour la première fois<br />
peut s’avérer éprouvante. Pour aider<br />
à motiver votre personnel vers une<br />
utilisation cohérente de votre solution<br />
ECM, choisissez-en une facile<br />
à prendre en main et simple à utiliser.<br />
De nombreux systèmes ECM<br />
sont complexes et nécessitent une<br />
formation considérable. Mettre la<br />
facilité d’utilisation en haut de votre<br />
liste de critères de sélection est donc<br />
essentiel. Et en bonus, même votre<br />
service informatique appréciera<br />
cette solution.<br />
Montrez aux utilisateurs les avantages<br />
de la solution<br />
Une fois que la GED est adoptée par<br />
les utilisateurs, ils réaliseront très<br />
vite qu’elle rend leur travail beaucoup<br />
plus facile. En effet, localiser<br />
rapidement la dernière version de<br />
l’information dont ils ont besoin devient<br />
simple. Les documents ne se<br />
perdent plus. L’avantage immédiat<br />
est l’absence de temps perdu à rechercher<br />
l’information et les documents.<br />
Ainsi, lorsque les utilisateurs<br />
s’aperçoivent que le système ECM<br />
est un avantage direct pour eux et<br />
pour l’entreprise dans son ensemble,<br />
ils l’adopteront avec enthousiasme.<br />
Sauvegardez et conservez l’historique<br />
des versions<br />
Perdre des données, ou pire, créer<br />
des données basées sur de mauvaises<br />
informations, est une préoccupation<br />
courante chaque fois<br />
qu’il s’agit de mettre en place de<br />
nouveaux systèmes ou processus<br />
de gestion documentaire. Votre système<br />
ECM devra inclure une sauvegarde<br />
automatique et des capacités<br />
de restauration, ainsi qu’un contrôle<br />
des versions, ce qui permettra ainsi<br />
de revenir en arrière, vers une version<br />
précédente d’un document en<br />
cas d’erreur. N’hésitez pas à nous<br />
contacter afin d’obtenir d’autres<br />
conseils sur la mise en place d’une<br />
nouvelle solution de GED ou d’ECM<br />
au sein de votre entreprise…<br />
La solution M-Files de StreamDesign<br />
Stéphane Mellier<br />
« Notre système convivial de gestion documentaire et de contenu d’entreprise<br />
M-Files répond à tous les types de besoins », explique Stéphane Mellier,<br />
consultant et expert en gestion documentaire chez StreamDesign, poursuivant<br />
: « il ne nécessite aucune configuration coûteuse ni aucune formation<br />
prolongée. C’est l’informatique comme elle devrait toujours être ! » M-Files<br />
permet ainsi de booster la productivité de toute organisation tout en réduisant<br />
les risques : « Vous améliorez vos workflows, vous augmenter la réutilisation<br />
des informations, vous éliminez les redondances, vous surveillez étroitement<br />
le contenu et évitez les conflits et pertes de données – le tout dans une seule<br />
solution de gestion documentaire parfaitement intégrée à l’explorateur Windows<br />
». Et de conclure, « finis les nouveaux logiciels confus et onéreux – il y<br />
a M-Files ».<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 29
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
La GED, un projet stratégique global<br />
L’information et son document support font partie intégrante<br />
de la richesse de l’entreprise. Or, en matière de<br />
gestion documentaire, les applications « fantômes » fleurissent,<br />
échappant à tout contrôle de la DSI et créant des<br />
« silos » documentaires. Avis d’expert par Florent Bavoux.<br />
Des utilisateurs nés avec les nouvelles<br />
technologies ou simplement plus à<br />
l’aise que leurs aînés face à un ordinateur,<br />
une multitude d’applications<br />
disponibles (légalement ou non) en<br />
un clic de souris sur Internet... et c’est<br />
toute l’organisation informatique qui<br />
se trouve bouleversée voire mise en<br />
péril. Fini le temps où la DSI maîtrisait<br />
tout de bout en bout, quitte parfois à<br />
faire mourir d’impatience les utilisateurs<br />
ou à leur fournir des outils dont<br />
ils n’avaient pas besoin (à leur sens)<br />
ou, pire, qui ne correspondaient pas à<br />
leurs besoins métiers…<br />
Applications fantômes et silos documentaires<br />
Les années 1990 et surtout 2000 ont<br />
généralement apaisé ces tensions.<br />
L’informatique s’est peu à peu invitée<br />
à la maison et les utilisateurs métiers<br />
se sont trouvés plus à l’aise avec la<br />
technologie. La DSI gardait encore la<br />
main tant sur le parc machines que<br />
sur le patrimoine applicatif, avec une<br />
vision d’ensemble d’un système d’information<br />
qui n’avait pas encore, il est<br />
vrai, atteint toutes les strates de l’entreprise.<br />
La situation était alors idéale :<br />
la DSI connaissait précisément l’état<br />
des lieux de son SI, assurait la cohérence<br />
d’ensemble et maîtrisait la stratégie<br />
matérielle et applicative, à plus<br />
ou moins long terme.<br />
Mais depuis, l’élève a dépassé le<br />
maître. Délais jugés trop longs, solutions<br />
parfois inadaptées, coupes budgétaires...<br />
les métiers n’hésitent plus<br />
désormais à se procurer eux-mêmes,<br />
et dans le désordre, des outils glanés<br />
sur Internet (open source, gratuits et<br />
parfois...piratés) pour soutenir leurs<br />
activités quotidiennes. On parle alors<br />
d’applications fantômes ou « shadow<br />
IT ». Et le résultat ne s’est pas fait attendre<br />
: en matière de gestion documentaire<br />
(qui trouve son utilité partout<br />
dans l’entreprise) par exemple, des<br />
« silos » documentaires se sont créés,<br />
imperméables entre eux et donc inutiles<br />
à la productivité globale. Il ne pouvait<br />
en être autrement : seule la DSI<br />
est en mesure de proposer une vision<br />
transversale du SI. A condition de satisfaire<br />
les utilisateurs en matière de<br />
fonctionnalités comme de délais.<br />
LA DSI reprend la main au nom de<br />
l’efficience<br />
Encore faut-il que la DSI soit en mesure<br />
de justifier sa valeur ajoutée.<br />
Or, en matière de GED, rien de plus<br />
simple : à l’inverse d’une multitude<br />
d’outils individuellement adoptés par<br />
chaque service ou direction, une solution<br />
globale de gestion de contenu<br />
d’entreprise (ECM - Entreprise Content<br />
Management), connectée aux processus<br />
et aux applicatifs métiers, affiche<br />
des résultats quasi immédiats, grâce<br />
notamment à la suppression de fastidieuses<br />
heures de re-saisie ou d’improbables<br />
recherches d’un document<br />
« que j’étais sûr d’avoir rangé dans ce<br />
dossier ».<br />
Là est la vraie valeur ajoutée de la<br />
GED : permettre à tous, dans l’entreprise,<br />
de retrouver facilement l’information<br />
(et le document correspondant),<br />
en particulier lorsqu’il s’agit de documents<br />
non structurés. L’indexation des<br />
informations et la mise à disposition<br />
par la DSI d’outils de recherche puissants<br />
et adaptés aux équipes métiers<br />
est véritablement la clé de la réussite<br />
d’un projet d’ECM. Archivée en un lieu<br />
unique, l’information est accessible immédiatement<br />
et par tous ceux qui en<br />
ont besoin, facilitant leur quotidien d’un<br />
part, et améliorant leur productivité et<br />
donc celle de l’entreprise d’autre part.<br />
Réconcilier MOA et MOE*<br />
Attention à ne pas retomber dans les<br />
travers de la course à l’informatisation<br />
à tout prix au risque de mécontenter<br />
les utilisateurs : la DSI doit se garder<br />
d’imposer des processus dictés par<br />
l’outil plutôt qu’adaptés à la façon de<br />
travailler des métiers. Les technologies<br />
de l’information ont atteint un seuil de<br />
maturité au moins autant que les utilisateurs<br />
eux-mêmes. Non seulement<br />
ces derniers souhaitent participer au<br />
choix des solutions et à leur développement<br />
éventuel mais surtout ils sont<br />
désormais en capacité d’exprimer pleinement<br />
et clairement leurs besoins.<br />
Pourquoi dès lors se passer d’une telle<br />
« main d’œuvre» ? D’autant que pour<br />
la DSI, c’est la certitude d’un projet<br />
réussi : l’adhésion de métiers impliqués<br />
dès le départ est (quasi) acquise.<br />
Tandis que l’accompagnement peut<br />
être en partie assuré par les relais métiers<br />
eux-mêmes. De son côté, la DSI<br />
assure (évidemment) le service technique<br />
mais aussi et surtout l’intégration<br />
de l’outil au système d’information global.<br />
En matière d’ECM plus qu’ailleurs,<br />
ce dernier point est crucial : c’est de lui<br />
dont va dépendre en grande partie le<br />
ROI du projet, notamment en éliminant<br />
les risques d’erreurs liés aux saisies<br />
manuelles ou à la duplication des informations<br />
dans plusieurs outils métiers.<br />
Enfin, c’est aussi la DSI qui sera en<br />
mesure d’assurer le « service aprèsvente<br />
», à savoir le support auprès des<br />
utilisateurs et la liaison technique avec<br />
l’éditeur.<br />
Florent Bavoux<br />
*MOE et MOA : maîtrise d’œuvre et maîtrise<br />
d’ouvrage, termes empruntés au milieu des<br />
travaux publics et transférés au secteur de<br />
l’édition logicielle. Le maître d’œuvre est<br />
chargé de la conception et de la conduite<br />
opérationnelle de travaux pour le compte du<br />
maître d’ouvrage qui désigne le propriétaire<br />
ou commanditaire des travaux. L’auteur est<br />
DG Europe du Sud de Perceptive Software<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 30
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 31
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
Réussir l’intégration<br />
d’un outil de management<br />
Quels sont les services et les collaborateurs<br />
de l’entreprise concernés<br />
par l’intégration de la solution ?<br />
Bertrand Bigo. Dès lors que l’organisation<br />
adopte un management basé<br />
sur les processus, un outil logiciel peut<br />
toucher tous les services.<br />
Regardons sur chaque type de processus<br />
: Management, Réalisation et<br />
Support.<br />
• D’abord pour le Management, ce<br />
sont des processus de « faire faire ».<br />
Il est nécessaire d’avoir une vision globale<br />
des indicateurs et de leur évolution<br />
dans le temps (par exemple pour<br />
l’EFQM la durée minimum est de 4<br />
ans). Un outil logiciel permet d’avoir<br />
en vision globale sur une seule interface<br />
les principaux indicateurs de l’organisation<br />
et leurs interdépendances.<br />
Par exemple, dans notre société nous<br />
constatons dans le temps une corrélation<br />
forte entre les indicateurs de débuggage<br />
et les indicateurs de hot line.<br />
• Pour la Réalisation, les acteurs du<br />
processus, s’ils ont accès en temps<br />
réel à leurs indicateurs, peuvent agir<br />
en amont et de façon beaucoup plus<br />
réactive, ce qui impacte directement la<br />
satisfaction client.<br />
• Enfin pour le Support, dont les clients<br />
sont en général « internes », avoir une<br />
vision dans le temps permet à la fois<br />
de distinguer les pistes d’amélioration<br />
efficientes des « mauvaise idées » ou<br />
tout au moins de celles sans efficacité<br />
avérée.<br />
Quels sont le/les interlocuteurs de<br />
l’éditeur ou intégrateur de la solution<br />
?<br />
B. Bigo. Les interlocuteurs doivent être<br />
des responsables fonctionnels, des<br />
responsables QHSE et/ou des pilotes<br />
de processus. En effet un outil logiciel<br />
ne peut être vraiment efficace que s’il<br />
correspond à une façon de gérer les<br />
processus. Or, leur gestion évolue<br />
dans le temps et il est donc nécessaire<br />
ou tout du moins souhaitable que les<br />
fonctionnels aient la possibilité de faire<br />
évoluer leurs formulaires et indicateurs<br />
de façon autonome.<br />
Comment réaliser l’appel d’offre<br />
« idéal » ?<br />
B. Bigo. L’appel d’offre « idéal » doit<br />
s’appuyer sur une étude des besoins<br />
par processus. Pour chacun d’entre<br />
eux, on détermine à la fois son déroulement<br />
mais aussi la gestion des<br />
risques qui y sont associés. La gestion<br />
du processus permet d’avoir à la fois<br />
une traçabilité des actions et surtout<br />
des tableaux de bord permettant de<br />
mesurer l’amélioration dans le temps.<br />
La gestion des risques permet d’avoir<br />
une cartographie des risques et aussi<br />
l’évolution de la criticité (et/ou du score<br />
de hiérarchisation) dans le temps.<br />
De ce fait le manager pourra concentrer<br />
les actions préventives qu’il mettra<br />
en route sur les risques ayant le plus<br />
fort score de hiérarchisation en « négligeant<br />
» les risques à faible criticité soit<br />
du fait d’un impact faible et/ou du fait<br />
d’une faible occurrence.<br />
Comment établir le planning et l’organisation<br />
à mettre en place ?<br />
B. Bigo. Plus un projet est préparé en<br />
amont, plus sa mise en place sera facilitée.<br />
Il est donc essentiel que l’équipe<br />
projet soit constituée de fonctionnels<br />
qui sont les mieux à même de faire<br />
adopter par l’ensemble des acteurs la<br />
réalisation des formulaires et tableaux<br />
de bord nécessaires (ni trop, ni trop<br />
peu). En plus du transfert de compétence<br />
initial sur l’utilisation de l’outil,<br />
un support externe de l’éditeur ou d’un<br />
cabinet de conseil peut s’avérer nécessaire<br />
sur certains projets complexes en<br />
maîtrise d’œuvre mais il est essentiel<br />
que la maîtrise d’ouvrage reste entre<br />
les mains des fonctionnels.<br />
Il est évident selon moi qu’un outil<br />
Gérer les processus de l’entreprise<br />
Le logiciel Qualios est un logiciel de management permettant de gérer les processus<br />
d’une organisation au travers de documents, formulaires et tableaux<br />
de bord à jour en temps réel. Ce logiciel a une conception de « boîte à outil »<br />
permettant de s’adapter à tout type d’organisation sans compétence informatique<br />
particulière. Il est déployé en intranet/extranet sur des organisations de<br />
5 à plus de 2500 utilisateurs en général multi-sites, autant sur des problématiques<br />
classiques d’un système <strong>Qualité</strong> (AC/AP/AA, non-conformité, gestion<br />
des risques) que sur des sujets assez pointus et complexes (plan de veille,<br />
gestion des délibérations, reporting multiaxes, suivi de production, échantillonnage,<br />
développement de formulaires et d’indicateurs spécifiques etc.). « Ce<br />
logiciel est complètement intégré au sein de notre entreprise, précise M. Bigo,<br />
ce qui permet d’optimiser notre démarche qualité et de pouvoir tirer de nos<br />
propres expériences le meilleur pour nos clients ».<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 32
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
logiciel de management ne peut se<br />
mettre en place que projet par projet.<br />
La bonne façon de procéder est de<br />
déterminer les projets prioritaires (par<br />
exemple le document unique d’évaluation<br />
des risques professionnels) et<br />
d’aller au bout de ce projet avant d’en<br />
entamer un autre. En effet, une équipe<br />
projet est une organisation apprenante<br />
qui sera beaucoup plus efficace dans<br />
le démarrage d’un nouveau projet<br />
avec le retour d’expérience d’un premier<br />
projet.<br />
Pour assurer la meilleure adoption de<br />
l’outil par les utilisateurs, il est préférable<br />
non pas de faire un planning global<br />
mais des plannings par projet afin<br />
d’éviter le risque d’engorgement et/ou<br />
de rejet par les utilisateurs.<br />
Quels sont les freins et les résistances<br />
que rencontre la mise en<br />
place d’un outil logiciel dans l’entreprise,<br />
et comment les surmonter ?<br />
B. Bigo. Le plus gros enjeu dans l’implémentation<br />
d’un outil logiciel de management<br />
est de le faire adopter par<br />
les utilisateurs finaux sans qu’il soit<br />
ressenti comme un outil de surveillance<br />
de la direction et/ou un outil de<br />
gestion administrative chronophage. Il<br />
est donc préférable de démarrer sur<br />
des projets simples et opérationnels<br />
immédiatement (demande d’achat, demande<br />
de congés etc.) qui permettront<br />
aux utilisateurs de visualiser via des<br />
tableaux de bord la traçabilité et l’efficacité<br />
de leurs actions.<br />
« L’appétit venant en mangeant », de<br />
nouvelles versions des différents formulaires<br />
et tableaux de bord se constituent<br />
dans le temps afin d’avoir des<br />
« Adapter ses objectifs en fonction<br />
des ressources disponibles<br />
concernant les animateurs<br />
comme les utilisateurs finaux<br />
indicateurs de plus en plus pertinents<br />
et reflétant les réalités du terrain.<br />
Quels critères permettront de dire<br />
que l’intégration aura réussi ?<br />
B. Bigo. Une intégration est réussie<br />
quand l’outil logiciel devient un outil de<br />
référence permettant d’animer les comités<br />
de pilotage, revues de processus,<br />
revues de direction sur la base de<br />
données chiffrées à la fois claires et en<br />
temps réel. A ce stade, cela veut dire<br />
que l’outil a été « alimenté » de façon<br />
continue et régulière par les utilisateurs<br />
finaux qui y trouvent leur intérêt<br />
dans la façon d’organiser leur travail.<br />
Quelle organisation mettre en place<br />
pour pérenniser le changement ?<br />
B. Bigo. La pérennité du changement<br />
doit être assurée par les pilotes de<br />
processus. En effet l’équipe QHSE est<br />
(ou devrait être) essentiellement une<br />
équipe d’animation et ne doit pas porter<br />
seule le projet. En effet les processus<br />
évoluent et pour que le système<br />
mis en place dure dans le temps et<br />
soit utilisé par tous les acteurs du processus,<br />
l’outil logiciel doit évoluer en<br />
même temps sans devoir y adjoindre<br />
des ressources importantes.<br />
Comme tous les pilotes de processus<br />
n’ont souvent pas le même niveau de<br />
motivation, il se constitue une équipe<br />
plutôt restreinte (de 2 à 10 personnes)<br />
»<br />
assurant la stabilité et l’évolution de<br />
l’outil logiciel parallèlement au système<br />
de management.<br />
Et si c’était à refaire, quels enseignements<br />
peut-on tirer de votre expérience<br />
?<br />
B. Bigo. Un des principaux enseignements<br />
à tirer est qu’il faut savoir<br />
adapter ses objectifs en fonction des<br />
ressources disponibles à la fois en<br />
tant qu’animateurs que d’utilisateurs<br />
finaux. Tout comme « Rome ne s’est<br />
pas faite en un jour », l’informatisation<br />
d’un système de management se fait<br />
par l’adoption par les utilisateurs finaux<br />
de cet outil. Toutefois l’être humain<br />
peut être réfractaire à un changement<br />
trop radical et ce point doit absolument<br />
être intégré dans la démarche.<br />
Propos recueillis<br />
par Jean-François Romain<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 33
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
La documentation des processus,<br />
un moyen et non une fin<br />
Trop souvent, les organisations documentent<br />
leurs processus sans objectif<br />
précis ou dans le seul but de se faire<br />
certifier par une norme, ce qui implique<br />
un investissement important en ressources<br />
dans un projet, sans en retirer<br />
une réelle valeur ajoutée.<br />
Il est donc important de bien cadrer cet<br />
exercice et d’utiliser celui-ci comme<br />
une réelle opportunité pour créer de la<br />
valeur ajoutée.<br />
Documenter pour documenter nous<br />
rappelle trop souvent le manuel que<br />
l’on ressort afin de le remettre à jour<br />
avant un audit. Lorsque le projet de<br />
documentation est cadré par un objectif<br />
plus noble, on se retrouve rapidement<br />
à mettre en place un système vivant,<br />
rarement désuet car il répond à un besoin.<br />
La méthodologie de déploiement<br />
développée par Globalliance, associée<br />
à sa méthodologie de description des<br />
processus, offrent un cadre intéressant<br />
pour transformer un projet de modélisation<br />
des processus en un avantage<br />
réel et concurrentiel.<br />
Comment bien documenter ses processus<br />
?<br />
1ère étape, le macro-processus<br />
Un processus selon la norme NF EN<br />
ISO 9000:2000 est un «Ensemble<br />
d’activités corrélées ou interactives qui<br />
transforme des éléments d’entrées en<br />
éléments de sorties».<br />
L’activité de description nécessite donc<br />
de bien délimiter les processus et procédures<br />
en identifiant les éléments<br />
d’entrées et de sorties de ceux-ci.<br />
Ceci implique par conséquent d’identifier<br />
le cadre global avant de documenter<br />
le détail. Comment peut-on cerner<br />
le début et la fin d’une procédure si le<br />
processus, ses entrées et sorties, le<br />
séquencement des procédures inhérentes<br />
n’est pas défini?<br />
Il est ainsi, selon moi, non productif<br />
de commencer le projet de<br />
documentation par la modélisation<br />
sans décrire le macro processus.<br />
Omettre cette étape entrainera nécessairement<br />
une problématique<br />
de sur-documentation, avec un<br />
mélange de granularité différente<br />
dans un seul niveau.<br />
Je me plais à comparer le tout<br />
à une image dont les procédures<br />
sont les morceaux d’un puzzle et<br />
les processus en sont le cadre. Si<br />
nous ne définissons pas le cadre,<br />
nous nous retrouvons avec un<br />
puzzle sans nom, composé d’une<br />
multitude de morceaux pêle-mêle<br />
que vous aurez peine à séquencer.<br />
Attention au « Projet pilote »<br />
Autre erreur importante souvent vécue<br />
par les organisations : le projet pilote.<br />
Dans ce genre de projet, l’équipe, sélectionnée<br />
et dédiée au projet, identifie<br />
un processus qu’elle documentera<br />
complètement afin d’en faire ressortir<br />
les « indicateurs projet ». Ceux-ci permettront<br />
d’évaluer l’effort nécessaire à<br />
prévoir. Il faut savoir qu’un projet de<br />
modélisation des processus est long<br />
et requiert énormément de ressources.<br />
Cette technique aboutit souvent en<br />
une description très détaillée d’éléments<br />
non critiques et donc à faible<br />
valeur ajoutée.<br />
Du niveau 0 au niveau 3<br />
La démarche choisie pour documenter<br />
vos processus devra donc se fonder<br />
sur :<br />
• un objectif clair, porté par la direction,<br />
• une approche déductive (Top Down)<br />
Edouard Kodsi<br />
• la documentation d’éléments à valeur<br />
ajoutée. Il n’est pas nécessaire de<br />
TOUT modéliser !<br />
Globalliance propose, par son approche<br />
et son logiciel de modélisation<br />
Qualigram, de commencer par une<br />
première phase qui porte sur la documentation<br />
du macro processus (le niveau<br />
0), comme nous l’avons indiqué<br />
précédemment. Menée conjointement<br />
avec la direction, cette première phase<br />
consiste à documenter les processus<br />
à haut niveau qui se traduiront par une<br />
image décrivant la société.<br />
Le plus souvent, les organisations<br />
identifieront les processus par services<br />
métiers (ACHETER /VENDRE/PRO-<br />
DUIRE etc.) et regrouperont ces processus<br />
par la suite dans de grandes<br />
familles type. Cette classification<br />
par typologie peut prendre diverses<br />
formes mais la plus communément<br />
utilisée est : gouvernance, réalisation<br />
et support. Plus une entreprise devient<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 34
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
mature dans son fonctionnement, plus<br />
elle se séparera d’une vision par métier<br />
pour alimenter une vision réellement<br />
transverse.<br />
Notons qu’il est déconseillé d’adopter<br />
une modélisation par processus si l’organisation<br />
n’est pas prête à endosser<br />
cette nouvelle vision : passer d’une<br />
logique métier hiérarchique à une logique<br />
transverse mixte.<br />
Le niveau 1<br />
Une fois le macro processus terminé<br />
et adopté par la direction, il convient<br />
de décrire chacun des processus en<br />
identifiant le séquencement des procédures<br />
associées. C’est le processus<br />
détaillé ou le niveau 1.<br />
Cette deuxième phase du projet nous<br />
permet d’identifier les données d’entrées<br />
et de sorties du processus ainsi<br />
que celles de chacune des procédures<br />
inhérentes au processus. Il convient<br />
également d’identifier celles provenant<br />
des processus connexes : support et<br />
gouvernance par exemple. Il est important<br />
à cette étape de s’assurer que<br />
l’objectif du processus décrit est en<br />
adéquation avec la mission de l’organisation<br />
décrite au niveau 0 : les définitions<br />
de chacune des procédures<br />
doivent être en adéquation avec celles<br />
du processus détaillé.<br />
Par exemple, pour une entreprise industrielle<br />
qui définit son processus de<br />
production comme «produire dans les<br />
meilleurs coûts et délais» peut très mal<br />
défendre une procédure de gestion du<br />
parc comme étant inhérente à ce processus.<br />
Cette phase achevée, vous aurez<br />
identifié toutes les procédures de votre<br />
organisation indépendamment des<br />
processus. La troisième étape consistera<br />
à évaluer la criticité et la maturité<br />
de chacune d’elles via un système de<br />
cotations. Seront alors identifiés les<br />
processus critiques et non critiques, et<br />
les processus matures et non matures.<br />
Vous pourrez par la suite présenter à<br />
la direction un plan clair des livrables<br />
et des ressources requises pour la dernière<br />
phase de votre projet de documentation.<br />
Niveaux 2 et 3<br />
La dernière phase, la plus connue de<br />
tous, est la documentation des procédures<br />
de niveau 2 et de niveau 3 critique.<br />
Elle consiste à identifier le flux<br />
des actions en les reliant aux rôles ou<br />
fonctions qui les effectuent.<br />
Puisqu’en niveau 1 nous avons identifié<br />
les données d’entrées et de sorties,<br />
il devient simple de définir le déclencheur<br />
et la résultante de chacune des<br />
procédures.<br />
Avec la méthode Qualigram, nous<br />
créons des allées par rôles afin de cerner<br />
les activités de chacun et les outils<br />
nécessaires pour les effectuer (formulaires<br />
etc.). Nous décrivons le flow de<br />
ces actions qui se transige d’un rôle à<br />
un autre. C’est le QUI FAIT QUOI, appelé<br />
le niveau 2.<br />
Les activités par la suite peuvent être<br />
bonifiées par des commentaires ou<br />
par un niveau supplémentaire de détails<br />
: le niveau 3 ou instruction de travail.<br />
Cela consistera à décrire le détail<br />
d’une activité sous forme graphique en<br />
décrivant toutes les opérations effectuées<br />
par ce même rôle, ses actions<br />
d’autocontrôles et actions correctrices.<br />
C’est le COMMENT.<br />
Lors de cette phase, il est tentant de décrire<br />
ce que l’on aimerait faire. L’amélioration<br />
des processus ne fait pas partie<br />
du projet de description, bien qu’il<br />
en soit le révélateur. Avant cela, il faut<br />
valider la procédure actuelle avant de<br />
proposer des changements. Pour citer<br />
Deming : « On ne peut changer ce que<br />
l’on ne connait pas ». La mise en place<br />
d’améliorations nécessite souvent de<br />
lister plusieurs opportunités et déterminer<br />
lesquelles seront priorisées.<br />
Une recherche universitaire, dirigée<br />
par le Dr April, de l’École de Technologie<br />
Supérieure de Montréal, a évalué<br />
Qualigram comme étant la méthode la<br />
plus adaptée au besoin des analystes<br />
d’affaires, notamment pour sa simplicité<br />
et facilité d’utilisation. La documentation<br />
des processus n’est au final<br />
qu’une étape de la mise en place d’un<br />
Système de Management par Processus.<br />
Plusieurs éléments resteront encore<br />
à initier comme les processus de<br />
système de gestion, les indicateurs et<br />
autres éléments à la bonne conduite<br />
du système. Ces éléments devront<br />
être menés parallèlement au projet de<br />
documentation des processus.<br />
On ne peut conclure sans aborder<br />
l’avenir, et notamment l’évolution des<br />
logiciels dans le domaine de la modélisation<br />
et du BPM. De plus en plus,<br />
on parle de cloud et de SaaS. Pour<br />
être aux tendances du marché, Globalliance<br />
sortira, en janvier 2014, sa<br />
version modélisation en mode SaaS,<br />
et en mode full web. Où que vous serez,<br />
de n’importe quel poste de travail,<br />
vous pourrez vous connecter sur votre<br />
interface de notre logiciel et modéliser<br />
vos graphes. Rendez-vous l’année<br />
prochaine!<br />
Edouard Kodsi<br />
Editeur de la suite logicielle de<br />
gestion des processus métier<br />
Qualigram, Globalliance équipe,<br />
forme et accompagne des milliers<br />
d’utilisateurs depuis plus de<br />
dix ans. Pour répondre à toutes<br />
les exigences du marché, Globalliance<br />
propose des offres adaptées<br />
aux entreprises et répondant<br />
à l’ensemble des spécificités du<br />
Business Process Management<br />
(BPM).<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 35
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Les outils logiciels<br />
Vers une dématérialisation de votre<br />
Système de Management Intégré<br />
Le groupe SAPHIR Consult, fondé en 1999 par Hichem<br />
B’CHIR, est un éditeur et un intégrateur de référence de la<br />
solution logicielle spécialisée dans le Management de la<br />
<strong>Qualité</strong> : QUALIPROxl web.<br />
Opérant à l’échelle internationale, SA-<br />
PHIR Consult s’est illustré avec cette<br />
solution complète englobant tous les<br />
axes de la gestion de la <strong>Qualité</strong>, Environnement,<br />
Santé & Sécurité au travail,<br />
Sécurité des denrées alimentaires. Entretien<br />
avec M. Hichem B’CHIR, Directeur<br />
Général de SAPHIR Consult.<br />
Comment SAPHIR Consult est-elle<br />
passée du consulting à l’édition ?<br />
L’initiative prise par SAPHIR Consult<br />
en 2003 pour concevoir une solution<br />
d’informatisation de système management<br />
<strong>Qualité</strong> / QHSE, est le fruit d’un<br />
retour d’expérience en consulting et en<br />
accompagnement des entreprises de<br />
différents secteurs à la certification sur<br />
différents référentiels.<br />
La proximité de ses clients, a permis<br />
aux consultants SAPHIR Consult de<br />
détecter les défaillances et les difficultés<br />
rencontrées lors d’un pilotage<br />
manuel des Systèmes de Management<br />
Intégré : temps de travail improductif,<br />
manque de communication, pas<br />
de visibilité sur les actions en cours,<br />
manque de visibilité en temps réel sur<br />
le fonctionnement des différents volets<br />
du SMQ / SMQES etc…<br />
Afin de pallier à ces défaillances, une<br />
solution est nécessaire, c’est l’informatisation<br />
du système; d’où l’idée de développement<br />
du logiciel QUALIPROxl<br />
web.<br />
Quels sont les facteurs qui ont participé<br />
à l’évolution de votre groupe ?<br />
Depuis les premières versions, nous<br />
avons conçu QUALIPROxl web en<br />
vue de résoudre une vraie problématique<br />
existante dans l’entreprise. Cette<br />
orientation en termes de conception du<br />
logiciel a été appréciée par nos clients.<br />
Par ailleurs, nous avons misé sur une<br />
équipe de consultants qualifiés dans<br />
l’accompagnement des entreprises à<br />
la mise en place de QUALIPROxl web.<br />
Nos consultants sont en permanence<br />
à l’écoute de nos clients, ce qui nous a<br />
permis d’améliorer en continu le volet<br />
fonctionnel de QUALIPROxl web. Et,<br />
outre notre équipe en interne, nous bénéficions<br />
aussi de l’appui et des compétences<br />
de consultants partenaires<br />
qui ont fait de notre solution leur outil<br />
de travail.<br />
La richesse des fonctionnalités de<br />
QUALIPROxl web nous a permis de<br />
conquérir des marchés dans plus d’une<br />
dizaine de pays. Cette expansion sur<br />
le marché international est le fruit d’un<br />
savoir-faire qui a su se démarquer à<br />
grande échelle.<br />
En quoi votre solution se distinguet-elle<br />
des autres ?<br />
De nos jours, les entreprises sont à<br />
la recherche de vraies solutions qui<br />
couvrent les exigences des différents<br />
référentiels et permettent une résolution<br />
définitive de problèmes de fonctionnement.<br />
QUALIPROxl web est ainsi<br />
la solution adéquate pour répondre,<br />
entre autre choses, à une gestion<br />
lourde de la documentation interne ou<br />
à un manque de visibilité de l’analyse<br />
des indicateurs et des actions qui en<br />
découlent ou à un retard dans les traitements<br />
de non conformités ou encore<br />
à des réclamations clients.<br />
Au-delà de la réponse à ces besoins<br />
clients, nous avons fait de l’ergonomie,<br />
de la facilité d’utilisation et de la polyvalence,<br />
les piliers stratégiques de la<br />
conception de QUALIPROxl web.<br />
Par ailleurs, grâce à la polyvalence<br />
de nos consultants et leur expérience,<br />
nous avons pu répondre à travers<br />
QUALIPROxl web aux exigences de<br />
différentes normes internationales tels<br />
que l’ISO 9001, l’ISO 14001, l’OHSAS<br />
18001, l’ISO 22000, l’ISO TS 16949,<br />
l’ISO 13485 ou encore l’EN 9100.<br />
Notre équipe de consultants et auditeurs<br />
tierce partie suit en permanence<br />
les évolutions des référentiels normatifs<br />
afin d’aligner les fonctionnalités de<br />
notre solution; cette veille normative<br />
est une garantie supplémentaire pour<br />
nos clients de la pérennité du logiciel.<br />
QUALIPROxl web est aujourd’hui l’outil<br />
de management de la qualité utilisé au<br />
quotidien par plus de 400 entreprises.<br />
Grace à ces atouts indéniables, lors de<br />
nos démonstrations commerciales nos<br />
prospects se projettent ainsi facilement<br />
dans l’exploitation de QUALIPROxl<br />
web.<br />
Et le vrai indicateur de distinction, c’est<br />
la réussite de nos projets de mise en<br />
place de QUALIPROxl web et la satisfaction<br />
de nos clients qui n’hésitent<br />
pas de nous envoyer des lettres de<br />
remerciement et de satisfaction d’une<br />
manière spontanée.<br />
J’ai retenu un message qui m’a été<br />
communiqué par un chef d’entreprise<br />
suite à la mise en place de QUALI-<br />
PROxl web me disant: « Vous avez<br />
converti mon système qualité d’un<br />
centre de coût en centre de profit ».<br />
Comment voyez-vous l’évolution de<br />
ce type de logiciel ?<br />
Opter pour un système de management<br />
de la qualité / QHSE est une décision<br />
stratégique tournée vers l’avenir.<br />
Ce choix est devenu indissociable des<br />
outils et solutions logicielles de gestion<br />
de la qualité / QHSE.<br />
L’avenir de ce type de solutions est<br />
tout comme a été celui de la gestion de<br />
la comptabilité ou la gestion commerciale<br />
qui ne s’effectuent plus manuellement.<br />
Dans quelques années, on ne<br />
pourra plus s’imaginer la gestion d’un<br />
système qualité/QHSE sans un outil informatique<br />
adéquat et performant<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 36
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Démarche de certification<br />
Un système de management intégré<br />
des risques au cœur du plan stratégique<br />
Au cœur de son plan stratégique « Convergences 2016 » et répondant à son ambition de<br />
devenir une référence en matière de qualité de service, le groupe APICIL a lancé en 2012<br />
une démarche qualité afin d’obtenir une certification de l’ensemble de ses activités d’ici<br />
2015. Un bon tiers du périmètre d’activité a ainsi été certifié fin juin 2013 conformément à<br />
la norme ISO 9001 tandis que le centre de contacts clients « Apicil Conseil » obtenait de<br />
plus la certification de services EN 15838.<br />
Sous l’impulsion de son directeur<br />
général Philippe Barret, le groupe<br />
APICIL a initié une démarche novatrice<br />
et compatible avec toutes<br />
les autres initiatives de son plan<br />
stratégique. Novatrice parce qu’elle<br />
intègre d’emblée les évolutions à<br />
venir de la norme ISO 9001 en matière<br />
de gestion des risques ainsi<br />
que les principes de l’EFQM (European<br />
Foundation for Quality Management).<br />
Une attention particulière a<br />
ainsi été portée sur le Système <strong>Qualité</strong><br />
afin qu’il fonctionne en harmonie<br />
et sans redondance avec d’autres<br />
processus internes « Piloter la performance<br />
» et « Piloter la maîtrise<br />
des risques ». Compatible avec le<br />
plan stratégique, car contribuant à<br />
atteindre bon nombre des objectifs<br />
liés à la performance attendue.<br />
L’ambition de cette démarche inscrite<br />
comme une initiative majeure<br />
dans la carte stratégique du Tableau<br />
de bord prospectif d’APICIL (Balanced<br />
scorecard) a été multiple :<br />
et fournisseurs, collaborateurs….<br />
2- Intégrer la maîtrise de l’ensemble<br />
des risques dans un système économiquement<br />
viable et facile à mettre<br />
en œuvre par les managers et ce à<br />
tous les niveaux de l’organisation.<br />
3- Veiller au « retour sur investissement<br />
» travaillant en parallèle :<br />
la réduction du coût des activités,<br />
l’augmentation de la réactivité et du<br />
respect des délais, l’amélioration de<br />
la qualité des produits et services, le<br />
renforcement de la signature relationnelle<br />
du groupe et de son image<br />
de marque, l’assurance de la conformité<br />
légale, réglementaire, normative<br />
et contractuelle.<br />
4- Conduire ce changement au<br />
moyen d’une participation responsable<br />
de l’ensemble des collaborateurs<br />
et la recherche du consensus<br />
sur l’adaptation du Groupe aux nouvelles<br />
contraintes économiques ou<br />
environnementales.<br />
Elle a été co-construite avec l’ensemble<br />
des services centraux en<br />
charge de la <strong>Qualité</strong>, des Risques,<br />
du Contrôle Interne, de l’Audit Interne,<br />
de la Conformité juridique, et<br />
de la Lutte contre le blanchiment,<br />
1- Orienter de manière pragmatique<br />
l’action de tous les collaborateurs<br />
vers la satisfaction de l’ensemble de<br />
ses parties prenantes : clients, tutelles<br />
et administrateurs, partenaires<br />
L’équipe <strong>Qualité</strong> (de gauche à droite, Laure Barral<br />
et Emilie Santacruz, qualiticiennes, Stéphane Chabrier, Directeur de la <strong>Qualité</strong>)<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 37
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
le financement du terrorisme et la<br />
fraude.<br />
Les objectifs du nouveau système<br />
de management intégré résultant de<br />
cette démarche sont principalement<br />
de :<br />
• gagner en flexibilité et vélocité organisationnelle<br />
pour répondre rapidement<br />
aux évolutions contextuelles<br />
(marché, législation…),<br />
• mieux écouter et satisfaire toutes<br />
les parties prenantes du groupe<br />
dans un souci de durabilité,<br />
• renforcer la motivation des collaborateurs<br />
en leur permettant de changer<br />
réellement les choses.<br />
Stéphane Chabrier, Directeur de la<br />
<strong>Qualité</strong>, commente : « Cette innovation<br />
fait renaître l’intérêt de la qualité<br />
alors que les systèmes qualité classiques<br />
sont souvent vécus comme<br />
des contraintes voire des maux<br />
nécessaires du fait de leur juxtaposition<br />
à la vie courante de l’organisation.<br />
Il est aujourd’hui difficile pour<br />
une entreprise de se satisfaire d’un<br />
système qualité de ce type au regard<br />
des pressions budgétaires et des<br />
enjeux d’adaptation au marché et<br />
aux évolutions légales et réglementaires,<br />
toujours plus importantes. La<br />
démarche que nous avons déployée<br />
permet de fédérer tous les acteurs<br />
d’une entreprise vers une pratique<br />
commune de la performance, les<br />
uns au service des autres. »<br />
Déployer la qualité dans son esprit<br />
plus que dans sa lettre, au<br />
service d’une ambition stratégique<br />
redéfinie<br />
Cette démarche de certification a<br />
visé à instaurer une plus grande<br />
transparence dans le fonctionnement<br />
du Groupe et à améliorer sa<br />
capacité à considérer, qualifier et<br />
exploiter les faits afin de pérenniser<br />
des relations de confiance avec ses<br />
clients, tutelles, partenaires et les<br />
pouvoirs publics.<br />
La première étape fixée à horizon<br />
juin 2013 a été un succès : la certification<br />
ISO 9001 version 2008 de la<br />
Relation Clients et de la Gestion de<br />
l’épargne ainsi que des processus<br />
de pilotage et de support. En prime<br />
la certification de services EN 15838<br />
du centre de contacts clients « Apicil<br />
Conseil ». Pour ce faire, le principe a<br />
été de travailler progressivement sur<br />
l’ensemble des activités et processus<br />
de manière participative, la qualité<br />
du service rendu au client étant<br />
une préoccupation quotidienne de<br />
5 orientations majeures<br />
La politique qualité du Groupe APICIL est au cœur de sa stratégie et<br />
se traduit à travers 5 orientations majeures :<br />
• Apporter à nos clients l’accessibilité et la qualité d’écoute et de<br />
conseil qu’ils sont en droit d’attendre de nous et leur garantir des prestations<br />
conformes aux engagements contractuels réciproques,<br />
• Poursuivre le développement des compétences de nos cadres et de<br />
nos personnels pour leur donner les moyens de relever nos nouveaux<br />
défis,<br />
• Maîtriser les coûts de fonctionnement et améliorer l’efficience de nos<br />
processus,<br />
• Consolider nos approches partenariales pour mieux servir nos clients<br />
et répondre aux attentes de nos organes de gouvernance,<br />
• Renforcer notre maîtrise des risques opérationnels et des situations<br />
d’urgence.<br />
APCIL s’engage également à assurer la conformité de ses activités<br />
et de ses produits et services aux exigences légales, réglementaires<br />
et autres, ainsi qu’à stimuler la démarche d’amélioration continue de<br />
la performance de ses processus et de l’efficacité de son système de<br />
management intégré.<br />
l’ensemble des collaborateurs.<br />
Le travail exhaustif de description<br />
des activités qui est le socle de la<br />
démarche qualité n’a pas été mené<br />
pour avoir de la documentation volumineuse,<br />
mais un consensus généralisé<br />
sur les standards de travail<br />
mis en œuvre ou à mettre en œuvre<br />
pour atteindre les objectifs de performance<br />
visés. Il en résulte une documentation<br />
légère et facile à maintenir<br />
et à faire évoluer par les collectifs qui<br />
ont en charge les activités cartographiées<br />
; elle constitue une représentation<br />
fidèle du savoir faire APICIL et<br />
une vision unique et inédite de ses<br />
activités qui permet d’identifier facilement<br />
les endroits où l’on maîtrise<br />
les risques opérationnels sur les<br />
flux de valeur produite. La prise en<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 38
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
compte de la réalité des activités de<br />
travail au quotidien, des attentes des<br />
collaborateurs a été un critère fondamental<br />
de réussite de cette première<br />
étape.<br />
Autre facteur clef de succès, la<br />
constitution de collectifs de démultiplication<br />
de la démarche et d’audit<br />
interne.<br />
de service volontaires pour effectuer<br />
les audits internes <strong>Qualité</strong> ont également<br />
été formés. Amenés à auditer<br />
les processus en amont et en aval du<br />
leur, ils deviendront des facilitateurs<br />
actifs des interactions entre processus.<br />
Ils ont pour mission de contribuer<br />
à la réalisation du programme<br />
annuel d’audit interne qualité et de<br />
proposer des pistes de progrès aux<br />
processus audités.<br />
Des référents en interne, ambassadeurs<br />
de la démarche qualité<br />
« Référents <strong>Qualité</strong> », c’est ainsi<br />
qu’une vingtaine de collaborateurs<br />
APICIL ont décidé de se baptiser<br />
après avoir été identifiés pour être<br />
en charge de l’animation et de la<br />
démarche qualité au cœur des services.<br />
Ils ont pour mission d’aider les<br />
équipes et les managers à s’assurer<br />
de la qualité du service rendu auprès<br />
des clients, d’identifier et exploiter<br />
les principaux irritants qui nuisent<br />
au fonctionnement des activités et à<br />
la bonne relation avec le client pour<br />
progresser.<br />
Stéphane Chabrier, Directeur de la<br />
<strong>Qualité</strong> : « Notre démarche partenariale<br />
à la fois avec un consultant<br />
(INFORGON) et avec un certificateur<br />
(SQS) qui partagent notre vision<br />
d’une qualité au service de la<br />
stratégie, d’une qualité endossée<br />
pleinement par le management et<br />
ne constituant pas une réalité juxtaposée<br />
au fonctionnement courant,<br />
d’une qualité-orchestration des efforts<br />
vers un but compris plus que<br />
carcan dogmatique incompris a aussi<br />
constitué un atout pour la réussite<br />
de ce projet.»<br />
Philippe Barret, Directeur Général<br />
du Groupe APICIL<br />
« La certification, d’ici 2015, de l’ensemble<br />
des activités de notre groupe<br />
conformément à la norme ISO 9001<br />
version 2008, vise à instaurer une plus<br />
grande transparence dans son fonctionnement<br />
et à améliorer sa capacité<br />
à considérer, qualifier et exploiter les<br />
faits afin de pérenniser des relations<br />
de confiance avec nos clients, nos tutelles,<br />
nos partenaires et les pouvoirs<br />
publics. »<br />
Des auditeurs internes <strong>Qualité</strong>,<br />
champions de la transversalité<br />
Une quinzaine de cadres et chefs<br />
Florent A. Meyer<br />
5ème groupe de protection sociale<br />
APICIL est le 5ème groupe de protection sociale en France (données 2012) avec 1300 collaborateurs et<br />
1,57 million d’adhérents (salariés, retraités, professionnels, particuliers), 48 500 entreprises adhérentes en<br />
retraite, 30 100 entreprises adhérentes en assurance de personnes, 2,5 milliards d’euros de cotisations encaissées,<br />
5,8 milliards d’euros d’actifs gérés, 2,481 milliards d’euros de cotisations encaissées, 16 millions<br />
d’euros d’aides globales versées au titre de l’action sociale, 30 agences en métropole principalement en<br />
région Rhône-Alpes. 5,3% de la masse salariale dédiée à la formation.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 39
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Multi-certifications multi-sites<br />
La certification pour renforcer<br />
la croissance à l’international<br />
La société elcom obtient la certification 14001, renouvelle<br />
l’ISO 9001 et confirme sa position croissante à l’international.<br />
Une dynamique aux enjeux environnementaux, économiques<br />
et sociaux que nous décrit Matveï Gaschet, responsable<br />
« produits et amélioration continue ».<br />
Quelles sont les spécificités du management<br />
mis en œuvre dans votre<br />
entreprise sous les différents aspects<br />
de la qualité, du développement<br />
durable, de l’environnement,<br />
de la prévention des risques ?<br />
Les éléments modulaires pour l’industrialisation<br />
d’elcom sont majoritairement<br />
réalisés en aluminium. Notre<br />
entreprise s’est développée autour de<br />
ce matériau sur deux activités : les<br />
profilés et systèmes modulaires, les<br />
convoyeurs et la transitique. Au-delà<br />
de l’aspect recyclable de l’aluminium,<br />
nous nous engageons à valoriser<br />
tous nos autres déchets. L’entreprise<br />
est également engagée dans une démarche<br />
de performance globale qui<br />
vise à intégrer les dimensions sociétales<br />
et environnementales dans la<br />
stratégie définie par Eric Vergne, le<br />
dirigeant, dès son projet de reprise en<br />
2010.<br />
• assurer le développement du CA et<br />
de la rentabilité pour garantir à long<br />
terme la pérennité de l’entreprise.<br />
Concrètement, quelle est l’organisation<br />
du management de la qualité<br />
dans votre entreprise ?<br />
elcom fonctionne selon 6 processus :<br />
management, relation client, développement,<br />
supply chain, ressources et<br />
amélioration continue. La particularité,<br />
c’est que la <strong>Qualité</strong> et l’Environnement<br />
ont été intégrés au processus Amélioration<br />
Continue : il n’y a donc pas<br />
de compétitivité ou d’actions antagonistes<br />
– comme çela peut être le cas<br />
dans certaines entreprises – entre la<br />
<strong>Qualité</strong> et l’Amélioration Continue qui<br />
fonctionnent au contraire dans une synergie<br />
parfaitement complémentaire.<br />
Quelles démarches avez-vous entreprises<br />
et quelle organisation particulière<br />
avez-vous mise en place<br />
pour mener vos différentes certifications<br />
?<br />
La stratégie a été définie au niveau de<br />
la direction avec une vision jusqu’en<br />
2020. Des objectifs ont été déclinés<br />
pour l’année 2013, puis sur une échelle<br />
de temps hebdomadaire ou mensuelle<br />
pour les services et enfin de manière<br />
quotidienne pour les opérationnels. A<br />
chaque niveau il y a un système de<br />
mesure et de décision d’actions correctives<br />
/ préventives adaptées.<br />
Nous sommes certifiés ISO 9001<br />
et 14001. Nous avons mené ces<br />
deux démarches de certification en<br />
même temps (un renouvellement<br />
pour l’ISO9001) et avec un unique<br />
organisme certificateur. Nous nous<br />
sommes répartis les tâches avec une<br />
personne pilotant la démarche ISO<br />
9001 et une autre personne pilotant la<br />
démarche ISO 14001.<br />
En tant que groupe multi-sites,<br />
L’évolution de l’ISO 9001 et l’ISO<br />
14001, avec notamment la prévention<br />
de la pollution, et notre engagement<br />
au-delà des exigences légales applicables,<br />
s’inscrivent dans la continuité<br />
de notre développement. Notre plan<br />
d’amélioration vise à l’excellence industrielle,<br />
à délivrer des produits<br />
de qualité, à simplifier la vie de nos<br />
clients, à innover et à protéger notre<br />
environnement.<br />
Pour 2013, nous visons particulièrement<br />
à :<br />
• améliorer les conditions de travail, la<br />
sécurité et le bien-être de nos collaborateurs<br />
;<br />
• améliorer la qualité de service ;<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 40
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Parcours professionnel<br />
De février à octobre 2011, Matveï Gaschet a été en contrat de qualification et de professionnalisation de la<br />
métallurgie (CQPM), « Animateur de la démarche Lean », à l’INSA de Lyon et en alternance chez bioMérieux.<br />
Diplômé Ingénieur INSA Lyon (génie industriel, section « sport de haut niveau ») Matveï Gaschet est depuis<br />
novembre 2011 Responsable Produits et Amélioration Continue chez elcom, premier fournisseur français de<br />
profilé aluminium modulaire. Intégré à l’équipe de direction, il a la charge du développement des nouveaux<br />
produits et de leurs marchés, de la mise en place et du pilotage de l’amélioration continue et du service <strong>Qualité</strong><br />
(ISO9001 et ISO14001).<br />
avez-vous une démarche groupe<br />
globale ?<br />
Nous sommes en effet un groupe multi-sites<br />
: trois sites en France et un site<br />
en Allemagne. Les sites français ont<br />
été certifiés en 2013 ; nous avons pour<br />
objectif d’étendre cette certification<br />
au site allemand l’an prochain. Nous<br />
avons donc une démarche globale<br />
avec une adaptation des outils utilisés<br />
en fonction des sites afin de répondre<br />
au mieux aux besoins du terrain tout en<br />
gardant une homogénéité inter-sites.<br />
Quel est votre organisme certificateur<br />
et comment avez-vous procédé<br />
à ce choix ? Quels sont les points<br />
de satisfaction et les points d’amélioration<br />
qui vous ont été signalés<br />
lors du rendu des derniers audits ?<br />
Nous avons choisi le TÜV SÜD pour<br />
passer ces certifications. Elcom a une<br />
forte volonté de croissance à l’internationale<br />
sur son activité « Transitique »<br />
(convoyeurs et transferts à palettes),<br />
soulignée notamment par le rachat de<br />
notre filiale allemande en début d’année<br />
et le développement des marchés<br />
américains et chinois. Nous souhaitions<br />
donc un organisme certificateur<br />
de qualité et reconnu à travers le<br />
monde : le TÜV SÜD répondait à ces<br />
attentes.<br />
L’audit de certification ISO9001 de<br />
juin a permis de mettre en évidence 7<br />
www.qualityandco.com<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 41
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
points forts ; 5 points d’amélioration et<br />
une non-conformité mineure – levée<br />
dans la semaine qui a suivi l’audit. De<br />
manière plus générale, les audits sont<br />
un réel point de progrès pour elcom ;<br />
ils nous permettent de valider des<br />
améliorations et de mettre en avant<br />
des pistes de progrès.<br />
Quels outils de la gestion de l’information<br />
utilisez-vous pour assurer le<br />
suivi de vos démarches à l’interne?<br />
Pour la communication, nous utilisons<br />
un intranet interne, des tableaux d’affichages<br />
et exploitons aux mieux la<br />
planification de la qualité : tournées<br />
terrains, points briefing, réunion de<br />
pilotage… Ces moments d’échanges,<br />
à intervalles réguliers, sont désormais<br />
attendus par les équipes et s’avèrent<br />
très constructifs. Pour aller encore plus<br />
loin dans l’échange et la construction,<br />
nous déployons actuellement un système<br />
de visiophonie entre nos sites.<br />
Quelles difficultés avez-vous rencontrées,<br />
et comment les avez-vous<br />
surmontées ?<br />
Modèle de performance industrielle<br />
Partenaire exclusif de la société allemande item, elcom (80 collaborateurs)<br />
conçoit et fabrique, depuis presque 30 ans, des solutions modulaires<br />
industrielles à base de profilés 100 % aluminium. Véritable «<br />
métal vert », cette matière première possède tous les atouts (quasi-impérissable,<br />
100 % recyclable, robuste, léger et durable) pour s’inscrire<br />
dans une démarche environnementale sanctionnée désormais par la<br />
certification 14001.<br />
Visant délibérément les marchés internationaux, la société a développé<br />
un site web multi-langues (anglais, allemand, chinois) qui permet<br />
de concevoir en ligne convoyeurs et systèmes de transferts appropriés<br />
et sur mesure. Après l’acquisition (en mars dernier) de sa filiale<br />
allemande spécialisée dans les transferts à palette, les convoyeurs à<br />
bandes et les ascenseurs, elcom sera présente à Stuttgart en octobre<br />
au salon Motek et à Shanghai lors de l’Industrial Automation Show en<br />
novembre.<br />
La signature d’un accord de distribution avec Item North America<br />
marque l’ouverture sur le marché américain, en tant que spécialiste<br />
des solutions d’automation à base de profilés aluminium. En Chine, la<br />
société compte de nouveaux clients dans le secteur des équipementiers<br />
automobiles.<br />
Nous avons demandé aux équipes de<br />
faire autrement, ce qui peut être perturbant<br />
dans une société qui a plus<br />
de 25 ans d’existence. Nous avons<br />
donc accompagné nos équipes, et<br />
plus particulièrement les responsables<br />
de service, avec par exemple des<br />
programmes de formation au management.<br />
Cette démarche a demandé<br />
beaucoup d’énergie et s’est faite sur la<br />
durée : le « changement » a commencé<br />
en 2012. Et soulignons que, pour<br />
rester performant, nous changerons<br />
encore.<br />
Que vous a apporté la mise en<br />
œuvre de votre système de management<br />
de la qualité ?<br />
Nous avons grandement amélioré le<br />
pilotage de la performance, à tous les<br />
niveaux. Sur la vision long terme, notre<br />
stratégie est désormais claire : nous<br />
savons où nous voulons aller, et comment<br />
y aller.<br />
Au quotidien, la performance est suivie,<br />
et chacun participe à son amélioration.<br />
Nous réagissons plus vite, mieux,<br />
et toujours avec cette optique de satisfaire<br />
notre client et de nous améliorer.<br />
Il y a eu une prise de conscience que<br />
la qualité c’est l’affaire de tous, tout le<br />
temps, à tous les niveaux.<br />
Quels sont les développements en<br />
cours ou à venir ?<br />
Nous souhaitons étendre le champ de<br />
la certification à notre filiale allemande.<br />
Parallèlement, des projets structurels<br />
importants sont en cours : développement<br />
de la culture socio-économique<br />
des collaborateurs ; refonte du système<br />
d’information ; amélioration des<br />
conditions de travail… Tous ces projets<br />
font partie intégrante de notre vision<br />
2020 et participent à notre crédo<br />
« ensemble, inventons le monde de<br />
demain ».<br />
Propos recueillis par J.-F. Romain<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 42
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Gestion administrative<br />
La qualité<br />
dans les services administratifs<br />
Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance,<br />
ORIAS a entrepris la démarche de certification ISO<br />
9001 : 2008. Témoignage de Grégoire Dupont, son Secrétaire<br />
Général.<br />
Pouvez-vous nous décrire les tenants<br />
et aboutissants de la démarche<br />
<strong>Qualité</strong> de votre entreprise ?<br />
Grégoire Dupont. C’est en mars 2011<br />
que le conseil d’administration a décidé<br />
d’engager l’ORIAS dans une démarche<br />
de certification <strong>Qualité</strong> sur la<br />
base de la norme ISO 9001 version<br />
2008. L’enjeu était de bâtir une organisation<br />
solide, respectant un référentiel<br />
connu de tous et garantissant une maîtrise<br />
de ses engagements envers les<br />
entreprises clientes.<br />
Deux objectifs ont été fixés à cette démarche<br />
de certification :<br />
• instruire l’ensemble des dossiers<br />
(inscription, renouvellement, information…)<br />
dans un délai d’une semaine.<br />
Cet objectif permet de satisfaire à<br />
l’obligation règlementaire d’immatriculation<br />
d’un nouvel inscrit en moins de<br />
deux mois à compter de la réception<br />
d’un dossier complet ;<br />
• maintenir le niveau des anomalies et<br />
des réclamations aux niveaux constatés,<br />
soit à moins de 1% par an. Il est<br />
important que l’ensemble du personnel<br />
puisse avoir la rigueur nécessaire permettant<br />
d’assurer la qualité du service<br />
attendu.<br />
Pour une structure de taille modeste<br />
comme l’ORIAS, tout le travail de mise<br />
à niveau du Manuel <strong>Qualité</strong> est réalisé<br />
en interne, avec les ressources<br />
propres de l’entreprise. Le rôle de l’organisme<br />
certificateur est de constater<br />
la conformité par rapport aux huit principes<br />
de la norme ISO 9001 : 2008 :<br />
• Opération client ;<br />
• Leadership ;<br />
• Implication du personnel ;<br />
• Approche processus ;<br />
• Approche Système ;<br />
• Amélioration continue ;<br />
• Des faits qui orientent les choix et décisions<br />
;<br />
• Bénéfice mutuel de la relation entre<br />
partenaires.<br />
La norme ISO 9001 permet donc de<br />
définir un Système de Management de<br />
la <strong>Qualité</strong> (SMQ) et de mettre en place<br />
une démarche d’amélioration continue<br />
grâce à l’identification de points de<br />
progrès.<br />
Nous avons suivi les différentes étapes<br />
de travail :<br />
• Constitution d’un comité de pilotage<br />
composé de Grégoire Dupont,<br />
du consultant <strong>Qualité</strong> et d’un collaborateur<br />
ORIAS, nommé Responsable<br />
<strong>Qualité</strong> pour ce projet.<br />
• Tenue d’une réunion mensuelle pour<br />
travailler le Manuel <strong>Qualité</strong> conformément<br />
aux exigences de la norme : modifications,<br />
adaptations, améliorations.<br />
• Une fois le Manuel mis à jour, il est<br />
important de le faire vivre, en amont de<br />
l’audit, pour revoir les process, relever<br />
les manques de précision, le suivi des<br />
anomalies incomplet…<br />
ORIAS jugeant son manuel satisfaisant,<br />
l’auditeur est appelé à constater<br />
et à certifier que tous les principes de<br />
la norme ont bien été respectés et attester<br />
de la conformité du Manuel par<br />
rapport aux exigences de la norme.<br />
Cet audit se déroule sur deux jours.<br />
L’ORIAS a été audité et a obtenu la<br />
certification le 6 juillet 2012.<br />
Etes-vous satisfait de vos relations<br />
avec votre auditeur ?<br />
G. Dupont. Après avoir consulté plusieurs<br />
organismes certificateurs, le<br />
choix de l’ORIAS s’est porté sur SGS<br />
ICS en raison de la bonne connaissance<br />
de cet organisme des métiers<br />
de services, mais surtout pour son<br />
approche très pragmatique. Il s’est<br />
avéré le seul organisme certificateur à<br />
avoir donné une réponse pertinente au<br />
vu de nos besoins et le seul à adapter<br />
sa solution à la taille modeste de<br />
notre organisation (12 collaborateurs<br />
en 2012).<br />
L‘audit de certification réalisé par SGS<br />
nous a permis d’évaluer l’efficacité de<br />
nos processus, ainsi que la pérennité<br />
globale de notre système de management.<br />
En termes d’outils de gestion de l’information<br />
et compte-tenu de la taille de la<br />
structure, nous nous appuyons sur les<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 43
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
outils bureautiques classiques. Nous<br />
avons bâtis des tableaux de bords<br />
adaptés à notre activité.<br />
A quelles difficultés particulières<br />
avez-vous été confrontés ?<br />
G. Dupont. L’activité d’ORIAS, la<br />
gestion administrative, est une activité<br />
récente qui n’existait pas auparavant.<br />
Plus de la moitié des collaborateurs<br />
ayant rejoint l’organisme étaient<br />
gestionnaires en assurance, pour la<br />
plupart depuis assez longtemps, et<br />
il était donc indispensable de les former<br />
et de les accompagner dans leur<br />
changement de métier, les mettre en<br />
confiance et leur apporter toute l’aide<br />
requise pour une intégration optimale.<br />
Avec le recul, que vous a apporté la<br />
mise en œuvre de votre système de<br />
management de la qualité ?<br />
G. Dupont. Au-delà de la cohésion<br />
d’équipe et de la meilleure connaissance<br />
que chacun a aujourd’hui du<br />
métier et des contraintes de ses collègues,<br />
la certification ISO 9001 : 2008<br />
a permis une démarche fédératrice<br />
axée sur la mesure et la satisfaction du<br />
client.<br />
La mise en œuvre de la démarche<br />
<strong>Qualité</strong> a permis d’offrir aux intermédiaires<br />
des délais d’instruction de dossiers<br />
plus courts (6,4 jours en moyenne<br />
sur le premier semestre 2012 - par rapport<br />
à 12-14 jours précédemment) ainsi<br />
qu’une homogénéité et une sécurité<br />
accrue dans les réponses apportées.<br />
Ainsi, dans la période-clef de création<br />
d’une entreprise d’intermédiation en<br />
assurance, les démarches indispensables<br />
à effectuer vis-à-vis de l’ORIAS<br />
s’effectuent dans des délais raisonnables.<br />
Par ailleurs, l’association de l’ensemble<br />
des salariés de l’ORIAS a été un gage<br />
de succès de la démarche. Réellement<br />
parties prenantes, les salariés se sont<br />
appropriés les outils mis à disposition<br />
(manuel qualité, fiches de contrôle, tableaux<br />
de suivi, etc.) qui sont des aides<br />
à la réalisation des tâches opérationnelles.<br />
Enfin, le système de management<br />
de la qualité a permis à la direction<br />
de disposer de tableaux de bords<br />
pertinents et partagés pour piloter la<br />
structure opérationnelle en termes de<br />
moyens et de processus.<br />
La certification est également un outil<br />
de « crédibilisation » vis-à-vis de nos<br />
partenaires extérieurs. Vis-à-vis de<br />
l’Etat, elle atteste une meilleure gestion<br />
et la maîtrise des frais de fonctionnement.<br />
En faveur de nos adhérents<br />
- 43 000 en 2012, 30 à 40 000<br />
en plus en 2013 - elle manifeste notre<br />
engagement pour un meilleur service,<br />
le respect des délais quel que soit l’adhérent.<br />
En bref<br />
Et maintenant que vous avez obtenu<br />
la certification, comment pensez-vous<br />
devoir faire évoluer votre<br />
système qualité ?<br />
G. Dupont. Nous comptons bien entendu<br />
poursuivre dans cette démarche<br />
qualité, encore et toujours. Et d’autant<br />
plus qu’en 2013 nous allons passer de<br />
43 000 intermédiaires en assurance à<br />
70 000 voire 85 000 avec l’intégration<br />
d’intermédiaires en banque et finance.<br />
Il va donc falloir adapter nos processus<br />
qualité à cette évolution importante<br />
et maintenir notre système de management<br />
et notre qualité de service au<br />
meilleur niveau.<br />
Propos recueillis par J.-F. Romain<br />
L’ORIAS a été créée en 2007 et compte, à ce jour, 23 collaborateurs.<br />
Grégoire Dupont, son Secrétaire Général, est sensibilisé de longue<br />
date aux process <strong>Qualité</strong>. Il s’appuie sur l’expertise d’un consultant externe<br />
qui l’accompagne dans toutes les démarches <strong>Qualité</strong>. En 2012,<br />
année de la certification à l’ISO 9001, l’ORIAS avait déjà mis en place<br />
des process et des initiatives pour la <strong>Qualité</strong> : rédaction d’un manuel<br />
<strong>Qualité</strong>, des fiches de procédures, l’association des collaborateurs à la<br />
définition des process… La démarche de certification s’est donc faite<br />
tout naturellement.<br />
ORIAS a souhaité s’engager dans une démarche de certification <strong>Qualité</strong><br />
sur la base de la norme ISO 9001 version 2008 afin de bâtir une<br />
organisation solide respectant un référentiel connu de tous et garantissant<br />
une maîtrise des engagements envers les entreprises clientes.<br />
Après avoir consulté plusieurs organismes certificateurs, leur choix<br />
s’est porté sur SGS ICS en raison de « sa bonne connaissance des<br />
métiers de services et de l’approche très pragmatique de ses auditeurs<br />
». L‘audit de certification réalisé par SGS ICS en juillet 2012 a<br />
permis d’évaluer l’efficacité des processus de l’organisme.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 44
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 45
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Retour d’expérience<br />
Un exemple de certification<br />
multi-sites<br />
Spécialiste de la lutte contre les nuisances, Avipur a certifié<br />
ses 30 filiales selon ISO 9001, afin de garantir sécurité<br />
et maîtrise des risques lors de ses interventions. La filiale<br />
Nord-Ouest a également entrepris une démarche globale<br />
QSE qui sert de modèle pour les autres entités du groupe.<br />
Spécialiste de la lutte contre les nuisances,<br />
le groupe AVIPUR met un<br />
point d’honneur à se développer tout<br />
en assurant une sécurité et une maîtrise<br />
des risques lors de ses interventions.<br />
Après la certification ISO 9001<br />
de 30 filiales du groupe, la filiale Nord-<br />
Ouest est devenue la première entreprise<br />
(et la seule à ce jour) spécialiste<br />
des services d’hygiène VMC et de lutte<br />
anti-nuisibles à entreprendre une démarche<br />
globale Qualite-Sécurité-Environnement<br />
pour obtenir le label QSE.<br />
Après deux ans de travail et un investissement<br />
de près de 30 000 euros,<br />
l’entreprise a obtenu les certifications<br />
ISO 14001 et OHSAS 18001 respectivement<br />
liées à l’environnement et la<br />
sécurité au travail.<br />
Rencontre avec Christophe Ascelipiade,<br />
gérant de la filiale AVIPUR<br />
Nord-Ouest, et Jacques Rebatel, responsable<br />
de la démarche qualité du<br />
groupe.<br />
Pourquoi avoir entrepris ces démarches<br />
relativement contraignantes<br />
?<br />
Christophe Ascelipiade. Nous travaillons<br />
avec des sites pétrochimiques,<br />
agro-industriels et pour des collectivités<br />
locales, décrit, ces clients sont de<br />
plus en plus demandeurs de qualité, de<br />
sécurité et de respect de l’environnement.<br />
L’obtention de ces certifications<br />
et de ce label prouve à notre clientèle<br />
que nous intégrons parfaitement la démarche<br />
qualité dans les process des<br />
différents métiers pour lesquels nous<br />
sommes référents, se félicite, Cela<br />
nous apporte une crédibilité et légitimité<br />
sur nos marchés.<br />
Pour obtenir ces certifications, j’ai fédéré<br />
l’ensemble de mon équipe de15<br />
personnes autour du projet et des diverses<br />
modifications qu’il implique.<br />
Une décision qui a entraîné le changement<br />
global des procédures d’interventions<br />
pour les douze métiers dans<br />
lesquels le groupe est spécialiste.<br />
Jacques Rebatel. L’ensemble des<br />
filiales du groupe sont certifiées ISO<br />
9001 pour assurer une organisation<br />
et un service client homogènes. Sous<br />
l’impulsion de la direction, les démarches<br />
environnement et sécurité<br />
relèvent de l’initiative de chaque filiale.<br />
Nos métiers sont utilisateurs de<br />
biocides, l’organisation sécurité et environnement<br />
permet d’optimiser leur<br />
mise en œuvre, de limiter les risques<br />
pour les clients comme pour les collaborateurs.<br />
Quelle est l’organisation du management<br />
de la qualité dans votre entreprise<br />
?<br />
Ch. Ascelipiade. En interne le pilotage<br />
est assuré par le gérant de l’entreprise<br />
qui reçoit le soutien du groupe et d’un<br />
cabinet de consultants.<br />
J. Rebatel. Le système est défini et<br />
mis en place au niveau du groupe par<br />
CIDEES, une société de conseil basée<br />
à Valence dans le Drôme. Les audits<br />
sont également réalisés par CIDEES<br />
avec qui nous avons une collaboration<br />
de plus de dix ans, ce qui permet une<br />
bonne appropriation des métiers et<br />
du fonctionnement de la société AVI-<br />
PUR. Les plans d’amélioration sont<br />
construits avec les gérants et l’encadrement<br />
des filiales, de même pour<br />
la définition des objectifs. Le suivi est<br />
assuré par chaque filiale avec l’appui<br />
de CIDEES selon la demande de chacun.<br />
La volonté d’AVIPUR est d’aider<br />
chaque filiale dans sa mise en œuvre<br />
mais de laisser une forte autonomie au<br />
niveau des filiales.<br />
Pouvez-vous nous décrire la mise<br />
en œuvre et le déploiement de la<br />
démarche dans votre organisation ?<br />
Ch. Ascelipiade. La certification ISO<br />
9001 est une démarche groupe Avipur<br />
3d. Pour ISO 14001 et 18001, la démarche<br />
est interne et avait pour objectif<br />
de monter en compétence et de fédérer<br />
les équipes autour d’un projet fort.<br />
Jacques Rebatel, responsable<br />
de la démarche qualité du groupe Avipur<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 46
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Un cadre de vie plus sain et plus sûr<br />
Présent sur l’ensemble du territoire à travers trente filiales, le groupe AVIPUR exerce son savoir-faire dans<br />
l’univers de l’environnement, en combattant les nuisances « pour rendre le cadre de vie plus sain et sécurisé<br />
». Dès l’origine, la société s’est développée grâce à une gestion performante des filiales, faisant de « l’indépendance<br />
à travers l’interdépendance » son credo. Les filiales ont un statut juridique indépendant et les<br />
gérants sont des chefs d’entreprise détenant 49% du capital social de leur filiale (les 51% restants sont détenus<br />
par la holding AVIPUR). Que ce soit en termes de « 3D » (dératisation, désinfection, désinsectisation) ou<br />
pour l’ensemble des autres secteurs liés à l’hygiène collective (ventilation, légionellose, assainissement, démoussage,<br />
etc.), AVIPUR intervient auprès des syndics, des gestionnaires d’immeubles, des collectivités…<br />
dans les milieux de l’industrie, de la grande distribution, de l’hôtellerie, de la restauration, ainsi que chez les<br />
particuliers. A la suite de la filiale AVIPUR Nord-Ouest, les filiales Savoie et Touraine viennent de s’engager<br />
également dans une démarche de certification ISO 14001. La filiale Dauphiné devait, quant à elle, passer<br />
l’audit pour la certification OHSAS 18001 en 2013.<br />
Les difficultés relevaient de deux ordres<br />
liès d’une part au budget, d’autre part<br />
au temps nécessaire à dégager. Par<br />
exemple, en ce qui concerne le changement<br />
du parc de véhicules (12), la<br />
mise en place du tri sélectif, ou encore<br />
la mise en place des procédures et des<br />
vérifications sur le terrain…<br />
J. Rebatel. Avipur est certifiée depuis<br />
2006 pour l’ensemble de ses filiales.<br />
La filiale du Dauphiné est certifiée<br />
ISO 14001 depuis 2009. Enfin la filiale<br />
Nord-Ouest est certifiée ISO 14001<br />
et OHSAS 18001 depuis 2012. Nous<br />
avons privilégié une approche terrain,<br />
avec par exemple la mise en place<br />
de véhicules moins consommateurs<br />
de carburants, la mise à disponibilité<br />
de produits absorbants dans chaque<br />
véhicule pour pallier les éventuels déversements<br />
de produits, le retour des<br />
emballages vides afin d’assurer la<br />
maîtrises des déchets…<br />
La mise en place des démarche OH-<br />
SAS 18001 et ISO 14001 s’est déroulée<br />
sur 9 mois environ : diagnostic et<br />
plan d’action en décembre 2001, suivi<br />
du plan d’action régulièrement sur<br />
le premier trimestre 2012, intégration<br />
d’un stagiaire en avril 2012 pour poursuivre<br />
le déploiement de la démarche<br />
engagée, audit à blanc en juin 2012,<br />
suivi et mis en place d’actions complémentaires,<br />
jusqu’à l’audit de certification<br />
mené avec succès en juillet 2012.<br />
Ainsi, la démarche est globale pour les<br />
28 sites pour l’ISO 9001. La démarche<br />
est spécifique pour l’ISO 14001 et<br />
OHSAS 18001. Des filiales supplémentaires<br />
sont en cours de démarche.<br />
Nous nous appuyons sur un cadre<br />
identique que nous adaptons à chaque<br />
filiale.<br />
Etes-vous satisfait de vos relations<br />
avec votre auditeur et quels points<br />
de satisfaction et points d’amélioration<br />
a souligné le rendu des derniers<br />
audits ?<br />
J. Rebatel. Notre organisme est<br />
AFNOR Certification. Nous avons une<br />
bonne qualité d’échange sur la mise<br />
en place de nos démarches. La forte<br />
notoriété de l’organisme est pour nous<br />
un gage pour nos clients. Il a été souligné<br />
la bonne adéquation du système<br />
à la taille et aux préoccupations de la<br />
structure, et l’implication de chacun.<br />
Les points d’amélioration restent la<br />
bonne appropriation par chacun de<br />
la démarche, le besoin d’approfondir<br />
certains indicateurs, et d’augmenter le<br />
suivi terrain.<br />
Quels outils de la gestion de l’information<br />
utilisez-vous ?<br />
Ch. Ascelipiade. Le système ERAGO<br />
nous permet d’assurer une veille réglementaire.<br />
Quelles difficultés avez-vous pu<br />
rencontrer ?<br />
Ch. Ascelipiade. La principale difficulté<br />
tenait au fait que les collaborateurs<br />
percevaient davantage les contraintes<br />
de la mise en œuvre de la démarche<br />
que son intérêt.<br />
Que vous a apporté la mise en<br />
œuvre de votre système de management<br />
de la qualité et quels sont<br />
les développements en cours ou à<br />
venir ?<br />
Ch. Ascelipiade. Parmi les premiers<br />
bénéfices de la démarche, nous relevons<br />
l’acquisition d’une meilleure<br />
image auprès de nos clients et surtout<br />
le développement d’une certaine fierté<br />
en interne. Dans le prolongement,<br />
nous allons entreprendre la mise en<br />
place d’un logiciel de suivi client.<br />
Propos recueillis par J.-F. Romain<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 47
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Retour d’expérience<br />
Un management de la qualité<br />
consacré au développement durable<br />
Usine de fabrication de matériau d’emballages, certifiée ISO 9002 et ISO 14001, Tetra Pak<br />
emploie environ 360 personnes sur le site de Dijon. La production s’articulant autour de<br />
deux métiers, nous avons recueilli les témoignages des deux spécialistes de la <strong>Qualité</strong> et<br />
du développement durable, au Processing et au Packaging. Voyons comment les principes<br />
<strong>Qualité</strong> et DD sont mis en œuvre tout au long de la chaîne de production de la fameuse<br />
brique alimentaire.<br />
Pouvez-vous décrire la démarche de<br />
développement durable au sein du<br />
management de la qualité chez Tetra<br />
Pak ?<br />
Le DfE, Design for Environnement, mis<br />
en place chez Tetra Pak est une démarche<br />
qui intègre l’éco-conception aussi<br />
bien dans le design des composants,<br />
des unités de traitement, que dans celui<br />
des lignes de conditionnement et des<br />
emballages.<br />
Par exemple au Processing, des experts<br />
formés et sensibilisés à l’importance de<br />
ces enjeux ont des objectifs clairs :<br />
• Réduire l’empreinte environnementale<br />
des opérations tout au long de la chaîne<br />
de valeur : Empreinte Carbone, Gestion<br />
de l’eau, Charge des effluents ;<br />
- Ligne de production : un nouveau laminoir assemble les diverses couches<br />
du complexe sur le carton imprimé<br />
Comment, au sein de Tetra Pak, est organisé<br />
le management de la qualité au<br />
service du développement durable ?<br />
Tetra Pak a la particularité de pratiquer<br />
deux métiers complémentaires : le processing<br />
qui propose des équipements<br />
de production et des services, et le packaging<br />
pour la fabrication des emballages<br />
et les équipements de conditionnement.<br />
Ces deux divisions au sein de Tetra Pak<br />
ont en commun le souci de la qualité<br />
au service du développement durable.<br />
C’est la combinaison de ces activités qui<br />
nous permet d’avoir une vision globale<br />
de la chaîne de production et une idée<br />
précise des contraintes auxquelles sont<br />
confrontés nos clients. Nous sommes<br />
donc capables de leur apporter de vraies<br />
solutions de réduction de leur impact environnemental.<br />
• Proposer les unités/lignes de production<br />
les plus efficaces ;<br />
• Avoir une vision globale des usines en<br />
optimisant la consommation des utilités.<br />
Cette approche permet d’aider nos<br />
clients à se préparer aux étapes réglementaires.<br />
Les certifications environnementales<br />
ou encore l’obligation de<br />
reporting de la loi Grenelle II vont s’imposer<br />
de plus en plus aux industriels<br />
dans les prochaines années. D’un point<br />
de vue plus opérationnel, un gros travail<br />
de sensibilisation aussi bien de nos<br />
équipes que de nos clients a été mis en<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 48
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
A l’occasion des 40 ans de l’usine TetraPak de Dijon en 2011,<br />
un panneau illustre la démarche d’amélioration continue WCM (World Class Manufacturing)<br />
place sur l’importance de la réduction de<br />
l’impact environnemental.<br />
Au Packaging, d’une manière générale,<br />
notre objectif majeur est de mettre à disposition<br />
de nos clients des emballages<br />
sûrs, fabriqués à partir de matériaux<br />
renouvelables et recyclables, avec une<br />
empreinte environnementale minimale.<br />
Concrètement nous travaillons sur la<br />
certification du carton avec le label<br />
FSC® (Forest StewardshipCouncil) et<br />
du polyéthylène végétal, fabriqué à partir<br />
de canne à sucre.<br />
Autre exemple , notre usine française de<br />
Dijon, qui a produit 3,8 milliards d’emballages<br />
de Tetra Pak en 2012, est certifiée<br />
ISO 14001-2004, et applique, comme<br />
toutes les usines du Groupe, une démarche<br />
d’amélioration continue, le World<br />
Class Manufacturing (WCM). Celle-ci<br />
implique notamment la maîtrise de nos<br />
impacts environnementaux via la réduction<br />
des consommations d’énergie, des<br />
émissions de CO² et la valorisation des<br />
déchets industriels.<br />
Grâce à cet engagement, nous avons<br />
reçu en 2010 le prix d’excellence JIPM<br />
(Japan Institute of Plant Maintenance).<br />
Soulignons que 96 % des déchets de<br />
l’usine sont recyclés et les 4 % restants<br />
sont valorisés avec récupération<br />
d’énergie.<br />
Le groupe de travail interne dédié à l’environnement<br />
travaille actuellement sur<br />
les conclusions d’un audit Energie sur<br />
l’usine. Cet audit, qui deviendra obligatoire<br />
dans les années à venir, a permis<br />
de mettre en place des axes de réflexions<br />
précis sur des investissements<br />
en équipements moins énergivores en<br />
électricité.<br />
Comment accompagnez-vous vos<br />
clients dans le domaine du développement<br />
durable ?<br />
Nos produits de service s’appliquent aux<br />
sujets environnementaux essentiels :<br />
l’énergie, l’eau, les pertes matière et les<br />
produits lessiviels.<br />
Tetra Pak travaille pour proposer des<br />
services « environnementaux » comme<br />
par exemple des audits qui permettront<br />
à nos clients de réduire significativement<br />
leurs coûts et d’améliorer leur profitabilité<br />
tout en réduisant l’impact environnemental<br />
de leur production. Nous<br />
utilisons également des outils de modélisation<br />
environnementale conçus pour<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 49<br />
optimiser les moyens de production de<br />
nos clients et calculer leurs indicateurs<br />
environnementaux.<br />
D’autres exemples d’optimisation pour<br />
le processing : la technologie OneStep<br />
pour un traitement simplifié et optimisé<br />
du lait UHT. Celle-ci génère des économies<br />
incomparables à la fois sur les<br />
coûts et sur l’impact environnemental.<br />
Pour une ligne produisant 19 000 litres<br />
par heure et fonctionnant 120 heures par<br />
semaine, la technologie OneStep réduit<br />
jusqu’à 60% la consommation d’eau et<br />
jusqu’à 35% la consommation d’énergie.<br />
Le Nettoyage En Place (NEP) est un<br />
point clé pour la sécurité alimentaire<br />
dans les usines de nos clients. Qui<br />
plus est, il a le plus gros impact environnemental<br />
car il concerne à la fois des<br />
consommations d’eau, de détergents et<br />
d’énergie très élevées. Pour garantir un<br />
management de la qualité performant,<br />
nous développons des solutions d’optimisation<br />
du NEP dans le but de réduire<br />
La technologie OneStep réduit jusqu’à<br />
60% la consommation d’eau et jusqu’à<br />
35% la consommation d’énergie<br />
«<br />
»
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Nelly Plouviez<br />
la consommation d’eau, la charge des<br />
effluents et les émissions de CO 2 .<br />
Par ailleurs, nous accompagnons les<br />
clients dans les démarches d’obtention<br />
de primes CEE (certificats d’économie<br />
d’énergie) qui peuvent financer jusqu’à<br />
30% de leurs investissements pour une<br />
amélioration de l’efficacité énergétique<br />
de leur production. En ce qui concerne<br />
les déchets industriels liés à nos activités<br />
de conditionnement des produits<br />
chez nos clients (mandrins, chutes de<br />
matériau d’emballage…), nous offrons<br />
une assistance à la reprise en vue de<br />
leur recyclage.<br />
Pourquoi les dimensions qualité et<br />
environnement ont-t-elles toujours<br />
été au cœur des préoccupations de<br />
Tetra Pak ?<br />
Tetra Pak est une entreprise suédoise<br />
avec une culture imprégnée de<br />
la maxime de son fondateur « un<br />
emballage doit économiser plus<br />
qu’il ne coûte ». L’environnement<br />
est au centre de nos préoccupations.<br />
De plus la sécurité sanitaire<br />
et la protection des produits de nos<br />
clients sont au cœur de nos métiers,<br />
comme l’atteste notre devise<br />
« Protège ce qui est bon ».<br />
D’un point de vue général, nous<br />
nous imposons en interne des process<br />
d’amélioration continue en<br />
matière de qualité et de développement<br />
durable. Ceci nous incite à développer<br />
en permanence nos offres de service,<br />
Héloise Gouriten<br />
grâce à notre R&D.<br />
En effet, en parallèle d’une prise de<br />
conscience plus importante des consommateurs<br />
sur le sujet, les réglementations<br />
deviennent plus strictes et les cahiers<br />
des charges intègrent de plus en plus<br />
d’indicateurs de performance environnementale<br />
toujours plus contraignants.<br />
Cela nous amène à proposer de vraies<br />
solutions de gestion environnementale<br />
aussi bien en interne au sein de nos<br />
propres usines, que pour nos clients.<br />
Que vous a apporté la mise en œuvre<br />
de votre système de management de<br />
la qualité et du développement durable<br />
?<br />
Notre implication forte dans ces domaines<br />
nous a permis de nous positionner<br />
en tant qu’industriel reconnu avec<br />
une crédibilité auprès de nos clients et<br />
des consommateurs. Notre culture d’origine<br />
nous amène également à être réactifs<br />
face à une demande environnementale<br />
en constante évolution.<br />
Cette démarche a également favorisé le<br />
développement de partenariats et l’intégration<br />
de normes et de labels exigeants<br />
tel que le FSC®, le label le plus exigeant<br />
qui existe en matière de gestion responsable<br />
des forêts.<br />
Nelly Plouviez, Héloïse Gouriten<br />
Parcours professionnels<br />
Titulaire d’un DESS contrôle qualité des aliments, Nelly Plouviez a été technicienne de laboratoire et animatrice<br />
« analyses sensorielles » pendant sept ans chez Européenne de condiments. Depuis 2001 à l’usine<br />
Tetra Pak de Dijon, elle est actuellement responsable Systèmes QHE. Elle gère notamment les normes ISO,<br />
BRC-IoP, FDA, FSC certifications responsable, SEDEX.<br />
Ingénieur agroalimentaire, spécialité Production et <strong>Qualité</strong>, Héloïse Gouriten est entrée chez Tetra Pak<br />
Processing en tant qu’ingénieur environnement pendant un peu plus d’un an. Elle est désormais chargée<br />
d’environnement Packaging & Processing.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 50
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Communiqué<br />
Le profit est-il une priorité ?<br />
Si vous êtes en quête de réussite, il est temps d’envisager de mettre en place l’ISO 9001.<br />
Cadre de la croissance des organisations de classe mondiale,<br />
l’ISO 9001 vise à renforcer la satisfaction des clients.<br />
Les entreprises performantes savent pertinemment que des<br />
clients satisfaits achètent plus, recommandent plus et sont<br />
plus faciles à fidéliser. Choisissez l’ISO 9001 et très vite,<br />
vous réaliserez des profits plus élevés, aurez des clients<br />
plus satisfaits et bénéficierez de meilleures méthodes de<br />
travail.<br />
Quel que soit le secteur d’activité, les entreprises travaillant<br />
avec BSI en vue d’adopter les principes de management<br />
de la qualité, ont bénéficié de façons de travailler plus efficaces,<br />
afin de mieux contrôler les coûts et mettre en place<br />
rapidement et efficacement de nouvelles méthodes de travail.<br />
En tant que norme de management de la qualité la plus<br />
reconnue au niveau mondial, l’ISO 9001 souligne les différentes<br />
façons ainsi que les références permettant de réaliser<br />
de bonnes performances et de fournir des services de<br />
qualité. Grâce à cette norme, vous mettrez en place des<br />
processus qui vous permettront d’améliorer votre organisation<br />
à tous les niveaux, et vous pourrez vous aussi bénéficier<br />
des mêmes avantages que la plupart des clients BSI.<br />
Les clients de BSI obtenant la certification ISO 9001 indiquent<br />
réaliser de meilleurs profits :<br />
Que vous soyez novices en matière de mise en place<br />
de la norme ISO 9001 ou que vous cherchiez à approfondir<br />
votre expertise, BSI a les produits et les services<br />
qui vous aideront à améliorer les performances<br />
de votre entreprise, à mieux satisfaire vos clients et à<br />
réaliser des profits plus importants.<br />
Les offres peuvent être personnalisées en fonction de votre<br />
entreprise afin de vous permettre de vous lancer sur le chemin<br />
du management de la qualité. L’équipe BSI travaillera<br />
avec vous pour réduire toutes les complications ou les<br />
coûts non nécessaires afin que vous puissiez atteindre vos<br />
objectifs, quel que soit votre point de départ.<br />
Vous serez accompagné dans le processus de certification,<br />
de la compréhension et de la mise en place des exigences<br />
à l’obtention de la certification. À partir de cette étape-là,<br />
BSI vous aidera à vous assurer que votre système continue<br />
de réaliser les meilleures performances possibles.<br />
Pour plus d’informations,<br />
merci de contacter BSI au 01 55 34 11 40 ou rendez-vous sur<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 51
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 52
OUTILS<br />
Avis d’expert<br />
Mieux gérer la qualité des prestations<br />
Très peu pratiqué par les pilotes de prestation, le dossier<br />
des écarts est cependant un outil indispensable pour<br />
suivre la performance des prestations.<br />
Mener à bien un contrat de prestation<br />
nécessite un haut niveau d’exigence de<br />
la part du client. Peu utilisé par les pilotes<br />
de prestation, le dossier des écarts<br />
représente pourtant un outil de premier<br />
niveau car il permet notamment d’indiquer<br />
à un prestataire que le contenu du<br />
contrat, ses contraintes et ses limites<br />
sont entièrement maîtrisés. Une relation<br />
rigoureusement établie sur le plan factuel<br />
et objectif assure un environnement<br />
sain de pilotage. Quels sont les enjeux<br />
du dossier des écarts et comment le<br />
mettre en place ?<br />
Le dossier des écarts représente la<br />
trace des non-conformités des actions<br />
par rapport aux engagements pris lors<br />
de la signature du contrat de prestation.<br />
Cet outil vient en complément de plusieurs<br />
actions telles que les comités de<br />
suivi. Lors de son utilisation, le pilote de<br />
prestation fait ainsi systématiquement<br />
référence au contrat (la pièce contractuelle<br />
: contrat d’application ou d’implémentation,<br />
mais aussi le cahier des<br />
charges, le plan d’assurance qualité …<br />
tous les éléments qui construisent le dispositif<br />
contractuel entre le prestataire et<br />
le client).<br />
Main courante de toutes les anomalies<br />
et outil de traçabilité, le dossier des<br />
écarts rassemble ainsi chaque dérive<br />
d’indicateur et chaque situation non<br />
conforme. Le relevé systématique des<br />
écarts montre au prestataire le niveau<br />
d’exigence de son client. Concrètement,<br />
le pilote crée un tableau comprenant<br />
l’exigence initiale (avec sa référence<br />
dans le contrat), une description de<br />
l’écart constaté, la date d’identification,<br />
la cause et les actions proposées, qu’il<br />
met à jour au fil du temps. La bonne pratique<br />
est de demander au prestataire de<br />
réagir par rapport à cet écart constaté<br />
pour qu’il puisse proposer des actions<br />
correctives.<br />
Les pilotes de prestation ne sont pas<br />
suffisamment professionnalisés. Ils disposent<br />
généralement de toutes les compétences<br />
techniques pour gérer un projet<br />
(cadrage, pilotage des indicateurs,<br />
reporting) et managériales. Toutefois, ils<br />
n’ont pas opéré le changement culturel<br />
suivant : déléguer à un collaborateur et<br />
sous-traiter à un fournisseur engendrent<br />
des relations de travail totalement différentes.<br />
Par ailleurs, le dossier des écarts est<br />
particulièrement pertinent lorsque le<br />
prestataire a un engagement de résultats.<br />
Outil de partage des responsabilités,<br />
il est important de le mettre en place<br />
dès le début de la prestation, et non pas<br />
quand le client constate les premières<br />
non-conformités. En effet, il ne faut pas<br />
que le prestataire le perçoive comme un<br />
outil de blâme car les relations commenceront<br />
à se dégrader ! Tout l’enjeu est<br />
d’inscrire le dossier des écarts dans une<br />
logique de supervision et surtout d’amélioration<br />
continue.<br />
Enfin, aucune émotion ne doit être associée<br />
au dossier des écarts. La capacité à<br />
apprécier avec justesse et clairvoyance<br />
une situation facilitera également le déroulé<br />
de la mission. Afin de trouver un<br />
juste-milieu, il existe deux types d’indicateurs<br />
: les indicateurs de résultats et<br />
les indicateurs de fonctionnement / gouvernance.<br />
Les premiers correspondent<br />
aux attentes précises du client et doivent<br />
d’êtres rigoureusement respectés. En<br />
revanche, il est important d’être suffisamment<br />
souple si un minuscule écart<br />
est constaté au niveau des indicateurs<br />
de fonctionnement. Par exemple : un<br />
retard exceptionnel de quelques heures<br />
dans la fourniture de la présentation<br />
d’un comité de pilotage peut ne pas être<br />
consigné dans le dossier des écarts,<br />
tant que cela ne nuit pas à la qualité<br />
opérationnelle du pilotage.<br />
Le dossier des écarts est le cœur de<br />
l’outillage spécifique dans le domaine<br />
du pilotage de prestataire. Face à ce qui<br />
pourrait paraître plus contraignant qu’efficace,<br />
il consolide pourtant, la relation<br />
partenariale.<br />
Jean-Baptiste Jourdant<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 53
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méthode qui présente, de manière simple et surtout<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 54
OUTILS<br />
Sécurité de l’information<br />
La gestion des risques<br />
pour l’information en 10 leçons<br />
Marc Delhaie, PDG d’Iron Mountain France, a recensé les<br />
10 leçons que les entreprises peuvent apprendre les unes<br />
des autres pour sécuriser leurs informations et données.<br />
3. S’il y a un risque que les choses<br />
tournent mal, mieux vaut s’y préparer.<br />
L’information bien gérée est devenue<br />
un actif stratégique précieux des entreprises.<br />
Ce gain de valeur crée inévitablement<br />
une plus grande vulnérabilité.<br />
On assiste à une recrudescence des<br />
cas de violation de données, des cyber-menaces<br />
et des fraudes. De telles<br />
malveillances assorties d’erreurs humaines<br />
rendent les entreprises plus<br />
vulnérables; face à la sophistication et<br />
à la rapidité d’évolution de l’information,<br />
celles-ci craignent pour la réputation de<br />
leurs marques. Sur fond de cadre réglementaire<br />
pas toujours très clair, les entreprises<br />
s’efforcent de jongler entre la<br />
nécessité de gérer leurs archives et les<br />
énormes volumes de données que génèrent<br />
les nouvelles technologies. Elles<br />
se trouvent confrontées à des niveaux<br />
sans précédent de risque pour l’information.<br />
Une nouvelle étude d’Iron Mountain, le<br />
spécialiste des services de conservation<br />
et de gestion de l’information, et de PwC<br />
révèle de fortes différences de perception<br />
et de gestion du risque pour l’information<br />
entre les entreprises jeunes et<br />
celles plus anciennes.<br />
Toutes ont à apprendre des enseignements<br />
des autres.<br />
Voici les enseignements que des entreprises<br />
matures peuvent donner aux plus<br />
jeunes.<br />
1. Il est tout aussi important de suivre<br />
une stratégie que de ‘faire le job’.<br />
Un peu moins de la moitié (49 %) des entreprises<br />
jeunes, entre deux et cinq ans<br />
d’exercice, reconnaissent être bien meilleures<br />
dans la conduite de leurs opérations<br />
qu’en planification stratégique. Les<br />
plus anciennes, celles qui ont au moins<br />
dix ans, semblent avoir compris qu’il<br />
est tout aussi important de comprendre<br />
pourquoi on fait quelque chose que de<br />
le faire, et plus de la moitié (56 %) ont<br />
mis en place une stratégie de suivi des<br />
risques pour l’information contre 14 %<br />
seulement des sociétés plus jeunes.<br />
2. La prudence est de mise vis-à-vis<br />
des employés et de leur manière de<br />
gérer l’information.<br />
Les sociétés plus jeunes font beaucoup<br />
plus confiance à leurs employés et à<br />
leurs données. 18 % seulement pensent<br />
que leurs employés sont une menace<br />
potentielle pour la sécurité de l’information<br />
et seule la moitié leur impose un<br />
code de conduite ; les entreprises plus<br />
anciennes sont 42 % à considérer leurs<br />
employés comme une menace potentielle<br />
et deux tiers ont mis en place un<br />
code de conduite des employés. Si la<br />
prudence amène à faire appliquer des<br />
codes, à préconiser des directives et<br />
à dispenser des formations pour aider<br />
les employés à mieux appréhender les<br />
risques et protéger l’information, alors la<br />
prudence doit être vivement recommandée<br />
et félicitée.<br />
Les sociétés plus anciennes sont trois<br />
fois plus nombreuses à avoir un plan de<br />
reprise d’activité après un sinistre (66 %<br />
contre 27 %) En l’absence d’un tel plan,<br />
n’importe quel sinistre risque de paralyser<br />
l’entreprise et de l’exposer à des violations<br />
de ses données ou à une perte<br />
d’information dont elle pourrait bien ne<br />
pas se relever.<br />
4. Il faut contrôler l’efficacité des mesures<br />
en place.<br />
L’étude révèle que les sociétés plus<br />
anciennes sont près de deux fois plus<br />
nombreuses à contrôler l’efficacité des<br />
mesures qu’elles décident d’appliquer.<br />
Faute de contrôles, il est probable que<br />
les entreprises jeunes gaspillent des<br />
ressources ou qu’elles s’obligent à des<br />
procédures en vain, sans réelle efficacité<br />
en terme de réduction des risques.<br />
5. La gestion des risques pour l’information<br />
doit être une priorité de la<br />
direction.<br />
Dans la moitié des jeunes entreprises, la<br />
question de la sécurité de l’information<br />
ne figure pas à l’ordre des priorités du<br />
conseil d’administration, à l’inverse de<br />
leurs aînées qui y accordent bien plus<br />
d’attention. L’adhésion des dirigeants<br />
et leur implication dans la gestion des<br />
risques pour l’information sont primordiales.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 55
OUTILS<br />
Marc Delhaie, PDG d’Iron Mountain<br />
6. Chaque employé doit être sensibilisé<br />
à la nécessité de réduire les<br />
risques pour l’information.<br />
Alors qu’elles se méfient peu de leurs<br />
employés, un peu plus de la moitié<br />
(52 %) des jeunes structures reconnaissent<br />
que leurs salariés ne mesurent<br />
pas l’importance de la protection des<br />
données. Elles font donc volontiers<br />
confiance à ceux dont elles soupçonnent<br />
qu’ils ne se préoccupent pas beaucoup<br />
de la protection de l’information. Deux<br />
tiers des entreprises matures sondées<br />
estiment à l’inverse que leurs employés<br />
mesurent l’importance de la sécurité de<br />
l’information.<br />
Points intéressants auxquels les entreprises,<br />
jeunes et plus anciennes, doivent<br />
faire attention :<br />
7. L’environnement de l’information,<br />
complexe et hybride, va perdurer.<br />
Les jeunes entreprises sont plus à l’aise<br />
avec les pratiques de gestion des données<br />
structurées et non structurées, aux<br />
formats électroniques et physiques, distribuées<br />
sur différents sites (55 % contre<br />
38 % chez leurs aînées). Dorénavant,<br />
l’environnement des données sera multi-format<br />
et multi-canal ; il faut s’y faire,<br />
l’accepter et se préparer à le gérer.<br />
8. Il est temps de mieux définir les<br />
frontières entre pratiques personnelles/professionnelles<br />
des médias<br />
sociaux.<br />
Les frontières entre les usages personnels<br />
et professionnels des médias<br />
sociaux continuent d’évoluer. Ces<br />
questions exposent les entreprises imprudentes<br />
à de graves difficultés d’ordre<br />
juridique et de protection des données.<br />
La confusion et l’incertitude jaillissent<br />
de la multitude des approches et des<br />
préférences d’utilisation des médias<br />
sociaux mises en évidence par l’étude.<br />
Elle nous apprend, par exemple, que<br />
plus de la moitié (59 %) des jeunes entreprises<br />
surveillent l’utilisation des médias<br />
sociaux par leurs employés, contre<br />
36 % des sociétés plus anciennes.<br />
Les entreprises plus jeunes surveillent<br />
l’utilisation qui est faite de Facebook<br />
(73 %), tandis que leurs aînées sont<br />
deux fois plus nombreuses à surveiller<br />
les publications sur LinkedIn (67 %). La<br />
tendance s’inverse quand il s’agit de recruter<br />
: un tiers des entreprises de plus<br />
de 10 ans (31 %) utilisent Facebook<br />
quand elles examinent des candidatures<br />
contre seulement 10 % des plus<br />
jeunes ; à l’inverse, pour leurs besoins<br />
de recrutement, 82 % des jeunes entreprises<br />
utilisent LinkedIn, contre 46 % de<br />
leurs aînées. Les réponses obtenues ne<br />
permettent pas d’évaluer l’utilité qu’elles<br />
retirent de l’analyse de ces informations.<br />
9. Les préjudices financiers ne sont<br />
pas les seuls. C’est votre réputation<br />
qui risque le plus de pâtir d’une violation<br />
de données.<br />
Toutes les entreprises mesurent l’impact<br />
d’une violation de données sur la fidélité<br />
de leurs clients (58 % des deux catégories)<br />
et la réputation de leur marque<br />
(52 % des deux catégories), mais les<br />
entreprises plus anciennes sont près<br />
de deux fois plus préoccupées par les<br />
conséquences juridiques et financières.<br />
10. La gestion des risques prévaut<br />
sur les économies.<br />
3% seulement des jeunes entreprises<br />
privilégient nettement la réduction des<br />
coûts à la diminution des risques, contre<br />
28% des leurs aînées. Peut-être que ceci<br />
s’explique par le fait que deux tiers des<br />
entreprises plus anciennes estiment que<br />
le risque d’une violation de données est<br />
faible, contre un tiers des plus jeunes,<br />
qui craignent probablement de se sentir<br />
submergées par le risque d’être victimes<br />
d’une violation de données et le rythme<br />
du changement.<br />
Le risque pour l’information concerne tout<br />
le monde. Les entreprises détiennent<br />
des renseignements sur leurs employés<br />
et sur leurs fournisseurs, des données<br />
précieuses de propriété intellectuelle et<br />
de connaissances acquises, mais aussi<br />
des informations personnelles sur<br />
nous, consommateurs de leurs produits<br />
et services. Il faut absolument que ces<br />
informations soient protégées. Pour y<br />
parvenir, il faut explorer toutes les pistes<br />
permettant de réduire le risque. Les entreprises<br />
ont beaucoup à apprendre des<br />
meilleures pratiques des unes et des<br />
autres et de leurs procédures de gestion<br />
des risques pour l’information.<br />
Marc Delhaie<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 56
OUTILS<br />
Gestion des risques<br />
Comprendre l’erreur humaine<br />
Mines ParisTech et le Centre de recherche sur les Risques<br />
et les Crises (CRC), rééditent le livre de James Reason<br />
« L’Erreur humaine », épuisé depuis longtemps dans sa<br />
version française. Franck Guarnieri et Denis Besnard ont<br />
rédigé la préface à la deuxième édition dont voici des extraits<br />
significatifs…<br />
Depuis quelques années, nous avions<br />
conservé religieusement quelques<br />
exemplaires du précieux ouvrage, jaunis<br />
et annotés. Nous n’osions les prêter à<br />
nos étudiants qu’exceptionnellement,<br />
malheur à celui qui endommagerait la<br />
précieuse relique ou (pire) l’égarerait…<br />
En petits groupes, nous nous répétions<br />
que les Presses Universitaires de<br />
France devraient rééditer l’ouvrage. Cependant,<br />
le temps passait et les exemplaires<br />
en langue française devenaient<br />
difficiles à trouver.<br />
C’est au début 2012 que notre projet est<br />
né et que nous avons décidé d’investiguer<br />
les modalités de réédition. Rien<br />
de finalement très compliqué : les bons<br />
interlocuteurs, quelques échanges de<br />
courriels en France et à l’étranger, des<br />
échanges amicaux… En assez peu<br />
de temps, le soutien des Presses des<br />
Mines a permis de transformer notre<br />
projet en un bel ouvrage.<br />
…/…<br />
Psychologue… par amour<br />
James Reason est né en 1938. Il a vécu<br />
son enfance à Watford, près de Londres,<br />
en Grande-Bretagne. Il a débuté des<br />
études en médecine, mais a très vite réorienté<br />
sa carrière académique vers la<br />
psychologie. La petite histoire raconte<br />
qu’il a pris sa décision par une belle journée<br />
ensoleillée, assis dans une cafétéria<br />
située à proximité d’un grand hôpital<br />
psychiatrique de Londres. Là, sa carrière<br />
bascule, foudroyé qu’il est par le charme<br />
d’un groupe d’étudiantes en psychologie<br />
appliquée. Quelques années plus tard,<br />
il épousera l’une d’entre elles. Ses premières<br />
publications datent du début des<br />
années 1960. Elles couvrent, sur plus de<br />
quarante années, un très large éventail<br />
de sujets : le mal des transports, l’inattention,<br />
l’erreur humaine, la culture de<br />
sécurité, la gestion des risques d’accidents<br />
organisationnels…<br />
En 1962, il est diplômé du département<br />
de psychologie de l’Université de<br />
Manchester. En 1964, il rejoint l’institut<br />
de médecine aéronautique de la Royal<br />
Air Force de Farnborough. Il y conduit<br />
des travaux sur l’ergonomie du poste de<br />
pilotage en lien avec la problématique du<br />
mal des transports. Il en profite pour obtenir<br />
sa licence de pilote privé. Il revient<br />
rapidement dans le monde universitaire<br />
et soutient sa thèse en 1967 à l’Université<br />
de Leicester, où il travaillera jusqu’en<br />
1976. Durant cette période, il poursuit<br />
ses travaux sur le mal des transports et<br />
la désorientation dans l’espace au sein<br />
de l’US Naval Aerospace Medical Institute<br />
à Pensacola en Floride. En 1977,<br />
il rejoint l’université de Manchester et y<br />
occupe un poste de professeur jusqu’en<br />
2001. Depuis 2001, il est professeur<br />
émérite à l’université de Manchester.<br />
Quand l’intuition rejoint le réel<br />
L’ouvrage de James Reason est le fruit<br />
d’une longue réflexion débutée quinze<br />
ans auparavant. Il est toujours délicat<br />
d’avancer une date mais retenons 1974.<br />
Cette année-là, il publie « Man in motion<br />
», ouvrage consacré au traitement<br />
de l’information dans la relation pilote-véhicule<br />
(au sens large de pilote d’avion ou<br />
conducteur de voiture). Le New Scientist<br />
du 28 mars 1974 n’est pas tendre avec<br />
lui. Le journaliste chargé de rédiger un<br />
avis sur l’ouvrage conclut : « Dr Reason<br />
has an amiable style, and Man in Motion<br />
is very readable. It is unfortunate that<br />
a need, perhaps, for brevity has led to<br />
several moderately large oversimplifications<br />
». En 1975, l’ouvrage « Motion<br />
sickness » approfondit le sujet. En une<br />
forme de réponse au New Scientist, il<br />
livre en plus de 300 pages une analyse<br />
détaillée des causes, des symptômes et<br />
des contre-mesures pour prévenir et lutter<br />
contre le mal des transports.<br />
En 1977 et 1979, deux contributions significatives<br />
posent les fondements des<br />
travaux de Reason sur l’erreur humaine.<br />
Ainsi, ‘Skill and error in everyday life’<br />
(1977) et ‘Actions not as planned: the<br />
price of automatization’ (1979) posent<br />
les fondements d’une typologie des erreurs<br />
du quotidien. Reason distingue les<br />
erreurs fondées sur la défaillance dans<br />
la planification des tâches à accomplir<br />
de celles liées à la non-exécution d’une<br />
ou plusieurs tâches. Dans le premier<br />
cas, les erreurs surviennent par manque<br />
de connaissances ou d’informations<br />
(souvent insuffisantes ou erronées), par<br />
la mauvaise application des règles, ou<br />
par l’échec de leur mise en œuvre. Dans<br />
le second cas, les erreurs se produisent<br />
lors d’activités routinières et donc largement<br />
répétitives, paradoxalement<br />
connues et maîtrisées.<br />
…/…<br />
En 1985, géniale intuition ou fruit du hasard,<br />
Reason et Embrey publient “Human<br />
factors principles relevant to the<br />
modelling of human errors in abnormal<br />
conditions of nuclear power plants and<br />
major hazardous installations”. L’année<br />
suivante, la catastrophe de Tchernobyl<br />
fournit un cas d’étude aussi terrible que<br />
fortuit et consolide l’important effort de<br />
théorisation entrepris quelques années<br />
auparavant.<br />
Les années 1987 et 1988 donnent donc<br />
lieu à une nouvelle série de publications<br />
dont le fameux ‘The Chernobyl errors’<br />
qui est repris dans le présent ouvrage<br />
aux côtés des analyses des accidents<br />
de Bhopal, de Three Mile island, de la<br />
navette Challenger ou encore du ferry<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 57
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 58
OUTILS<br />
Herald of Free Entreprise.<br />
De la recherche à la formalisation<br />
Voici donc tracé rapidement le parcours<br />
de ‘L’erreur humaine’. D’une certaine<br />
manière, on y trouve le récit indirect<br />
de la façon dont une carrière académique<br />
se développe. Les divers sujets<br />
de recherche engagés au fil des années<br />
servent de sondes dont l’écho renseigne<br />
le chercheur sur sa propre motivation à<br />
poursuivre le travail, ou bien son attrait<br />
pour d’autres sujets.<br />
Peu à peu, de sujet en sujet, l’éventail<br />
des routes possibles se rétrécit et le début<br />
d’un long chemin de recherche se<br />
trace. De ce point de vue, le parcours<br />
de ‘L’erreur humaine’ et de James Reason<br />
renseignent sur un autre aspect du<br />
monde de la recherche : le temps. Les<br />
avancées d’une carrière se font par petits<br />
sauts, lentement, sur des durées de<br />
plusieurs dizaines d’années. En tant que<br />
lecteur, la clarté de l’exposé aveugle. On<br />
ne distingue plus les traces des années<br />
de travail. Il n’en reste que les effets<br />
visibles : la synthèse et la limpidité du<br />
discours.<br />
Cependant, le sujet lui-même est un<br />
classique du questionnement académique.<br />
La recherche des causes des<br />
erreurs humaines est une question a minima<br />
multi-centenaire. Dans l’imaginaire<br />
collectif, ce sujet renferme son lot de secrets,<br />
de phénomènes enfouis dans les<br />
profondeurs de l’insondable nature humaine.<br />
Pour autant, maîtriser les causes<br />
d’erreurs est toujours un enjeu majeur<br />
pour l’industrie. La bonne nouvelle est<br />
que, sur ce front, cet ouvrage a fait énormément<br />
progresser.<br />
Le paradigme de l’erreur humaine<br />
L’erreur humaine est un terme connu.<br />
Tous les médias, l’utilisent. Est-ce pour<br />
cette raison qu’il est passé dans le langage<br />
courant ? Peut-être. Mais sans<br />
doute pas par simple effet de diffusion.<br />
En effet, un phénomène porteur pour le<br />
terme ‘erreur humaine’ a été l’exposition<br />
médiatique croissante dont ont bénéficié<br />
les grandes catastrophes industrielles.<br />
Ces dernières sont aujourd’hui des faits<br />
marquants qui ponctuent la vie sociale<br />
et industrielle.<br />
Elles deviennent souvent des balises<br />
culturelles, des produits pédagogiques<br />
utilisés dans les salles de cours, des<br />
documentaires télévisés, elles servent<br />
de support à des fictions… La liste serait<br />
longue mais le point qui nous intéresse<br />
ici est la place donnée à l’enquête,<br />
à la recherche des causes. Ce point de<br />
vue est en partie dû à James Reason.<br />
Là où l’héritage industriel était celui de<br />
l’évitement des pannes techniques et<br />
du suivi des procédures, James Reason<br />
a contribué à faire se rejoindre les domaines<br />
des facteurs psychologiques et<br />
organisationnels afin de comprendre les<br />
grands accidents.<br />
Si la notion d’erreur humaine est aujourd’hui<br />
populaire, elle contient tout de<br />
même quelques limites que James Reason<br />
met en lumière dans l’analyse des<br />
accidents située à la fin de l’ouvrage.<br />
Une de ces limites est que la cause<br />
des accidents est, au moins en partie,<br />
l’humain. C’est une limite car le terme<br />
brut ‘erreur humaine’ ne dit rien des décisions<br />
managériales qui ont créé les<br />
conditions propices à son apparition. Ce<br />
terme brut ne dit rien non plus des facteurs<br />
de contexte pathogènes qui ont agi<br />
sur l’opérateur à l’origine de l’erreur humaine.<br />
Démystifier ces deux points aura<br />
été une des contributions scientifiques<br />
majeures.<br />
Depuis, cette idée a fait son chemin<br />
dans les milieux de la sécurité industrielle<br />
: les catastrophes sont des évènements<br />
qui combinent de multiples<br />
chaînes causales, distribuées dans le<br />
temps, et combinées en un contexte pathogène.<br />
La combinaison ainsi obtenue<br />
crée les conditions requises pour qu’une<br />
défaillance individuelle mette en péril<br />
une centrale nucléaire, une navette spatiale<br />
ou un ferry. C’est la pierre angulaire<br />
de l’ouvrage, présentée sous la forme<br />
du « Swiss cheese model ». Pour tous<br />
les accidents présentés ici, l’auteur offre<br />
cette interprétation. Au fil du temps, ce<br />
sens donné aux catastrophes est devenu<br />
l’apport remarquable et fondamental<br />
des travaux de James Reason. C’est<br />
aussi devenu un des fondements de la<br />
vision moderne des grands accidents.<br />
(tiré de la préface à la deuxième édition<br />
par Franck Guarnieri et Denis Besnard ;<br />
les sous titres sont de la rédaction)<br />
Comprendre les systèmes industriels à risques<br />
Dans son approche des accidents majeurs, « L’erreur humaine » enjambe le fossé disciplinaire qui sépare les théories<br />
psychologiques des acteurs de la fiabilité des technologies à risques. Peu d’ouvrages s’adressent avec une telle clarté à<br />
la fois aux théoriciens et aux praticiens de la fiabilité humaine. Outre les étudiants, les managers de formation technique<br />
ou d’ingénieur apprécieront cette approche psychologique appliquée à l’industrie et à la gestion de la sécurité industrielle<br />
plaçant les facteurs humains au cœur de l’analyse des accidents.<br />
Le Swiss cheese model a été largement adopté chez les managers de l’industrie. Il repose sur l’idée que, comme les<br />
trous dans le fromage de gruyère, chaque strate d’une politique de sécurité (une tranche du gruyère) comporte des failles,<br />
le plus souvent humaines et imprévisibles : l’accident se produit par l’accumulation fortuite de ces trous ou défaillances<br />
humaines dans plusieurs strates successives du plan de sécurité (on parle aussi de « l’effet cumulatif » - cumulative act<br />
effect - de la défaillance). Mais J. Reason explique cela encore mieux…<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 59
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de l’auteur. Chaque<br />
proposition s’inscrit<br />
dans une trajectoire<br />
qui part des années<br />
de lancement des<br />
démarches qualité<br />
en France puis<br />
traverse les pratiques des trois décennies<br />
suivantes et se prolonge dans une<br />
perspective d’amélioration de l’existant.<br />
Il convient de souligner l’approche objective<br />
et équilibrée de la situation des<br />
entreprises, montrant les dérives et les<br />
faiblesses mais rappellant aussi les<br />
forces, nombreuses, acquises par les<br />
entreprises au fil des années de pratique<br />
de démarches qualité. Les actions<br />
proposées nécessitent peu de moyens<br />
financiers mais requièrent de la volonté<br />
et parfois un peu d’audace pour s’extraire<br />
de la situation actuelle, bloquée<br />
sur un palier de croissance. L’auteur<br />
Olec Kovalevsky est consultant qualité<br />
et membre du réseau AFQP.<br />
« La qualité dans les TPE-PME - L’âge<br />
de raison. Plaidoyer pour la réussite par<br />
l’effort et l’initiative », Olec Kovalevsky,<br />
éditions Maxima.<br />
La responsabilité sociale<br />
au quotidien dans<br />
l’entreprise<br />
Au nom du « bien vivre<br />
ensemble » et du respect<br />
mutuel, l’entreprise se doit<br />
désormais d’être un lieu<br />
d’échanges et de tolérance,<br />
où les droits et les<br />
obligations de chacun sont<br />
connus et partagés par<br />
tous. Enfin, en théorie, car<br />
la réalité est tout autre ! Discrimination,<br />
harcèlement, horaires de travail, rémunération,<br />
sanctions, nouvelles technologies...<br />
Il ne se passe pas une semaine<br />
sans qu’un nouveau texte ou une décision<br />
de jurisprudence ne vienne préciser<br />
ce qu’il est possible de faire ou de ne<br />
pas faire dans l’entreprise, et la frontière<br />
entre travail et vie privée reste encore<br />
très floue. Rédigé dans un style simple<br />
et accessible à tous, intégrant la toute<br />
dernière actualité et illustré de nombreux<br />
exemples, ce livre propose une<br />
synthèse complète sur ces questions<br />
d’actualité... Et permet enfin à chacun<br />
de connaître ses droits et ses devoirs en<br />
tant que salarié ou employeur !<br />
« Les Droits du salarié, Vie privée, harcèlement,<br />
discrimination, égalité professionnelle<br />
», amandine Lecomte, éditions<br />
Gereso.<br />
Le droit du travail<br />
au jour le jour<br />
Contrat, rémunération, horaires, congés,<br />
absences, licenciement... connaître les<br />
fondamentaux du droit social mais également<br />
les derniers textes en vigueur et<br />
intégrer la jurisprudence la plus récente.<br />
Quelles sont les clauses obligatoires<br />
du contrat de travail ? Qu’est-ce que<br />
le temps de travail effectif ? L’abandon<br />
de poste peut-il être considéré comme<br />
une démission ? Quels sont les moyens<br />
des représentants du personnel ? Qui<br />
sont les salariés protégés ?... Rédigé<br />
sous forme de questions-réponses et<br />
intégrant la toute dernière actualité,<br />
cet ouvrage, pratique et accessible à<br />
tous, quel que soit votre statut ou votre<br />
fonction, vous permettra de maîtriser<br />
l’essentiel des droits et obligations qui<br />
régissent les relations individuelles et<br />
collectives de travail.<br />
« Le Droit du travail en 360 questions »,<br />
Jean-Philippe Cavaillé, Gwenaëlle Leray,<br />
éditions Gereso, Collection l’essentiel<br />
pour agir,<br />
Un guide<br />
pour la prévention<br />
Sous l’égide de la CARSAT Aquitaine<br />
(Caisse d’assurance retraite et de la<br />
santé au travail) et de l’AFNOR, 13 entreprises<br />
aquitaines publient un guide<br />
de bonnes pratiques en matière de<br />
prévention de la santé et de la sécurité<br />
au travail. Véritable recueil d’expériences<br />
de professionnels et de préventeurs,<br />
cet opus apporte des réponses<br />
très concrètes aux questions sociales,<br />
juridiques, économiques mais aussi<br />
éthiques et sociétales<br />
que se posent les entreprises.<br />
Evaluation<br />
des risques professionnels,<br />
organisation<br />
du travail, prévention<br />
des risques liés à<br />
l’utilisation de produits<br />
chimiques… ce<br />
guide balaie en 14<br />
thématiques un champ de réflexions<br />
et de situations communément vécues<br />
par les entreprises dans leur pratique<br />
quotidienne du management de la santé<br />
et de la sécurité au travail. Emaillé<br />
d’exemples réels et concrets, de témoignages<br />
de terrain, de conseils et<br />
d’écueil à éviter, c’est un outil pratique et<br />
pédagogique tout aussi utile aux grands<br />
groupes qu’aux TPE/PME.<br />
Le guide « Management de la Santé et<br />
de la Sécurité au Travail » est disponible<br />
auprès du service documentation de la<br />
CARSAT Aquitaine : 0556116436 –<br />
Le leadership<br />
de l’urgence<br />
CA en chute libre, clients de plus en<br />
plus mécontents, départ d’un dirigeant,<br />
période de succession, changement<br />
de système d’information ou d’actionnaires…<br />
Ces situations font souvent<br />
basculer l’entreprise dans des zones de<br />
turbulence qui la confrontent à l’imprévu,<br />
à l’inconnu et à sa propre capacité<br />
de survie. Le dirigeant se trouve alors<br />
démuni, car manager l’urgence ne s’improvise<br />
pas, c’est un métier. Depuis<br />
dix ans, à travers les compétences de<br />
ses membres dirigeants de transition,<br />
l’association Amadeus-Dirigeants propose<br />
un large éventail d’expériences<br />
et d’expertises professionnelles dans la<br />
gestion de situations d’urgence et de<br />
transformation complexe, à forts enjeux.<br />
L’association a souhaité partager son<br />
expertise avec les dirigeants et responsables<br />
d’entreprises en les sensibilisant<br />
aux particularités du management en situation<br />
d’urgence. A partir de situations<br />
et de décisions d’entreprise vécues, les<br />
membres de l’association, proposent<br />
une approche managériale de l’urgence,<br />
traitent de la valeur ajoutée d’un appel<br />
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rupture, Diriger la transition », Charles<br />
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santé et la sécurité au<br />
travail arrivent à une<br />
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ne fait pas de doute que<br />
les innovations technologiques<br />
vont dans le sens<br />
d’une amélioration continue<br />
des conditions de<br />
sécurité au travail. Mais s’en remettre au<br />
seul progrès serait un piège, le comportement<br />
humain est en cause dans plus<br />
des deux tiers des accidents du travail, il<br />
est donc plus que jamais essentiel.<br />
Comment mobiliser les acteurs publics,<br />
le management, et les salarié(e)s ?<br />
Quelles voies emprunter pour réussir<br />
à piloter la sécurité ? Comment conjuguer<br />
enjeux humains, pénaux et économiques<br />
? Autant de pistes de réflexions<br />
qui permettent de prendre conscience<br />
ensemble de l’absolue nécessité de réconcilier<br />
entreprise, santé et bien-être<br />
au travail. Cet ouvrage intéressera tout<br />
particulièrement les dirigeants de PME,<br />
les responsables RH et les CHSCT. Les<br />
étudiants en GRH y trouveront aussi<br />
matière à anticiper leur futur métier.<br />
« Manager santé et sécurité au travail,<br />
Pour une approche humaine de la prévention<br />
des risques », Alain Giraud, préface<br />
de William Dab, éditions Dunod,<br />
Capsecur Conseil<br />
Pour une communication<br />
apaisée au travail<br />
La communication non violente<br />
(CNV) révèle l’impact<br />
des violences internes auxquelles<br />
nous nous soumettons<br />
lorsque nous nous forçons<br />
à nous taire, que nous<br />
n’arrivons pas à nous comprendre.<br />
Elle offre un cadre<br />
pour nous libérer des non-dits et des antagonismes<br />
plus ou moins conscients.<br />
Elle aide à tenir compte de nos interlocuteurs,<br />
respecter leur personnalité et<br />
communiquer de façon à être écouté et<br />
compris. Résultat : nous pouvons établir<br />
et profiter de coopérations Créatives et<br />
motivantes. Ce livre démonte les situations<br />
délicates, notamment entre personnes<br />
de statuts hiérarchiques différents,<br />
avec de nombreux exercices.<br />
« Pratiquer la CNV au travail, La communication<br />
NonViolente, Passeport pour<br />
réconcilier bien-être et performance »,<br />
Françoise Keller, préface de Thomas<br />
d’Ansembourg, Inter Editions, 288<br />
pages.<br />
Questions de génération<br />
dans l’entreprise et la société<br />
Enfants des années<br />
80 et 90, la génération<br />
Y succède aux flamboyants<br />
baby-boomers<br />
des années 40-<br />
50. Les lumières de<br />
1968 se sont éteintes<br />
et la crise s’éternise.<br />
Comment trouver<br />
sa place, en famille<br />
et en entreprise, et<br />
convaincre les DRH et recruteurs que<br />
le travail reste plus que jamais une valeur-clé<br />
? Née en 1978, fille d’intellos<br />
post-hippies modérément attirés par le<br />
secteur privé et les chaînes de production,<br />
Emily B. choisira tout naturellement<br />
le conseil en ré-industrialisation, attirée<br />
par ce monde interdit. Voyant poindre<br />
son premier cheveu blanc, elle prend<br />
conscience que sa génération est maintenant<br />
en âge d’accéder aux postes à<br />
responsabilités et d’éduquer la génération<br />
suivante. Mais aura-t-elle le courage<br />
d’innover ?<br />
DRH, recruteur ou chef d’entreprise,<br />
vous avez du mal à vous positionner<br />
face à ces collaborateurs imprévisibles :<br />
des études de cas en prise directe, des<br />
‘fiches-actions’, et quelques chansons<br />
(transposables à la guitare) vous permettront<br />
de les comprendre. Vous êtes<br />
un Y, déménagements et recherches<br />
d’emploi pompent votre énergie, vous<br />
êtes exaspéré par les discours lyriques<br />
de votre top-management, les râleries<br />
incessantes de vos aînés de la génération<br />
X, et la nostalgie de vos parents<br />
baby-boomers ? Découvrez comment<br />
renouer le dialogue avec eux, ils ont<br />
besoin de vous pour « relancer la machine<br />
» !<br />
Ce livre propose un « kit de survie anti-crise<br />
», pour faire face à la précarité,<br />
éduquer et former autrement les Y, imaginer<br />
d’autres formes d’engagement<br />
politique et associatif, et perpétuer l’entraide<br />
inter-générationnelle. L’ouvrage<br />
invite à réfléchir à ce que nous voulons<br />
transmettre aux générations suivantes :<br />
rien ne nous oblige à reproduire les erreurs<br />
du passé, ni à rejeter intégralement<br />
«l’héritage impossible » de 68. On<br />
peut encore changer d’aiguillage et de<br />
«paradigme»…<br />
« Génération Y, Droit de réponse »,<br />
Emily Boudaoud, éditions Afnor<br />
Repenser<br />
les organisations<br />
Les sociétés modernes seraient-elles<br />
condamnées à accepter les discours<br />
politiques, économiques et stratégiques<br />
comme de simples exercices rhétoriques<br />
fondés sur l’illusion ou le mensonge ?<br />
La désorganisation du monde serait-elle<br />
devenue le décor de nos vies ? Dérèglements,<br />
dysfonctionnements, perte<br />
de sens que nombre d’entre nous expérimentons<br />
quotidiennement, phénomènes<br />
qui, renforcés par la crise qui<br />
depuis 2007 frappe l’Europe et les États-<br />
Unis, semblent devenus inéluctables.<br />
Rodolphe Durand interprète l’évolution<br />
économique et sociale à partir des acteurs<br />
collectifs que sont les organisations.<br />
Comment comprendre que les solutions<br />
proposées par les organisations<br />
plus ou moins vastes (entreprises, associations,<br />
etc.) ne durent qu’un temps,<br />
lui-même nous paraissant souvent toujours<br />
plus bref ? Que les organisations<br />
elles-mêmes ne sont que temporaires,<br />
sans cesse réajustées voire réinventées<br />
pour affronter la réalité changeante du<br />
monde économique, social et politique.<br />
Se démarquant des conceptions économiques<br />
et sociologiques classiques,<br />
cet essai propose au travers de notions<br />
originales, l’esquisse d’une approche renouvelée<br />
des organisations, des entreprises<br />
et du management.<br />
Et si l’organisation était bien le socle<br />
d’un avenir plus contributif et donc plus<br />
humain...<br />
« La désorganisation du monde », Rodolphe<br />
Durand, éditions ″Le Bord de<br />
l’eau″.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 63
Au sommaire<br />
du prochain numéro<br />
(programme non définitif susceptible de modification)<br />
Management de la performance<br />
L’impact des réseaux sociaux sur les modes de management<br />
Management de projet<br />
Performance métiers<br />
La fonction Risk Manager<br />
Management de la QSE dans les data centers<br />
à la croisée des services et de la production industrielle<br />
Gestion de la qualité<br />
Présent et avenir de la certification<br />
Perspectives 2014<br />
Exclusif : AFNOR certification, LRQA France, SGS, Bureau Veritas Certification, DNV<br />
Business Assurance France… la vision et la stratégie des organismes certificateurs<br />
La stratégie française de normalisation 2011-2015<br />
La boîte à outils<br />
Conseils, fiches pratiques<br />
Nouveautés des outils logiciels<br />
Pour aller plus loin plus vite<br />
<strong>Qualité</strong> <strong>Références</strong> est partenaire des événements de la profession Business<br />
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QUALNET ...................................7<br />
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CONCEPTION ÉDITORIALE & RÉALISATION<br />
MRJ<br />
54, Boulevard Rodin<br />
92130 Issy les Moulineaux<br />
Tél. : 01 73 79 35 67<br />
Fax. : 01 34 29 61 02<br />
www.mrj-presse.fr<br />
(la rédaction n’est pas responssable des documents qui lui<br />
sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne sont pas<br />
retournés)<br />
RÉDACTION<br />
Tél. 01 73 79 35 67<br />
Rédacteur en chef<br />
Jean-François Romain<br />
jf.romain@mrj-corp.fr<br />
Ont participé à ce numéro :<br />
Christophe Ascelipiade, Florent Bavoux, Bertrand Bigo,<br />
Marc Delhaie, Grégoire Dupont, Elissa Fink, Matveï<br />
Gaschet, Héloïse Gouriten, Marc-Antoine Horenfeld,<br />
Jean-Baptiste Jourdant, François Lacas, Gladys Lioné,<br />
Stéphane Mellier, Florent A. Meyer, Nelly Plouviez,<br />
François Précope, Lionel Prud’Homme, Jérémie Roboh,<br />
Thomas Rougeau<br />
ÉDITION<br />
Maquette et couverture<br />
RVJ-WEB 09 72 17 03 43<br />
(www.rvj-web.com)<br />
PUBLICITÉ<br />
Sonia Cheniti<br />
s.cheniti@mrj-corp.fr<br />
Tél. 01 73 79 35 67<br />
DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />
Prix du numéro : 20 euros<br />
Abonnement 4 numéros : 58 euros<br />
Étranger : 80 euros<br />
Règlement par chèque bancaire<br />
à l’ordre de MRJ<br />
www.qualite-references.com<br />
courriel : abonnement@qualite-references.com<br />
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IMPRESSION<br />
Imprimerie de Champagne<br />
ZI les Franchises – 52200 Langres<br />
N° ISSN : 1293-2949<br />
Commission paritaire : 0414 T 78263<br />
Dépôt légal : à parution<br />
Trimestriel – <strong>n°61</strong><br />
octobre 2013<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Jérémie Roboh<br />
<strong>Qualité</strong> références est édité par MRJ<br />
54, boulevard Rodin – 92130 Issy les Moulineaux<br />
INTERTEK ................................27<br />
ITSMF .......................................58<br />
LEXITIS ....................................54<br />
MIDEST ....................................52<br />
SKILL SOFTWARE ...................45<br />
SOLUTIONS RH .......3 ème de couverture<br />
STREAMDESIGN .....................11<br />
Bulletin d’abonnement ..............42<br />
Toute reproduction partielle ou totale est soumise<br />
à l’autorisation écrite préalable de MRJ<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 64
E X P O S I T I O N - C O N F E R E N C E S - AT E L I E R S<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES OCTOBRE 2013 PAGE 65
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<strong>Qualité</strong> Environnement<br />
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EN<br />
9100<br />
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ISO TS<br />
16949<br />
ISO TS<br />
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ISO<br />
9001<br />
ISO<br />
13485<br />
ISO<br />
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ISO<br />
22000<br />
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Logiciel ISO de<br />
14001<br />
Management<br />
Logiciel<br />
Logiciel<br />
de<br />
de<br />
de Management<br />
Management<br />
la <strong>Qualité</strong><br />
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9001<br />
ISO<br />
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ISO ISO<br />
de la <strong>Qualité</strong><br />
Sécurité des Denrées<br />
Alimentaires<br />
Sécurité des Denrées<br />
Sécurité<br />
Alimentaires<br />
des Denrées<br />
Alimentaires<br />
18001<br />
OHSAS<br />
Santé/Sécurité<br />
au Santé/Sécurité<br />
Santé/Sécurité<br />
travail<br />
au travail<br />
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18001<br />
OHSAS<br />
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18001 OHSAS<br />
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ISO<br />
14001 ISO<br />
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ISO<br />
22000 ISO<br />
22000<br />
ISO<br />
13485 ISO<br />
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16949 ISO TS<br />
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<strong>Qualité</strong><br />
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Environnement<br />
Environnement<br />
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Environnement<br />
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<strong>Qualité</strong><br />
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9001<br />
ISO<br />
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ISO<br />
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ISO<br />
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ISO<br />
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de la <strong>Qualité</strong><br />
Management <strong>Qualité</strong> la de<br />
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16949<br />
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16949<br />
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EN<br />
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Management<br />
Logiciel de<br />
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Santé/Sécurité<br />
au travail<br />
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OHSAS<br />
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18001<br />
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au travail<br />
Santé/Sécurité<br />
Sécurité des Denrées<br />
Alimentaires<br />
Sécurité des Denrées<br />
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Santé/Sécurité<br />
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travail<br />
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Sécurité des Denrées<br />
Alimentaires<br />
Sécurité des Denrées<br />
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Logiciel de<br />
Management<br />
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